EXERESE DES TUMEURS BRONCHO-PULMONAIRES

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "EXERESE DES TUMEURS BRONCHO-PULMONAIRES"

Transcription

1 EXERESE DES TUMEURS BRONCHO-PULMONAIRES I) Poumon et anesthésie 1) Anesthésie générale Effets de l anesthésie : - Hypoxémie : elle est secondaire à la dépression centrale. - Trouble du rapport V/Q = secondaire à une hypotonie musculaire. - Diminution de la CRF par abaissement du recul élastique pariétal et aplatissement de la cage thoracique. - Remontée du diaphragme par redistribution de la masse sanguine. - Présence de micro-atélectasies ou atélectasies dans les parties dépendantes ou déclive en particulier. - L anesthésie par curarisation favorise entorse et luxation : Il n y a plus d automatisme, de péristaltisme abdominal, de ventilation automatique, et de défenses. A cause du curare, il n y a plus de défense donc plus de raideur articulaire (= protection de l intégrité des articulations). Quand le chirurgien passe l écarteur, il risque d endommager les articulations vertébrales. Donc attention lors des retournements des patients comateux ou lors des mobilisations, à ne pas provoquer d entorse/luxation. Souvent on met les gens sous curare quand il y a souffrance au niveau du cerveau. - La ventilation mécanique à un effet délétère sur la clairance muco-ciliaire et la toux. - Posture sur table délétère => pas favorable à une ventilation correcte. 2) Anesthésie locorégionale - Ne provoque pas de dépression post-opératoire. - Réservé à des petites interventions. - Pas de problèmes liés à la ventilation mécanique = pas d atélectasie. - Mais demande une prémédication très importante ; peu rendre l acte chirurgical périlleux (donc réservée pour des gestes minimes). 3) Anesthésie rachidienne - Au niveau D1-D5. - Mais risque de bloquer les afférences sympathique bronchodilatatrice (nerf vague) = peut provoquer un bronchospasme majeur. - Uniquement en chirurgie périphérique et acte mineur.

2 II) Thoracotomie et fonction respiratoire 1) Modalités de l opération Conditions préalables : - L anesthésie doit être limitée au temps de l intervention (parfois le patient est entre 2 eaux avant la fin de l intervention). - Intubation buccale. - Ventilation sur le poumon sain. Position opératoire +++ : Elle dépend du siège de l intervention c est-à-dire de la voie d abord choisie par le chirurgien. Dans la majorité des cas, il s agit d une thoracotomie postéro-latérale : - Sujet en décubitus latéral avec un billot sous le coté sain (= côté infra-latéral) => poumon opéré sur le dessus ; poumon sain en dessous => mauvaise ventilation = favorable aux atélectasies. - Le bras inférieur supporte les perfusions. - Bras supérieur en antépulsion ou attaché par une potence pour laisser le champ libre au chirurgien. - Hémi-pression du côté sain, l ampliation thoracique est diminuée ce qui favorise l apparition d atélectasies. La voie d abord : - Entre le 5 et 6 espace intercostal. - Dans le triangle formé par le bord inférieur du rhomboïde, le bord postérieur du grand dentelé et l aponévrose inter-serrato-thoracique. L incision (dans l ordre): - Section musculaire = chef postérieure du GD (c est la seule section musculaire qu il y aura). - Le chef antérieur du GD est simplement récliné. - La scapula est soulevée. - Parfois la 6 côte est partiellement réséquée (lorsque le chirurgien casse une côte avec l écarteur, il préfère l enlever plutôt que d ajouter des agrafes et alourdir l opération). - Puis incision du fascia sous-pleural et de la plèvre pariétale => le poumon n est plus sous pression négative => affaissement. - Enfin, on utilise un écarteur à crémaillère (bord inférieur de la côte supérieure et bord supérieur de la côte inférieure) => permet d avoir un champ opératoire ouvert. Il va générer des

3 entorses chondro-sternales et costo-vertébrales qui vont amener des douleurs profondes que l on pourra traiter par TENS. Si chirurgie avec vidéo assistée : - Peut se faire sous AG locorégionale, peu de cicatrices. - 1 orifice pour le 1 canal opérateur sur la ligne axillaire antérieur. Il servira à mettre le drain axillaire antérieur à la fin de l intervention. - 1 orifice pour la vidéo au niveau du 7 /8 espace pour le futur drain postérieur. C est le 2 canal opérateur. - 1 orifice pour la pince à suture, dans le 5 espace intercostal. La douleur est moindre, l encombrement est diminué, et la MK est plus facile. Donc la durée d hospitalisation est plus courte. 2) Techniques opératoires Débutent toujours par le temps d exploration chirurgical : - Dicte le geste exact que le chirurgien va faire. - Mesure le rapport masse tumorale/médiastin/scissure donc repérage de la tumeur par rapport aux autres organes. - Apprécie l extension tumorale. - Apprécie les rapports de la lésion avec le hile pulmonaire, et explore la paroi. Lors pneumonectomie : Le chirurgien doit vérifier que la tumeur n englobe pas ou n est pas proche des veines pulmonaires supérieure et inférieure, vérifier l état de l artère ; puis ligature des veines et artère (sur endroit sain) pour arrêter la vascularisation avec du fil non résorbable. Cherche la même chose au niveau de la bronche souche, puis ligature de la bronche et section (on coup les ponts qui relient le poumon à l organisme). Puis curage lymphatique des chaînes médiastinales antérieure et postérieure pour éviter une extension tumorale. Lors de la lobectomie : Le chirurgien libère la scissure (décoller le lobe du reste du poumon sain) puis mêmes étapes : contrôle + ligature des veines et artère + section de la bronche et des éléments vasculaires + sutures. Si lobectomie sup ou moyenne : il faut libérer le ligament triangulaire pour que le lobe inférieur puisse se réexpandre. Puis curage lymphatique si ganglion suspect pour éviter dissémination de la tumeur

