LOI DE FINANCES 2016 SOMMAIRE. Sommaire... 1 PARTIE 1 LA LOI DE FINANCES POUR

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LOI DE FINANCES 2016 SOMMAIRE. Sommaire... 1 PARTIE 1 LA LOI DE FINANCES POUR 2016... 5"

Transcription

1 Loi de finances rectificative pour 2015 : les principales mesures fiscales FIS101 / FIS321 Version du 07/01/2016

2 SOMMAIRE Sommaire... 1 PARTIE 1 LA LOI DE FINANCES POUR Séquence 1. L IMPOT SUR LE REVENU Le barème de l impôt sur le revenu : poursuite de la baisse de l impôt sur le revenu pour les foyers fiscaux modestes Les principaux chiffres applicables pour les revenus de Plafonnement de la taxe d habitation en fonction du revenu de référence Les aménagements de la décote : une décote élargie conduisant à la nouvelle baisse de l impôt sur le revenu pour les contribuables modestes Le plafonnement des effets du quotient familial : relèvement uniforme de 0,1 % de l ensemble des plafonnements Abattement lié au rattachement d enfants mariés ou chargés de famille Pensions alimentaires versées aux enfants majeurs : condition et limite de déduction Anciens combattants : majoration du quotient familial applicable à partir de 74 ans Séquence 2. LA DECLARATION DES REVENUS La déclaration en ligne des revenus : obligation d'application progressive Déclaration de revenus des non-résidents : possibilité de déclarer sur l'honneur que leurs revenus de source mondiale sont inférieurs au taux minimal de 20 % Séquence 3. LES MESURES DIVERSES CONCERNANT LES REVENUS Indemnités de départ forcé des dirigeants et mandataires sociaux : réduction de moitié du montant de l'exonération à soit une exonération à hauteur de 3 fois le plafond annuel de sécurité sociale Etalement de l'imposition des primes versées aux médaillés olympiques Exonération de l'allocation de reconnaissance versée aux conjoints survivants de harkis Séquence 4. LES REDUCTIONS ET CREDITS D IMPÔT SUR LE REVENU Crédit d impôt pour la transition énergétique (C.I.T.E.) au taux de 30 % La réduction d impôt pour investissement immobilier locatif «régime dit Pinel» : suppression de la condition tenant au «quota» à compter du 1er janvier Le dispositif "Malraux" est prolongé dans les quartiers dégradés et étendu à de nouveaux quartiers (réduction d'impôt de 22 % ou 30 %) CFPC - Version du 07/01/2016

3 Séquence 5. LES REVENUS FONCIERS Assouplissement du régime de l'agrément pour les immeubles historiques Création d'un dispositif pour les monuments historiques pris à bail emphytéotique : classement dans les revenus fonciers et imputation des déficits sur le revenu global L'ancien dispositif «Malraux» ne s'appliquera plus aux dépenses exposées à compter de 2018 (régime de la déduction des revenus fonciers d'une certaine catégorie de dépenses spécifiques et de l'imputation sur le revenu global du déficit foncier sans limitation de montant à l'exclusion des intérêts des emprunts) Séquence 6. LES PLUS VALUES Prorogation jusqu'au 31 décembre 2016 des exonérations des plus-values de cession d'immeubles à un organisme de logement social Séquence 7. L IMPOSITION DES RESULTATS DES ENTREPRISES Part de rémunération différée consentie par les SA cotées à leurs présidents, directeurs généraux, directeurs généraux délégués ou membres du directoire : limitation de la déductibilité à trois fois le plafond de la sécurité sociale soit Exonération des indemnités journalières des non-salariés atteints d'une affection de longue durée Suppression de la théorie du bilan depuis 2012 : option pour la tolérance de 5 % de produits d'activités non professionnelles à compter de La limitation de certains effets de seuils pour les TPE et PME Poursuite de l'application de certains régimes malgré le franchissement des seuils : notamment le régime de l'option des sociétés de capitaux pour le régime des sociétés de personnes et des entreprises situées en ZRR Le régime d amortissement exceptionnel des robots des PME : prorogation du dispositif jusqu au 31 décembre La déduction forfaire de 40 % (ou suramortissement) Le crédit d'impôt maître restaurateur Le crédit d impôt recherche : doublement des dépenses de recherche confiées aux instituts techniques agricoles Le crédit d impôt cinéma : mesures plus attractives à compter des exercices clos à compter du Le crédit d impôt pour les entrepreneurs de spectacles vivants : nouveau crédit d'impôt pour les entreprises de spectacles soumises à l'impôt sur les sociétés sur agrément de 15 % (ou 30 % pour les PME) pour les spectacles musicaux ou de variétés Régime fiscal des SCOP : alignement du régime fiscal sur le régime juridique Crédit d impôt éco «prêt à taux zéro» (éco PTZ) : prorogation de trois ans et extension avec possibilité de financer jusqu'à 40 % du prix d'acquisition du bien immobilier Crédit d impôt «prêt à taux zéro» : modification du crédit d impôt prêt à taux zéro Maintien de la réduction d impôt pour mise à disposition d une flotte de vélos aux salariés qui devait initialement être supprimée CFPC - Version du 07/01/2016

