OPTIQUE GEOMETRIQUE POLYCOPIE DE COURS

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "OPTIQUE GEOMETRIQUE POLYCOPIE DE COURS"

Transcription

1 OPTIQUE GEOMETRIQUE POLYCOPIE DE COURS PR. MUSTAPHA ABARKAN EDITION Université Sidi Mohamed Ben Abdallah de Fès - Faculté Polydisciplinaire de Taza Département Mathématiques, Physique et Informatique Filières 0 SMI et SMA

2 AVANT PROPOS L optique est une science dont les fondements ont été établis avant le XX siècle. Depuis le début du siècle, la révolution de la mécanique quantique, et par conséquent de la nature quantique de la lumière a profondément modifié notre façon d apprécier les phénomènes. Néanmoins, les principes déjà établis n ont pas été pour autant obsolètes, cette nouvelle vision a simplement permis de préciser les concepts et d indiquer les limites de validités. L optique, branche actuelle de l électromagnétisme, s est développée difficilement, les applications (lentilles correctrices, ) ont été en avance sur la compréhension de la nature de la lumière. Les fausses pistes ont été très nombreuses. L optique géométrique est une discipline très ancienne dont certaines lois fondamentales comme les lois de la réflexion de la lumière étaient connues des philosophes et mathématiciens grecques comme Empedocles ( avant J.C.), Euclide (300 avant J.C.) ou de leurs disciples. Or ces lois découlent des propriétés de propagation des ondes électromagnétiques dans la matière. L optique géométrique n est pas une branche isolée de la physique, c est une partie intégrante de l électromagnétisme basée sur quelques approximations. Plusieurs difficultés ont troublé les esprits au cours des derniers siècles : la nature du photon, qui n est pas une simple particule, mais le vecteur d interaction du champ électromagnétique. Ce photon a tantôt un comportement plutôt ondulatoire, tantôt un comportement plutôt corpusculaire. La longueur d onde de la lumière, le rayonnement visible est compris entre 0.4 et 0.8 µm rend les analogies avec les ondes à la surface de l eau, par exemple, très délicates : derrière un obstacle, nous observons une ombre projetée et pas d interférence ni de diffraction. Une autre difficulté est liée au support de l onde, l homme inventa l éther pour pallier à son incompréhension, en fait, le photon se propage dans le vide alors qu une onde de surface a besoin d un support matériel. L optique est l étude des phénomènes lumineux (lumière). Elle est divisée en trois parties : 1 Optique géométrique : Elle se propose d étudier la trajectoire de l énergie lumineuse, ou rayon lumineux, à travers des milieux transparents, indépendamment de la lumière. - Optique corpusculaire ou quantique : Elle se propose d étudier la lumière en se basant sur la théorie d Einstein (1905). 3- Optique physique ou ondulatoire : Elle étudie les phénomènes de la lumière observés que l optique géométrique est incapable d expliquer tels les interférences et les phénomènes de la diffraction (1780). Ce cours est désigné plus particulièrement aux étudiants de la première année des filières SMI et SMA. Il traitera de l optique géométrique. Remarque : Ce manuscrit n est qu un support de cours. Par conséquent, il est indispensable d assister aux séances de cours pour le compléter. 1

3 Sommaire Chapitre 1 : Rappel... 4 Chapitre : Principes fondamentaux 6 1. Introduction. 6. Principe de Fermat Indice de réfraction..6.. Chemin optique 7 3. Principe de l optique géométrique Vérifications expérimentales et commentaires Principe Principe Principe.3 : Lois de Snell-Descartes Réflexion Réfraction Construction du rayon réfléchi et du rayon réfracté.10 Chapitre 3. Application aux systèmes planaires Miroirs plans Image d un point Images et objets réels et virtuels.1. Notion d image d un point lumineux- Dioptres Image d un point lumineux.1.. Conditions de Gauss Dioptres sphériques Formules de conjugaison avec origine au sommet Formules de conjugaison avec origine au centre Foyers Foyers principaux Convergence du dioptre Dioptres plans : Equations de conjugaison Applications Lames à faces parallèles Prisme...18 Chapitre 4. Lentilles minces Définition Propriétés de lentilles minces 0 3. Image ou Objet à l infini Quelques exemples de construction géométrique.1 5. Association de lentilles minces. Chapitre 5. L appareil photographique.3 1. Introduction..3. Principe.3 3. Caractéristiques optiques d un objectif photographique Faisceau utile Diaphragme d ouverture, pupilles d entrée et de sortie.4

4 3.3. Ouverture relative et nombre d ouverture d un objectif Mise au point Profondeur de champ...5 Quelques exercices d applications

5 Chapitre 1 : Rappel Vos premiers pas : Ce qu il faut absolument connaître, c est tout d abord l hypothèse fondamentale que l on fait en optique géométrique: la lumière est considérée comme un ensemble de rayons rectilignes. Deuxièmement, lorsque la lumière pénètre dans un milieu quelconque, elle est, soit réfléchie soit réfractée (dans les deux cas : Déviée). Donc : Dans TOUTE application d optique géométrique, on aura a faire à : des DROITES (longueurs) et des ANGLES. C est pourquoi, il faudra connaître certains outils de base de la géométrie Euclidienne. Ils sont essentiellement représentés par les trois théorèmes suivants : 1.Sur le Triangle Quelconque : (ne comporte que des angles). Le Théorème de Thalès : (ne comporte que des longueurs) Soit deux droites quelconques (non parallèles) se croisant en un point (A), alors quelque soit les deux droites parallèles (BD) et (CE) croisant les deux premières droites, on aura : Deux configurations sont possibles: AB AC AD AE BD CE 4

6 3. Le Triangle Rectangle (ou triangle droit) : (comporte des angles et des longueurs) a b (sin ) c (cos ) 1 Résumé Lorsque, dans une application particulière portant sur la lumière en optique géométrique, vous n avez comme données que des angles, la recherche de la solution devra être orientée vers le théorème n 1 sur le triangle quelconque. Lorsque vous n aurez à votre disposition que des longueurs, c est vers le théorème de Thalès qu il faudra se diriger. Enfin, si votre problème propose à la fois des longueurs et des angles, c est du coté de la trigonométrie qu il faudra regarder! Vous pourrez éventuellement faire aussi appel à la combinaison de ces trois théorèmes. Maintenant que nous avons précisé les outils GEOMETRIQUES de base, nécessaires à la description des trajectoires de la lumière (en optique géométrique). 5

