Microscopie à onde évanescente : Total Internal Reflection Fluorescence (TIRF)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Microscopie à onde évanescente : Total Internal Reflection Fluorescence (TIRF)"

Transcription

1 Microscopie à onde évanescente : Total Internal Reflection Fluorescence (TIRF) Stephanie Bonneau stephanie.bonneau@upmc.fr

2 1- interaction lumière matière A- Bases physiques de la lumière Une forme d énergie «petits paquets discrets» : les quanta -> photons Propagée par vagues Distance entre les pics de deux vagues successives = longueur d onde λ (nm) Durée de défilement entre deux vagues successives = fréquence ν (Hz) Vitesse (c) λ ν = c/λ Energie d un photon E = hν E Radiation électromagnétique Longueur d onde croissante = énergie par quantum décroissante λ nm Rayon X U.V. Visible Infrarouge (IR) micro ondes E

3 1- interaction lumière matière B - Matière et énergie électron noyau E rotation < E vibration < E électronique chimique < E électronique atomique Mouvements dans la molécule Polarisabilité / polarisation Liaison chimique Lumière = onde électromagnétique Elle peut interagir avec les dipôles stables ou induits, et donc avec la matière Quand un photon rencontre une molécule, il peut être État excité S2 Réfléchi Transmis (il traverse) Absorbé Pas d effet État excité S1 État fondamental S0 Seuls les photons dont le quantum d énergie correspond à un des niveaux d énergie autorisés de la molécule peuvent être absorbés. Ce phénomène est discret.

4 1- interaction lumière matière C - Conclusions E nm λ Rayon X U.V. Visible Infrarouge (IR) micro ondes E Extraction des e - des couches électroniques de l atome Saut électronique sur orbitale moléculaire π. Formation de radical libre Saut d'un niveau électronique dans une orbitale moléculaire délocalisée saut d'un niveau de vibration saut d'un niveau de rotation Variation d énergie de la matière Spécificité informationnelle de chaque spectroscopie couleur Conservation de l énergie : M + hv M* Dégénérescence de l énergie : M* M + énergie thermique M* M + énergie «chimique» (réaction) M* M + hv

5 2- Le monde du vivant Caractéristiques de la matière, mais spécificités : Plusieurs milliers de molécules différentes par cellule Renouvellement rapide A Les molécules du vivant glucide (Hèmes ) Complexité Spécificité biologique due à leur conformation et aux mouvements «autorisés» E (liaisons etc ) réactions, en fonction des paramètres thermodynamiques et biologiques Cas particuliers : certaines captent et transforment l E lumineuse (ex. : chlorophylles) Milieux aqueux protéine lipide Acide nucléique

6 2- Le monde du vivant B La cellule membrane nucléaire noyau nucléole centrioles appareil de Golgi chromatine ribosomes vacuole réticulum endoplasmique mitochondrie lysosomes membrane plasmique

7 3- L absorbance UV-visible Pourquoi parler de l absorbance dans un cours sur la fluorescence Etat Singulet E relaxation vibrationelle ISC Etat Triplet absorption fluorescence Etat Fondamental La fluorescence est le résultat du retour à l état fondamental d une molécule à l état excité par émission d un photon relaxation vibrationelle

8 4- La fluorescence C - Paramètres mesurables Paramètres mesurables - Le coefficient d extinction molaire ε λ correspondant à la longueur d onde d excitation choisie - L intensité de fluorescence F ou I F - La distribution spectrale de la fluorescence I = f(λ) - Les longueurs d onde max. λ max - Le rendement quantique de fluorescence φ F - La durée de vie de fluorescence τ F

9 4- La fluorescence C Paramètres mesurables (2) Rendement quantique de fluorescence φ F S 1 T 1 k isc Possibilités de désexcitations : k a k i k f k i k i 1 1 M M * kf k * 1 1 M M + + hv Q S 0 1 M kisc * 3 M * Cinétique : À l état stationnaire : Rendement quantique = 1 d[ M*] 1 = ka[ M ] ( k f + ki + k dt 1 d[ M*] 1 = 0 ka[ M ] = ( k f + k dt isc i 1 )[ M*] + k nombre de photons émis nombre de photons absorbés isc 1 )[ M*] φ = F k f ki+kisc+k f Le rendement quantique est unique pour chaque fluorochrome et dépendant des conditions, maximum : 1

10 4- La fluorescence C Paramètres mesurables (3) Durée de vie de l état excité M* Irradiation de l échantillon pendant t < 10-9 s par un éclair extrêmement puissant le plus de molécules à l état excité Mesure de l intensité de fluorescence au cours du temps On obtient une intensité décroissant exponentiellement avec un τf [ M ] dt d 1 * desexcitation = (k f +ki+kisc) 1 M * [M*] [ 1 M * ] = t (kf +ki +kisc).t c.e = t/τ c.e τ = 1 F k f+ki+kisc

11 Fluo non isolée d une molécule 3-4- Sp. La absorbance fluorescenceuv-visible D- C - Les chromophores a - solvants Interactions avec le solvant - Balance hydrophile/hydrophobe hv > hv hv hv < hv F (U.A.) Blue shift Red shift Solvant apolaire Longueur d onde (nm) - Ionisation (dans l eau, sensible au ph) rendement Trp Tyr ph «Isolée» Trp dans eau Trp dans dioxane 330 Solvant polaire λem max φ 355 0, , Informations sur l environnement local Conformation et mouvement de la molécule Associations et Interactions

12 Fluo non isolée d une molécule 3-4- Sp. La absorbance fluorescenceuv-visible D- C - Les chromophores b «quenching» Différents types de «quenching» de l énergie de fluorescence (= extinction) «Quenching» dû à d autres espèces moléculaires «Auto-quenching» Différents processus de «quenching» de l énergie de fluorescence «Quenching» de couleur Ré-absorbtion des photons émis par l environnement fortement «coloré» τ = Cte, mais I non visible car absorbée «Quenching» statique Formation d un complexe fluorochrome-quencheur, à l état fondamental [D - Q] [D -Q]* [D - Q] dark decay «Quenching» dynamique Collision conduisant au complexe fluorochrome*-quencheur, à l état excité Transfert d énergie par résonance (FRET) Transfert d excitation entre deux molécules voisines

