Politique et activités internationales de RCUK et des conseils de recherche britanniques : rapport du Science and Technology Select Committee

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1 AMBASSADE DE FRANCE EN GRANDE-BRETAGNE Service Science et Technologie Politique et activités internationales de RCUK et des conseils de recherche britanniques : rapport du Science and Technology Select Committee Introduction Dans un monde en constante évolution et où la globalisation s accélère, la recherche scientifique est devenue une entreprise internationale qui s étend des échanges directs entre chercheurs aux protocoles d accords créés entre pays. Le Royaume-Uni n a à rougir ni de la qualité de sa recherche ni de ses chercheurs qui, si l on en croit les statistiques présentées par la compagnie Evidence Ltd, ont su se tourner vers l étranger : la proportion des publications britanniques co-signées par des auteurs internationaux, qui s élevait à 20,5 % en 1992 à atteint 39,2 % en 2003 (Etats-Unis 30 %, Allemagne 14 %, France 11 %). La qualité de la recherche en a été significativement améliorée. En 2003, dans son rapport Competing in the global economy : the innovation challenge, le Department for Trade and Industry (DTI, Ministère du commerce et de l industrie), devenu depuis le DBERR (Department for Business, Enterprise and Regulatory Reform, Ministère des Affaires, de l Entreprise et des Réformes) soulignait la transformation de la nature compétitive de l économie mondiale. Les effets s en font ressentir jusque dans le secteur de la recherche scientifique, par exemple avec le nombre d étudiants étrangers diplômés au Royaume-Uni (en 2003, 51 % des thèses en ingénierie ont été attribuées à des ressortissants étrangers). En 2004, dans le rapport Science and Innovation Investment Framework , le gouvernement britannique reconnaissait l importance des liens internationaux et mettaient en place les jalons de sa stratégie internationale, dont l objectif ultime est de faire du Royaume-Uni un lieu de R&D attractif et un partenaire privilégié sur la scène internationale. La première étape fut de créer le Global Science and Innovation Forum (GSIF 1 ) en 2005, forum en charge du développement et de la mise en place d une stratégie nationale commune pour la participation à la R&D à l échelle internationale. Sa mise en œuvre passant obligatoirement par RCUK (Research Council UK) et les conseils de recherche (RCs, pour Research Councils), les députés du Science and Technology Select Committee de la Chambre des Communes ont mené une enquête s intéressant aux activités et stratégies internationales menées par les RCs. Si ces derniers jouent un rôle extrêmement important pour que le Royaume-Uni atteigne cet objectif, RCUK souligne cependant qu ils doivent avant tout faire évoluer leurs politiques internationales afin d aider leurs communautés scientifiques à profiter pleinement des occasions mondiales, à la fois 1 Voir les Actualités scientifiques au Royaume-Uni de février 2007, p. 17, où la stratégie internationale britannique et le GSIF sont rapportés en détails.

2 existantes et potentielles. Les résultats de cette enquête ont été rendus publics en juillet 2007 et le gouvernement a répondu aux recommandations avancées en octobre Ce dossier présente dans un premier temps la position actuelle du Royaume-Uni sur la scène internationale (chapitre 1) et les activités, stratégies et financements actuels des RCs au plan international (chapitre 2). Le chapitre 3 s attarde sur les initiatives gouvernementales, avant de présenter un tour d horizon des autres organismes impliqués dans la recherche, qu ils soient financeurs ou opérateurs (chapitre 4). Enfin, nous présenterons de façon rapide le rôle des conseils de recherche dans la promotion des programmes européens de recherche (chapitre 5). Tout au long de ce dossier, la réponse du gouvernement est exposée après chaque recommandation faite par les auteurs du rapport, en caractères gras et italiques. 1. La position du Royaume-Uni Selon RCUK, «les conseils de recherche ont réussi à créer des collaborations internationales, si l on en juge par les revues scientifiques internationales et les études bibliométriques qui démontrent une augmentation importante des articles co-signés par des chercheurs britanniques et étrangers». Si la position actuelle du Royaume-Uni sur la scène internationale n est pas aussi forte qu anticipée, c est probablement dû à des collaborations internationales qui ne se sont pas développées avec la rapidité observée dans d autres pays. La Royal Society et le Foreign Commonwealth Office (FCO, Ministère des Affaires étrangères) critiquent tous deux les RCs du manque d information disponible relative à leurs activités internationales, rendant ainsi difficile leur quantification. A cette critique, le professeur Sir Keith O Nions, directeur du groupe scientifique au Department for Innovation, Universities and Skills (DIUS, Ministère pour l'innovation, les universités et les compétences), a indiqué que les RCs cherchaient à développer une approche commune et que le DIUS les aiderait dans ce sens. La difficulté d évaluer de façon exhaustive les collaborations internationales est illustrée par la disparité des statistiques produites par les conseils de recherche en matière de performance internationale Les chiffres, indiqués cidessus en matière de collaborations internationales, dérivent majoritairement de critères métriques, qu il s agisse d intrants (par exemple les sommes d argent investies) ou de productions et de résultats de recherche (par exemple le nombre de publications ou de citations). Quels que soient les critères métriques utilisés, il reste difficile d évaluer de façon exhaustive les collaborations internationales car nombres d entre elles s établissent directement entre chercheurs et ne sont pas recensées. Ces difficultés sont illustrées par la disparité des statistiques produites par les conseils de recherche en matière de performance internationale : le Medical Research Council (MRC, conseil de recherche médical) rend compte de la proportion des étrangers dans les projets de recherche qu il finance (environ un tiers) ; le Natural Environment Research Council (NERC, conseil de recherche de l environnement naturel) comptabilise les publications (plus du tiers des publications dérivant d un financement du NERC sont co-signées par un étranger) ; et le Biotechnology and Biological Sciences Research Council (BBSRC, conseil de recherche en biotechnologies et sciences biologiques) se concentre principalement sur les investissement effectués dans ses différents programmes internationaux. Les députés du Science & Technology Select Committee de la Chambre des Communes (Select Committee) estiment important que le Royaume-Uni soit en mesure d évaluer sa

