State of biopharmaceuticals in France: 2004 retrospective analysis

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1 Biomédicaments en France : état des lieux en 2004 Étude menée par les entreprises du médicament (regroupées au sein du Leem) pour établir un état des lieux des biomédicaments disponibles en France en 2004 State of biopharmaceuticals in France: 2004 retrospective analysis A. Clergeot 1, P.Y. Arnoux 2, C. Lassale 3 RÉSUMÉ. Afin de disposer d une photographie claire de ce que les biomédicaments représentent aujourd hui dans l arsenal thérapeutique à disposition des patients français, le Comité Biotechnologies du Leem a conduit une enquête auprès de ses entreprises adhérentes impliquées dans les biotechnologies. En 2004, 90 biomédicaments étaient disponibles en France, près de 60 % de ces produits étant d origine américaine. Ils représentaient un chiffre d affaires en France de 2,21 milliards d euros. Depuis le lancement en 1984 de la première insuline recombinante, la mise sur le marché français de nouveaux biomédicaments se poursuit à un rythme soutenu. Mots-clés : Leem - Biomédicament - France - État des lieux. ABSTRACT. For reflecting a clear picture of the biopharmaceuticals place in French therapeutics, the French Leem Biotechnology Committee has conducted a survey among its members, all pharmaceutical firms implicated in biopharmaceuticals. In 2004, 90 biopharmaceuticals had been launched in France, almost 60% of them were issued from the US research. The annual French turnover for biopharmaceuticals was 2,21 billions. Since the approval of the first recombinant insulin in 1984, newly biopharmaceuticals still tackle challenges in gaining the French market. Keywords: Leem - Biopharmaceuticals - France - Retrospective analysis. D ans le domaine médical, les biotechnologies recouvrent l ensemble des techniques qui utilisent les ressources du vivant pour concevoir ou produire des substances actives. Les médicaments issus des biotechnologies, dits médicaments biologiques ou biomédicaments, comprennent d une part des médicaments issus d organismes vivants ou de leurs composants cellulaires, tels l insuline humaine, les interférons, l hormone de croissance, les facteurs antihémophiliques ou les anticorps et, d autre part, des médicaments relevant de la chimie de synthèse, mais dont la conception a fait appel aux biotechnologies, à travers l identification d une cible cellulaire nouvelle [par exemple, les antiprotéases dans les thérapies contre le VIH ou les inhibiteurs de tyrosine kinase dans le traitement des leucémies myéloïdes chroniques Chromosome Philadelphie positives] (1). Les biomédicaments représentent aujourd hui une part croissante dans l innovation thérapeutique. Soixante-quinze pour cent de ces médicaments ont été mis sur le marché français dans les dix dernières années. En 2003, 140 biomédicaments étaient 1 Chugai Pharma France, Paris-La Défense. 2, 3 Les entreprises du médicament (Leem), Paris. déjà commercialisés dans le monde ; ils représentaient 8 % du marché mondial des médicaments (CA : 38 milliards de dollars) et près de 40 % des nouvelles molécules enregistrées au cours de cette année (2, 3). Le marché biopharmaceutique devrait représenter 16,7 milliards de dollars en 2008, soit 20,9 % du marché pharmaceutique mondial (4). Sachant qu environ 250 millions de patients ont déjà été traités par des biomédicaments et que 500 biomédicaments font l objet d études cliniques, les entreprises du médicament sont donc largement impliquées dans l utilisation des techniques de biotechnologies, tant sur l aspect recherche que sur le volet production (3). Créé en mars 2004 pour rassembler et mobiliser tous les acteurs des biotechnologies impliquées spécifiquement dans le médicament, le Comité Biotechnologies du Leem a décidé de mener une étude pour établir un état des lieux en France des biomédicaments disponibles en 2004 dans l arsenal thérapeutique à disposition des patients français. MÉTHODOLOGIE DE L ÉTUDE Cette étude a été menée par le Comité Biotechnologies du Leem durant le premier semestre La Lettre du Pharmacologue - Volume 19 - n 3 - juillet-août-septembre 2005