13 Fluo non isolée d une molécule 3-4- Sp. La absorbance fluorescenceuv-visible D- C - Les chromophores b «quenching» (2) «Quenching» statique Complexe à l état fondamental : 1. Effets hydrophobes et électrostatiques induisent l association 2. Couplage électronique de type Dexter, le complexe a ses propres propriétés (spectres abs. et fluo. différents de ceux de M et Q) 3. Seules les M isolées fluorescent normalement [M - Q] Abs Des-excitation [M -Q]* [M - Q] sans émission Q [ M Q] il ya moinsde Mdanslemilieu M M* F M* inchangées fluorescence visible a des caractéristiques inchangées F M Fo La fluorescence de M diminue avec la concentration en Q τ Μ το τ Μ n est pas fonction de [Q] [Q] Ne dépend pas de la viscosité du milieu (η), ni de la température (T). [Q]

14 Fluo non isolée d une molécule 3-4- Sp. La absorbance fluorescenceuv-visible D- C - Les chromophores b «quenching» (3) «Quenching» dynamique Complexe à l état excité : 1. Excitation de M 2. Effets hydrophobes et électrostatiques induisent l association M*-Q 3. Couplage électronique de type Dexter, une partie des M* transmettent leur énergie, i.e. seule une partie des M* fluorescent normalement M* + Q M + Q* Q [ M* Q] il ya moinsde M*danslemilieu M* F Une partie des M* réagissent avec Q le temps de vie moyen diminue F M Fo ϕ k 1 f ' = τ ' f = f k + kq[q] k το + k τ Μ Q [Q] [Q] La fluorescence de M diminue avec la concentration en Q [Q] τ Μ est fonction de [Q]

15 3- Sp. absorbance UV-visible C - Les chromophores 4- La fluorescence D- b «quenching» (4) Fluo d une molécule non isolée «Quenching» dynamique Établissement de la relation de Stern-Volmer : ] [ ] [ ] [ ] [ ' Q k Q k k k Q k k Q k k k k k Q Q Q Q f f f f τ ϕ ϕ + = + = + = + = 1 1 [Q] k 1 F F Q 0 τ + = (Fo/F)-1 SV k Q τ K = F Q =.[Q] k k k k k Q f isc i f φ F

16 Fluo non isolée d une molécule 3-4- Sp. La absorbance fluorescenceuv-visible D- C - Les chromophores b «quenching» (5) Extinction de fluorescence par FRET 1. Excitation de M 2. Couplage de type dipôle-dipôle, une partie des M* transmettent leur énergie, i.e. seule une partie des M* fluorescent normalement M* + Q M + Q* 3. Retour de Q à l état fondamental (différents processus, radiatifs ou non) Recouvrement spectral Transfert M Q

17 3-4- Sp. La absorbance fluorescenceuv-visible D- C - Les chromophores b «quenching» (6) Extinction de fluorescence par FRET Fluo non isolée d une molécule 1. Excitation de M 2. Couplage de type dipôle-dipôle, une partie des M* transmettent leur énergie, i.e. seule une partie des M* fluorescent normalement M* + Q M + Q* 3. Retour de Q à l état fondamental (différents processus, radiatifs ou non) Recouvrement spectral Transfert M d Q

18 3-4- Sp. La absorbance fluorescenceuv-visible D- C - Les chromophores b «quenching» (7) Extinction de fluorescence par FRET Fluo non isolée d une molécule 1. Excitation de M 2. Couplage de type dipôle-dipôle (type Förster), une partie des M* transmettent leur énergie, i.e. seule une partie des M* fluorescent normalement M* + Q M + Q* 3. Retour de Q à l état fondamental (différents processus, radiatifs ou non) Recouvrement spectral Transfert M d Q Diminution de la fluorescence de M Augmentation de l éventuelle fluorescence de Q Pas de contact entre M et Q Dépend de la distance (MQ) en 1/r 6 Spectres de M et Q inchangés Efficacité de transfert 50 % R 0 Distance

19 4- La fluorescence E - Les fluorophores biologiques a - intrinsèques Toutes les molécules ne fluorescent pas : il existe d autres processus de désexcitation Chromophores λex max λem max rendement Remarques Acides nucléiques A G C U/T / / / 10-4 Très peu fluorescents Monomères fluorescent plus que chaînes. Protéines Trp ,2 sensible à l hydrophobie et au ph Tyr ,15 sensible au ph Phe ,02 Hèmes, coenzymes... NADH, NADPH ,019 Hème (protoporphyrine) ,5 GFP... EGFP ECFP Microscopie sur cellules vivantes Suivi de molécules uniques

20 4- La fluorescence E - Les fluorophores biologiques b - extrinsèques Peu de molécules naturelles sont de bons fluorophores On marque les molécules avec des fluorophores additionnels Fluorophore Cible λex max λem max Acridine orange (1) ADN Bodipy sonde DiI membrane NBD (2) sonde Fluoresceine FITC (3) (-Lys) (1) (2) (3)

21 5- Conséquences biologiques possibles Au niveau moléculaire Altérations directe (radicaux libres) (A-B)* A + B Altérations indirecte (par les peroxydes) H 2 O 2 Sur les acides nucléiques > ruptures simples ou doubles Sur les protéines > rupture des ponts S-S, des liaisons de van der Wals, éventuellement des liaisons peptidiques Au niveau cellulaire Retard de mitose (synchronisation) Mort cellulaire

22 La Microscopie de Fluorescence : Introduction Paramètres déterminant la qualité de l image Source de lumière Marqueurs fluorescents Optique Détection Laser Lampes Intrinsèques Extrinsèques Objectifs Lentilles Oeil Caméras

23 1- Les marqueurs de fluorescence A- Propriétés importantes pour la micro. Propriétés importantes des fluorophores pour les utiliser comme marqueurs de fluorescence en microscopie - Coefficient d extinction molaire - Rendement quantique brillance - Shift - Largeur de bande - Photostabilité - Temps de vie Décalage spectral Durée d observation - Toxicité (si on veut les utiliser in vivo)

24 1- Les marqueurs de fluorescence B- Marqueurs utilisés en biologie Type de fluorophore Avantages inconvénients Auto-fluorescence Marqueurs fluorescents Protéines fluorescentes Quantum dots (nano-cristaux de semi-conducteur) intrinsèque Brillants, grande variété spectrale Grands décalages des spectres Petite taille, spécificité +/- Sensibilité à l environnement Utilisation dans les cellules vivantes Marquage spécifique des protéines (protéine fusion) Sensibilité à certains paramètres Extrêmement brillants Photostables Propriétés spectrales adaptables Non contrôlée Souvent vue comme un problème Nécessite souvent de travailler sur cellules fixées Impossibilité de marquer de façon spécifique une protéine intracellulaire Faible photostabilité Variété spectrale limitée Décalage des spectres moyen La marquage spécifique intracellulaire pose encore des problèmes

