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1 "L'USAGE DU BTI POUR LA DEMOUSTICATION EN CAMARGUE" LE RAPPORTEUR : M. GILBERT JAUFFRET LE PRESIDENT : M. EMILE LONDI LES VICE-PRESIDENTS : M. ALBERT PICQUET M. BRUNO HUSS LE JEUDI 19 NOVEMBRE /12

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3 INTRODUCTION La découverte du DDT en 1939 et son utilisation au niveau mondial ont permis une diminution importante des populations de moustiques et l éradication du paludisme dans de nombreux pays. L utilisation massive du DDT et d autres insecticides organochlorés, a abouti à l apparition des premiers cas d insectes résistants dans les années On employa alors d autres insecticides (organophosphorés, carbamates, pyréthroïdes) dits de contact, agissants sur le système nerveux ou le système hormonal des insectes mais aussi sur nombre d autres organismes non cibles. Ces applications successives ont engendré de nombreuses résistances aux insecticides (plus de 500 espèces résistantes, dont 50 environ pour les seuls moustiques Anophèles). Cette augmentation des cas de résistance aux insecticides chimiques a amené à la recherche de méthodes et de produits alternatifs. C est ainsi que la découverte de Bacillus Thuringiensis Israelensis (BTI) en 1977, bactérie fortement toxique sur les larves de moustiques et de simulies, a permis une intensification dans la lutte biologique contre les vecteurs de maladies tropicales. Depuis plusieurs dizaines d années et comme d autres régions, le littoral méditerranéen fait l objet de campagnes de démoustication, à l origine pour des raisons sanitaires (lutte contre le paludisme), mais également pour d autres motifs à caractères économique, touristique ou de qualité de vie pour les populations. Cependant, jusqu en 2005, la Camargue n avait jamais fait l objet de campagne de démoustication, compte tenu de son caractère exceptionnel de plus grande zone humide d Europe, remarquable par son biotope. Jusqu alors, les seuls traitements effectués en Camargue étaient d initiatives privées, sans aucun contrôle ni maîtrise des produits insecticides utilisés. La décision publique d entreprendre une démoustication raisonnée des zones habitées fût prise en réponse au fort mécontentement, voire aux exaspérations des habitants. Pour ces opérations de démoustication, seul le BTI, utilisé dans des conditions bien précises fût retenu, à l exclusion de tout autre produit. Il fut également demandé d effectuer un suivi environnemental des impacts du BTI sur la faune et la flore. Pour mieux appréhender les enjeux de cette démoustication en Camargue, il convient de connaître le territoire et les différentes problématiques concernées. L ambition de ce rapport n est pas d être exhaustif, mais d avoir une vision générale suffisante pour permettre la rédaction d un avis de la société civile à l attention du CG 13. 3/12

4 I) La Camargue : 1-1 Le cadre géographique, patrimonial et sociologique. Ce territoire de ha, constitué en majeure partie de zones humides, correspond globalement au delta du Rhône. On peut le considérer comme un triangle équilatéral de 80 km de côté, ayant pour sommets Arles au nord, Port Saint Louis à l est et le Grau du roi à l ouest. C est une plaine alluvionnaire du Rhône, qui est constituée de 4 zones : le Plan du Bourg compris entre la plaine de Crau et le grand Rhône ( ha), la grande Camargue située entre les 2 bras du fleuve ( ha), la petite Camargue entre le petit Rhône à l est et le canal de Peccaîs (8.400 ha) et la Camargue gardoise à l ouest du petit Rhône ( ha). Les milieux naturels représentent ha et constituent des habitats très appréciés par la faune, en particulier les oiseaux, représentant plus de 350 espèces, qui séjournent en Camargue et le million d oiseaux qui y transitent chaque année. De même, les espèces végétales différentes de la flore camarguaise représentent une valeur patrimoniale importante reconnue et classée comme prioritaire au niveau européen. En réalité, la Camargue est une mosaïque de milieux interdépendants, particulièrement sensible à l équilibre eau douce eau salée. Dans ce contexte, les activités humaines (riziculture, élevage de taureaux et de chevaux, production de sel de mer, pêche, chasse, exploitation du roseau) contribuent de manière significative au bon fonctionnement des écosystèmes du territoire. La riziculture, activité agricole dominante avec des superficies cultivées variables selon les années (de à ha), contribue de manière importante à l apport d eau douce du Rhône (35.000m3/ha). Dans le cadre de ce lien entre conservation de la nature et activités humaines, le projet de contrat de delta Camargue, porté par le Parc Naturel Régional de Camargue, a comme objectif de mettre en place une gestion globale et partagée de l eau, dans le respect mutuel des différents acteurs présents, avec le souci de préserver la ressource, les milieux naturels et l économie locale, conformément aux objectifs européens et nationaux en terme de développement durable. En Camargue, les habitants se disent gênés par les moustiques, parfois même jusqu à l exaspération, mais en même temps, habitués, voire immunisés contre leurs piqûres. Paradoxalement, le moustique serait qualifié de nuisible, mais aussi d utile, à la fois comme un élément gênant, porteur de maladies et comme un élément de la chaîne alimentaire, nécessaire à l équilibre écologique. Les Camarguais estiment la démoustication comme un progrès mais n excluent pas les impacts négatifs possibles sur l environnement. Ils demandent une démoustication des zones habitées, mais sont nuancés pour démoustiquer les espaces naturels. Toutefois, ces perceptions ne permettent pas de différencier clairement deux sous ensembles de populations distinctes, car elles peuvent être, tour à tour, exprimées par un même individu, qui hésite entre la recherche d un bien être de vie et l appartenance à une identité de terroir ou entre un refus et une volonté de développer le tourisme. On observe qu en Camargue, le seuil de tolérance aux moustiques des populations est une donnée variable, essentiellement subjective. Les études sociologiques menées devraient permettre, à terme, de définir un seuil de nuisance acceptable par une forte majorité des habitants. 4/12

5 1-2 Le cadre règlementaire. Au niveau national, de nombreux textes législatifs assurent la protection des milieux naturels et des paysages. On peut citer principalement la loi paysage de 1930, la loi littoral de 1986, la loi sur l eau de En Camargue, toutes les formes règlementaires (plus de 14 niveaux de protection) existent et permettent d assurer une politique environnementale exemplaire. C est ainsi qu on peut distinguer les espaces protégés règlementairement, les espaces protégés par les acquisitions foncières des communes, des départements, du conservatoire du littoral et les espaces protégés par les engagements internationaux et contractuels. De plus, le territoire camarguais est entièrement couvert par des sites Natura Au plan international, la spécificité et la richesse des espaces naturels de Camargue font l objet d une reconnaissance à travers 7 labels comme le classement au titre de réserve biogénétique du Conseil de l Europe en 1976, d aire protégée de la Convention de Barcelone depuis 1982, de zone humide d importance internationale de la Convention RAM SAR en Le cadre institutionnel. La Camargue est située pour ha en PACA à l est et pour ha en Languedoc Roussillon à l ouest. Dix communes sont situées en Camargue, dont Arles avec ha (plus grande commune urbaine) et les Saintes Maries de la Mer avec ha (plus grande commune rurale). La population vivant dans le delta du Rhône représente environ habitants, mais atteint plus de durant la saison estivale. On compte près d une dizaine de gestionnaires des espaces protégés. Parmi les plus importants, il faut citer la Société nationale de protection de la nature qui gère les ha de la Réserve naturelle nationale de Camargue, la Station Biologique de la Tour du Valat pour ha dont ha classés en Réserve naturelle, le Parc Naturel Régional de Camargue pour 900 ha de milieux naturels, sans oublier les Fédérations départementales des chasseurs pour ha de réserves littorales. II) Les moustiques. 2-1 Les espèces. Au monde, il existe plus de espèces de moustiques recensées. Sur le littoral méditerranéen, 47 espèces sont connues et se répartissent inégalement en 7 genres : Aèdes (3), Anophèles (8), Coquillettidia (2), Culex (9), Culiseta (6), Ochlerotatus (18), Orthopodomyia (1). Une dizaine est susceptible de piquer l homme dont les 4 plus gênantes pour la population ont pour noms : Ochlerotatus (=Aèdes) caspius, Ochlerotatus (=Aedes) detritus, Culex pipiens et Anophèles maculipennis. D autres insectes volants, présents en Camargue, ressemblent aux moustiques mais ne piquent pas : les Chironomes qui ont la même taille et les Tipules bien plus grands. 5/12