7 Chapitre : Principes fondamentaux 1. Introduction : La lumière naturelle (par exemple. la lumière solaire) est une superposition d ondes électromagnétiques de longueurs d ondes différentes. On sait aussi que cette onde est quantifiée : Existence de grains de lumière appelés : Photons. En principe, pour n importe quelle longueur d onde ces deux aspects coexistent toujours. Cependant, pour les très grandes longueurs d onde (ondes radio et plus...), la nature corpusculaire de la lumière est difficilement décelable. Aux très petites longueurs d onde (rayons γ), c est au contraire la nature corpusculaire qui est le plus facilement mise en évidence (collisions directes de photons avec d autres particules en physique des particules). La lumière visible est en quelque sorte à mi-chemin : l aspect ondulatoire peut y être aussi important que l aspect corpusculaire ; tout dépend du type de phénomènes étudiés. Dans l étude de la lumière rencontrant les objets d échelle macroscopique, la petitesse des longueurs d onde (λ_ 10_7cm) du visible vis à vis des grandeurs des objets qu elle rencontre (L_1cm et plus) a permis d élaborer une théorie géométrique de la propagation des ondes lumineuses : L optique géométrique. Ondes radio : sont produites par les circuits électriques Ondes I.R : sont produites par des corps chauds. La lumière résulte des transitions électroniques radiatives des atomes excités. Les rayons X : proviennent des transitions d électrons les plus proches du noyau atomique, les rayons X sont d origine nucléaire. Les rayons γ : proviennent des transitions radiatives des noyaux radioactifs.. Principe de Fermat.1. Indice de réfraction : Définition : L indice n d un milieu par rapport à un milieu 1 est égal au rapport des vitesses v 1 et v de l onde lumineuse dans les milieux 1 et. Exemple : L indice de réfraction d un milieu homogène est n = c/v ; où c est la vitesse de la lumière dans le vide c = m/s, et v est la vitesse de la lumière dans le milieu. 6

8 Remarque. - n > 1 - n dépend de la fréquence de la lumière utilisée donc de la longueur d onde... Chemin optique dt = dl/v = n.dl/c. Soit c.dt = n.dl = (L), cette quantité est appelée chemin optique. A dl B Le chemin optique entre deux points A et B est le trajet que parcourrait la lumière dans le vide pendant le même temps dt que met cette lumière pour parcourir le trajet AB dans le milieu d indice n. Remarque : Correspondant au trajet AB, (L) = c.dt est le trajet parcouru par la lumière dans le vide pendant le temps dt. Dans le cas où la lumière traverse p milieux transparents isotropes et homogènes 1,, 3, d indice n1, n, n3, séparés par des surfaces S1, S, S3,, le trajet d un rayon lumineux entre deux points A1 et Ap appartenants aux milieux 1 et p respectivement, t qui traverse les surfaces Si aux points Ii, correspond au chemin optique : L n AI n I I n I I... n I A 1 n u AI 1 n 1 u I 1 I 3 3 n 3 u 3 I I 3 p p 1... n Principe de Fermat Le chemin optique le long du trajet suivi par la lumière entre deux points A et B est stationnaire (extrémal) c-à-d (L) = Principe de l optique géométrique : Principe.1. Il existe des rayons lumineux qui restent indépendants les uns des autres (pas d interaction entre eux). Principe.. Dans un milieu homogène, transparent et isotrope, les rayons lumineux sont des lignes droites. Principe.3. A la surface de séparation de deux milieux, les rayons lumineux obéissent aux lois de Snell- Descartes. 4. Vérifications expérimentales et commentaires. 4.1 Principe.1. Définition. On appelle rayon lumineux, toute courbe suivant laquelle se propage la lumière. Remarque 1 : Un rayon lumineux n a pas d existence réelle car pour isoler un rayon lumineux, il faudrait faire passer la lumière par une ouverture de plus en plus petite et par conséquent d une dimension devenant du même ordre de grandeur que la longueur d onde de cette lumière ; ce qui contredit nos hypothèses. p p u p 1 I p 1 A p 7

9 Propriété. Deux rayons lumineux se rencontrant, n interagissent pas (un rayon lumineux ne peut pas être dévier par un autre rayon lumineux). Remarque : Il faut se garder de dire que la description géométrique de la lumière sous forme de rayons de lumière révèle la nature corpusculaire de celle-ci. Les rayons de lumière ne sont pas les trajectoires des photons. En fait un photon n est pas localisable et ne possède pas de trajectoire au sens de la mécanique classique du point matériel 4. Principe.. Le milieu est transparent, homogène, isotrope, les rayons lumineux sont des droites. 4.3 Principe.3 : Lois de Snell-Descartes. Expérience. Faisons arriver un faisceau cylindrique de lumière de longueur d onde donnée (Lumière monochromatique) à la surface de l eau additionnée de fluorescéine contenue dans une cuve, rendant ainsi visible les trajets lumineux. Observation?? 8

10 Conclusion : Les lois relatives à ces deux phénomènes : la réflexion et la réfraction d écrivant le comportement des rayons lumineux, à la séparation de deux milieux, s appellent les lois de Snell-Descartes Réflexion Considérons un rayon lumineux AI incident arrivant sur la surface de séparation S de deux milieux. Il lui correspond un rayon réfléchi IR. Menons la droite normale IN à la surface S en I et située du même côté de S que le rayon incident AI. Le plan défini par le rayon incident AI et la normale IN s appelle le plan d incidence, l angle NIR = r est l angle de réflexion. Lois de la réflexion - Le rayon réfléchi est dans le plan d incidence. - L angle de réflexion r est égal à l angle d incidence i. i = r 4.3. Réfraction Soient deux milieux transparents isotropes séparés par une surface S. A un rayon incident AI situé dans le premier milieu correspond dans le second milieu un rayon IR appelé rayon réfracté. Menons la droite normale IN à la surface S. Le plan défini par AI et IN est le plan d incidence, l angle AIN = i 1 est l angle d incidence et l angle N IR = i s appelle l angle de réfraction. Remarque importante. A la surface de séparation de deux milieux transparents, il existe toujours un rayon réfléchi dès qu il existe un rayon réfracté; le rayon réfracté par contre n existe pas toujours même si le rayon réfléchi existe! Lois de la réfraction 1. Le rayon réfracté est dans le plan d incidence.. Pour deux milieux donnés et une lumière de longueur d onde donnée λ, il existe un rapport constant entre le sinus de l angle d incidence i 1 et le sinus de l angle de réfraction i sin i1 n sin i où n est une constante dépendant de λ, on l appelle l indice de réfraction du milieu par rapport au milieu 1. 9

11 Conséquence 1. Deuxième forme de la loi de la réfraction de Snell-Descartes : n 1 sin i 1 = n sin i Avec les indices absolus n 1 ( λ) et n ( λ), la deuxième loi de la réfraction prend donc une forme complètement symétrique. Conséquence. De la symétrie de la relation précédente on déduit le principe du retour inverse de la lumière. Dans l expérience de réfraction, si un rayon arrive suivant R I, il se réfracte selon IA : Le trajet de la lumière réfractée ne dépend pas de son sens de propagation. En général, lorsque deux rayons lumineux réfractés ont une partie de trajet identique de longueur non nulle, ils sont alors superposés sur tout leur parcours (une conclusion identique s impose pour les rayons réfléchis). 5. Construction du rayon réfléchi et du rayon réfracté. a. Pour le rayon réfléchi, il suffit de construire le rayon symétrique du rayon incident par rapport à la normale au point d incidence. b. Pour le rayon réfracté d un milieu d indice n 1 vers un milieu d indice n nous devons envisager deux cas : - n > n 1. Lorsque i 1 devient pratiquement égal à π/, la relation de Snell-Descartes montre que n 1 sin sin i L n L angle i L tel que sin 1 n n 1 i L est l angle maximum que peut faire le rayon réfracté IR avec la normale à la surface S; le rayon incident AI est alors tangent en I à S. - n < n 1. On démontre que : n1 sin il n sin n d où la définition de l angle limite i L que peut faire le rayon incident avec la normale à S. 10