25 1- Les marqueurs de fluorescence B- Marqueurs utilisés en biologie (2) Les marqueurs vitaux Marquage des lysosomes au lysotracker Green sur fibroblaste vivant Vague de calcium dans un oocyte suivie en calcium green

26 1- Les marqueurs de fluorescence B- Marqueurs utilisés en biologie (2) La GFP et ses variants

27 1- Les marqueurs de fluorescence B- Marqueurs utilisés en biologie (3) Les QDs Cœur CdSe Coquille ZnS Groupe enveloppant Revêtement organique Revêtement fonctionnalisé

28 1- Les marqueurs de fluorescence B- Marqueurs utilisés en biologie (4) Taille Photo-stabilité brillance Marqueurs vitaux GFP QD 1 nm 2-4 nm 5-30 nm 10 s 10 ms > 20 min Utilisations différentes Au niveau d un organisme Au niveau sub-cellulaire Au niveau d une seule molécule 10 cm In vivo ou post-mortem 10 µm Cellules vivantes ou fixées

29 2- Le microscope A- Principe du Microscope Principe d un microscope (objectif corrigé à l infini) Lentille de tube A B f 1 F occulaire A1 A F objectif Objectif B1 Oculaire Lentille oculaire B L objectif et la lentille de tube forment un système afocal Grossissement g 1 =F tube /F obj F tube : en général 1,6 cm L image intermédiaire est au plan focal objet oculaire L oculaire travaille sur cette image comme une loupe Grossissement g 2 = D/F occulaire D : distance conventionnelle (25 cm, minimum pour une vision distincte) Grossissement G = g 1 x g 2

30 2- Le microscope A- Microscope droit / Microscope inversé

31 3- Les différents microscopes A- Microscope de fluorescence a but Obtention d une image d un objet petit Grossissement Localisation précise des structures Définition précise Mesurer et localiser la fluorescence Système optique et détection

32 3- Les différents microscopes A- Microscope de fluorescence b montage Filtres Passe bas «short pass» Passe bande «band pass» : BP Passe haut «Long Pass» : LP Miroir Dichroïque : DM

33 3- Les différents microscopes A- Microscope de fluorescence b montage Bloc de filtres

34 3- Les différents microscopes A- Microscope de fluorescence b montage Bloc de filtres Filtre emission Filtre excitation Miroir dichroïque

35 3- Les différents microscopes A- Microscope de fluorescence b montage Microscope droit, à épi-fluorescence

36 3- Les différents microscopes A- Microscope de fluorescence b montage Microscope inversé

37 3- Les différents microscopes A- Microscope de fluorescence c caract. Effets de la diffraction R = 0,61 λ/(na) avec NA = n sinθ Disque d Airy Fonction d étalement d un point d image «Point Spread Fonction» (PSF)

38 3- Les différents microscopes A- Microscope de fluorescence c caract. Profondeur de champ Résolution d un microscope Deux points sont résolus quand leurs PSF à mi-hauteur sont distinct Cette distance correspond à δ Résolution latérale Résolution axiale δ x,y = 1,4.λ.(NA) = nm δ x,z = 1,4.λ.(NA) 2 = nm

39 3- Les différents microscopes A- Microscope de fluorescence d déconvol. Acquisitions en empilement-en-z (Z-stack) Pilotage précis en Z Fonction de diffusion du point Élimination du flou (i.e. de la contribution des autres focales) Algorithmes différents

40 3- Les différents microscopes B- Microscope confocale à balayage a but Effets de la diffraction δ x,y = = 1,4.λ.(NA) = nm δ x,z = 1,4.λ.(NA) 2 = nm But de Microscopie confocale à balayage: amélioration de la définition axiale Amélioration du profil d intensité axial de la Fonction d étalement d un point d image Champ large Confocal A la détection, on ne mesure que la fluorescence qui vient du plan focal.

41 3- Les différents microscopes B- Microscope confocale à balayage b montage Effets du «trou d épingle» (focalisation) Balayage Inconvénient : temps passé sur un petit objet est bref, le temps total de balayage est long Plan focal de l échantillon Source : le plus souvent LASER R = 0,61 λ/(na) Pinhole, trou confocal, iris Autre possibilité : pattern de trous (disque de Nipkow, multiplexage) Détecteur

42 3- Les différents microscopes B- Microscope confocale à balayage c caractéristiques

43 3- Les différents microscopes 3D-Deconvolution B- Microscope confocale à balayage d 3D reconstruct. 3D-Confocal

44 3- Les différents microscopes C- Microscope bi-photonique a but But de Microscopie Bi-photonique: Réduire le volume d excitation, amélioration de la définition Excitation à 1 photon Excitation à 2 photons Rq : confocal vs bi-photon Faible volume d excitation peu de photobleaching Longues longueurs d onde moins de dommages cellulaires moins de dispersion de la lumière

45 3- Les différents microscopes C- Microscope bi-photonique b principe S1 S1 S0 S0 F = I λ2 I λ1 F = I λ2 I λ1 2 Abs. = ε.l.c σ abs = ε/n A Incertitude d Heisenberg : δt suffisamment petit σ = σ abs. σ abs.δt

46 3- Les différents microscopes C- Microscope bi-photonique b principe z Excitation à 1 photon Excitation à 2 photons PSF fluorescence non confinée en z PSF 2 photons fluorescence confinée au volume d excitation

47 3- Les différents microscopes D- Microscope à ondes évanescentes I(z) = I 0 e-z/d Angle critique : θ c = arcsin(n 2 /n 1 ) Ordre de grandeur : θ c nm

48 4- Microscopie TIRF A- Principe Physique La réflexion interne totale (TIRF) Réfraction de la lumière Si n 1 sinθ 1 > n 2 θ 1 >θ c = Arcsin(n 2 /n 1 ) n 2 θ 2 n 2 n 1 θ 1 n 1 θ Loi de Descartes : n 1 sinθ 1 = n 2 sinθ 2 Ici n 1 >n 2 Réflexion totale Et dans le milieu n 2?

