Contrat d objectifs sectoriel Numérique. Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles

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1 Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles Contrat d objectifs sectoriel Numérique PRÉFET DE LA RÉGION NORD - PAS-DE-CALAIS

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3 CPRDFP Nord Pas de Calais Contrat d objectifs sectoriel Numérique Entre : L ETAT Représenté par Le Préfet de région, M. Jean-François CORDET Le Recteur d Académie, M. Luc JOHANN LA REGION NORD-PAS DE CALAIS Représentée par Son premier Vice-Président en charge du développement économique, des nouvelles technologies et de la formation permanente, M. Pierre DE SAINTIGNON Son Vice-Président en charge de l apprentissage, M. Christophe PILCH POLE EMPLOI NORD-PAS DE CALAIS Représenté par sa Directrice, Mme Nadine CRINIER LES ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES DU SECTEUR La Commission Paritaire Nationale de l'emploi de la Branche du Numérique, de l Ingénierie, des Etudes, du Conseil et des Métiers de l Evénement, représentée par Son Président, M. Olivier LEPICK Son Vice-Président, M. Gérard MICHOUD La Commission Paritaire Nationale Emploi et Formation de l Audiovisuel, représentée par Son Président, M. William MAUNIER Son Vice-Président, M. Jack AUBERT

4 Vu le Code de l'éducation, et notamment son article L Vu le Code général des collectivités territoriales, Vu le Code du travail, Vu l article 57 de la loi n du 24 novembre 2009 relative à l orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie Vu la loi n du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l emploi et à la démocratie sociale Vu la loi n du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République Vu le Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles, signé entre le Préfet de la Région Nord-Pas de Calais, le Président du Conseil Régional Nord-Pas de Calais, le Recteur de l Académie de Lille, la Directrice Régionale de l Agriculture, de l Alimentation et de la Forêt le 31 mai 2011 Vu le Contrat d Objectifs et de Moyens entre l Etat, le Rectorat et le Conseil Régional du Nord-Pas de Calais relatif au développement de l apprentissage Vu la délibération cadre n du Conseil Régional des 23 et 24 février 2012 autorisant le Président du Conseil Régional à signer les Contrats d Objectifs Sectoriels négociés dans le cadre de la mise en œuvre du CPRDFP Vu l avis de la Commission Paritaire Nationale de l'emploi de la Branche du Numérique, de l Ingénierie, des Etudes, du Conseil et des Métiers de l Evénement du 9 juillet 2015 Vu l avis de la Commission Paritaire Nationale Emploi et Formation de l Audiovisuel du 8 octobre 2015 Vu la présentation du Contrat d Objectifs Sectoriel en Comité Plénier du CREFOP du 22 octobre 2015 IL A ETE EXPOSE ET CONVENU CE QUI SUIT Préambule Les contrats d objectifs sectoriels contribuent à la mise en œuvre du Contrat de Plan de Développement des Formations Professionnelles (CPRDFP), signé le 31 mai 2011 par le Préfet de Région Nord-Pas de Calais, le Président du Conseil Régional Nord-Pas de Calais, le Recteur de l Académie de Lille, et la Directrice de l Alimentation, de l Agriculture et de la Forêt. Leur conclusion s inscrit dans le prolongement de la dynamique de concertation engagée auprès des représentants des branches professionnelles et des organisations interprofessionnelles, dans le cadre de la consultation sectorielle préalable à l élaboration du Contrat de Plan Régional. Une vingtaine de rencontres sectorielles, associant près de 70 branches professionnelles, a en effet permis de dégager les perspectives de développement et les enjeux de formation propres aux différents secteurs d activité. L ensemble des éléments constitutifs de cette consultation a permis la consolidation d un volet sectoriel, joint au document cadre du CPRDFP. Le déploiement des contrats d objectifs doit favoriser le rapprochement entre les orientations et les priorités d intervention transversales, définies par le CPRDFP et les enjeux de développement des formations, spécifiques à chacun des secteurs professionnels concernés. Trois grandes orientations transversales structurent l engagement des partenaires pour le développement de la formation professionnelle à travers le Contrat de Plan Régional (CPRDFP) : 4

5 1- répondre aux attentes des jeunes et des adultes : permettre l accès de chacun, par la formation initiale et continue, à la qualification la plus élevée possible pour assurer la continuité du parcours professionnel et une insertion sociale réussie, 2- faire face aux enjeux d une région en pleine mutation économique et sociale: sécuriser les parcours et les transitions professionnelles, 3- relever le défi du développement économique régional : faire le pari de l innovation et anticiper les besoins de compétences pour les activités de demain. Ces orientations mobilisent des objectifs opérationnels et sont organisés autour de six grands leviers d actions suivants : - l attractivité des métiers, l information et l orientation tout au long de la vie, - la formation et la qualification tout au long de la vie, - la dynamique de l alternance et la professionnalisation - l anticipation des mutations et l accompagnement des évolutions socio-économiques - l émergence des activités et des métiers de demain, - la transformation écologique et sociale et le développement durable. Ces orientations et leviers d actions constituent la base sur laquelle s opère la déclinaison sectorielle du CPRDFP, à travers le présent contrat d objectifs. I) Dispositions générales : I.1 - Objet du contrat Les signataires s accordent sur la nécessité d envisager de manière concertée le déploiement des formations professionnelles, dans le cadre et pour la mise en œuvre des objectifs définis par le Contrat de Plan de Développement des Formations Professionnelles. Ils affirment leur volonté de favoriser cette mise en cohérence des différentes voies de formation, au regard des perspectives d emploi et d évolution du secteur, des dynamiques de développement des territoires régionaux et des besoins identifiés pour la formation et l élévation des niveaux de qualification de la population régionale. Ils s engagent à créer les conditions d une concertation permettant de coordonner la carte des formations, toutes voies de formation confondues, dans le respect des compétences propres à chacune des parties. A travers la conclusion du présent contrat, les signataires identifient les enjeux sectoriels et les priorités d action sur la base desquelles peut être envisagée une mise en œuvre opérationnelle des leviers et objectifs du CPRDFP. Ils déterminent les modalités de leurs interventions respectives, ainsi que les partenariats à développer entre les acteurs publics et privés de formation, au regard des priorités ainsi dégagées. Ils s engagent à participer aux travaux de pilotage et de suivi, selon les modalités définies au point V du contrat, et à fournir les informations physico-financières permettant d assurer ce suivi. 5

6 I.2 - Champ du contrat Périmètre formation : Le périmètre du présent contrat est celui du Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles. Il concerne en conséquence l ensemble des dispositifs de formation professionnelle, toutes voies de formation confondues : - la formation professionnelle initiale, sous statut scolaire et par apprentissage, - la formation professionnelle des demandeurs d emploi et des salariés, y compris par la voie de l alternance (contrat de professionnalisation). Il s attache également à la construction de parcours favorisant l accès à l enseignement supérieur et travaille à l articulation avec les formations post-baccalauréat. Il envisage les passerelles entre les voies professionnelles, technologiques et générales. Le contrat envisage également les questions relatives à l information, l orientation et la Validation des Acquis de l Expérience (VAE). Il s inscrit dans le cadre des leviers et objectifs opérationnels du CPRDFP (annexe 1). Périmètre sectoriel : Les dispositions du présent accord s appliquent : au secteur des métiers de services du numérique qui représente en région Nord Pas de Calais, en 2013 : 705 entreprises employant 7013 salariés. Le secteur représente notamment au sein de la Branche du numérique, de l ingénierie, des études, du conseil et des métiers de l évènement : - Les Entreprises de Service Numérique (ESN) ; - Les Editeurs de Logiciel (EdL) ; - Les Entreprises de Conseil en Technologie ; - Les entreprises du Web. au secteur des métiers de l audiovisuel et du cinéma. Ce secteur est composé de 162 entreprises ayant recours à 4000 professionnels sous différents statuts (salariés CDI ou CDD de droit commun, CDD d usage ou artistes-auteurs). Le secteur regroupe les activités suivantes : - Production cinématographique - Production et diffusion de programmes de radio et de télévision - Production et diffusion d autres programmes audiovisuels - Prestations techniques 6

7 II) Contexte économique et de formation : II.1 - Contexte économique Contexte général Le Web 1.0 est associé à l intégration des outils informatiques dans les organisations et le milieu social. Il correspond au développement du nombre de serveurs, la révolution du Personal Computer (PC) et le déploiement de l internet en tant que réseau mondial. Le Web 2.0 est associé au développement d interfaces simplifiant l usage des Technologies de l Information et de la Communication (TIC), il correspond à une nouvelle ère où chacun au travers des réseaux sociaux peut contribuer au développement d actions, au déploiement de nouveaux services et à la promotion de ses centres d intérêts (WIKIPEDIA, FACEBOOK, TRIPADVISOR, TWITTER, LINKEDIN,.). Le cœur de cible de la filière était composé de : La fabrication de PC et de périphériques, La réparation des PC et de ses périphériques, L édition logicielle, Les services de télécommunication, L hébergement de serveurs, Le conseil et le développement à façon (maintenance, programmation, ). Mais les TIC connaissent une formidable extension. Il faut notamment considérer la convergence entre l informatique, l électronique et les télécommunications mais aussi le déploiement de l univers numérique dans de nombreuses filières traditionnelles. Selon le CREDOC en mars 2012 : En juin 2011, 85% de la population sont équipés d un téléphone mobile. 74% des personnes disposant d une connexion à Internet à domicile se connectent tous les jours (la proportion n était que de 48% en 2004). 54% des actifs ont accès à Internet au travail ; 63% des étudiants et 79% des adolescents peuvent se connecter sur leur lieu d étude. Le taux d équipement en micro-ordinateur à domicile atteint désormais 78% et 31% des personnes interrogées ont accès à plusieurs ordinateurs à leur domicile. Les réseaux sociaux attirent de plus en plus de monde : plus d un internaute sur deux (52%) en fait désormais partie. Autrement dit, quatre Français sur dix (21 millions et demi de personnes) sont inscrits sur Facebook, Myspace et autres Linkedin. Quasiment la moitié (46%) des personnes équipées en ordinateur portable ou en tablette tactile emportent leur équipement en vacances ou en week-end. 21% le prennent toujours avec eux, 25% plus occasionnellement. 7

8 La filière TIC L importance croissante des nouvelles technologies dans la vie de tous les jours a multiplié les besoins en informaticiens, et ce, dans des domaines variés : les infrastructures et les réseaux, le web, l édition logiciel, les télécommunications, les études et les développements informatiques, le conseil,.. Il faut aussi considérer le déploiement de nombreux nouveaux usages des TIC (Technologies de l Information et de la Communication) dans les entreprises traditionnelles notamment les ERP (Entreprise Ressource Planning), les CRM (Custom Relationship Management), les offres de services Saas (Software as a service) qui permettent d accéder à des progiciels à distance, la mobilité issue des tablettes numériques et des smartphones,. Dans sa communication en 2010 «une stratégie numérique pour l Europe», la Commission Européenne précise que les TIC (Technologies de l information et de la communication) génèrent directement 5 % du PIB européen et contribuent à 30% des gains de productivité en Europe. Le développement de réseaux à haut débit aujourd'hui est aussi révolutionnaire que le développement des réseaux électriques et de transport il y a un siècle. En outre, avec l'évolution en cours dans l'électronique grand public, les frontières entre appareils numériques s'estompent. Il y a convergence des services qui, en passant du monde physique au monde numérique, sont accessibles partout sur n'importe quel appareil, qu'il s'agisse d'un téléphone intelligent, d'un bloc-notes électronique, d'un ordinateur personnel, d'une radio numérique ou d'un téléviseur haute définition. Il est prévu que, d'ici à 2020, la quasitotalité du contenu et des applications numériques sera fournie en ligne. Les TIC ont contribué de manière essentielle à la croissance des économies au cours des deux dernières décennies, à la fois en tant que secteur industriel, mais aussi par leur contribution à la compétitivité des autres secteurs de l économie. Les enjeux en termes d emplois se situent autant dans les services et les applications que dans les infrastructures elles-mêmes, les TIC représentant un secteur industriel à part entière bénéficiant d une croissance soutenue. Les industries TIC et leurs marchés représenteront à l'échelle mondiale plus de milliards d'euros à l'horizon 2015 (Source : «Quel avenir pour les grandes industries TIC à l'horizon 2015?» livre blanc issu des conférences du cycle prospective G9+) : Une part toujours croissante des services (services informatiques, télécoms, Internet) avec plus de 60% des dépenses et investissements TIC en 2015, soit un pourcentage en quasi-triplement de 1980 à L'écosystème français des TIC joue un rôle considérable dans l'économie française (2008) : - Plus de 150 milliards d'euros de chiffre d'affaires, plus de 1,2 million d'emplois (à 60% cadres). - Le premier recruteur d'ingénieurs et cadres dans l'economie (près de ). 8

9 Les industries culturelles et créatives A l intersection entre les Tic et la culture, un secteur nouveau se développe : les Industries Culturelles et Créatives. Un secteur qui constitue pour la France un facteur-clé de rayonnement et de compétitivité. Il recouvre 13 secteurs à l honneur : Cinéma, Audiovisuel, Musique et son, Jeu vidéo, Architecture, Livre, Design, Spectacle vivant, Musée, Radio, Presse, Publicité, Imprimerie Cette filière des industries culturelles et créatives génèrent en France un chiffre d affaires direct de 77,5 milliards d euros (selon France Créative en 2013) et son poids économique dépasse donc celui de l automobile (60,4 Md ), du luxe (52,5 Md ) et talonne les télécommunications (66,2 Mds ) et l industrie chimique (68,7 Mds ). Une bonne partie de ses cadres est formée dans les formations TIC. S agissant du secteur de l audiovisuel et de la production cinématographique en particulier, il apparaît que le numérique accroît au fur et à mesure du temps son impact au niveau de la chaîne de valeur des filières de l audiovisuel, du cinéma, de la communication depuis les créateurs de contenu jusqu au public et amènent donc les professionnels à se repositionner globalement sur leur marché par rapport à l environnement concurrentiel. Au niveau des créateurs de contenu, les bouleversements sont tout d abord d ordre technologique. Les outils numériques amènent des capacités nouvelles de production et d écriture que les professionnels de l audiovisuel, de la communication ne peuvent pas avoir avec les outils «traditionnels». Le numérique permet ainsi aux créatifs de repousser leurs limites soit parce que les nouvelles technologies permettent ce qui ne pouvaient pas se réaliser préalablement, soit parce qu elles rendent abordables économiquement des techniques autrefois marginales car excessivement coûteuses. Cette montée en puissance du numérique impacte également les modes de diffusion. Ceuxci se sont ainsi multipliés en très peu de temps passant de 4 médias principaux : écrans de cinéma, téléviseurs, radios, livres à 9 voire 10 en y ajoutant ordinateurs avec accès internet fixe et/ou mobile, smartphones, consoles de jeux ayant souvent des fonctionnalités de mini- PC, liseuses, tablettes avec les dérivés que sont les mini-tablettes, ainsi que tous les objets connectés actuellement en déploiement. Cette multiplicité de diffusion possible génère en elle-même de la part des producteurs de contenu des stratégies où l œuvre devra pouvoir se décliner sur plusieurs récepteurs avec ses particularités spécifiques : techniques de réception (taille d écran, qualité d image et de son, ) et de captation (appareils photos ayant des capacités de filmer, prise de vue aérienne depuis un engin motorisé autonome, ), d usage (en direct ou en différé via le streaming, le podcast et le videocast notamment), de situation (mobile ou statique), d environnement du spectateur (domicile ou extérieur) de finitude (l auteur de l œuvre pouvant faire évoluer continuellement son travail autrefois figé en interaction ou non avec le public), de simultanéité (consultation de la tablette pour obtenir du contenu enrichi pendant le visionnage TV). Enfin, au niveau des publics destinataires des messages qu ils soient à vocation journalistique, informatif, culturel ou publicitaire, leurs attitudes évoluent fortement depuis quelques années de par l intensification de la masse de messages véhiculés, ce qui a entre 9

10 autres pour conséquence de créer un phénomène de zapping, de par l augmentation de la «consommation de messages» permise grâce aux outils mobiles notamment et enfin de par l importance prise par les réseaux sociaux sur lesquels les professionnels se doivent d intégrer les mécanismes de fonctionnement afin de pouvoir agir efficacement. Ces changements se matérialisent progressivement sans que l on puisse mesurer encore l ensemble des retombées sur les acteurs du marché. En 2012, la Commission européenne a publié son «Digital ScoreBoard 2012», le tableau de bord numérique annuel des pays de l Union européenne. Le texte fait état d un potentiel sous-exploité en ce qui concerne le secteur des technologies de l information et de la Communication (TIC) : En effet, «les Européens sont friands de technologies numériques et souhaitent avoir un plus large choix, mais les pouvoirs publics et les entreprises ont du mal à suivre» explique Neelie Kroes, la commissaire européenne chargée de la société numérique. Outre le manque flagrant d investissement dans le secteur, le rapport met aussi en évidence un déficit de compétences qui rend difficiles à pourvoir un nombre croissant de postes dans les TIC. Dans ce rapport, la France apparaît en troisième position en Europe pour le haut débit et en dixième position pour ce qui concerne les relations, au travers de plateformes TIC, entre les citoyens et les administrations. L enquête du SYNTEC NUMERIQUE IDC d avril 2012 montre en 2011 une croissance de +3,6% du secteur logiciels, le conseil & services informatiques. L activité a été tirée principalement par les secteurs des banques/assurances, des énergies/utilities, et du commerce/distribution/transport : En 2011, les indicateurs d activité (carnets de commande, taille et nombre des nouveaux projets gagnés, nombres d appel d offres constatés) montrent un fort dynamisme du secteur recrutements (dont cadres) ont été réalisés en 2011, ce qui fait du secteur le plus important recruteur de cadres de France.. En 2013, un Contrat d Etudes Prospectives réalisé dans le cadre d un ADEC a identifié plus de créations d emplois nettes sur l ensemble de ces secteurs à horizon 2018, notamment en lien avec les métiers des technologies émergentes (Big Data, Cloud Computing, Systèmes embarqués), ou soumis à des évolutions de marché ou d environnement (développement web et mobile, Web Design, Community Manager). En Nord-Pas-de-Calais, la filière TIC représente entreprises essentiellement localisées sur les territoires de la métropole, Valenciennes, Lens Hénin, soit un total de plus de salariés dont la moitié exerçant une activité dans les services d information et de communication. Il s agit de la troisième région en matière de soutien à la création audiovisuelle et sa métropole est la deuxième pour les industries culturelles et créatives. Les points forts sont 10

11 un maillage d entreprises : 334 entreprises qui emploient environ personnes dont 25% dans les TIC. Ces entreprises régionales ont développé des compétences reconnues dans des domaines très variés du web, du service, de l édition, de la sécurité informatique, de la communication multicanal, de l ingénierie de la connaissance, de la réalité virtuelle, dans l électronique notamment les technologies sans contact (RFID (Radio Frequency Identification), l ingénierie des systèmes embarqués, l acquisition et le traitement du signal,.). Dans ces secteurs, l offre régionale est principalement constituée de TPE pour beaucoup positionnées sur des niches à fort potentiel de croissance. Le décollage de la filière TIC en Nord-Pas-de-Calais s appuie également sur une forte dynamique de création d entreprises (un taux deux fois plus élevé que dans les autres secteurs d activité). Elle est accompagnée par l appui des pôles d excellence Ubiquitaire et Pictanovo. Evolution prévisible du secteur : Le livre blanc Prospective TIC en 2026 de MARKESS International de 2006 précise : En 1995, 6 millions d ordinateurs connectés, milliards d ordinateurs et de mobiles connectés et en 2015, 40 milliards d objets connectés. La puissance de calcul d un processeur va encore être multipliée par Des évolutions technologiques très rapides à analyser : L intelligence artificielle : apprentissage autonome, informatique prédictive, résolution de problème, proposition d actions en fonction de situations, analyse en temps réel, Des agents intelligents en intermédiation avec les données sur les réseaux : recherche autonome de données, interaction avec son environnement, coopération avec d autres agents, apprentissage autonome, proposition de solution,. Les nouvelles Interfaces Hommes Machines (IHM) : il est attendu la révolution de la télévision connectée à internet, de nouvelles interfaces comme «leap motion» en capacité de faciliter une interaction par le geste, les «google glass» permettent de déployer largement le potentiel de la réalité augmentée dans le quotidien, l action par la voix au travers d interfaces comme «Siri»,.. L internet des objets : l internet des objets se compose d une série de nouveaux systèmes indépendants qui reposent en partie sur les infrastructures existantes de l internet. Celui-ci peut être mis en relation avec des services. Il couvre trois types de communication : d objet à personne, d objet à objet et de machine à machine (M2M). La robolution : développés pour des applications industrielles, médicales ou militaires, les robots sont également de plus en plus utilisés dans différents domaines scientifiques. Les engins autonomes peuvent en effet réaliser, parfois de manière répétée et souvent dans des conditions moins extrêmes, des opérations particulièrement coûteuses, tant sur le plan financier qu humain, comme sillonner les mers ou surveiller en l air, ainsi, de nombreuses applications de surveillance/études 11

12 sur les milieux écologiques sont envisageables. En Asie, la robotique est déployée en appui de misions de services à la personne, de surveillance ou de taches simples comme le nettoyage de locaux. L informatique se veut aujourd hui nomade, il reste à imaginer les usages et services associés aux nouvelles technologies (tablette tactile, smarphone, Kinect, Leap Motion, Google Glass, robolution, ). Le déploiement du cloud computing et l utilisation d outils intégrés pour la mise en œuvre de projets informatiques, par exemple la programmation orientée aspect (AOP) qui s attache à assembler des modules ayant chacun une finalité. L ingénierie de la connaissance va être profondément impactée à terme par le déploiement du contenu en ligne, l accès à des plateformes de ressources à distance, l adaptation du système au rythme d apprentissage de l apprenant,.. A titre d illustration : la plateforme des «savoirsnumériques5962» initiée par la Région Nord Pas de Calais en partenariat avec l Etat (Rectorat, Préfecture, DRAAF) permettra bientôt grâce à cet ENT (Espace Numérique de Travail) l individualisation des parcours de formation en temps réel pour l ensemble des habitants de la région. Cette même plateforme selon ses paramètres permettant à la fois de former les lycéens, les apprentis, mais aussi les salariés en reconversion ou les enseignants eux-mêmes. Des outils de création de parcours de formation comme e-cursus, réalisant la synthèse des besoins et le suivi de la personne au travers d un parcours de formation personnalisé. L avenir des professionnels du secteur semble donc assuré si ce n est les filières pour le recrutement de ces nouveaux métiers qui sont à inventer ensemble avec, si nécessaire, une préconisation d utilisation de l apprentissage gage de réactivité car c est bien d aujourd hui et de demain que l on parle. Le déploiement des réseaux de capteurs au travers d un rapprochement entre les mondes de l électronique, des objets et des supports numériques nomades ou non (smart grid pour gérer les réseaux électriques, géolocalisation, ville intelligente,.). La sécurité informatique est une activité en plein développement (identification, traçabilité, virus, intrusion ). L évolution attendue des communications dites diffuses (connectivité permanente) et le déploiement de nouvelles infrastructures à très haut débit notamment la fibre optique mais aussi la 4G pour le mobile afin de déployer les nouveaux usages des TIC : l image HD, la 3D, la domotique, la e-santé,... Comme toutes les études européennes l indiquent, la Région doit combler un quadruple déficit de compétences : technologiques, managériales (e-business), utilisateurs, générales (e-litteracy). En effet, il manque de techniciens de l informatique, mais aussi de clients «éclairés», d entrepreneurs du 21e siècle, ayant une vision stratégique des TIC, identifiant la portée entrepreneuriale et organisationnelle de la technologie. 12

