Métrologie des polluants non réglementés

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1 Métrologie des polluants non réglementés Connaissance du nombre et de la distribution granulométrique des particules submicroniques - Suivi dans le temps, métrologie : bilan des travaux Décembre 211 Programme 211 O. LE BIHAN, L. MALHERBE, A. USTACHE

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3 PREAMBULE Le Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l'air Le Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l'air est constitué de laboratoires de l Ecole des Mines de Douai, de l INERIS et du LNE. Il mène depuis 1991 des études et des recherches finalisées à la demande du Ministère chargé de l environnement, et en concertation avec les Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l'air (AASQA). Ces travaux en matière de pollution atmosphérique ont été financés par la Direction Générale de l'energie et du Climat (bureau de la qualité de l air) du Ministère de l'ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. Ils sont réalisés avec le souci constant d améliorer le dispositif de surveillance de la qualité de l air en France en apportant un appui scientifique et technique au MEDDTL et aux AASQA. L'objectif principal du LCSQA est de participer à l'amélioration de la qualité des mesures effectuées dans l air ambiant, depuis le prélèvement des échantillons jusqu'au traitement des données issues des mesures. Cette action est menée dans le cadre des réglementations nationales et européennes mais aussi dans un cadre plus prospectif destiné à fournir aux AASQA de nouveaux outils permettant d anticiper les évolutions futures.

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5 Connaissance du nombre et de la distribution granulométrique des particules submicroniques Suivi dans le temps, métrologie : bilan des travaux Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l Air Métrologie des polluants non réglementés Programme financé par la Direction Générale de l'energie et du Climat (DGEC) 211 O. Le Bihan, L. Malherbe, A. Ustache Ce document comporte 39 pages (hors couverture et annexes) Rédaction Vérification Approbation NOM Olivier LE-BIHAN, Laure MALHERBE Olivier AGUERRE- CHARIOL Nicolas ALSAC Qualité Ingénieurs Direction des Risques Chroniques Responsable de l Unité «Innovation pour la Mesure» Direction des Risques Chroniques Responsable du Pôle «Caractérisation de l Environnement» Direction des Risques Chroniques Visa DRC A Page 3 sur 39

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7 TABLE DES MATIÈRES RESUME INTRODUCTION INSTRUMENTATION Bilan de la période Bilan des travaux sur le granulomètre Intérêt Comparaison avec le SMPS Premières conclusions sur le INTERPRETATION DES CAMPAGNES DE GENNEVILLIERS Matériels et campagnes de mesure Campagnes hivernales Concentration en nombre Distribution en taille Cycle journalier Discussion au vu de la bibliographie Variations saisonnières Données considérées Statistiques élémentaires Photochimie Bilan CONCLUSION ET PERSPECTIVES VALORISATION REFERENCES DRC A Page 5 sur 39

8 RESUME La surveillance du nombre, de la granulométrie et de la composition chimique des particules fines dans l air ambiant apparaît comme un enjeu majeur pour une meilleure compréhension de l impact sanitaire des aérosols. Il en va de même pour l étude de leurs impacts climatiques. Ainsi, la communauté scientifique européenne s est-elle engagée depuis quelques années dans des actions prospectives consacrées aux particules submicroniques. C est dans ce contexte que la présente action du LCSQA a été proposée dès 23, avec pour objectif principal de documenter la situation française par la mise en œuvre in situ de techniques de comptage et de caractérisation de la distribution en taille. Un axe majeur de cette action a consisté, en collaboration avec AIRPARIF, à assurer un suivi des particules submicroniques sur le site de fond urbain de Gennevilliers, lors de campagnes de mesure hivernales reconduites annuellement. Des campagnes estivales ont également été réalisées ponctuellement sur ce site afin d étudier la variabilité saisonnière des sources et des processus de formation. Ces travaux mettent en évidence les rôles majeurs joués par le trafic automobile et, en été, par les processus photochimiques, sur les niveaux de concentrations de particules ultrafines (PUF) en région parisienne. Dès 23, cette action a été menée sous la forme d une campagne hivernale de 5 semaines, effectuée à l aide de granulomètres de laboratoire de type SMPS (1 5 nm) et APS (,5 µm 2 µm). A partir de 29, nous avons cherché à allonger le temps de mesurage, afin de bénéficier d une meilleure assise statistique : pour ce faire, nous avons porté nos efforts sur l étude d un nouveau granulomètre développé spécifiquement pour la surveillance en air ambiant, le 331 (société TSI). A ce stade, et étant donné les difficultés posées par l utilisation de sources radioactives sur le territoire national, le 331 semble être l instrument le plus indiqué pour les activités de surveillance. La réflexion n est cependant pas close, avec notamment l émergence de nouvelles pistes instrumentales (compteur à eau), mais aussi le besoin de poursuivre les exercices de comparaison avec un SMPS et de recueillir de nouveaux retours d expérience. Différentes AASQA développent désormais des actions régionales sur les particules ultrafines. A leur demande, le LCSQA/INERIS fait évoluer son activité sur les particules submicroniques en développant une activité de support. Il s agira tout particulièrement pour 212, d organiser des exercices d intercomparaison visant à mieux connaître les performances du granulomètre 331 ainsi qu à veiller à l homogénéité des mesures réalisées au sein du dispositif national (en particulier en Ile de France, Rhône-Alpes, Aquitaine et PACA). DRC A Page 6 sur 39

