CONFEDERATION DES BETTERAVIERS BELGES

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1 CONFEDERATION DES BETTERAVIERS BELGES

2 ORGANISATION BETTERAVIÈRE BELGE Président : Mathieu Vrancken Vice-présidents : Philippe Bedoret Jean-Pierre Esquenet Hendrik Vandamme CoCo Hesbaye Président : Jean-Joseph Rigo Vice-Présidents : David Jonckheere Jean-Paul Vanelderen CoCo ISCAL Président : Jean-Pierre Esquenet Président du Comité technique: Jos Brouwers Président : Philippe Bedoret Vice-présidents : Jean-Pierre Esquenet David Jonckheere

3 I. LA BELGIQUE BETTERAVIÈRE ET SUCRIÈRE 1. Paysage betteravier La culture de la betterave sucrière a débuté en Belgique en 1812 sous Napoléon, mais a réellement commencé aux alentours des années La zone traditionnelle de production betteravière se situe au centre et à l ouest de la Belgique. Au sein de cette zone, le degré de spécialisation dans la culture betteravière est extrêmement variable ; la Hesbaye, située au centre-est, est la zone la plus hautement spécialisée. La betterave sucrière est semée au printemps (entre le 15 mars et le 15 mai) pour être récoltée à partir du 15 septembre. Les principales cultures rentrant en rotation avec la betterave sucrière sont les céréales et les pommes de terre. 2. Paysage sucrier La première sucrerie belge fut construite en 1812 dans l abbaye abandonnée "Bois de la Cambre" à Bruxelles, suite au blocus continental et au décret napoléonien autorisant l installation de 63 sucreries en Belgique. Il y a eu jusqu à 174 sucreries en Belgique (en 1872). Aujourd hui, il y a encore 3 sucreries et une râperie réparties entre deux entreprises sucrières, Iscal Sugar (IS) et la Raffinerie Tirlemontoise (RT). Iscal Sugar a un quota sucrier de tonnes et possède une sucrerie, établie à Fontenoy, qui peut travailler tonnes de betteraves par jour. La Raffinerie Tirlemontoise, qui fait partie du groupe sucrier Südzucker, a un quota sucrier de tonnes. Elle possède une sucrerie à Tirlemont qui a une capacité journalière de

4 tonnes de betteraves par jour, et une sucrerie à Wanze, alimentée via pipe-line par le jus dense provenant de la râperie de Longchamps qui peut travailler tonnes de betteraves par jour. 3. Répartition des planteurs Les planteurs belges, ainsi que le quota betteravier, sont donc répartis d une part entre les deux entreprises sucrières et d autre part entre les deux Régions. Les deux tableaux et les deux cartes qui suivent représentent ces deux types de répartition. -4-

5 Lors de la restructuration (2007), le nombre de betteraviers a baissé de 33% pour l ensemble de la Belgique ; plus à Iscal (-47%) qu à la Raffinerie Tirlemontoise (-22%). 4. Superficie betteravière Alors que la superficie betteravière des 5 dernières années se situe aux alentours de hectares, les emblavements betteraviers de 2013 représentaient hectares. Suite à la restructuration, les emblavements ont baissé de 25% pour l ensemble de la Belgique ; plus à Iscal (-39%) qu à la Raffinerie Tirlemontoise (-17%). 5. Rendements Le rendement betteravier était de 76,8 tonnes par hectare à 17,74 Z en 2013, soit le deuxième meilleur rendement des cinq dernières campagnes après les 81,2 t/ha de Le rendement en sucre blanc quant à lui était de 12,5 tonnes par hectare en 2013, soit la troisième meilleure valeur des cinq dernières campagnes après les 13,7 t/ha de 2011 et les 13,3 t/ha de