13 Voie scolaire : II.2 - Contexte de formation La Région Nord-Pas-de-Calais se caractérise par une offre de formation initiale professionnelle dans la filière numérique répartie entre le supérieur dans une logique d insertion professionnelle et le secondaire qui a pour objectif de favoriser la poursuite d études. La formation secondaire est assurée par le Baccalauréat Sciences et Technologies du Management et de Gestion spécialité systèmes d information de gestion (SIG) et le bac Sciences et Technologies de l Industrie et du Développement Durable. La spécialité SIG du Bac STMG prépare plus particulièrement aux BTS, DUT et autres formations technologiques supérieures en informatique appliquée à la gestion, services et réseaux de communication, informatique d'organisation et systèmes d'information, gestion des activités du commerce électronique. Elle donne également accès aux cursus universitaires longs valorisant l'approche des systèmes d'information en gestion par la voie des premiers cycles en économie et gestion, des DEUST ou des licences professionnelles post-bts ou post-dut. La spécialité Systèmes d'information et numérique (SIN) du bac STI2D porte sur l'analyse et la création de solutions techniques relatives au traitement des flux d'information (voix, données, images...) dans les systèmes pluritechniques actuels. Les applications concernent les systèmes de télécommunications, les réseaux informatiques, les produits pluritechniques, notamment multimédias. Ces diplômes ne sont pas destinés à une insertion professionnelle directe mais alimentent significativement des diplômes post bac. La formation supérieure est assurée par le BTS Services informatiques aux organisations et le BTS Systèmes numériques (ex BTS IRIS dernière session d examen en 2015). Le BTS Systèmes numériques dispose de deux options : A «informatique et réseaux» et B «électronique et communications». Ce BTS SN couvre les trois secteurs du champ de l informatique : l informatique scientifique, l informatique industrielle et l informatique du temps réel et de la mobilité, ainsi que les domaines de l étude de conception, et de la production électronique. L option A «informatique et réseaux» est dispensée pour l Académie de Lille dans 8 établissements dont 2 privés. En ce qui concerne l année scolaire , les effectifs représentent 215 élèves. Cette option est axée sur les réseaux et leur sécurité, les systèmes embarqués l émergence du cloud computing et de la programmation des systèmes. L'objectif de ce BTS est de former l'élève au maintien en état de fonctionnement des réseaux, à la sécurisation ainsi qu'au bon fonctionnement de la programmation (client/serveur, cloud computing). À partir d'un cahier des charges et de contraintes de production, le technicien supérieur définit des spécifications techniques. Il peut 13

14 installer un système d'exploitation, une bibliothèque logicielle, un dispositif de correction ou de mise à jour de logiciel. Il rédige un cahier de recette permettant de recenser les points à tester en fonction des demandes identifiées dans le cahier des charges. Il exerce son activité chez les prestataires informatiques : service interne d'une entreprise, SSII Avec de l'expérience, le diplômé peut se voir confier la responsabilité de projets ou des fonctions de management d'équipe. L option B est dispensée dans 7 établissements dont 2 privés. En ce qui concerne l année scolaire , les effectifs représentent 135 élèves. axée sur l usage de composants complexes, de la pré-industrialisation des dispositifs électroniques, de leur maintenance et de la mobilisation des moyens de télé-communication dans les couches de bas niveau. Le BTS Systèmes Numériques permet de s'adapter de façon plus large aux métiers de l'électronique et de l'informatique, et éventuellement de s adapter à des formations de niveau supérieur quand cela est nécessaire et d intégrer une entreprise avec une spécialité suffisante pour être rapidement opérationnels. Le BTS «Services Informatiques aux Organisations» est dispensé pour l Académie de Lille dans 9 établissements dont 4 privés. En ce qui concerne l année scolaire , les effectifs en année terminale représentent 287 élèves. Ce diplôme forme des techniciens supérieurs capables de gérer un parc informatique ou d'administrer un réseau en PME. Leur mission consiste alors à automatiser et rationaliser les activités administratives de l'entreprise. Ce technicien supérieur dialogue en permanence avec les informaticiens de l'entreprise et les collaborateurs extérieurs (fournisseurs de matériel, prestataires de services ). Par ailleurs, il exerce des fonctions d'interface entre les utilisateurs, le service informatique central, les gestionnaires et les décideurs. Ses champs de compétence recouvrent la création d'applications, l'intégration de progiciels de gestion, l'installation et la configuration de micro-ordinateurs, de réseaux et de systèmes clientserveur, ainsi que la formation des utilisateurs finaux. Le titulaire de cette option doit être capable de sélectionner et d'installer un serveur et d'administrer le réseau (configuration matérielle et logicielle, administration, sécurité ). C'est un spécialiste de l'exploitation et de la surveillance des équipements connectés, ainsi que de l'assistance aux utilisateurs. Ses interventions sont fondées sur des critères de sécurité, de maintenabilité, d'optimisation des performances et d'adaptabilité. Il peut occuper des fonctions de gestionnaire de bases de données (administration), contrôleur réseau, technicien d'exploitation Il possède des savoirs et savoir-faire en informatique générale et télécommunications, technologies des réseaux locaux, administration des réseaux locaux, bases de données relationnelles, veille technologique et gestion des organisations. Apprentissage : Dans le domaine «informatique- réseaux et télécommunication», on compte 24 formations dispensées par 4 CFA (en incluant les ouvertures nouvellement accordées et qui seront actives à la rentrée 2015). 14

15 FORMASUP / 14 formations, (13 diplômes, 12 antennes) Le CFA Académique / 1 diplôme dans 3 UFA Le CFA de l ADEFA / 6 diplômes, 2 antennes Le CFA de l Institut de Genech / 1 diplôme L ensemble de la filière (du niveau V au niveau I diplôme d ingénieur) est présente sur le territoire régional. Soit 1 diplôme de niveau V, 2 de niveau IV, 7 de niveau III, 3 de niveau II et 7 diplômes de niveau I. Les apprentis sont en majorité (65%), dans le CFA du supérieur, Formasup. Le nombre d apprentis a augmenté, passant de 107 apprentis en 2004 à 475 en Le taux d occupation de 73 % en Détail des formations du CFA FORMASUP : DUT Informatique à Calais et Maubeuge (2éme année uniquement) DUT Réseaux et Télécommunications à Béthune (2ème année uniquement) Licence PRO Systèmes Informatiques et Logiciels option Informatique de la Gestion à Maubeuge Master Pro sciences pour l ingénieur, spécialité informatique à Calais Master Pro Réseaux et sécurité à Valenciennes Ingénieur Télécom Lille 1 Spécialité technologie de l information et la communication à Villeneuve d Ascq Ingénieur Polytech Lille - spécialité génie informatique et statistique à V. d Ascq Ingénieur Polytech Lille - spécialité microélectronique automatique à V d Ascq DEUST Bureautique et communication multimédia à Boulogne (2 ème année) Ingénieur IG2I à Lens Ouverture rentrée 2015 DEUST Bureautique et communication multimédia à Boulogne (1 ère année) Ingénieur ISEN à Lille Licence professionnelle mention métiers de l électronique : communication, systèmes embarques parcours : électronique, informatique des communications industrielles et mobiles (eicim) à Calais Licence sciences et technologies mention informatique Dans le domaine de l image, une seule offre de formation proposée par apprentissage : le BTS Métiers de l'audiovisuel, proposant 3 options : métier de l'image, métier du son et technique d'ingénierie et exploitation des équipements au lycée Jean Rostand de Roubaix. Depuis la rentrée 2013, on compte une trentaine d'apprentis dans cette formation. Actuellement, les entreprises de la filière ont peu le réflexe de l alternance. Le déficit d encadrement dans les entreprises et une gestion par projet systématique sont deux freins actuels au développement de l apprentissage. 15

16 Les entreprises privilégient le contrat d apprentissage car il se révèle moins couteux que le contrat de professionnalisation (disparition des allègements de charges et rémunération imposée par la convention collective plus important que pour celle des apprentis). Le contrat de professionnalisation est aujourd hui davantage mobilisé sur les fonctions supports type commercial que sur le cœur des métiers de la filière. Formation des demandeurs d emploi : Timp@ss : un outil au service de la lutte contre la fracture numérique La recommandation du Parlement Européen et du Conseil du 18 décembre 2006 «sur les Compétences Clés pour l Education et la Formation tout au long de la vie» définit 8 compétences clés nécessaires à tout individu pour l épanouissement et le développement personnels (dont la compétence numérique). Dans ce cadre, le Conseil Régional a mis en place le dispositif TimP@ss sur l ensemble du territoire régional depuis fin Les objectifs du dispositif sont de lutter contre la fracture sociale et réduire le fossé générationnel. Pour atteindre ces objectifs, les personnes initiées acquièrent la possibilité d utiliser les nouveaux outils informatiques et multimédias nécessaires dans la vie quotidienne ainsi que des connaissances sur les enjeux citoyens de la société de l information. Le Timp@ss est accessible à l ensemble de la population. Priorité est donnée aux personnes les plus fragiles et les plus éloignées des Technologies de l Information et de la Communication. Concrètement, la personne qui accède au dispositif Timp@ss dispose d un carnet composé de 14 chèques qu il peut actionner en fonction de ses besoins. Ces chèques concernent «la découverte du multimédia» mais également l utilisation de la bureautique. Ce découpage, opéré selon une logique pédagogique, permet d'adapter le parcours de formation à chaque individu soit 12 modules de 2 heures (24 heures maximum) + deux modules de positionnement. L offre qualifiante pour les demandeurs d emploi L offre sur le secteur est très orienté titre professionnel pour les niveaux IV et III et pour les niveaux supérieurs dans le cadre de l offre universitaire. Elle se structure autour des thématiques suivantes : renforcement de l offre autour des compétences sur l installation et la maintenance de réseaux, - Technicien(ne) d'assistance en informatique - Technicien(ne) réseaux et télécommunications d'entreprise - Technicien(ne) supérieur(e) en réseaux informatiques et télécommunications - Technicien(ne) supérieur(e) de support informatique 16

17 les besoins autour du développement multi plateforme - Titre professionnel développeur logiciel - Titre professionnel concepteur développeur informatique les besoins autour du déploiement de la fibre optique, - Installateur (trice) de réseaux câblés de communications - Technicien(ne) de réseaux câblés de communications - Modules de professionnalisation maintenance Informatique infrastructures des télécommunications orientées notamment sur la fibre optique la maintenance informatique - Titre professionnel TMME (technicien de maintenance en multimédia et électrodomestique) Le web/pao - Titre professionnel Infographiste en multimédia (niveau 3)/ metteur en page (niveau 4) Des Places de formation continue sur les cursus universitaires suivants : - DUT Informatique - DUT Réseaux et Télécommunications - DUT Services Réseaux de Communication - Licence Professionnelle Réseaux et télécommunications - Réseaux sans fil - Licence Professionnelle Systèmes informatiques et logiciels - Sécurité informatique - Licence Professionnelle Systèmes informatiques et logiciels - Systèmes informatiques et logiciels pour la sante - Licence Professionnelle Techniques et activités de l image et du son - Technologies numériques - images, son et spectacles - Licence Professionnelle Automatique et Informatique Industrielle Spécialité Automatisme Supervision Traçabilité Réseaux - Licence Professionnelle Réseaux et Télécommunications Spécialité Réseaux et Télécommunications - Licence Professionnelle Systèmes Informatiques et Logiciels Spécialité option Informatique de Gestion, Technologies de l Information et Internet, Collaborateur pour la Défense et l Anti-Intrusion des Systèmes Informatiques - Licence Sciences, Technologies, Santé, mention Informatique - Master Sciences, Technologies, Santé, mention Technologies Nouvelles, Transport et sécurité - Master Informatique - Analyste-programmeur - Chef de projets informatiques nouvelles technologies - Concepteur-architecte informatique -Ingénieur - Informatique Architecture et Ingénierie des Systèmes et des Logiciel - Ingénieur - Informatique Réseaux, systèmes et multimédia (IRSM) 17

18 - Ingénieur - Informatique Systèmes d'information (ISI) - Ingénieur ENSIAME spécialité Informatique et Management des Systèmes - Ingénieur diplôme de l Ecole polytechnique spécialité Génie informatique et statistique - Modules Informatique pour le Web et la Prépresse Formation des salariés : Les PME ont une faible lisibilité de leur activité à 1 ou 2 ans, ce qui ne les incite pas à mobiliser les outils de formation et de GPEC. Les dispositifs actuels ne manquent pas mais il est parfois difficile de les mobiliser faute de temps et de connaissance du sujet. Les démarches GPEC existent dans les grandes entreprises du secteur mais nécessité de les généraliser aux PME. Besoin de professionnalisation des chefs d entreprise des TPE et PME à la gestion du capital humain et des ressources humaines. La filière numérique représente donc un secteur à fort investissement dans une main d œuvre de niveaux de qualification élevés (recrutement le plus fréquent à niveau bac+5, minimum à niveau bac+2). En effet, les métiers du numérique sont des activités où les évolutions des marchés et des techniques sont permanentes, la performance est étroitement liée aux capacités d'adaptation et d'innovation, tant sur le plan technologique, organisationnel, commercial qu'en gestion des ressources humaines. Les métiers sont ainsi soumis à de fréquentes mutations, impliquant une dynamique forte d'acquisition de nouvelles compétences. La formation professionnelle joue donc un rôle essentiel dans le développement des compétences des salariés et dans la stratégie de compétitivité des entreprises. Dans le cadre du Pacte Régional de continuité professionnelle, la Région, le FAFIEC et l AFDAS souhaitent continuer leur engagement dans le développement des compétences d excellence en matière de TIC auprès des entreprises informatiques du secteur (notamment les SSII) et prioritairement en faveur des TPE/PME afin de : - renforcer la pérennité et la compétitivité des entreprises en encourageant les démarches d anticipation, y compris la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et le changement ; - sécuriser les parcours professionnels des salariés en organisant des actions de formation leur permettant d acquérir les compétences nécessaires dans la démarche présentée précédemment. - élever les niveaux de qualification des salariés ; - renforcer l employabilité des salariés. Entre juin 2010 et décembre 2013, la Région est intervenue auprès de l Afdas et du FAFIEC et a accompagné respectivement près de 500 professionnels de l audiovisuel et du cinéma et 1000 salariés du secteur des TIC. Une démarche de labellisation régionale a également été mise en œuvre pour mieux faire connaître l offre de formation régionale auprès des TPE/PME. Ce soutien a été renouvelé pour la période avec un objectif de 550 professionnels de l audiovisuel et du cinéma pour 138 entreprises concernées et 540 salariés de l informatique formés et 180 entreprises bénéficiaires. La cible prioritaire de l intervention régionale concerne les ingénieurs, consultants, techniciens, ETAM travaillant prioritairement dans les TPE/PME de la filière numérique du Nord Pas de Calais et ne dépassant pas les 250 salariés (avec un taux d accès au cofinancement de 70 % minimum). 18

19 Les formations éligibles au financement s inscrivent dans ce cadre : Pour le secteur des TIC : 6 thématiques labellisées 10 thématiques non labellisées Outils de mobilité Cloud computing Réseaux Développement objet Informatique décisionnelle Infrastructure Sécurité informatique Recettage Métiers du web Méthodes Développement durable Qualité informatique Gestion de projet Intelligence économique Management, conduite du changement GPEC Langues étrangères Pour le secteur audiovisuel et cinéma : Techniques audiovisuelles Informatique web animation Communication et journalisme Management des contenus Management conduite de projet Développement durable Artistiques Langues étrangères III) Enjeux de formation et priorités sectorielles Au regard des éléments de contexte développés ci-dessus, et sur la base des enjeux identifiés dans le volet sectoriel du contrat cadre, les partenaires s accordent à reconnaître collectivement les enjeux et priorités qui suivent comme devant présider à la mise en œuvre opérationnelle du CPRDFP pour le secteur du numérique : Priorité n 1 : Renforcer l attractivité du secteur et faire connaître ses métiers. Diversifier les profils recrutés en sensibilisant les entreprises Priorité n 2 : Construire des parcours de professionnalisation associant connaissances de base et compétences «métiers». Permettre l actualisation constante des compétences des actifs du secteur afin de favoriser leur maintien dans l emploi et de sécuriser leur parcours professionnel. Priorité n 3 : Renforcer de l appareil de formation en région notamment par le développement de l apprentissage et des contrats de professionnalisation Priorité n 4 : Permettre le rapprochement entre monde professionnel et monde éducatif. 19

20 Priorité n 5 : Anticiper les évolutions des métiers et des infrastructures. Les enjeux et priorités d intervention ainsi dégagées pour le secteur du numérique trouvent leur déclinaison opérationnelle à travers un ensemble d actions, mobilisant les différents leviers et objectifs définis par le CPRDFP. IV) Fiches actions : Sur la base des leviers d action et objectifs opérationnels du Contrat de Plan de Développement des Formations Professionnelles et au regard des enjeux dégagés collectivement pour le développement des formations dans le secteur du Numérique, les parties conviennent de mettre en œuvre les actions suivantes : Au titre du levier 0 - Observation : Action : Conforter les outils d'observation existants et favoriser le partage et la mise en commun d'indicateurs synthétiques Action : Mener une étude prospective sur les besoins en compétences des entreprises de la filière numérique et dresser la cartographie de l offre de formation au niveau régional Au titre du levier 1 L attractivité des métiers, information et orientation : Action : Elaborer une stratégie collective d information sur les métiers et les formations du numérique Action : Promouvoir les outils d information et de communication sur les métiers via la mobilisation d évènements ou de réseaux à l échelle des territoires Action : Initier un événement annuel sur le Numérique Au titre du levier 2 La formation et la qualification tout au long de la vie : Action : Assurer les conditions d'un dialogue annuel entre les pouvoirs publics et les branches professionnelles afin de maintenir un appareil de formation performant Action : Campus des métiers et des qualifications de l image numérique et des industries créatives Action : Assurer la pérennité des ressources de formateurs Action : Renforcer la compétence des enseignants-formateurs par immersion dans le monde de l'entreprise 20

21 Au titre du levier 3 La dynamique de l alternance et de la professionnalisation : Action : Développer et qualifier l offre de formation par apprentissage dans le secteur Action : Sensibiliser les entreprises à l alternance Au titre du levier 4 L anticipation des mutations et l accompagnement des évolutions socio-économiques : Action : Soutenir la continuité professionnelle des salariés du secteur Action : Soutenir la continuité professionnelle des salariés du secteur audiovisuel, communication, édition Au titre du levier 6 La transformation écologique et sociale et le développement durable Action : Le Smart Lycée Les actions retenues font l objet de fiches actions, jointes au présent contrat. Les fiches actions détaillent les objectifs poursuivis, le contenu, les partenariats à engager, les moyens et outils mobilisables, les modalités de gouvernance, le calendrier et les indicateurs d évaluation de l action. Leur contenu engage les signataires du contrat. Tout au long de la durée du contrat, de nouvelles actions pourront être identifiées par les partenaires. Elles feront l objet de fiches action complémentaires, intégrées sous forme d avenant au présent contrat. Un tableau annexé au contrat récapitule les actions retenues, selon les priorités sectorielles dont elles relèvent et les leviers opérationnels du CPRDFP dans lesquels elles s inscrivent. Un outil de suivi reprend par ailleurs l ensemble des actions, classées selon les leviers et objectifs opérationnels du contrat. Il servira de base de référence pour le suivi de la mise en œuvre du contrat. V) Pilotage, mise en œuvre et suivi du contrat V.1 - Instances décisionnelles et opérationnelles Comité de pilotage du contrat d objectifs : 21

22 Un comité de pilotage est constitué afin d assurer la coordination et le suivi du contrat d objectifs, dans le cadre des leviers et des objectifs définis par le CPRDFP. Il est composé de chacune des parties signataires du contrat ou de leurs représentants dûment désignés. Le comité de pilotage se réunit au moins une fois par an. Il procède au bilan de l année écoulée et réoriente éventuellement la mise en œuvre du contrat : - il assure le suivi des différentes actions inscrites au contrat, vérifie leur bon déroulement et réajuste éventuellement leur déploiement ; - il identifie les nouvelles orientations et valide les propositions d actions qui pourraient éventuellement venir enrichir le contrat. Il s appuie pour ce faire sur la mise à jour des éléments de diagnostic économique et de formation figurant au présent contrat ainsi que sur les tableaux de bord de suivi y afférant. Cellule d animation et de secrétariat Une cellule technique est constituée afin d assurer l animation et le secrétariat du contrat. Elle est composée des représentants techniques dûment désignés par les différents signataires. Elle définit annuellement son mode d organisation et l attribution des fonctions de secrétariat. La cellule d animation se réunit au moins trois fois par an ; elle assure le relais entre le comité de pilotage et les différents porteurs d action ; elle procède à la convocation du Comité de pilotage, renseigne les tableaux de bord et assure la transmission des informations lui permettant d assurer le suivi effectif du contrat. Porteurs et groupes techniques de suivi des actions Un porteur de projet est identifié pour chacune des actions engagées. Certaines actions peuvent nécessiter la constitution de groupes techniques spécifiques pour la mise en œuvre et le suivi de leur objet. La composition, le portage et les modalités de travail de ces groupes techniques sont organisés dans la fiche descriptive de chaque action. Les différents porteurs d action rendent compte de leurs travaux au Comité de pilotage, via la cellule d animation et de secrétariat du Contrat. V.2 - Calendrier de mise en œuvre et vie du contrat Le présent contrat entrera en vigueur à compter de la signature par l ensemble des partenaires et prendra fin au terme de la durée du CPRDFP. Le contrat pourra être modifié par voie d avenant. Les avenants justifiés par l évolution des circonstances au cours de la période contractuelle pourront notamment porter sur de nouvelles actions identifiées et décrites dans le cadre de fiches actions. 22