3 position sur la scène internationale en matière de collaborations internationales, à tous les niveaux. Pour cela, ils recommandent que les RCs et le DIUS travaillent de concert pour mettre en place des mécanismes communs pour la collection et l exploitation des données dans ce domaine. Dans sa réponse, le gouvernement a indiqué que RCUK et les RCs devront, à partir de maintenant, publier des plans annuels énonçant clairement les objectifs à atteindre et les moyens mis en œuvre pour les atteindre. L évolution et le suivi de ces plans seront évalués chaque trimestre par le DIUS. Par ailleurs, les conseils de recherche travaillent actuellement en étroite collaboration au développement d une approche commune pour la collection harmonieuse des informations en matière de financement de la recherche à l international. 2. Activités et stratégies des conseils de recherche britanniques Les activités internationales des RCs se déclinent de manière variable, notamment en raison de leurs domaines de spécialisation. Ainsi, le Science and technology Facilities Research Council (STFC, en charge des grands équipements) et le NERC sont impliqués dans des partenariats internationaux depuis de nombreuses années, alors qu à l autre extrémité du spectre, l Arts and Humanities Research Council (AHRC, en charge des arts et des sciences humaines) démarre sa stratégie à l international. En raison de la proportion importante des interactions se faisant entre chercheurs sans l aide de leurs organismes d affiliation, les activités des RCs se concentrent davantage sur la mise en œuvre des mécanismes facilitant ces interactions, par exemple en réduisant la bureaucratie et en facilitant les méthodes de financement. Si les auteurs du rapport félicitent les RCs pour la diversité de leurs activités, ils les encouragent à partager les bonnes pratiques. Dans sa réponse, le gouvernement britannique, par la voix de RCUK, signale que sa stratégie nationale, datant de juillet 2007, contient le point focal pour le partage des bonnes pratiques et l identification des domaines communs à tous les RCs. (Arts and Humanities Research Council) AHRC Trois objectifs principaux : (Biotechnology and Biological Sciences Research Council) BBSRC Objectif : maintenir la position de leader du Royaume-Uni en biosciences (Engineering and Physical Sciences Research Council) EPSRC Objectif : développer les collaborations avec les Etats- faciliter l accès à des sources de financement alternatives ; encourager les collaborations pour améliorer la qualité de la recherche financée ; améliorer l efficacité opérationnelle du conseil et l évaluation des collaborations à travers les bonnes pratiques ; promouvoir la mobilité des personnes ; faciliter la recherche et les collaborations internationales ; faciliter l accès aux meilleures infrastructures mondiales et à l information ; financer les scientifiques britanniques collaborant avec les partenaires étrangers de leur choix ; aider les scientifiques britanniques à obtenir des financements dans les programmes européens ; travailler en étroite collaboration avec les organismes britanniques impliqués dans la recherche à l international ; être informé des développements de la politique scientifique

4 Unis, l Europe, la Chine, l Inde et le Japon (Economic and Social Research Council) ESRC Objectif : être l un des champions mondiaux en sciences économiques et sociales d ici 2010 (Medical Research Council) MRC Trois objectifs : L accent porte sur : (Natural Environment Research Council) NERC (Science and technology Facilities Research Council) STFC internationale pour prendre des décisions adaptées ; impliquer la communauté internationale de recherche dans les activités du conseil ; supprimer les obstacles aux collaborations de recherche internationale ; devenir leader dans les collaborations européennes ; faire du Royaume-Uni le partenaire de choix pour les chercheurs américains et des pays émergents (Inde, Chine ) ; devenir la référence mondiale en matière de données en sciences sociales ; conseiller les ministères britanniques dans l établissement d une politique et de stratégies informées ; influencer l ordre du jour de la recherche internationale ; encourager les collaborations internationales en recherche biomédicale ; encourager la mobilité des chercheurs et la promotion du Royaume-Uni comme partenaire de choix ; la recherche en santé mondiale, où les résultats profiteront au Royaume- Uni et aux pays en développement ; la recherche internationale renforçant la compétitivité de la recherche de base et de la connaissance britannique ; travailler en collaboration avec les scientifiques, les décideurs financiers et environnementaux britanniques et européens, et les organismes internationaux ; financer les meilleurs scientifiques travaillant avec la communauté britannique, et les britanniques collaborant avec les meilleurs groupes internationaux ; encourager les scientifiques à établir des collaborations internationales au plus tôt du cours de leurs carrières ; apporter le soutien nécessaire pour la participation britannique aux collaborations internationales ; renforcer la collaboration internationale dans ses propres programmes ; La stratégie internationale du STFC, créé le 1 er avril 2007, est en cours de rédaction. Table 1 : Objectifs des conseils de recherche britanniques en matière de politique et d activités internationales 2.1 Stratégies de RCUK et des conseils de recherche Les RCs ont récemment développé des stratégies internationales distinctes, (voir table 1). Plusieurs institutions, entre autres la Royal Society et le FCO, ont critiqué le manque de cohésion entre des stratégies trop différentes, le manque de connexions entre les stratégies britanniques et celles d autres pays potentiellement partenaires, et le manque de clarté concernant les priorités britanniques spécifiques selon les pays cibles. Les députés s inquiètent que le manque de détails dans les stratégies publiées, d une part ne mène à des occasions manquées de collaborations internationales lorsque le FCO présent dans un pays ne connaît pas les priorités spécifiques des RCs dans ce pays, et, d autre part, ne produise des duplications involontaires par d autres organisations. Sir Keith O Nions a cependant insisté sur le fait qu un objectif majeur de la