6 Le graphique suivant montre l évolution de ces deux rendements durant les vingt dernières campagnes 1. Le rendement betteravier a augmenté de 1 tonne par hectare et par an durant les vingt dernières campagnes tandis que le rendement en sucre blanc a augmenté de 0,2 tonne par hectare et par an. 6. Teneur en sucre (richesse) En 2013, la teneur en sucre des betteraves était de 17,74 Z, soit l avant-dernière valeur des cinq dernières campagnes. Durant les vingt dernières campagnes, la richesse des betteraves a augmenté de 0,07 Z par an. 1 Dans ce graphique, on utilise des moyennes mobiles afin de lisser les valeurs en supprimant les fluctuations transitoires de façon à souligner les tendances. Une moyenne mobile est une moyenne qui est recalculée de façon continue en utilisant à chaque calcul un sous-ensemble d éléments dans lequel un nouvel élément remplace le plus ancien ; le sous-ensemble d éléments est ici égal à 3 car le calcul de la moyenne se fait sur 3 ans. Par exemple, le rendement de 1994 est la moyenne des rendements de 1993, 1994 et 1995 ; celui de 1995 est égal à la moyenne des rendements de 1994, 1995 et

7 7. Tares a) Tare totale La tare totale était de 14,35% en 2013, soit quasi la moyenne des cinq dernières campagnes (14,45%). La tare totale a diminué de 0,3% par an au cours des vingt dernières campagnes. b) Tare terre Lors de la campagne 2013, la tare terre était de 7,69%, soit la troisième valeur la plus basse des cinq dernières campagnes après les 5,50% de 2011 et les 7,21% de Au cours des vingt dernières campagnes, la tare terre a diminué de 0,35% par an. Le fait que depuis 2006 il y a un pourcentage de plus en plus important de betteraves qui sont déterrées fera encore baisser la tare terre à l avenir. Le déterrage des betteraves a commencé chez Iscal à cause de l allongement de la distance entre les silos de betteraves et les usines suite à la fermeture de Moerbeke ; il était dès le départ de 70% pour atteindre 91% dès À la Raffinerie Tirlemontoise, l évolution est plus progressive pour atteindre 65% en

8 c) Tare collet La tare collet, calculée sur le net après lavage, était de 7,21% en 2013, soit la deuxième valeur la plus basse des cinq dernières campagnes après les 7,03% de La tare collet a augmenté de 0,02% par an durant les vingt dernières campagnes. -8-

9 Le tableau suivant reprend depuis 2008, soit après la restructuration, les principales statistiques concernant le secteur Betteraves-Sucre. -9-

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11 II. LA CAMPAGNE 2013 DANS LES TROIS CENTRES DE RÉCEPTION 1. Nouveauté La grande nouveauté de cette campagne est l installation d une nouvelle chaîne Venema d analyse automatique de la teneur en sucre dans le centre de réception d Iscal Sugar à Fontenoy, les deux centres de la Raffinerie Tirlemontoise (Longchamps et Tirlemont) étant déjà équipés du même matériel depuis On observe en Belgique une uniformisation croissante des équipements dans les centres de réception et une automatisation de plus en plus poussée, souhait des planteurs depuis quelques années. 2. Déroulement de la campagne En ce qui concerne les approvisionnements des usines, on a échappé de peu au manque de betteraves suite aux arrachages rendus très difficiles par les périodes pluvieuses de novembre. À cette exception près, la campagne s est déroulée sans problème majeur : pas de panne importante, peu de gel, des usines qui écrasent chaque année davantage, des déviations en ce qui concerne le décolletage manuel moins flagrantes que les années précédentes, quelques petits soucis de démarrage de la nouvelle chaîne Venema qui ont été résolus dans des délais raisonnables. Les rendements faibles observés en début de campagne suite au printemps très frais ont rapidement dépassé les prévisions pour atteindre une valeur moyenne de 76,8 t/ha, valeur proche de la moyenne des cinq dernières années. Au niveau des tares, les périodes pluvieuses de début novembre ont fait augmenter la tare terre. Parallèlement on a observé une baisse de la teneur en sucre (richesse). -11-