23 V.3 Suivi et évaluation Le suivi du contrat d objectifs est assuré par le Comité de Pilotage. Un tableau de bord permet de rendre compte de l état d avancement et du niveau de réalisation des différentes actions. Il s appuie notamment sur les indicateurs de suivi identifiés par les partenaires pour chacune des actions et repris dans le cadre des fiches actions jointes au contrat. Les éléments d information physico-financiers permettant de les renseigner sont apportés par les différentes parties prenantes impliquées. L optimisation de ces échanges d information constitue en elle-même un objectif du contrat. Les contrats d objectifs font également l objet d un suivi par le comité régional de l'emploi, de la formation et de l'orientation professionnelle (CREFOP), en charge du suivi et de l évaluation du CPRDFP selon les termes de l article 6 de la loi n du 7 août 2015 (Article L du code du travail). Les éléments d information nécessaires à la réalisation de cette mission sont apportés au Comité Régional de l'emploi, de la Formation et de l'orientation Professionnelle (CREFOP) par le Comité de pilotage du contrat. V.4 Résiliation du contrat En cas de non respect, par l une ou par l autre des parties, des engagements respectifs inscrits dans le présent contrat et de ses annexes, en cas de non exécution, de retard significatif ou de modification substantielle des conditions du contrat, celui-ci pourra être résilié de plein droit par l une ou l autre des parties à l expiration d un délai de six mois suivant l envoi d une lettre recommandée avec accusé de réception. 23

24 VI) Dispositions financières VI.1 Estimation de l état des lieux des interventions financières actuelles - (données 2013) Branche professionnelle Collecte Numérique HT Audiovisuel - Cinéma HT * Collecte estimée au Rectorat Etat Composante Emploi (1) Estimations des moyens engagés Pôle Emploi Région (2) Branches Professionnelles (3) Total NC (1) dont : crédits fléchés CPRDFP : Hors CPRDFP : (2) dont : Lycées : Apprentissage : Formation permanente : (3) dont HT pour la branche Numérique dont HT pour la branche de l Audiovisuel VI.2 Suivi des interventions financières au titre des actions engagées dans le cadre du contrat d objectifs Les actions engagées dans le cadre du présent contrat font l objet d un suivi physicofinancier, sur la base du tableau de bord annexé au contrat. Les partenaires s engagent à fournir et à actualiser annuellement les données nécessaires au suivi du contrat. VII) Annexes 1- Leviers et objectifs opérationnels CPRDFP 2- Détail du périmètre sectoriel mobilisable par la statistique publique 3- Tableau synthétique fiches actions / priorités sectorielles et leviers d action 4- Fiches actions 5- Tableau de suivi des fiches actions 6- Dossier Campus des métiers et des qualifications de l image numérique et des industries créatives déposé le 1 er Juillet 2014

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26 ANNEXES 26

27 Leviers d action du CPRDFP L attractivité des métiers, l information et l orientation La formation et la qualification tout au long de la vie Annexe n 1 Leviers et objectifs opérationnels du CPRDFP Objectifs opérationnels du CPRDFP Mettre en œuvre le service public d orientation pour une offre plus lisible et plus accessible Élaborer une stratégie multi-partenariale et territoriale sur l attractivité des métiers Construire une offre de formation professionnelle initiale, ambitieuse, équilibrée et accessible sur tout le territoire Garantir à tous un socle de connaissances et de compétences Faire de la formation permanente et de la formation continue des leviers du développement social et du développement économique Miser sur la VAE pour construire des parcours de formation tout au long de la vie Développer les conditions de la mobilité des publics Renforcer l accès à la formation des publics handicapés Faciliter la construction et la cohérence de parcours de formation professionnelle s articulant avec les formations post-baccalauréat La dynamique de l alternance et de la professionnalisation L anticipation des mutations et l accompagnement des évolutions socio-économiques L émergence des activités et des métiers de demain La transformation écologique et sociale et le développement durable Promouvoir les parcours de formation en alternance en se donnant les conditions de son développement Soutenir les PME et TPE dans la gestion de leurs ressources humaines Assurer la continuité professionnelle par l anticipation Favoriser la formation des demandeurs d emploi Créer les conditions d une synergie entreprise/innovation/formation Sensibiliser dès l école à l esprit d entreprendre en donnant aux jeunes la possibilité de construire des projets Accompagner les évolutions de compétences liées au développement durable pour l ensemble des secteurs d activité et dynamiser les métiers de la croissance verte Promouvoir le développement de l économie sociale et solidaire 27

28 Annexe n 2 Détail du périmètre sectoriel mobilisable par la statistique publique Nomenclature d Activités Française (NAF 732) 5821Z Édition de jeux électroniques 5829A Édition de logiciels système et de réseau 5829B Edition de logiciels outils de développement et de langages 5829C Edition de logiciels applicatifs 5911A Production de films et de programmes pour la télévision 5911B Production de films institutionnels et publicitaires 5911C Production de films pour le cinéma 5912Z Post-production de films cinématographiques, de vidéo et de programmes de télévision 5913A Distribution de films cinématographiques 5913B Edition et distribution vidéo 5914Z Projection de films cinématographiques 5920Z Enregistrement sonore et édition musicale 6010Z Édition et diffusion de programmes radio 6020A Édition de chaînes généralistes 6020B Édition de chaînes thématiques 6201Z Programmation informatique 6202A Conseil en systèmes et logiciels informatiques 6202B Tierce maintenance de systèmes et d'applications informatiques 6203Z Gestion d'installations informatiques 6209Z Autres activités informatiques 6311Z Traitement de données, hébergement et activités connexes 6312Z Portails Internet 7420Z Activités photographiques 9511Z Réparation d'ordinateurs et d'équipements périphériques Nomenclature des FAmilles Professionnelles (FAP 2009) M0Z60 : Employés et opérateurs en informatique M1Z80 : Techniciens d'étude et de développement en informatique M1Z81 : Techniciens de production, d'exploitation, d'installation, et de maintenance, support et services aux utilisateurs en informatique M2Z90 : Ingénieurs et cadres d'étude, recherche et développement en informatique, chefs de projets informatiques M2Z91 : Ingénieurs et cadres d'administration, maintenance en informatique M2Z92 : Ingénieurs et cadres des télécommunications U1Z81 : Photographes Nomenclature Domaines Professionnels DP 14a Domaine Professionnel de l informatique, des réseaux et des télécommunications DP 07a Domaine Professionnel des industries graphiques, de la communication et de l information (uniquement les formations liées à la photographie, l audiovisuel, le multimédia, le son et lumière et le jeu vidéo) 28

29 Annexe n 3 : Fiches actions selon les leviers du CPRDFP et les priorités dégagées pour le secteur d activité tableau synthétique L'observation Levier Numéro Titre Priorité branche L attractivité des métiers, l information et l orientation La formation et la qualification tout au long de la vie La dynamique de l alternance et de la professionnalisation Conforter les outils d'observation existants et favoriser le partage et la mise en commun d'indicateurs synthétiques Mener une étude prospective sur les besoins en compétences des entreprises de la filière numérique et dresser la cartographie de l offre de formation au niveau régional Elaborer une stratégie collective d information sur les métiers et les formations du numérique Promouvoir les outils d information et de communication sur les métiers via la mobilisation d évènements ou de réseaux à l échelle des territoires Initier un événement annuel sur le Numérique Assurer les conditions d'un dialogue annuel entre les pouvoirs publics et les branches professionnelles afin de maintenir un appareil de formation performant Campus des métiers et des qualifications de l image numérique et des industries créatives Assurer la pérennité des ressources de formateurs Renforcer la compétence des enseignants-formateurs par immersion dans le monde de l'entreprise Développer et qualifier l offre de formation par apprentissage dans le secteur Sensibiliser les entreprises à l alternance Priorité n 5 : Anticiper les évolutions des métiers et des infrastructures. Priorité n 1 : Renforcer l attractivité du secteur et faire connaître ses métiers. Diversifier les profils recrutés en sensibilisant les entreprises. Priorité n 2 : Construire des parcours de professionnalisation associant connaissances de base et compétences «métiers». Priorité n 4 : Permettre le rapprochement entre monde professionnel et monde éducatif. Priorité n 3 : Renforcer de l appareil de formation en région notamment par le développement de l apprentissage et des contrats de professionnalisation L anticipation des mutations et l accompagnement des évolutions socioéconomiques La transformation écologique et sociale et le développement durable Soutenir la continuité professionnelle des salariés du secteur Soutenir la continuité professionnelle des salariés du secteur audiovisuel, communication, édition Le Smart Lycée Priorité n 2 : Permettre l actualisation constante des compétences des actifs du secteur afin de favoriser leur maintien dans l emploi et de sécuriser leur parcours professionnel. Page 29 sur 104

30 Annexe n 4 : Fiches actions 30

31 Conforter les outils d observation existants et favoriser le partage et la mise en commun d indicateurs synthétiques L observation Mettre en place des outils statistiques d observation partagés, en valorisant l existant Contexte et objectifs poursuivis La région Nord-Pas de Calais dispose de multiples observatoires dédiés à la filière numérique. Cette diversité s explique par les différentes définitions que l on peut donner pour caractériser cette filière et les différents angles d observation possibles. On constate également que la mise à jour de ces observatoires est plus ou moins régulière. Ceci peut s expliquer par les ressources humaines et financières à mobiliser pour une observation dans la durée et la difficulté d obtenir des données actualisées à une fréquence satisfaisante. Voici une liste non exhaustive de ces observatoires : - l observatoire des TIC, traite en deux numéros un sujet d actualité (les parcs d activités, le marché de l emploi) et propose un instantané de la filière en fin d année au travers de chiffres clés (Nombre d établissements, nombre de salariés) ; - l observatoire conjoncturel de la CCIR Nord-Pas de Calais, qui traite plus largement le secteur tertiaire avec un focus sur certains secteurs de la filière numérique ; - l observatoire régional des communications électroniques, est orienté sur les couvertures haut et très haut débit du territoire ; - l observatoire régional des services et des usages, propose de suivre les usages TIC chez les particuliers, les entreprises et les collectivités ; - l observatoire des TIC de l Agence d urbanisme et de développement de la région de Saint-Omer, se focalise sur un territoire et est très axé sur les infrastructures et l aménagement des parcs d activités. D autre part, on peut penser que les associations professionnelles disposent aussi d observatoires ou d éléments d observation, mais qu elles mettent exclusivement à disposition de leurs adhérents. En terme de résultats attendus, deux observatoires font figurent de références : - l Observatoire de la région Bretagne,M@rsouin, - Le baromètre TIC de la région Wallone, réalisé pat l AWT, On notera qu il existe un réseau des Observatoires, SOURIR (Synergie des Observatoires des Usages Régionaux de l Internet et des Réseaux) dont font partie les régions Bretagne et Nord-Pas de Calais, l AWT et quinze autres observatoires. Les principaux objectifs sont le partage de bonnes pratiques et la définition d un référentiel commun d observation. Pour conclure ce tour d horizon, il existe depuis le 28 novembre 2011 un observatoire national : de l observatoire du numérique, Il sera intéressant de suivre son évolution, en particulier sur l observation de la filière numérique nationale. Les sources d information sont nombreuses mais dispersées. Leur accès n est pas uniforme. Elles ne permettent pas, en l état, une analyse précise de la situation des secteurs, rendant difficile la constitution d une politique concertée entre partenaires. L Objectif est donc de contribuer à la réalisation d une observation partagée s appuyant en particulier sur l existant produit par les observatoires et le réseau OREF Nord-Pas de Calais (rassemblant l ensemble des producteurs statistiques régionaux - Rectorat, Direccte, Région, Pôle Emploi, Insee, ORES-COMU, les OPCA interprofessionnels et les partenaires sociaux) et celui des outils d observation de branches professionnelles. Objectifs opérationnels de ces travaux : - Obtenir une image globale de ce qu est la filière TIC en région ; - Partager, mutualiser les données des différentes structures - Meilleure connaissance quantitative de la filière numérique régionale - Meilleure connaissance qualitative de la filière numérique régionale - Acquérir une bonne connaissance du potentiel marché de la région - Assurer un suivi régulier de la filière - Pouvoir se positionner par rapport aux autres régions de France, d Europe et du Monde ; 31

32 - Détecter les opportunités de développement - Détecter les besoins en formations et compétences des entreprises de la filière Description de l action - Partager et analyser les données quantitatives et qualitatives sur l emploi, les formations initiales et continues, ainsi que les enjeux auxquels sont confrontés les entreprises et les salariés afin d outiller l ensemble des partenaires (les Branches, la Région, Pôle Emploi, le Rectorat, l Enseignement supérieur) et d alimenter un travail de réflexion concerté sur l adaptation de l offre de formation. - Contribuer à l élaboration d un tableau de bord de suivi formation-emploi partagé, résultant de la mise en commun des moyens d observation des branches, du réseau OREF et de tout autre outil d observation pertinent. - Réaliser une cartographie quantitative et qualitative de la filière numérique en région - Continuer l enquête «collectivités et TIC» - Centraliser l ensemble des données ou assurer une diffusion efficace des informations Publics visés Branches professionnelles, Région Nord-Pas de Calais, Rectorat, Pôle Emploi, Enseignement supérieur, organismes de formation, entreprises de la filière. Publics spécifiques Territoires de mise en œuvre opérationnelle (si nécessaire) Partenariat Porteur de l action Etat/Région Nord-Pas de Calais Partenariat (signataires) Branches Professionnelles Rectorat Pôle emploi Pictanovo Partenaires associés (hors signataires) C2RP (OREF), OPIIEC, LMCU, CCIR, SOURIR, EURATECHNOLOGIES (Observatoire des TIC) Engagements réciproques La Région et l Etat s engagent à mettre à disposition les éléments statistiques dont ils disposent dans le cadre de relations de travail organisées entre les Branches et le réseau OREF Nord-Pas de Calais. Pôle emploi s engage à partager les données dont il dispose, notamment sur la connaissance des demandeurs d emploi et des entreprises d un point de vue statistique mais également prospectif (enquête besoins de main d œuvre) Moyens et outils mobilisables Site internet de l Observ@toire des TIC Moyens financiers Calendrier Indicateur(s) d évaluation - Réalisation d un Tableau de bord partagé - Réalisation d une cartographie quantitative et qualitative de la filière numérique - Echanges d éléments quantitatifs et qualitatifs 32

33 Mener une étude prospective sur les besoins en compétences des entreprises de la filière numérique et dresser la cartographie de l offre de formation au niveau régional L observation Mettre en place des outils statistiques d observation partagés, en valorisant l existant Contexte et objectifs poursuivis La branche professionnelle a réalisé en juillet 2013, en partenariat avec le FAFIEC et le Ministère du Travail, un Contrat d Etudes Prospectives (CEP), de la filière numérique : L objectif de ce CEP a été de doter la filière du numérique (les 3 collèges composant Syntec Numérique ainsi que les secteurs d activité identifiés comme connexes E-commerce, Jeux Vidéo, Robotique, Banque/Assurance -) : 1) D une visibilité sur les métiers et les compétences émergents ainsi que sur les besoins en recrutement du secteur sur la période : dans ce cadre, l étude formule des hypothèses «basses» de création d emplois de nouveaux postes sur les 5 prochaines années (pour les 3 collèges composant Syntec Numérique), et de emplois pour les secteurs connexes, soit créations d emploi nettes sur l ensemble de la filière numérique à horizon 2018, 2) D une cartographie de l offre de formation initiale et continue existante en France dans le domaine du Numérique permettant d identifier l adéquation entre les cursus de formation proposés aujourd hui sur le territoire et les besoins en compétences des entreprises, et la nécessité de créer de nouveaux cursus diplômants sur certains profils émergents (Développeur Business Intelligence, Spécialiste Cyber Sécurité, Web Designer ). Suite à ce travail prospectif réalisé au plan national, la CPNE de la branche a enclenché une démarche de déclinaison de ce CEP au niveau des régions (Basse-Normandie, Rhône-Alpes), afin d identifier les besoins en compétences et la cartographie des formations disponibles plus finement. Description de l action Déclinaison du CEP national de la filière numérique en région Nord Pas-de-Calais Publics visés Pouvoirs publics Entreprises de la filière numérique Prescripteurs sur le domaine de l emploi Education Nationale/Enseignement supérieur Publics spécifiques Territoires de mise en œuvre opérationnelle (si nécessaire) Partenariat Porteur de l action Branche Professionnelle Syntec numérique (via le FAFIEC) Partenariat (signataires) Région Nord Pas-de-Calais DIRECCTE Partenaires associés (hors signataires) OREF FAFIEC 33

34 Moyens et outils mobilisables Moyens financiers Coût estimatif de l étude : entre et (cofinancement FAFIEC et Etat/Région via l OREF) Gouvernance (si spécifique) Comité de pilotage composé de membres la Branche, du FAFIEC et de la Région Calendrier Mise en œuvre dernier trimestre 2015 ou premier trimestre 2016 Indicateur(s) d évaluation 34

35 Elaborer une stratégie collective d information sur les métiers et les formations du numérique L attractivité des métiers, l information et l orientation Mettre en œuvre le service public d orientation pour une offre plus lisible et plus accessible Contexte et objectifs poursuivis Les métiers de l informatique et du numérique sont peu attractifs pour les jeunes générations, en parti dû au manque de visibilité de la filière. Le faible nombre de candidats dans les formations spécialisées (tant sur le plan industriel que sur celui de la gestion des organisations) laisse présager des difficultés futures de recrutement de techniciens et d ingénieurs dans les années à venir. Ceci est d autant plus regrettable que embauches sont à la hausse et les perspectives d évolution de carrières sont fortes dans ces métiers et que les qualités et compétences recherchées ne se cantonnent pas à la seule maîtrise technique, même si celle-ci demeure indispensable. Les objectifs poursuivis sont : Faire découvrir les métiers du numérique Mettre en avant les formations débouchant sur les métiers du numérique Description de l action Afin de tendre vers une attractivité optimale, il conviendrait de réunir un groupe de réflexion rassemblant les différents intervenants sur la thématique de l orientation et les représentants de la branche, en tenant compte des publics ciblés et des niveaux de formation recherchés dans le cadre du SPO. Au préalable, Il serait judicieux dans un premier temps de dresser un état des lieux, puis de définir les priorités d action et de les coordonner. Pour ce faire, il conviendrait de constituer un groupe de réflexion constitué des représentants des différents intervenants sur la thématique de l information métiers et de l orientation (dans le cadre du SPO) ainsi que des représentants de la branche. Publics visés Grand public (jeunes parents, demandeurs d emploi), les professionnels acteurs de l orientation (SPO, enseignants, professionnels ) et les partenaires du SPO Publics spécifiques Territoires de mise en œuvre opérationnelle (si nécessaire) Partenariat Porteur de l action Rectorat Partenariat (signataires) Branche, Région Nord Pas de Calais, Pôle Emploi, Direccte Partenaires associés (hors signataires) PRN, Pictanovo, C2RP, SPO, ONISEP Moyens et outils mobilisables ONISEP, C2RP (Espaces Info formation ) Moyens financiers 35

36 Gouvernance (si spécifique) Calendrier Indicateur(s) d évaluation 36

37 Promouvoir les outils d information et de communication sur les métiers via la mobilisation d évènements ou de réseaux à l échelle des territoires L attractivité des métiers, l information et l orientation Elaborer une stratégie multi-partenariale et territoriale sur l attractivité des métiers Contexte et objectifs poursuivis Les métiers du numérique offrent des opportunités de carrières variées et réelles pour les jeunes. Cependant, il existe un déficit d information et de communication autour de ces perspectives et de la variété des emplois proposés par la filière. Afin de renforcer l attractivité de ces métiers auprès des étudiants, et notamment des jeunes filles (le secteur n emploie que 27% de femmes), Syntec Numérique a initié une grande campagne de communication digitale à destination de ces publics et des parents d élèves : Création d un portail internet dédié intitulé «Talents du Numérique» ( Application mobile IOS et Android intitulée «Les métiers du numérique», téléchargeable gratuitement et présentant les métiers du numérique 80 vidéos métiers (format environ 3mn) : Mise en ligne d une CVthèque courant mai 2015, permettant aux jeunes de déposer leur CV en ligne et de consulter/postuler aux offres de stages/alternance/emploi déposées par les entreprises membres de Syntec Numérique Syntec Numérique propose de ne pas créer d autres outils de communication, car ceux-ci existent donc déjà. Il conviendrait plutôt de faire connaître ces derniers non seulement auprès des publics cibles, mais également auprès des prescripteurs en termes d orientation et d insertion. Description de l action Actions de communication autour des outils de communication déployés par Syntec Numérique Mobilisation des outils de communication de la branche et de la CVthèque dans le cadre des connec'tic Day (journée destinée à l information et au recrutement dans les métiers du numérique et de l informatique) Volonté de créer une dynamique dans les territoires et de pérenniser cet évènement en région. Intervention dans les classes de 3ème, lycées, BTS, DUT (1ère année) afin de présenter les métiers du numérique et les opportunités de carrières Visio conférence à destination des prescripteurs et professionnels de l orientation. Diffusée sur 4 sites répartis sur le territoire régional et prévue fin 2015, elle présentera la conjoncture actuelle et à venir, puis se poursuivra par des témoignages de chefs d'entreprises, de salariés et d'apprenants qui seront proposés par la branche professionnelle et les centres de formation. Publics visés Elèves de collèges et lycées (filières générales, professionnelles et techniques) Etudiants de BTS, DUT Professionnels de l orientation et de l insertion Etablissements scolaires et de l enseignement supérieur Publics spécifiques Territoires de mise en œuvre opérationnelle (si nécessaire) Partenariat Porteur de l action 37

38 Syntec Numérique Partenariat (signataires) Région Nord-Pas de Calais Rectorat Partenaires associés (hors signataires) C2RP, Universités et écoles de la région Moyens et outils mobilisables Outils de communication web déployés par Syntec Numérique exclusivement auprès des cibles jeunes et étudiants Relais de communication proposés par les universités et écoles de la région Portail PRIM Moyens financiers Gouvernance (si spécifique) Calendrier Tout au long de l année Indicateur(s) d évaluation Nombre de connexions aux sites web d information Nombre de téléchargements de l application mobile 38