9 1. INTRODUCTION Les particules en suspension (ou aérosols) représentent aujourd hui la classe de polluants atmosphériques la plus préoccupante en matière de santé publique et d impact environnemental. Les valeurs limites fixées par les règlementations actuelles se réfèrent essentiellement à leurs concentrations massiques. Cependant, diverses études toxicologiques et épidémiologiques mettent en évidence le rôle prépondérant joué par d autres facteurs, En particulier, la surveillance du nombre, de la granulométrie et de la composition chimique des particules fines dans l air ambiant apparaît comme un enjeu majeur pour une meilleure compréhension de la toxicité des aérosols. Il en va de même pour l étude de leurs impacts climatiques. Ainsi, la communauté scientifique européenne s est-elle engagée depuis quelques années vers des actions prospectives consacrées aux particules submicroniques. En matière de métrologie et de qualité de la mesure, des actions sont menées tant dans le domaine de la recherche que dans le domaine de la normalisation. Ainsi, un groupe de travail (GT 32) a été créé au sein du CEN/TC 264 afin d émettre des recommandations sur la mesure de la concentration en nombre et de la granulométrie des aérosols ; les réseaux EUSAAR et EMEP s attachent également à la réalisation de mesures de qualité de ces paramètres sur un nombre croissant de sites européens (documents communs de référence sur la qualité de la mesure, intercomparaisons, etc.). C est dans ce contexte que la présente action du LCSQA a été proposée dès 23, avec pour objectif principal de documenter la situation française par la mise en œuvre in situ de techniques de comptage et de caractérisation de la distribution en taille. En collaboration avec AIRPARIF, le LCSQA/INERIS assure depuis lors un suivi des particules submicroniques sur le site de fond urbain de Gennevilliers, lors de campagnes de mesure hivernales reconduites annuellement. Des campagnes estivales ont également été réalisées ponctuellement sur ce site afin d étudier la variabilité saisonnière des sources et des processus de formation des particules ultrafines (PUF). Dès 23, cette action a été menée sous la forme d une campagne hivernale de 5 semaines, effectuée à l aide de granulomètres de laboratoire de type SMPS (1 5 nm) et APS (,5 µm 2 µm). A partir de 29, nous avons cherché à allonger le temps de mesurage, afin de bénéficier d une meilleure assise statistique : pour ce faire, nous avons porté nos efforts sur l étude d un nouveau granulomètre développé spécifiquement pour la surveillance en air ambiant, le 331 (société TSI). Au cours de ces neuf années, l action du LCSQA/INERIS sur les particules submicroniques a également permis la réalisation de campagnes de mesure ponctuelles permettant l étude de problématiques locales (à Douai en 24 [Le Bihan et Mathé 25], La Mède en 26 [Le Bihan et Malherbe 26 et 28] et Port Saint Louis en 21 [Note indépendante à venir]). Elles ne sont pas abordées ici. DRC A Page 7 sur 39

10 Le présent rapport présente les résultats obtenus depuis 23, concernant l instrumentation (chapitre 2) et le suivi dans le temps sur le site de Gennevilliers (chapitre 3). 2. INSTRUMENTATION L instrumentation a été l objet d un travail continu depuis la création de la fiche en 23. Un bilan général est proposé dans le chapitre 2.1. Il est complété par un chapitre (2.2) dédié au granulomètre 331. En effet, cet instrument est apparu dans notre programme de travail à la fin des années 2, pour y prendre une part grandissante notamment sur le site de Gennevilliers. Par ailleurs, des AASQA développent depuis 211 des programmes de travail spécifiques aux particules ultrafines, programmes à ce jour basés sur l utilisation du 331. Les caractéristiques principales des deux granulomètres considérés dans cette étude, le SMPS et le 331, sont résumées et comparées dans le Tableau 1. Nombre de canaux Gammes en taille Source radioactive Tableau 1 : granulomètres SMPS et informations et comparaison SMPS 331 Commentaire nm à 5 nm oui 2 8 nm non Butanol oui non Nécessité de vérifier que le nombre de canaux du 331 est suffisant pour observer les phénomènes. avantage SMPS Les phénomènes de nucléation sont observables à partir de quelques nanomètres. Le démarrage en taille à 2 nm n empêcherait pas l observation du phénomène, mais porterait sur une partie réduite du spectre en taille. avantage SMPS L utilisation d une source radioactive est problématique en France. avantage pour le 331 L alimentation en butanol nécessite un passage bi- voire tri-mensuel. Il peut être malodorant. avantage pour le 331 DRC A Page 8 sur 39

11 SMPS 331 Commentaire Maintenance bi-mensuelle Mensuelle avantage pour le 331 Conception / Utilisation Ligne de prélèvement Version commerciale conçue pour utilisation en laboratoire Pas de ligne spécifique à l origine Conçu pour la mesure en continu en air ambiant Développée spécifique pour la mesure en air ambiant avantage pour le 331 Si la ligne a été développée pour le 331, elle pourrait être utilisée pour le SMPS. 2.1 BILAN DE LA PERIODE Le Tableau 2 propose une synthèse de l avancement des travaux et de la réflexion d un point de vue instrumental. En résumé, la tenue de campagnes orientées sur la taille et le nombre est un acquis : nous disposons d outils et de procédures à même de permettre des actions sur 1 à 2 mois (cas du SMPS), voire au-delà (cas du 331). La mesure de surface spécifique a été considérée : d un point de vue opérationnel, des améliorations sont nécessaires pour disposer d un appareil réellement adapté à l étude de la qualité de l air sur des durées de plusieurs semaines. D un point de vue instrumental, la mesure est indirecte : l appareil relève plus d un indicateur que d une mesure absolue. Un certain nombre de contraintes du SMPS (sources radioactives, butanol, cf. Tableau 1) ont déterminé l intérêt porté à un nouveau produit, le 331, conçu spécifiquement pour la surveillance. Il est désormais considéré comme une alternative très sérieuse au SMPS. En ce qui concerne la qualité de la mesure, nous avons cherché à mettre en place des partenariats, notamment au niveau européen. C est ainsi que nous avons participé comme observateurs à deux intercomparaisons dans le cadre du programme EURSAAR, et que nous contribuons aux travaux de normalisation CEN sur le mesurage du nombre et de la taille en air ambiant. DRC A Page 9 sur 39

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13 Instrumentation Tableau 2 : bilan du point de vue instrumental Objectif Actions menées Résultats Perspectives Etre capable de caractériser la distribution en taille des particules submicroniques sur des campagnes de 5 semaines Evaluer des matériels de même type ou de conception différente ; rechercher des solutions simples en termes d intégration (pbl. Des sources radioactives, du butanol) Avoir une réflexion sur des paramètres alternatifs : cas de la surface spécifique Mise en œuvre de campagnes de mesure Test du SMPS Grimm Test de l ELPI Test du 331 Mise en œuvre du NSAM puis de l AeroTrak 9 Validation des systèmes SMPS et APS (TSI), systèmes de laboratoire, sur la base d environ 1 campagnes de mesurage Limites atteintes sur le SMPS courant 28 Le SMPS TSI reste à ce jour la référence, malgré une défaillance importante sur 28 / 29. Le 331 est la première proposition sérieuse hors SMPS. Reste par ailleurs une approche (peu documentée à ce jour) consistant à ne mesurer que la concentration en nombre, via à un compteur (butanol). Retour d expérience sur cette approche : Bonne intégration sur le terrain (pas de butanol, de source radioactive) Abordable (15 k ) Très bonne corrélation avec le nombre Visibilité insuffisante en termes de test et étalonnage, pour cette technique Des améliorations importantes à apporter pour aller de l intervention courte au monitoring Le matériel doit être adapté ou reconsidéré pour faire du monitoring permanent (cf. action UFIPOLNET) SMPS : une nouvelle génération de compteurs de particules utilise de l eau, non plus du butanol monitoring par SMPS : des constructeurs autres que TSI se positionnent (Grimm, MSP, etc.) granulomètre UFIPOLNET (331) : a été intégré dans le programme de travail Susciter des améliorations pratiques pour le monitoring (changement de pompe, convivialité) Mesure indirecte : quelle représentativité? à ce stade, cette technologie est jugée insuffisante pour envisager des perspectives DRC A Page 11 sur 39