4 16. Obligation du "reporting" pays par pays pour les groupes établissant des comptes consolidés et dont le chiffre d'affaires excède 750 M sous peine d'une amende de Obligations en matière de prix de transfert : précisions concernant la déclaration annuelle en matière de prix de transfert Provision des groupements d employeurs pour le paiement des dettes salariales : augmentation du plafond à 2 % de la masse salariale (pouvant excéder la limite actuelle de ) Plus-values de cession de titres d un éditeur de service de télévision titulaire d'une autorisation délivrée par le CSA : taxation au taux de 25 % Aides fiscales en faveur de l investissement Outre-mer : prorogation et aménagements Séquence 8. LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE Abaissement du seuil de déclenchement de l'imposition à la TVA en France des ventes à distance Utilisation des logiciels ou systèmes de caisses sécurisées et certifiées pour lutter contre la fraude : obligation à compter de Application du taux réduit de 5,5 % aux produits de protection hygiénique féminine à compter du 1er janvier TVA Immobilière Séquence 9. CONTROLE FISCAL Dématérialisation de la charte du contribuable vérifié : mise à disposition de la charte sur le site internet et information des contribuables vérifiés et exception en cas de contrôle inopiné50 2. Obligations des sites internet proposant des transactions entre particuliers Dérogations au secret professionnel de l'administration fiscale Séquence 10. FISCALITE LOCALE Revalorisation des valeurs locatives foncières de 1 % Abattement spécial facultatif en faveur des personnes invalides : augmentation possible jusqu'à 20 % Maintien des exonérations pour certains contribuables modestes et atténuations des effets de seuil Abattement facultatif de 30 % sur la valeur locative des lofs issus de la transformation en logements de locaux commerciaux ou industriels Exonération de taxe foncière pour les logements issus de la transformation de bureaux Définition des biens industriels relevant de la méthode comptable élargie pour l'évaluation de la valeur locative qui sert de base à la taxe foncière et à la CFE Abattement facultatif de 50 % sur la valeur locative des bâtiments affectés directement aux opérations de recherche en matière de taxe foncière et CFE Exonération de CFE en faveur des microentreprises situées dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPPV) Conditions d'application du crédit de CFE dans les zones de restructuration de la défense (ZRD) : modification des conditions CFPC - Version du 07/01/2016

5 10. Exonération de taxe foncière des maisons de santé pluri-professionnelles installées dans des locaux appartenant à la ville Exonération de contribution foncière des SCOP : extension aux groupements dont la majorité du capital est détenu par une ou plusieurs SCOP Régime des gîtes ruraux : suppression des avantages fiscaux aux loueurs de gites ruraux non classés meublés de tourisme Séquence 11. RECOUVREMENT Paiement par prélèvement : élargissement de l obligation Prélèvement mensuel de l'impôt sur le revenu : possibilité de prélever sur un compte ouvert dans un établissement de crédit établi dans l'e.e.e La procédure d homologation des rôles : simplification Séquence 12. LES MESURES DIVERSES Taxe sur les véhicules de sociétés : exonération pour les véhicules accessibles aux fauteuils roulants Instauration de deux taxes sur les entreprises de transport public Financement des centres techniques industriels : création de trois nouvelles taxes et harmonisation de l'ensemble des taxes Transmission par voie électronique des déclarations : fixation des modalités par décret La réforme de l'aide juridictionnelle et extension de son champ d'application : augmentation de la taxe sur les conventions d'assurance et la taxe forfaitaire sur les actes des huissiers Relèvement de 0,9 % à 1,3% de la taxe sur les services fournis par les opérateurs de services électroniques Aménagement de la taxe sur les services de télévision Baisse du taux de la taxe sur les céréales de 0,36 % à 0,28 % La TGAP ne s'appliquera dans les DOM qu'à compter de Maintien temporaire de l'abattement de taxe sur les salaires pour les mutuelles dépassant 30 salariés Suppression de taxes Plan détaillé CFPC - Version du 07/01/2016