39 Initier un événement annuel sur le Numérique L attractivité des métiers, l information et l orientation Elaborer une stratégie multi-partenariale et territoriale sur l attractivité des métiers Contexte et objectifs poursuivis Les métiers du numérique offrent des opportunités de carrières variées et réelles pour les jeunes. Cependant, il existe un déficit d information et de communication autour de ces perspectives et de la variété des emplois proposés par la filière. Afin de renforcer l attractivité de ces métiers auprès des étudiants, et notamment des jeunes filles, Syntec Numérique a initié depuis février 2013 l évènement annuel JEM NUM (Journée des Entreprises et des Métiers du Numérique) en partenariat avec 13 universités d Ile de France et une vingtaine d entreprises adhérentes, afin de permettre aux étudiants de niveau Bac à Bac+5 de venir rencontrer, sur une journée, les professionnels du secteur et de pouvoir candidater aux offres de stages, de contrats en alternance, ou de CDI offerts par ces derniers. JEM NUM en est à sa 3 ème édition : - Février 2013 à l université Paris Descartes, - Février 2014 à l université Pierre et Marie Curie (Jussieu), - Février 2015 à l université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines Une première déclinaison régionale, réunissant 35 entreprises exposantes et 800 étudiants visiteurs, s est également déroulée le 21 novembre 2014 en partenariat avec l université d Angers. L évènement est 100% gratuit pour l ensemble des participants, étudiants, universités et écoles, et entreprises. Description de l action Déclinaison des JEM NUM sur la région Nord Pas-de-Calais en partenariat avec les universités et écoles volontaires Salon de découverte des métiers du numérique et «Job dating» afin de faire bénéficier aux étudiants des offres de stages/alternance/emplois durables des entreprises adhérentes à Syntec Numérique en cohérence avec l action Connec TIC Day (journée destinée à l information et au recrutement dans les métiers du numérique et de l informatique) cf fiche action Publics visés Etudiants de niveau Bac à Bac +5 Publics spécifiques Territoires de mise en œuvre opérationnelle (si nécessaire) Partenariat Porteur de l action Syntec Numérique Partenariat (signataires) Région Nord-Pas de Calais Partenaires associés (hors signataires) Universités et écoles de la région Pôles de compétitivité/associations d entreprises 39

40 Moyens et outils mobilisables Outils de communication web déployés par Syntec Numérique exclusivement auprès des cibles jeunes et étudiants Relais de communication proposés par les universités et écoles potentiellement partenaires de l évènement Besoin d un lieu physique pouvant accueillir l évènement sur une journée Moyens financiers JEM NUM est 100% gratuit pour les participants (étudiants, entreprises, écoles partenaires) Budget communication et organisation à définir (entre et ) Gouvernance (si spécifique) Calendrier Mise en œuvre dernier trimestre 2015 ou premier trimestre 2016 Indicateur(s) d évaluation Nombre d entreprises exposantes (au moins entre 15 et 20) Nombre d étudiants visiteurs (objectif : au moins entre 350 et 500 visiteurs sur la journée) 40

41 Assurer les conditions d'un dialogue annuel entre les pouvoirs publics et les branches professionnelles afin de maintenir un appareil de formation performant La formation et la qualification tout au long de la vie Construire une offre de formation professionnelle initiale, ambitieuse, équilibrée et accessible sur tout le territoire Contexte et objectifs poursuivis Afin d adapter au mieux les besoins du monde économique et les capacités de formation, il semble intéressant qu un dialogue entre les différents acteurs de la formation initiale et les représentants de la Branche professionnelle soit mis en place. Ce dialogue répond aux enjeux définis par le contrat cadre du CPRDFP afin de favoriser la mise en cohérence des interventions relevant des différentes voies de formation professionnelles. Il s inscrit par ailleurs dans le contexte de la loi refondation de l école du 8 juillet 2013, organisant ce dialogue dans le cadre de l élaboration de la carte des formations initiales professionnelles (voie scolaire professionnelle et apprentissage) co-portée par le Rectorat et la Région Nord-Pas de Calais. Objectif général : L objectif est ici de contribuer à la régulation de la carte des formations initiales professionnelles relatives aux métiers du numérique, de faire évoluer de façon concertée cette offre de formation initiale (en voie scolaire et en apprentissage) et de créer ainsi les conditions pour proposer une formation de qualité et adaptée aux besoins. Cette concertation sera réalisée en lien avec la concertation sur l organisation de l offre de formation continue à destination des demandeurs d emploi. Objectifs opérationnels : - Mettre en place une méthodologie de travail annuelle avec les acteurs intervenant sur la formation initiale professionnelle, sous statut scolaire et en apprentissage et les représentants de la Branche professionnelle, sur l analyse des besoins et les réponses de l offre de formation. Description de l action Mise en place d un temps d échange (annuel) entre les représentants techniques des partenaires institutionnels intervenant sur l offre de formation initiale (Région Nord-Pas de Calais et Rectorat) et les branches professionnelles. Ce temps d échange pourrait être l occasion d entendre, pour avis, les partenaires économiques sur leurs enjeux de développement dans la perspective de l élaboration prospective de la carte des formations initiales. Publics visés Publics spécifiques Territoires de mise en œuvre opérationnelle (si nécessaire) Nord-Pas de Calais 41

42 Partenariat Porteur de l action Région Rectorat Partenariat (signataires) Branches professionnelles Partenaires associés (hors signataires) Pictanovo Engagements réciproques Les branches professionnelles s engagent à participer et contribuer à ce travail de concertation. La Région Nord-Pas de Calais s engage à apporter sa participation et à créer les conditions d une concertation préalable à l élaboration de la carte des formations professionnelles Le Rectorat s engage à participer au travail de concertation partenariale sur l élaboration de la carte des formations Moyens et outils mobilisables C2RP (pôle Observer) Les systèmes d observation et/ou observatoires des Branches Cartographie de l offre de formation Moyens financiers Gouvernance (si spécifique) Calendrier Concertation annuelle Indicateur(s) d évaluation Réunions de concertation 42

43 Campus des Métiers et des Qualifications de l Image Numérique et des Industries Créatives La formation et la qualification tout au long de la vie Construire une offre de formation professionnelle initiale, ambitieuse, équilibrée et accessible sur tout le territoire Contexte et objectifs poursuivis La Région Nord-Pas de Calais a reçu le label Campus des Métiers et des Qualifications de l Image Numérique et des Industries Créatives le 18 mars 2015 lors du second appel à projet lancé par le Ministère de l éducation nationale, de l Enseignement Supérieure et de la recherche pour valoriser l action des territoires en partenariat avec le monde de la Formation et le monde économique. Les Campus des métiers et des qualifications portent sur les filières de formation en lien avec la politique de redressement productif : filières créatrices d emploi, telles que celles de l industrie, du bâtiment et des travaux publics, des industries graphiques, de l énergie, du numérique, mais aussi de l hôtellerie-restauration et d autres secteurs des services filières d avenir, en lien notamment avec les technologies génériques, dont le numérique, la santé et l économie du vivant, la transition énergétique ou la sécurisation des informations et des transactions Les liens privilégiés avec les entreprises locales facilitent l accueil des élèves pour leur formation en entreprise et la formation continue des salariés. Ils favorisent également la réalisation de prototypes, en mettant des plateaux techniques à disposition du campus. C est un lieu propice à l innovation technologique sous toutes ses formes et aux transferts de compétences. Afin de favoriser les parcours des élèves jusqu aux diplômes de l enseignement supérieur, les Campus des métiers et des qualifications facilitent la mixité des parcours, permettant aux jeunes d adopter différents statuts tout au long de leur formation : scolaire, apprentissage, voire stagiaire de la formation professionnelle. Ils jouent également un rôle important en matière d information sur les possibilités offertes par la validation des acquis de l expérience (VAE). Ainsi les Campus des métiers et des qualifications peuvent comporter des centres de formation d apprentis (CFA) et des organismes de formation continue. Parmi les objectifs des Campus figure le développement de la dimension internationale de leurs formations. Ces campus participent ainsi au redressement productif, au développement économique des territoires et à la compétitivité des nouvelles filières industrielles en mobilisant les établissements d enseignement professionnel et technologique. Le dossier Image Numérique et Industries Créatives a obtenu ce label national face à de nombreux territoires concurrent pour plusieurs raisons mais notamment en raison de son tissu économique et de formation déjà bien repéré et efficace Ce Campus s inscrit dans la volonté de reconquête économique de la région, axée sur les industries créatives et culturelles, appuyée par un fort investissement public dans les domaines de l image, du design et de la mode. Il se propose de fédérer toutes les énergies créatives au service du territoire. La stratégie régionale Recherche Innovation pour une spécialisation intelligente ( ) constitue son cadre de référence. Il s appuie notamment sur le cluster "Plaine Images" qui associe entreprises, laboratoires de recherche, structures de formation et présence d artistes permettant les échanges entre entreprises, le transfert, la valorisation des productions et les pratiques collaboratives, constituant ainsi une dynamique de Campus. Améliorer la lisibilité de l offre de formation, concevoir des formations adaptées aux nouveaux métiers, déployer une stratégie de poursuite d études supérieures, accompagner les entreprises dans les mutations du secteur figurent parmi les enjeux explicites de ce Campus. 43

44 Secteurs professionnels Les trois secteurs stratégiques relatifs aux industries créatives qui ont été retenus par la région pour le Campus sont liés aux : Design interactif et créativité Création de contenus de médiation culturelle et éducative Production d œuvres transmédia Filière(s) de formation Design graphique, communication visuelle pluri-médias, baccalauréats technologiques (STD2A, STI2D), graphiste et décor, photo, baccalauréat S options ciné-audio-photo, métiers du web, informatique et réseaux, image de mode, réalisateur numérique, réalisateur 3D. Les enjeux - Donner une meilleure lisibilité à l offre de formation existante et consolider les échanges entre les écoles. Ouvrir davantage ces établissements à la formation professionnelle continue. - Ouvrir des passerelles entre certains niveaux de formation universitaire et des formations du secondaire (notamment, des élèves de BTS qui poursuivent vers une formation universitaire). - Anticiper et inventer de nouvelles formations par rapport aux nouveaux métiers - Développer de nouvelles formations par le métissage de formations existantes afin de répondre aux nouveaux besoins en compétences (passerelles, parcours modulaires ). - Mettre en place une réelle stratégie de poursuite d étude (des immersions d élèves de l enseignement du secondaire vers la 1ère année) pour le recrutement en 1ère année de cursus universitaire. - Accompagner l orientation des élèves : poursuivre les rencontres annuelles entre les lycéens et les enseignants chercheurs afin de leur présenter leurs métiers et la recherche. - Initier des vocations de chercheur en poursuivant les opérations de découverte des laboratoires - Développer la formation par l apprentissage. - Développer la formation continue de salariés en vue de l actualisation constante de leurs compétences, une nécessité dans ce secteur en perpétuelle (r)évolution. - Accompagner les entreprises et les salariés dans les mutations auxquelles est confronté le secteur - Valoriser la formation continue au sein des entreprises. - Permettre aux personnes ayant intégré le secteur par des parcours atypiques de valoriser leur expérience et de faire reconnaître les compétences acquises, notamment par la VAE. - Favoriser l accompagnement des chefs d entreprise par l information et la formation. - Mettre en place des dispositifs spécifiques pour les jeunes hors parcours scolaire (les nés-numériques). - Engager via le pôle Images, une labellisation des formations spécifiques. Description de l action Dans ce campus, les attentes des partenaires exprimées dans leur lettre d engagement sont nombreuses et peuvent se décliner autour de trois axes stratégiques : la professionnalisation, la coopération et la recherche. Professionnalisation - Fluidifier les parcours de formation (multiplier les parcours entre les formations relevant du secondaire et du supérieur notamment) - Améliorer le taux d accès aux formations supérieures - Rapprocher les étudiants et les entreprises pour faciliter leur insertion - Accentuer la notoriété des établissements pour favoriser la reconnaissance de la qualité des formations et l insertion professionnelle - Répondre à la demande des professionnels en matière de formation des salariés Coopération : 44

45 - Mieux identifier les acteurs professionnels et institutionnels pour faciliter la coopération - Faire collaborer élèves, étudiants et apprentis à un projet commun mêlant image et numérique - Établir des partenariats pérennes avec les entreprises - Faciliter les échanges de pratiques artistiques, commerciales et technologiques - Favoriser la mixité des publics sur des projets pédagogiques et professionnels Recherche : - Permettre la détection de projets innovants pour accéder au programme d incubation de la "Plaine Image" - Rapprocher les artistes chercheurs et les entreprises Il constitue à ce titre un outil d excellence, mutualisant des moyens et ressources de formation, dans un cadre permettant une plus grande sensibilité aux dynamiques d innovation. Il doit constituer le lieu d expérimentations pédagogiques sur la base de partenariats de projets et de collaborations innovation/ économie/formation. Son déploiement appelle la mise en œuvre de plans d actions, travaillés dans la dynamique partenariale qui lui est propre, croisée avec celle qui préside à la mise en œuvre des objectifs opérationnels du CPRDFP et des objectifs stratégiques définis par le présent COS. Quelques exemples actions concrètes existantes : Professionnaliser autour des plateaux de tournage sur J Rostand. Challenge Jeunes talents organisé par Pictanovo avec 23 établissements partenaires. Internationalisation avec ESAAT Plaine Emploi Design for Change, porté par Lille Design Réseau FabLabs dans le cadre du Smart lycée Ainsi, le campus des métiers de l image numérique et des industries créatives s inscrit dans une approche globale innovante, pour accompagner ce bouleversement sociétal de première ampleur. Il permettra la mise en synergie des différents acteurs dans un partenariat renforcé, qu il s agisse de la formation ou de la mutualisation des ressources, pour une meilleure insertion professionnelle. Pour le descriptif du Campus (Cf annexe 4). Publics visés Les trois secteurs stratégiques relatifs aux industries créatives qui ont été retenus par la région pour le Campus sont liés aux : Design interactif et créativité Création de contenus de médiation culturelle et éducative Production d œuvres transmédia Publics spécifiques Les jeunes attirés par la filière des industries créatives afin que tous trouvent la meilleure place au sein du développement régional de la filière Territoires de mise en œuvre opérationnelle (si nécessaire) Bassin Roubaix/Tourcoing, Région Nord Pas de Calais mais également Euro-région et International. Partenariat Porteur de l action Région Nord-Pas de Calais et Académie de Lille Partenaires signataires : Partenaires associés (hors signataires) Lycées Lycée Jean-Rostand (Roubaix) Lycée Le-Corbusier (Tourcoing) 45

46 Lycée Louise-de-Bettignies (Cambrai) ESAAT Centre de formation d apprentis, UFA Jean-Rostand (Lille) Universités et Ecoles Ingénieurs Lille 1 Lille 3 (programme sciences et cultures du visuel) Polytech Lille Télécom Lille-1 Autres formations supérieures L ESA (Ecole Supérieure d Art) de Dunkerque et de Tourcoing Pôle III D (École supérieure d infographie Roubaix) Le Fresnoy Partenaires territoriaux Pictanovo Métropole Européenne de Lille Ville de Roubaix Laboratoire de recherche CRISTAL (Lille 1, Lille 3, CNRS) Entreprises Ankama, ETI et 78 entreprises, dont 20 PME à fort potentiel de croissance (3DDuo, Idées 3 Com, A-Volute, Improveeze, Clic and Walk, etc.) Organisations professionnelles Cluster Plaine Images Ina (Institut national audiovisuel) Moyens et outils mobilisables Moyens financiers Gouvernance (si spécifique) Deux comités assureront le pilotage du campus des métiers et des qualifications «de l image numérique et des industries créatives» - Un comité stratégique chargé de définir, d orienter et d impulser les orientations politiques du campus - Un comité de pilotage qui assurera la mise en œuvre de ces orientations Le comité stratégique sera composé de 8 membres : - Pour le Rectorat de Lille : le Recteur, le DAET, - Pour la Région Nord Pas de Calais : (le Président, le Directeur du Pôle Jeunesse) - Pour l E.P.L.E. support : (Le Proviseur, le Chef de Travaux). Le lycée Jean Rostand de Roubaix est identifié comme E.P.L.E. support du campus mais une représentativité tournante des E.P.L.E. au sein de ce comité stratégique sera mise en place avec une périodicité de 2 ans. Le lycée Jean Rostand assurera la première représentation. 33 Le comité de pilotage sera composé de 21 membres selon la distribution suivante : - Le Rectorat de Lille : 2 membres (le DAET et un représentant des corps d inspection); - la Région Nord-Pas de Calais : 2 membres (le DPJ et un collaborateur) - L E.P.L.E. en cours de mandat au comité stratégique : 2 membres (le Proviseur, le Chef de Travaux) - Les partenaires économiques représentant les métiers de l image numérique et des industries créatives : 3 46

47 membres - Les laboratoires de recherche, les écoles d Ingénieurs et l enseignement supérieur universitaire : 3 membres - Les pôles : 3 membres - Les Collectivités territoriales : 3 membres - Les autres lycées partenaires : 3 membres Selon les thématiques abordées, le comité de pilotage pourra s entourer ponctuellement d experts. Calendrier Indicateur(s) d évaluation Installation des instances de gouvernance (CF rapport d activité) 47

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49 Assurer la pérennité des ressources de formateurs La formation et la qualification tout au long de la vie Construire une offre de formation professionnelle initiale ambitieuse, équilibrée et accessible sur tout le territoire Contexte et objectifs poursuivis La croissance des flux d élèves sur les formations du domaine du numérique, l émergence de la nouvelle spécialité Informatique et Sciences du Numérique, les évolutions de référentiels, font naitre un besoin croissant de personnes qualifiées pour assurer la formation des apprenants. Actuellement il n existe plus de concours de recrutement spécifique au domaine de l informatique. Le constat est fait qu il devient de plus en plus difficile d assurer les formations par un manque de ressources humaines qualifiées. Description de l action Identifier les personnes disposant de qualification spécifique aux domaines de l informatique Assurer la formation d enseignants ayant un socle commun de compétences au domaine de l informatique Publics visés Les professeurs/formateurs d organismes de formation des métiers du numérique Publics spécifiques Partenariat Porteur de l action Rectorat Partenariat (signataires) Branches professionnelles Partenaires associés (hors signataires) Les organismes de formation, l Université Moyens et outils mobilisables Gouvernance (si spécifique) Calendrier A pérenniser dans le temps Indicateur(s) d évaluation Nombre de professeurs/formateurs identifiés Nombre de professeurs/formateurs formés 49

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51 Renforcer la compétence des formateurs par immersion dans le monde de l entreprise La formation et la qualification tout au long de la vie Construire une offre de formation professionnelle initiale ambitieuse, équilibrée et accessible sur tout le territoire Contexte et objectifs poursuivis L évolution rapide des technologies dans le domaine des métiers du numérique implique de la part des formateurs une veille technologique constante, mais également une meilleure appréhension de l organisation, des contraintes de l entreprise d aujourd hui et de demain. Bien souvent, les professeurs et formateurs enseignent parfois depuis plusieurs années sans être revenus dans le milieu professionnel pour mettre à jour leurs connaissances. Afin d éviter une perte de compétence de la part des professeurs et formateurs, il est envisagé dans le cadre de cette action de mettre à disposition des organismes de formation un vivier d entreprises d accueil. Les périodes de stage seraient variables selon les cas mais devront systématiquement faire l objet d un dossier particulier, document qui sera remis à l entreprise. Description de l action Mise en place d une liste d entreprises volontaires pour accueillir un formateur ou professeur. Prise de contacts avec les structures de formation Organisation de l accueil Suivi du stage Bilan du stage : document du bénéficiaire à remettre à l entreprise et le centre de formation (prévoir une clause de confidentialité) La mise en œuvre de cette action nécessitera : D établir un mailing auprès des entreprises pour repérer celles prêtes à accueillir ce public. De déterminer avec les structures de formation la formule permettant le stage selon le statut des stagiaires. De prévoir du jour agent pour le suivi et une réunion avec les entreprises pour expliquer la démarche. Publics visés Les professeurs/formateurs d organismes de formation des métiers du numérique Publics spécifiques Partenariat Porteur de l action Rectorat (CERPET) Partenariat (signataires) Branches professionnelles Partenaires associés (hors signataires) Les organismes de formation Moyens et outils mobilisables Gouvernance (si spécifique) Calendrier A pérenniser dans le temps Indicateur(s) d évaluation Nombre de professeurs/formateurs d organismes de formation du Bâtiment bénéficiaires 51

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53 Développer et qualifier l offre de formation par apprentissage dans le secteur La dynamique de l alternance et la professionnalisation Promouvoir les parcours de formation en alternance en se donnant les conditions de son développement Contexte et objectifs poursuivis Le secteur du Numérique rassemble à peine 2 % de l ensemble des apprentis 475 pour 650 places conventionnées soit un taux d occupation de 73% (moyenne régionale en 2014/2015 : 59%) A la rentrée 2014, à l exception d un titre de technicien de maintenance en micro-informatique de niveau IV, et d un installateur et toutes les autres formations proposées s échelonnent sur les niveaux III, II et I. Les apprentis concernés sont répartis de la façon suivante : niveau I, 55%, niveau II, 2%, niveau III, 38% et niveau IV,5% L offre de formation s est harmonisée sur le territoire au cours des dernières années. En 2012, 7 zones d emploi ne proposaient aucune formation dans le secteur du numérique, elles ne sont plus que 3 en 2015 (St-Omer, Flandres-Lys, Cambrai). Parallèlement le secteur numérique est le premier recruteur de cadres. La pénurie de personnels fortement qualifiés devrait s aggraver dans les années à venir. Pour répondre la demande de personnels qualifiés et anticiper une éventuelle pénurie, le développement de l apprentissage dans l enseignement supérieur est une solution appropriée. Trois actions sont proposées pour atteindre cet objectif, celles-ci peuvent être menées conjointement, et à des degrés divers - Déclencher le réflexe de l alternance chez les employeurs potentiels - Maitriser l offre de formation - Etudier l origine et la continuité des parcours des apprentis actuels, afin de donner des perspectives aux nouveaux bacheliers Description de l action - Déclencher le réflexe de l alternance chez les employeurs potentiels Voir Fiche Action Maitriser l offre de formation Dans le cadre de la procédure de rentrée apprentissage, Persévérer dans la couverture géographique, sans pour autant cibler un maillage trop serré Tenter de réduire le décalage entre le niveau II et les niveaux I et III Veiller à la réactivité au niveau des nouvelles formations proposées - Etudier l origine et la continuité des parcours des apprentis Etudier l origine des apprentis Où les apprentis de niveau I ont-ils effectué leur formation de niveau II? Que font les apprentis de niveau III à l obtention de leur diplôme 53

54 Publics visés Publics spécifiques Territoires de mise en œuvre opérationnelle (si nécessaire) Partenariat Porteur de l action Région Nord-Pas de Calais Partenariat (signataires) Branches professionnelles Partenaires associés (hors signataires) CFA Universités et écoles Engagements réciproques Dans le cadre de sa compétence, Région Nord-Pas de Calais s engage à : - instruire les demandes d'évolutions d'offre de formation en tenant compte des orientations définies collectivement dans le cadre du CPRDFP - solliciter l avis de la branche sur les projets d ouverture de section d apprentissage dans le domaine concerné à contribuer à assurer aux établissements dispensant les formations les moyens adéquats, établis dans le cadre des dialogues de gestion tels qu inscrits dans la convention portant création de centres de formation d apprentis. - transmettre aux partenaires les éléments statistiques dont elle dispose en matière d apprentissage. Moyens et outils mobilisables Moyens financiers Gouvernance (si spécifique) Calendrier Sur la durée du contrat Indicateur(s) d évaluation Evolution du nombre d apprentis dans le secteur 54