5 nouvelle stratégie du RCUK pour la recherche internationale est d aider à aligner les politiques des sept RCs. Cette stratégie présente cinq objectifs et priorités : la promotion des collaborations entre les scientifiques britanniques et les meilleurs scientifiques mondiaux, en particulier d Europe, des Etats-Unis, de la Chine et de l Inde ; la promotion de la mobilité des chercheurs et étudiants vers, et depuis, le Royaume-Uni ; l aide à l accès, pour les scientifiques britanniques, aux équipements technologiques de pointe ; l influence des priorités de recherche à l international en matière de formulation, de production de résultats et d exploitation de la recherche; le renforcement de la visibilité internationale des RCs. La publication de cette stratégie, doublée de la création d une équipe dédiée spécifiquement à l international au sein de RCUK, a été bien accueillie par l ensemble des partenaires britanniques. 2.2 Mécanismes de coordination Le manque de coordination entre les RCs est une question épineuse qui est revenue sur le devant de la scène de manière récurrente au cours des entretiens menés par les députés du Select Committee. Toutefois, dans la lignée de la stratégie de RCUK énoncée plus haut, les RCs ont établi le Research Council International Network (RCIN, réseau international des conseils de recherche) pour contrer ce problème de coordination. Ce réseau réunit les équipes internationales de chaque RC ainsi que les partenaires clés. Selon la Royal Society, qui reconnaît que ce réseau a été central dans les négociations ayant mené à la création du bureau de RCUK en Chine (voir ce même numéro, p. XXX), il est encore jeune et devra faire ses preuves dans la durée. le Research Council International Network réunit les équipes internationales de chaque RC ainsi que les partenaires clés pour améliorer la coordination entre eux Par ailleurs, le FCO Science and Innovation Network (SIN) a également identifié un manque de coordination entre les départements des relations internationales et les responsables de programmes au sein d un même conseil de recherche. Les députés s inquiètent de ces lacunes récurrentes et recommandent donc à RCUK de s assurer que la publication de sa stratégie et la mise en place de son équipe à l international ne soient qu une première étape d une politique conduisant à une meilleure coordination globale entre les conseils de recherche britanniques. Dans sa réponse, RCUK a souligné que la stratégie individuelle des RCs viendra s aligner dans celle, globale, de RCUK, à l aide du RCIN. Par ailleurs, un groupe exécutif a été nommé, dirigé par le Dr Randal Richards, Directeur Général intérimaire sortant de l EPSRC. Son équipe sera en charge de représenter RCUK au European Heads of Research Councils (EUROHORCS), au G8 Heads of Research Councils, à l European Science Foundation et au GSIF, et d établir la liaison avec les bureaux de RCUK en Chine et aux Etats-Unis, et à l avenir le bureau en Inde. 2.3 Mécanismes de visibilité La question de la visibilité des RCs a soulevé les critiques en de nombreuses occasions, notamment en ce qui concerne le manque de promotion des programmes de financements pour faciliter les collaborations internationales par RCUK tels que EUROHORCS. Alors que le nombre de candidatures pour de tels programmes est faible, celui arrivant sur les bureaux de la Royal Society ou du British Council pour des programmes similaires est extrêmement important. Pour