4 Segmentectomie et résection atypique : enlève une partie d un lobe. - Soit Lésion bénigne soit pour enlever les métastases pulmonaires. La fermeture : Se fait après contage de tous le matériel ; après vérification de l hémostase (pas d écoulement sanguin, éléments restant doivent être étanche) ; après vérification de la pneumostase (les éléments qui restent doivent être étanche, l étanchéité de suture (pas de fuites aériennes). Puis on place les drains +++ : - Rôle : permet d aspirer la liquide qui s installe dans le poumon vide ; le 9 espace permet d éviter que le liquide ne monte pas jusqu à la suture ; et attention à ne pas mettre le sujet en DL coté sain sinon le liquide passe dans la suture. - Dans le cas pneumonectomie : 1 seul drain type argile dans le 9 espace intercostal, une fois le drain placé on s assure que la cavité pleurale soit asséchée (pas de sang, pas de liquide) puis on clampe et on ferme le drain pour bloquer l air. On ne met surtout pas en aspiration (en dépression : sinon on aspire la masse médiastinale donc le cœur car cavité pulmonaire vide) mais à l air libre contrairement aux autres interventions. - Lobectomie et segmentectomie : 2 drains plus petit : un sup qui recueil l air (permet au poumon de se recoller à la paroi : uni paroi pariétal et viscéral) et un inf qui recueil l écoulement liquidien en aspiration (la masse pulmonaire retient la masse médiastinale donc pas de problème avec l aspiration) en fin d intervention (relié au vide sur la prise murale à - 40 cm H20). - Retiré à la 48 heure sous certaine conditions: o Si il n y a pas de bulle dans les bocaux (lorsque plèvre cicatrisé); o Si pas de liquide hématique. o Si clinique (pas de température, pas encombré) et radio pulmonaire OK. Fermeture aux agrafes, pansements secs sur les sutures, 1 pansement pour chaque drain (donc pneumonectomie = 2 pansement ; autres = 3 pansements). 3) Les complications - Hémothorax : saignement dans le thorax ; survient dans les 48 premières heures ; si recueil de liquide de plus de 800 ml dans les bocaux, patient anémié, hémostase perturbée => bloc pour refaire hémostase. Parfois le sang va former des caillots dans la cavité (opération). - Pneumothorax : défaut d accolement du poumon à la paroi. Objectiver à la radio pulmonaire. Il faut augmenter la dépression pour favoriser l accolement du poumon à la paroi. - Atélectasie : survient sur obstruction d un bronche lobaire ou segmentaire, s accompagne d un syndrome fébrile ; se voit à la radio et s entend à l auscultation => MKR +++ : désencombrement, posture de drainage ou broncho-aspiration si échec de la posture. Le mieux c est la fibro-aspiration fait par médecin.

5 - Troubles du rythmes : traitement médical (dégitalic ; augmenter la dépression des drains lors de lobectomie suffit parfois pour retrouver un rythme sinusal). - Fistule bronchique : survient à 1 semaine post-opératoire ; se manifeste par de la fièvre, toux = pyothorax (= infection). Complication grave qui nécessite la remise en place d un nouveau drainage voire une nouvelle intervention. Anesthésie, position ventilatoire > encombrement bronchique ; douleur => hypoventilation == tendance à l encombrement du patient mais on doit réussir a ce qu il arrive à respirer. III) Fonction respiratoire post-opératoire 1) Volumes Le simple fait d ouvrir la cage thoracique ampute de 10 à 20% de volume. Lobectomie : amputation de 20% maximum. Pneumonectomie : 50% des volumes quelques soit le poumon enlevé. Chute de la CV de 50%. Diminution de la CRF de 30%. Peu importe l intervention, le VRE s affaisse. Les déficits restrictifs sont fonction du type d incision. Mais sont moindre après abord axillaire par rapport à un abord sternal ; et encore bien moindre après une intervention par vidéochirurgie. Pas de décompensation post-op dans les cas d évaluation suivant : - Test de marche de 6minutes avec au moins 300m parcourues en pré-op = normal, pas de décompensation. - On peut faire monter 4 étages de 18 marches au patient, s il y arrive = on estime qu il n y aura pas de décompensation post- op. - Tapis de marche, faire un effort rectangulaire de 60 watts. - VO2 max qui doit être supérieur à 20ml/kg/min. Tout cela assure presque de ne pas faire une décompensation post-op. 2) Mécanique Diminution de la compliance pulmonaire. Le travail musculaire respiratoire est doublé. 3) Commande ventilatoire Le VT est diminué de 100ml en moyenne et peut aller jusqu à 40%. Augmentation de la FR, si sup à 30cycles/min = problème.

6 Le temps inspiratoire est réduit, l activité abdominale est réduite, et l activité thoracique est majorée (surtout l activité des muscles intercostaux) = risque d épuisement, et de retour à une ventilation mécanique. 4) Echanges gazeux La pneumonectomie a moins d incidence gazométrique que les lobectomies = dû à l absence de trouble du rapport V/Q. Donc la nécessité d une ventilation mécanique prolongée est moins fréquente que dans les autres interventions. 5) La toux Elle est particulièrement douloureuse. Non calmée par les narcotiques. Les pressions pleurales sont diminuées jusqu à 70% (donc faible possibilité pour tousser) ; elles remontent à partir de J2 ; et on arrive à les majorer en position assise ou par compressions abdominales en position semi-assise. IV) Bilan et MK pré-opératoire 1) Eléments du dossier médical - Indications (80% de cancer du poumon). - Regarder les radios (localisation de la tumeur, l état du diaphragme, aplati, tonique, encombrement ou pas). - Résultats de la fibroscopie (en fonction des résultats modifier les techniques de rééducation). - Examens complémentaires : o EFR. o GDS. o Scintigraphie. 2) Bilans pré-opératoire Bilan de l encombrement : - Toux : Crachoir avec la date du jour (voir volume, allure). Sèche et quinteuse = origine pleurale. Grasse = origine bronchique. - Localisation : auscultation bilatérale et symétrique. - Sécrétions : aspect purulent, séreux, présence de sang, sécrétions sales. Si le patient a un encombrement important et chauffe, il faut repousser l intervention.