55 Sensibiliser les entreprises à l alternance La dynamique de l alternance et la professionnalisation Promouvoir les parcours de formation en alternance en se donnant les conditions de son développement Contexte et objectifs poursuivis Contrat de professionnalisation Parmi les dispositifs de l alternance, le contrat de professionnalisation a pour finalité de préparer directement à l entrée dans l emploi. Il est donc une voie de recrutement à part entière. Conformément à la loi du 24 novembre 2009, il peut être établi afin de préparer un diplôme ou un titre inscrit au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP), un Certificat de Qualification Professionnelle (CQP) ou une qualification professionnelle. Dans un contexte économique général difficile, la filière numérique reste un acteur important en termes de recrutement. Néanmoins, le contrat de professionnalisation n occupe pas encore un choix de premier plan pour la plupart des entreprises du secteur. Plusieurs freins sont identifiés expliquant ce contexte : - Les recrutements des entreprises se font à un haut niveau d études (BAC+3 à BAC+5). Aussi, le contrat de professionnalisation reste méconnu dans sa capacité à préparer des formations relevant de ce niveau ; - Les recrutements en professionnalisation ne répondent pas nécessairement à une démarche de Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC), si l entreprise s y est inscrite ; - L offre de formation peut être perçue comme pas toujours en adéquation avec les besoins de l entreprise ; - Dans une organisation relevant d une obligation de service, le temps passé en formation peut difficilement s adapter à l exigence du client ; - Le dispositif apparaît comme complexe administrativement, car comprenant 4 parties : l employeur, le salarié, l organisme de formation et le financeur. Apprentissage En ce qui concerne l apprentissage, seconde voie de formation en alternance, le secteur du numérique est encore à l état embryonnaire, il ne représente que 2% des effectifs, soit 475 apprentis pour l année scolaire Ces apprentis préparent majoritairement des diplômes du supérieur, (55% préparent un diplôme de niveau I) L offre de formation s est harmonisée sur le territoire au cours des dernières années. En 2012, 7 zones d emploi ne proposaient aucune formation dans le secteur du numérique, elles ne sont plus que 3 en 2015 (St-Omer, Flandres-Lys, Cambrai). La faible culture de l alternance dans ce secteur se vérifie également pour l apprentissage, le déficit en maitres d apprentissage potentiels et la gestion systématique en mode projet qui peut sembler incompatible avec le rythme de l alternance, sont les freins principaux au développement de l apprentissage. Pour sensibiliser les employeurs et déclencher chez eux le réflexe de l apprentissage, plusieurs actions peuvent être menées - Conforter les formations existantes, le nombre d apprentis étant en constante augmentation, le «réseau» des anciens apprentis va progressivement se diffuser. - - S appuyer de l expérience de celles-ci pour proposer de nouvelles formations, en phase avec les constantes innovations technologiques relatives à ce secteur, - Mettre à profit les techniques de pointe pour cibler les entreprises de pointe Pour l alternance de façon générale dans le secteur du numérique, il faut bouleverser l idée établie que le développement et le traitement informatique et technologique en entreprise sont incompatibles avec le rythme de l alternance. 55

56 Description de l action Sur le volet Contrat de professionnalisation Il peut être envisagé plusieurs axes s inscrivant dans une démarche de renforcement de ce dispositif : plus de visibilité de l offre de formation locale ; mise en visibilité des CQP de la Branche ; renforcer l accompagnement au montage de dossier(s) ; renforcement du tutorat, de la gestion de l alternant ; pallier le recrutement des métiers en tension ; créer une synergie dans les bassins d emploi ; inciter le recours à l alternance (sensibilisation de tous les acteurs) Sur le volet apprentissage : Pour une cohérence et une évolution de la carte des formations : assurer la cohérence globale de l appareil de formation par apprentissage, son calibrage, les formations à fermer comme à ouvrir en fonction des besoins repérés, en phase avec la réalité économique. utiliser la procédure de rentrée apprentissage pour faire évoluer la carte de formation engager une collaboration pérenne avec la branche pour assurer les évolutions nécessaires et contribuer aux efforts sur la représentation des métiers : assurer la visibilité du domaine professionnel lors des opérations régionales (publications, rencontres partenariales ) Publics visés Entreprises du secteur Publics spécifiques Territoires de mise en œuvre opérationnelle (si nécessaire) Partenariat Porteur de l action Région Nord-Pas de Calais/Branche professionnelle (via le FAFIEC) Partenariat (signataires) Branches Professionnelles Rectorat Partenaires associés (hors signataires) FAFIEC Engagements réciproques Moyens et outils mobilisables Outils de communication de la Région Nord-Pas de Calais Développeur et conciliateur de l apprentissage Moyens financiers Gouvernance (si spécifique) 56

57 Calendrier et sur la durée du CPRDFP Indicateur(s) d évaluation - Evolution du nombre de contrats signés - Nombre d entreprises embauchant des apprentis 57

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59 Soutenir la continuité professionnelle des salariés du secteur L anticipation des mutations et l accompagnement des évolutions socio-économiques Assurer la continuité professionnelle par l anticipation Contexte et objectifs poursuivis La Région a pour ambition d accompagner, par la formation, le développement économique et social de la région. Pour cela, elle pilote une politique au service de la formation permanente des actifs et des acteurs de la vie associative. En particulier, elle a impulsé une dynamique nouvelle en faveur de la sécurisation des parcours professionnels des salariés et de l accompagnement, par la formation, du développement des entreprises, prioritairement des PME. Cette ambition s est traduite par la signature du Pacte Régional de Continuité Professionnelle, le 30 juin 2009, avec l Etat et les Partenaires sociaux et la mise en place d une gouvernance commune au sein du CCREFP (Comité de Coordination Régional de l Emploi et de la Formation Professionnelle), par la commission 4 «Anticipation des mutations socio-économiques». La Région a adopté un cadre d intervention encadrant ses modalités d intervention auprès des OPCA. Le développement des TIC (Technologies de l Information et de la Communication) constitue un des leviers majeurs de compétitivité et de développement économique en région. Le Nord Pas de Calais compte 653 entreprises pour 7104 salariés, hors établissements d entreprises dont les sièges se situent à l extérieur de la Région. 96% de ces sociétés sont des entreprises de moins de 50 salariés et comptabilisent 61 % des effectifs. Les entreprises du secteur des TIC sont un des plus importants «gisements» identifiés de création d'emplois qualifiés dans les années à venir et l économie numérique qui représente plus de 27% de la croissance du PIB mondial en représentera 50% dans un futur très proche. La région soutient cette dynamique à travers ses pôles d excellence (Ubiquitaire, Image) ou ses pôles de compétitivité (le PICOM en particulier). Par exemple, le développement du pôle Ubiquitaire depuis juin 2011 et des sites emblématiques tels qu Euratechnologies ambitionne pour 2018 d héberger 400 entreprises innovantes sur la ZAE, 50 projets d incubation et emplois. La filière numérique représente donc un secteur à fort investissement dans une main d œuvre de niveaux de qualification élevés (recrutement le plus fréquent à niveau bac+5, minimum à niveau bac+2). En effet, les métiers du numérique sont des activités où les évolutions des marchés et des techniques sont permanentes, la performance est étroitement liée aux capacités d'adaptation et d'innovation, tant sur le plan technologique, organisationnel, commercial qu'en gestion des ressources humaines. Les métiers sont ainsi soumis à de fréquentes mutations, impliquant une dynamique forte d'acquisition de nouvelles compétences. La formation professionnelle joue donc un rôle essentiel dans le développement des compétences des salariés et dans la stratégie de compétitivité des entreprises. A travers le dispositif pacte de continuité et l effort conjoint de la Région et de la branche via le FAFIEC qui existe depuis 2011, les objectifs sont : - Faciliter l accès à la formation pour les salariés des entreprises du secteur informatique selon des thématiques d excellence en élevant leur niveau de qualification. - Soutenir la dynamique économique des entreprises de la filière régionale par l intermédiaire de formations clés. - Mettre en visibilité une offre de formation locale, proposant des actions à hauteur des enjeux préalablement définis. Description de l action Le FAFIEC, en partenariat avec la Région Nord-Pas de Calais se mobilise et propose, pour les entreprises et établissements du secteur numérique, le dispositif Continuité Professionnelle Numérique, finançant 100% du coût pédagogique d'actions de formation de moins de 35h jusqu'au 31 décembre Ce dispositif est ouvert aux entreprises ou établissements localisés dans la région Nord Pas de Calais (NPDC) relevant du champ d application du FAFIEC, prioritairement de moins de 250 salariés. La priorité est donnée aux TPE/PME afin de les soutenir dans la gestion des compétences de leurs salariés, dans la mesure où ce sont des entreprises moins familières avec la gestion des ressources humaines L objectif pour la période de contractualisation est de 540 salariés de l informatique formés et 180 entreprises afin d impulser le 59

60 développement de l emploi, des compétences et de la qualification des salariés du numérique en région Nord Pas de Calais, et mettre en œuvre les différents leviers correspondant au dynamisme d un accompagnement et d une anticipation des évolutions de l emploi et des compétences. Les typologies de formation éligibles ont été revues en fonction des éléments de bilan partagés en comité de pilotage avec les représentants régionaux de la branche du numérique (CPRE), la SPL Euratechnologies, l association AS2I : Type de formations Détail Public concerné Techniques et outils informatiques utilisant Langages de programmation, une représentation modélisée objet et Analystes, frameworks, programmation orientée maîtrise des langages informatiques développeurs, objet afférents chefs de projet Renforcement de la maîtrise de l infrastructure Métiers de la conception, la gestion et la mesure d un site Web et des réseaux sociaux Maîtrise des outils de mobilité Renforcement de la maîtrise des réseaux Développement de l informatique décisionnelle Renforcement de la maîtrise de la sécurité informatique Renforcement de la qualité dans les projets informatiques Développement du cloud computing Renforcement des méthodes d analyse et de conception Renforcement de la procédure test Renforcer du management de projet Renforcement les qualités de management Renforcement de l intelligence économique et stratégique Prise en compte du Développement Durable Langues étrangères Microsoft, Linux, Unix, Android, serveurs Réseaux sociaux, e-commerce, web analytics Toutes formations liées aux technologies matérielles et logicielles, et permettant une communication distante sans lien filaire de données informatiques (technologies 4G, informatique embarquée ) Toutes formations liées aux infrastructures matérielles et logicielles permettant le transport des données informatiques (CISCO, virtualisation ) Big data, datawarehouse, bases de données Toutes formations liées aux méthodes et outils de sécurité des Systèmes d Information CMMI, ITIL, Lean IT, normes ISO 27001, et toute compétence liée à la qualité dans les projets informatiques Stockage, archivage de données, SaaS, private cloud Méthodes orientées objet, UML Toutes formations liées aux tests logiciels Management de projets : méthodes, outils informatiques de gestion des projets, conduite de projet, certifications en gestion de projet Management d'équipe Conduite du changement Compétitivité, management de la connaissance, modèle économique, innovation Green IT, télétravail, communication collaborative unifiée Perfectionnement (toute langue) Anglais professionnel Administrateur système et réseaux, techniciens d'exploitation, analystes d'exploitation Gestionnaire de communauté, webdesigner, administrateur de site Ingénieurs systèmes et réseaux, ingénieurs télécoms, intégrateurs, administrateurs et techniciens réseau, développeurs Administrateurs de réseau d entreprise, ingénieurs réseau, techniciens réseau, architectes techniques Administrateur de données, architecte, développeur Ingénieur systèmes et réseau, experts techniques Ingénieurs qualité méthode, consultants en conduite du changement ou en AMOA, directeurs des SI, chefs de projets, Architecte, chef de projet, développeur Analyste, développeur, analyste d'exploitation, chef de projet Personne impliquées dans la réalisation de tests lors de la mise en œuvre de projets Personnes impliquées dans le management de projets Managers actuels et futurs Services RH, managers Gérant (salarié), responsable administratif et financier DSI, centres de données, centres d hébergement Tout public Tout public 60

61 Publics visés Prioritairement Salariés des TPE/PME dont l employeur cotise au FAFIEC Publics spécifiques Territoires de mise en œuvre opérationnelle (si nécessaire) Partenariat Porteur de l action Région Nord-Pas de Calais /Branche Professionnelle (via le FAFIEC) Partenariat (signataires) Branche Syntec/CINOV Partenaires associés (hors signataires) FAFIEC Engagements réciproques La Région Nord-Pas de Calais s engage à poursuivre le développement des compétences des salariés du secteur numérique adhérent au FAFIEC via le dispositif Pacte Régional de Continuité Professionnelle sur la période Le Syntec Numérique et le FAFIEC s engagent à collecter les besoins de formation stratégiques et travailler au côté des différents signataires de l accord de continuité professionnelle pour relayer, promouvoir et participer aux comités de pilotage et de suivi de cette action. Moyens et outils mobilisables Moyens financiers Montant total du dispositif concourant au financement des coûts pédagogiques : dont participation FAFIEC : dont participation Région Nord Pas de Calais : Gouvernance (si spécifique) Comité technique et comité de pilotage paritaire Calendrier Octobre 2014-décembre 2015 Indicateur(s) d évaluation - nombre de bénéficiaires 61

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63 Soutenir la continuité professionnelle des salariés du secteur secteur audiovisuel, communication, édition L anticipation des mutations et l accompagnement des évolutions socio-économiques Assurer la continuité professionnelle par l anticipation Contexte et objectifs poursuivis La Région a pour ambition d accompagner, par la formation, le développement économique et social de la région. Pour cela, elle pilote une politique au service de la formation permanente des actifs et des acteurs de la vie associative. En particulier, elle a impulsé une dynamique nouvelle en faveur de la sécurisation des parcours professionnels des salariés et de l accompagnement, par la formation, du développement des entreprises, prioritairement des PME. Cette ambition s est traduite par la signature du Pacte Régional de Continuité Professionnelle, le 30 juin 2009, avec l Etat et les Partenaires sociaux et la mise en place d une gouvernance commune au sein du CCREFP (Comité de Coordination Régional de l Emploi et de la Formation Professionnelle), par la commission 4 «Anticipation des mutations socio-économiques». La Région a adopté un cadre d intervention encadrant ses modalités d intervention auprès des OPCA. Le numérique accroît au fur et à mesure du temps son impact au niveau de la chaîne de valeur des filières de l audiovisuel, du cinéma, de la communication et de l édition depuis les créateurs de contenu jusqu au public et amènent donc les professionnels à se repositionner globalement sur leur marché par rapport à l environnement concurrentiel. Au niveau des créateurs de contenu, les bouleversements sont tout d abord d ordre technologique. Les outils numériques amènent des capacités nouvelles de production et d écriture que les professionnels de l audiovisuel, de la communication et de l édition ne peuvent pas avoir avec les outils «traditionnels». Le numérique permet ainsi aux créatifs de repousser leurs limites soit parce que les nouvelles technologies permettent ce qui ne pouvaient pas se réaliser préalablement, soit parce qu elles rendent abordables économiquement des techniques autrefois marginales car excessivement coûteuses. Cette montée en puissance du numérique impacte également les modes de diffusion. Ceux-ci se sont ainsi multipliés en très peu de temps passant de 4 média principaux : écrans de cinéma, téléviseurs, radios, livres à 9 voire 10 en y ajoutant ordinateurs avec accès internet fixe et/ou mobile, smartphones, consoles de jeux ayant souvent des fonctionnalités de mini-pc, liseuses, tablettes avec les dérivés que sont les mini-tablettes, ainsi que tous les objets connectés actuellement en déploiement. La multiplicité de diffusion de médias possible génère en elle-même de la part des producteurs de contenu des stratégies où l œuvre devra pouvoir se décliner sur plusieurs récepteurs avec ses particularités spécifiques : techniques de réception (taille d écran, qualité d image et de son, ) et de captation (appareils photos ayant des capacités de filmer, prise de vue aérienne depuis un engin motorisé autonome, ), d usage (en direct ou en différé via le streaming, le podcast et le videocast notamment), de situation (mobile ou statique), d environnement du spectateur (domicile ou extérieur) de finitude (l auteur de l œuvre pouvant faire évoluer continuellement son travail autrefois figé en interaction ou non avec le public), de simultanéité (consultation de la tablette pour obtenir du contenu enrichi pendant le visionnage TV). Enfin, au niveau des publics destinataires des messages qu ils soient à vocation journalistique, informatif, culturel ou publicitaire, leurs attitudes évoluent fortement depuis quelques années de par l intensification de la masse de messages véhiculés, ce qui a entre autres pour conséquence de créer un phénomène de zapping, de par l augmentation de la consommation de messages permise grâce aux outils mobiles notamment et enfin de par l importance prise par les réseaux sociaux sur lesquels les professionnels se doivent d intégrer les mécanismes de fonctionnement afin de pouvoir agir efficacement. Ces changements se matérialisent progressivement sans que l on puisse mesurer encore l ensemble des retombées sur les acteurs du marché. Description de l action Entre juin 2010 et décembre 2014, la Région est intervenue auprès de l AFDAS en accompagnant 700 salariés du secteur. Une démarche de labellisation régionale a également été mise en œuvre pour mieux faire connaître l offre de formation régionale auprès des TPE/PME. La présente fiche action vise donc à pérenniser les actions engagées en 2014, notamment la labellisation, et à poursuivre le champ de 63

64 formation autour de l intégration de la prise de vue aérienne via pilotage de drones, ainsi que des sessions de formation sur le doublage pour les films d'animation afin d accompagner les besoins de l association Noranim et Pictanovo.. Cette continuité de l intervention va accompagner la montée en puissance du pôle d excellence sur l image autour de Pictanovo, pôle qui vise à faire du territoire de la région (voire de l Euro-région) un des leaders sur ce champ au niveau national et européen. Les formations éligibles sont en lien direct avec les logiciels et les nouveaux outils numériques mais également l environnement changeant de ces métiers tels que le droit, le management de projets ou les techniques artistiques. Le Pacte de Continuité Professionnelle s adresse depuis également aux professionnels de l édition et aux artiste-auteurs. Le projet porté par l AFDAS et la Région vise à former près de 267 salariés et impacter 68 entreprises du secteur pour accompagner les salariés sur les compétences suivantes : - Techniques audiovisuelles (télévision sur IP, vidéo sur le web, streaming ) - Informatique, web, animation (logiciels web et 3D, création d animation ) - Communication, édition, journalisme - Management des contenus (web-marketing, animation réseau social ) - Management conduite de projet (conduite du changement ) - Artistique (écrire des œuvre pour les nouveaux formats ) - langues Afin de mobiliser les salariés et leurs employeurs, plusieurs modes d actions sont à ce stade prévues : - avec l appui des associations professionnelles d employeurs ou de salariés présentes en région (Ex : Noranim, GAME IN, ATOCAN, ASPAN, SAFIR, MINE...) - avec l appui des partenaires institutionnels (Ex : Pôle Images, Pôle Emploi pour les intermittents en particulier,...) - en contact direct téléphonique ou en rendez-vous par un chargé de mission de l AFDAS. La mobilisation des acteurs locaux : Pôle Emploi, Maison de l Emploi, CCI, permettra de renforcer la communication vers les publics potentiels de cette action. Cette articulation sera également recherchée pour affiner si nécessaire des contenus de formation aux attentes exprimées par les acteurs économiques Entreprises cibles Les entreprises cibles sont : - les sociétés basés en Nord-Pas de Calais œuvrant dans le champ de l audiovisuel, de la production cinématographique, de la communication et de l édition - leurs salariés permanents - les intermittents techniques ou artistiques concernés par ces champs - les artistes rémunérés en droits d auteurs affiliés ou assujettis à la Maison des Artistes ou à l AGESSA. L accent sera porté en particulier sur les entreprises de moins de 50 salariés. Typologies des actions éligibles Les besoins de formation de la filière se situent à plusieurs niveaux : - Technique : maîtriser les nouveaux outils et appréhender les nouvelles fonctionnalités - Financier : intégrer les nouveaux équilibres économiques engendrés par la modification de la chaîne de valeur - Juridique : gérer les nouvelles relations contractuelles entre les acteurs en place - Social - Management : accompagner le changement au niveau des équipes - Artistique : adapter les techniques artistiques aux nouvelles possibilités Publics visés Prioritairement Salariés des TPE/PME dont l employeur cotise à l AFDAS et publics intermittents du spectacle Publics spécifiques Territoires de mise en œuvre opérationnelle (si nécessaire) 64

65 Partenariat Porteur de l action Région Nord-Pas de Calais /Branche professionnelle (via l AFDAS) Partenariat (signataires) Partenaires associés (hors signataires) AFDAS Engagements réciproques La Région Nord-Pas de Calais s engage à poursuivre le développement des compétences des salariés du secteur audiovisuel, communication, édition adhérent à l AFDAS via le dispositif Pacte Régional de Continuité Professionnelle sur l année civile La Branche de l audiovisuel et l AFDAS s engagent à collecter les besoins de formation stratégiques et travailler au côté des différents signataires de l accord de continuité professionnelle pour relayer, promouvoir et participer aux comités de pilotage et de suivi de cette action. Moyens et outils mobilisables Moyens financiers Montant total du dispositif concourant au financement des coûts pédagogiques : dont participation AFDAS : dont participation Région Nord Pas de Calais : Gouvernance (si spécifique) Comité technique et comité de pilotage paritaire Calendrier Année 2015 Indicateur(s) d évaluation - nombre de bénéficiaires 65