6 l université de Warwick, la publicité des activités internationales des RCs est insuffisante même si les activités sont, en elles-mêmes, d excellente qualité. Les auteurs du rapport recommandent donc que les conseils de recherche développent et mettent en oeuvre des mécanismes permettant d améliorer la visibilité de leurs programmes au sein de la communauté scientifique. 2.4 Les bureaux internationaux Le bureau européen des conseils de recherche, connu sous le nom d UKRO et situé à Bruxelles depuis 1984, a pour mission de promouvoir la participation britannique aux programmes de recherche européens. Les députés n ont reçu que des avis positifs sur ce bureau, qu il s agisse de la Royal Society, de la Royal Academy of Engineering ou de centres de recherche tels que l Institute of Grassland and Environmental Research (IGER, institut de recherche appartenant au BBSRC). A ce bureau européen viennent s ajouter un tout récent bureau inauguré en Chine, un second à Washington vers la fin 2007, et enfin un troisième en Inde dans un avenir un peu plus lointain. Les missions de ces bureaux seront de compléter le travail effectué par le FCO et le gouvernement dans leur pays de résidence. Pour le FCO, il est crucial de pouvoir interagir directement avec les organismes de financement et la communauté scientifique du pays avec lequel on souhaite renforcer les collaborations. Le financement de ces bureaux internationaux reste toutefois à finaliser. Le professeur Colin Blakemore, Directeur Général sortant du MRC, a déclaré qu il souhaitait que les universités se joignent à cette aventure, de façon individuelle ou collective, participant ainsi à ce financement. Par ailleurs des critères métriques sont en train d être mis en place qui permettront leur évaluation. La mission des bureaux internationaux est d interagir directement avec les organismes de financement et la communauté scientifique du pays avec lequel on souhaite renforcer les collaborations Selon RCUK, ces bureaux apporteront des ressources additionnelles dans les régions et les pays considérés comme prioritaires et permettront d élever le profil des RCs parmi les organismes de financement nationaux et les universités, ainsi que de favoriser les collaborations. Leur rôle essentiel sera de montrer une image cohérente de la recherche au Royaume-Uni d une part, et d être le point de contact pour les chercheurs basés à l étranger d autre part. Les auteurs du rapport demandent à RCUK de clarifier la manière avec laquelle ces bureaux seront financés, leur efficacité et leurs activités mesurées et rapportées. Dans sa réponse, le gouvernement indique que les bureaux inaugurés à l étranger pourront informer RCUK des perceptions et des questions soulevées sur les activités internationales de RCUK dans les pays où ils sont basés, permettant ainsi à RCUK d aligner sa stratégie et d optimiser son impact. Les coûts opérationnels de ces bureaux seront, dans un premier temps, pris en charge par les conseils de recherche. Les questions du renouvellement de personnel, de l évaluation et du rattachement hiérarchique n ont pas encore été finalisées. 2.5 Le financement des activités internationales En 2006, l ensemble des RCs a dépensé plus de 260 millions de livres (environ 390 millions d euros) dans des programmes internationaux, dont près de 200 millions (environ 300 millions d euros) dédiés à des souscriptions aux grands équipements internationaux. Ces chiffres n incluent pas les subventions de recherche attribuées à des projets internationaux de recherche.

7 Cependant, l exercice permettant d identifier les sommes financières investies par les RCs dans leurs activités internationales reste extrêmement difficile pour les raisons déjà évoquées ci-dessus. L un des problèmes associés au financement de projets de recherche impliquant des chercheurs de plusieurs pays vient du fait que dans un grand nombre de cas, ces projets doivent être évalués séparément dans les deux pays, augmentant ainsi les étapes bureaucratiques et réduisant les chances de succès. Les RCs travaillent actuellement en collaboration avec les organismes de financement de pays partenaires pour mettre en place des protocoles d accords, afin de minimiser l impact bureaucratique et de faciliter la tâche des scientifiques. L ESRC possède, par exemple, des accords avec 14 pays. Les députés se félicitent des démarches entreprises par les RCs et souhaitent qu elles s intensifient, et encouragent l augmentation du nombre d appels joints entre institutions ou pays. Ils recommandent également aux RCs de mettre en place des subventions spécifiques, à l image de celles offertes par le STFC, offrant des financements flexibles dans la durée en fonction de l avancement des projets, et qui peuvent être utilisés à la fois pour des voyages à l étranger, la création de partenariats avec des scientifiques étrangers, ou pour leur recherche proprement dite. Dans sa réponse, RCUK reconnaît que si les appels d offres communs sont en constante augmentation, il reste encore beaucoup à faire. RCUK indique par ailleurs que le Dr Richards travaillera en étroite relation avec le DIUS et le bureau de Washington pour développer des accords anglo-américains avec la National Science Foundation. En ce qui concerne la création d allocations de voyages, RCUK répond que celles-ci existent déjà. De la même façon, pour la flexibilité des financements au sein des budgets, ou un budget central de voyage tenu par RCUK, ce dernier estime que les mécanismes en place sont bons et n ont pour l instant pas besoin d être modifiés. Par ailleurs, les auteurs du rapport indiquent qu ils ont entendu de nombreuses critiques en matière de suivi des financements, en particulier pour les financements de projets internationaux. Or, ce suivi est cependant important car il correspond à une deuxième phase sans laquelle des projets souvent innovants sont obligés d être abandonnés. Le problème provient du fait que ce suivi est largement lié à une stratégie de financement et la question suivante se pose alors : les conseils de recherche doivent-ils financer des projets parce qu ils impliquent des collaborations avec des pays qu ils ont identifiés comme prioritaires ou doivent-ils financer uniquement l excellence scientifique? Selon Keith Mason, directeur du STFC, «il est nécessaire d être très clair sur les raisons pour lesquelles on s engage dans une collaboration internationale scientifiquement, stratégiquement et économiquement». Les auteurs du rapport recommandent donc aux conseils de recherche de définir clairement leurs objectifs en matière de collaborations internationales, et de déterminer comment leurs responsabilités s articulent autour des activités d autres organisations telles que le FCO, le DIUS ou les sociétés savantes. En réponse à la recommandation d établir une stratégie claire en matière de collaboration internationale, RCUK indique que, «alors que le Royaume-Uni se situe parmi les meilleures nations pour la qualité de sa recherche, la recherche de base ne peut se développer davantage que si le pays attire et travaille avec les meilleurs chercheurs, les meilleures installations et les meilleurs organismes de financement. [ ] La communauté de recherche s est globalisée et présente de nouveaux défis que les conseils de recherche sont déterminés à relever». Enfin, une question importante a été soulevée : les RCs doivent-ils posséder un budget fléché pour financer leurs activités internationales? Les avis sont partagés : la Royal Society souligne l importance d une telle démarche, et estime que cela pourrait être le prix à payer pour redorer