7 Bilan psy : - Vie du sujet. - Aspect psychologique. Bilan des douleurs ++ : - Palpation du grill costal. - Contractures des paravertébraux et des muscles de la ceinture scapulaire. L arrêt du tabac doit se faire 6 à 8 semaines avant l intervention ; si l arrêt plus tard, autant ne pas arrêter car il y aura une réaction inflammatoire 10 jours après l arrêt (= contre-indication à l opération). 3) MK pré-opératoire Buts : - Lui apprendre les techniques de désencombrement : AFE, TGO, etc. - Faire prendre conscience de sa ventilation puis passer à l apprentissage de la VAD qui doit devenir automatique. - Désencombrement. - Masser pour détendre le patient. - Le patient doit s auto-pec. Désencombrement : - Lui apprendre le désencombrement : position ½ assise (= position qui permet une économie énergétique des muscles respiratoires, et favorise le drainage de la plèvre) ; commencer par traiter les points douloureux par massage (paravertébraux, ceinture scapulaire, etc) qui permet au patient de se détendre et de mieux ventiler ; AFE ; faire varier les volumes ; techniques à glotte ouverte. - Lui apprendre à prendre un aérosol. Avertir le patient que quand il veut tousser il faut tenir le drain (doigts autour du drain et le plaquer) => bouge moins, éviter les douleurs, toux plus efficace. Education respiratoire : - Apprendre au patient à percevoir sa respiration. - Obtenir un fonctionnement souple de la mécanique. - Attirer l attention du sujet sur l ouverture des angles costo-diaphragmatiques. - Apprendre au patient à se servir d une PEP (en continue = prolongement du temps expiratoire qui favorise l excrétion du mucus ; en discontinue = aide à la ventilation du patient hypersécrétant), appareil à percutions (intra-pulmonaire = percussionnaire qui améliore la clairance mucco-ciliaire qui améliore les échanges gazeux ; extra-pulmonaire = vest qui a le même

8 effet et en plus dispose d un peak flow de durée brève et humidifie les voies aériennes, il prévient les atélectasies et pallie à tous phénomènes restrictifs), VNI (elle permet de dédramatiser le port du masque, diminue considérablement le taux de morbidité et de mortalité chez les sujets à risque, d où VNI en pré-op en préventif car lutte contre l hypoventilation et diminue l encombrement bronchique). Auto-prise en charge : Convaincre de faire 10 minutes de MKR par heure. V) Les exérèses partielles 1) Définition/intervention/complications - Attraction médiastinale. - Ascension diaphragmatique. - Rétraction de la cage thoracique. - Dans tous les cas, on préconise la pose d un cathéter péridurale pour l analgésie. Le problème ventilatoire, c est que le cul de sac postérieur est souvent mal occupé par le parenchyme restant (donc il va se remplir de jus qui suinte = épanchement pleural qu il faudra ponctionner, et le MK devra faire travailler le patient en expansion costale postérieure). 2) Kinésithérapie a) En pré-opératoire : voir plus haut. b) En post op immédiate - Savoir comment c est passé l intervention quand le patient sort du bloc (car une lobectomie prévue, en fait il peut y avoir eu une pneumonectomie suivant ce que le chirurgien trouve en ouvrant). - Extubation si PaO2 > à 70 mmhg ; PaC02 < 45mmHg ; et volume liquidien recueilli < à 150mm/h. - PEC à 2 MK si le patient est encombré : expirations passives par pression thoracique antérieure et abdominale + éventuellement inspiration accrue au ballon (=ambu) si patient trop encombré. - Par la suite, si besoin, on fait une broncho-aspiration du patient. - Après ablation des drains, pas de MKR avant d avoir fait une radio pulmonaire pour être sûr qu il n y a pas de pneumothorax (car quand chirurgien enlève le drain, il place une agrafe pour fermer le trou, mais si patient inspire avant que le chirurgien ait mis l agrafe, il y aura un appel d air qui entrainera un pneumothorax).

9 - Séances doivent être courtes et répétées car il ne faut pas l épuiser (2 à 4 fois par jour selon l état du patient). - Faire prendre conscience de la positions antalgique du patient dans le lit (avant l ablation des drains) = ne pas s affaler sur le coté opéré, mettre tous les éléments (sonnette ; téléphone) du coté permettant la mobilisation du MS coté opéré - Lever du patient dès le lendemain de l intervention, repas toujours pris au fauteuil, puis les jours suivant la toilette est faite au lavabo. Techniques antalgiques : - Massage des μ ceintures en DL coté sain. - Friction pointé sur point douloureux au niveau para - Mobilisation du MS dans son ensemble + ceinture scap (amplitude et pas en force). - Massage de la cicatrice. c) Phase post op secondaire : après l ablation des drains - Normalement encombrement => pas de problèmes. - Il faut prévenir les séquelles pleurales : faire des expansions costales postérieures pour éviter l accrochage du cul de sac diaphragmatique. - Travailler sur la respiration abdomino-diaphragmatique avec réalisation d expansions localisées + expansions inférieures. - Au niveau des drains => on peut avoir un accrochage du poumon => on stimule le patient pour avoir une bonne expansion. d) En post op tardif En libéral à 2 mois. Poursuivre le travail en ouverture et expansion costale avec exercice d élévation des MS en symétrique et en asymétrique. Correction statique. Tonification abdominaux + paravertébraux. Réentrainement à l effort chez certains patients. VI) Bi-lobectomie Ablation de 2 lobes. Ce qui compte c est le volume enlevé et pas la topographie. Plus l exérèse est importante, plus il faut faire attention à ne pas distendre le parenchyme restant sinon on crée un emphysème sur le lobe restant.

10 VII) Les pneumonectomies 1) Définition = exérèse d un poumon et de sa vascularisation. Si pneumonectomie élargie = on enlève le poumon + curage ganglionnaire associé + on a enlevé une partie du péricarde (péricardectomie partielle). Si pleuropneumonectomie = on à enlevé le poumon + la plèvre pariétale. 2) Chirurgie Le chirugien fait un manchon avec du tissu pleural qui doit être étanche pour recouvrir le moignon (= au niveau de la section de la bronche). Il faut si possible épargner le nerf phrénique. Risque si pneumonectomie à gauche : lésion du nerf récurent = trouble déglutition + inefficacité de la toux. Progressivement la cavité se remplit de liquide séro-fibrineux, puis elle se rétracte ultérieurement avec déformation du rachis et affaissement de la cavité thoracique côté opéré. Dans ½ cas, le diaphragme est totalement immobile. Quand il est mobile : ½ des cas il a un mouvement paradoxale. Le drain est niveau du 9 espace intercostal ; il a pour rôle d éviter que le niveau de liquide ne monte trop haut et qu il baigne la suture (car si le liquide remplit la cavité, et monte au dessus de la suture, il peut passer dans la bronche souche restante si le manchon n est pas étanche = le patient se noit). Donc pendant 2 semaines on ne met jamais le patient en DL côté sain pour éviter que le liquide ne baigne le moignon. 3) Les complications L infection du liquide => mise en place d un 2 drain pour aspirer le liquide si pas de résultat => nouvel intervention. La fistulation : apparait en général vers 10-15iem jour ; + fréquente à droite => un pyothorax = abaissement du liquide + déplacement médiastin du coté sain => il faut une ré intervention chirurgicale.