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67 Le smart lycée La transformation écologique et sociale et le développement durable Accompagner les évolutions des compétences liées au développement durable pour l ensemble des secteurs d activité et dynamiser les métiers de la croissance verte Contexte et objectifs poursuivis 1. Le concept de smart lycée Le terme «smart» est de nos jours massivement associé aux notions de communication numérique et de traitement de données : on parle ainsi de «smart building», de «smart city» ou de «smart grid» pour définir des bâtiments, des villes ou des réseaux énergétiques qui produisent, reçoivent ou traitent des données numériques afin d optimiser leur fonctionnement, la qualité du service rendu, et le bienêtre de l usager. Le concept de smart lycée est quant à lui inédit mais s appuie en Nord-Pas de Calais sur les acquis de la Transformation Ecologique et Sociale de la Région et notamment du Lycée du 3 ème Millénaire, du plan Efficacité Eau-Energies dans les Lycées (EfEEL). Il est compatible avec les principes de la Troisième Révolution Industrielle. Le smart lycée repose sur les cinq lignes de force suivantes : La prise en compte des enjeux environnementaux et des contraintes énergétiques : dans le cadre d EfEEL, la systématisation des travaux d efficacité énergétique, les achats d énergie «verte», le soutien aux réseaux de chaleur éco-sourcés et à la production d énergies renouvelables dans les lycées. En complément des dimensions liées à l énergie, la mobilité (et notamment les modalités douces et durables) constitue un enjeu et un levier d action, pris en charge notamment dans le cadre du Plan de Déplacement des Etablissements Scolaires (PDES) et du Plan Vélo Régional (en particulier dans le cadre de la systématisation progressive d abris sécurisés). La mise en synergie des réseaux d acteurs : Région, Autorités académiques, collectivités, territoires, acteurs économiques et communautés éducatives Le passage de la propriété à l'usage (l économie de la fonctionnalité), notamment via la mise en place, l activation et l animation d un réseau de FabLabs dans les établissements et les territoires. L optimisation des nouvelles technologies, déjà présentes dans la politique numérique des établissements : très haut débit et wifi, équipements innovants (VPI, imprimantes 3D ), smart tablettes l Environnement Numérique de Travail (ENT Savoirs Numériques 5962) déployé à l échelle régionale transforme déjà le fonctionnement global de l établissement et les relations sociales. Les projets de Recherche & Développement tels que «TERRIL», qui s attache à l efficacité énergétique, s appuient sur le traitement des données dans le cadre d une approche big data. L information sur les métiers et l orientation, notamment dans le cadre du continuum Bac-3 / Bac+3 et de la coordination du Service Public Régional de l Orientation (SPRO) est appelée à se démultiplier grâce à ces nouveaux outils. 2. Le smart lycée : un cadre fédérateur pour susciter et coordonner les actions autour du développement durable Le numérique traverse le concept de smart lycée dans la mesure où il est au cœur de différents outils (gestion programmée en restauration, en énergie, ressources en ligne, espaces numériques ) ; c est aussi un facilitateur de démarches partagées. L acception du terme «smart» implique la notion de communication et de mise en réseau, fonctions premières du numérique. On le retrouve donc dans les différentes actions, notamment pour : 67

68 Renforcer le vivre ensemble sur la base d un projet partagé de société durable par la mise en place de projets participatifs (projet Greencook contre le gaspillage alimentaire ; actions de sensibilisation du plan EfEEL ; projets lycéens ; partenariats européens et internationaux ; festival des usages numériques en mai 2015 ; festival des musiques actuelles en juillet 2015). La carte Génération Nord-Pas de Calais déployée à compter de septembre 2015 a vocation à devenir la clé d entrée privilégiée pour l accompagnement du jeune par la Collectivité. Articuler la vie et les projets des établissements avec leur environnement et avec les territoires. Les plateformes technologiques des établissements, les FabLabs, les manifestations à l initiative des établissements ouvrent sur l environnement et les partenariats. Sensibiliser et éduquer les citoyens de demain et en faire des ambassadeurs d une société durable, notamment par l accompagnement de démarches visant à faire évoluer les comportements face au changement climatique et à la consommation d énergie, dans l établissement et dans la Cité. La politique d achat des établissements (restauration, fourniture, énergie ) peut être le support d actions exemplaires. Accompagner l émergence des nouveaux métiers non seulement par la formation tout au long de la vie (initiale -scolaire et par apprentissage- et continue, dans le secondaire et le supérieur), mais aussi à travers l innovation et la recherche (Pôles d excellence et de compétitivité, programme de Recherche & Développement TERRIL). Les Campus des Métiers et des Qualifications (et notamment le Campus du Numérique et des Industries Créatives), labélisés au niveau national postulent de cette synergie, et ont vocation à interagir avec l ensemble des smart lycées. Plusieurs secteurs sont appelés à prendre en compte le développement durable et les nouvelles formes sociétales faisant émerger de nouveaux besoins de compétences et de métiers (notamment dans le bâtiment et les travaux publics, l agriculture, les énergies renouvelables ) Description de l action A court terme, il s agit de lancer une démarche d envergure qui vise, à l échelle de la région, à mobiliser les écosystèmes que représentent les établissements, en interaction avec leur environnement. L ambition partagée avec l Education Nationale est de revisiter les projets d établissement pour y inscrire systématiquement le développement durable et l innovation. A cet effet, un appel à manifestation d intérêt a été lancé fin mars début avril 2015 auprès des établissements. L objectif est que ceux-ci fassent remonter leurs candidatures à partir de projets susceptibles de s inscrire dans la logique du smart lycée afin de créer les conditions d un partenariat privilégié entre les établissements, les autorités académiques et la Région. Chaque lycée pourrait ainsi devenir à sa façon un smart lycée en reprenant tout ou partie du dispositif. Un accompagnement spécifique de la Région et des Autorités académiques garantirait la cohérence et la valorisation des actions, en s appuyant sur des moyens de droit commun et en visant chaque fois que possible des partenariats et des cofinancements. Le Rectorat a fait connaître son intérêt et son accord, puisque le smart lycée est en complète cohérence et complémentarité avec les dynamiques de l Education Nationale, et notamment 68 - le label Etablissement/Ecole en Démarche Education au Développement Durable (E3D), - la circulaire n du 4 février 2015, relative à l Education au Développement Durable, - et la nouvelle politique numérique de l Education Nationale. Avant même le lancement de l appel à manifestation d intérêt, plusieurs Proviseurs ont fait remonter leur volonté d être accompagnés sur différents projets émergeant de la démarche EfEEL ou de la Troisième Révolution Industrielle. En parallèle, la Région Nord-Pas de Calais élaborent un Plan Pluriannuel des Investissements spécifique déclinant l ensemble des opérations et travaux à mener sur une centaine d établissements dans l objectif d atteindre une efficacité énergétique de haut niveau, s appuyant sur plusieurs types d intervention. La mise en place d une dynamique à l échelle régionale, à la fois dans la programmation de travaux et dans le fonctionnement des

69 établissements, a pour but la co-construction d un projet d envergure, susceptible de produire un effet d entraînement et d être en outre éligible à des cofinancements publics, privés, nationaux, européens Publics visés Toute la communauté éducative (chefs d établissements, enseignants, élèves, parents, agents ) Les territoires, Le monde économique Publics spécifiques Territoires de mise en œuvre opérationnelle (si nécessaire) Régional, infra-régional Partenariat Porteur de l action Région Nord-Pas de Calais Partenariat (signataires) Rectorat Partenaires associés (hors signataires) Les établissements scolaires Moyens et outils mobilisables Plan de Déplacement des Etablissements Scolaires (PDES) Plan Vélo Régional Réseau FabLabs Politique numérique régionale des établissements scolaires Environnement numérique de travail Moyens financiers Gouvernance (si spécifique) Calendrier Lancement année scolaire Indicateur(s) d évaluation Nombre de lycées inscrits dans la démarche smart lycée Nbre de FabLabs 69

70 Annexe n 5 Tableau de suivi CPRDFP Nord - Pas-de-Calais - Contrat d'objectifs Pêche, Transformation des produits de la mer, Aquaculture Outil de suivi financier annuel des interventions (Compte d'exploitation multipartenarial du COS - sur la base du réalisé en fin d'année) Leviers d action Objectifs opérationnels Fiches action Conseil Régional Rectorat Etat-Emploi Pôle Emploi Branche Total 1- L'attractivité des métiers, information et orientation 2 - La formation et la qualification tout au long de la vie Élaborer une stratégie multi-partenariale et territoriale sur l attractivité des métiers Construire une offre de formation professionnelle initiale, ambitieuse, équilibrée et accessible sur tout le territoire Favoriser une meilleure connaissance des métiers par la mise en synergie et l amélioration des outils d information et de communication existants Redynamiser l'image de la filière par une meilleure connaissance de ses métiers Poursuivre la dynamique de concertation engagée en matière de formation et de développement économique et l'élargir à l'échelle du littoral Nord-Pas de Calais Engager la réflexion sur l évolution du lycée maritime du Portel vers un lycée des métiers de la Mer Nord-Pas de Calais 4- L'anticipation des mutations et l'accompagnement des évolutions socio-économiques Assurer la continuité professionnelle par l anticipation Réfléchir à la mise en place de mécanismes innovants permettant aux salariés et aux entreprises de pêche maritime d envoyer leurs marins en formation continue Faire du lycée maritime un pôle de formation à la sécurité maritime 5 - L émergence des activités et des métiers de demain Créer les conditions d une synergie entreprise/innovation/formation Action Recherche & Développement d étudiants en entreprise halioagroalimentaire Faire du lycée agricole de Coulogne le lycée référent pour le Nord-Pas de Calais en aquaculture à travers la recherche et le développement Identifier les évolutions en cours ou à venir des métiers 6 - La transformation écologique et sociale et le développement durable Accompagner les évolutions de compétences liées au développement durable pour l ensemble des secteurs d activité et dynamiser les métiers de la croissance verte Faire du lycée agricole de Coulogne un référent prévention des risques professionnels pour accompagner l évolution des métiers en aquaculture Total 70

71 Annexe n 6 : Dossier Campus des métiers et des qualifications de l image numérique et des industries créatives déposé le 1 er Juillet 2014 Campus des Métiers et des Qualifications de l Image Numérique et des Industries Créatives 71

72 Sommaire 1. Le campus des métiers et des qualifications : un ancrage dans le contexte de valorisation des industries créatives de la région Nord-Pas de Calais 1.1 Les industries créatives 1.2 Lille Métropole en plein renouvellement socio-économique 1.3 L ensemble des territoires du Nord-Pas de Calais engagés dans la valorisation des industries créatives 2. Le campus des métiers et des qualifications : une synergie entre acteurs de la formation 2.1 Les partenaires du campus 2.2 Les attentes exprimées par les partenaires 2.3 L offre de formation du campus 2.4 Les enjeux associés à la création du campus des métiers et des qualifications de l image numérique et des industries créatives. 2.5 L offre de formation continue : 2.51 L offre de formation continue pilotée par le GRETA 2.52 Les perspectives de développement de la formation continue avec l INA (Institut National de l Audiovisuel) 3. Un projet pédagogique pour une vision prospective de campus des métiers et des qualifications de l image numérique et des industries créatives 3.1 Un projet pédagogique qui facilite la mise en réseau des professionnels et l intégration des jeunes dans un continuum formation-emploi 3.11 Le pilier social du projet : fédérer les EPLE dans un réseau d établissements de formation pour assurer la persévérance scolaire 3.12 Le pilier environnemental du projet : mettre en réseau les entreprises, les responsables de l insertion professionnelle et les acteurs de la formation 3.13 Le pilier économique et technique du projet : les collaborations avec les entreprises et la recherche 3.2 Un projet pédagogique pour bâtir une offre de formation en phase avec l organisation en mode projet des professionnels de l image 4. La vie du campus 4.1 L animation de la vie étudiante portée par la Métropole Lilloise 4.11 L offre d hébergement existante : L offre d hébergement universitaire L hébergement dans les bassins d éducation de Lille Métropole et de Cambrai 4.12 Un campus des métiers et des qualifications au cœur d infrastructures routières, culturelles et sportives : Infrastructures de transport Equipements culturels Equipements sportifs 4.2 L animation de la vie étudiante portée par la ville de Roubaix 4.3 L animation de la vie étudiante portée par les établissements de formation 5. Le campus des métiers et des qualifications et sa dimension à l international 5.1 Les partenariats européens initiés par le modèle de l ESAAT 5.2 Les partenariats à l international initiés par l ESA 6. Le pilotage et organisation du campus des métiers et des qualifications de l image numérique et des industries créatives 7. Lettres de soutien 72

73 GLOSSAIRE BMA : Brevet des Métiers des Arts BTS MAV : Brevet Technicien Supérieur aux Métiers de l Audiovisuel BTS IRIS : Brevet de Technicien Supérieur en Informatique et Réseaux pour l'industrie et les Services techniques BTS SN : Brevet de Technicien Supérieur Systèmes Numériques Byook : studio indépendant fondé par trois associés spécialisés dans l innovation et la conception de jeux. Leur projet principal est la création d un nouveau média à la croisée du livre et du jeu vidéo pour smartphones et tablettes tactiles CNRS : Centre National de la Recherche Scientifique CRRAV : Centre régional de ressources audiovisuelles EPLE : Etablissement Public Local d Enseignement E.S.A.: Ecole Supérieure d Arts E.S.A.A.T. : Ecole Supérieure d Arts Appliqués et Textiles FOQUALE : Réseaux Formation Qualification Emploi GRETA : Les groupements d établissements (Greta) sont les structures de l'éducation nationale qui organisent des formations pour adultes dans pratiquement tous les domaines professionnels. ICAVS : Interdisciplinary Cluster for the Advancement of Visual Studies INA : Institut National de l Audiovisuel INRIA : L'Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique est un institut de recherche français en mathématiques et informatique IRDIVE : Plateforme Innovation-Research in Digital and Interactive Visual Environnements LIFL : Laboratoire d Informatique Fondamentale de Lille OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Economique OPCA : organisme paritaire collecteur agréé (par l'état) est une structure associative à gestion paritaire qui collecte les contributions financières des entreprises qui relèvent de son champ d'application dans le cadre du financement de la formation professionnelle continue des salariés des entreprises de droit privé. PIRVI : Plateforme Image Réalité Virtuelle et Interaction Pôle IIID : Ecole Supérieure d Infographie de Roubaix SCV : programme Science et Culture du Visuel SELL : Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisirs SRI SI : Stratégie Recherche Innovation pour une Spécialisation Intelligente STS : Section de Technicien Supérieur 73

74 Introduction La révolution numérique a profondément modifié aujourd hui notre manière d apprendre, de travailler, de concevoir, de communiquer et de consommer. Qui aurait imaginé qu on puisse un jour créer et partager des images avec un téléphone portable, interagir par des gestes sur le déroulé d un film, faire de la musique avec son corps? Le consommateur veut désormais vivre de plus en plus d'expériences ludiques, véritables expériences culturelles (parcs à thèmes, mondes virtuels, réalité augmentée, réseaux de partage,...). Les nouveaux médias et les nouvelles technologies de communication modifient la perception de notre environnement physique et social ainsi que les interactions envisagées. Dans un contexte d interactions multiples, les contenus, usage et développement du numérique, sont de plus en plus liés. La révolution numérique n en est qu à ses débuts mais bouleverse déjà fortement le monde de la création et de l image. L image est au cœur de problématiques de connaissances variées, qui mettent en jeu des disciplines scientifiques au croisement des sciences humaines, des sciences sociales et des sciences et technologies de l information et de la communication. Ces profonds bouleversements annoncent une révolution systémique. Les acteurs du numérique sont par essence disruptifs, en ce qu ils proposent mondialement des contenus, des solutions et des produits concurrents d acteurs traditionnels le plus souvent organisés par pays. La mise en synergie de compétences, de créateurs, de financements et d innovations explique le succès du développement à l international d acteurs à partir de leur écosystème local. Les industries créatives sont une composante du champ du numérique, en fort développement depuis une dizaine d années. L émergence du «Campus des métiers et des qualifications» s inscrit dans la continuité du programme de développement sur la métropole lilloise des clusters «Plaine Image» et «Lille Design» afin de densifier le territoire d entreprises publiques et privées à vocation créative et ainsi de soutenir le développement de ces secteurs, sources d activité économique et de régénération sociale. En fédérant les différents partenaires de la création de l image numérique, qu ils appartiennent au monde de la formation, du développement, de la recherche, avec les acteurs économiques et les partenaires institutionnels publics et privés, le campus des métiers et des qualifications de l image numérique et des industries créatives a pour ambition de devenir un pôle d excellence et de référence en matière de création, à rayonnement national et international. 74

75 1. LE CAMPUS DES METIERS ET DES QUALIFICATIONS : UN ANCRAGE DANS LE CONTEXTE DE VALORISATION DES INDUSTRIES CREATIVES AU SEIN DE LA REGION NORD PAS DE CALAIS 1.1 Les industries créatives Les tendances Les industries créatives sont, selon la définition d A. Gombault et F. Livat-Pécheux, «les industries (au sens de «secteurs» ou «filières») dans lesquelles le produit final est un objet de création». Les industries créatives représentent un important secteur de l économie des pays de l OCDE avec un taux de croissance annuel estimé entre 5 et 20%. On distingue trois grands secteurs d activité des industries créatives qui structurent cette hybridation des métiers et des compétences : - les industries du contenu : auteurs/écriture/journalisme, cinéma et télévision, jeux vidéo, arts et spectacles, la presse et l édition qui convergent vers les supports numériques, - les Industries de la médiation E-learning, serious game, livres numériques, enrichis, interactifs, services culturels innovants, design interactif qui se situent à la frontière entre service au public et prestataires/agences, - les autres Industries créatives en interface entre le numérique et les autres secteurs économiques : mode, design d objets, publicité/marketing, architecture, Imprimerie. 75

76 Le secteur audiovisuel, qui regroupe essentiellement la télévision et le cinéma, est en plein bouleversement depuis quelques années déjà. Le modèle de la télévision classique, qui propose tout au long de la journée des programmes imposés à l auditeur, n est qu un aspect d une offre beaucoup plus diversifiée à l heure de la télévision à la demande. L industrie cinématographique, intimement liée à la télévision, constitue en France le premier client, financeur et diffuseur, des œuvres cinématographiques. Le jeu vidéo représente le bien culturel le plus vendu en France et le 2 e marché du divertissement derrière le livre. La réalité virtuelle ouvre de nouvelles perspectives qui autorisent une expérience de jeu plus immersive. Enfin, la (re) matérialisation de l'expérience de jeu modifie considérablement le rapport à la dématérialisation des jeux. Le " Phygital " ou retour au Physique depuis le Digital s'annonce donc comme un vecteur de forte croissance dans les années à venir. Dans le cadre du programme européen "l'europe créative", dédié aux secteurs de la culture et de la création, proposée par la Commission européenne sur la période , une aide financière sera accordée aux artistes et professionnels de la culture pour développer de nouvelles compétences et travailler au-delà de leurs frontières nationales. L hybridation de l image et du numérique est repérable dans les grandes tendances technologiques : - exploitation de grands volumes de données ; - normalisation de scripts dans le jeu vidéo ; - architecture serveur cloud (jeux en ligne, banques d images, ) ; - contenus enrichis et interactifs (BD, livres ) ; - interfaces homme-machine ; - web sémantique. L état du marché Le chiffre d affaires mondial du marché du jeu vidéo pourrait croître de plus de 40% d ici à 2015 pour atteindre 60,6 milliards d euros. En 2011, le marché du jeu vidéo, aurait généré 41,9 milliards d euros de chiffre d affaires dans le monde. L arrivée récente sur le marché d une nouvelle génération de consoles portables et de salon, associée à la progression des segments du jeu sur téléphone mobile et en ligne, expliquent cette augmentation. Cette hausse que l on constate partout dans le monde mais principalement en Asie et plus particulièrement en Chine qui devrait à elle seule représenter 8,6 milliards d euros pour les jeux mobiles et en ligne en La France se situe en seconde place après les Etats-Unis dans le domaine des jeux vidéo. Le secteur de la production vidéoludique est la première industrie culturelle en France et 80% des créations sont destinées à l export. Selon les chiffres du syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (SELL), la France compterait 31 millions de joueurs réguliers, plaçant ainsi notre pays en tête des pays européens. Le marché du jeu social représentait 36% du marché du jeu en ligne en 2012 et sa part devrait passer en 2016 à 46% du marché du jeu en ligne soit 18% du marché global du jeu vidéo. D'autres marchés liés à l'image sont également impactés comme le cinéma, la télévision, l'animation, les casual games, la webtv, les ebook, la révolution de la télévision connectée,... L animation demeure le premier genre de programmes à l exportation. En 2010, les ventes de programmes français d animation à l étranger s élèvent à 34,8 M soit +9,1% en un an. Cette évolution s explique en grande partie par la forte croissance du volume de la production d œuvres d animation d'origine française observée depuis 2009 (+23,6% par rapport à 2008, soit 320 heures). 76

77 Les smartphones et les tablettes s'affirment également : la vente des contenus pour mobile passera de 3.5 Md$ en 2010 à 10 Md$ monde en En 2013, 42% des téléchargements de jeux ou d applications sur ces appareils étaient d origine française. L'écoute de musique sous formats dématérialisés est de plus en plus répandue (66% des français), qu'il s'agisse de fichiers téléchargés (54% des Français) ou de streaming (57% des français). Elle atteint au total 24% du temps d'écoute déclaré des Français et dépasse celui de l'écoute de CD Audio. De son côté, le marché du livre numérique sur les quatre prochaines années devrait atteindre un chiffre d'affaires de 55 millions d'euros TTC à l'horizon 2015, avec une croissance de près de 80 % en 2012, et le marché du «serious game», qui représente aujourd hui 1,5 milliard d euros, pourrait peser 10 milliards d euros en Le numérique est un des rares secteurs créateur net d emplois en France. En 2009, selon le cabinet Mc Kinsey, la contribution de la «filière Internet» à l économie a dépassé 3% du PIB assurant 1,15 million d emplois directs, indirects ou induits. D ici à 2015, emplois supplémentaires devraient être créés, pour une valeur ajoutée de 130 milliards d soit, 5,5% du PIB français. La plupart de ces nouveaux emplois nécessitent de nouvelles compétences et une adaptation rapide de l offre de formation. Trois axes stratégiques potentiels peuvent être dégagés : - Design interactif et créativité, - Création de contenus de médiation culturelle et éducative, - Production d œuvres transmédia. 1.2 Lille Métropole en plein renouvellement socio-économique Lille, Roubaix et Tourcoing ont longtemps partagé un destin commun de grandes capitales industrielles, principalement autour des industries textiles et mécaniques. Le déclin de ces industries, à partir des années 1960, a marqué le début d une période de difficultés économiques pour la Métropole et l ensemble de la région Nord Pas de Calais. La reconquête économique de ce territoire, portée par des politiques publiques ambitieuses, est en cours. Pour sa part, Lille Métropole a, ces dernières années, fait un effort conséquent pour intégrer dans sa politique de développement économique et urbain les secteurs des industries culturelles et créatives. En complément d une offre riche en matière culturelle et artistique (arts de la scène, conservation du patrimoine architectural, musées), l investissement public s est porté sur des secteurs porteurs des industries créatives dans les domaines de l image, du design et de la mode. Idéalement située au «carrefour de l Europe», en lien avec les grands territoires périphériques de la métropole, comme le Valenciennois et le Cambrésis, Lille Métropole avec ses trois villes principales villes ( Lille, Roubaix et Tourcoing) veut se donner les moyens de son ambition et le projet campus des métiers et des qualifications du numérique se veut être le lieu fédérateur de toutes les énergies créatives au service du territoire et de sa population. 77