6 PARTIE 1 LA LOI DE FINANCES POUR 2016 SEQUENCE 1 : L IMPOT SUR LE REVENU SEQUENCE 2 : LA DECLARATION DES REVENUS SEQUENCE 3 : LES MESURES DIVERSES CONCERNANT LES REVENUS SEQUENCE 4 : LES REDUCTIONS ET CREDITS D'IMPÔT SUR LE REVENU SEQUENCE 5 : LES REVENUS FONCIERS SEQUENCE 6 : LES PLUS VALUES SEQUENCE 7 : L'IMPOSITION DES RESULTATS DES ENTREPRISES SEQUENCE 8 : LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE SEQUENCE 9 : CONTROLE FISCAL SEQUENCE 10 : FISCALITE LOCALE SEQUENCE 11 : RECOUVREMENT SEQUENCE 12 : LES MESURES DIVERSES 5 CFPC - Version du 07/01/2016

7 SÉQUENCE 1. L IMPOT SUR LE REVENU 1. Le barème de l impôt sur le revenu : poursuite de la baisse de l impôt sur le revenu pour les foyers fiscaux modestes Les tranches d impôt sur le revenu sont très légèrement augmentées. Les limites de chacune des cinq tranches de revenus du barème applicable au titre des revenus de 2015 sont relevées dans la même proportion que la hausse prévisible des prix hors tabac pour l'année considérée, soit 0,1 %. LE BAREME APPLICABLE AUX REVENUS DE 2015 Fraction du revenu imposable (une part) Taux N excédant pas De à % De à % De à % supérieure à % La formule de calcul de l impôt Valeur du quotient R/N Montant de l'impôt brut N'excédant pas De à (R 0,14) (1 358 N) De à (R 0,30) (5 644,56 N) De à (R 0,41) (13 545,42 N) Supérieure à (R 0,45) (19 629,74 N) 6 CFPC - Version du 07/01/2016

8 2. Les principaux chiffres applicables pour les revenus de 2015 en Abattement en faveur des personnes âgées ou invalides : revenu net global n excédant pas revenu net global compris entre et Déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels des salariés et des gérants et associés de sociétés visés à l'article 62 du CGI : minimum : - cas général chômeurs de longue durée plafond : Abattement de 10 % sur les pensions : minimum plafond Montant des revenus non agricoles au-delà duquel les déficits agricoles ne sont pas déductibles du revenu global : Plafond de versement pour la réduction d impôt accordée au titre des dons versés en 2015 au profit d organisme d aide aux personnes en difficultés : Limite de déduction des avantages en nature consentis aux personnes âgées de plus de 75 ans vivant sous le toit du contribuable : Taxation d après les signes extérieurs de richesse : seuil d application Limite d exonération de la contribution employeur à l acquisition en 2015 de titres restaurants... 5,37 7 CFPC - Version du 07/01/2016

9 3. Plafonnement de la taxe d habitation en fonction du revenu de référence METROPOLE DOM sauf Guyane Montant du revenu à ne pas dépasser pour bénéficier du plafonnement pour bénéficier en 2016 du plafonnement : première part... première demi-part supplémentaire... deuxième demi-part supplémentaire... demi-part supplémentaire Montant de l abattement lié à la situation de famille applicable aux revenus en 2016 : première part... première demi-part supplémentaire... deuxième demi-part supplémentaire... troisième demi-part supplémentaire... quatrième demi-part supplémentaire... demi-part supplémentaire NB : parallèlement à la revalorisation de 0,1 % du revenu fiscal de référence permettant de bénéficier des allégements de taxe foncière et de taxe d'habitation il est prévu un dispositif de sortie progressive des exonérations de taxe foncière sur le propriétés bâties et de taxe d'habitation pour les contribuables âgés, veufs en situation de handicap ou d'invalidité dont le revenu fiscal de référence franchit le plafond d'éligibilité à ces avantages ainsi qu'un dispositif de maintien des exonérations à l'égard des personnes de condition modeste âgées de plus de 60 ans ou veuves. 8 CFPC - Version du 07/01/2016