11 4) Traitement kiné La MKR : - Si 1 seul drain => il faut le clamper pdt les efforts de toux (évite les mouvements d air au niveau interne qui peuvent rejaillir sur le médiastin). - Désencombrement. - Ne pas chercher de grands mouvements respi => CI (ils augmente inutilement le balancement du médiastin). - on cherche ventilation normale, fonctionnelle pour la marche, puis pour le réentrainement à l effort, au cours d exo de la vie quotidienne. Traitement orthopédique : - Concavité côté opéré, ascension diaphragmatique, pincement espace intercostal, poumon controlatéral distendu. - Donc récupérer une statique rachidienne normale et une bonne mobilité de l épaule (la travailler de manière symétrique). VI) Le pneumothorax idiopathique de l adulte jeune 1) Définition Conséquence de l éclatement de bulles d emphysème en général au sommet du poumon (tout le monde en fait mais à minima donc cicatrise tout seul, sauf exception quand gros éclatement). => donne une brèche au sommet => l air ressort entre les 2 feuillets de la plèvre => le poumon n est plus fonctionnel = plus on inspire, plus le poumon n adhère plus à la paroi et se rétracte. On pose un drain aspiratif entre les 2 feuillets jusqu'à ce que le poumon cicatrise (quand drain ne bulle plus) = poumon étanche (on laisse le drain tant qu il bulle car ça veut dire que la brèche n est pas cicatrisé). 2) Sujet Thorax long aplati, grand longiligne, impression de coup de poignard, difficulté de respiration => radio qui révèle le décollement + pose d un drain ou opération. 3) Geste chirurgical Quand pneumothorax se répète => chirurgie à ciel ouvert. - Pleurectomie pariétale : exérèse par pelage d une partie de la plèvre. - Les abrasions : on gratte la plèvre avec une brosse métallique ou en plastique => fait saigner => le sang étant la meilleure colle donc permet l adhérence.

12 - Les avivements : on se sert du bistouri électrique sur la plèvre => lacération de la plèvre => saignement => adhère. - Les irritations pleurale: frotter la plèvre avec liquide agressif/irritant (alcool iodée) => faire une large surface qui va adhérer à la plèvre => colle. Souvent l intervention se fait à la vidéo chirurgicale => le chirurgien explore le poumon pour ne pas laisser de bulle qui pourrait d éclater. 4) Examen pré-opératoire Ne sert à rien, PEC immédiate (drain ou opération). 5) Examens Auscultation : Hypoventilation coté touché. Encombrement : rare sauf chez grand tabagique. Douleur : excessivement intense car la plèvre est innervée et est fortement irritée. Après opération : il évite de mobiliser son hémithorax pour ne pas avoir mal, position antalgique, ascension de l hémicoupole diaphragmatique côté opéré. Désencombrement : AFE très dynamique, et retrouver une compliance th quasi normale pour éviter un syndrome restrictif PAS DE REEDUCATON FORCEE EN INSPIRATION (risque de distension du parenchyme). Kiné post op : - Rééducation à dominante expiratoire, expiration dirigée, jamais dirigée vers les sommets (car sommet = siège des bulles), mais vers les zones d accrochage du diaphragme. - Assouplissement des zones enraidies - Reprise d une activité physique à base de musculation. VII) MK et réanimation MKR : Sous ventilation mécanique : - On pt faire du désencombrement. - Ne pas avoir une FR > 30 => le respirateur devrait être au vue du sujet. - Rassurer le patient et le calmer.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Hôpital Privé d Antony APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Livret d information Hôpital Privé d Antony OPC/KINE/297 Page 1 sur 6 Intervenants Rédigé par : Nom Profession Le Visa C.DUPUY

Plus en détail

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme Patho Med Cours 5 Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme BPCO: B: Broncho ( Bronche) P: Pneumopathie C: Chronique O: Obstructive Asthme Maladies avec des spasmes bronchiques Maladies avec des spasmes

Plus en détail

La fonction respiratoire

La fonction respiratoire La fonction respiratoire Introduction Fonction vitale : Au-delà de 3 min = atteintes graves Après 5 min = très altérés On parle de 3 phénomènes : Ventilation : respiration visible, échanges aériens intérieur

Plus en détail

Le cliché thoracique

Le cliché thoracique Le cliché thoracique Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Nomenclature radiologique... 1 2 Le cliché thoracique de face... 2 2. 1 Qualité du cliché... 1 2. 2

Plus en détail

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN Informations générales Pour vous, pour la vie Cette brochure vise à vous fournir des informations générales concernant l intervention chirurgicale que vous

Plus en détail

La sternotomie. Conseils à suivre après votre intervention

La sternotomie. Conseils à suivre après votre intervention La sternotomie Conseils à suivre après votre intervention Qu est-ce qu une sternotomie? Quel objectif? Cette brochure vous explique ce qu est une sternotomie, et vous donne des conseils à observer après

Plus en détail

RETOUR AU DOMICILE DES OPERES DU THORAX

RETOUR AU DOMICILE DES OPERES DU THORAX Marcelcave, le 10 février 2009 RETOUR AU DOMICILE DES OPERES DU THORA Drs Marie-Claude LELEU et Pierre DUPONT 1 PRE TEST Vrai Faux Les complications chirurgicales après chirurgie thoracique sont fréquentes.