12 Chapitre 3 : Applications aux systèmes planaires 1. Miroirs plans. Définition : Un miroir plan est une surface plane S réfléchissante (Existence d un rayon lumineux réfléchi décelable). Remarque : Toute réflexion sur une surface polie est accompagnée d une perte de lumière soit par absorption, soit par diffusion, soit par réfraction. Dans le cas d une réflexion totale, ce dernier phénomène disparaissant, il ne subsiste que les deux premiers phénomènes qui ne sont jamais totalement absents Image d un point. Soit A un point lumineux, envoyant ses rayons sur un miroir plan M. Un observateur O est situé du même côté du miroir que A. Propriété : Un miroir plan donne d un point A une image A symétrique par rapport au plan du miroir : le miroir plan est dit stigmatique, car l image de tout point de l espace est un point. Remarque : C est le seul système optique à posséder cette propriété. 1.. Images et objets réels et virtuels. Considérons un objet ponctuel lumineux A face au miroir M : c est un objet réel. Pour un observateur O, les faisceaux de lumière issus de A semblent en fait provenir de l image A, or aucune énergie lumineuse n est émise en A (pas de signal lumineux détectable en A ). On dit que A est une image virtuelle. 11

13 Conclusions. a. Dans un miroir plan : 1. Si l objet est réel, l image est virtuelle.. Si l objet est virtuel, l image est réelle. b. On peut facilement se convaincre que dans un miroir un objet étendu et son image ont effectivement la symétrie... miroir! Ils ne sont donc pas superposables. Notion d image d un point lumineux- Dioptres Définitions : 1. Un système optique (SO) est un ensemble de milieux transparents isotropes ou réflecteurs. En pratique, les surfaces de séparation seront toujours des formes géométriques simple (plans, sphères..).. Un système optique est dit centré si les différentes surfaces de séparation entre les milieux sont des surfaces de révolution autour d un même axe : l axe du système..1. Image d un point lumineux. Définition : Un point lumineux est un objet lumineux vu par l œil humain sous un angle suffisamment petit pour que sa surface apparente soit considérée comme négligeable, soit un angle de vision inférieur à 1 minute d arc. Plaçons un point lumineux A devant un système optique. Un faisceau conique divergent est reçu par le système optique centré sur sa face d entrée. A la sortie, la nature du faisceau dépend du système optique considéré et de la position du point A par rapport à ce système. Trois situations doivent être envisagées. 1. Le faisceau émergent est un faisceau conique de sommet A. Tous les rayons issus de A passant par le système optique arrivent pratiquement en un point A. Le point A est alors l image du point A et le système optique est dit stigmatique pour les points A et A. a. Si le faisceau conique est convergent, tous les rayons se concentrent en A : l image A est une image réelle. ATTENTION! Cette situation peut être dangereuse soit pour votre œil, soit pour l appareil optique lui-même: une quantité importante d énergie lumineuse peut se concentrer en A. 1

14 b. Si le faisceau conique est divergent, tous les rayons semblent provenir de A : l image A est une image virtuelle. Aucune énergie lumineuse ne se concentre en A. Les deux situations sont représentées sur la figure suivante.. Les rayons lumineux émergents, dans le cas d une image réelle (ou leurs prolongements, dans le cas virtuel) passent tous au voisinage d un point A. Dans le cas ou A est réel, on observe qu une tache lumineuse, image floue du point A. Nous dirons qu il y a stigmatisme approché pour A et A si la tache est très petite. 3. Dans le cas où il n y a ni stigmatisme rigoureux ni stigmatisme approché, il n y plus d image de A, mais on constate que les rayons issus de A sortent du système selon des rayons tous tangents à une même surface. Cette surface s appelle une caustique... Conditions de Gauss : Définition. On dit qu un système optique est utilisé dans les conditions de l approximation de Gauss lorsque sont réalisées les conditions suivantes : 1. Chaque point lumineux n envoie effectivement dans le système qu un pinceau lumineux dont les rayons ne s écartent que très faiblement de la normale à chaque surface rencontrée à l intérieur du système optique considéré.. L objet est plan (ou rectiligne), perpendiculaire à l axe du système et suffisamment petit pour que l image puisse être aussi considérée comme plane (ou rectiligne). 3. Dioptres sphériques : Définition : Un dioptre sphérique est constitué par deux milieux transparents homogènes et isotropes d indices n 1 et n différents, séparés par une surface sphérique de rayon de courbure R > 0. On appelle S le sommet du dioptre, l intersection du dioptre avec l axe, et C le centre de la sphère support du dioptre Formules de conjugaison avec origine au sommet : L équation de conjugaison d un dioptre avec origine au sommet est (voir démonstration en cours) 13

15 n1 n n1 n SA SA' SC B A C n 1 S n A - Aplanétisme du dioptre : - Un objet est considéré comme un ensemble de points lumineux, l image d un tel objet est l ensemble de toutes les images des points qui forment l objet. - Pour étudier un système optique axé dans les conditions de Gauss, l objet doit être de taille faible et très près de l axe du système. - Une des propriétés principales du dioptre sphérique dans les conditions de Gauss, est que l image de tout objet AB frontal (perpendiculaire à l axe) est une image A B frontale, on dit que le système est aplanétique. On montre que la condition aplanétisme du dioptre ou relation invariant de Lagrange- Helmoltz : n1 AB n A' B' Grandissement A ' B' n1 SA' AB n SA La relation de Lagrange-Helmoltz : n1 n 3.. Formules de conjugaison avec origine au centre : D après le théorème de Thalès on a : Grandissement : A ' B' CA' AB CA Formule de la conjugaison avec origine au centre : n1 n n1 n CA' CA' CS Le couple équation de conjugaison, formule du grandissement permet de trouver analytiquement l image A B de tout objet AB frontal Foyers : Foyers principaux : Définition : - On appelle foyer objet et on note F, le point de l axe dont l image à l infini sur l axe. On appelle foyer image et noté F, l image du point objet à l infini sur l axe. - Tout rayon incident passant par F est réfracté par le dioptre t ressort parallèle à l axe. De même, tout rayon incident parallèle à l axe sort du dioptre en passant par F. 14

16 - On note en général A l image de A par le dioptre, malgré cette notation F et F ne sont pas conjugués par le dioptre. - F et F peuvent être réels ou virtuels. Distances focales : On définit la distance focale objet f et la distance focale image f par : f SF, f ' SF' - Si l image est à l infini, le point objet est en F : n f SF R n n' - Si l image de l objet à l infini est en F : n f SF R n n' Remarque : f n1 f f ' R et f ' n Foyers secondaires - Les foyers secondaires objet et image sont les conjugués des points à l infini dans les directions secondaires (non parallèles à l axes). - on appelle plan focal objet (respectivement image), le plan perpendiculaire à l axe et contenant le point F (respectivement F ). - les foyers secondaires objet (respectivement image) que l on note φ (respectivement φ ) sont dans le plan frontal contenant le foyer objet (respectivement image) principal. Ceci résulte de l aplanétisme du dioptre. - Le plan focal objet (respectivement image) et l ensemble des foyers objets (respectivement image) secondaires ont confondus. D ou Tout faisceau incident, issu d un foyer secondaire objet, émerge du dioptre en un faisceau parallèle. Tout faisceau parallèle arrivant sur le dioptre converge (réellement ou virtuellement) en un foyer secondaire image, c.à.d dans le plan focal image. On représente de manière schématique le dioptre sphérique par son plan tangent au sommet, et deux traits obliques qui indiquent le sens de la concavité. 15