6 2-2 La biologie. Seules les moustiques femelles piquent et sont hématophages, car, après accouplement, elles ont besoin de sang, prélevé sur un mammifère ou plus rarement sur un oiseau, pour permettre aux œufs d atteindre leur stade de maturité. Une fois gorgée de sang, la femelle pond soit à la surface de l eau des œufs isolés (Anophèles, Orthopodomyia) ou en groupes de 50 à 200 œufs (Coquillettidia, Culex, Culiseta), soit sur une zone humide soumise à des immersions (Ochlerotatus). Les œufs pondus sur l eau se maintiennent en surface grâce à des flotteurs (Anophèles), à une collerette (Orthopodomyia) ou à une disposition groupée en nacelle. Ils éclosent une fois l embryon développé. Les œufs d Ochlerotatus, pondus isolément sur des terres humides doivent être submergés pour éclore. Dans certains cas de sècheresse, les œufs peuvent passer plusieurs mois avant d être recouverts d eau et d éclore. Les œufs de 1 mm environ ont une forme allongée, de couleur blanche lors de la ponte, puis plus foncée quelques heures après. Une fois au contact de l eau, ils vont donner naissance à des larves aquatiques dont la durée de vie est d environ 10 jours. Pendant cette période, les larves se nourrissent de bactéries et de plancton. L évolution des larves se fait en 4 stades qui leur permettent de grandir de 2 à 12 mm. Les larves se déplacent par saccades soit à la surface de l eau, soit dans le gîte larvaire. Puis une série de transformations va permettre le passage de la vie aquatique à la vie terrestre. La larve devient nymphe et vit encore 2 à 3 jours. Durant cette période, elle ne se nourrit pas et utilise les réserves accumulées pendant la période larvaire. Généralement, les nymphes vivent à la surface de l eau, mais peuvent plonger si elles sont dérangées. Après la rupture longitudinale de la cuticule, le moustique s extrait de l enveloppe de la nymphe en se gonflant d air. Alors, commence sa vie d adulte volant Les comportements. Les adultes mâles et femelles vivent leurs premiers jours au repos dans des zones abritées. Ils se nourrissent principalement de nectar, à l aube et au crépuscule. Puis vient la période de reproduction. Elle a lieu généralement au début de la vie de l adulte. Le moustique mâle est attiré par les vibrations émises par les ailes de la femelle. L accouplement se fait généralement en vol, mais peut se terminer sur un support fixe. Si la fécondation des œufs a lieu lors de la ponte, l accouplement se fait bien avant, au début de la vie de l adulte, le sperme étant stocké par la femelle tout au long de sa vie. Pour pondre ses œufs, la femelle a besoin d un repas sanguin qui lui apportera les protéines nécessaires à la maturation des œufs. Elle peut pondre jusqu à 200 oeufs environ. Les Aèdes caspius et les Aedes detritus pondent sur des supports asséchés (sansouires, prés salés, dépressions dunaires, etc.) où l éclosion se fait immédiatement en cas de submersion. Les femelles sont agressives dans un rayon de 10 à 45 km autour des gîtes larvaires. Les Culex pipiens sont présents dans les eaux stagnantes, riches en matières organiques : piscines, bassins, bidons, roselières, bassins de lagunage, stations d épuration, etc. Cette espèce a une dispersion limitée à 2 ou 3 km autour du gîte larvaire. Les Anophèles maculipennis fréquentent les rizières, les marais d eau douce ou faiblement saumâtre. Les femelles sont surtout agressives à l extérieur, rarement dans les habitations et ont une dispersion de 5 km au maximum. Les moustiques adultes vivent de quelques jours à 1 ou 2 semaines (Culex pipiens). Certaines espèces cependant, celles qui hibernent, peuvent vivre plusieurs mois. 6/12

7 2-4 Les maladies. Les moustiques peuvent être des vecteurs de maladies graves, aujourd hui très rares dans nos régions, mais qui provoquent des épidémies importantes dans certains pays, en particulier des régions tropicales. Parmi les maladies transmises par les moustiques, on peut citer en particulier : Le paludisme, transmis à l homme par des moustiques du genre Anophèles, est une maladie qui touche plus de 500 millions d individus dans le monde. Aujourd hui, le littoral méditerranéen n est plus concerné par les épidémies de paludisme, comme cela fut le cas en 1939 à Mauguio et Carnon (Hérault), au Grau-du-Roi (Gard) et à Barcarès, Saint-Cyprien et Argelès-sur-mer (Pyrénées orientales), mais également en Camargue et Petite Camargue (plus de 200cas) dans les années 