Plus en détail

Groupe 1 somnovni 12/12/14

Groupe 1 somnovni 12/12/14 Recommandations HAS 2014! Pas encore parues indications VNI! Indication VNI en cas d une hypoventilation alveolaire = Hypercapnie : " PtCO2 nocturne > 50 mmhg " Et/ou d une PaCO2 diurne > 45 mmhg! Cas

Plus en détail

A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3

A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3 Chapitre 121 La ventilation non invasive (VNI) de l enfant A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3 1. Définition La VNI se définit comme une technique destinée à augmenter la ventilation alvéolaire sans utiliser

Plus en détail

Le donneur en vue d une transplantation pulmonaire

Le donneur en vue d une transplantation pulmonaire Le donneur en vue d une transplantation pulmonaire Nicola Santelmo Chirurgie Thoracique Groupe de Transplantation Pulmonaire de Strasbourg Hôpitaux Universitaires de Strasbourg Coordinateur: Pr Gilbert

Plus en détail

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées BON USAGE DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées Les systèmes de traitement des plaies par pression négative (TPN) sont des

Plus en détail

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement.

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Rappels : L air qui nous entoure contient 3 gaz principaux: 71% d azote, 21% d oxygène, 0,03 % de CO2 et quelques gaz rares. L eau de chaux se trouble

Plus en détail

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? Vous allez être opéré(e) à la clinique Saint-pierre d une fistule anale par l équipe chirurgicale des docteurs Bardou, Ben brahem

Plus en détail

GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération

GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération Voici un petit guide qui vous renseignera sur tous les éléments à connaître concernant votre chirurgie. AVANT L OPÉRATION Les

Plus en détail

TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013

TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013 TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013 Appareil respiratoire-organogénèse de l appareil digestif Cours du Pr. PRUDHOMME Séance préparée par Anissa BARAKAT, Caroline

Plus en détail

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l attention du patient LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée, il faudrait

Plus en détail

Fonctions non ventilatoires

Fonctions non ventilatoires UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 11 : Fonctions non ventilatoires Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Que savoir sur la chirurgie de LA HERNIE DE LA LIGNE BLANCHE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE en hospitalisation AMBULATOIRE?

Que savoir sur la chirurgie de LA HERNIE DE LA LIGNE BLANCHE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE en hospitalisation AMBULATOIRE? Que savoir sur la chirurgie de LA HERNIE DE LA LIGNE BLANCHE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE en hospitalisation AMBULATOIRE? VOUS ALLEZ ETRE OPERE(E) A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE D UNE CURE DE HERNIE DE LA LIGNE

Plus en détail

Collection Soins infirmiers

Collection Soins infirmiers Collection Soins infirmiers Une production du Université de Caen Basse-Normandie Traumatologie : traitements des fractures Dr. J-P de ROSA CH. AVRANCHES-GRANVILLE Fractures diagnostic 2 Fractures-diagnostic

Plus en détail

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008 LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES Le 2 décembre 2008 DEROULEMENT DE LA RENCONTRE 1ère partie : les localisations des TMS, les facteurs d'apparition, la prise en charge thérapeutique 2ème partie : les chiffres

Plus en détail

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip sur la valve mitrale Support destiné aux médecins en vue d informer les patients. À propos de l insuffisance mitrale L insuffisance

Plus en détail

Respiration abdominale d effort encore appelée respiration abdominale inversée

Respiration abdominale d effort encore appelée respiration abdominale inversée Respiration abdominale d effort encore appelée respiration abdominale inversée Intérêt dans la prévention et le traitement des LOMBALGIES, SCIATIQUES et RACHIALGIES et dans les MANUTENTIONS DE CHARGES

Plus en détail

dos La qualité au service de votre santé Avenue Vinet 30 1004 Lausanne - Suisse p r e n d r e s o i n d e s o n

dos La qualité au service de votre santé Avenue Vinet 30 1004 Lausanne - Suisse p r e n d r e s o i n d e s o n dos p r e n d r e s o i n d e s o n Avenue Vinet 30 1004 Lausanne - Suisse La qualité au service de votre santé Cette information, éditée par l Institut de physiothérapie de la Clinique de La Source, vous

Plus en détail

Cancers de l hypopharynx

Cancers de l hypopharynx Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome

Plus en détail

Traitement chirurgical du reflux gastro-œsophagien et de la hernie hiatale

Traitement chirurgical du reflux gastro-œsophagien et de la hernie hiatale Relecture scientifique Société française Relecture juridique Médecins experts Relecture déontologique Médecins Conseil national de l ordre des médecins (CNOM) Relecture des patients Confédération interassociative

Plus en détail

Evaluation péri-opératoire de la tolérance à l effort chez le patient cancéreux. Anne FREYNET Masseur-kinésithérapeute CHU Bordeaux

Evaluation péri-opératoire de la tolérance à l effort chez le patient cancéreux. Anne FREYNET Masseur-kinésithérapeute CHU Bordeaux Evaluation péri-opératoire de la tolérance à l effort chez le patient cancéreux Anne FREYNET Masseur-kinésithérapeute CHU Bordeaux Je déclare n avoir aucun conflit d intérêt en lien avec cette présentation

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

quelques points essentiels

quelques points essentiels actualisation de la conférence d experts sur l intubation difficile: SFAR, SRLF, SFMU, ADARPEF, CARO et CARORL quelques points essentiels Ann Fr Anesth Reanim 2008;27:3-14 - ventilation au masque difficile

Plus en détail

K I N é S I T H é R A P I E & D B C

K I N é S I T H é R A P I E & D B C KINéSITHéRAPIE & DBC KINéSITHéRAPIE & DBC Informations T (+352) 23 666-810 kine@mondorf.lu Rééducation Individuelle Le service de de Mondorf Domaine Thermal propose une gamme complète de traitements individuels

Plus en détail

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration

Plus en détail

Pascal Thomas, pour la Société Française de Chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire.