2 Objectif de l étude Cette étude a pour objectif de déterminer la place actuelle des biomédicaments selon des critères réglementaires, scientifiques et économiques et d évaluer les perspectives futures en analysant les pipelines de molécules en développement. Périmètre de l étude Le Comité Biotechnologies du Leem a choisi de suivre la définition des recombinants ou biomédicaments proposée dans la catégorie A du règlement CEE n 2309/93. Ce règlement encadre les procédures d enregistrement des médicaments dans le but d obtenir une autorisation de mise sur le marché (AMM) harmonisée sur le plan européen. L ensemble des médicaments de cette catégorie font tous l objet d une procédure centralisée pour l accès au marché communautaire depuis Ils sont issus de la technologie de l ADN recombinant, de l expression contrôlée des gènes codant pour des protéines biologiquement actives dans des procaryotes et des eucaryotes, y compris des cellules modifiées de mammifères et des méthodes à base d hybridomes et d anticorps monoclonaux. Quant aux médicaments issus d autres procédés biotechnologiques appartenant à la catégorie B de ce règlement européen et non retenus dans cette étude, ils appartiennent à des classes très diverses, l absence d une définition réglementaire claire de ces produits et le choix entre les deux procédures empêchant d en faire un recensement exhaustif. Recueil des données Une enquête a été menée par le Comité Biotechnologies du Leem auprès de ses entreprises adhérentes et intéressées par les biotechnologies ; elle porte uniquement sur le biomédicament en tant que tel, les différents dosages et les différentes formes pharmaceutiques d un même médicament ayant été écartés. Les données de l étude concernent en premier lieu les réponses fournies dans le cadre de cette enquête. En parallèle, un recensement des biomédicaments a été effectué à partir de différentes bases de données des agences réglementaires (EMEA, AFSSAPS et Commission de la transparence de la Haute Autorité de Santé) et les bases de données pharmaco-économiques (GERS et CIP). Enfin, un croisement des données a été effectué avec les études déjà publiées (2, 3). RÉSULTATS Plus d une centaine d entreprises adhérentes du Leem (sur 300 entreprises adhérentes) et intéressées par les biotechnologies ont été interrogées. Une vingtaine d entre elles ont répondu à l enquête. Critères réglementaires Sur la période et dans l échantillon étudié (90 biomédicaments), le délai moyen d évaluation scientifique des demandes d AMM est de 180 jours avant l obtention d une opinion par le Committee for Medicinal Products for Human Use (CHMP) et de 307 jours avant l adoption de l European Public Assessment Report (EPAR) par la Commission européenne, alors qu ils sont fixés selon les guidelines européennes, respectivement à 210 et 300 jours calendaires. Après l obtention de l AMM, les biomédicaments doivent passer en France par la procédure du dossier de transparence et du dossier de prix, soit environ 128 jours pour le même échantillon. Il faut ensuite compter en moyenne 490 jours pour la commercialisation du biomédicament. Ainsi, en France, entre le début de l enregistrement et la mise sur le marché, il s écoule 954 jours, soit 2,6 ans. Critères scientifiques Biomédicaments. En 2004, selon notre recensement basé sur les critères définis au périmètre de l étude, 90 biomédicaments étaient commercialisés sur le marché français, dont 8 par des entreprises françaises. Au cours de cette même année 2004, 11 biomédicaments ont reçu une AMM (dont 4 enregistrés par des entreprises françaises). Ces 11 produits sont nouvellement commercialisés en 2005 ou en cours d évaluation par la Commission de la transparence (tableau I). Depuis le lancement en 1984 de l insuline humaine recombinante, premier