1942 et La fièvre à virus West Nile (nom d un district en Ouganda où il a été isolé pour la première fois en 1937), transmise par un moustique du genre Culex pipiens, entraînant des complications neurologiques pouvant être mortelles, chez l homme et chez l animal. On a identifié des cas humains en Afrique, au Moyen-orient, en Inde et en Europe et plus récemment sur le continent américain, à New York en Des épidémies ont eu lieu aux Etats-Unis les années suivantes touchant 44 états, avec un pic d activité en 2003, touchant 9862 personnes et faisant 264 décès. En France, les premiers cas humains et équins sont apparus en Le virus est réapparu chez des chevaux en Camargue en 2000 et 7 cas humains ont été recensés en 2003 dans le Var. La Dengue est une sorte de grippe tropicale, dont les virus responsables sont transmis par les moustiques du type Aèdes. Chaque année, 100 millions de personnes sont infectées dans le monde. Dans les régions intertropicales, les formes graves de la maladie, la Dengue hémorragique et la Dengue avec syndrome de choc, sont responsables de plus de morts par an, particulièrement chez les enfants de moins de 15 ans. La maladie du Chikungunya, due au virus du même nom découvert en Tanzanie en 1952, est une atteinte articulaire des poignés, des chevilles, des genoux et des articulations des mains et des pieds. L infection par le virus est transmise à l homme par les moustiques Aedes aegypti et Aedes albopictus. Cette maladie a évolué selon un mode épidémique sur les continents africain et asiatique, en particulier en Inde depuis 2007(environ 2 millions de cas avérés) et dans l Océan indien en En Europe, une épidémie de Chikungunya (250 cas) a sévi de juillet et septembre 2007, en Italie du nord dans la province de Ravenne, région Emilie Romagne. En France, le moustique Aedes albopictus, encore appelé moustique tigre, sous surveillance depuis 1998, a d abord colonisé les Alpes-Maritimes en 2004, la Haute-Corse en 2006, la Corse du sud et le Var en 2007, mais n a pas transmis, à ce jour, le virus du Chikungunya. Dans les Alpes-Maritimes le 18 juillet 2008, le ministre de la Santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative a présenté le nouveau dispositif d information et de lutte contre la dissémination de la Dengue et du Chikungunya en métropole. Ce plan national a été confié à l EID méditerranée. Enfin, il est scientifiquement établi que le virus du sida ne se transmet pas par les moustiques. En effet, dans les dernières études réalisées, il a été prouvé que le virus du sida est digéré par les enzymes stomacales des moustiques et détruit dans sa totalité. Il n existe donc aucune probabilité que le virus passe de l estomac dans la cavité générale, puis dans les glandes salivaires. Le rôle vecteur du moustique dans la contamination est actuellement nié. 7/12

8 III) L EID Méditerranée. 3-1 Un savoir faire. L Entente Interdépartementale pour la Démoustication du littoral méditerranéen, établissement fondé en 1958, est un opérateur environnemental des collectivités territoriales en zones humides pour le contrôle des nuisances de moustiques et d autres nuisances biologiques, la protection du littoral, la gestion des espaces naturels démoustiqués. C est un outil public qui intervient sur plus de 220 communes, avec ses 150 agents répartis sur 6 agences opérationnelles. En France, une Agence nationale pour la Démoustication et la Gestion des espaces naturels démoustiqués (ADEGE), regroupe 3 EID : Méditerranée, Atlantique, Rhône- Alpes et le Centre de démoustication de la Martinique. Dans le cadre de ce partenariat, il est envisagé la création d un observatoire du BTI. Il existe des services publics de démoustication dans plusieurs pays européens : Espagne, Grèce, Allemagne, Italie. Une convention lie l EID Méditerranée au service public espagnol dénommé Consorci Agroalimentari del Delta de l Ebre (C.O.D.E). L association européenne des maîtres d ouvrage et des opérateurs publics pour la démoustication et la gestion des espaces naturels démoustiqués (EDEN), crée à Barcelone en 1999, a situé son siège administratif à Montpellier. 