14 Objectif Actions menées Résultats Perspectives Rechercher une instrumentation orientée «surveillance» Amélioration continue, normalisation Le projet européen UFIPOLNET a eu pour objectif de concevoir un appareil spécifique. Produit par TOPAS, il est commercialisé par TSI depuis 29. Nous l avons mis en test à partir de 29. Développement de procédures, d un banc d étalonnage en nombre et taille Adhésion au réseau EUSAAR (intercomparais ons, échanges) Adhésion au nouveau groupe CEN (29) Les travaux préliminaires ont montré une bonne cohérence avec le SMPS sur le nombre total par contre, besoin d évaluation approfondie sur la mesure de la taille, et manque de culture «surveillance» chez le concepteur TOPAS et le vendeur TSI Le retour d expérience français a entraîné une modification de l appareil courant 211. Tests sur banc avant et après chaque campagne Participation à un exercice interlaboratoire en juin 29 et septembre 211; 211 : l ASN durcit ses exigences concernant les sources radioactives, ce qui complique l utilisation de SMPS et renforce la nécessité d avoir des alternatives. Nouvelle version du 331 attendue début 212 mise en œuvre dans le cadre de projets régionaux nécessité d avoir une meilleure idée de l avenir de cet appareil en matière de normalisation ; sera-t-il reconnu par les normes CEN en cours d élaboration? Si l étalonnage en taille semble assez mature, du travail reste à mener pour l étalonnage en nombre : la technique de référence (cage de Faraday) est très sensible aux propriétés électriques du générateur de particules utilisé sur le banc (problématique des charges multiples). La normalisation est à ses prémices : il sera important de veiller à ce que les contraintes métrologiques n entraînent pas de concession au niveau de la détermination de l exposition. A titre d exemple, sécher l aérosol avant la mesure facilite le mesurage, mais pose potentiellement un problème de représentativité du mesurage : le séchage est susceptible de réduire le diamètre des particules et de ce fait d altérer la caractérisation de l exposition. DRC A Page 12 sur 39

15 2.2 BILAN DES TRAVAUX SUR LE GRANULOMETRE INTERET Le granulomètre 331 a été développé au sein du programme européen UFIPOLNET. Cet appareil a été conçu spécialement pour une activité de surveillance. Il présente par conséquent sur le papier- des avantages par rapport au SMPS, qui est avant tout un appareil de laboratoire : - Absence de source radioactive : utilisation plus aisée d un point de vue réglementaire et administratif ; - Absence de butanol : allègement en termes de consommables et de gestion des rejets. Il convient par contre d évaluer les performances de cet appareil : les propriétés attendues sont-elles effectives? L appareil aurait-il par ailleurs des limitations? On pense par exemple à l utilisation d un électromètre comme détecteur, technique jusqu ici moins sensible qu un compteur de noyaux de condensation. A l issue du projet UFIPOLNET, cet appareil est devenu disponible sur le marché, fin 28. Fabriqué par la société Topas, il est commercialisé par la société TSI. Du fait des avantages présentés ci-dessus, un effort particulier a été mené pour évaluer le potentiel de cet appareil. Un des premiers objectifs a été de le comparer avec le granulomètre SMPS utilisé au sein de ce programme depuis COMPARAISON AVEC LE SMPS Résultats Deux campagnes de comparaison ont été effectuées, la première au cours de l été 29, la seconde au cours de l hiver 21. Des régressions linéaires ont été établies par moindres carrés ordinaires, pour deux gammes de taille simplifiées (cf. Tableau 3), avec les concentrations mesurées par le SMPS comme variables de référence. Tableau 3 Comparaison 331/SMPS. Variables comparées d un point de vue métrologique. 331 SMPS N1_331 [p/cm 3 ] 2-1 nm N1_SMPS N1bis_SMPS [p/cm 3 ] N2_331 [p/cm 3 ] 1-8 nm N2_SMPS [p/cm 3 ] 1-1 nm 2-1 nm 1-5 nm DRC A Page 13 sur 39

16 En ce qui concerne les données de l été 29, la régression par moindres carrés montre une vraie similarité, avec notamment un coefficient de corrélation excellent (>,95), mais aussi des différences, avec par exemple une pente d environ 1,15 à 1,3 dans la gamme 2 1 nm. L exploitation des données de l hiver 21 révèle un bon accord entre les deux types de mesure lorsque la comparaison porte sur les gammes communes de diamètres. Elle indique une sous-estimation de l ordre de 2-25% lorsque la variable N1_331 (2-1 nm) est comparée à N1_SMPS (1-1 nm). Il est difficile à ce stade de conclure sur les performances du 331 relativement au SMPS. Comme le 331 faisait encore l objet d optimisations jusqu en 211, il a été jugé préférable de ne pas pousser plus loin l analyse et d approfondir cette question à partir de PREMIERES CONCLUSIONS SUR LE 331 Les travaux du LCSQA permettent d illustrer les limites opérationnelles des SMPS dans le cadre d une utilisation en réseau (complexité de la mise en œuvre, notamment en matière de radioprotection, densité des bases de données générées), et l intérêt potentiel du 331 pour ce type d approche (cf. Tableau 1). Pour ce dernier, si son cahier des charges répond très bien aux contraintes opérationnelles du mesurage en continu par des AASQA, beaucoup reste à faire en matière de démonstration de ses performances. Les premiers résultats obtenus sur le site de Gennevilliers permettent d ores et déjà d en apprécier les limites en termes d outil de compréhension des processus atmosphériques. En particulier, la largeur des plages de taille caractérisées (seulement 6 canaux) ainsi que le manque d informations sur les particules inférieures à 2 nm ne permettent pas une étude optimum des phénomènes de nucléation et de grossissement des particules. Néanmoins, les bonnes corrélations observées entre mesures SPMS et 331 au cours des campagnes de 29 et 21 de Gennevilliers sont encourageantes du point de vue de la qualité du comptage des particules ultrafines directement émises par les activités humaines. Les actions engagées avec quelques AASQA depuis mi-211 fourniront par ailleurs de précieuses informations sur la stabilité dans le temps des mesures par INTERPRETATION DES CAMPAGNES DE GENNEVILLIERS Le chapitre 3 a pour objectif de faire la synthèse des résultats obtenus sur le site de Gennevilliers en matière d observation dans le temps des particules submicroniques. Sont présentés le type de matériel et les campagnes de mesure (3.1), les résultats hivernaux (3.2) et estivaux (3.3), ceci avant d établir un bilan par rapport aux objectifs initiaux, et d évoquer les perspectives (1.1). Le Tableau 4 résume les résultats obtenus sur le site de Gennevilliers. Tout au long de ce chapitre, les principaux points seront détaillés et commentés au vu de références bibliographiques, et notamment de la synthèse bibliographique effectuée par Morawska et coll. [Morawska 28] qui est basée sur plus de 19 références. DRC A Page 14 sur 39