Pascal Thomas, pour la Société Française de Chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire. e-mémoires de l'académie Nationale de Chirurgie, 2009, 8 (1) : 36-40 36 Recommandations de la Société Française de Chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire de pratiques chirurgicales dans le traitement

Plus en détail

Ablation de sutures. Module soins infirmiers

Ablation de sutures. Module soins infirmiers Ablation de sutures Module soins infirmiers Equipe enseignante de l IFSI du Centre Hospitalier de ROUBAIX Diaporama réalisé par : Stéphane Dubus, Formateur I. Définition Il s agit d ôter les sutures cutanées

Plus en détail

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Actualités s cancérologiques : pneumologie Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique

Plus en détail

Vivre avec une prothèse du genou. Conseils pratiques

Vivre avec une prothèse du genou. Conseils pratiques Vivre avec une prothèse du genou Conseils pratiques Introduction Pourquoi cette brochure? Avant la pose de votre prothèse de genou, vous avez bénéficié d un cours. L objectif de ce document est de résumer

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

Kinésithérapie après reconstruction mammaire par lambeau du grand dorsal : intégration de la méthode Mézières

Kinésithérapie après reconstruction mammaire par lambeau du grand dorsal : intégration de la méthode Mézières TECHNIQUE PRATIQUE Kinésithérapie après reconstruction mammaire : intégration de la méthode Mézières Laurence THAREAU* Le but de cette réflexion est d apter un concept de type Mézières à des pathologies

Plus en détail

Pneumothorax (276) P. Thomas et P. Astoul Novembre 2005

Pneumothorax (276) P. Thomas et P. Astoul Novembre 2005 Pneumothorax (276) P. Thomas et P. Astoul Novembre 2005 1. Généralites 1.1. Définition Un pneumothorax est défini par la présence d air dans l espace pleural, avec en conséquence un collapsus partiel ou

Plus en détail

La reprise de la vie active

La reprise de la vie active Prothèse de hanche Les conseils de votre chirurgien La reprise de la vie active Vous êtes aujourd hui porteur d une prothèse de hanche ; elle va vous permettre de reprendre vos activités sans gène ni douleur.

Plus en détail

Maladies neuromusculaires

Maladies neuromusculaires Ministère de la Santé et des Solidarités Direction Générale de la Santé Informations et conseils Maladies neuromusculaires Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte de

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

Que savoir sur la chirurgie de la HERNIE INGUINALE A la clinique SAINT-PIERRE en hospitalisation AMBULATOIRE?

Que savoir sur la chirurgie de la HERNIE INGUINALE A la clinique SAINT-PIERRE en hospitalisation AMBULATOIRE? Que savoir sur la chirurgie de la HERNIE INGUINALE A la clinique SAINT-PIERRE en hospitalisation AMBULATOIRE? VOUS ALLEZ ETRE OPERE(E) A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE D UNE CURE DE HERNIE INGUINALE EN AMBULATOIRE

Plus en détail

Après l intervention des varices. Informations et conseils sur les suites du traitement. Réponses aux questions fréquemment posées

Après l intervention des varices. Informations et conseils sur les suites du traitement. Réponses aux questions fréquemment posées Brochure à l attention du patient Après l intervention des varices Informations et conseils sur les suites du traitement Réponses aux questions fréquemment posées Les suites de l intervention En résumé

Plus en détail

Programme de réhabilitation respiratoire

Programme de réhabilitation respiratoire Programme de réhabilitation respiratoire Dr Jean-Marc Perruchini Service de Réhabilitation R respiratoire, Clinique de Médecine Physique Les Rosiers 45, Bd Henri Bazin, 21002 DIJON Cedex Mle Carine Lopez

Plus en détail

Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org.

Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org. Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org. Les maladies invalidantes Repères sur l asthme généralités

Plus en détail

Table des matières. Remerciements...v. Préface... vii. Avant-propos... xi. Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv

Table des matières. Remerciements...v. Préface... vii. Avant-propos... xi. Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv Remerciements...v Préface... vii Avant-propos... xi Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv Nomenclature française traditionnelle et terminologie anatomique officielle...xvii Table des matières...

Plus en détail

Traumatologie de l enfant. Joël Lechevallier Saad Abu Amara

Traumatologie de l enfant. Joël Lechevallier Saad Abu Amara Traumatologie de l enfant Joël Lechevallier Saad Abu Amara Plan Spécificités de l enfant Traumatismes de l enfant Cas particuliers Traitement Spécificités de l enfant Traumatismes de l enfant Cas pa Physiologie

Plus en détail

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture 148 l e x a m e n m u s c u l o s q u e l e t t i q u e I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE Faites les exercices suivants au moins 2 fois par jour, tous les jours. Faites l effort de maintenir une

Plus en détail

Prothèse Totale de Genou

Prothèse Totale de Genou Hôpital de Martigny Prothèse Totale de Genou Informations patients 2 Impressum Editeur: Hôpital du Valais (RSV), Direction générale, Communication, 1950 Sion Auteur: Hôpital de Martigny, Service d orthopédie

Plus en détail

BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année...

BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année... BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. *Bronchopneumopathie chronique obstructive. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année... Fondation

Plus en détail

ROLE IADE EN NEUROANESTHESIE. (C.Muller 2005)

ROLE IADE EN NEUROANESTHESIE. (C.Muller 2005) ROLE IADE EN NEUROANESTHESIE. (C.Muller 2005) PLAN : - Lieux d exercice. - Rappel des notions essentielles à connaître en NeuroAnesthésie. - Rôle IADE. - Cas particulier de l enfant. LIEUX D EXERCICE.

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

va être opéré d un hypospadias

va être opéré d un hypospadias Votre enfant va être opéré d un hypospadias Introduction Le chirurgien urologue pédiatrique vous a confirmé le diagnostic d hypospadias et expliqué les avantages ainsi que les risques et complications

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait

Plus en détail

F. LAVRAND CHIRURGIE INFANTILE HOPITAL DES ENFANTS CHU BORDEAUX

F. LAVRAND CHIRURGIE INFANTILE HOPITAL DES ENFANTS CHU BORDEAUX F. LAVRAND CHIRURGIE INFANTILE HOPITAL DES ENFANTS CHU BORDEAUX Excès s de croissance des cotes et des cartilages causant soit une dépression d (PECTUS EXCAVATUM) soit une protrusion (PECTUS CARINATUM)

Plus en détail

Ceinture Home Dépôt. Orthèse lombaire et abdominale. Mother-to-be (Medicus)

Ceinture Home Dépôt. Orthèse lombaire et abdominale. Mother-to-be (Medicus) Orthèse lombaire et abdominale Mother-to-be (Medicus) Prévention Soutient courbe lombaire Supporte poids du ventre Ajustable Soulage les maux de dos en position debout (Beaty et al. 1999) Ceinture Home

Plus en détail

La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO)

La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) Définition La définition scientifique de la BPCO est la suivante : «maladie chronique et lentement progressive caractérisée par une diminution non complètement

Plus en détail

NAVA pourquoi pas. Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc.