17 x x n B A F C n 1 S F A B φ F C n 1 S n F A n φ' F C n 1 S F (P ) 16

18 3.3.. Convergence du dioptre : n - On appelle Vergence d un dioptre la quantité V, l unité étant la dioptrie (δ). SF' - Un dioptre est dit convergent (respectivement divergent) si et seulement si sa vergence est positive (respectivement négative). - On montre que le dioptre sphérique est convergent si son centre C appartient au milieu le plus réfringent (n plus grand) puisque n SF' R n n1 Formules de Newton : A' B' f F' A' AB FA f ' Ce ne sont autres que les équations de conjugaison avec origine aux foyers F et F. 4. Dioptres plans : C est un cas limite du dioptre sphérique, la définition du sommet est identique, et le centre de courbure est rejeté à l infini sur l axe. Remarque Tout faisceau incident parallèle à l axe (normal au plan) n est pas dévié et ressort donc parallèle à l axe. Les foyers principaux sont donc rejetés à l infini sur l axe : on dit que le dioptre plan est un système afocal Equations de conjugaison : Elle est donnée par : n1 n 0 SA SA ' et on obtient de même : Construction géométrique (voir cours) n n 1 SA' 1 SA 17

19 4.. Applications Lames à faces parallèles Une lame à faces parallèles est constituée de deux dioptres plans parallèles entre eux distant de e. Nous nous limiterons au cas n 1 = n 3 <n. Montrer que e I1I cos i 4... Prisme En optique, un prisme est constitué par un milieu transparent limité par deux surfaces planes non-parallèles. Démontrer les quatre formules fondamentales d un prisme : sin i nsin r A r r' sin i' nsin r' D i i' A 18

20 Chapitre 4 : Lentilles minces 1. Définitions - Une lentille est un milieu transparent (n > 1) limité principalement par deux dioptres sphériques ou un dioptre plan et un dioptre sphérique. Les différents types de lentilles sont : - La droite qui joint les centres des deux dioptres sphériques s appelle l axe principal ou axe optique. Lorsque l une des faces est un dioptre plan, l axe est la droite passant par le centre du dioptre sphérique et perpendiculaire au dioptre plan. - Les rayons de courbure de la lentille sont les rayons de courbure R 1 et R des deux dioptres sphériques. Lorsque l une des faces est plane, son rayon de courbure est pris par convention égal à. Remarque. Les rayons de courbure sont comptés algébriquement sur l axe principal que nous avons orienté. Par exemple, si S 1 et S sont les sommets des dioptres et C 1 et C leurs centres respectifs, les quantités S 1 C 1 = R 1 et S C 1 = R sont négatives ou positives selon qu elles sont orientées contrairement ou dans le même sens que l axe optique. - Une lentille est une lentille mince lorsque son épaisseur au sommet S 1 S est très petite par rapport aux deux rayons R 1, R 1 et leur différence. Représentation d une lentille : O est le centre optique de la lentille 19

21 L équation de conjugaison est : n1 n OA OA' n1 n R 1 1 n1 n R Vergence : n1 n1 n1 n V ( ) R1 R De cette équation on montre que l équation de conjugaison devient : n1 n V OA OA' Si V est positive, on dit que la lentille est convergente. Si V est négative, on dit que la lentille est divergente.. Propriétés de lentilles minces - Foyers : Le foyer F est l objet dont l image est à l infini sur l axe. Le foyer image F est l image dont l image est à l infini sur l axe. Les plans focaux sont les plans frontaux ayant les foyers comme traces sur l axe optique. Distances focales : Elles sont définies par : f OF, f ' OF' n1 n f, f ' V V Remarque importante : Si les milieux extrêmes ont le même indice alors O est le milieux de FF Généralement les lentilles minces sont plongées dans l air, et la formule de conjugaison s écrit sous la forme suivante : OA' OA f ' Dans ce cas on f = f. Equation de conjugaison avec origine aux foyers La formule de grandissement : FA F' A' ff ' f FA F' A' f ' 3. Image ou Objet à l infini 0

22 Image à l infini : 4. Quelques exemples de construction géométrique : La construction géométrique de base consiste au tracé de l émergent correspondant à un incident donné. Ensuite, on s intéresse à la construction de l image d un objet donné. On utilise les propriétés des lentilles minces développées ci devant et on a des constructions géométriques similaires à celles du dioptre sphérique. 1

23 5. Association de lentilles minces - La vergence et la distance focale d une lentille mince dépend de l indice de réfraction du milieu constituant la lentille. - La lentille peut présenter un phénomène de l aberration chromatique. La suppression de cette aberration est appelée achromatique et peut être réalisée dans certains cas en associant deux ou plusieurs lentilles minces ou systèmes centrés. On montre que A' B' AB 1

24 Chapitre 5 :L appareil photographique 1. Introduction L appareil photographique est un instrument optique très répandu. Dans cette étude on rappellera le fonctionnement de l appareil puis on étudiera un système optique constituant essentiel de l appareil : l objectif.. Principe : L appareil photographique est constitué principalement d un système optique, celui-ci comprend plusieurs lentilles qui forment l image réelle d un objet sur un film sensible à la lumière. Le système optique est associé à un boîtier qui joue le rôle de chambre noire et qui comprend : - Un film sensible. - Un obturateur de lumière qui cache le film pendant la visée et qui est ôté pendant le temps de pose ou de prise de l image ou de la photo, l obturateur limite le temps d admission de la lumière dans la chambre noire. - Une cellule photoélectrique d évaluation du flux lumineux incident pour indiquer à l utilisateur si est nécessaire d augmenter l intensité de la lumière en utilisant un flash ou non. - Un système optique de visée et de mise au point. Le système de visé permet de voir l image qui sera fixée sur le film. Un système de visé de «type reflex» comprend : - Un miroir pivotant. - Un verre de visé. - Une lentille collectrice. - Un pentaprisme. - Une lentille oculaire. La sensibilité du film est mesurée par la variation de la densité optique (ou opacité) du film : D log( ) où τ est défini par le rapport du flux lumineux émergent et le flux lumineux incident (τ est aussi la transmission du film) en fonction de log(h) avec H est l exposition lumineuse. H E. T T est le temps d exposition du film à la lumière. E est la luminance ou irradiance définie par : d E ds dф étant le flux lumineux incident et ds est l élément de surface du film. Afin d évaluer la sensibilité du film, on utilise les échelles ISO, DIN. 3