17 Tableau 4 : synthèse des résultats comparaison avec les résultats de la bibliographie Résultats Gennevilliers Publications traitant de problématiques similaires Choix du matériel Morawska 28 Ordre de grandeur des concentrations en nombre observées sur le site Existence d un cycle journalier Impact prédominant de l heure de pointe le matin Augmentation de la dilution l AM Augmentation de la dispersion l AM Différences jours ouvrés/weekend Distribution en taille en nombre : domination des PUF Morawska 28 Martin 29 Ruuskanen 21 (surtout pour les ultrafines) Martin 29 ; Moore 27 ; Ruuskanen 21 (ultrafines) Martin 29 (vent) ; Moore 27 (vent) ; Zhao 28 (vent et hauteur de couche limite) Martin 29 (flux de chaleur sensible) Martin 29 Ruuskanen 21 (surtout pour les ultrafines) Morawska 28 Trafic : principale source urbaine Morawska 28 ; Sioutas 25 Photochimie l AM (été) Moore 27 ; Ketzel 23 Le pic de PUF anticipe le pic d ozone Moore 27, Sioutas MATERIELS ET CAMPAGNES DE MESURE Le tableau Tableau 5 récapitule l ensemble des campagnes de mesure réalisées sur le site de Gennevilliers depuis 23. De 23 à 29, les campagnes ont duré environ 5 semaines, et ont été réalisées à l aide du granulomètre SMPS (société TSI). Il est à noter que ce choix (analyseur de mobilité électrique + compteur de particules) est en cohérence avec la majorité des études publiées [Morawska 28] ; le choix du fabricant va également dans ce sens : la plupart des acteurs (hors prototypes) utilisent du matériel fabriqué par la société TSI, alors qu un nombre réduit utilisent des appareils de la société Grimm [Morawska 28]. Le granulomètre 331 a été introduit en 29, en parallèle au SMPS. Il a permis d allonger progressivement les campagnes (ex. été 21) pour envisager, à compter de janvier 21, la réalisation de longues séries temporelles. DRC A Page 15 sur 39

18 Tableau 5 : Liste des campagnes de mesure réalisées depuis 23 à Gennevilliers Base Date de début (HL : heure locale) Gennevilliers 23 Hiver 21/2/23 16h HL Gennevilliers 24 Hiver 2/3/24 15h HL Gennevilliers 25 Hiver 11/3/25 11h HL Gennevilliers 25 Eté 18/7/25 1h HL Gennevilliers 26 Hiver 1/2/26 13h HL Gennevilliers 27 Hiver 7/2/27 14h HL Gennevilliers 28 Hiver a 22/2/28 17h HL Gennevilliers 29 Hiver 2/2/29 15h HL Gennevilliers 29 Eté 31/7/29 16h HL Gennevilliers 21 Hiver 11/2/21 15h HL Gennevilliers 21 Eté Gennevilliers 211 6/7/21 13h HL 31/1/211 15h HL Date de fin 4/4/23 1h HL 5/4/24 11h HL 25/4/25 13h HL 1/8/25 11h HL 17/3/26 9h HL 2/3/27 h HL 19/3/28 12h HL 29/3/29 2h HL 18/9/29 1h HL 3/3/21 12h HL 22/9/21 1h HL 18/8/211 14h HL Instrumentation SMPS SMPS + APS SMPS + APS SMPS + APS SMPS + APS SMPS + APS SMPS + APS APS SMPS APS SMPS APS a : données invalidées (défectuosité dans la communication DMA / CNC, entraînant un risque sur la validité des données collectées). DRC A Page 16 sur 39

19 En complément, les données de différentes variables potentiellement corrélées aux concentrations en nombre et susceptibles d en expliquer les variations ont été considérées : - concentrations massiques de NO, NO 2, O 3, PM 1, PM 2.5 mesurées sur le site de Gennevilliers (source : AIRPARIF) ; - émissions locales de polluants. En particulier sont considérées les émissions de particules issues du trafic dans un rayon de 5 m autour du site de Gennevilliers (source : AIRPARIF). Elles ont été calculées à partir de données fines de comptage automobile. Les émissions du chauffage sont décrites par un profil temporel théorique établi par AIRPARIF. - Paramètres météorologiques divers (vent, température, nébulosité, ) mesurés sur la station du Bourget (source : Météo-France) ; - hauteur de couche limite atmosphérique simulée par le modèle MM5 (source : INERIS). Un tableau rassemblant ces différents types de données (format.xls et.csv) a été créé pour chacune des campagnes évoquées précédemment. Les traitements statistiques et graphiques ont été réalisés à l aide du logiciel libre R (logiciel de programmation accessible à l adresse CAMPAGNES HIVERNALES Les résultats présentés dans ce paragraphe portent sur les données produites par SMPS entre 23 et CONCENTRATION EN NOMBRE La concentration en nombre moyenne relevée à Gennevilliers lors de nos campagnes hivernales se situe dans la gamme 1 15 p/cm 3. (Figure 1) La synthèse bibliographique réalisée par Morawska montre le rôle essentiel joué par la typologie des sites sur la concentration totale en nombre (Figure 2, [Morawska 28]) : les niveaux en site de proximité trafic dominent par rapport au fond urbain lequel se situe au dessus des concentrations en sites ruraux. Le confinement en présence de sources (tunnel) correspond aux niveaux les plus élevés. Ces données placent la concentration moyenne à 7 29 p/cc pour les sites de «fond urbain», et à 1 76 pour les sites «urbains» ; les observations hivernales à Gennevilliers se rapprochent plutôt du second cas. Il est à noter que cette dernière typologie et la manière dont elle se distingue du fond urbain et de la proximité automobile ne sont pas clairement définies par l auteur. DRC A Page 17 sur 39