12 En moyenne il a fallu 105 jours pour que toutes les betteraves entrent en sucrerie : 109 jours à Fontenoy (IS), 96 jours à Longchamps (RT) qui ne réceptionne pas le dimanche et 111 jours à Tirlemont (RT). Cette période de réception est la plus courte des 5 dernières années. La campagne pour le traitement de toutes ces betteraves aura duré 110 jours à Iscal Sugar et 112 jours à la Raffinerie Tirlemontoise. Les trois usines, surtout Longchamps, voient leur capacité de travail journalier augmenter grâce, notamment, aux investissements pour accroître la capacité de stockage des betteraves mais aussi grâce aux investissements pour améliorer les performances du processus de production. Pour la Belgique, en cinq ans, la capacité de travail journalier a augmenté de plus de 10%. Plus de tonnes de betteraves entrent chaque jour dans les trois sucreries confondues, ce chiffre reste inférieur à ce que l on réceptionnait dans les six usines avant la réforme. 3. Au niveau du contrôle Dans chaque usine nos équipes de quatre à cinq contrôleurs supervisés par les secrétairesinspecteurs assurent une présence permanente pour observer le travail effectué par le personnel de la sucrerie et pour réaliser des tests qui vérifient le bon déroulement des opérations de réception. Ces équipes analysent également les pulpes et contrôlent les résultats fournis aux planteurs. Les contrôleurs ouvrent l œil ; épinglons quelques postes qui ont retenu notre attention dans les trois centres : la température de l eau de lavage des betteraves souvent trop élevée en début de campagne et l instabilité des teneurs en sucre enregistrées par le saccharimètre à Fontenoy, l eau adhérant aux betteraves qui arrivent dans la râpe à Longchamps, le manque de finesse des râpures (reflet d un problème de scies au niveau de la râpe) à Tirlemont. Tous les problèmes rencontrés sont signalés aux représentants des sucriers et solutionnés dans la mesure du possible pendant la campagne. Des réunions techniques entre représentants des planteurs et représentants des sucriers sont organisées après la campagne pour proposer les améliorations à réaliser pour le futur. D importantes modernisations des réceptions ont été réalisées ces dernières années en Belgique et il ne devrait plus y avoir de grands changements d ici 2017! -12-

13 III. LES MARCHÉS DU SUCRE EUROPÉEN ET MONDIAL 1. Marché mondial 2013/14 : quatrième campagne excédentaire Les cours du sucre sur le marché mondial sont restés faibles tout au long de la campagne 2013/14, oscillant autour de 340 la tonne de sucre blanc sur le marché de Londres avec un minimum en janvier 2014 quand le prix est passé sous la barre des 300 /t. Ces niveaux de prix sont inférieurs aux coûts de production de la plupart des pays, même les plus performants comme le Brésil car le marché mondial est essentiellement un marché de surplus. Seuls 20 % des échanges internationaux se font librement sur le marché mondial, la majorité du commerce international étant régie par des accords. La faiblesse des cours est due à l excédent de sucre à l échelle mondiale pour la 4 e année consécutive. Malgré un accroissement constant d environ 2 % de la consommation mondiale, la production dépasse la consommation depuis 4 ans. Partout, les stocks des pays importateurs ont pu être reconstitués. Selon l ISO (International Sugar Organization), le rapport stocks/consommation attendu en 2013/14 dépasserait 44 %, niveau qui n a plus été atteint depuis 2007/08. En plus, les récoltes ou perspectives de récolte pour la campagne 2013/14 sont bonnes dans la plupart des grands pays exportateurs tels que le Brésil, l Inde et la Thaïlande. Évolution de l excédent/déficit mondial de sucre de 2007 à 2013 (source : ISO) -13-