10 4. Les aménagements de la décote : une décote élargie conduisant à la nouvelle baisse de l impôt sur le revenu pour les contribuables modestes En vertu de l'article 197, I-4 du CGI, les contribuables bénéficient, quelles que soient leur situation et leurs charges de famille, d'une décote sur leur cotisation d'impôt brut résultant du barème progressif lorsque celle-ci est inférieure à un certain montant permettant d atténuer totalement ou partiellement les effets de l entrée dans le barème de l impôt sur le revenu. La baisse de l'impôt sur le revenu est poursuivie au titre des revenus de 2015 par l application d'un nouveau mode de calcul de la décote plus favorable aux contribuables. La décote est égale à la différence entre 1165 (personnes seules) ou 1920 (couples soumis à une imposition commune) et les trois quarts du montant de la cotisation d'impôt brut (au lieu de la totalité des droits simples) Les conséquences du nouveau mode de calcul de la décote. Le nouveau mode de calcul produit deux conséquences : La réfaction est plus importante pour les contribuables qui bénéficiaient déjà de l'avantage l'an dernier. Dans cette catégorie, les contribuables les plus proches du seuil d'entrée dans le barème deviennent non imposables. Les autres voient leur cotisation allégée de manière significative. Le périmètre de la décote est étendu à des contribuables qui n en bénéficiaient pas. Les différents revenus imposables correspondant à ces limites s'établissent comme suit, selon la situation de famille et le quotient familial applicable : 4.2. La décote est égale à la différence entre 1165 (personnes seules) ou 1920 (couples) et les trois quarts du montant de la cotisation d impôt brut. La décote est égale à la différence entre 1165 (personnes seules) ou 1920 (couples soumis à une imposition commune) et les trois quarts du montant de la cotisation d'impôt brut (au lieu de la totalité des droits simples). 9 CFPC - Version du 07/01/2016

11 La mesure porte en pratique la limite d application de la décote de 1135 à et de 1870 à Exemple (1) Impôt dû Exemple (2) Impôt dû Cotisation d impôt brut Calcul de la décote : Contribuable marié : (soit 1 400x 75%) = 870 Contribuable célibataire : (soit 1400 x75%) = Le plafonnement des effets du quotient familial : relèvement uniforme de 0,1 % de l ensemble des plafonnements L'avantage en impôt résultant de l'application du quotient familial est limité pour chaque demi-part ou quart de part qui s'ajoute aux nombres de parts suivants : deux parts pour les contribuables mariés ou liés par un Pacs faisant l'objet d'une imposition commune ainsi que les veufs ou veuves dont le conjoint ou le partenaire (Pacs) est décédé au cours de l'année 2015 ; une part pour les autres contribuables : époux ou partenaires d'un Pacs faisant l'objet d'une imposition séparée, célibataires, divorcés et veufs (veuves) dont le conjoint ou le partenaire est décédé avant le 1er janvier de l année d imposition (2015). Le montant maximal de l'avantage en impôt attaché aux demi-parts ou aux quarts de parts additionnelles diffère selon le critère sur lequel repose l'attribution de ces majorations : charges de famille, prise en compte d'une invalidité, de la qualité d'ancien combattant, de la situation de parent isolé, etc Le plafond général de droit commun Pour chaque demi-part additionnelle : , 00 Pour chaque quart de part additionnelle : , CFPC - Version du 07/01/2016