20 GEN_23_H GEN_24_H GEN_25_H GEN_26_H GEN_27_H GEN_21_H GEN_23_H GEN_24_H GEN_25_H GEN_26_H GEN_27_H GEN_21_H Concentration en nombre N_SMPS [p/cm3] Concentration en nombre N_SMPS [p/cm3] Moyenne Médiane Figure 1 - Concentration en nombre [p/cm 3 ] (moyenne, figure de gauche, et médiane, figure de droite) mesurée par SMPS lors des campagnes hivernales (années et 21) Figure 2 - Synthèse des résultats de la bibliographie concernant la concentration en nombre (moyenne et médiane) DISTRIBUTION EN TAILLE Nos résultats sont conformes à l état de l art ([Morawska 28]), à savoir que la concentration est nombre est systématiquement dominée par les particules ultrafines (Figure 3), à hauteur de 8 à 87 % ( Tableau 6). DRC A Page 18 sur 39

21 dn /dlogdp dn /dlogdp Tableau 6 - Contribution de différentes classes de taille à la concentration en nombre totale. Statistiques sur les mesures effectuées par SMPS lors des campagnes hivernales (années et 21) Gamme : N1 : 1 1 nm N2 : 1 5 nm N3 :,5 2 µm Contribution à la concentration totale : Min-max Moy 5% - 96% 82% 4% 48% 18%,1 % - 5,7%,2% GEN_23_Hiver GEN_24_Hiver GEN_25_Hiver GEN_26_Hiver GEN_27_Hiver GEN_21_Hiver GEN_23_Hiver GEN_24_Hiver GEN_25_Hiver GEN_26_Hiver GEN_27_Hiver GEN_21_Hiver.1 diamètre [nm] diamètre [nm] Figure 3 Distribution granulométrique moyenne par campagne dans la gamme 1 nm 1 µm. SMPS, Gennevilliers, Profil calculé sur les jours ouvrés. Figure de droite : échelle logarithmique en ordonnée CYCLE JOURNALIER Nous avons montré, dès 23, que la concentration en nombre présentait un cycle journalier au niveau de la station de Gennevilliers [Godard 23 ; Le Bihan 24]. Année après année, ce cycle s est révélé stable dans le temps. Il se caractérise par un niveau de fond nocturne et un profil diurne bimodal (pic le matin et le soir) marqué. Une étude préliminaire fondée sur l exploitation de quelques points de comptage du trafic a montré en 24 [Le Bihan 24] l influence majeure de cette source sur le cycle journalier des particules submicroniques sur le site de Gennevilliers. Il a également mis en évidence la difficulté de représenter correctement cette source par un paramètre simple. L approche statistique menée à partir de 27 et le développement de l inventaire d émissions d AIRPARIF ont permis d élaborer un schéma de compréhension, traité en détail dans le rapport 28 [Le Bihan et Malherbe, 28]. DRC A Page 19 sur 39

22 N [p/cm3] Etraf_5m_PA [g/h]; HCLA_MM5 [hm] Ce schéma est présenté ci-dessous (Figure 4).. 3 Jours: GEN_toutes_années_H Etraf_5m_PA HCLA_MM5 5 5 Figure 4 - Schéma de compréhension. Moyenne sur les campagnes hivernales (jours ouvrés) 23 à 27. En bleu : concentration en nombre dans la gamme 1-5 nm ; en rouge : émissions du trafic dans un rayon de 5 m autour de la station ; en vert : hauteur de la couche limite atmosphérique simulée par le modèle MM5. Ce schéma s appuie sur les deux paramètres nous semblant influencer le plus le cycle journalier des concentrations en nombre de particules ultrafines sur le site d étude : le trafic automobile et la hauteur de la couche de mélange (calculée par le modèle météorologique MM5). L interprétation de ce cycle est la suivante : les principales sources anthropiques (chauffage et surtout trafic automobile) sont plus intenses en journée, le pic le plus important correspondant aux heures de pointe matinales. Ce cycle journalier des émissions (avec un second pic le soir) est contrebalancé par les variations de la hauteur de couche limite (minimale la nuit, maximale en milieu de journée) conditionnant le volume de mélange, ainsi que par les vitesses de vent.. DRC A Page 2 sur 39

23 3.2.4 DISCUSSION AU VU DE LA BIBLIOGRAPHIE Ce travail présenté ci-dessus constitue une originalité de l approche menée à Gennevilliers, d une part du fait du volume de données (même s il reste modeste) et de la plage temporelle considérée (campagnes reconduites chaque année depuis 23), et d autre part du fait de l ajout de paramètres complémentaires (émissions, météorologie). En effet, l existence d un cycle journalier n est pas systématiquement abordée dans les études publiées. Dans de nombreux cas (par exemple Moore 27), la base de données est réduite (campagne de quelques jours), ce qui fragilise l approche. Comme pour notre étude, la dilution sous l action du vent [Martin 29, Moore, 27] et de la hauteur de la couche limite [Zhao 29] est mise en avant pour expliquer la chute des concentrations en milieu de journée. Dans de nombreux cas, un minimum de concentration est observé la nuit [Martin 29]. Le pic du matin est relevé par la plupart des auteurs, et associé au trafic et plus largement aux activités humaines [Martin 29, Moore 27, Ruuskanen 21]. En revanche, l après-midi, le comportement est plus variable selon les sites et les saisons, les réactions photochimiques pouvant notamment conduire à la formation d épisodes de nucléation (abordés ci-après). 3.3 VARIATIONS SAISONNIERES DONNEES CONSIDEREES Les résultats des campagnes estivales présentés ci-dessous sont basés sur les campagnes estivales de 25, 29, 21 et 211. Au cours de l été 25, les concentrations de particules submicroniques ont été mesurées par SMPS (gamme 1-5 nm), durant 3 semaines. Au cours de l été 29, les concentrations de particules submicroniques ont été mesurées simultanément par 331 (gamme 2-8 nm) et par SMPS (gamme 1-5 nm), ceci dans le cadre de l étude du granulomètre 331 (cf. 2). Deux SMPS ont été utilisés successivement, sur des périodes respectivement désignées E1 et E2. Au cours de l été 21 et en 211, les concentrations de particules submicroniques ont été mesurées par 331 (gamme 2-8 nm) STATISTIQUES ELEMENTAIRES Statistiques des différentes campagnes estivales La Figure 5 met en évidence la particularité de la campagne de 25 : l ensemble des indicateurs statistiques (moyenne, médiane, centiles) montre un niveau de concentration très élevé par rapport aux campagnes estivales qui ont suivi en 29 et 21. Par contre, les valeurs de concentration mesurées en 29 et 21 sont comparables entre-elles. Les données produites en 29 et 21 ont permis d augmenter considérablement le volume de données estivales. DRC A Page 21 sur 39