49 4- Microscopie TIRF A- Principe Physique L onde évanescente n 2 z n 1 λ θ Pour une onde plane monochromatique de longueur d onde λ : I(z) = I 0 e -z/d d = λ 4π ((n1 sinθ) 2 n 22 ) ½

50 4- Microscopie TIRF A- Principe Physique Le cas des cellules (aqueuses) sur lamelles de verre d = λ 4π ((n1 sinθ) 2 n 22 ) ½ D. Perrais, 2006

51 4- Microscopie TIRF B- Construction d un microscope TIRF Montage TIRF Montage avec prisme Objectif à immersion à eau Montage avec objectif NA = n 1 sinθ max NA > n cell = 1,38 Objectif à forte ouverture numérique + - θ variable, non limité Collection de la lumière Montage proche de microscope épifluorescence Commercial (Olympus, Nikon, Zeiss Objectifs particuliers θ limité

52 4- Microscopie TIRF B- Construction d un microscope TIRF Valeurs de d réellement accessibles D. Perrais, 2006

53 4- Microscopie TIRF B- Construction d un microscope TIRF Alignement de l illumination sur un microscope TIRF 1) Aligner le faisceau LASER Miroir dichroïque Filtre émission LASER CCD

54 4- Microscopie TIRF B- Construction d un microscope TIRF Alignement de l illumination sur un microscope TIRF Objectif Forte NA Miroir dichroïque Filtre émission 1) Aligner le faisceau LASER 2) Mettre l objectif et la lentille 3) Focaliser sur le plan focal arrière LASER CCD

55 4- Microscopie TIRF B- Construction d un microscope TIRF Alignement de l illumination sur un microscope TIRF Objectif Forte NA LASER CCD Miroir dichroïque Filtre émission 1) Aligner le faisceau LASER 2) Mettre l objectif et la lentille 3) Focaliser sur le plan focal arrière 4) Bouger le miroir jusqu à obtention d une réflexion TOTALE

56 4- Microscopie TIRF B- Construction d un microscope TIRF Alignement de l illumination sur un microscope TIRF Objectif Forte NA LASER CCD Miroir dichroïque Filtre émission 1) Aligner le faisceau LASER 2) Mettre l objectif et la lentille 3) Focaliser sur le plan focal arrière 4) Bouger le miroir jusqu à obtention d une réflexion TOTALE 5) Visualiser le spot formé par le LASER

57 4- Microscopie TIRF B- Construction d un microscope TIRF Tester la qualité de l illumination Avec des billes fluorescentes La lumière se propage Illumination par onde évanescente

58 4- Microscopie TIRF B- Construction d un microscope TIRF Tester la qualité de l illumination D. Perrais, 2006

59 4- Microscopie TIRF C- Exemple d application Mesure de mouvements verticaux Endocytose = disparition d un «spot» de clathrine de la membrane

60 4- Microscopie TIRF C- Exemple d application Nature du mouvement observé

61 4- Microscopie TIRF C- Exemple d application Mouvement = invagination des puits recouverts de clathrine

Microscopie de fluorescence Etat de l art

Microscopie de fluorescence Etat de l art Etat de l art Bibliométrie (Web of sciences) CLSM GFP & TPE EPI-FLUORESCENCE 1 Fluorescence Diagramme de JABLONSKI S2 S1 10-12 s Excitation Eex Eem 10-9 s Émission Courtoisie de C. Spriet

Plus en détail

Microscopie Multiphotonique

Microscopie Multiphotonique Microscopie Multiphotonique Philippe Guillaud 2014 Université Pierre et Marie Curie Paris 6 Principaux problèmes rencontrés en microscopie confocale La dégradation rapide des échantillons biologiques et

Plus en détail

PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE

PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE Un microscope confocal est un système pour lequel l'illumination et la détection sont limités à un même volume de taille réduite (1). L'image confocale (ou coupe optique)

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Microscopie Confocale. Principes de base & Applications en Biologie Cellulaire

Microscopie Confocale. Principes de base & Applications en Biologie Cellulaire Université Paris Descartes L3 - Licence Professionnelle «Industries chimiques et Pharmaceutiques Option Biotechnologie» Microscopie Confocale Principes de base & Applications en Biologie Cellulaire Bruno

Plus en détail

Nouvelles techniques d imagerie laser

Nouvelles techniques d imagerie laser Nouvelles techniques d imagerie laser Les chimistes utilisent depuis longtemps les interactions avec la lumière pour observer et caractériser les milieux organiques ou inorganiques. La présence, dans la

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D. TITRE : Comment s affranchir de la limite de la diffraction en microscopie optique?

ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D. TITRE : Comment s affranchir de la limite de la diffraction en microscopie optique? ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D TITRE : Comment s affranchir de la limite de la diffraction en microscopie optique? Temps de préparation :...2 h 15 minutes Temps de présentation devant le jury

Plus en détail

Chapitre II PHÉNOMÈNES RADIATIFS: PROPRIÉTÉS D EMISSION. f AB = mc 2 e 2. β 1 k(υ)dυ N

Chapitre II PHÉNOMÈNES RADIATIFS: PROPRIÉTÉS D EMISSION. f AB = mc 2 e 2. β 1 k(υ)dυ N 1 Chapitre II PHÉNOMÈNES RADIATIFS: PROPRIÉTÉS D EMISSION Compte tenu des règles de sélection une émission peut être observée si un gap d énergie important existe entre l état fondamental et un des états

Plus en détail

La fluorescence, les fluorophores

La fluorescence, les fluorophores La fluorescence, les fluorophores Taille d observation et techniques de microscopies électron photon 0.1 1

Plus en détail

Microscopie de fluorescence

Microscopie de fluorescence Rev : 21/01/2015 Microscopie de fluorescence La microscopie pour débutants (ou pas) Partie 2 François MICHEL PhD Quelques images en fluorescence Ce qui vous attend (encore) Fluorescence?? Microscopie à

Plus en détail

Microscopie de fluorescence

Microscopie de fluorescence Microscopie de fluorescence François MICHEL PhD La microscopie pour débutants (ou pas) Partie 2 Imagerie de fluorescence Ce qui vous attend (encore) Fluorescence?? Microscopie à épi-fluorescence Résolution

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau PHYSIQUE-CHIMIE L absorption des radiations lumineuses par la matière dans le domaine s étendant du proche ultraviolet au très proche infrarouge a beaucoup d applications en analyse chimique quantitative

Plus en détail

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE OBJECTIFS : - Distinguer un spectre d émission d un spectre d absorption. - Reconnaître et interpréter un spectre d émission d origine thermique - Savoir qu un

Plus en détail

D ETECTEURS L UXMETRE SUR TIGE C OMPTEUR DE FRANGES A FIBRE OPTIQUE. Détecteurs

D ETECTEURS L UXMETRE SUR TIGE C OMPTEUR DE FRANGES A FIBRE OPTIQUE. Détecteurs D ETECTEURS L UXMETRE SUR TIGE Capteur luxmètre à sonde détachable, idéal pour les expériences de polarisation, il permet de quantifier simplement et rapidement les principales sources et phénomènes lumineux.