NAVA pourquoi pas. Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc. NAVA pourquoi pas Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc. 7e Symposium en thérapie respiratoire HSCM 1 décembre 2012 Le mode NAVA o Neurally Adjusted Ventilatory Assist Neuro-Asservissement

Plus en détail

Vivre avec une prothèse de hanche: mode d emploi. Information destinée aux patients

Vivre avec une prothèse de hanche: mode d emploi. Information destinée aux patients Information destinée aux patients Vivre avec une prothèse de hanche: mode d emploi Service de chirurgie orthopédique et traumatologie de l appareil moteur Sommaire Introduction... 3 Préparation musculaire...

Plus en détail

La chirurgie dans la PC

La chirurgie dans la PC La chirurgie dans la PC GF PENNECOT Marchant ou déambulant Grand handicapé Kinésith sithérapie Appareillage Médicaments Chirurgie neuro ortho LESION NEUROLGIQUE STABLE Spasticité Perte de la sélectivit

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Service de Chirurgie orthopédique et Traumatologique Hôpital Beaujon 100, boulevard du général Leclerc 92110 CLICHY Accueil : 01 40 87 52 53 Consultation : 01 40 87 59 22 Feuillet d information complémentaire

Plus en détail

Les postures, l appareillage Point de vue du médecin MPR. Dr. P. LUBLIN MOREL CMPR de COUBERT 2011

Les postures, l appareillage Point de vue du médecin MPR. Dr. P. LUBLIN MOREL CMPR de COUBERT 2011 Les postures, l appareillage Point de vue du médecin MPR Dr. P. LUBLIN MOREL CMPR de COUBERT 2011 Introduction Le rôle du médecin MPR : poser les indications Réflexion pluridisciplinaire Définir les objectifs

Plus en détail

La hernie discale Votre dos au jour le jour...

La hernie discale Votre dos au jour le jour... La hernie discale Votre dos au jour le jour... Votre dos est fragile. Ce document va vous aider à le préserver au jour le jour. Si vous venez de vous faire opérer, certaines activités vous sont déconseillées

Plus en détail

Information destinée aux patients Votre rééducation après une opération du ligament croisé antérieur du genou

Information destinée aux patients Votre rééducation après une opération du ligament croisé antérieur du genou Information destinée aux patients Votre rééducation après une opération du ligament croisé antérieur du genou Service de chirurgie orthopédique et traumatologie de l appareil moteur Objectif de votre rééducation

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions L opération de la cataracte Des réponses à vos questions Qu est-ce que la cataracte? Quel objectif? Cette brochure vous donne toutes les informations utiles concernant l opération de la cataracte. Définition

Plus en détail

1 La scintigraphie myocardique au Persantin ou Mibi Persantin

1 La scintigraphie myocardique au Persantin ou Mibi Persantin La scintigraphie myocardique au Persantin ou Mibi Persantin Pour mieux connaître l état de votre cœur, votre médecin vous a demandé de passer une scintigraphie myocardique au Persantin. Cette fiche explique

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD

PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD Douleurs du post-partum : Douleurs cicatricielles (déchirures ou épisio) Dyspareunies orificielles

Plus en détail

Moteur de recherche : Daniel Goutaine Page d'accueil Rubrique : contentions

Moteur de recherche : Daniel Goutaine Page d'accueil Rubrique : contentions Les contentions Moteur de recherche : Daniel Goutaine Page d'accueil Rubrique : contentions Les contentions Quatre types de contentions : - physiques (ou mécaniques) : au fauteuil ou au lit du résident,

Plus en détail

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre Page 1 Garantie Responsabilité civile - Lésions corporelles de l assurance automobile - Étude des dossiers de demande d indemnisation fermés en Ontario Descriptions des blessures Élaborées à partir des

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

INFORMATION CONCERNANT L OSTEOTOMIE DU GENOU

INFORMATION CONCERNANT L OSTEOTOMIE DU GENOU INFORMATION CONCERNANT L OSTEOTOMIE DU GENOU Votre état nécessite la réalisation d'une ostéotomie au niveau du genou. Cette fiche est destinée à vous en expliquer les grands principes, le but et les bénéfices

Plus en détail

Chirurgie du pied. réponses à vos questions. Vous allez être opéré(e) d un hallux valgus. collection

Chirurgie du pied. réponses à vos questions. Vous allez être opéré(e) d un hallux valgus. collection Chirurgie du pied Vous allez être opéré(e) d un hallux valgus réponses à vos questions Avec la collaboration du Dr Olivier BONIFACE Chirurgie du pied et de la cheville collection Réalisé avec le soutien

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Extraits et adaptations

Extraits et adaptations Extraits et adaptations Guide de prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS) en clinique dentaire - 2007 MOYENS DE RÉCUPÉRATION MUSCULAIRE Il est difficile de donner des soins dentaires en évitant

Plus en détail

LA CHOLÉCYSTECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE

LA CHOLÉCYSTECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE LA CHOLÉCYSTECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE Une technique chirurgicale Pour vous, pour la vie Qu est-ce que la cholécystectomie? C est l intervention chirurgicale pratiquée pour enlever la vésicule biliaire.