25 3. Caractéristiques optiques d un objectif photographique : - L objectif photographique est le plus important, le plus fragile et le plus coûteux. Il est formé de plusieurs lentilles séparées ou collées. - Dans certains objectifs les lentilles peuvent se déplacer les unes par rapport aux autres. Ce sont des objectifs géométriques variables ou Zoom. - L association de plusieurs lentilles dans un objectif est dans le but de corriger les aberrations géométriques et chromatiques. - Exemple, pour les formats 4x36 mm, la valeur typique de f est f = 8 mm Faisceau utile : A u S.O u' A - Faisceau utile est, par définition, le faisceau centré qui, issu de point A parvient en A après la traversé du système, sa limitation est due aux diaphragmes centrés sur l axe. - Le diaphragme sert à réduire l intensité du flux lumineux pénétrant dans la chambre noire dans le but d améliorer le stigmatisme. - Si l un des points A ou A est à l infini, le faisceau utile est alors cylindrique dans l espace correspondant (u ou u ). On le détermine dans cet espace par son rayon R ou R. 3.. Diaphragme d ouverture, pupilles d entrée et de sortie : Dans un système optique comprenant plusieurs diaphragmes, le faisceau utile est celui de plus grande étendue passant à l intérieur de tous les diaphragmes, et limité par l un d eux. D 0 est appelé diaphragme d ouverture. Pour déterminer D 0, il est commode de considérer des diaphragmes fictifs appelés pupilles. A chaque diaphragme D correspond deux pupilles : - Une pupille objet P. - Une pupille image P. P 0 D D 0 P 0 A P u S.O u' P A Les deux pupilles objet P et image P sont donc conjuguées par rapport à tout le système. - Les rayons des pupilles d entrée et de sortie d un système optique centré sont vus respectivement des points objet et image sur l axe sous les angles u et u qui définissent le faisceau utile dans les espaces objet et image ; si l un des points objet ou image (ou les deux) est à l infini, la pupille correspondante est celle dont le rayon (R ou R ) est le plus petit. 4

Université Bordeaux 1 MIS 103 OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE

Université Bordeaux 1 MIS 103 OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE Université Bordeaux 1 MIS 103 OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE Année 2006 2007 Table des matières 1 Les grands principes de l optique géométrique 1 1 Principe de Fermat............................... 1 2 Rayons lumineux.

Plus en détail

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ calculatrice: autorisée durée: 4 heures Sujet Approche d'un projecteur de diapositives...2 I.Questions préliminaires...2 A.Lentille divergente...2 B.Lentille convergente et

Plus en détail

Faculté de physique LICENCE SNV EXERCICES PHYSIQUE Par MS. MAALEM et A. BOUHENNA Année universitaire 2010-2011

Faculté de physique LICENCE SNV EXERCICES PHYSIQUE Par MS. MAALEM et A. BOUHENNA Année universitaire 2010-2011 Faculté de physique LICENCE SNV L1 EXERCICES DE PHYSIQUE Par Année universitaire 2010-2011 OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE: GÉNÉRALITÉS ET MIROIR PLAN Ex. n 1: Citer quelques systèmes optiques, d'usage courant. Ex.

Plus en détail

Chapitre 2 : étude sommaire de quelques instruments d optique 1 Grandeurs caractéristiques des instruments d optique Grossissement

Chapitre 2 : étude sommaire de quelques instruments d optique 1 Grandeurs caractéristiques des instruments d optique Grossissement Chapitre 2 : étude sommaire de quelques instruments d optique 1 Grandeurs caractéristiques des instruments d optique Grossissement Puissance Pouvoir de résolution ou pouvoir séparateur Champ 2 l œil comme

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

Q6 : Comment calcule t-on l intensité sonore à partir du niveau d intensité?

Q6 : Comment calcule t-on l intensité sonore à partir du niveau d intensité? EXERCICE 1 : QUESTION DE COURS Q1 : Qu est ce qu une onde progressive? Q2 : Qu est ce qu une onde mécanique? Q3 : Qu elle est la condition pour qu une onde soit diffractée? Q4 : Quelles sont les différentes

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D. TITRE : Comment s affranchir de la limite de la diffraction en microscopie optique?

ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D. TITRE : Comment s affranchir de la limite de la diffraction en microscopie optique? ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D TITRE : Comment s affranchir de la limite de la diffraction en microscopie optique? Temps de préparation :...2 h 15 minutes Temps de présentation devant le jury

Plus en détail

PHYSIQUE 2 - Épreuve écrite

PHYSIQUE 2 - Épreuve écrite PHYSIQUE - Épreuve écrite WARIN André I. Remarques générales Le sujet de physique de la session 010 comprenait une partie A sur l optique et une partie B sur l électromagnétisme. - La partie A, à caractère

Plus en détail

La spectrophotométrie

La spectrophotométrie Chapitre 2 Document de cours La spectrophotométrie 1 Comment interpréter la couleur d une solution? 1.1 Décomposition de la lumière blanche En 1666, Isaac Newton réalise une expérience cruciale sur la

Plus en détail

G.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction

G.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction DNS Sujet Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3 Réfraction I. Préliminaires 1. Rappeler la valeur et l'unité de la perméabilité magnétique du vide µ 0. Donner

Plus en détail

Les bases de l optique

Les bases de l optique Vision to Educate Les 10 pages essentielles Edition 2014 Introduction Edito Si résumer le métier d opticien dans un livret de 12 pages n est pas possible, nous avons essayé dans ce document d apporter

Plus en détail

Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé.

Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé. Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé. I- ACTIVITES NUMERIQUES (12 points) Exercice 1 (3 points) On considère

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau PHYSIQUE-CHIMIE L absorption des radiations lumineuses par la matière dans le domaine s étendant du proche ultraviolet au très proche infrarouge a beaucoup d applications en analyse chimique quantitative

Plus en détail

Les interférences lumineuses

Les interférences lumineuses Les interférences lumineuses Intérêt de l étude des interférences et de la diffraction : Les interférences sont utiles pour la métrologie, la spectrométrie par transformée de Fourier (largeur de raie),

Plus en détail

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ calculatrice: autorisée durée: 4 heures Sujet Spectrophotomètre à réseau...2 I.Loi de Beer et Lambert... 2 II.Diffraction par une, puis par deux fentes rectangulaires... 3

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

La Photographie - Page 1 / 13

La Photographie - Page 1 / 13 La Photographie - Page 1 / 13 Table des matières 1. Généralités sur la lumière... 3 2. La photographie... 5 2.a. Le support... 5 2.a.i. L argentique... 5 2.a.ii. Le numérique... 6 3. L outil appelé appareil

Plus en détail

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Introduction : On ne peut ni aller sur les étoiles, ni envoyer directement des sondes pour les analyser, en revanche on les voit, ce qui signifie qu'on reçoit

Plus en détail

Exposition. VLR plongée e commission photo

Exposition. VLR plongée e commission photo Exposition VLR plongée e commission photo Agenda Définitions Exposition / analogie du verre d eau (de vin?) Ouverture Vitesse Sensibilité La notion d EV Pourquoi cela ne suffit pas? Dynamique des capteurs

Plus en détail

PHYSIQUE Discipline fondamentale

PHYSIQUE Discipline fondamentale Examen suisse de maturité Directives 2003-2006 DS.11 Physique DF PHYSIQUE Discipline fondamentale Par l'étude de la physique en discipline fondamentale, le candidat comprend des phénomènes naturels et

Plus en détail

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Séquence 9 Consignes de travail Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Travaillez les cours d application de physique. Travaillez les exercices

Plus en détail

Plan du cours : électricité 1

Plan du cours : électricité 1 Semestre : S2 Module Physique II 1 Electricité 1 2 Optique géométrique Plan du cours : électricité 1 Partie A : Electrostatique (discipline de l étude des phénomènes liés aux distributions de charges stationnaires)

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

TOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET

TOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET TOUT E QU IL FUT SVOIR POUR LE REVET NUMERIQUE / FONTIONS eci n est qu un rappel de tout ce qu il faut savoir en maths pour le brevet. I- Opérations sur les nombres et les fractions : Les priorités par

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Séquence 1. Physique Couleur, vision et image Chimie La réaction chimique. Sommaire

Séquence 1. Physique Couleur, vision et image Chimie La réaction chimique. Sommaire Séquence 1 Physique Couleur, vision et image Chimie La réaction chimique Sommaire 1. Physique : Couleur, vision et image Résumé Exercices 2. Chimie : La réaction chimique Résumé Exercices Séquence 1 Chapitre

Plus en détail

Angles orientés et trigonométrie

Angles orientés et trigonométrie Chapitre Angles orientés et trigonométrie Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Trigonométrie Cercle trigonométrique. Radian. Mesure d un angle orienté, mesure principale.