14 2. Marché européen : des stocks de sucre importants En 2013, le prix de vente moyen du sucre du quota dans l UE est resté exceptionnellement élevé : plus de 700 la tonne de sucre blanc jusqu au mois août Ce n est qu à partir du mois de septembre 2013 que les prix de vente du sucre dans l UE ont fortement baissé parallèlement à la baisse des prix sur le marché mondial. Le prix de vente moyen du sucre du quota dans l UE était de 603 /t de sucre en février Évolution du prix de vente du sucre du quota dans l UE et du prix mondial du sucre blanc depuis 2008 Dans l UE aussi, la baisse des prix est attribuée à l abondance des stocks. Au début de la campagne 2013/14, les stocks de sucre déclarés par les fabricants et raffineurs européens étaient de 2,6 Mt contre 1,6 Mt l année précédente. Un niveau record, le plus élevé depuis 2006, qui s explique par les mesures prises par la Commission l an dernier pour mettre sur le marché européen 1,2 Mt de sucre supplémentaires: 0,6 Mt via des importations supplémentaires et 0,6 Mt via le reclassement de sucre hors quota de l UE en sucre du quota. Fin janvier 2014, à la fin de la récolte betteravière, les stocks s élevaient à 11,2 Mt soit 1 Mt de plus que l an dernier à la même époque. Selon le dernier bilan sucre UE estimé par la Commission européenne pour la campagne 2013/14, les stocks UE devraient encore augmenter : 2,9 Mt à l issue de la campagne 2013/14 dont 2,4 Mt en sucre alimentaire du marché européen et 0,5 Mt en sucre hors quota. Le ratio stocks de sucre alimentaire sur consommation dans l UE atteindrait dans ce cas 14 %, un niveau de stock de début de campagne particulièrement élevé garantissant un bon approvisionnement du marché européen même si les importations normalement prévues devaient diminuer ou être ralenties. -14-

15 Estimation du bilan d approvisionnement UE 2013/14 (COM avril 2014) SUCRE EN QUOTA (sucre alimentaire) Stocks début de 2,6 Mt campagne SUCRE HORS QUOTA (sucre industriel ou exporté) Production UE * 14,2 Mt Production UE 4,0 Mt Importations ** 3,8 Mt Consommation *** Exportations ** -16,9 Mt Utilisations (industrie, bioéthanol) -1,3 Mt Exportations -2,1 Mt -1,4 Mt Stocks fin de campagne 2,4 Mt Stocks fin de campagne 0,5 Mt * ** *** Production de sucre et d isoglucose. Montants estimés sur base des chiffres de l an dernier. Montant estimé sur base de la consommation moyenne des 5 dernières années à laquelle s ajoute la consommation de la Croatie ( t), entrée l an dernier dans l UE. 3. Belgique : résultats de la campagne 2013/14 En Belgique, la récolte betteravière 2013/14 a permis de produire tonnes de sucre en hausse de 2 % par rapport à l an dernier mais en baisse de 10 % par rapport à la récolte record de 2011/12. A la récolte de la campagne 2013/14 se sont ajoutées les tonnes de sucre reportées de la campagne précédente, ce qui donne au total une production de tonnes de sucre pour 2013/14. Écoulement du sucre à la RT et à Iscal Sugar Campagne 2013/14 Bilan provisoire* RT ISCAL Belgique Production de l année Report de 2012/ Production totale 2013/14 (avec report) Production sous quota Production hors quota Exportations hors quota Utilisations industrielle hors quota Report vers 2014/ Solde encore à valoriser *(chiffres arrondis à t) -15-

16 Le quota de production sucre de la Belgique étant de tonnes, il reste tonnes de sucre hors quota disponibles qui devraient être utilisées comme suit (chiffres provisoires) : tonnes de sucre pour exportation en dehors de l UE. Pour la campagne 2013/14, la RT a obtenu des certificats d exportation pour t ( t lors de la 1 e tranche et t lors de la 2 e tranche) ; tonnes pour utilisation industrielle dont t pour la production de bioéthanol par BioWanze, usine belge de CropEnergies, filiale de Südzucker ; tonnes pour report sur la campagne 2014/15. Le report de t pour Iscal Sugar et de tonnes pour la RT a déjà été décidé. Il reste donc tonnes de sucre hors quota encore à valoriser par la RT d ici la fin de la campagne 2013/14. Écoulement du sucre en Belgique Campagne 2013/14 (Chiffres provisoires) -16-