Plus en détail

Elvire Guiot. To cite this version: HAL Id: tel-00010025 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00010025

Elvire Guiot. To cite this version: HAL Id: tel-00010025 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00010025 microscopie de fluorescence par excitation à deux photons : application à des études de corrélations et de déclins de fluorescence en milieu biologique Elvire Guiot To cite this version: Elvire Guiot.

Plus en détail

Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire :

Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire : Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire : 1. Prélever ml de la solution mère à la pipette jaugée. Est-ce que je sais : Mettre une propipette sur une pipette

Plus en détail

SPECTROSCOPIE D ABSORPTION DANS L UV- VISIBLE

SPECTROSCOPIE D ABSORPTION DANS L UV- VISIBLE 18 CHAPITRE III SPECTROSCOPIE D ABSORPTION DANS L UV- VISIBLE La spectroscopie d absorption dans l UV et le visible est une méthode très commune dans les laboratoires. Elle est basée sur la propriété des

Plus en détail

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Document du professeur 1/7 Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS Physique Chimie SPECTRES D ÉMISSION ET D ABSORPTION Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Les étoiles : l analyse de la lumière provenant

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Séquence 9 Consignes de travail Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Travaillez les cours d application de physique. Travaillez les exercices

Plus en détail

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ calculatrice: autorisée durée: 4 heures Sujet Spectrophotomètre à réseau...2 I.Loi de Beer et Lambert... 2 II.Diffraction par une, puis par deux fentes rectangulaires... 3

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

pka D UN INDICATEUR COLORE

pka D UN INDICATEUR COLORE TP SPETROPHOTOMETRIE Lycée F.BUISSON PTSI pka D UN INDIATEUR OLORE ) Principes de la spectrophotométrie La spectrophotométrie est une technique d analyse qualitative et quantitative, de substances absorbant

Plus en détail

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Exercice n 1 1 )Signification UV et IR UV : Ultraviolet (λ < 400 nm) IR : Infrarouge (λ > 800 nm) 2 )Domaines des longueurs d onde UV : 10 nm < λ < 400 nm IR : 800

Plus en détail

Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800

Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800 Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800 Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800 Double faisceau avec optiques parfaitement stables. Bande passante 1,5 nm. Logiciel de navigation Jenway Flight

Plus en détail

Microscopie à fluorescence. Les microscopes

Microscopie à fluorescence. Les microscopes Microscopie à fluorescence par Monique Vasseur Responsable Plateforme Microscopie et imagerie Département de biochimie, UdeM Les microscopes Microscopes optiques: qui utilisent la lumière pour former une

Plus en détail

Spectrophotomètres. Spectrophotomètres modèle 6700. Les spectrophotomètres Série 67 : 3 modèles uniques

Spectrophotomètres. Spectrophotomètres modèle 6700. Les spectrophotomètres Série 67 : 3 modèles uniques Spectrophotomètres Les spectrophotomètres Série 67 : 3 modèles uniques Forte de son expérience en spectrophotométrie, la société Jenway a mis au point une série de spectrophotomètres nouvelle génération.

Plus en détail

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Introduction : On ne peut ni aller sur les étoiles, ni envoyer directement des sondes pour les analyser, en revanche on les voit, ce qui signifie qu'on reçoit

Plus en détail

Fluorochromes et protéines fluorescentes

Fluorochromes et protéines fluorescentes Fluorochromes et protéines fluorescentes Susanne Bolte Formation microscopie photonique CNRS 2010 Quelques rappels sur la fluorescence La fluorescence est l absorption moléculaire d énergie lumineuse à

Plus en détail

Mesures de PAR. Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse

Mesures de PAR. Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse Le rayonnement lumineux joue un rôle critique dans le processus biologique et chimique de la vie sur terre. Il intervient notamment dans sur les

Plus en détail

Surveillance et maintenance

Surveillance et maintenance I- LES MICROSCOPES CHAMP PLEIN DROIT Alignement lampe Hg après chaque changement de lampe. Visite «mensuelle» par un personnel MRI habilité comprenant : voir ANNEXE 1 Inspection visuelle de l'homogénéité

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013 Sensibilisation à la Sécurité LASER Aspet, le 26/06/2013 Modes d émission LASER P c P 0 P moy 0 Emission pulsée Salve ou train de N impulsions Emission continue Q i t i t Longueur d onde λ Emission continue

Plus en détail

La spectrophotométrie

La spectrophotométrie Chapitre 2 Document de cours La spectrophotométrie 1 Comment interpréter la couleur d une solution? 1.1 Décomposition de la lumière blanche En 1666, Isaac Newton réalise une expérience cruciale sur la

Plus en détail

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE Table des matières 1 Introduction : 2 2 Comment obtenir un spectre? : 2 2.1 Étaller la lumière :...................................... 2 2.2 Quelques montages possibles

Plus en détail

Interactions des rayonnements avec la matière

Interactions des rayonnements avec la matière UE3-1 : Biophysique Chapitre 2 : Interactions des rayonnements avec la matière Professeur Jean-Philippe VUILLEZ Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

D Utilisation des Spectromètres à CCD

D Utilisation des Spectromètres à CCD D Utilisation des Spectromètres à CCD (de marque Ocean Optics, Avantes ou Getspec version USB2000 et USB650) I PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU SPECTROMETRE : La lumière à analyser est transmise au spectromètre

Plus en détail

TP n 1: Initiation au laboratoire

TP n 1: Initiation au laboratoire Centre Universitaire d El-Tarf Institut des Sciences Agronomiques 3 ème année Contrôle de Qualité en Agroalimentaire TP n 1: Initiation au laboratoire Introduction L analyse de la matière vivante au laboratoire

Plus en détail

101 Adoptée : 12 mai 1981

101 Adoptée : 12 mai 1981 LIGNE DIRECTRICE DE L OCDE POUR LES ESSAIS DE PRODUITS CHIMIQUES 101 Adoptée : 12 mai 1981 «Spectres d'absorption UV-VIS» (Méthode spectrophotométrique) 1. I N T R O D U C T I O N I n f o r m a t i o n

Plus en détail

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler Compétences exigibles : - Mettre en œuvre une démarche expérimentale pour mesurer une vitesse en utilisant l effet Doppler. - Exploiter l expression du

Plus en détail

LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND

LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 0 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND SERGE HAROCHE DAVID WINELAND Le physicien français Serge Haroche, professeur

Plus en détail

Fluorescent ou phosphorescent?