Plus en détail

Interactions des rayonnements avec la matière

Interactions des rayonnements avec la matière UE3-1 : Biophysique Chapitre 2 : Interactions des rayonnements avec la matière Professeur Jean-Philippe VUILLEZ Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1

Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1 Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1 Définition: La cinématique est une branche de la mécanique qui étudie les mouements des corps dans l espace en fonction du temps indépendamment des causes

Plus en détail

Les moyens d observations en astronomie & astrophysique

Les moyens d observations en astronomie & astrophysique Les moyens d observations en astronomie & astrophysique Unité d Enseignement Libre Université de Nice- Sophia Antipolis F. Millour PAGE WEB DU COURS : www.oca.eu/fmillour cf le cours de Pierre Léna : «L

Plus en détail

AC AB. A B C x 1. x + 1. d où. Avec un calcul vu au lycée, on démontre que cette solution admet deux solutions dont une seule nous intéresse : x =

AC AB. A B C x 1. x + 1. d où. Avec un calcul vu au lycée, on démontre que cette solution admet deux solutions dont une seule nous intéresse : x = LE NOMBRE D OR Présentation et calcul du nombre d or Euclide avait trouvé un moyen de partager en deu un segment selon en «etrême et moyenne raison» Soit un segment [AB]. Le partage d Euclide consiste

Plus en détail

F411 - Courbes Paramétrées, Polaires

F411 - Courbes Paramétrées, Polaires 1/43 Courbes Paramétrées Courbes polaires Longueur d un arc, Courbure F411 - Courbes Paramétrées, Polaires Michel Fournié michel.fournie@iut-tlse3.fr http://www.math.univ-toulouse.fr/ fournie/ Année 2012/2013

Plus en détail

MESURE ET PRECISION. Il est clair que si le voltmètre mesure bien la tension U aux bornes de R, l ampèremètre, lui, mesure. R mes. mes. .

MESURE ET PRECISION. Il est clair que si le voltmètre mesure bien la tension U aux bornes de R, l ampèremètre, lui, mesure. R mes. mes. . MESURE ET PRECISIO La détermination de la valeur d une grandeur G à partir des mesures expérimentales de grandeurs a et b dont elle dépend n a vraiment de sens que si elle est accompagnée de la précision

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Deux disques dans un carré

Deux disques dans un carré Deux disques dans un carré Table des matières 1 Fiche résumé 2 2 Fiche élève Seconde - version 1 3 2.1 Le problème............................................... 3 2.2 Construction de la figure avec geogebra...............................

Plus en détail

Représentation géométrique d un nombre complexe

Représentation géométrique d un nombre complexe CHAPITRE 1 NOMBRES COMPLEXES 1 Représentation géométrique d un nombre complexe 1. Ensemble des nombres complexes Soit i le nombre tel que i = 1 L ensemble des nombres complexes est l ensemble des nombres

Plus en détail

Vision industrielle et télédétection - Détection d ellipses. Guillaume Martinez 17 décembre 2007

Vision industrielle et télédétection - Détection d ellipses. Guillaume Martinez 17 décembre 2007 Vision industrielle et télédétection - Détection d ellipses Guillaume Martinez 17 décembre 2007 1 Table des matières 1 Le projet 3 1.1 Objectif................................ 3 1.2 Les choix techniques.........................

Plus en détail

Soit la fonction affine qui, pour représentant le nombre de mois écoulés, renvoie la somme économisée.

Soit la fonction affine qui, pour représentant le nombre de mois écoulés, renvoie la somme économisée. ANALYSE 5 points Exercice 1 : Léonie souhaite acheter un lecteur MP3. Le prix affiché (49 ) dépasse largement la somme dont elle dispose. Elle décide donc d économiser régulièrement. Elle a relevé qu elle

Plus en détail

1 radian. De même, la longueur d un arc de cercle de rayon R et dont l angle au centre a pour mesure α radians est α R. R AB =R.

1 radian. De même, la longueur d un arc de cercle de rayon R et dont l angle au centre a pour mesure α radians est α R. R AB =R. Angles orientés Trigonométrie I. Préliminaires. Le radian Définition B R AB =R C O radian R A Soit C un cercle de centre O. Dire que l angle géométrique AOB a pour mesure radian signifie que la longueur

Plus en détail

Sur le grossissement des divers appareils pour la mesure des angles par la réflexion d un faisceau lumineux sur un miroir mobile

Sur le grossissement des divers appareils pour la mesure des angles par la réflexion d un faisceau lumineux sur un miroir mobile Sur le grossissement des divers appareils pour la mesure des angles par la réflexion d un faisceau lumineux sur un miroir mobile W. Lermantoff To cite this version: W. Lermantoff. Sur le grossissement

Plus en détail

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif -

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - 1 Suite énoncé des exos du Chapitre 14 : Noyaux-masse-énergie I. Fission nucléaire induite (provoquée)

Plus en détail

Angles orientés et fonctions circulaires ( En première S )

Angles orientés et fonctions circulaires ( En première S ) Angles orientés et fonctions circulaires ( En première S ) Dernière mise à jour : Jeudi 01 Septembre 010 Vincent OBATON, Enseignant au lycée Stendhal de Grenoble (Année 006-007) Lycée Stendhal, Grenoble

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

10 leçon 2. Leçon n 2 : Contact entre deux solides. Frottement de glissement. Exemples. (PC ou 1 er CU)

10 leçon 2. Leçon n 2 : Contact entre deux solides. Frottement de glissement. Exemples. (PC ou 1 er CU) 0 leçon 2 Leçon n 2 : Contact entre deu solides Frottement de glissement Eemples (PC ou er CU) Introduction Contact entre deu solides Liaisons de contact 2 Contact ponctuel 2 Frottement de glissement 2

Plus en détail

PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE

PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE Un microscope confocal est un système pour lequel l'illumination et la détection sont limités à un même volume de taille réduite (1). L'image confocale (ou coupe optique)

Plus en détail

L Évolution de la théorie d élasticité au XIX e siècle

L Évolution de la théorie d élasticité au XIX e siècle Kaouthar Messaoudi L Évolution de la théorie d élasticité au XIX e siècle Publibook Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions

Plus en détail

I - Quelques propriétés des étoiles à neutrons

I - Quelques propriétés des étoiles à neutrons Formation Interuniversitaire de Physique Option de L3 Ecole Normale Supérieure de Paris Astrophysique Patrick Hennebelle François Levrier Sixième TD 14 avril 2015 Les étoiles dont la masse initiale est

Plus en détail

QUELQUES ACTIVITES RELATIVES A LA PARTIE A Propagation d une onde ; onde progressive. Comment installer le format de compression divx?