8 l image des RCs sur la scène internationale. Selon elle, l absence d une telle voie de financement conduit les projets internationaux à entrer en compétition avec les projets nationaux, réduisant le nombre de projets retenus et par là-même la visibilité des conseils. Sir Keith O Nions, pour sa part, estime important que les conseils de recherche puissent planifier une flexibilité financière. Selon les députés, un budget fléché présenterait l avantage d offrir un suivi approprié des projets, et permettrait aux RCs d identifier avec précision les sommes investies dans leurs activités internationales, favorisant ainsi leur visibilité. A l inverse, deux arguments majeurs s élèvent contre l établissement d un tel budget: le premier est que les travaux internationaux seraient séparés de la recherche générale ; le deuxième retrouve celui évoqué ci-dessus et concerne le risque de menace envers l excellence scientifique. Les auteurs du rapport recommandent ainsi aux conseils de recherche d accroître la flexibilité de financement pour la recherche internationale dans leurs budgets totaux, et de simplifier les processus de financements interconseils et les financements de projets internationaux sur le long terme. Ils estiment que les avantages d une voie de financement spécifique sont plus nombreux que les inconvénients et recommandent que les conseils de recherche dédient un petit budget, administré par RCUK, à des fins de subventions de fellowships, de voyage ou de visiting fellowship. Dans sa réponse, RCUK annonce que la simplification des processus de financements interconseils sera considérée par le RCUK Research and Development Group, et fait partie de la stratégie globale de RCUK. 2.6 Impact de la stratégie sur la mobilité et les carrières de recherche A la suite d une étude par Evidence Ltd en matière de mobilité des chercheurs, le verdict est tombé : «peut mieux faire». Les députés du Select Committee s appuient sur cette étude pour souligner l importance de la mise en place des mécanismes permettant de lever les obstacles à la mobilité des chercheurs, entrant ou sortant du territoire. La proportion de chercheurs sortant du territoire reste relativement faible, en grande partie en raison de l incapacité des scientifiques (étudiants ou seniors) à parler une langue étrangère. Or, pour les directeurs généraux de l ESRC ou du MRC, l apprentissage de langues étrangères n est pas de la responsabilité des conseils de recherche. Par ailleurs, la question de la capacité du Royaume-Uni à retenir les étudiants et scientifiques étrangers qui viennent sur le territoire initialement pour de courtes durées à été mise en question. Il existe environ 40 % d étudiants d origine étrangère en thèse au Royaume-Uni et la majorité rentre dans son pays d origine une fois ses études terminées. Il en va de même pour les scientifiques post-doctoraux. Un rapport par le Higher Education Policy Institution sur la mobilité des scientifiques entrant et sortant du territoire révèle que, «les chercheurs de pays européens commencent à voir le Royaume-Uni de la même manière que les chercheurs britanniques voient les Etats-Unis : un lieu idéal pour démarrer leurs carrières et établir une réputation, avant de rentrer dans leur pays d origine pour continuer leurs carrières». Les conseils de recherche ont établi le Research Council s UK Research Careers and Diversity Strategy, chargé de mettre en œuvre leur stratégie en matière de renforcement de l attractivité du Royaume-Uni et en faisant une destination de choix pour les meilleurs scientifiques. A l avenir, les critères d éligibilité seront assouplis, permettant par exemple à des étudiants étrangers de recevoir des subventions d études, ou à des candidats venant des pays en voie de développement de recevoir un prix Dorothy Hodgkin. Par ailleurs, les RCs favorisent déjà la mobilité internationale grâce à un certain nombre de programmes tels que la formation d étudiants en master ou en thèse à l étranger, des fellowships de recherche individuels, des allocations de voyages, des réseaux de scientifiques, etc.

9 Les auteurs du rapport encouragent les conseils de recherche (i) à déterminer les bénéfices d un séjour à l étranger pour les étudiants en master ou thèse et pour les chercheurs ; (ii) à identifier les raisons pour lesquelles ces mêmes personnes prennent la décision de partir à l étranger ou de rester au Royaume-Uni ; (iii) à faire évoluer leurs stratégies selon les résultats d une telle étude. Ils s inquiètent de l inefficacité des programmes des RCs favorisant la mobilité et recommandent d en identifier les raisons, qu il s agisse d une mauvaise visibilité, ou du fait que ces programmes ne répondent pas aux défis auxquels font face les chercheurs aujourd hui, etc. Dans sa réponse, le RCUK souligne l importance de différencier entre les statuts d étudiants, de post-doctorants et de chercheurs seniors car les stratégies à mettre en place seront différentes. Selon le GSIF, le soutien offert par le Royaume-Uni pour la mobilité internationale est comparable à celui offert par ses compétiteurs. La stratégie de RCUK propose la création d un réseau d anciens chercheurs ayant travaillé au Royaume-Uni, rentrés dans leur pays d origine, pour assurer que des relations internationales potentiellement importantes ne soient pas perdues sur le long terme. Par ailleurs, RCUK a inauguré, pour les étrangers ayant reçu un fellowship de l un des conseils de recherche, l International Fellowship Association, qui servira de mécanisme pilote. 3. Politique du gouvernement britannique 3.1 Le Global Science and Innovation Forum A la publication, en juin 2004, de la stratégie à 10 ans Science and Innovation Framework , le gouvernement britannique recommandait la mise en place d un forum, le Global Science and Innovation Forum (GSIF), dont l objectif serait de «coordonner les engagements internationaux reposant sur des résultats tangibles, et s assurer que les interventions du Royaume-Uni dans ce domaine s adapte à des environnements économique et de recherche en constante évolution». Aujourd hui, les membres de ce forum incluent les départements d innovation et de recherche du DIUS, de UKTI, (United Kingdom Trade and Investment), du FCO, du Defra (Department for Environment, Food and Rural Affairs), du DfID (Department for International Development), du British Council, de la Royal Society, de RCUK, du HM Treasury, du DoH et du ministère de la justice. En octobre 2006, le GSIF faisait quatre recommandations majeures dans sa publication intitulée A strategy for International Engagement in Research and Development, qui se concentrait sur l excellence en innovation, l influence globale et le développement international : s assurer que les chercheurs et le monde des affaires s impliquent et s engagent dans une voie d excellence de la recherche internationale ; développer des partenariats stratégiques, en particulier avec l Inde et la Chine ; améliorer la coordination pour créer davantage de synergies à travers les différents ministères et les agences non-gouvernementales clés ; soutenir les activités pour accroître la nature innovante des entreprises britanniques. Les conseils de recherche seront en charge de la mise en application de cette stratégie, en particulier en ce qui concerne l amélioration et la simplification de l interface entre les programmes financés publiquement dans le but d encourager les collaborations, d améliorer l image de RCUK et d ouvrir des bureaux à l étranger. Si le GSIF a été bien accueilli par les sociétés savantes, les députés recommandent que son évaluation soit dirigée par le Chief Scientific Advisor du DIUS.