12 5.2. Les plafonds spécifiques A. Contribuables célibataires, divorcés ou séparés vivant seuls et ayant à charge un ou plusieurs enfants : le plafond est abaissé à (au lieu de pour les revenus de 2014) pour le premier enfant à charge Pour les contribuables qui supportent à titre exclusif ou principal la charge d au moins un enfant l avantage en impôt procuré par la part entière accordée au titre du premier enfant, l avantage en impôt procuré au titre du premier enfant à charge demeure plafonné à Pour les contribuables qui entretiennent uniquement des enfants dont la charge est partagée avec l autre parent (résidence alternée), l avantage fiscal procuré par la demi-part accordée au titre de chacun des deux premiers enfants à charge, est plafonné à Ce plafond est en principe augmenté du plafond de droit commun pour les autres majorations dont bénéficient, le cas échéant, les contribuables soit pour chaque demi-part et 755 pour chaque quart de part. B. Contribuables célibataires, divorcés, séparés ou veufs sans personne à charge, vivant seuls, mais ayant élevé un ou plusieurs enfants : le plafond demeure fixé à 902 (au lieu de 901 pour les revenus de 2014) Ces contribuables bénéficient d une demi-part supplémentaire de quotient familial. Pour bénéficier de cette demi-part supplémentaire au titre de 2015 les contribuables doivent respecter les conditions cumulatives suivantes : Avoir un ou plusieurs enfants majeurs faisant l objet d une imposition distincte ou avoir eu un ou plusieurs enfants décédés après l âge de 16 ans ou par suite de faits de guerre ; Avoir supporté à titre exclusif ou principal la charge d au moins un enfant pendant au moins cinq années au cours desquelles ils vivaient seuls ; Vivre seul au 1er janvier C. Foyers fiscaux qui bénéficient d une ou plusieurs majorations : majoration du quotient familial (demi-part ou quart de part) à raison de la qualité d ancien combattant ou de la situation d invalidité d un de leurs membres : maintien du plafond au montant de pour une demi part (soit pour une quart de part). L'avantage en impôt accordé aux foyers fiscaux qui bénéficient d'une (ou, le cas échéant, de plusieurs) majoration(s) de quotient familial (demi-part ou quart de part) à raison de la qualité d'ancien combattant ou de la situation d'invalidité d'un de leurs membres est plafonné à par demi-part et à par quart de part. 11 CFPC - Version du 07/01/2016

13 D. Veufs chargés de famille : dont le conjoint ou le partenaire d un pacs est décédé avant le 1er janvier 2015 l avantage maximal en impôt attaché à la part supplémentaire au titre du maintien du quotient familial est porté à (au lieu de pour les revenus de 2014) 6. Abattement lié au rattachement d enfants mariés ou chargés de famille Les parents qui rattachent à leur foyer fiscal un enfant marié ou lié par un PACS faisant l objet d une imposition commune avec son conjoint ou partenaire ou un enfant chargé de famille bénéficie d un abattement sur le revenu imposable Montant de l abattement pour les revenus de 2015 : Abattement par enfant : ,00 Abattement pour les enfants de la personne réputés à charge égale de leurs parents dans le cadre d une résidence alternée (pour chaque enfant) : ,00 Rappel des conditions de rattachement au foyer fiscal : - les enfants mineurs célibataires qui disposent de revenus propres ; - les enfants majeurs célibataires de moins de 21 ans ou de moins de 25 ans s ils poursuivent leurs études, - les enfants handicapés majeurs quel que soit leur âge ; - les enfants mariés, leurs conjoints et leurs enfants, si l un des époux est âgé de moins de 21 ans ou de moins de 25 ans s il est étudiant ; - les enfants célibataires, veufs, divorcés ou séparés, chargés de famille. 12 CFPC - Version du 07/01/2016