biomédicament, la mise sur le marché des biomédicaments poursuit une dynamique exponentielle. Plus de la moitié d entre eux (50) mis sur le marché en France l ont été entre 2000 et Pour apporter une vision pragmatique de l orientation de l arsenal des biomédicaments en 2004, les biomédicaments ont été classés selon 12 classes pharmacologiques et 14 domaines thérapeutiques définis en croisant la classe ATC (anatomique, thérapeutique et chimique) avec les aires thérapeutiques du dictionnaire Vidal (figure 1). Afin d évaluer leur caractère innovant, l indicateur d ASMR (amélioration du service médical rendu) de la Commission de la transparence a été retenu. Disponibles sur le site de la Haute Autorité de Santé ( les ASMR d un échantillon de 717 médicaments, parmi lesquels les 90 biomédicaments, ont été recensés. En 2004, les biomédicaments ont obtenu trois fois plus d ASMR I ( Progrès thérapeutique majeur ) que les 717 médicaments de l échantillon (24 % des biomédicaments) et ont bénéficié d une proportion supérieure (+ 5 %) sur les ASMR II et III ( Amélioration importante ou modeste en termes d efficacité thérapeutique et/ou de réduction des effets indésirables ), avec respectivement 16 et 18 % de biomédicaments. Vis-à-vis de l ASMR IV et V ( Amélioration mineure en termes d efficacité thérapeutique et/ou de réduction des effets indésirables ), les biomédicaments ont des proportions inférieures en comparaison avec l échantillon (10 % versus 15 % en ASMR IV et 21 % versus 49 % en ASMR V). Parmi les biomédicaments qui ont reçu une ASMR V, une majorité de produits (95 % d entre eux) ont remplacé des.../... La Lettre du Pharmacologue - Volume 19 - n 3 - juillet-août-septembre

3 Tableau I. Liste des 90 biomédicaments commercialisés en France en 2004, complétée des 11 biomédicaments nouvellement ou prochainement commercialisés en France au cours de l année Aires thérapeutiques Classes pharmacologiques DCI Titulaires d AMM Origine Biomédicaments commercialisés en France en 2005 Cancérologie Anticorps monoclonal cétuximab Merck AG DE Anticorps monoclonal trastuzumab Roche CH Correcteurs métaboliques rasburicase Sanofi-Aventis FR Hormones de croissance thyrotropine alfa Genzyme US Immunomodulateurs tasonermine Boehringer Ingelheim DE Autres pegvisomant Pfizer US Cardiologie Anticorps monoclonal abciximab Eli Lilly US Enzymes thrombolytiques altéplase Boehringer Ingelheim DE Enzymes thrombolytiques rétéplase Roche CH Enzymes thrombolytiques ténectéplase Boehringer Ingelheim DE Hirudines recombinantes désirudine Sanofi-Aventis FR Hirudines recombinantes lépirudine Schering AG DE Dermatologie Autres bécaplermine Johnson & Johnson US Diabète Insuline recombinante insuline humaine, ADNr Novo Nordisk (6 spécialités), DK, Sanofi-Aventis, Eli Lilly FR, US insuline lispro Eli Lilly US insuline glargine Sanofi-Aventis FR insuline aspart Novo Nordisk (2 spécialités) DK Endocrinologie Hormones de croissance somatotropine Pfizer, US, Sanofi-Aventis, FR, Novo Nordisk, DK, Serono, CH, Eli Lilly, US, Ferring AB SW Ostéoformateur tériparatide Eli Lilly US Gastro-entéro-hépatologie Anticorps monoclonal infliximab Johnson & Johnson US Gynécologie/obstétrique Hormones sexuelles stimulantes choriogonadotropine alpha Serono CH follitropine alpha Serono CH follitropine bêta Organon NL lutropine alpha Serono CH Hématologie Anticorps monoclonal alemtuzumab Genzyme US ibritumomab tiuxétan Schering AG DE rituximab Roche CH EPO darbépoétine alfa Amgen US époétine alfa Johnson & Johnson US époétine bêta Roche CH G-CSF filgrastim Amgen US lénograstim Chugai JP molgramostim Schering Plough US pegfilgrastim Amgen US Hémostase Facteurs de coagulation eptacog alfa Novo Nordisk DK moroctocog alpha Wyeth US nonacog alpha Wyeth US octocog alpha Baxter (2 spécialités), US, Bayer AG (2 spécialités) DE protéine C humaine Baxter US protéine C activée recombinante Eli Lilly US 76 La Lettre du Pharmacologue - Volume 19 - n 3 - juillet-août-septembre /...

