Fièvre EBOLA: Accueil d un patient dans un service d urgence, de maternité ou de maladies infectieuses

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1 Fièvre EBOLA: Accueil d un patient dans un service d urgence, de maternité ou de maladies infectieuses Equipe Opérationnelle d Hygiène/DOMU Les CESU de l APHP 26/11/2014

2 D où vient le virus EBOLA? 2

3 Fièvre hémorragique EBOLA Virus EBOLA connu depuis 1976! De 1976 à 2013 : 1500 morts! Paludisme : morts par an Epidémie en Afrique de l ouest! Guinée Conakry! Liberia! Sierra Leone! Mali, district de Bamako 2014! NB : le Nigeria n est plus en situation épidémique depuis le 20 octobre ainsi que la République démocratique du Congo, province de l Equateur (Nord-Ouest du pays) depuis le 26 Novembre. 3

4 Clinique! Syndrome pseudo-grippal : " Fièvre " Fatigue intense " Douleurs articulaires et musculaires, céphalées! Signes digestifs : diarrhées, vomissements! Signes cutanéo-muqueux : conjonctivite, éruption cutanée, dysphagie! Saignements : gencives, digestifs, points de ponction! Signes neurologiques d encéphalite : confusion! Défaillance multi viscérale 4

5 Traitement Symptomatique Pas de traitement spécifique Létalité environ 50% au cours de l épidémie actuelle La létalité serait probablement moins élevée en France car les moyens de prise en charge médicale sont plus perfectionnés. Plus la prise en charge est précoce, meilleur est le pronostic 5

6 Modes de transmission Contact entre la peau lésée (plaie) ou les muqueuses (yeux, nez, bouche) et! le sang ou les liquides biologiques : urines, selles, vomissements, salive, larmes, sueur, lait maternel, sperme...! des objets contaminés par les liquides biologiques : environnement du patient, aiguilles souillées! le corps d une personne décédée d une infection à Ebola. Pas de transmission par voie aérienne : transmission possible par microgouttelettes émises en toussant ou en vomissant. 6

7 Modes de transmission Un malade qui n a pas de fièvre n est pas contagieux. Le malade devient contagieux lorsque des symptômes apparaissent. Plus le malade a des symptômes, plus le virus est présent dans ses liquides biologiques et plus il est contagieux :! Un malade fébrile mais valide sera peu contagieux.! Un malade qui vomit, qui a des hémorragies sera plus contagieux. # La connaissance des moyens de transmission et de l importance de la contagion en fonction des symptômes, permet de définir les mesures efficaces de protection des personnels. 7

8 Définition de cas 26 novembre 2014 Patients suspect : Toute personne présentant, dans un délai de 21 jours après son retour de la zone à risque*, une fièvre mesurée par un soignant supérieure ou égale à 38 C La zone à risque est définie au 26/11/14 comme les pays suivants : En Afrique de l Ouest : Sierra Leone, Guinée Conakry, Libéria, et le district de Bamako (Mali) 8

9 Cas possible Patient suspect ET :! Exposition à risque dans un délai de 21 jours avant le début des symptômes: - Contact avec le sang ou un autre fluide corporel d un patient infecté, ou une personne suspectée d être infectée par le virus Ebola, à titre personnel ou professionnel - Prise en charge pour une autre pathologie ou visite dans un hôpital ayant reçu des patients infectés par le virus Ebola - Contact direct avec une personne présentant un syndrome hémorragique ou avec le corps d un défunt, dans la zone à risque* - Manipulation ou consommation de viande issue de la chasse, crue ou peu cuite, dans la zone à risque* - Travail dans un laboratoire qui détient des souches de virus Ebola ou des échantillons contenant le virus Ebola, - Travail dans un laboratoire qui détient des chauves-souris, des rongeurs ou des primates non humains originaires d une zone d épidémie d Ebola, - Contact direct avec une chauve-souris, des rongeurs, des primates non humains ou d autres animaux sauvages dans la zone à risque*, ou en provenance de la zone à risque* - Rapports sexuels avec une personne ayant développé une infection à virus Ebola, dans les 10 semaines suivant le début des symptômes du cas, - Soins reçus d un tradi-praticien! OU pour lequel il est impossible d évaluer l existence d expositions à risque (patient non interrogeable quelle qu en soit la raison, ou opposant aux questions par exemple). Le classement est assuré par l Institut de veille sanitaire en lien avec l Agence régionale de santé et le SAMU. 9

10 Cas confirmé Toute personne pour laquelle on dispose d une confirmation biologique d infection par le virus Ebola. 10

11 Deux enjeux dans nos hôpitaux Prévenir la transmission du virus à un personnel ou un autre patient :! Repérer un cas suspect au plus tôt : sensibiliser les personnels! Mettre en place les mesures de protection adaptées Eviter la perte de chance pour les patients : la grande majorité des cas suspects ou possibles ne seront pas des cas confirmés! Respecter rigoureusement les critères de classement! Réduire au maximum le délai de classement : " D un cas suspect en cas exclus ou possible : lien SAMU-InVS-ARS " D un cas possible en cas confirmé ou exclu : transport du patient vers l hôpital de référence, transport du prélèvement vers un laboratoire habilité! Prendre en charge les situations médicales urgentes! Mettre en route un traitement empirique (paludisme, méningite ) si signes de gravité 11

12 1 - REPÉRER Devant une fièvre, des douleurs abdominales, dès l arrivée du patient poser les questions: Le patient a-t-il séjourné à l étranger? Si oui, dans quel pays? Depuis combien de temps est il rentré?