14 7. Pensions alimentaires versées aux enfants majeurs : condition et limite de déduction Pour être déductibles les pensions alimentaires versées aux enfants majeurs doivent : ou répondre à une obligation alimentaire, ou être versées à un enfant majeur en vertu d une décision de justice en cas de divorce ou de séparation de corps. La déduction est possible pour toutes les situations (enfant célibataire, enfant marié, lié par un PACS, étudiant ou non, âgé de plus ou moins de 25 ans...). N.B. : le contribuable ne peut opérer de déduction pour les descendants mineurs, sauf pour ses enfants dont il n a pas la garde. La déduction est limitée dans son montant. La limite de déduction de la pension alimentaire aux enfants majeurs pour les revenus de 2014 est de : Déduction par enfant majeur : Déduction en cas d enfants mariés pour lesquels le contribuable justifie participé seul à l entretien du jeune ménage : La même de s applique aussi lorsque les parents participent seuls à l entretien d un enfant, célibataire, veuf, divorcé ayant lui-même plusieurs enfants à charge. NB : la question se pose de manière différente en ce qui concerne le choix entre le versement d'une pension alimentaire et le rattachement des enfants majeurs : le rattachement plafonne l'avantage fiscal à et la pension alimentaire peut être déduite dans la limite de L'article 34 bis du projet de loi remplacerait le versement d'une partie de la prime d'activité par une réduction dégressive de la CSG due sur les salaires inférieurs à 1,34 Smic. La CSG est présentée comme une composante de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. Cette mesure a pour objet de réduire le taux d'imposition des bas salaires qui, même s'ils ne sont pas soumis à l'impôt sur le revenu, sont assujettis à la CSG sur revenus d'activité au taux de droit commun de 7,5 % dès le premier euro. 13 CFPC - Version du 07/01/2016

15 8. Anciens combattants : majoration du quotient familial applicable à partir de 74 ans A compter des revenus de 2015 la loi abaisse de 75 ans à 74 ans l'âge minimum requis aux anciens combattants et à leurs veuves de bénéficier de l'augmentation du quotient familial, soit 1,5 part (au lieu de 1 part). 14 CFPC - Version du 07/01/2016

16 SÉQUENCE 2. LA DECLARATION DES REVENUS 1. La déclaration en ligne des revenus : obligation d'application progressive L'article 34 de la loi rend progressivement obligatoire la souscription par voie électronique de la déclaration d'ensemble des revenus et de ses annexes, qui est actuellement facultative. Il étend l'obligation de payer par prélèvement l'impôt sur le revenu, comme d'autres impôts perçus par voie de rôle. Sur cette mesure. Cette disposition s inscrit dans la perspective de l'instauration du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu, l'obligation de payer l'impôt par un moyen dématérialisé tendrait à devenir la règle, y compris pour les particuliers. S'agissant du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu, l'article 34, I du projet prévoit la remise au Parlement, au plus tard le 1er octobre 2016, d'un projet de mise en œuvre de ce prélèvement à compter de L obligation de télédéclarer concerne les contribuables ayant accès à internet L'obligation de télédéclarer concerne les contribuables dont la résidence principale est équipée d'un accès à Internet. Les contribuables qui indiquent à l'administration ne pas être en mesure de souscrire leur déclaration en ligne conservent la possibilité de produire une déclaration sur papier L obligation de télédéclarer s applique progressivement en fonction du revenu fiscal de référence En 2016 (déclaration des revenus de 2015), la télédéclaration s'impose aux contribuables dont le revenu fiscal de référence de 2014 est supérieur à En 2017 (déclaration des revenus de 2016), elle concerne les contribuables dont le revenu fiscal de référence de 2015 est supérieur à En 2018 (déclaration des revenus de 2017), elle s'applique aux contribuables dont le revenu fiscal de référence de 2016 est supérieur à CFPC - Version du 07/01/2016

17 Enfin, la télédéclaration deviendra obligatoire pour l'ensemble des contribuables à compter de 2019 (déclaration des revenus de 2018 et des années suivantes) L amende pour non-respect de l obligation de télédéclaration Le non-respect de l'obligation de télédéclaration est sanctionné par l'application d'une amende forfaitaire de 15 par déclaration ou annexe. Cette amende ne s'applique qu'à compter de la deuxième année au cours de laquelle un manquement sera constaté. NB : rappel du revenu de référence : Le revenu fiscal de référence, prévu par l'article 1417, IV du CGI, est un revenu reconstitué. Le revenu de référence s'entend du revenu net imposable (y compris les plus-values) majoré, le cas échéant, de certaines charges déductibles du revenu imposable constituant des dépenses d'ordre personnel, de certains revenus et profits exonérés d'impôt sur le revenu, de certains abattements appliqués pour la détermination du revenu catégoriel et des revenus et profits soumis à des prélèvements ou versements libératoires. Le montant du revenu fiscal de référence est indiqué sur l'avis d'impôt sur le revenu. 2. Déclaration de revenus des non-résidents : possibilité de déclarer sur l'honneur que leurs revenus de source mondiale sont inférieurs au taux minimal de 20 % La loi de finances offre la possibilité aux non-résidents de déclarer sur l'honneur, au moment de la souscription de leur déclaration, que le taux de l'impôt français sur leurs revenus de source mondiale est inférieur au taux minimum de 20 % prévu à l'article 197 A du CGI. Cette déclaration sur l'honneur permet à l'administration de liquider l'impôt dû en appliquant automatiquement le taux qui est réellement applicable au vu des déclarations. La justification de ce taux pouvant n'être apportée qu'ultérieurement. Entrée en vigueur ; imposition des revenus de CFPC - Version du 07/01/2016