4 .../... Infectiologie Immunomodulateurs aldesleukine Chiron US interféron gamma-1b Boehringer Ingelheim DE interféron alfacon-1 Yamanouchi JP interféron alpha-2a Roche CH interféron alpha-2b Schering Plough (2 spécialités) US peginterféron alpha-2a Roche CH peginterféron alpha-2b Schering Plough US Vaccins antigène protéique Hbs GlaxoSmithKline UK recombinant antigène de surface du virus Sanofi Pasteur MSD FR de l hépatite B recombinant vaccin combiné Sanofi Pasteur MSD FR vaccin combiné hépatite A et B GlaxoSmithKline UK vaccin DTPa-hépatite B GlaxoSmithKline UK vaccin hépatite B Sanofi Pasteur MSD FR vaccin hépatite B-IPV HIB GlaxoSmithKline UK vaccin hépatite B-IPV GlaxoSmithKline UK vaccin pneumocoque conjugué Wyeth US Métabolisme Correcteurs métaboliques agalsidase alpha TKT US agalsidase bêta Genzyme US imiglucérase Genzyme US laronidase Genzyme US Autres glucagon humain biogénétique Novo Nordisk DK Neurologie/psychiatrie Immunomodulateurs interféron bêta-1a Biogen, Serono US, CH interféron bêta-1b Schering AG DE Pneumologie/ORL Anticorps monoclonal palivizumab Abbott US Autres dornase alfa Roche CH Rhumatologie Anticorps monoclonal adalimumab Abbott US Immunomodulateurs étanercept Wyeth US Ostéoformateur dibotermine alfa Wyeth US Autres anakinra Amgen US Transplantation Anticorps monoclonal basiliximab Novartis CH Biomédicaments nouvellement ou prochainement commercialisés en France en 2005 daclizumab Roche CH muromonab-cd3 Johnson & Johnson US Cancérologie Anticorps monoclonal arcitumomab Imunnomedics US bévacizumab Roche CH sulésomab Imunnomedics US Dermatologie Anticorps monoclonal éfalizumab Serono CH Diabète Insuline recombinante insuline detemir Novo Nordisk DK insuline glulisine Sanofi-Aventis FR Endocrinologie Hormones de croissance somatotropine Beaufour Ipsen FR Hématologie EPO époétine delta Sanofi-Aventis FR Infectiologie Vaccins vaccin oral choléra Chiron US vaccin Haemophilus B Sanofi Pasteur MSD FR conjugue l hépatite B Rhumatologie Ostéoformateur eptotermine alfa Howmedica International US DE : Allemagne ; CH : Suisse ; FR : France ; US : États-Unis ; DK : Danemark ; SW : Suède ; NL : Pays-Bas ; JP : Japon ; UK : Grande-Bretagne. La Lettre du Pharmacologue - Volume 19 - n 3 - juillet-août-septembre

5 .../... Par aire thérapeutique Hématologie 11 % Hémostase 10 % Endocrinologie 8 % Neurologie/ psychiatrie 3 % Cancérologie 7 % Par classe pharmacologique Hirudines recombinantes 2 % Anticorps monoclonaux 13 % G-CSF 4 % Insulines recombinantes 14 % Infectiologie 19 % Transplantation 3 % Immunomodulateurs 15 % Cardiologie 7 % Autres 6 % Pneumologie/ORL 2 % Diabète 13 % Dermatologie 1 % Correcteurs métaboliques 6 % EPO 3 % Ostéoformateurs Facteurs 2 % de coagulation 10 % Gynécologie/ obstétrique 4 % Rhumatologie 6 % Métabolisme 6 % Hormones de croissance 8 % Enzymes thrombolytiques 3 % Vaccins 10 % Hormones sexuelles stimulantes 4 % Figure 1. Répartition des biomédicaments sur le marché français en produits issus de l extraction biologique, telle l insuline, en vertu d une meilleure sécurité de production, critère non retenu et non valorisé par la Commission de transparence lors de l attribution de l ASMR. Population cible de patients. Sachant que la législation européenne impose une prévalence de la pathologie inférieure à 5 patients pour habitants pour une éligibilité de statut de médicament orphelin, soit une population cible comportant moins de patients français, ce sont 44 biomédicaments sur 90 qui seraient éligibles à ce statut si l on restreignait leur marché au niveau national. En pratique et au 19 juillet 2005, sur les 21 médicaments possédant une AMM européenne sous le statut de médicaments orphelins, seuls