Fluorescent ou phosphorescent? Fluorescent ou phosphorescent? On entend régulièrement ces deux termes, et on ne se préoccupe pas souvent de la différence entre les deux. Cela nous semble tellement complexe que nous préférons rester

Plus en détail

Objectifs pédagogiques : spectrophotomètre Décrire les procédures d entretien d un spectrophotomètre Savoir changer l ampoule d un

Objectifs pédagogiques : spectrophotomètre Décrire les procédures d entretien d un spectrophotomètre Savoir changer l ampoule d un CHAPITRE 6 : LE SPECTROPHOTOMETRE Objectifs pédagogiques : Citer les principaux éléments d un dun spectrophotomètre Décrire les procédures d entretien d un spectrophotomètre p Savoir changer l ampoule

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

Les interférences lumineuses

Les interférences lumineuses Les interférences lumineuses Intérêt de l étude des interférences et de la diffraction : Les interférences sont utiles pour la métrologie, la spectrométrie par transformée de Fourier (largeur de raie),

Plus en détail

Université de Nice Sophia Antipolis Licence de physique

Université de Nice Sophia Antipolis Licence de physique Université de Nice Sophia Antipolis Licence de physique Projet tutoré en laboratoire : Année 2009/2010 Miradji Faoulat Barnaoui Serine Ben Abdeljellil Wael Encadrant : Mr. Anders Kastberg 1 Remerciement

Plus en détail

METHODES SPECTROMETRIQUES D'ANALYSE ET DE CARACTERISATION

METHODES SPECTROMETRIQUES D'ANALYSE ET DE CARACTERISATION METHO SPECTROMETRIQUES D'ANALYSE ET DE CARACTERISATION SPECTROPHOTOMETRIE UV-VIS Page 2 Page 3 SOMMAIRE 1. DOMAINES D APPLICATIONS... 5 1.1. LA COMPLÉMENTARITÉ AVEC LA SPECTROMÉTRIE IR... 5 1.2. LES LIMITES

Plus en détail

Mise en pratique : Etude de spectres

Mise en pratique : Etude de spectres Mise en pratique : Etude de spectres Introduction La nouvelle génération de spectromètre à détecteur CCD permet de réaliser n importe quel spectre en temps réel sur toute la gamme de longueur d onde. La

Plus en détail

Déconvolution Adaptative en Microscopie Tridimensionnelle de Fluorescence

Déconvolution Adaptative en Microscopie Tridimensionnelle de Fluorescence UNIVERSITÉ DE HAUTE ALSACE THÈSE DE DOCTORAT Spécialité : E.E.A Déconvolution Adaptative en Microscopie Tridimensionnelle de Fluorescence Présentée pour obtenir le titre de Docteur de l Université de Haute-Alsace

Plus en détail

FORMATION ASSURANCE QUALITE ET CONTROLES DES MEDICAMENTS QUALIFICATION DES EQUIPEMENTS EXEMPLE : SPECTROPHOTOMETRE UV/VISIBLE

FORMATION ASSURANCE QUALITE ET CONTROLES DES MEDICAMENTS QUALIFICATION DES EQUIPEMENTS EXEMPLE : SPECTROPHOTOMETRE UV/VISIBLE FORMATION ASSURANCE QUALITE ET CONTROLES DES MEDICAMENTS ISO/IEC 17025 Chapitre 5 : EXIGENCES TECHNIQUES QUALIFICATION DES EQUIPEMENTS EXEMPLE : SPECTROPHOTOMETRE UV/VISIBLE Nicole GRABY PA/PH/OMCL (07)

Plus en détail

La chanson lumineuse ou Peut-on faire chanter la lumière?

La chanson lumineuse ou Peut-on faire chanter la lumière? BUTAYE Guillaume Olympiades de physique 2013 DUHAMEL Chloé SOUZA Alix La chanson lumineuse ou Peut-on faire chanter la lumière? Lycée des Flandres 1 Tout d'abord, pourquoi avoir choisi ce projet de la

Plus en détail

Détection de Chlorophylle Réalisation d'un fluorimètre

Détection de Chlorophylle Réalisation d'un fluorimètre MANGOTECHNO Détection de Chlorophylle Réalisation d'un fluorimètre Frédéric BOUCHAR (TENUM Toulouse) Document de travail - Janvier 2012 Version 1.0 Table des matières 1.Introduction...3 2. La chlorophylle...3

Plus en détail

Étoiles doubles par Interférométrie des tavelures au T60 du pic du midi

Étoiles doubles par Interférométrie des tavelures au T60 du pic du midi Étoiles doubles par Rappels historiques Analyse Harmonique : la transformée de Fourier FOURIER, Jean Baptiste Joseph (21 Mars 1768, Auxerre, France - 16 Mai 1830, Paris, France) Expérience des trous d

Plus en détail

Spectrophotomètres. www.jenway.com

Spectrophotomètres. www.jenway.com Imlab Oude Vijvers 1 B-3370 Boutersem Spectrophotomètres www.jenway.com Bibby Scientific France - ZI du Rocher Vert - BP 79-77793 Nemours Cedex Tél. : 01 64 45 13 13 - Fax : 01 64 45 13 00 - email : bsf@bibby-scientific.fr

Plus en détail

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Elisabeth Vangioni Institut d Astrophysique de Paris Fleurance, 8 Août 2005 Une calculatrice, une règle et du papier quadrillé sont nécessaires au bon fonctionnement

Plus en détail

[ F ] Fig.1 enregistreur indicateur HD30.1 MicroSD Card. Entrée sonde HD30.S1- HD30.S2. MiniUSB Ethernet Alimentation chargeur batterie