17 IV. LA BETTERAVE EN 2013 : L ANNÉE POLITIQUE 1. La réforme de l OCM (Organisation Commune du Marché) Unique : le règlement sucre La proposition faite par la Commission européenne en octobre 2011 de supprimer les quotas dès 2015 fut pour la CBB le début d un an et demi de lobby intense aux niveaux régional, fédéral et européen. La décision en «trilogue» était une première dans l histoire européenne : le Parlement et le Conseil européens ont participé au processus de codécision. A la veille de l accord politique, la CBB organisait son congrès trisannuel début juin 2013 à Gand. Nous avons utilisé notre congrès comme forum politique pour exprimer notre inquiétude quant à l avenir de l industrie sucrière belge et européenne. Dans nos motions 2, nous expliquions que notre demande de prolongation du règlement sucre jusqu en 2020 était justifiée et indispensable pour augmenter notre compétitivité afin d être prêts à affronter la compétition sur le marché mondial après la libéralisation. La Ministre de l agriculture fédérale, Madame Laruelle, Monsieur Joris Relaes, alors chef de cabinet du Ministre Régional flamand, Kris Peeters, ainsi que Marc Tarabella, député européen, ont défendu notre message à Strasbourg. Le 26 juin 2013, un accord politique fut entériné : les quotas seraient supprimés après le 30 septembre 2017, mais avec le maintien d un cadre contractuel et interprofessionnel solide. La CBB a manifesté sa déception et son inquiétude quant à la suppression prématurée des quotas en 2017, réaction d autant plus compréhensible puisque le secteur (planteurs et fabricants) belge et européen avait plaidé pour une reconduction jusqu en 2020 et que cette demande avait reçu le soutien du Parlement européen. La CBB était, par contre, fort soulagée de pouvoir garder un cadre interprofessionnel et contractuel solide pour pouvoir continuer à négocier collectivement les intérêts de tous ses planteurs. 2. Le règlement sucre avant et après le 30 septembre 2017 JUSQU AU À PARTIR DU QUOTAS OUI NON HORS-QUOTA OUI NON PRIX MINIMUM BETTERAVES 26,29 /t OUI NON PRIX REFERENCE SUCRE 404,4 /t OUI NON (seuil de référence) INSTRUMENTS GESTION MARCHÉ OUI NON ACCORDS INTERPROFESSIONNELS OUI OUI AIDE STOCKAGE SUCRE OUI OUI 2 Voir site web CBB :

18 Dès le premier octobre 2017, les quotas, le prix minimum pour les betteraves ainsi que le prix de référence du sucre seront supprimés. L Europe ne pourra plus réguler son marché du sucre avec des instruments de gestion de marché en cas de déficit ou de surplus en sucre. Le cadre contractuel et interprofessionnel est maintenu et les organisations betteravières pourront continuer à défendre et négocier collectivement les intérêts de leurs membres, y compris les prix et les quantités. En cas d effondrement du marché du sucre, une aide au stockage pourra être fournie afin d attendre que le marché se rétablisse. 3. La réforme de la PAC (Politique Agricole Commune) L accord politique du 26 juin 2013 dessine les contours de la nouvelle PAC pour l après La réduction du budget agricole européen et la convergence externe (redistribution des aides entre les Etats membres) ont mené à une diminution considérable des droits aux paiements des agriculteurs belges. Les betteraviers risquaient d être d autant plus pénalisés puisque les DPU «betterave» comprenaient une partie des aides destinées à compenser partiellement la perte de revenu subie suite à la réforme de C est dans cet esprit que la CBB a formulé ses 5 revendications 3 pour une répartition plus équitable et plus proportionnelle des moyens disponibles. L implémentation régionale de la PAC en Wallonie et en Flandre PAC WALLONIE FLANDRE Convergence interne DPB*< 90% moyenne : DPB + 1/3 de la différence DPB > 90% moyenne : DPB ne peut pas diminuer de > 30% Chaque DPB vaudra au moins 60% de la moyenne wallonne en 2019 Soutien couplé 21,3% 18% vaches allaitantes 3,1% surfaces herbagères 0,2% brebis DPB*< (90-100%) moyenne : DPB + 1/3 de la différence DPB > (90-100%) moyenne : DPB ne peut pas diminuer de > 30% Chaque DPB vaudra au moins 60% de la moyenne flamande en % 10% vaches allaitantes 1% veaux d engraissement Verdissement 30% x DPB (variable) 30% x DPB (variable) Surprime 1 ers 50 ha 20% enveloppe Top-up pour les 50 1 ers hectares Jeunes agriculteurs 2% enveloppe 25% valeur moyenne DPB par ha en Wallonie Plafond : 60 à 75 ha Maximum 5 ans NE SERA PAS APPLIQUÉE 2% enveloppe 25% valeur moyenne DPB par ha en Flandre Plafond : 90 ha Maximum 5 ans Transfert Pilier I vers Pilier II 0% 0 % en % en ,5 % en % à partir de 2018 *DPB : Droit Paiement de Base 3 Voir site web CBB : Betteraviers Belges Réforme PAC pdf -18-