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER I : INTRODUCTION Dans le cadre de la Semaine Européenne de la Construction il est utile de se remémorer ou de prendre simplement conscience que notre

Plus en détail

Opération de la hernie discale. Des réponses à vos questions

Opération de la hernie discale. Des réponses à vos questions Opération de la hernie discale Des réponses à vos questions Introduction Quel objectif? Cette brochure résume les informations reçues lors de l entretien que vous avez eu avec le neurochirurgien concernant

Plus en détail

Lobectomie pulmonaire vidéo-assistée : technique, indications et résultats

Lobectomie pulmonaire vidéo-assistée : technique, indications et résultats J Fran Viet Pneu 2012; 03(08): 1-65 2012 JFVP. All rights reserved. www.afvp.info JOURNAL FRANCO-VIETNAMIEN DE PNEUMOLOGIE Journal of French-Vietnamese Association of Pulmonology ARTICLE ORIGINAL Lobectomie

Plus en détail

Institut Régional de Réadaptation Nancy DUHAM 2010

Institut Régional de Réadaptation Nancy DUHAM 2010 C. Gable - DUHAM 2010 Les orthèses provisoires en pathologie traumatique LES FRACTURES DIGITALES LA MAIN COMPLEXE LES ENTORSES DIGITALES Institut Régional de Réadaptation Nancy DUHAM 2010 Colette Gable,

Plus en détail

Prévention des escarres

Prévention des escarres Prévention des escarres MOBILISATION ET POSITIONNEMENT Historique 1848 : Robert Graves Ecrivait qu il était possible de prévenir les escarres par une mobilisation régulière. 1961 : Kosiak Etude sur les

Plus en détail

PROTHÈSE TOTALE DE GENOU

PROTHÈSE TOTALE DE GENOU Service Orthopédie www.cliniquesdeleurope.be Site St-Michel 2 COMPRENDRE L ARTHROSE ET L ARTHROPLASTIE DE GENOU L arthrose est le reflet d un déséquilibre entre la surcharge mécanique et la tolérance de

Plus en détail

Prise en charge des fractures du fémur par enclouage intra-médullaire

Prise en charge des fractures du fémur par enclouage intra-médullaire Prise en charge des fractures du fémur par enclouage intra-médullaire GUIDE POUR LES PARENTS 514-412-4400, poste 23310 hopitalpourenfants.com/trauma Le fémur est l os le plus long du corps humain : il

Plus en détail

ENDERMOTHÉRAPIE THÉRAPIE TISSULAIRE, ARTICULAIRE ET MUSCULAIRE

ENDERMOTHÉRAPIE THÉRAPIE TISSULAIRE, ARTICULAIRE ET MUSCULAIRE ENDERMOTHÉRAPIE THÉRAPIE TISSULAIRE, ARTICULAIRE ET MUSCULAIRE 1 Endermothérapie THÉRAPIE TISSULAIRE, ARTICULAIRE ET MUSCULAIRE DEPUIS PLUS DE 25 ANS, LPG SYSTEMS ACCOMPAGNE LES KINÉSITHÉRAPEUTES DANS

Plus en détail

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien : Module digestif Pathologie œsophagique I. Rappel anatomique : Etendu de 15 à 40 cm des arcades dentaires. D environ 25 cm de long. Constitué de 2 types de muscles. Recouvert par une muqueuse malpighienne

Plus en détail

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH)

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH) CEPHALEES POST-BRECHE DURALE Post Dural Puncture Headache (PDPH) G. Buzançais Dr E. Morau 6 Mars 2013 Plan Introduction Physiopathologie Traitements Conclusion Définitions Brèche durale Ponction de dure-mère

Plus en détail

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Etude rétrospective de 45 cas Didier MAINARD, Jérôme DILIGENT Service de Chirurgie Orthopédique,

Plus en détail

Prenez soin de votre dos. Informations et astuces contre les douleurs lombaires

Prenez soin de votre dos. Informations et astuces contre les douleurs lombaires Prenez soin de votre dos Informations et astuces contre les douleurs lombaires Prenez soin de votre dos 1 2 3 4 Des causes diverses, souvent liées au travail Plaintes et lésions Prévention: mieux vaut

Plus en détail

Savoir se relaxer. en choisissant sa méthode. D r C h a r l y C u n g i S e r g e L i m o u s i n. www.editions-retz.com

Savoir se relaxer. en choisissant sa méthode. D r C h a r l y C u n g i S e r g e L i m o u s i n. www.editions-retz.com D r C h a r l y C u n g i S e r g e L i m o u s i n Savoir se relaxer en choisissant sa méthode www.editions-retz.com 9 bis, rue Abel Hovelacque 75013 Paris Nous dédions notre ouvrage à tous les «stressés»,

Plus en détail

ERGONOMIE au bureau lutter contre les TMS

ERGONOMIE au bureau lutter contre les TMS Qu est ce que l ergonomie d un poste de travail? ERGONOMIE au bureau lutter contre les TMS Un poste de travail ergonomique est un poste qui offre un environnement et des équipements permettant de créer

Plus en détail

Solva Thérapie traitement de la douleur, de la mobilité réduite et de la distorsion posturale

Solva Thérapie traitement de la douleur, de la mobilité réduite et de la distorsion posturale Solva Thérapie traitement de la douleur, de la mobilité réduite et de la distorsion posturale Cours de la formation continue dans les thérapies manuelles Pour ceux qui veulent ajouter des techniques efficaces,

Plus en détail

La ventilation non invasive aux soins intensifs

La ventilation non invasive aux soins intensifs La ventilation non invasive aux soins intensifs Martin Lessard MD Service de soins intensifs, CHA Division de soins intensifs adultes Université Laval 3 mars 2011 BiPAP (Bi-level Positive Airway Pressure)

Plus en détail

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Chez l'adulte moyen, il fait 25 cm à 30 cm (10 po à 14 po) de long et environ 2 cm (moins d'un pouce) de large. L'œsophage est constitué

Plus en détail

phase de destruction et d'élimination de débris

phase de destruction et d'élimination de débris LE POST PARTUM I ) Définition : c'est une période de 6 semaines allant de l'accouchement jusqu'au retour de couches (= règles). Pendant ce temps il est nécessaire d'effectuer une surveillance médicale

Plus en détail

Cancer et dyspnée: comment peut-on soulager? Dr Lise Tremblay 10 mai 2010

Cancer et dyspnée: comment peut-on soulager? Dr Lise Tremblay 10 mai 2010 Cancer et dyspnée: comment peut-on soulager? Dr Lise Tremblay 10 mai 2010 Objectifs Comprendre la physiopathologie de la dyspnée Connaître les traitements disponibles pour soulager la dyspnée Définir la

Plus en détail

Critères de suivi en rééducation et. d orientation en ambulatoire ou en soins de suite ou de réadaptation

Critères de suivi en rééducation et. d orientation en ambulatoire ou en soins de suite ou de réadaptation RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Critères de suivi en rééducation et Octobre 2007 Version pré-commission d orientation en ambulatoire ou en soins de suite ou de réadaptation Après chirurgie des ruptures

Plus en détail