QUELQUES ACTIVITES RELATIVES A LA PARTIE A Propagation d une onde ; onde progressive. Comment installer le format de compression divx? Lycée Bi h t QUELQUES ACTIVITES RELATIVES A LA PARTIE A Propagation d une onde ; onde progressive Il semble nécessaire d utiliser des fichiers images, de grande taille généralement, aussi, nous proposons

Plus en détail

TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE

TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE Exercice en classe EXERCICE 1 : La fibre à gradient d indice On considère la propagation d une onde électromagnétique dans un milieu diélectrique

Plus en détail

PROBLEME(12) Première partie : Peinture des murs et du plafond.

PROBLEME(12) Première partie : Peinture des murs et du plafond. PROBLEME(12) Une entreprise doit rénover un local. Ce local a la forme d'un parallélépipède rectangle. La longueur est 6,40m, la largeur est 5,20m et la hauteur est 2,80m. Il comporte une porte de 2m de

Plus en détail

Le contexte. Le questionnement du P.E.R. :

Le contexte. Le questionnement du P.E.R. : Le contexte Ce travail a débuté en janvier. Le P.E.R. engagé depuis fin septembre a permis de faire émerger ou de réactiver : Des raisons d être de la géométrie : Calculer des grandeurs inaccessibles et

Plus en détail

1S9 Balances des blancs

1S9 Balances des blancs FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S9 Balances des blancs Type d'activité Étude documentaire Notions et contenus Compétences attendues Couleurs des corps chauffés. Loi de Wien. Synthèse additive.

Plus en détail

Les Conditions aux limites

Les Conditions aux limites Chapitre 5 Les Conditions aux limites Lorsque nous désirons appliquer les équations de base de l EM à des problèmes d exploration géophysique, il est essentiel, pour pouvoir résoudre les équations différentielles,

Plus en détail

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables PC*2 2 septembre 2009 Avant-propos À part le théorème de Fubini qui sera démontré dans le cours sur les intégrales à paramètres et qui ne semble pas explicitement

Plus en détail

LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND

LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 0 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND SERGE HAROCHE DAVID WINELAND Le physicien français Serge Haroche, professeur

Plus en détail

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE OBJECTIFS : - Distinguer un spectre d émission d un spectre d absorption. - Reconnaître et interpréter un spectre d émission d origine thermique - Savoir qu un

Plus en détail

Construction d un cercle tangent à deux cercles donnés.

Construction d un cercle tangent à deux cercles donnés. Préparation au CAPES Strasbourg, octobre 2008 Construction d un cercle tangent à deux cercles donnés. Le problème posé : On se donne deux cercles C et C de centres O et O distincts et de rayons R et R

Plus en détail

Items étudiés dans le CHAPITRE N5. 7 et 9 p 129 D14 Déterminer par le calcul l'antécédent d'un nombre par une fonction linéaire

Items étudiés dans le CHAPITRE N5. 7 et 9 p 129 D14 Déterminer par le calcul l'antécédent d'un nombre par une fonction linéaire CHAPITRE N5 FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION Code item D0 D2 N30[S] Items étudiés dans le CHAPITRE N5 Déterminer l'image

Plus en détail

NOTICE DOUBLE DIPLÔME

NOTICE DOUBLE DIPLÔME NOTICE DOUBLE DIPLÔME MINES ParisTech / HEC MINES ParisTech/ AgroParisTech Diplômes obtenus : Diplôme d ingénieur de l Ecole des Mines de Paris Diplôme de HEC Paris Ou Diplôme d ingénieur de l Ecole des

Plus en détail

Le second nuage : questions autour de la lumière

Le second nuage : questions autour de la lumière Le second nuage : questions autour de la lumière Quelle vitesse? infinie ou pas? cf débats autour de la réfraction (Newton : la lumière va + vite dans l eau) mesures astronomiques (Rœmer, Bradley) : grande

Plus en détail

Ensemble léger de prise de photo sous UV-A Tam Photo Kit n 1 pour appareil photo compact

Ensemble léger de prise de photo sous UV-A Tam Photo Kit n 1 pour appareil photo compact Ensemble léger de prise de photo sous UV-A Tam Photo Kit n 1 pour appareil photo compact Phone +33 (0)130 808 182 - Fax. +33 (0)130 808 199 /15 rue des Frères Lumière - ZI des Ebisoires BP136-78374 PLAISIR

Plus en détail

LA PHYSIQUE DES MATERIAUX. Chapitre 1 LES RESEAUX DIRECT ET RECIPROQUE

LA PHYSIQUE DES MATERIAUX. Chapitre 1 LES RESEAUX DIRECT ET RECIPROQUE LA PHYSIQUE DES MATERIAUX Chapitre 1 LES RESEAUX DIRECT ET RECIPROQUE Pr. A. Belayachi Université Mohammed V Agdal Faculté des Sciences Rabat Département de Physique - L.P.M belayach@fsr.ac.ma 1 1.Le réseau

Plus en détail

Cercle trigonométrique et mesures d angles

Cercle trigonométrique et mesures d angles Cercle trigonométrique et mesures d angles I) Le cercle trigonométrique Définition : Le cercle trigonométrique de centre O est un cercle qui a pour rayon 1 et qui est muni d un sens direct : le sens inverse

Plus en détail

Fonctions de deux variables. Mai 2011

Fonctions de deux variables. Mai 2011 Fonctions de deux variables Dédou Mai 2011 D une à deux variables Les fonctions modèlisent de l information dépendant d un paramètre. On a aussi besoin de modéliser de l information dépendant de plusieurs

Plus en détail

LE VIDE ABSOLU EXISTE-T-IL?

LE VIDE ABSOLU EXISTE-T-IL? Document professeur Niveau : Seconde LE VIDE ABSOLU EXISTE-T-IL? Compétences mises en œuvre : S approprier : extraire l information utile. Communiquer. Principe de l activité : La question posée à la classe

Plus en détail

Chapitre 2 Caractéristiques des ondes

Chapitre 2 Caractéristiques des ondes Chapitre Caractéristiques des ondes Manuel pages 31 à 50 Choix pédagogiques Le cours de ce chapitre débute par l étude de la propagation des ondes progressives. La description de ce phénomène est illustrée

Plus en détail

Mesure d angles et trigonométrie

Mesure d angles et trigonométrie Thierry Ciblac Mesure d angles et trigonométrie Mesure de l angle de deux axes (ou de deux demi-droites) de même origine. - Mesures en degrés : Divisons un cercle en 360 parties égales définissant ainsi

Plus en détail

pka D UN INDICATEUR COLORE

pka D UN INDICATEUR COLORE TP SPETROPHOTOMETRIE Lycée F.BUISSON PTSI pka D UN INDIATEUR OLORE ) Principes de la spectrophotométrie La spectrophotométrie est une technique d analyse qualitative et quantitative, de substances absorbant