24 GEN_25_E_SMPS GEN_29_E_331 GEN_29_E_SMPS GEN_29_E1_SMPS GEN_29_E2_SMPS GEN_21_E_331 GEN_25_E_SMPS GEN_29_E_331 GEN_29_E_SMPS GEN_29_E1_SMPS GEN_29_E2_SMPS GEN_21_E_331 Concentration en nombre N [p/cm3] GEN_25_E_SMPS GEN_29_E_331 GEN_29_E_SMPS GEN_29_E1_SMPS GEN_29_E2_SMPS GEN_21_E_331 GEN_25_E_SMPS GEN_29_E_331 GEN_29_E_SMPS GEN_29_E1_SMPS GEN_29_E2_SMPS GEN_21_E_331 Concentration en nombre N [p/cm3] Concentration en nombre N [p/cm3] La campagne de mesurage de 25, réalisée sur une courte période (3 semaines) s est révélée totalement atypique, avec des concentrations en nombre exceptionnellement élevées. La moyenne sur les deux autres campagnes s aligne sur les observations effectuées par nos homologues européens [Morawska 28] : les valeurs estivales sont en moyenne inférieures aux valeurs hivernales. Comparaison été/hiver Les valeurs estivales sont inférieures aux valeurs hivernales (Figure 6), ce qui est conforme à l état de l art dans l hémisphère nord [Morawska 28]. Le rapport entre les moyennes (ou médianes) estivale et hivernale d une même année varie entre,64 et,87 selon la plage granulométrique et l année (Tableau 7). Moyenne Médiane Centile 5 Centile Figure 5 Statistiques élémentaires de la concentration N (2-8 nm) mesurée par SMPS ou 331 à Gennevilliers pendant les campagnes d été (tous types de jours). DRC A Page 22 sur 39

25 GEN_29_E_331 GEN_29_H_331 GEN_21_E_331 GEN_21_H_331 GEN_29_E_331 GEN_29_H_331 GEN_21_E_331 GEN_21_H_331 Concentration en nombre N [p/cm3] Concentration en nombre N [p/cm3] Tableau 7 Rapport entre les statistiques estivales et hivernales des concentrations en nombre N1 (2-1 nm), N2 (1-8 nm) et N (2-8 nm) var Rapport entre les centiles 5 Rapport entre les médianes Rapport entre les centiles 95 Rapport entre les moyennes 29 N1_ N1_ N2_ N2_ N_ N_ Moyenne Médiane DRC A Page 23 sur 39

26 GEN_29_E_331 GEN_29_H_331 GEN_21_E_331 GEN_21_H_331 GEN_29_E_331 GEN_29_H_331 GEN_21_E_331 GEN_21_H_331 Concentration en nombre N [p/cm3] Centile 5 Centile Figure 6 Statistiques élémentaires de la concentration N (2-8 nm) mesurée par 331 à Gennevilliers pendant les campagnes d hiver (H) et d été (E) (tous types de jours). La Figure 7 présente les premiers résultats obtenus sur le long-terme en 211 par 331. Ceux-ci s accordent avec les résultats précédents : en été la concentration en nombre de particules varie dans une gamme de valeurs plus restreinte et atteint des niveaux significativement moins élevés qu en hiver. Figure 7 Série temporelle de la concentration N (1-5 nm) mesurée par 331 à Gennevilliers en 211 (interruption des mesures de mai à juillet) DRC A Page 24 sur 39

27 3.3.3 PHOTOCHIMIE Des réactions photochimiques conduisent à la formation d espèces de faible volatilité à température ambiante : ces composés peuvent produire des particules, via une grande variété de processus de nucléation [Sioutas 25]. Le présent chapitre est consacré à ce phénomène. Cette analyse est réalisée grâce à l étude du cycle journalier de la concentration totale en nombre, puis de celui de la distribution en taille. Cycle journalier. Comparaison avec le cycle de l ozone. Sur un même graphique (Figure 8, Figure 9) sont représentés le cycle journalier des concentrations de particules dans la gamme des plus petits diamètres (diamètre 3 nm) et le cycle journalier des gaz (NO, NO 2 et ozone), observés en 29 et 21. Le pic matinal de la concentration en nombre concorde généralement avec celui des NO x. Cette similitude de comportement est également observée en hiver pour la concentration en nombre totale ; elle est en grande partie attribuée au trafic automobile. On relève une augmentation des concentrations en début d après-midi (entre 13h et 15h environ en 29, entre 15h et 16h en 21 d après le 331), en phase ou en légère avance par rapport à celle de l ozone. Cette dynamique concomitante de l ozone indique qu un phénomène photochimique est possible, comme cela a été observé par ailleurs [Ketzel 23, Moore 27]. Cette hypothèse sera discutée dans le paragraphe suivant en prenant en compte la distribution en taille. Il est possible de considérer ce phénomène pour deux classes de taille, N1 et N2 correspondant respectivement à la gamme 1-1nm et 1-5 nm (cf. Tableau 6). Cette augmentation se répercute sur le cycle de N1 (cf.figure 1). En revanche, le cycle de N2 ne montre pas de pic marqué l après-midi ; il reste en bon accord avec celui des NO x (Figure 1). DRC A Page 25 sur 39

28 plage: 1-3 nm. [p/m3] NO [µg/m3]; NO2 [µg/m3]; O3 [µg/m3] 4 3 GEN_29_E Jours: NO NO2 O plage: 2.3 nm. [p/m3] NO [µg/m3]; NO2 [µg/m3]; O3 [µg/m3] 3 2 GEN_29_E Jours: NO NO2 O Figure 8 Gennevilliers. Eté 29. Jours ouvrés. Cycle journalier de la concentration en nombre moyenne mesurée par SMPS dans la gamme 1-3 nm (gauche) et par 331 dans la gamme 2-3 nm (droite), ainsi que des concentrations massiques de NO, NO 2 et ozone. Une valeur à l instant h représente l heure comprise entre h-1 et h plage: 2.3 nm. [p/m3] NO [µg/m3]; NO2 [µg/m3]; O3 [µg/m3] 2 GEN_21_E Jours: NO NO2 O plage: 2.3 nm. (P5) [p/m3] NO [µg/m3] (P5); NO2 [µg/m3] (P5); O3 [µg/m3] (P5) 2 GEN_21_E Jours: NO NO2 O Figure 9 Gennevilliers. Eté 21. Jours ouvrés. Cycle journalier de la concentration en nombre mesurée par 331 dans la gamme 2-3 nm, ainsi que des concentrations massiques de NO, NO 2 et ozone. Une valeur à l instant h représente l heure comprise entre h-1 et h. Figure de gauche : cycle moyen ; figure de droite : cycle médian. DRC A Page 26 sur 39