3-2 Les missions. Elles sont au nombre de 3 : démoustication, contrôle d autres nuisances, environnement. La démoustication ne consiste pas à éradiquer le moustique, mais à assurer la maîtrise d un niveau de gêne soutenable pour les populations concernées, dans le respect de l environnement, en affirmant sa vocation d opérateur de service public reconnu par les collectivités publiques. A cet effet, elle se veut exemplaire dans le contrôle des nuisances dues aux moustiques, en développant l utilisation de produits nouveaux, respectueux de l environnement comme le BTI. Dans le cadre de ses compétences, l EID a engagé une politique d assurance qualité au service de ces 3 missions et entend accroître ses activités en développant une réelle compétence en management de l environnement. En ce qui concerne ses interventions au BTI en Camargue, elles remontent à 2005 et ont porté sur ha d une zone allant de Port saint louis du Rhône à Salin de Giraud. En 2008, il a été décidé d élargir le secteur géographique expérimental traité au lieu-dit «Brasinvert» sur la commune des Saintes-Maries de-la-mer, pour une superficie de ha à la charge financière des départements du Gard et de l Hérault. 3-3 Un organisme conseil. En France et à l étranger, à la demande d organismes nationaux, de gouvernements, de collectivités, les spécialistes et les techniciens de l EID interviennent dans l ingénierie, le conseil, la formation, pour traiter des problèmes entrant dans le cadre de ses missions. Ce sont l ADEGE et l EDEN qui enregistrent les demandes et orientent vers l opérateur le plus compétent dans le domaine concerné. Cette activité devrait connaître une croissance soutenue compte tenu des politiques de développement durable et de protection de l environnement mises en jeu par de nombreux pays dans le monde. 8/12

9 IV) Les produits et les moyens de démoustication. 4-1 Le Bacillus Thuriengensis Israelensis (BTI). Ce n est pas vraiment un insecticide au sens classique du terme, mais une bactérie, toxique pour un insecte, aussitôt ingérée. On le considère généralement comme un bio insecticide larvicide. Le BTI n est pas spécifique aux moustiques et aux simulies. On ne peut pas affirmer l innocuité du BTI sur d autres insectes comme les chironomes. Il semble que le BTI soit inoffensif pour les vertébrés, mais pourrait affecter différents organismes autres que les insectes, des vers en particulier. Selon l arrêté préfectoral du 21 février 2008, le dosage homologué est de 3.10 Unités Toxiques Internationales par milligramme par hectare (UTI / ha) pour le produit commercial Vectobac. Les cristaux de BTI se dégradent sous l effet du soleil et de micro-organismes. La mise en œuvre du BTI peut se faire de plusieurs façons. On peut pulvériser le produit avec des moyens humains, pour de petites surfaces difficiles d accès. Il est également possible d utiliser des moyens mécaniques terrestres, mais la méthode la plus répandue et la plus rapide reste l avion. Pour avoir la meilleure efficacité, le traitement doit se faire rapidement sous un délai maximum de 48 h après la mise en eau. Tous ces modes d applications sont à l origine de nuisances diverses pour les populations, la faune et la flore. 4-2 Le Téméphos, le Fénitrothion, le Deltaméthrine. Le Téméphos, commercialisé sous le nom de Abate 500 ou Biothion ne peut plus être mis sur le marché en métropole, depuis le 1 er septembre Il reste autorisé pour les départements français d outre mer jusqu au 14 mai 2009 dans la lutte épidémique contre le Chikungunya. Outre le BTI, l arrêté préfectoral permet l utilisation, dans certaines parties du territoire, de 2 autres adulticides : Le Fénitrothion, commercialisé aussi sous différentes marques (Paluthion, Métathion) est appliqué en pulvérisation spatiale à une concentration de 500g de matière active par hectare. Le Deltaméthrine associé à l Esbiothrine dosé respectivement à 15g et 5g est commercialisé également sous l appelation K-othrine ou Cérathrine a un spectre très large sur les insectes nuisibles. On doit, malheureusement, constaté l existence de démoustications sauvages, pratiquées avec des produits illicites, nocifs pour les moustiques mais également pour les abeilles et d une manière générale pour le biotope et pour l environnement. 4-3 Les pièges à dioxyde de carbone (CO2). Sur le marché, il existe une grande diversité de pièges à moustiques qui attirent et détruisent les moustiques et autres insectes piqueurs (comme les arabies). Ce sont les émanations de dioxyde de carbone produites par l appareil qui attirent ces insectes. On dénombre plusieurs types d appareils selon le mode de production de dioxyde de carbone (CO2). Le rayon d action limité de ces appareils (50 à 60 m environ) fait qu ils sont plutôt réservés à un usage pour les particuliers. D autres appareils utilisent les odeurs appréciées par les femelles moustiques, ainsi que des appâts lumineux, pour les attirer et les détruire. De nombreuses innovations sont encore attendues dans ce domaine. 9/12