13 13

14 2 - ISOLER Devant un patient suspect Faire porter un masque chirurgical au patient (masques disponibles à l accueil) Mettre un masque FFP2 et des gants nitrile pour accompagner le patient sans contact (disponibles à l accueil) Isoler le patient dans un box dédié porte fermée Lui donner un pyjama à usage unique et un sac DASRI pour ranger ses vêtements Signaler l isolement sur la porte du box : précautions contact + air

15 3 - SE PROTEGER Tenue de protection : cagoule masque FFP2 anti projections, lunettes couvrant largement les yeux casaque chirurgicale renforcée à manches longues double paire de gants en nitrile à manchettes, sur-bottes imperméables. Regrouper les soins Limiter les personnels au contact du patient, pas d étudiant ni de stagiaire

16 3 - SE PROTEGER En cas de risque d exposition aux liquides biologiques! vomissements, diarrhées, saignements ou! manœuvres de réanimation, accouchement Sur décision médicale La tenue de protection sera renforcée :! combinaison étanche! casque de protection avec visière («heaume») + équipements systématiques : " cagoule, " masque FFP2 anti projections, " double paire de gants en nitrile à manchettes, " sur-bottes imperméables. 16

17 Attention Une fois habillé:! un(e) collègue vérifie l intégrité et le bon ajustement de votre équipement.! vous ne devez en aucun cas toucher votre visage avec vos mains : " ne pas se gratter, " ne pas écarter une mèche de cheveux, " ne pas ajuster ses lunettes Vos mains sont vos ennemies 17

18 4 - CLASSER LE CAS Le médecin auprès du patient contacte le SAMU (tel 15) pour classer le cas en lien avec l ARS et l InVS (cf. questionnaire InVS).

19 En attendant le classement du cas Prévenir le médecin senior de l unité, l EOH, la direction de l hôpital Ne réaliser aucun prélèvement biologique, y compris microbiologique Regrouper les déchets dans un fût DASRI. Pas d utilisation des toilettes par le patient (bassin + sac à bassins). Évaluer l état clinique des accompagnants. En l absence de symptômes, si les accompagnants restent avec le patient (en pédiatrie par exemple), ils portent un masque chirurgical. 19

20 Si le cas est classé possible Organiser le transport du patient avec le SAMU vers un des hôpitaux référents : Bichat pour les adultes, Necker pour les enfants Eliminer les déchets et les liquides biologiques après les avoir gélifiés et désinfectés (Eau de javel 0.5%), par la filière DASRI Réaliser un bionettoyage suivi d une désinfection à l Eau de javel des locaux et matériels Dresser la liste des personnels qui ont été en contact étroit et direct avec le patient (accueil, transport, soins ) ou ses liquides biologiques. 20

21 Si le cas est exclu Les mesures spécifiques liées à la suspicion Ebola sont levées, le patient réintègre la filière de soins classique, des prélèvements biologiques peuvent être réalisés. Les précautions d isolement ne seront levées que sur prescription médicale, d autres infections au retour d un pays tropical pouvant être contagieuses (typhoïde, ).

22 5 - CONTINUER A SE PROTEGER Le retrait de la tenue de protection requiert le plus grand soin pour éviter tout contact entre l extérieur de celle-ci, potentiellement souillé, et la peau ou les muqueuses du soignant. Les personnels doivent impérativement être entrainés à l habillage et au déshabillage des tenues de protection. 22

23 5 - CONTINUER A SE PROTEGER Il est conseillé de repérer le lieu le plus adapté au déshabillage des soignants pour que celui-ci soit isolé des patients et des autres personnels et suffisamment spacieux.. L ordre est important: il faut éviter le contact avec l extérieur de la tenue lorsqu on l enlève.. Prendre le temps de se déshabiller sans précipitation, avec l aide systématique d un «déshabilleur» en tenue. 23

24 Préparation des services selon les secteurs Les services d accueil des urgences, consultations de maladies infectieuses, maternités, urgences gynécologiques et obstétricales : sont les plus susceptibles de recevoir un patient à risque leurs personnels doivent être formés à la prise en charge d un patient suspect et à l habillage et déshabillage des tenues de protection selon les procédures décrites précédemment disposent de kits contenant le matériel nécessaire à la prise en charge d un patient suspect. Les autres consultations ou les secteurs d hospitalisation ont une probabilité faible d accueillir un patient suspect Si un patient est identifié à risque: -le placer en chambre seule, avec un masque chirurgical, en précautions complémentaires Air et Contact -appeler le service des urgences ou l infectiologue référent pour organiser sa prise en charge, utiliser les kits de prise en charge Ebola disponibles au service des urgences. 24

25 Conclusion Sensibiliser les personnels pour identifier un cas suspect dès son arrivée Protéger et former les personnels avec des tenues adaptées au risque Appliquer les recommandations actualisées 25

26 Pour la suite Les documents de formation sont téléchargeables par la messagerie interne APHP sur le site intranet suivant: Un lien de téléchargement externe, hors APHP, est disponible Pour recevoir les avertissements de mise à jour ou les liens hors APHP, merci d envoyer un mail à: nrbc.mobile@dfc.aphp.fr Un fichier nominatif des formations Ebola est en cours de déclaration à la CNIL. 26

27 A vous maintenant pour la pratique Merci de votre écoute 27

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