trois sont issus des biotechnologies. Si les autres biomédicaments sont indiqués pour des pathologies plus étendues, les populations cibles restent restreintes, ne dépassant pas, à l exception du vaccin, le million de patients (tableau II). Prescription des biomédicaments. En 2004, un biomédicament sur trois est soumis à une prescription hospitalière systématique. Dans le même temps, un autre tiers des biomédicaments est soumis à une prescription hospitalière initiale, avec renouvellement de prescription possible en ville. Ce sont donc 63 % des biomédicaments qui sont prescrits la première fois à l hôpital. Si les insulines et les vaccins sont exclus de cette évaluation, la répartition des biomédicaments sur les prescriptions hospitalières systématiques (40 %) et initiales hospitalières (44 %) se renforce au détriment des prescriptions de ville (16 %). Tableau II. Répartition empirique* des biomédicaments selon les pathologies et populations cibles. Nombre de biomédicaments Pathologies et populations cibles (nombre de patients) Biomédicaments (indication) 12 Hyper et ultra-segmentées (moins de 100 patients) correcteurs métaboliques (déficits chroniques) anticorps monoclonaux (lymphome - deuxième intention) 15 Dues à une déficience génétique dès la naissance facteurs de coagulation (prophylaxie de l hémophilie) (moins de patients) hormone de croissance (retard de croissance) 21 Acquises au cours de la vie ou exprimant immunomodulateurs (sclérose en plaques) un besoin médical ponctuel facteurs G-CSF (neutropénies lors de chimiothérapies) (moins de patients) anticorps monoclonaux immunomodulateurs (différentes formes de polyarthrite rhumatoïde) enzymes thrombolytiques et les hormones sexuelles stimulantes (procréation médicalement assistée) 30 Plus de patients vaccins érythropoïétine (anémie en cas d insuffisance rénale chronique, chimiothérapie des tumeurs solides, lymphomes malins et myélomes multiples et avant intervention chirurgicale orthopédique majeure programmée à risque de complications transfusionnelles) insulines recombinantes (diabète insulinodépendant) immunomodulateurs (hépatite C) * Il existe des classes pharmacologiques de biomédicaments qui n ont pas de population particulière (par exemple, certains anticorps monoclonaux concernent aussi bien les pathologies ultra-segmentées que les populations de masse). 78 La Lettre du Pharmacologue - Volume 19 - n 3 - juillet-août-septembre 2005

6 Critères économiques Nationalité des acteurs du marché français des biomédicaments. Au regard des laboratoires propriétaires des biomédicaments, les États-Unis confirment leur position de leader de la recherche biothérapeutique avec 59 % des biomédicaments commercialisés en France (53 sur les 90). La Suisse et le Danemark se positionnent à la deuxième place (10 %), tandis que les quatrième et cinquième places sont occupées respectivement par la Grande-Bretagne (9 %) et la France (7 %). Quant aux entreprises titulaires d AMM de biomédicaments, avec 9 % d AMM, la France arrive en cinquième position après les États-Unis (42 %), la Suisse (16 %), le Danemark (12 %) et l Allemagne (11 %). Description du marché français des biomédicaments. Entre 2000 et 2004, le chiffre d affaires des biomédicaments en France a connu un taux de croissance moyen annuel de 30 %, passant de 0,79 à 2,21 milliards d euros, en comparaison à une croissance de 18 % du marché mondial. Pendant cette période, la part de marché français sur le marché mondial a progressé de 4,5 à 6,5 %. Avec un taux de croissance annuel de 20 %, le nombre de biomédicaments commercialisés en France a progressé à un rythme plus lent que la croissance du chiffre d affaires, différence qui se