10 A ceci, le gouvernement répond que l administration centrale du GSIF maintient des liens étroits avec tous les membres du forum et le Chief Scientific Advisor du gouvernement dans sa fonction de président du GSIF. 3.2 Le Foreign Commonwealth Office Le Science and Innovation Network (SIN) du FCO, établit en 2000, possède aujourd hui plus de 100 employés à travers le monde, répartis dans 42 bureaux et 28 pays, et un budget annuel de plus de 10 millions de livres (environ 15 millions d euros). Le SIN travaille avec les RCs à l organisation de missions dans les pays où il est présent. Citons par exemple le Earth Simulator Supercomputer au Japon, le Maths (Representation Theory) Initiative avec la France ou encore des ateliers de travail en Chine sur des sujets aussi variés que les pathogènes ou la recherche polaire. Le FCO identifie la collaboration et la communication comme deux problèmes majeurs dans sa relation avec les RCs et souligne l importance, pour ces derniers, d énoncer leurs priorités, spécifique d un pays à l autre, afin d optimiser ses relations de collaborations. Et d ajouter que l exercice de communication s améliore. Le FCO a maintenant créé un poste de directeur, spécifiquement en charge de la relation avec les conseils de recherche. Les députés estiment que le FCO devrait jouer un rôle plus important dans l établissement des stratégies des conseils de recherche, en apportant notamment une assistance et des conseils spécifiques, pays par pays, en fonction des priorités des RCs. Dans sa réponse, le RCUK indique qu il continuera à améliorer la coordination entre le SIN et le Science and Innovation Group à Londres et le GSIF, à travers un dialogue régulier. 3.3 Le Department for International Development Le DFID a développé des partenariats avec les conseils de recherche dans l objectif de faire aboutir les objectifs internationaux du millenium. Citons les quatre programmes principaux de collaboration : avec l ESRC, pour la recherche sur la pauvreté internationale 13 millions de livres sur 4 ans (environ 19 millions d euros) ; avec le BBSRC, pour une agriculture durable et le développement international 6 millions de livres (environ 9 millions d euros), dont les deux tiers proviennent du DFID ; avec le MRC, un concordat d environ 30 millions de livres annuels (environ 44 millions d euros), dont quatre proviennent du DFID ; avec le NERC, sur les services relatifs aux éco-systèmes, en particulier la pression s exerçant sur les ressources naturelles et le climat en raison de la croissance économique et démographique des pays en voie de développement budget de 30 millions de livres (environ 44 millions d euros). Le DFID se réjouit de ces collaborations qui lui ont permis d accéder à une expertise technique d une part, et qui, en contre-partie, permettent aux RCs de représenter le Royaume-Uni dans le domaine du développement international. Si les auteurs du rapport se félicitent des collaborations établies entre le DFID et les RCs, ils souhaitent que RCUK évaluent les programmes mis en œuvre et si nécessaire, encourage davantage de collaborations dans les domaines du développement international. Dans sa réponse, RCUK indique que les programmes en question sont évalués régulièrement par des groupes de coordination. Une dernière évaluation aura lieu après leur achèvement selon des mécanismes spécifiques à chaque conseil de recherche afin d améliorer les programmes suivants. Ces collaborations sont également soumises à des évaluations par les mécanismes