19 L Europe a laissé une grande flexibilité aux états membres, en Belgique : aux Régions, pour implémenter les mesures de la PAC. Une des conséquences est qu à partir de 2014, les droits de paiements seront différents pour les planteurs selon qu ils habitent au nord au ou sud de la frontière linguistique. Les principes de la convergence interne (redistribution des droits au sein d une région) et du verdissement ont été implémentés de façon assez similaire en Wallonie et en Flandre. Les grandes différences se situent au niveau du pourcentage d aides couplées : 21,3% en Wallonie et 11% en Flandre et de la décision de la Wallonie de payer une surprime pour les 50 premiers hectares (prime de redistribution). La Flandre a opté pour un transfert graduel de fonds de l enveloppe du premier pilier vers l enveloppe du deuxième pilier, choix qui n a pas été suivi par la Wallonie. Pour les betteraviers, le système flamand est un peu moins désavantageux que le wallon. 4. Vision d avenir pour l après-quota : positionnement de la filière betterave-sucre La filière betterave-sucre dispose clairement de quelques atouts importants pour aborder avec confiance le défi de l après-quota. Nos planteurs et nos usines sont parmi les plus efficaces d Europe et nous avons un climat idéal et d excellentes terres pour la culture betteravière. Notre situation centrale en Europe et la proximité du port d Anvers, plaque tournante du commerce du sucre, nous sont également favorables. -19-

20 Notre filière a néanmoins quelques faiblesses. Ainsi, le coût très élevé des terres et des fermages constitue un handicap concernant les coûts de production de la betterave pour les betteraviers belges. Les usines belges ont quant à elles des charges salariales et sociales plus élevées que celles de leurs principaux concurrents des pays voisins. Les sucreries belges sont des usines privées, ce qui déforce les planteurs face à leurs collègues membres de coopératives. L Europe ne fait rien pour protéger son industrie sucrière, au contraire! L UE semble poursuivre une voie de plus en plus libérale qui ouvre son marché en raison des nombreux accords commerciaux bilatéraux qu elle souscrit. Le marché interne risque d être submergé par du sucre non-européen et que reçoit l Europe en échange? La CBB reste néanmoins convaincue qu il y aura encore des opportunités pour la production sucrière en Belgique après la suppression des quotas. La demande en sucre augmente chaque année d environ 2% et les analystes prévoient qu en 2020, on aura besoin de 200 millions de tonnes. Pour 2030, ils estiment même la demande à 240 millions de tonnes. Le consommateur exige de plus en plus de produits «durables» et le sucre belge est «durable» grâce aux efforts fournis par la filière. Les spécialistes prévoient un prix relativement bas ce qui ne devrait pas motiver les pays exportateurs, avec qui l UE a conclu des accords préférentiels, à exporter leur sucre sur le marché européen. Les importations des PMA (Pays les Moins Avancés) et des ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) devraient donc baisser. Par la force des choses, l industrie consommatrice de sucre devra s approvisionner sur le marché européen. Notons également une demande croissante pour les bioplastiques : pas uniquement pour des emballages dans l industrie alimentaire et des boissons, mais également pour des applications dans les secteurs de l automobile et de la télécommunication. Des experts ont estimé le potentiel du marché des bioplastiques à 50 millions de tonnes sur le marché mondial dont 5,8 millions de tonnes en Europe. L après-quota risque également de comporter quelques menaces. Si tous les fabricants de sucre en Europe se mettent à produire davantage de sucre, le marché européen va être sursaturé. Ceci risque d entraîner une chute du prix du sucre et une forte baisse du revenu betteravier. Si le prix devait baisser à un niveau mettant en question la rentabilité de la production, ceci pourrait engendrer une nouvelle vague de restructurations en Europe. Les grands groupes sucriers misent sur l isoglucose et la stévia. Certaines études affirment que l isoglucose pourrait remplacer 25 à 30% du sucre. Pour la stévia, il n existe pas de prévisions chiffrées. Le produit satisfait cependant à la mode de tout ce qui est idéal pour la santé. Les supermarchés et les grandes marques de produits laitiers et de sodas ont déjà bien intégré la stévia dans leur gamme de produits. Il est difficile de dire quel pourcentage de sucre sera finalement remplacé par l isoglucose et la stévia, mais il est certain que ces 2 produits deviendront des concurrents potentiels pour le sucre. -20-