29 plage: 1-1 nm. [p/m3] NO [µg/m3]; NO2 [µg/m3]; O3 [µg/m3] GEN_29_E Jours: NO NO2 O plage: 1-5 nm. [p/m3] NO [µg/m3]; NO2 [µg/m3]; O3 [µg/m3] 3 2 GEN_29_E Jours: NO NO2 O Figure 1 Gennevilliers. Eté 29. Jours ouvrés. Cycle journalier de la concentration en nombre moyenne mesurée par SMPS dans la gamme 1-1 nm (variable N1, figure de gauche) et 1-5 nm (variable N2, figure de droite), ainsi que des concentrations massiques de NO, NO 2 et ozone. Une valeur à l instant h représente l heure comprise entre h-1 et h. Evolution journalière de la composition granulométrique Les figures suivantes représentent, en moyenne sur les jours ouvrés d une campagne, l évolution journalière des concentrations numériques de particules dans chaque fraction granulométrique de la gamme 1-5 nm (SMPS) ou 2-8 nm (331). Les valeurs en abscisse indiquent les heures de la journée. Les valeurs en ordonnée correspondent : - dans le cas du SMPS, au diamètre central des canaux granulométriques (64 canaux au total) ; - dans le cas du 331, aux limites de chaque canal granulométrique (6 canaux au total). Les couleurs représentent la concentration de particules. Celle-ci est exprimée en nombre (p/cm 3 ) ou en pourcent (relativement à la concentration totale N). On observe clairement l apparition de particules dans la gamme des plus petits diamètres (1-4 nm pour le SMPS, pic vers 2 nm), ceci vers 15h (Figure 11).L examen des distributions granulométriques moyennes le confirme : entre le matin et l après-midi, le mode se déplace vers la gauche (Figure 13). Ces particules grossissent ensuite progressivement. Ces caractéristiques sont typiques d un phénomène de nucléation ; l observation en parallèle d un pic d ozone en période estivale suggère donc très clairement l existence d un phénomène photochimique de création de nouvelles particules. La Figure 12 (concentrations en %), qui représente l évolution de la composition granulométrique au cours du temps, fait le mieux ressortir ce phénomène. Le 331 ne permet pas une appréciation aussi détaillée de l évolution journalière de la granulométrie (Figure 16, Figure 17). Néanmoins, la nucléation est mise en évidence. DRC A Page 27 sur 39

30 X445 X334 X25 X188 X141 X16 X79.1 X59.4 X44.5 X33.4 X25 X18.8 X14.1 X1.6 [p/cm3] Heures locales Figure 11 Gennevilliers. Eté 29. SMPS. Evolution moyenne journalière du nombre de particules (p/cm 3 ) pour chaque canal compris entre 1 et 5 nm. La Figure 11 doit se lire doit se lire de la manière suivante: par exemple, à 1h du matin, en moyenne sur la campagne, la concentration numérique de particules de diamètre voisin de 44,5 nm est d environ 114 p/cm 3 (bleu foncé) ; à 1h du matin elle est d environ 2 p/cm 3 (vert clair). La concentration numérique des particules de plus grande taille (> 25 nm) reste faible tout au long du jour (bleu clair). X445 X334 X25 X188 X141 X16 X79.1 X59.4 X44.5 X33.4 X25 X18.8 X14.1 X1.6 [%] Heures locales Figure 12 Gennevilliers. Eté 29. SMPS. Evolution moyenne journalière du nombre relatif de particules (%) pour chaque canal compris entre 1 et 5 nm. La Figure 12 doit se lire de la manière suivante : par exemple, à 1h du matin, en moyenne sur la campagne, les particules de diamètre voisin de 44,5 nm représentent environ 1,7% du nombre total de particules (orangé) ; à 1h du matin, ce pourcentage est légèrement plus faible (1,6%, jaune). A 1h du matin, en moyenne sur la campagne, les particules de diamètre voisin de 18,8 nm représentent environ 1,% du nombre total de particules (vert clair) ; à 15h, ce pourcentage est sensiblement supérieur (1,7%, orangé). DRC A Page 28 sur 39

31 dn /dlogdp dn /dlogdp dn /dlogdp dn /dlogdp GEN_29_E1 GEN_29_E2 1 GEN_29_E1 GEN_29_E diamètre [nm] diamètre [nm] GEN_29_E1 GEN_29_E GEN_29_E1 GEN_29_E2 diamètre [nm] diamètre [nm] Figure 13 Campagne de l été 29 : distribution granulométrique moyenne par période (E1 : orange, E2 : brun) dans la gamme 1 nm 1 µm. Profil calculé sur les jours ouvrés. Ligne du haut : toutes heures confondues (sans ou avec échelle logarithmique en ordonnée); ligne du bas : tranches 8h-12h (fig. de gauche) et 14h-18h (fig. de droite).. DRC A Page 29 sur 39

32 [p/cm3] Heures locales Figure 14 Gennevilliers. Eté Evolution moyenne journalière du nombre de particules (p/cm 3 ) pour chaque canal compris entre 2 nm et 8 nm [%] Heures locales Figure 15 Gennevilliers. Eté Evolution moyenne journalière du nombre relatif de particules (%) pour chaque canal compris entre 2 nm et 8 nm. DRC A Page 3 sur 39

33 [p/cm3] Heures locales Figure 16 Gennevilliers. Eté Evolution moyenne journalière du nombre de particules (p/cm 3 ) pour chaque canal compris entre 2 nm et 8 nm [%] Heures locales Figure 17 Gennevilliers. Eté Evolution moyenne journalière du nombre relatif de particules (%) pour chaque canal compris entre 2 nm et 8 nm. DRC A Page 31 sur 39