Plus en détail

Problèmes sur le chapitre 5

Problèmes sur le chapitre 5 Problèmes sur le chapitre 5 (Version du 13 janvier 2015 (10h38)) 501 Le calcul des réactions d appui dans les problèmes schématisés ci-dessous est-il possible par les équations de la statique Si oui, écrire

Plus en détail

Cours IV Mise en orbite

Cours IV Mise en orbite Introduction au vol spatial Cours IV Mise en orbite If you don t know where you re going, you ll probably end up somewhere else. Yogi Berra, NY Yankees catcher v1.2.8 by-sa Olivier Cleynen Introduction

Plus en détail

COMPOSITION DE PHYSIQUE ET SCIENCES DE L INGÉNIEUR. Lecteurs optiques numériques

COMPOSITION DE PHYSIQUE ET SCIENCES DE L INGÉNIEUR. Lecteurs optiques numériques ÉCOLE POLYTECHNIQUE FILIÈRE MP Option Physique et Sciences de l Ingénieur CONCOURS D ADMISSION 2010 COMPOSITION DE PHYSIQUE ET SCIENCES DE L INGÉNIEUR (Durée : 4 heures) L utilisation des calculatrices

Plus en détail

Quelleestlavaleurdel intensitéiaupointm?

Quelleestlavaleurdel intensitéiaupointm? Optique Ondulatoire Plan du cours [1] Aspect ondulatoire de la lumière [2] Interférences à deux ondes [3] Division du front d onde [4] Division d amplitude [5] Diffraction [6] Polarisation [7] Interférences

Plus en détail

III. Transformation des vitesses

III. Transformation des vitesses 9 III Transformation des vitesses La transformation de Lorentz entraîne de profondes modifications des règles de cinématique: composition des vitesses, transformation des accélérations. 1. Règle de composition

Plus en détail

Repérage de l artillerie par le son.

Repérage de l artillerie par le son. Repérage de l artillerie par le son. Le repérage par le son permet de situer avec précision une batterie ennemie, qu elle soit ou non bien dissimulée. Le son se propage avec une vitesse sensiblement constante,

Plus en détail

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble.. 1 Définition GÉNÉRALITÉS Statique 1 2 Systèmes matériels et solides Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..une pièce mais aussi un liquide ou un gaz Le solide : Il est supposé

Plus en détail

COMPTE-RENDU «MATHS EN JEANS» LYCEE OZENNE Groupe 1 : Comment faire une carte juste de la Terre?

COMPTE-RENDU «MATHS EN JEANS» LYCEE OZENNE Groupe 1 : Comment faire une carte juste de la Terre? Claire FORGACZ Marion GALLART Hasnia GOUDJILI COMPTERENDU «MATHS EN JEANS» LYCEE OZENNE Groupe 1 : Comment faire une carte juste de la Terre? Si l on se pose la question de savoir comment on peut faire

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Exprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 %

Exprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 % 23 CALCUL DE L INTÉRÊT Tau d intérêt Paul et Rémi ont reçu pour Noël, respectivement, 20 et 80. Ils placent cet argent dans une banque, au même tau. Au bout d une année, ce placement leur rapportera une

Plus en détail

- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE

- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE - MANIP 2 - - COÏNCIDENCES ET MESURES DE TEMPS - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE L objectif de cette manipulation est d effectuer une mesure de la vitesse de la lumière sur une «base

Plus en détail

315 et 495 sont dans la table de 5. 5 est un diviseur commun. Leur PGCD n est pas 1. Il ne sont pas premiers entre eux

315 et 495 sont dans la table de 5. 5 est un diviseur commun. Leur PGCD n est pas 1. Il ne sont pas premiers entre eux Exercice 1 : (3 points) Un sac contient 10 boules rouges, 6 boules noires et 4 boules jaunes. Chacune des boules a la même probabilité d'être tirée. On tire une boule au hasard. 1. Calculer la probabilité

Plus en détail

Cours Fonctions de deux variables

Cours Fonctions de deux variables Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté

Plus en détail

AiryLab. 12 impasse de la Cour, 83560 Vinon sur Verdon. Rapport de mesure

AiryLab. 12 impasse de la Cour, 83560 Vinon sur Verdon. Rapport de mesure AiryLab. 12 impasse de la Cour, 83560 Vinon sur Verdon Rapport de mesure Référence : 2010-44001 FJ Référence 2010-44001 Client Airylab Date 28/10/2010 Type d'optique Lunette 150/1200 Opérateur FJ Fabricant

Plus en détail

Le théorème de Thalès et sa réciproque

Le théorème de Thalès et sa réciproque Le théorème de Thalès et sa réciproque I) Agrandissement et Réduction d une figure 1) Définition : Lorsque toutes les longueurs d une figure F sont multipliées par un même nombre k on obtient une autre

Plus en détail

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,

Plus en détail

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique Exercice 1 1. a) Un mobile peut-il avoir une accélération non nulle à un instant où sa vitesse est nulle? donner un exemple illustrant la réponse. b) Un mobile peut-il avoir une accélération de direction

Plus en détail

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté Chapitre 4 Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté 4.1 Introduction Les systèmes qui nécessitent deux coordonnées indépendantes pour spécifier leurs positions sont appelés systèmes à

Plus en détail

L éclairage naturel première partie : Principes de base

L éclairage naturel première partie : Principes de base Suzel BALEZ L5C 2007-08 L éclairage naturel première partie : Principes de base Hertzog et Partner Bât. De bureaux à Wiesbaden Plan Notions préliminaires La vision Grandeurs photométriques Le flux lumineux

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

1S Modèles de rédaction Enoncés

1S Modèles de rédaction Enoncés Par l équipe des professeurs de 1S du lycée Parc de Vilgénis 1S Modèles de rédaction Enoncés Produit scalaire & Corrigés Exercice 1 : définition du produit scalaire Soit ABC un triangle tel que AB, AC

Plus en détail

Interaction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n 2. Résonance magnétique : approche classique

Interaction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n 2. Résonance magnétique : approche classique PGA & SDUEE Année 008 09 Interaction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n. Résonance magnétique : approche classique Première interprétation classique d une expérience de résonance magnétique On

Plus en détail

Chapitre 7 Les solutions colorées

Chapitre 7 Les solutions colorées Chapitre 7 Les solutions colorées Manuel pages 114 à 127 Choix pédagogiques. Ce chapitre a pour objectif d illustrer les points suivants du programme : - dosage de solutions colorées par étalonnage ; -

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme?

Exercices Alternatifs. Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme? Exercices Alternatifs Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme? c 2004 Frédéric Le Roux, François Béguin (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: polynome-lagrange/. Version

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme?

Exercices Alternatifs. Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme? Exercices Alternatifs Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme? c 2004 Frédéric Le Roux, François Béguin (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: polynome-lagrange/. Version

Plus en détail

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Exercice - - L/Math Sup - On multiplie le dénominateur par sa quantité conjuguée, et on obtient : Z = 4 i 3 + i 3 i 3 = 4 i 3 + 3 = + i 3. Pour

Plus en détail

Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire :

Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire : Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire : 1. Prélever ml de la solution mère à la pipette jaugée. Est-ce que je sais : Mettre une propipette sur une pipette

Plus en détail