21 TABLE DES MATIÈRES I. LA BELGIQUE BETTERAVIÈRE ET SUCRIÈRE PAYSAGE BETTERAVIER PAYSAGE SUCRIER RÉPARTITION DES PLANTEURS SUPERFICIE BETTERAVIÈRE RENDEMENTS TENEUR EN SUCRE (RICHESSE) TARES... 7 a) Tare totale... 7 b) Tare terre... 7 c) Tare collet... 8 II. LA CAMPAGNE 2013 DANS LES TROIS CENTRES DE RÉCEPTION NOUVEAUTÉ DÉROULEMENT DE LA CAMPAGNE AU NIVEAU DU CONTRÔLE III. LES MARCHÉS DU SUCRE EUROPÉEN ET MONDIAL MARCHÉ MONDIAL 2013/14 : QUATRIÈME CAMPAGNE EXCÉDENTAIRE MARCHÉ EUROPÉEN : DES STOCKS DE SUCRE IMPORTANTS BELGIQUE : RÉSULTATS DE LA CAMPAGNE 2013/ IV. LA BETTERAVE EN 2013 : L ANNÉE POLITIQUE LA RÉFORME DE L OCM (ORGANISATION COMMUNE DU MARCHÉ) UNIQUE : LE RÈGLEMENT SUCRE LE RÈGLEMENT SUCRE AVANT ET APRÈS LE 30 SEPTEMBRE LA RÉFORME DE LA PAC (POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE) VISION D AVENIR POUR L APRÈS-QUOTA : POSITIONNEMENT DE LA FILIÈRE BETTERAVE-SUCRE

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23 MISSION STATEMENT CBB La CBB (Confédération des Betteraviers Belges) a été créée en 1965 et est l organisation professionnelle 4 et officielle pour environ planteurs de betteraves sucrières. La CBB représente et défend les intérêts professionnels des planteurs de betteraves sucrières aux niveaux local, régional et national en Belgique et au niveau international via la CIBE (Confédération Internationale des Betteraviers Européens) et l AMPBCS (Association Mondiale des Planteurs de Betteraves et de Canne à Sucre). En Belgique, la CBB coordonne le fonctionnement de 4 associations régionales de planteurs : Fédération des Betteraviers Wallons RT asbl ; Coördinatiecomité van Vlaanderen vzw ; Verbond Vlaamse Suikerbietplanters Tiense vzw ; Comité de Coordination des planteurs de betteraves du Hainaut-Iscal asbl. La CBB agit autant que possible en concertation avec les associations agricoles à buts généraux comme la FWA (Fédération Wallonne de l Agriculture), le Boerenbond et l ABS (Algemeen Boerensyndicaat). Les tâches principales de la CBB sont : la représentation ; la défense des intérêts professionnels ; la conclusion d accords interprofessionnels pour le secteur ; la coordination des instances régionales ; l organisation du contrôle de la réception des betteraves dans les usines ; la diffusion de l information via Le Betteravier, le site web, ; la promotion de la R&D (recherche et développement) dans le secteur en contribuant à l IRBAB (Institut Royal Belge pour l Amélioration de la Betterave) ; la gestion de la participation des planteurs de betteraves sucrières dans les entreprises sucrières. 4 La CBB a été reconnue comme groupement de producteurs par la Loi du 28 mars 1975 et comme «organisation des vendeurs de betteraves sucrières» et peut ainsi conclure des accords interprofessionnels comme visé dans le Règlement 1260/2001 de l UE.

24 Confédération des Betteraviers Belges asbl Boulevard Anspach 111, boîte Bruxelles RPJ Bruxelles (+32)(0)2/ (+32)(0)2/

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