répercute sur le chiffre d affaires moyen des biomédicaments qui, lui, a progressé selon un taux annuel de 8 %. En 2004, le chiffre d affaires des biomédicaments en France a représenté 9,7 % du marché français global du médicament, qui s élevait à 22,76 milliards d euros et 6,5 % du marché mondial des biomédicaments, qui s élevait à 34,09 milliards d euros. Le chiffre d affaires des dix premiers biomédicaments a représenté en ,9 % du chiffre d affaires global des biomédicaments en France, les trois premières places étant occupées par les érythropoïétines. Parmi les titulaires des AMM des dix premiers biomédicaments, huit étaient américains et deux Hématologie Hémostase Infectiologie Rhumatologie Neurologie/psychiatrie Diabète Endocrinologie Gynécologie/obstétrique Métabolisme Pneumologie/ORL Cardiologie Cancérologie Transplantation Dermatologie EPO Immunomodulateurs Facteurs de coagulation Anticorps monoclonaux G-CSF Insulines recombinantes Vaccins Hormones de croissance Hormones sexuelles stimulantes Correcteurs métaboliques Autres Enzymes thrombolytiques Ostéoformateurs Hirudines recombinantes suisses, le premier titulaire d AMM de nationalité française apparaissant à la dix-septième place. Au regard de l ASMR, huit d entre eux ont reçu une ASMR majeure (ASMR I), un biomédicament une ASMR importante (ASMR II) et un autre, présentant une amélioration de la production dans le cadre d une mesure de précaution, critère non retenu par la Commission de transparence, une ASMR V. L hématologie se retrouve en tête des aires thérapeutiques en fonction du chiffre d affaires, puis vient un groupe homogène composé des cinq aires thérapeutiques suivantes : hémostase, infectiologie, rhumatologie, neurologie/psychiatrie et diabète (figure 2). L analyse du chiffre d affaires par classe pharmacologique démontre la prédominance de l érythropoïétine (chiffre d affaires : 23 %), qui se place en tête, puis viennent les immunomodulateurs (figure 2). 13,2 % 10,7 % 9,2 % 7,7 % 7,6 % 4,3 % 3,9 % 2,2 % 1,4 % 1,4 % 1,4 % 0,2 % 0,1 % Par aire thérapeutique 36,6 % 0 % 10 % 20 % 30 % 40 % 16,0 % 13,2 % 12,5 % 8,9 % 7,6 % 5,8 % 4,5 % 3,9 % Par classe pharmacologique 2,4 % 1,0 % 1,0 % 0,0 % 0,0 % 0 % 10 % 20 % Figure 2. Répartition du chiffre d affaires des biomédicaments sur le marché français en ,0 % La Lettre du Pharmacologue - Volume 19 - n 3 - juillet-août-septembre

7 DISCUSSION Les résultats de cette étude permettent une analyse exhaustive sur l état des lieux 2004 des biomédicaments en France et viennent compléter les données de l étude Biomédicaments 2010 du Leem consacrée à la bioproduction (5). Depuis la mise en place des procédures européennes en 1995, l EMEA oppose aux entreprises des demandes conséquentes et requiert des informations détaillées et argumentées (6). La durée moyenne du clock-stop n excédant pas aujourd hui la durée d évaluation de 120 jours et la durée moyenne de commercialisation s étendant sur une période de 490 jours, période supérieure à la durée moyenne d enregistrement d une AMM, il s écoule 2,6 années en France entre le début de l enregistrement et la mise sur le marché d un biomédicament. Toutefois, un nombre important de biomédicaments bénéficie d une autorisation temporaire d utilisation (ATU) qui permet aux patients français d y accéder précocement. En outre, plusieurs aménagements administratifs des procédures françaises d accès au marché (transparence, prix) devraient permettre aux produits innovants d être mis à disposition des patients de manière accélérée : dépôt et instruction anticipée par la Commission de la transparence, procédure de dépôt de prix auprès du Comité Économique des Produits de Santé (CEPS) (7). Les résultats