11 propres du DFID. Enfin, le DFID et les RCs participent au groupe nouvellement créé, UK Collaborative on Development Sciences, qui offrira un suivi et des évaluations communes permettant de répondre aux besoins de la recherche britannique. 3.4 L Office of Science and Innovation L OSI, au sein du DIUS depuis juin 2007, a dépensé près de 5,4 millions de livres en 2006 pour ses activités internationales, parmi lesquelles, Partners in Science (Years of Science), Focal points, Networking schemes, Joints commissions, University Links, EU Framework Programmes, et FP6UK Service. Les députés se félicitent des partenariats développés par l OSI avec d autres pays, mais s inquiètent de voir décliner la position du Royaume-Uni comme un partenaire de choix. Ils recommandent que le DIUS s assure que ses relations avec les autres pays soient exploitées au maximum et à tous les niveaux, aussi bien gouvernemental qu entre scientifiques. Par ailleurs, les députés insistent pour que des ajustements soient trouvés afin de pallier au manque de suivi pour certains programmes. Ils recommandent que le DIUS augmente l investissement attribué aux partenariats et travaille davantage avec les conseils de recherche et les sociétés savantes pour assurer une meilleure constance. Le gouvernement reconnaît l importance de la globalisation dans le contexte de la compétition pour les partenariats internationaux. C est pourquoi il souhaite accroître les interactions avec les pays développés ou en développement, en s assurant que les activités conjointes soient mises en œuvre à la fois au Royaume-Uni et dans le pays partenaire, afin que ces relations reflètent les caractéristiques spécifiques du partenariat en question. Le gouvernement continuera à travailler en étroite relation avec GSIF pour l amélioration des partenariats existants et la sélection et la poursuite de la recherche de nouveaux partenaires. Cet objectif est prioritaire dans la deuxième phase du Prime Ministers Initiative for International Education (PMI2), un programme de cinq ans visant à faire du Royaume-Uni le leader en matière de marché international de l éducation. 4. Implication des autres organismes Il existe un grand nombre de programmes offerts par des organismes variés tels que le British Council, la Royal Society, le Wellcome Trust, le Leverhulme Trust et la Royal Academy of Engineering. En raison de leur participation dans le GSIF, les députés se sont penchés exclusivement sur les activités du British Council et de la Royal Society. 4.1 Le British Council Le British Council est un organisme public non-gouvernemental financé par le FCO. Il est présent dans 70 pays et possède un budget de 8 millions de livres (environ 12 millions d euros). Il offre quatre programmes scientifiques principaux, International Networking for Young Scientists ( livres, environ euros), Partnership Programme ( livres, environ euros), Researcher Exchange Programme ( livres, environ euros) et Network UK ( livres, environ euros). Le British Council est également responsable du programme SISTER (Support for International Science, Technology and Engineering Research), feuille de route des financements pour les scientifiques britanniques, étudiants nationaux et internationaux souhaitant un financement pour une collaboration internationale. Bien que les visions du British Council et des RCs soient en opposition, [celle des RCs pouvant se résumer comme, «qu est-ce que les relations internationales peuvent apporter à la recherche

12 britannique de base», et celle du British Council comme, «qu est-ce que la recherche de base britannique peut apporter aux relations internationales»], le British Council souhaite développer les interactions avec les RCs. 4.2 La Royal Society La Royal Society soutient et offre, elle aussi, un grand nombre de programmes de promotion aux collaborations et partenariats internationaux. Avec un budget annuel de près de 6,5 millions de livres (environ 10 millions d euros) attribué en partie par des subventions parlementaires, de l OSI (maintenant disparu et fusionné dans le DIUS), l aide financière d organisations privées, ainsi que ses propres dotations, la Royal Society propose des allocations pour assister à des conférences, permettre des visites de courtes durées, établir des projets commun, pour des fellowships postdoctoraux et la mise en place de collaborations ERA COREACH et ERANET, ou encore pour des organisations scientifiques et de politique scientifiques internationales. 4.3 Collaborations entre ces organisations Les députés s inquiètent du manque de coordination efficace entre les différentes organisations britanniques impliquées dans la recherche internationale et estiment que les relations entre toutes ces organisations doivent être améliorées. Ils recommandent que l équipe du nouveau département international de RCUK redouble d efforts pour améliorer la coordination et la communication entre tous les acteurs britanniques de la recherche internationale. Le DIUS, qui finance plusieurs de ces organismes indépendants, est, selon les auteurs du rapport, le mieux placé pour les encourager à coordonner leurs efforts et activités, pour qu ils viennent complémenter ceux de GSIF (dont les efforts s articulent autour de la coordination interministérielle). Les auteurs du rapport recommandent que le groupe Science and Innovation du DIUS devienne la plate-forme coordonnatrice des activités et stratégies internationales des RCs, des sociétés savantes, des fondations, etc., afin d éviter au maximum les redondances entre les programmes offerts. Le gouvernement estime que les mécanismes en place pour la coordination des activités et de la politique internationales des RCs avec les autres organisations sont appropriés et ne juge pas nécessaire de poursuivre dans la direction recommandée par les auteurs du rapport. Offensive à l international des universités britanniques S il manquait un prolongement international à Universities UK (UUK), l association des universités britanniques, c est chose faite depuis novembre Plus qu une simple agence de promotion des universités, International Unit mène des études sur l attractivité des étudiants en doctorat, la comparaison des structures universitaires aux Etats-Unis, en Australie et au Royaume-Uni, les obstacles et les opportunités de la collaboration internationale en matière de recherche. L International Unit, dirigée par le Dr Shaun Curtis, sera financée par le Higher Education Funding Council of England (HEFCE) et ses homologues écossais, gallois et nord-irlandais et l association universitaire GuildHE. Une lettre d information et un magazine, tous deux électroniques, seront publiés régulièrement, et peuvent être trouvés sur le site Internet. Parmi les étudiants étrangers accueillis au Royaume-Uni en (+64 % en cinq ans), qui engendrent 5,5 milliards de livres (8 milliards d euros) de retombées par an, 20 % sont des