34 3.4 BILAN Les objectifs initiaux de cette étude en partenariat avec AIRPARIF ont été : de développer une compétence en matière de mesurage des particules submicroniques, de rassembler les données issues des campagnes de mesurage, de documenter les caractéristiques des particules submicroniques dans le temps (cf. présent rapport), et si possible dans l espace, d exploiter ces données, si nécessaire en développant des outils de traitement, et en l enrichissant avec des données complémentaires ; tout ceci pour développer la compréhension. Le Tableau 8 propose un bilan de ce travail au regard des objectifs initiaux, dans l ensemble atteints : chaque année, une campagne de mesure hivernale a été réalisée, permettant de développer une compétence en matière de mesurage des particules submicroniques et de documenter les caractéristiques des particules submicroniques lors d une saison propice à l accumulation des polluants ; l effort a porté tout d abord sur l aérosol hivernal, pour intégrer ensuite l aérosol estival, permettant une étude de saisonnalité ; l exploitation de ces données en relation avec des variables d émissions et de météorologie a permis d élaborer un schéma de compréhension des variations journalières observées sur le site. ; Le fait d avoir conduit chaque année une, voire deux campagnes de mesure représente l une des forces de cette étude : une telle approche, sans atteindre la représentativité d un mesurage permanent, permet toutefois de s affranchir des particularités météorologiques, de garantir la solidité des résultats et des interprétations issus des traitements statistiques. Quelques pistes pourraient être encore explorées afin de préciser ces interprétations. En particulier, notre approche est basée sur la prise en compte des émissions du trafic dans un rayon de 5 m autour de la station de mesure. De ce fait, seule l influence des rues voisines est considérée. Une étude de sensibilité au rayon pourrait être réalisée afin d évaluer l influence d axes plus lointains. DRC A Page 32 sur 39

35 Il serait également intéressant de pouvoir exploiter des inventaires d émissions (chauffage et trafic) détaillés par classes de taille et espèces chimiques dans la zone d étude, afin d affiner la compréhension du lien entre émissions anthropiques et concentrations de particules ultrafines dans l air ambiant. Dans cette optique, une approche complémentaire pourrait consister au couplage de mesures de nombre avec celle de teneur en carbone suie (ou «Black Carbon») récemment décrit comme un traceur univoque des activités anthropiques et de leurs impacts sanitaires (Reche et al. 211 ; Janssen et al. 211). Par ailleurs, le phénomène de nucléation pressenti lors de la campagne 25, se trouve confirmé par les campagnes estivales de 29 et 21: vers 15h, on observe clairement l apparition de particules dans la gamme la plus petite, au dessous du mode observé habituellement ; ceci dans un contexte de production d ozone. La mise en œuvre d un suivi continu permettra de mieux quantifier l impact de ces phénomènes de nucléation sur les concentrations annuelles moyennes. Une meilleure compréhension des processus physico-chimiques mis en jeu nécessitera la réalisation de campagnes multi-instrumentées permettant l étude des précurseurs gazeux ainsi que des agents et produits d oxydation. DRC A Page 33 sur 39

36

37 Tableau 8 : Bilan de l action «suivi dans le temps» au regard des objectifs initiaux Objectif Actions menées Résultats Perspectives Documenter les caractéristiques des particules submicroniques. dans le temps Evolution sur le long terme Compréhension Gennevilliers (station urbaine de fond parisienne) : Campagnes hivernales de 5 semaines (23 29) puis allongées (21-211) Depuis 29, production de données estivales Analyse statistique de différents paramètres à commencer par la concentration en nombre Les facteurs d influence de la variabilité de l aérosol ont été recherchés, notamment au niveau de son cycle journalier. La base de données a été enrichie en conséquence, et des outils statistiques ont été mis en œuvre. Nous avons bénéficié des efforts d AIRPARIF en matière d inventaire d émissions. 24 : recherche d un site pérenne (Gennevilliers confirmé) Base de données Pas de tendance interannuelle nette Nous sommes parvenus à : identifier un cycle journalier pour la concentration en nombre (totale, sous-groupes) produire un schéma de compréhension hivernal décrire la situation estivale, avec mise en évidence de photochimie Amélioration (en cours) de l assise statistique grâce au passage à un mesurage quasi-permanent Etude de sensibilité sur le rayon (trafic) Amélioration des inventaires d émissions (chauffage urbain, autres sources) Approfondir l étude de la saison chaude (photochimie) Prendre en compte la composition de l aérosol DRC A Page 35 sur 39

38 4. CONCLUSION ET PERSPECTIVES Le présent rapport permet de synthétiser les résultats obtenus depuis 23 par le LCSQA, d une part en ce qui concerne l instrumentation (chapitre 2) et d autre part, en ce qui concerne le suivi dans le temps sur le site de Gennevilliers (chapitre 3). Les travaux réalisés en partenariat avec Airparif sur le site de Gennevilliers mettent en évidence les rôles majeurs joués par le trafic automobile et, dans une moindre mesure, par les processus photochimiques, sur les niveaux de concentration de particules ultrafines en région parisienne. Avant 211, la durée des campagnes était cependant trop brève pour permettre d étudier l évolution sur le long terme des concentrations en nombre. Pour ce faire, il convient de passer de campagnes de mesure de quelques semaines à un mesurage quasipermanent, tel que celui réalisé par les réseaux de recherche opérationnels de type GUAN (Allemagne). Les travaux engagés dans ce sens depuis 211 sur le site de Gennevilliers constituent une étape importante pour l étude des variations interannuelles des concentrations de particules ultrafines et de leur aptitude à servir d indicateur d impact des politiques publiques destinées à l amélioration de la qualité de l air. Aujourd hui, il apparaît également nécessaire de chercher à mieux appréhender les variations spatiales des contributions des différentes sources anthropiques et processus atmosphériques sur les concentrations en particules ultrafines, aussi bien à l échelle nationale qu à proximité immédiate des sources. D un point de vue métrologique, les travaux réalisés au cours des dernières années ont permis d évaluer les performances sur le terrain du granulomètre 331, de conception récente et ne nécessitant pas l utilisation de source radioactive ni de butanol a contrario des SMPS («Scanning Mobility Particle sizer») classiquement utilisés pour la caractérisation physique des particules fines. A ce stade, et étant donné les difficultés posées par l utilisation de sources radioactives sur le territoire national, le 331 semble être l instrument le plus indiqué pour les activités de surveillance. La réflexion n est cependant pas close, avec notamment l émergence de nouvelles pistes instrumentales (compteur à eau), mais aussi le besoin de poursuivre les exercices de comparaison avec un SMPS et de recueillir de nouveaux retours d expérience. Dans cette optique, les travaux sur l instrumentation, et en particulier sur le 331, sont appelés à prendre une place grandissante dans l activité du LCSQA/INERIS sur les particules submicroniques. En effet, les récentes initiatives de plusieurs AASQA dans le cadre de programmes régionaux basés sur la mise en œuvre de 331 nécessitent l intensification d échanges techniques impliquant tout particulièrement Air Rhône- Alpes, le LCSQA/INERIS, le vendeur TSI, le fabricant TOPAS, et l université de Leipzig (équipe du Pr. Wiedensohler de l IfT) prise comme référence technique et scientifique pour son implication dans différents réseaux de recherche européens (EMEP, EUSAAR, ACTRIS, GUAN, ). DRC A Page 36 sur 39

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