de cette étude confirment la tendance de croissance exponentielle des biomédicaments sur le marché français, depuis la commercialisation en 1984 de la première insuline recombinante, estimée dans l étude Biomédicaments 2010 (5). En effet, le nombre de biomédicaments disponibles devrait doubler à l horizon 2010 (5). Acteur historique des biotechnologies, la France perd du terrain sur les nouveaux axes de recherche. En effet, il n y a aucun immunomodulateur ou anticorps monoclonal dans les portefeuilles des produits commercialisés par des entreprises françaises. De plus, les biomédicaments mis à la disposition des patients français, qui représentent en 2004 un chiffre d affaires de 2,21 milliards d euros, soit 9,7 % du marché français des médicaments, sont en majorité issus de la R&D américaine. Même si les États-Unis détiennent 59 % des biomédicaments commercialisés en France, les entreprises américaines n en commercialisent que 42 %, les 17 % restants étant commercialisés par des entreprises allemandes ou suisses. Parmi les douze classes pharmacologiques, les informations de l EMEA et de l AFSSAPS donnent en % de biomédicaments immunomodulateurs, 13 % d anticorps monoclonaux, 13 % d insulines recombinantes, 10 % de facteurs de coagulation et 10 % de vaccins, ces cinq classes regroupant 60 % des biomédicaments du marché français. L industrie du biomédicament ne se désintéresse pas de l infectiologie, qui se place toujours en tête des aires thérapeutiques, avec 19 % des biomédicaments. Respectivement deuxième et troisième, le diabète (13 %) et l hématologie (11 %) complètent ce trio de tête. Avec six biomédicaments, la cancérologie occupe la sixième place, à égalité avec la cardiologie. Toutefois, il est naturel de compiler les données de cancérologie avec celles d hématologie au regard des pathologies traitées qui y sont directement (exemple : leucémie) ou indirectement liées (exemples : anémies et leucopénies), ce qui conduit alors l ensemble cancérologie-hématologie à représenter 16 % des biomédicaments. Ainsi, les six premières des seize aires thérapeutiques regroupent 61 % des biomédicaments. Les biomédicaments apportent une forte contribution à l innovation thérapeutique reconnue par la Commission de la transparence, sachant que quatre biomédicaments sur dix apportent une amélioration majeure ou importante du service médical rendu et que, depuis 2001, 38 % des ASMR majeures ont été attribuées aux biomédicaments. Ce sont eux qui concentrent principalement le chiffre d affaires des biomédicaments (55 % du chiffre d affaires global). Les résultats de l étude confirment qu il existe une marge conséquente entre les populations cibles des médicaments qui s étendent sur davantage de patients (par exemple, 3,7 millions de patients traités pour hypercholestérolémie, 4,6 millions traités pour un reflux gastro-œsophagien et 7,4 millions de patients traités pour une hypertension artérielle) et celles des biomédicaments. L étude montre que, en majorité, les biomédicaments traitent de pathologies graves et peu nombreuses, voire souvent rares, aiguës et chroniques, et concernent par conséquent des populations cibles de patients définies et sous étroite surveillance médicale. L hôpital, qui prend en charge de telles pathologies et est lieu de l innovation et de la spécialisation thérapeutique, occupe donc une place importante dans leur prescription, qui requiert un haut degré de technicité des professionnels de santé acquis dans le cadre des essais cliniques. Il convient de noter que les conditions de prise en charge des biomédicaments prescrits à l hôpital sont précisées dans l accord cadre hospitalier signé entre le Leem et le CEPS le 30 mai 2004 (8). CONCLUSION Encore mal connus du grand public français, les biomédicaments disponibles sur le marché français constituent déjà des avancées thérapeutiques majeures reconnues par les pouvoirs publics et à la base de nombreux traitements. Qu ils ciblent un petit nombre ou des milliers de patients, les biomédicaments 80 La Lettre du Pharmacologue - Volume 19 - n 3 - juillet-août-septembre 2005