[ F ] Fig.1 enregistreur indicateur HD30.1 MicroSD Card. Entrée sonde HD30.S1- HD30.S2. MiniUSB Ethernet Alimentation chargeur batterie [ F ] [ F ] Description Le HD30.1 est un instrument fabriqué par Delta Ohm pour l analyse spectrale de la lumière dans le champ visible et ultraviolette. L instrument a été conçu en conjuguant fl exibilité

Plus en détail

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ calculatrice: autorisée durée: 4 heures Sujet Approche d'un projecteur de diapositives...2 I.Questions préliminaires...2 A.Lentille divergente...2 B.Lentille convergente et

Plus en détail

Panorama de l astronomie. 7. Spectroscopie et applications astrophysiques

Panorama de l astronomie. 7. Spectroscopie et applications astrophysiques Panorama de l astronomie 7. Spectroscopie et applications astrophysiques Karl-Ludwig Klein, Observatoire de Paris Gilles Theureau, Grégory Desvignes, Lab Phys. & Chimie de l Environement, Orléans Ludwig.klein@obspm.fr,

Plus en détail

Les Protéines Fluorescentes. Tounsia Aït-Slimane, UMRS 938, CDR Saint-Antoine CHU Saint-Antoine

Les Protéines Fluorescentes. Tounsia Aït-Slimane, UMRS 938, CDR Saint-Antoine CHU Saint-Antoine Les Protéines Fluorescentes Tounsia Aït-Slimane, UMRS 938, CDR Saint-Antoine CHU Saint-Antoine Sondes fluorescentes et méthodes d imagerie en biologie : GFP, EGFP, BFP, CFP, YFP, dsred, mrfp1, Hc Red,

Plus en détail

III.2 SPECTROPHOTOMÈTRES

III.2 SPECTROPHOTOMÈTRES instrumentation III.2 SPECTROPHOTOMÈTRES Spectrophotomètres UV/visibles 2 à 4 Spectrophotomètres visibles 5 à 7 0100100100100100011100110100100100100100 110100100100100100 011100110100100100100100 00100100100100011100110100100100100100

Plus en détail

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h ANNEE UNIVERSITAIRE 2011-2012 DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE Examen du Tronc Commun sous forme de QCM Janvier 2012 14 h à 16 h Les modalités de contrôle se dérouleront cette année sous forme

Plus en détail

Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants

Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants & INNOVATION 2014 NO DRIVER! Logiciel embarqué Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants contact@ovio-optics.com www.ovio-optics.com Spectromètre

Plus en détail

Nouveau programme de première S (2011) : l essentiel du cours. www.physagreg.fr

Nouveau programme de première S (2011) : l essentiel du cours. www.physagreg.fr Nouveau programme de première S (2011) : l essentiel du cours www.physagreg.fr 22 avril 2012 Table des matières 1 Couleur, vision et image 3 1.1 Oeil réel et oeil réduit...................... 3 1.2 Lentille

Plus en détail

Les impulsions laser sont passées en quarante ans de la

Les impulsions laser sont passées en quarante ans de la Toujours plus court : des impulsions lumineuses attosecondes Les impulsions laser «femtoseconde» sont devenues routinières dans de nombreux domaines de la physique. Elles sont exploitées en particulier

Plus en détail

MANUEL D UTILISATION - Précis Microscope Confocal Zeiss LSM 710

MANUEL D UTILISATION - Précis Microscope Confocal Zeiss LSM 710 Service Commun de Microscopie MANUEL D UTILISATION - Précis Microscope Confocal Zeiss LSM 710 Version 1 Précis Janvier 2014 SERVICE COMMUN DE MICROSCOPIE MANUEL D UTILISATION Microscope Confocal Zeiss

Plus en détail

A chaque couleur dans l'air correspond une longueur d'onde.

A chaque couleur dans l'air correspond une longueur d'onde. CC4 LA SPECTROPHOTOMÉTRIE I) POURQUOI UNE SUBSTANCE EST -ELLE COLORÉE? 1 ) La lumière blanche 2 ) Solutions colorées II)LE SPECTROPHOTOMÈTRE 1 ) Le spectrophotomètre 2 ) Facteurs dont dépend l'absorbance

Plus en détail

Université Bordeaux 1 MIS 103 OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE

Université Bordeaux 1 MIS 103 OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE Université Bordeaux 1 MIS 103 OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE Année 2006 2007 Table des matières 1 Les grands principes de l optique géométrique 1 1 Principe de Fermat............................... 1 2 Rayons lumineux.

Plus en détail

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage Un dosage (ou titrage) a pour but de déterminer la concentration molaire d une espèce (molécule ou ion) en solution (généralement aqueuse). Un réactif de concentration

Plus en détail

Unité. Objectif. travail. B : Stations de. laser

Unité. Objectif. travail. B : Stations de. laser Unité de service à utilisateurss multiples Objectif Partager et offrir à un maximum d utilisateurs l accès à un regroupement volontaire de systèmes spécialisés en microscopie, acquis par des chercheurs

Plus en détail

FLUORESCENCE ET TESTS FONCTIONNELS Association Française aise de Cytométrie. 18 janvier 2007

FLUORESCENCE ET TESTS FONCTIONNELS Association Française aise de Cytométrie. 18 janvier 2007 FLUORESCENCE ET TESTS FONCTIONNELS Association Française aise de Cytométrie trie Journée e Thématique 18 janvier 2007 Cécile COTTET Laboratoire de Bioénerg nergétique Fondamentale et Appliquée e - Inserm

Plus en détail

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL BACCALAURÉA GÉNÉRAL SUJE PHYSIQUE-CHIMIE Série S DURÉE DE L ÉPREUVE : 3 h 30 COEFFICIEN : 6 L usage d'une calculatrice ES autorisé Ce sujet ne nécessite pas de feuille de papier millimétré Ce sujet comporte

Plus en détail

Sensibilité (bas niveaux de lumière, hauts niveaux de lumière) Spectre de sensibilité : visible (400-700 nm) mais aussi IR, UV, RX

Sensibilité (bas niveaux de lumière, hauts niveaux de lumière) Spectre de sensibilité : visible (400-700 nm) mais aussi IR, UV, RX Les capteurs pour l imagerie en biologie i Marc Moreau Catherine Leclerc Centre de Biologie du développement UMR 5547 et GDR E n 731 Toulouse BC02 mars 2013 Les différents système d imagerie à base de

Plus en détail

Champ électromagnétique?