10 V) Les expérimentations au BTI. 5-1 La campagne 2006/2007 en Camargue. La phase préparatoire a nécessité la mise en place d une équipe avec 6 nouveaux agents, encadrés par la direction opérationnelle et les spécialistes de l EID Méditerranée. Ce nouveau personnel a bénéficié d une formation appropriée portant sur la biologie et l écologie des différentes espèces de moustiques, sur les techniques de lutte et le fonctionnement des milieux. Une formation complémentaire à la cartographie et aux techniques opérationnelles de traitements terrestres leur a été donnée. Une information des modalités des opérations de démoustication a été faite à l ensemble des propriétaires (conservatoire du littoral, Salins du midi, Port autonome de Marseille). Pour les traitements aériens, un dispositif logistique d envol a été mis en place à Mas - Thibert pour faciliter les approvisionnements en produits et pour diminuer les temps de transit des appareils. Des relevés de terrain ont permis la réalisation des cartes écologiques, puis la numérisation et la vérification de ces données sur les 2300 ha de gîtes larvaires des moustiques cibles. Avant la phase opérationnelle, l EID Méditerranée a procédé à une observation préalable pour identifier le fonctionnement des gîtes de reproduction, délimiter les périmètres d éclosion et surveiller l apparition des larves pour traiter avant l envol des adultes. Le traitement est exclusivement effectué au BTI, larvicide biologique utilisé pour la première fois en Camargue. L application du BTI sur les sites identifiés se fait essentiellement par voie aérienne. Dans le cadre de la campagne de démoustication 2006/2007 du secteur de Salin de Giraud, domaine de La palissade, un suivi scientifique a été mis en place pour établir un état zéro de la faune et de la flore, en faire un suivi régulier et mesurer les effets liés aux dérangements occasionnés par cette campagne de traitement au BTI. 5-2 La campagne du 4 février au 19 décembre 2008 en Camargue. Un travail supplémentaire a été réalisé pour améliorer la cartographie des gîtes larvaires, afin d augmenter l efficacité des traitements. L EID a poursuivi les opérations de démoustication, en modifiant parfois les techniques de traitements, en fonction des résultats de laboratoire relatifs aux tests d efficacité du larvicide, en particulier ceux liés à la dilution du produit actif. Un nouveau dosage des bouillies (plus grande dilution) a été décidé pour les traitements par voies aériennes. Ce choix a permis d éviter les vols de reprises, mais a demandé un doublement des heures de vol. Les moyens terrestres ont été légèrement accrus en nombre. Quelques modifications opérées sur les matériels anciens ont permis un meilleur résultat lors des applications sur les zones traitées. 5-3 Les autres expérimentations en France et à l étranger. En France, l EID utilise le BTI pour la démoustication depuis de nombreuses années. L EID Rhône Alpes intervient sur plus de 200 communes réparties sur 4 départements (Ain, Isère, Rhône, Savoie). Elle a été créée à la fin des années 60, à l initiative des départements de l Ain et de la Savoie. L EID atlantique regroupe 5 départements (Gironde, Charente Maritime, Vendée, Loire Atlantique, Morbihan). Au Canada l utilisation du BTI se pratique depuis plus de 20 ans et semble avoir donné entière satisfaction, tant du point de vue de l efficacité que des impacts sur l environnement. 10/12

11 VI) Suivis environnementaux pour mesurer les impacts du BTI. 6-1 Sur la cible visée. Les études ont porté sur les larves et sur les moustiques adultes. Pour évaluer la sensibilité des larves au BTI et donc l efficacité du produit, on réalise une batterie de tests standardisés par l OMS sur des larves prélevées sur des sites bien déterminés, très prolifiques. Sur les lots d échantillons, on fait varier divers paramètres (nombre de larves, concentration du larvicide, salinité du milieu) et on mesure le pourcentage de larves détruites. Un autre type de recherche consiste à détecter les premiers signes de résistance des larves au BTI, suite à un éventuel phénomène d accoutumance. L efficacité du BTI doit également être vérifiée par rapport à la densité des moustiques adultes nés des larves ayant échappées au traitement par le BTI. Ces mesures se font principalement à l aide de pièges à CO2 posés toutes les semaines, qui permettent de dénombrer mais aussi d identifier les moustiques capturés (15 espèces environ).on peut ainsi évaluer l effet du BTI sur les 3 espèces de moustiques cibles qui posent problèmes. On fait également ce type d opérations avec des tests humains (bras de l opérateur). 