8 offrent désormais une palette de thérapeutiques personnalisées. Cette spécialisation des soins demande des compétences accrues des professionnels de santé et nécessite une formation précoce à travers les essais cliniques auxquels ils participent. Acteur historique des biotechnologies et premier producteur européen de médicaments, la France a des atouts pour relever le défi lancé aujourd hui et conserver sa position stratégique par la mise en adéquation de son important marché de biomédicaments avec ses nombreux programmes de R&D. Entreprises participantes Altana Pharma, Amgen, Baxter, Bayer, Boehringer Ingelheim, Chiron, Chugai Pharma, Lilly, Ferring, Janssen- Cilag, LFB, Novartis, Organon, Pierre Fabre, Roche, Serono, UCB, Wyeth, Yamanouchi. Remerciements Nous adressons nos remerciements à Karim Ibazatene pour la réalisation de l étude, à Claire Pairault pour son encadrement et à Brigitte Bourdillat pour la rédaction du manuscrit. Nos remerciement vont également à l ensemble des membres du Comité Biotechnologies du Leem pour leur contribution à l étude, et notamment Annick Schwebig, France Normand- Plessier, Sophie Chappuis, Marc de Garidel, Laurent Arthaud et Manuel Gea. R ÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1. Robinson K. An industry comes of age. Biopharm Int 2002;15(11): Walsh G. Second-generation biopharmaceuticals. Eur J Pharm Biopharm 2004; 58: Walsh G. Biopharmaceutical benchmarks. Nature Biotechnology 2003;21(8): Pavlou AK, Belsey MJ. The therapeutic antibodies market to Eur J Pharmacol and Biopharmacol 2005;59: Entreprise AD Little. Optimisation de l attractivité de la France pour la production biologique Walsh G. Pharmaceutical biotechnology products approved within the European Union. Eur J Pharm Biopharm 2003;55(1): Accord cadre Leem/CEPS Acccord cadre Leem/CEPS C ONGRÈS C O N G R È S 9 es Actualités en pharmacovigilance Dijon, 4 novembre 2005, palais des Congrès et Expositions catherine.sgro@chu-dijon.fr ISPOR - 8th Annual European Congress Florence, Italie, 6-8 novembre 2005, Palazza Deghi Affari Informations : congresses/italy er Colloque scientifique francophone Nutrition et cancers. Paris, 8 novembre 2005 Colloque organisé conjointement par l Institut National du Cancer (INCA) et le Réseau National Alimentation Cancer Recherche (NACRE) Informations : nutrition-cancers Carrefour européen des biotechnologies Lille, novembre 2005 Informations : europeendesbiotechnologies.com 25 e Réunion interdisciplinaire de chimiothérapie anti-infectieuse Paris, 1 er -2 décembre 2005, palais des Congrès Informations : 16 e Journée Cochin-Saint-Vincentde-Paul de pharmacologie clinique Paris, 15 décembre 2005, hôpital Cochin Thème : Les antifongiques de l adulte et de l enfant sec.pharmaco@svp.aphp.fr 25 e Journées de l hypertension artérielle Paris, décembre 2005, palais des Congrès Informations : sfhta.org 16 e Journées européennes de la Société française de cardiologie Paris, janvier 2006, palais des Congrès Informations : ou vmorel@cardio-sfc.org D I U DIU de pharmacopsychiatrie générale et spécialisée Année universitaire Responsables : P. Martin, M. Benoit, C.S. Peretti patrick.martin@wanadoo.fr La Lettre du Pharmacologue - Volume 19 - n 3 - juillet-août-septembre

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