78 1.3 L ensemble des territoires du Nord Pas de Calais engagés dans la valorisation des industries créatives La reconversion du tissu économique vers un nouveau modèle de développement est en cours. Elle se caractérise par des glissements d activités vers des secteurs à plus haute valeur ajoutée ou par de nombreuses initiatives locales pour poser les jalons de nouveaux secteurs d activité. En 2011, le Nord Pas de Calais est devenu la 5ème région de France dans le domaine des Technologies de l Information et de la Communication (13% des entreprises TIC nationales et 6.6% des effectifs français salariés). Pour les services aux entreprises, avec 5% de l emploi français, le Nord Pas de Calais se situe au 4ème rang des régions françaises. L ambition pour la région Nord Pas de Calais dans le cadre de la Stratégie Recherche Innovation pour une Spécialisation Intelligente ( , SRI SI) est de positionner la région dans la compétition mondiale au profit du développement de l économie et de l emploi grâce à la recherche et de l innovation. Il s agit de réaffirmer la volonté de faire du Nord - Pas de Calais une grande région économique en Europe, innovante, durable et solidaire. Deux domaines d activités stratégiques concernant le numérique ont été identifiés : - ubiquitaire et internet des objets. - images numériques et industries créatives. Industries culturelles et créatives (y compris imprimerie et publicité) : établissements, salariés, 17 métiers - Arrondissement de Lille métropole au 2ème rang des métropoles françaises derrière Lyon. Image et création numérique : - Plus de 200 entreprises, 700 techniciens et auteurs réalisateurs - 10 écoles, 30 laboratoires de recherches, - Des réussites industrielles comme Ankama, Bigben Interactive, Adictiz, 3D Duo,... TIC : - Près de établissements et salariés en région dont la majorité dans la métropole lilloise. - Présence de grands acteurs comme ORANGE (3.900 salariés mobile, multimédia), Atos Wordline (1.200 salariés traitement de données, multimédia), OVH (hébergement), Jouve (documents numériques) de très nombreuses entreprises innovantes dans les technologies (Archimed, Improveeze, Stéreograph, A Volute, Click and Walk, Keynosoft, Etineo, Delfmems,...) Nombreux acteurs des logiciels et méthodes pour le commerce en ligne. 78

79 Dans les années 80, les décideurs ont commencé à considérer les clusters comme un outil clé pour favoriser l'excellence locale et stimuler l'innovation, notamment par une meilleure interaction entre les entreprises et les instituts de recherche. Les politiques de clusters et les stratégies ont donc gagné un élan considérable en investissant sur l'expertise et les compétences locales de manière complémentaire afin d améliorer la compétitivité industrielle, l'innovation et l'attractivité territoriale. C est en s appuyant sur les recommandations de la Commission européenne selon lesquelles «si l Europe veut rester compétitive dans cet environnement mondial en constante évolution, elle doit mettre en place des conditions permettant à la créativité et à l innovation de s épanouir dans une nouvelle culture entrepreneuriale», que Lille Métropole a créé ses trois clusters : La Plaine Images, Lille Design, Maisons de Mode. La filière de l image est structurée autour d un cluster et d incubateurs intégrés «la Plaine Images» et «la serre numérique». L animation du réseau image se réalise grâce au soutien de l agence régionale PICTANOVO (ex- Pôle Images et CRRAV (Centre Régional de Ressources Audio Visuelles)), qui fédère les acteurs de la région et offre une solution importante d accès au financement (environ 3 millions d euros par an) pour la production et la réalisation d œuvres audiovisuelles. En une décennie, le monde de l image a été bouleversé par l effet d Internet et des nouvelles ergonomies. En passant de 2 écrans (cinéma et télévision) à 5 écrans (ordinateur, téléphone portable et console de jeu), le monde de l image connaît une série de ruptures, qui représentent des opportunités de développement. La génération des «digitals natives», génération jeune, interactive, nomade, communautaire et ludique est le moteur de cette révolution. Il s agit pour le pôle de se positionner sur des créneaux/niches offrant des opportunités de développement. La «Plaine Images «représente un écosystème complet : entreprises + recherche + formation + présence d artistes, permettant à l «effet cluster» (échanges entre entreprises, transfert, valorisation, pratiques collaboratives, etc ) de fonctionner pleinement. Intégrée au plan de reconquête des territoires industriels, la «Plaine Images» se déploie à Roubaix sur une ancienne friche de 5 hectares située au cœur de l éco-quartier de l Union. Cet écosystème présente une grande diversité dans les métiers, secteurs et savoir-faire avec : - Une entreprise locomotive, Ankama, en plein développement mondial, forte de 450 salariés, productrice de contenus et symbole de la logique transmedia qui est au cœur même du projet du site de la «Plaine Images», - Des secteurs producteurs de contenu : le jeu vidéo - l'animation - un pôle média - des prestataires audiovisuels (vidéo, 3D, pub, etc.), - Un secteur qui s affirme de plus en plus sur la communication et le marketing digital. Un volet important d'entreprises prestataires de services généralement pour des grands comptes (Grande distribution, VAD ) et qui forment une grande chaîne de savoir-faire embrassant toutes les formes de communication et surtout toutes les typologies d'écrans et d'interfaces. S appuyant sur ce secteur dynamique et en expansion, Lille métropole candidate en 2014 à l obtention du label French tech qui doit permettre d accompagner la montée en puissance des entreprises du numérique et de l image de la région, développement qui a pu se réaliser grâce à la synergie des pôles d excellence et des clusters (Euratechnologies, Plaine Images et Les rives créatives). 79

80 80

81 2. LE CAMPUS DES METIERS ET DES QUALIFICATIONS : UNE SYNERGIE ENTRE ACTEURS DE LA FORMATION 2.1 Les partenaires du campus - Quatre EPLE : le lycée J. Rostand de Roubaix, l ESAAT de Roubaix, le lycée le Corbusier de Tourcoing, le lycée L. de Bettignies de Cambrai - L université de Lille1 - LIFL - L université de Lille 3 - L ESA (Ecole Supérieure d Art) de Dunkerque et de Tourcoing - L école d ingénieurs Polytech-Lille - L école d ingénieurs Ttélécom Lille1 - Le Fresnoy - La Plaine Images - Pôle IIID - Pictanovo - L INA - Les maisons de l emploi de Roubaix, de Tourcoing et de Lille Métropole - Le GRETA de Lille Métropole - Le Laboratoire d Informatique Fondamentale de Lille : LIFL Laboratoire de recherche en informatique situé à Villeneuve d'ascq sur le campus de l'université Lille 1 et de la Haute-Borne, le LIFL est une Unité Mixte de Recherche commune au CNRS, à l'université Lille 1 (établissements co-tutelles), à l'université Lille 3 et à Inria (établissements partenaires). Le LIFL développe des plates-formes scientifiques d envergure, comme la Plate-forme Images Réalité Virtuelle et Interaction (PIRVI) qui s'articule autour de projets, et qui met à disposition des équipements de pointe pour la réalité virtuelle, des compétences d'expertises scientifiques dans les domaines de l'interaction et de l'image et un cadre pour définir, piloter et réaliser des projets de développement. L Université Lille 3 L université de Lille3, avec le soutien de l université de Lille1 et du CNRS, porte le programme Science et Culture du Visuel (SCV), appuyé sur un cluster de recherche : ICAVS (Interdisciplinary Cluster for the Advancement of Visual Studies), premier cluster de recherche français consacré aux études visuelles et une plate-forme technologique IrDIVE (Innovationresearch in Digital and Interactive Visual Environnements). Le programme SCV développe une conception originale des études visuelles, en alliant recherche fondamentale, expérimentation et innovation. LA PLAINE IMAGES 81

82 Ce cluster et incubateur regroupe 78 entreprises pour environ 1150 salariés. Elle compose un écosystème complet : entreprises + recherche + formation + présence d artistes, permettant à l «effet cluster» (échanges entre entreprises, transfert, valorisation, pratiques collaboratives, etc ) de fonctionner pleinement. Intégrée au plan de reconquête des territoires industriels, la «Plaine Images» se déploie à Roubaix sur une ancienne friche de 5 hectares située au cœur de l éco quartier de l union. PICTANOVO Pictanovo est née début 2013, de la fusion du CRRAV et du Pôle Images Nord-Pas de Calais. Cette nouvelle communauté rassemble plus de 3000 professionnels de l image (privés, publics et associatifs) venant de la télévision, du cinéma et d internet, et près de 3000 étudiants. L INA L'Institut national de l'audiovisuel (Ina) est un établissement public à caractère industriel et commercial français, chargé notamment d'archiver les productions audiovisuelles, de produire, d'éditer, de céder des contenus audiovisuels et multimédias à destination de tous les publics, professionnels ou particuliers, pour tous les écrans. L'Ina est également un centre de formation et de recherche qui vise à développer et transmettre les savoirs dans les domaines de l'audiovisuel, des médias et du numérique. LE FRESNOY Le Fresnoy Studio national est une institution d enseignement, de recherche, de production, de diffusion et de programmation artistiques et audiovisuels multi et transdisciplinaire avec un fort tropisme qui, à partir de la photographie et du cinéma, le tourne vers toutes les formes de la création basée sur les technologies numériques. Le Fresnoy est devenu une référence nationale et internationale qui fait figure de modèle. Pôle IIID 82

83 Ecole Supérieure d Infographie, située à Roubaix, elle propose à ses étudiants de devenir en 5 ans Réalisateur Vidéoludique (option GameDesign) ou Réalisateur Numérique (animation 3D). 2.2 Les attentes exprimées par les partenaires Dans ce campus, les attentes des partenaires exprimées dans leur lettre d engagement sont nombreuses et peuvent se décliner autour de trois axes stratégiques : la professionnalisation, la coopération et la recherche. Au titre de la professionnalisation, il s agit de : - Fluidifier les parcours scolaires en initiant, multipliant les passerelles entre chaque formation de l ensemble des EPLE, Ecoles, Universités intégrés dans le campus. - Améliorer le taux d accès dans l enseignement supérieur des élèves et satisfaire leur ambition. - Rapprocher les étudiants et les entreprises pour leur professionnalisation et insertion professionnelle. - Accentuer la notoriété des établissements pour favoriser la reconnaissance de la qualité des formations et l insertion professionnelle. - Répondre à la demande de formation des professionnels par le biais de la formation continue (GRETA, INA) - Favoriser la production de profils adaptés aux besoins des entreprises de l éco système numérique. - Développer des actions de formation continue ou de formations alternées au bénéfice d un public sans qualification professionnelle. Au titre de la coopération, il s agit de : - Mieux identifier les acteurs professionnels et institutionnels de l image pour mieux collaborer. - Faire collaborer autour d un projet hybride mélangeant l image et le numérique des élèves, étudiants, apprentis de formations différentes. - Etablir des partenariats pérennes avec les entreprises au travers des stages pour les étudiants et des contrats d apprentissage pour les apprentis. - Echanger les pratiques artistiques, commerciales et technologiques. - Fédérer sous une seule identité toutes les forces vives de la région prêtes à collaborer à la vie du campus des métiers de l image numérique et des industries créatives. - Faire travailler les élèves, étudiants, apprentis en mode projet avec les professionnels en vue d une meilleure employabilité (projet Franck Chiche pour l année prochaine). - Favoriser la mixité des publics (publics issus des quartiers, publics décrocheurs, ) pour un projet pédagogique et professionnel ambitieux. Au titre de la recherche, il s agit de : - Permettre la détection de projets innovants pour accéder au programme d incubation de la «Plaine Images». - Rapprocher les artistes chercheurs et les entreprises. 2.3 L offre de formation du campus 83

84 FORMATIONS PRE-BAC BAC STD2A 270 élèves BAC PRO Communication Visuelle pluri médias 152 élèves FORMATIONS POST-BAC BTS Design graphique Médias Numérique s 30 étudiants DNAP (bac+3) L1, L2, L3 133 étudiants DSAA (bac +4) Design Graphique 24 étudiants Arts Appliqués Mise à niveau 90 élèves BTS Design graphique Médias Imprimés 30 étudiants DOCTORAT En Création 2 doctorants FCIL (bac+3) Manager e- commerce 12 étudiants DNSEP (bac+5) M1, M2 34 étudiants DMA Animation 2D 30 étudiants BMA Graphist e et Décor 33 élèves FCIL Métiers du Web 12 élèves FCIL (bac+3) Image de mode 12 étudiants Réalisateur Numérique (Bac+5) 40 étudiants Diplôme du Fresnoy (Master + 2 ans) 48 étudiants BTS PHOTO 52 étudiants BAC PRO PHOTO 90 élèves HORIZON Mise à niveau 10 élèves BTS SN Informatiq ue et Réseaux 55 étudiants 85 apprentis Concepteur Réalisateur 3D (bac+3) 171 étudiants Réalisateur Vidéoludique (Bac+5) 32 étudiants Laboratoire de recherche Lifl (Lille1 + Lille3 + CNRS) 100 Doctorants BAC S Options Ciné Audio Photo ISN Art du son 220 élèves BTS Métiers de l Audiovis uel 120 étudiants 35 apprentis FIL Lille1 L1-L2-L3 (bac+3) 330 étudiants 12 étudiants FIL Lille1 M1- M2(Bac+5) 320 étudiants Effectifs Campus des Métiers de l image numérique et des industries créatives: Formations Pré-bac : 775 élèves Formations bac+2 (BTS) : 419 étudiants et 120 apprentis Formations bac+3 : 658 étudiants Formations bac +4 et +5 : 450 étudiants Doctorat bac +6 : 102 doctorants + 48 étudiants TOTAL : Les enjeux associés à la création du campus des métiers et des qualifications de l image numérique et des industries créatives - Donner une meilleure lisibilité à l offre de formation existante et consolider les échanges entre les écoles. Ouvrir davantage ces établissements à la formation professionnelle continue. 84

85 - Ouvrir des passerelles entre certains niveaux de formation universitaire et des formations du secondaire (notamment, des élèves de BTS qui poursuivent vers une formation universitaire). - Anticiper et inventer de nouvelles formations par rapport aux nouveaux métiers (exemple : house game). - Développer de nouvelles formations par le métissage de formations existantes afin de répondre aux nouveaux besoins en compétences (passerelles, parcours modulaires ). - Mettre en place une réelle stratégie de poursuite d étude (des immersions d élèves de l enseignement du secondaire vers la 1ère année) pour le recrutement en 1ère année de cursus universitaire. - Accompagner l orientation des élèves : poursuivre les rencontres annuelles entre les lycéens et les enseignants chercheurs afin de leur présenter leurs métiers et la recherche. - Initier des vocations de chercheur en poursuivant les opérations de découverte des laboratoires par les étudiants de master. - Développer la formation par l apprentissage. - Développer la formation continue de salariés en vue de l actualisation constante de leurs compétences, une nécessité dans ce secteur en perpétuelle (r)évolution. - Accompagner les entreprises et les salariés dans les mutations auxquelles est confronté le secteur Valoriser la formation continue au sein des entreprises. - Permettre aux personnes ayant intégré le secteur par des parcours atypiques de valoriser leur expérience et de faire reconnaître les compétences acquises, notamment par la VAE. - Favoriser l accompagnement des chefs d entreprise par l information et la formation. - Accompagner le Pôle Images dans sa fonction de développement de l innovation par une meilleure intégration des problématiques liées aux ressources humaines. - Mettre en place des dispositifs spécifiques pour les jeunes hors parcours scolaire (les nésnumériques). - Engager via le pôle Images, une labellisation des formations spécifiques. Ainsi, le campus des métiers de l image numérique et des industries créatives s inscrit dans une approche globale innovante, pour accompagner ce bouleversement sociétal de première ampleur. Il permettra la mise en synergie des différents acteurs dans un partenariat renforcé, qu il s agisse de la formation ou de la mutualisation des ressources, pour une meilleure insertion professionnelle. 2.5 L offre de formation continue 2.51 L offre de formation continue pilotée par le GRETA Lille Métropole Le GRETA Lille Métropole intervient depuis de nombreuses années dans le secteur de la formation continue et s appuie actuellement sur deux établissements : - Le lycée Jean Rostand de Roubaix - l ESAAT : Ecole Supérieure des Arts Appliqués et du Textile D autres partenariats sont développés notamment dans le domaine du E-Commerce et les formations sont assurées par des enseignants qui travaillent régulièrement avec les entreprises et les professionnels du secteur. Depuis deux ans, une vingtaine de modules de formation à destination d entreprises de divers secteurs ont été développés, dont certains relevant du secteur de l audiovisuel pour des demandeurs d emploi ou des intermittents. Les modules sont organisés autour de 8 grandes thématiques : Intitulé de la formation Niveau de la Formation Nombre d heures Nombre de Stagiaires / an Développement de sites Infographie IV et III Photoshop III Créer son site web IV et III

86 Logiciel Indesign IV et III Animation 2D Story Board III 70 6 Logiciel animation TV paint III Captation multi caméras III Lumière et cadre Prises de vues en décor naturel et en studio III Son Assistant caméra HD III Lumière en HD III Pro TOOLS en post production à l image III Droit de Sécurisation des contenus III l audiovisuel Elaboration juridique d une œuvre Audiovisuelle III Outils logiciels Compositing sur After Effects III SD/HD Conversion multi formats et supports associés III Formation à la 3D III Gestion de production Organiser et gérer une fiction III Les perspectives de développement de la formation continue avec l INA Depuis janvier 2014, un partenariat est en cours de construction entre la direction d INA Lille, le pôle formation d INA expert et un EPLE du campus. La convention de partenariat qui devrait être finalisée pour fin juin 2014 entre les deux structures permettra de proposer sur les équipements et dans l espace de formation de l EPLE Jean Rostand une offre de formation continue encadrée dans un premier temps par les experts d INA formation. L objectif de ce partenariat consiste à développer l offre de formation en région Nord-Pas de Calais en bénéficiant de la visibilité nationale offerte par le catalogue INA des formations. Au travers de ce partenariat, l INA formation pourra déployer une offre de formation continue sur de nouveaux plateaux techniques, complémentaires des ressources techniques disponibles sur le site de Bry sur Marne et assurera le transfert de l ingénierie de formation auprès des formateurs de l EPLE. Intégré au campus, ce partenariat permettra d étoffer le recrutement de formateurs au niveau régional (professionnels de l image et enseignants), favorisera le rapprochement avec les entreprises, les porteurs de projets et la mise à jour rapide des propositions de formations continues. 3 - UN PROJET PEDAGOGIQUE POUR UNE VISION PROSPECTIVE DE CAMPUS DES METIERS ET DES QUALIFICATIONS DE L IMAGE NUMERIQUE ET DES INDUSTRIES CREATIVES Le projet pédagogique repose sur 3 axes, piliers du développement durable : social, environnemental et économique. La concrétisation de ces 3 axes va permettre de soutenir des projets pédagogiques, projets démonstrateurs et emblématiques des synergies mises en place dans le cadre de ce campus des métiers et des qualifications. La possibilité de concrétiser le deuxième film de Franck CHICHE, projet transmédia, doit fournir aux différents partenaires une occasion de fédérer les volontés, les énergies, d organiser les actions. 3.1 Un projet pédagogique qui facilite la mise en réseau des professionnels et l intégration des jeunes dans un continuum formation-emploi 86

87 3.11 Le pilier social projet: fédérer les EPLE dans un réseau d établissement de formation pour assurer la persévérance scolaire Le développement des BTS en apprentissage et des programmes de lutte contre le décrochage sur le modèle de l UFA Jean Rostand Le lycée Jean Rostand intègre en 2010 le réseau des UFA (Unités de Formation Académiques) avec la création d un BTS en apprentissage spécialisé en informatique de réseaux pour l industrie et les services (IRIS). Dès 2011, l UFA IRIS se développe dans le cadre du projet interne «Persévérance et employabilité» destiné à cibler et accompagner un public de jeunes chômeurs, d étudiants ou de salariés en difficulté d employabilité. Le dispositif «IRIS- persévérance et employabilité» expérimente une ingénierie de formation adaptée à la demande métiers des entreprises impliquées. Il innove également avec de nouvelles formes d accompagnement à l orientation des jeunes chômeurs, à la persévérance scolaire et à l insertion professionnelle des moins de 25 ans. L UFA IRIS collabore avec les Maisons de l Information et de l emploi de Lille Roubaix, la plateforme territoriale pour l avenir et l emploi des jeunes, pour réaliser l interface recrutement des apprentis et la mise en relation avec un réseau d entreprises informatiques. En mars 2014, Le lycée Jean Rostand a organisé une session de raccrochage scolaire à destination d un groupe de 10 jeunes de moins de 25 ans, de niveau bac (général, techno ou professionnel), non diplômés, issus des listes de décrochés de la plateforme de suivi et d appui aux décrocheurs avec une réponse du réseau FOQUALE. Le programme HORIZON se déroule sur une période de quatre mois. Il s agit d un dispositif innovant qui se fixe comme objectif de préparer les jeunes du programme en situation de décrochage scolaire à participer au recrutement des apprentis du BTS IRIS pour la rentrée 2014.La session propose aux jeunes un programme de raccrochage en trois axes : - Un parcours de mise à niveau pour postuler au BTS IRIS de l UFA Jean Rostand - La préparation d un projet de formation professionnelle dans la filière numérique - Un parcours de sociabilité Les liaisons bac-3/ bac+3 Le réseau d établissements constitué met en évidence un parcours de formation riche, diversifié, structuré autour de métiers et voies de formations différents mais concourant toutes à la réalisation, pour tout ou partie, d une production transmédia. Du niveau IV au niveau bac+3 avec la présence des universités de LILLE 1 et LILLE 3, différents parcours artistiques et/ou techniques, peuvent ainsi être proposés aux élèves et étudiants. La diversité des parcours permettra aux élèves appartenant à ce réseau et à d autres qui souhaiteraient le rejoindre, de trouver une formation en adéquation avec leurs potentiels, leurs projets personnels et en phase avec les projets professionnels qui se présenteront à eux au cours de leur scolarité ou de leurs études, dans la perspective de l insertion professionnelle qu ils envisagent. Les projets seront autant d occasions de découverte et de possibilités de se questionner sur un parcours de formation qui mérite généralement d être conforté ou adapté. Les établissements partagent une culture de la réussite et de l accompagnement qui permettra d accompagner les élèves et les étudiants dans leurs apprentissages. Connectés à la réalité économique et industrielle locale, les projets communs seront développés entre les établissements et les partenaires. La richesse et la contextualisation des apprentissages, apporteront une plus-value sur les CV des élèves et des étudiants et faciliteront leur insertion professionnelle. Les bacheliers professionnels en STS 87