6-2 Sur la faune autre que la cible et sur la flore. Conformément aux exigences de la commission scientifique et technique du Parc Naturel Régional de Camargue (PNRC), un suivi écologique en 3 points a été mis en place en mars 2006 : - établissement d un état zéro pré opérationnel de l état des populations animales et végétales pouvant être concernées par les opérations de démoustication. - réalisation d un suivi régulier de ces populations pour évaluer les éventuels effets néfastes sur l équilibre et le fonctionnement des écosystèmes. - évaluation des effets liés aux dérangements occasionnés par l intervention des agents chargés de la démoustication dans le fonctionnement des espaces naturels, notamment ceux qui bénéficient de statuts de protection. Les principaux suivis ont porté sur les chironomes, les libellules, les algues, les amphibiens, les passereaux paludicoles, les hirondelles, les chauves-souris. Le syndicat mixte pour la gestion du Domaine de la Palissade dans ses conclusions du bilan des suivis, publiés en septembre 2007, parle d un bilan biologique très positif, mais à relativiser, en particulier pour les dérangements liés aux traitements aériens. En 2008, il affirme avoir observé un certain nombre d impacts, non encore expliqués. En 2008, les études relatives aux suivis souhaités par la commission scientifique et techniques ont montré le rôle important des chironomes dans la nourriture de nombreuses espèces (oiseaux, amphibiens, invertébrés) et qu il convient de ne pas trop en réduire le nombre. Dans la conclusion il est écrit : Le bilan des 2 premières années tend à montrer l absence d effet du BTI sur les peuplements des marais temporaires. Cependant la diversité des situations fait que seule une répétition dans le temps pourra permettre de proposer des conclusions statistiquement valables, et pouvant se détacher des variations inter annuelles climatiques. 11/12

12 6-3 Sur la perception de la démoustication par la population. En septembre 2007, les habitants de Salin-de-Giraud et de Port-Saint-Louis-du-Rhône étaient majoritairement favorables à la démoustication de leur localité, en invoquant un certain «confort», «bien être» ou «qualité de vie». Ils aspiraient à «vivre normalement». Attendu par une majorité de la population, la démoustication était ressentie positivement par 51% des personnes interrogées. Toutefois, les satisfaits comme les insatisfaits, exprimaient des préoccupations environnementales pouvant les amener jusqu à émettre quelques réserves. En février 2009, la conclusion du deuxième suivi sociologique fait état de changements au sein des représentations et des pratiques des habitants. Ils se disent moins piqués et le nombre de satisfaits est en augmentation. Il existe une adhésion massive aux campagnes de démoustication, dont le financement et son opérateur sont mieux identifiés. Les habitants font confiance au caractère peu ou pas nocif du BTI utilisé pour la démoustication des espaces urbains, mais ils se disent défavorables au traitement des espaces naturels. Prés des trois quarts des personnes interrogées émettent des inquiétudes sanitaires, pensant que le moustique peut transmettre des maladies à l homme. CONCLUSION : Les opérations de démoustication raisonnée au BTI et de suivi environnemental effectuées sur les zones habitées de Camargue, ont permis une avancée importante dans la gestion de ce territoire singulier, patrimoine écologique unique qu il convient de préserver. Les campagnes successives effectuées depuis 2006 semblent avoir donné globalement satisfaction à une majorité des habitants de Camargue, en ce qui concerne la qualité de vie. Aux positions arque boutées qui ont longtemps prévalue en Camargue, souvent à son détriment, semble se profiler une démarche moins passionnelle de concertation. C est certainement l occasion de réunir tous les acteurs et les décideurs dans le cadre d une réflexion sur l avenir de la Camargue. 12/12

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