Champ électromagnétique? Qu est-ce qu un Champ électromagnétique? Alain Azoulay Consultant, www.radiocem.com 3 décembre 2013. 1 Définition trouvée à l article 2 de la Directive «champs électromagnétiques» : des champs électriques

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Propriétés de l atome

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Propriétés de l atome PHYSIQUE-CHIMIE Ce sujet traite de quelques propriétés de l aluminium et de leurs applications. Certaines données fondamentales sont regroupées à la fin du texte. Partie I - Propriétés de l atome I.A -

Plus en détail

Revue de processus service Imagerie 1/04/2015

Revue de processus service Imagerie 1/04/2015 Revue de processus service Imagerie 1/04/2015 Réunion des utilisateurs des vidéo microscopes et apotomes ObserverZ1 colibri1 salle 7014 ImagerZ1 Apo salle 1023 Responsable Vidéo et Mécanique Brice DETAILLEUR

Plus en détail

La recherche d'indices par fluorescence

La recherche d'indices par fluorescence La recherche d'indices par fluorescence Ces sources d éclairage à haute intensité permettent, en fluorescence, la mise en évidence d indices qui ne sont pas visibles ou peu à l oeil nu. Ex : empreintes

Plus en détail

PHOTO PLAISIRS. La Lumière Température de couleur & Balance des blancs. Mars 2011 Textes et Photos de Bruno TARDY 1

PHOTO PLAISIRS. La Lumière Température de couleur & Balance des blancs. Mars 2011 Textes et Photos de Bruno TARDY 1 PHOTO PLAISIRS La Lumière Température de couleur & Balance des blancs Mars 2011 Textes et Photos de Bruno TARDY 1 Blanc Infrarouge Flash Température Lumière RVB Couleur chaude Couleur Couleur Couleur Incandescente

Plus en détail

ATELIER IMAGEJ. Différentes applications vous sont proposées pour apprendre à utiliser quelques fonctions d ImageJ :

ATELIER IMAGEJ. Différentes applications vous sont proposées pour apprendre à utiliser quelques fonctions d ImageJ : Différentes applications vous sont proposées pour apprendre à utiliser quelques fonctions d ImageJ : 1. ANALYSE QUANTITATIVE D UN GEL D ELECTROPHORESE... 2 2. NUMERATION DE COLONIES BACTERIENNES SUR UNE

Plus en détail

Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide

Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide Prof. Marc HENRY Chimie Moléculaire du Solide Institut Le Bel, 4, Rue Blaise Pascal 67070 Strasbourg Cedex, France Tél: 03.68.85.15.00 e-mail:

Plus en détail

OPTIQUE GEOMETRIQUE POLYCOPIE DE COURS

OPTIQUE GEOMETRIQUE POLYCOPIE DE COURS OPTIQUE GEOMETRIQUE POLYCOPIE DE COURS PR. MUSTAPHA ABARKAN EDITION 014-015 Université Sidi Mohamed Ben Abdallah de Fès - Faculté Polydisciplinaire de Taza Département Mathématiques, Physique et Informatique

Plus en détail

PLATE-FORME DE MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION

PLATE-FORME DE MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION PLATE-FORME DE MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION Dr. Mohamed SENNOUR Responsable de la plate-forme JOURNÉE PLATES-FORMES EVRY, GÉNOCENTRE 25 juin 2013 Contexte et historique 2000 : constitution du

Plus en détail

Comment réaliser physiquement un ordinateur quantique. Yves LEROYER

Comment réaliser physiquement un ordinateur quantique. Yves LEROYER Comment réaliser physiquement un ordinateur quantique Yves LEROYER Enjeu: réaliser physiquement -un système quantique à deux états 0 > ou 1 > -une porte à un qubitconduisant à l état générique α 0 > +

Plus en détail

Leica MZ FLIII. Stéréomicroscope pour fluorescence un exemple lumineux de la technologie innovatrice de Leica.

Leica MZ FLIII. Stéréomicroscope pour fluorescence un exemple lumineux de la technologie innovatrice de Leica. Leica MZ FLIII Stéréomicroscope pour fluorescence un exemple lumineux de la technologie innovatrice de Leica. Leica MZ FLIII Observer en 3 dimensions L étude des organismes vivants, de leurs fonctions

Plus en détail

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA 3-1 : Physique Chapitre 8 : Le noyau et les réactions nucléaires Professeur Eva PEBAY-PEYROULA Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Finalité du chapitre

Plus en détail

Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777)

Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777) 1ère S Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777) Objectif : pratiquer une démarche expérimentale pour déterminer la concentration d une

Plus en détail

1STI2D - Les ondes au service de la santé

1STI2D - Les ondes au service de la santé 1STI2D - Les ondes au service de la santé De nombreuses techniques d imagerie médicale utilisent les ondes : la radiographie utilise les rayons X, la scintigraphie utilise les rayons gamma, l échographie

Plus en détail

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1re B et C 11 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 129 Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les

Plus en détail

Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information

Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information I. Nature du signal I.1. Définition Un signal est la représentation physique d une information (température, pression, absorbance,

Plus en détail

Chapitre 7 Les solutions colorées

Chapitre 7 Les solutions colorées Chapitre 7 Les solutions colorées Manuel pages 114 à 127 Choix pédagogiques. Ce chapitre a pour objectif d illustrer les points suivants du programme : - dosage de solutions colorées par étalonnage ; -

Plus en détail

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I)

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) Collaboration: - Laboratoire de Radiotoxicologie et Oncologie (L. Sabatier) CEA, DSV - Laboratoire de Génotoxicité et Modulation de l Expression

Plus en détail

Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs

Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs COURS 1. Exemple d une chaîne d acquisition d une information L'acquisition de la grandeur physique est réalisée par un capteur qui traduit

Plus en détail

Les rayons X. Olivier Ernst

Les rayons X. Olivier Ernst Les rayons X Olivier Ernst Lille La physique pour les nuls 1 Une onde est caractérisée par : Sa fréquence F en Hertz (Hz) : nombre de cycle par seconde Sa longueur λ : distance entre 2 maximum Sa vitesse

Plus en détail

PHYSIQUE Discipline fondamentale

PHYSIQUE Discipline fondamentale Examen suisse de maturité Directives 2003-2006 DS.11 Physique DF PHYSIQUE Discipline fondamentale Par l'étude de la physique en discipline fondamentale, le candidat comprend des phénomènes naturels et

Plus en détail