13 chercheurs en master ou doctorat. Par ailleurs, 20 % des enseignants et chercheurs du supérieur sont étrangers. Les premiers pays-cibles sont la Chine (43 universités affichent des programmes de formation sur place) et l Inde (21 universités ont des programmes de formation sur place). Par ailleurs, Research Council UK, UUK et les 2 académies (Royal Society et British Academy) vont créer une association d anciens boursiers, qui se place dans le sillage des décisions du Global Science and Innovation Forum. Cette association, qui ne comporte pas de cotisations d adhésion, sera prise entièrement en charge par le Department for Innovation, Universities and Skills (DIUS, Ministère pour l'innovation, les universités et les compétences) avec 30 millions de livres (42 millions d euros) de budget annuel. Actuellement, les sept conseils de recherche britanniques soutiennent environ 140 chercheurs étrangers de haut niveau et le flux de nouveaux bénéficiaires est de 40 par an. La formalisation comme association devrait permettre de constituer un réseau, d attirer de nouveaux chercheurs de haut niveau, de garder le contact avec la science britannique et d engendrer de nouvelles coopérations. 5. L Europe et la recherche Le Programme Cadre est le mécanisme principal de soutien à la recherche collaborative transnationale dans l Union Européenne. Le 7 ème du nom, démarré en décembre 2006 pour 7 ans, possède un budget de 53 milliards d euros. Les résultats de la participation au 6 ème PCRD (Programme Cadre pour la Recherche et le Développement) ont montré que le Royaume-Uni s était bien distingué : environ participants britanniques ont été soutenus à hauteur de 14,5 % du budget global, prenant ainsi la deuxième place derrière l Allemagne. Les conseils de recherche ont été, quant à eux, impliqués dans plus de 200 projets scientifiques. Il s agit cependant d une baisse notable de participation par rapport aux 4 ème et 5 ème PCRD où le Royaume-Uni était en tête de la participation des pays européens. Une des explications concernant le déclin de la réussite des chercheurs britanniques au 6 ème PCRD provient des fortes critiques venant des scientifiques eux-mêmes, et concernent une soumission des projets se heurtant à trop de bureaucratie d une part, et à des financements (lorsqu ils sont obtenus) qui ne couvrent pas l ensemble des coûts totaux de la recherche d autre part. Dans ce dernier cas, le gouvernement britannique avait annoncé en 2003 trois mesures visant à ce que le financement national atteigne un degré de durabilité pour les universités : les Higher Education Institutes (HEI, établissements d enseignement supérieurs) devaient adopter une méthode leur permettant d estimer les coûts économiques totaux de la recherche, recouper les coûts économiques totaux, et les RCs devaient augmenter la proportion des subventions accordées aux HEIs pour égaler ces coûts. Selon RCUK, les RCs jouent des rôles importants en relation avec les Programmes Cadres : ils influencent les priorités thématiques ; ils promeuvent les opportunités et stimulent la participation britannique ; 2 Voir les Actualités scientifiques au Royaume-Uni de février 2007, p. 17, où la stratégie internationale britannique et le GSIF sont rapportés en détails.

14 ils encouragent l adoption de bonnes pratiques dans le financement, l obtention de résultats et l exploitation de la recherche ; ils soutiennent une meilleure coordination et intégration entre les différents organismes nationaux de financement de la recherche à l échelle de l Europe ; ils participent à la recherche à travers les instituts des conseils de recherche. Les auteurs du rapport s inquiètent de voir les programmes européens devenir de moins en moins attractifs pour les scientifiques britanniques à cause de leur réputation d être ultrabureaucratiques et du fait qu ils ne couvrent pas les coûts économiques totaux de la recherche. Ils recommandent donc que le DIUS travaille en étroite relation avec les RCs pour transformer la réputation des Programmes Cadres et faciliter et accélérer les processus de demandes de financement. D autre part, il leur semble important que l ensemble des acteurs du financement de la recherche au Royaume-Uni s atèle à trouver des solutions pour combler les lacunes entre les subventions européennes du 7 ème Programme Cadre et les coûts économiques totaux de la recherche. Dans sa réponse, le gouvernement indique que les organismes à but non lucratifs, les établissements d enseignement secondaire et supérieur, les organisations de recherche et les petites et moyennes entreprises peuvent recevoir à hauteur de 75 % des coûts économiques totaux de la recherche. Parce que 25 % de ces coûts doivent être trouvés par ces organismes pour combler les financements européens, le gouvernement estime que seuls les projets stratégiquement importants seront soutenus et qu il est important que cela reste comme cela. RCUK ne planifie donc pas de combler ce déficit de financement. Conclusions Pour conclure, les députés sont inquiets du manque de coordination entre les programmes et de leur manque de visibilité. Ils reconnaissent que les conseils de recherche, avec le GSIF, ont commencé à réfléchir à ces problèmes en développant notamment une stratégie commune, en créant un département international au sein de RCUK et en créant des bureaux à l étranger. Par ailleurs, la Les auteurs du rapport souhaitent que ces démarches ne soient que les prémices d actions à venir qui permettront au Royaume-Uni de redevenir le lieu et le partenaire de choix sur la scène internationale. Sources : International Policies and Activities of the Research Councils, 31/07/07, ; International Policies and Activities of the Research Councils: Government Response to the Committee's Ninth Report of Session , 25/10/07, ; International Research, A strategy for the UK Research Councils, juillet 07, International Unit, Ce dossier est rédigé par le Dr Claire Mouchot

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