88 Compte tenu de la demande de plus en plus forte des bacheliers professionnels de poursuivre leurs études et des difficultés d insertion professionnelles au niveau IV dans les métiers de design graphique ou métiers d arts, de nouvelles opportunités s ouvrent en termes de poursuites d études dans des filières et voies de formation connexes. Par le détour d une voie de formation plus technique, plus spécifique, les titulaires des baccalauréats, relevant de la filière «arts appliqués et des métiers d art», tout en gardant en perspective leurs projets personnels, vont pouvoir découvrir, d aller à la rencontre d autres champs technologiques. Forts de l expérience menée dans l académie (expérimentations vécues et retour d expérience), de la rédaction récente d un guide académique «liaison bac pro-bts» s appuyant sur les recommandations des rapports successifs de l inspection Générale de l Education nationale, l accompagnement personnalisé et individualisé en classe de première et terminale professionnelle et les dispositifs de soutien à l entrée en BTS permettant à un bachelier professionnel d être accompagné et préparé à la poursuite d études seront confortés. Dans le cadre des formations établissement (FE), qui à la rentrée prochaine remplaceront le dispositif des formations d initiatives locales (FIL), sont d ores et déjà envisagées les dispositions suivantes : - L utilisation des heures d accompagnement personnalisé (AP) en LP par des professeurs de STS, - Des mises à niveau (rattrapage en enseignement général) en fin de baccalauréat professionnel début STS pour renforcer les aspects de compréhension et de communication orale et écrite, les dimensions rédactionnelles argumentées, la rédaction de synthèses à partir de situations, - A l analyse des résultats d examen ; accompagnement et renforcement pour les matières scientifiques (mathématiques et sciences physiques), - La désignation de professeurs référents et tuteurs, - Des immersions d élèves de filière professionnelle en STS avec banalisation d heures de formation et/ou la création de parcours d adaptation, - La mise en œuvre d heures d enseignement co-animées entre équipes enseignantes de LP LGT, - L intervention de professionnels, d anciens étudiants. Dans le cadre d une collaboration entre équipes de LGT et LP, les formations d établissement (FE) permettront : - des analyses croisées des référentiels existants ; - le partage de connaissances LP/LGT en termes de pratiques professionnelles et/ou pédagogiques, de métiers, de stratégies de formation, de niveau d exigence vis-à-vis des compétences abordées dans les différents cycles de formation - des échanges de pratiques pédagogiques entre équipes enseignantes de LP et de LEGT ; En termes de plus-values, les équipes pédagogiques et éducatives pourront ainsi être davantage actives dans la mise en place des projets et garantir la réussite du plus grand nombre (aide et soutien). Quant aux bacheliers professionnels et technologiques qui pourront aussi tirer profit de cette approche, ils pourront davantage donner du sens à leur projet professionnel, développer des compétences à caractère transversal. Grâce aux dimensions design associées aux dimensions techniques, dimensions présentes et développées dans les programmes, dans la mesure où les idées, les concepts, les maquettes seront concrétisés sous forme de productions qui s enrichiront au contact des techniques associées : décors, publications numériques interactives... Les passerelles entre voies de formation l hybridation de l image et du numérique 88

89 Les attentes de personnalisation des parcours de formation contraignent les établissements de formation à proposer des dispositifs passerelle, des accompagnements personnalisés, des périodes de formation en milieu professionnel adaptés aux besoins des apprenants. Les synergies développées au sein du campus et la grande diversité des formations proposées étayées par le réseau d entreprises partenaires du campus faciliteront la mise en place de ces réponses par une possible modularisation des parcours au service de la diversification des modes de formation (scolaire, apprentissage, formation continue) et de la mixité des publics. Les projets transmédia développés inscriront les relations école - entreprise dans la durée, et dans une logique de co-formation. La collaboration entre les établissements (échanges d élèves, banalisation d heures de formation, création de parcours d adaptation) et partenaires industriels autour de ces projets transmédia favorisera la prise en compte d un véritable positionnement de l apprenant entrainant un parcours de formation personnalisé. Le développement des métiers de l image numérique nécessite des collaborations entre l offre de formation spécialisée en informatique et l offre de formation en image. La proximité des BTS systèmes informatiques et audiovisuels sur le site de Jean Rostand permettra d identifier les collaborations nécessaires sur les projets, puis d agir à moyen terme sur les propositions de formations nouvelles à bâtir, en tenant compte de l évolution des créations et des technologies mises en œuvre. L ouverture européenne et internationale Il s agit de favoriser le rayonnement international du campus par l exploitation du réseau de relations internationales tissé à travers les programmes européens Erasmus, pour promouvoir les travaux, les actions, les compétences et les ressources techniques du campus. Les partenariats établis par les établissements de formation du campus permettent à plus d'une cinquantaine d'étudiants de parfaire leur formation dans 50 écoles et universités étrangères. Les cordées de la réussite La possibilité de vivre un projet transmédia offre des opportunités de travail commun et collaboratif, en présentiel ou à distance, qui lors de revues de projets, favorisera la mobilité des élèves et des étudiants des établissements de formation concernés. Le réseau d entreprises, porté par la communauté de l image en Nord-Pas de Calais, «Pictanovo», facilitera l'accès des jeunes au monde professionnel. Le projet transmédia de M Franck CHICHE apporte une dimension transdisciplinaire mais aussi culturelle très importante. La notoriété de son projet antérieur, dans les différents pays où il a été présenté et primé, ouvre des perspectives d associer projet professionnel, projet pédagogique et projet artistique et culturel (PAC). Aider les jeunes à percevoir les enjeux au delà des études, susciter des vocations, accompagner et donner confiance, sont autant de facettes où l'intervention de l'entreprise et les approches culturelles complètent, sans s'y substituer, le travail des familles et des acteurs de l'éducation. Les entreprises rencontrées nous indiquent leur volonté de prendre en compte la dimension humaine dans leurs activités économiques, dans et hors de l entreprise, ce qui constitue une plus-value en matière de progrès social et de croissance. Elles identifient également leurs empreintes : une empreinte économique (la rentabilité de l entreprise), une empreinte environnementale, une empreinte sociale et un impact sur son écosystème humain au sein comme à l extérieur de l entreprise. Les actions de tutorat de collaborateurs d entreprises auprès de jeunes de milieux modestes sont un exemple d engagement qui permet à une entreprise d impacter positivement son empreinte sociale. Ces collaborateurs, les tuteurs d entreprises, fédérés ou non au travers de l association «Passeport Avenir», mais aussi les étudiants des différentes formations intégrées au 89

90 campus des métiers (étudiants de STS, des universités de Lille 1 et Lille 3) sont en capacité d accompagner les jeunes issus de milieux modestes ou populaires jusqu à l obtention de leur diplôme au sein d'une grande école ou d'une filière universitaire. Cet accompagnement prendra forme à travers des actions de tutorat individuel, des ateliers collectifs et des aides spécifiques tout au long de leur scolarité dans le but de constituer un collectif de talents issus de la diversité, reflétant des exemples de réussite scolaire puis professionnelle. Ces opportunités, au sein du campus des métiers et des qualifications, constituent l occasion de construire une nouvelle cordée de la réussite et d y inscrire plusieurs actions qui permettront d augmenter à la fois l ambition et la réussite des élèves et des étudiants : - un tutorat individuel ou collectif, - des ateliers de préparation aux oraux que les étudiants auront à soutenir, - des ateliers de présentation des métiers au sein des différentes classes, - le renforcement de la pratique de l anglais, - la connaissance des dimensions économiques, de gestion de ressources humaines, internationale des entreprises, - des visites d entreprise, des visites de salons ou expositions, - des sorties à caractère culturel, - des ateliers sur le financement des études, - un appui pour la constitution et l animation d un réseau professionnel, - des ateliers et des actions d aide pour la recherche de stage, de VIE et d emploi. Les apports de la formation continue (GRETA et INA) et de la VAE pour actualiser les parcours professionnels et développer des opportunités d hébergement de projets dans la région Nord Pas de Calais D un projet, tel que celui de Franck CHICHE (3.2), émergent des besoins de compétences spécialisées. L ingénierie de formation continue existante au sein des EPLE adhérents du GRETA et les outils et ressources de formations existants permettront aussi d accompagner les élèves et les étudiants et d apporter une plusvalue vis-à-vis des contenus de formation initiale. Par ailleurs, de tels projets favorisent des développements artistiques, techniques, scientifiques, des axes de recherches qui alimenteront et illustreront les contenus de formation initiale. Cet axe du projet pédagogique s attacherait à créer les conditions de réussite et d accès au monde de l emploi en réponse aux besoins identifiés Dans cet axe plusieurs actions à envisager : - le développement de l enseignement des langues étrangères, - le développement d une culture de l entrepreneuriat (EPA, maison des entreprises), - la construction de la mobilité au travers de projets pédagogiques collaboratifs et partagés, - la mobilisation des TIC pour apprendre, - le développement de la formation continue connectée à des projets d entreprises, - une proposition d offre de formation individualisée (parcours à distance et en présentiel) 3.12 Le pilier environnemental du projet : mettre en réseau les entreprises, les responsables de l insertion professionnelle et les acteurs de la formation 90

91 Il s agit de renforcer des synergies déjà existantes comme le développement de l UFA Jean Rostand en lien avec les maisons de l emploi. Cet axe reprend ici les éléments du diagnostic sur la filière image réalisé par la maison de l emploi, Lys-Tourcoing. Ce diagnostic est basé sur plus de 60 entretiens (entreprises, associations, clubs professionnels, acteurs de développement économique, OPCA de la filière, organismes de formation, acteurs de l emploi, de l orientation et de l insertion professionnelle) menés avec les acteurs de la filière, auxquels s ajoutent les échanges réguliers avec le Pôle Images et la Plaine Images, la participation à des groupes de travail et à des évènements liés à la filière. Dans cet axe, plusieurs actions sont donc à envisager et permettraient d accroître la lisibilité : - des voies de formation, - des métiers, - des possibilités d insertion professionnelle, - des possibilités de développement et d accompagnement de projets des industries créatives de l image numérique. De ce fait, la création et le regroupement sur un lieu unique, à la fois maison des entreprises et cité apprenante, constituerait ce portail unique (présentiel et à distance grâce aux modalités de recrutement 2.0), en référence à l analyse menée par l agence Pôle emploi de Tourcoing et serait : - lieu de valorisation de projets menés ; - lieu d exposition des techniques ; - lieu d information sur les voies de formation, sur les métiers ; - lieu d information sur les possibilités d insertion professionnelle (offre/demande) ; - lieu d accompagnement des entrepreneurs et d identification des besoins ; - lieu d identification de projets. Situé au sein de l éco-quartier de Roubaix, sa vocation serait aussi de permettre une animation culturelle locale et de proximité avec les pôles existants et d accueillir les publics en formation pour les conforter dans leurs projets Le pilier économique et technique du projet constituerait le troisième axe du projet pédagogique. Un écosystème complet (entreprises + recherche + formation + présence d artistes), de ce fait un territoire créatif, existe déjà, ce qui permet à l «effet cluster» (échanges entre entreprises, transfert, valorisation, pratiques collaboratives, etc ) de fonctionner déjà pleinement. La Plaine Images est un cluster dédié aux industries culturelles et créatives de l image : jeu vidéo, animation, audiovisuel, communication et marketing digital, événementiel, édition numérique, design, média-tv, serious game Sur 5 hectares d une friche industrielle située sur l éco quartier de l Union à Roubaix ( m² de bureaux déjà occupés, m² de bureaux à réaliser), sont installés : 91

92 - 78 entreprises (pour emplois) dont une entreprise innovante (ETI) d envergure internationale, 3 e entreprise du jeu vidéo en France (ANKAMA) et 20 PME à fort potentiel de croissance (3D Duo, Idées 3 Com, A-Volute, Improveeze, Clic and Walk, etc.). Une de ces PME «Clic and Walk» est reconnue comme «l une des 10 startup les plus innovantes au monde» par l Unesco et le cabinet Netexplo en avril une plateforme technologique Irdive et un cluster de recherche Icav s dédiés aux «sciences et cultures du visuel» (Universités Lille 1 et Lille 3, CNRS) ; - une école dédiée à des formations initiales et continues en 2D et 3D, à compter de septembre l Imaginarium, lieu de manifestation et d expositions. La Plaine Images dispose d une équipe de 13 personnes et compte 2 ETP dédiés à l accompagnement en incubation, pépinière et hôtel d entreprise. Elle développe un programme global d animation de l écosystème : 10 rendez-vous mensuels (petits déjeuners, rencontres, conférences, permanences ) 130 m² dédiés à l incubation, actuellement 10 projets suivis. Cet accompagnement comporte l hébergement gratuit, un accompagnement dédié (réunion d information autour de problématiques d entreprise avec témoignage d experts et/ou d entrepreneurs, atelier et table ronde), une formation, l accès à des permanences d experts (expert-comptable, avocat, INPI ). La Plaine Images héberge une pépinière de 15 entreprises qui bénéficient d un accompagnement en veille et prospective, prospection et identification de marchés, exposition des savoir-faire et animation de l écosystème La Plaine Images travaille en coordination avec le pôle d excellence dédié à l image, «Pictanovo» et les autres sites d excellence, Euratechnologies notamment, et en lien avec les structures régionales (NFI, CCI International ). Pour autant, cet éco système ne dispose pas encore de lien avec les établissements et voies de formation, ni de catalogue de l offre de formation. En partenariat avec la «Plaine Images», «l Imaginarium», la Plateforme de Pôle emploi, cet axe du projet s attacherait à développer les coopérations technologiques qui peuvent être distinguées comme suit : - Création et émergence d un centre de ressources technique (CRT), rendu possible par l identification de l ensemble des ressources matérielles techniques disponibles (EPLE, université, entreprises, ), avec la possibilité de les mobiliser par les acteurs et entreprises. Il s agirait de pouvoir répondre aux besoins par la concrétisation de prestations. L outil administratif et financier existe déjà (GIP FCIP, conventions de prestations). - Création et émergence d un centre de diffusion de technologie (CDT), dont la mission serait de formaliser l état de l art, de diffuser les innovations. Ce CDT serait de fait en lien avec le 2ième axe ou pilier du projet. - Mobilisation de la plateforme de transfert de technologie existante (PFT) IrDIVE, avec le projet d une labellisation également afin que des prestations techniques ou de recherche puissent être partagées avec la participation des sections de STS, donc de professeurs et étudiants de BTS, de baccalauréat. Cet axe du projet s attachera aussi à identifier les techniques et technologies innovantes qui pourraient servir de support à l accompagnement, à l émergence de projets et qui 92

93 nécessiteraient un investissement pour accompagner le projet démonstrateur à court terme, d autres projets émergeants à moyen terme. 3.2 Un projet pédagogique qui permet de bâtir une offre de formation en phase avec l organisation en mode projet des professionnels de l image 3.21 La collaboration avec le réalisateur Franck Chiche pour la création de programmes transmedia innovants «JE VOUS AI COMPRIS» le premier programme transmedia expérimenté au lycée Jean Rostand en 2012 Ce programme transmédia, plusieurs fois récompensé et diffusé dans son format film sur Arte et TV5 Monde en 2013, puis adapté et revisité sous forme de BD (ou bande dessinée animée) en direction du web et des tablettes, et d une BD papier publiée chez Casterman, décrit un épisode de la guerre d Algérie. Se situant entre le documentaire (trame historique documentée) et la fiction (la mise en scène de personnages imaginés issus de toutes les communautés), ce programme permet de redécouvrir un épisode difficile de l Histoire en montrant la diversité des points de vue traitée de manière sensible par le recours au graphisme. Inspiré de la bande dessinée, à mi-chemin entre fiction live et animation, le traitement pictural appliqué à chaque séquence repose par exemple sur un procédé de rotoscopie* totalement réinventée qui permet d établir dès le tournage un visuel singulier et unique et la réalisation de nombreuses séquences dans un budget et des délais serrés. L optimisation de la contrainte budgétaire est aussi un vecteur crucial de ce futur Campus des métiers de l image numérique et des industries créatives. * La rotoscopie est une technique cinématographique qui consiste à relever image par image les contours d'une figure filmée en prise de vue réelle pour en transcrire la forme et les actions dans un film d'animation. Ce procédé permet de reproduire avec réalisme la dynamique des mouvements des sujets filmés. La méthode employée : Avant que d être filmés sur fond vert, les personnages joués par de vrais comédiens sont en effet littéralement peints. Les visages, les mains, les sourcils, les barbes, les cheveux, les costumes, les accessoires, lorsque ceux-ci doivent être manipulés ; tous font l objet dans le réel d un traitement graphique entre peinture et dessin. Une fois le tournage achevé, chaque plan est par la suite, intégré dans des décors réalisés en images de synthèse, qui dans un souci d harmonisation stylistique sont à leur tour entièrement repeints. 93

94 A condition de se mentir : le prochain programme transmédia, le premier projet du campus des métiers de l image numérique et des industries créatives? «Riches de l expérience de la réalisation de «je vous ai compris», possédant la maitrise d un savoir-faire nouveau, encouragés par l accueil fait au film, à l e-bd et à l album papier, nous souhaitons aujourd hui élargir notre aventure à de nouveaux territoires tels que la littérature et plus spécifiquement le roman, mais où les documents historiques auraient une place particulière (archives de l INA, en particulier). En proposant une œuvre nouvelle. Pensée, réfléchie, programmée et réalisée dès le départ en direction des nouveaux médias que sont la tablette et internet. Selon leurs usages. Avec pour ambition de pousser encore plus loin le croisement des modes de narration que sont l écrit, l image et le son. Où chaque phrase, chaque image fixe ou animée, chaque son, chaque musique, tous participent du même mouvement. Tous s imbriquent, se construisent et se complètent. En fonction tout d abord du sens et de l histoire qu il s agit de raconter. En fonction de la page et de sa construction graphique. En fonction de la dynamique du moment, cela aboutit à un nouveau mode de narration pour un nouveau public prothéo-consumeriste. Cette technique est agrémentée d un cheminement narratif et d une navigation totalement interactive afin de renforcer le sentiment d immersion et de découverte de l utilisateur, en tenant compte du rythme de lecture pour chacun différent. Ainsi chacun des éléments apparaît à la commande, au clic de la souris ou du clavier, par une pression du doigt sur l écran pour ce qui est des tablettes. Parce qu il existe un public 2.0 nourri de jeux vidéos, d internet et d applications pour tablettes, en attente. Pour ce qui concerne la fiction, de spectacles forts, ambitieux et adultes qui, à côté du cinéma et de la télévision, au-delà du simple divertissement, renouvelleraient le genre et sa pratique. Un nouveau terrain d aventures en somme, porteur de mille promesses que le projet se propose avec gourmandise d explorer. «A condition de se mentir»: un projet créatif qui fédère la communauté éducative créative de campus des métiers de l image numérique et des industries créatives Avec pour fil conducteur, l aventure artistique et humaine que représente à leurs yeux notre projet, nous confierons l animation de cette procédure à un groupe d étudiants conseillé par les équipes de Byook qui dans un passé récent ont expérimenté la formule avec succès. Ainsi, au-delà du réseau personnel, amis et familles, déjà très large que constituent les EPLE et qui tout au long de cette phase servira de tremplin à notre crowdfunding, nous chercherons dans le même temps à fédérer autour de notre démarche et de façon exponentielle : - les nombreuses communautés pédagogiques - L Éducation nationale - Les collectifs d auteurs, d artistes ou de techniciens concernés dans leurs usages par les technologies du digital - Les groupes d amateurs, futurs professionnels ou non, passionnés par tout ce qui touche à la création numérique.» «A condition de se mentir» est le titre d un film à venir D un roman à venir D un spectacle à venir Loin d être une mise en garde, ces cinq mots sont une invitation à découvrir une œuvre où nous serions lecteurs, spectateurs et auditeurs. 94

95 Cette œuvre qui va se réaliser sur le territoire de Lille Métropole dès le mois de septembre 2014 explore toutes les hybridations et les axes de progrès intégrés au redressement productif : - Agir sur la création de richesses et contribuer à la création d emploi sur les territoires en devenant acteurs du développement territorial. - Créer des cohérences dans le maillage Institutions/Ecoles/Entreprises afin que les collaborations puissent s écrire en temps réel et que les filières de cohérence se complètent progressivement. - Transformer l accès aux plateaux techniques dont l usage est pensé à l échelle du territoire avec de nouvelles modalités de transmission du savoir dans une pédagogie active qui n exclut aucun public et qui prend soin de donner leur chance à tous les publics de formation en faisant un focus sur les «cabossés» du système éducatif. Toutes les synergies recherchées par le label du campus des métiers et des qualifications sont illustrées de façon dynamique par ce projet moteur à savoir : - Des EPLE qui proposent des parcours de formation complets, sécurisés, originaux avec des ponts et des passerelles entre eux, - Des entreprises qui s appuient sur ces dynamiques, - Des laboratoires de recherches et des TPE en appui, - Des communautés de chercheurs, de techniciens, d artistes, de financeurs qui rejoindront le campus des métiers et des qualifications «de l image numérique et des industries créatives» pour créer de nouvelles valeurs ajoutées. 95

96 - Implication des élèves, étudiants, apprentis des 4 EPLE dans le projet : Lycée Jean Rostand : Elèves option ciné Audio BTS MAV en CAA LP Le Corbusier : BMA Graphiste et décor Lycée Jean Rostand : BTS MAV options : Gestion de Production Techniques d Ingénierie Image Son Lycée Jean Rostand : BTS MAV options Montage et Post production BTS SN Informatique et Réseaux Lycée Jean Rostand : BTS SN Informatique et Réseaux : Etudiants et apprentis ESAAT : BTS Design graphique Médias Imprimés LP Le Corbusier : Bac Pro Communication Visuelle Pluri médias A CONDITION DE SE MENTIR Septembre 2014 Planification / Gestion Analyse du scénario Repérage photos décors Croquis/Dessins des décors Travail graphique sur les costumes Construction des décors Préparation des plateaux Tournage des plans Création décors virtuels Montage / Incrustations Analyse des maquettes SON : Bruitage / mixage Application mobile / internet PHOTOS : Making off / Affiche Création Affiche/flyers Eléments de communication Création site spécifique 11 Référencement Web Plateforme Crowdfunding Lycée Jean Rostand : BTS MAV option Gestion de Production Lycée Louise de Bettignies : Bac Pro Photo Lycée Jean Rostand : BTS Photo ESAAT : BTS Design graphique Médias Numériques Lycée Jean Rostand : BTS MAV options : Gestion de Production Techniques d Ingénierie ESAAT : BTS Design graphique Médias Numériques Lycée Jean Rostand : BTS Photo Lycée Jean Rostand : BTS MAV option SON Lycée Louise de Bettignies : Bac Pro Photo Lycée Jean Rostand : BTS Photo Lycée Jean Rostand : BTS SN Informatique et Réseaux : Etudiants et apprentis JUIN VIE DU CAMPUS 96

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