18 SÉQUENCE 3. LES MESURES DIVERSES CONCERNANT LES REVENUS 1. Indemnités de départ forcé des dirigeants et mandataires sociaux : réduction de moitié du montant de l'exonération à soit une exonération à hauteur de 3 fois le plafond annuel de sécurité sociale La part maximale exonérée d'impôt sur le revenu des indemnités versées aux mandataires sociaux et aux dirigeants fiscalement assimilés aux salariés lors de la cessation forcée de leurs fonctions (révocation notamment) est réduite de moitié. Fixée actuellement à pour les indemnités perçues en 2015 (soit six fois le plafond annuel de la sécurité sociale), elle est limitée à La part qui excède ce montant est imposable dans la catégorie des traitements et salaires. 2. Etalement de l'imposition des primes versées aux médaillés olympiques Instauration d'un dispositif permanent d'étalement sur 4 ans de l'imposition des primes exceptionnelles versées aux médaillés olympiques et aux entraîneurs. Les primes visées sont celles versées par l'etat et les fédérations sportives. L'étalement est applicable sur demande expresse et irrévocable des contribuables. Le montant est étalé par parts égales sur 4 ans : l'année en cours et les trois suivantes. Entrée en vigueur : les revenus de 2015 et les années suivantes. 17 CFPC - Version du 07/01/2016

19 3. Exonération de l'allocation de reconnaissance versée aux conjoints survivants de harkis Entrée en vigueur : à compter des revenus de CFPC - Version du 07/01/2016

20 SÉQUENCE 4. LES REDUCTIONS ET CREDITS D IMPÔT SUR LE REVENU 1. Crédit d impôt pour la transition énergétique (C.I.T.E.) au taux de 30 % Rappel : La loi de finances pour 2014 a modifié le crédit d'impôt sur le revenu applicable aux dépenses visant à améliorer la qualité environnementale de l'habitation principale (CGI art. 200 quater). Elle avait orienté le dispositif sur de nouvelles dépenses destinées à contribuer à la transition énergétique. Elle avait renommé le crédit d impôt en «crédit d'impôt pour la transition énergétique» (C.I.T.E.). Elle avait prévu une simplification des modalités d'application de l'avantage en supprimant le mécanisme du bouquet de travaux mis en place l'an dernier et en adoptant un taux unique pour l'ensemble des dépenses La prorogation du dispositif jusqu au 31 décembre 2016 Les dépenses éligibles devaient être réalisées dans un immeuble achevé depuis plus de deux ans et elles doivent être payées entre le 1er septembre 2014 et le 31 décembre Le dispositif est reconduit jusqu au 31 décembre Le champ des dépenses éligibles est un peu modifié Les dépenses exclues Les dépenses d'acquisition de chaudières à condensation sont exclues du champ d'application du crédit d'impôt au profit des chaudières à haute performance énergétique. 19 CFPC - Version du 07/01/2016

21 Le recentrage des dépenses de production d énergie électrique Les dépenses d'équipements de production d'énergie électrique utilisant une source d'énergie renouvelable sont recentrées sur celles relatives aux équipements utilisant l'énergie hydraulique ou de biomasse. Les équipements de production d'électricité à partir de l'énergie éolienne sont exclus du dispositif. Ces équipements bénéficient déjà, en effet, d'autres aides publiques. Les équipements de production d'électricité utilisant l'énergie radiative du soleil (panneaux photovoltaïques) sont exclus de l'avantage fiscal depuis Les équipements mixtes qui intègrent à la fois ces équipements et des équipements qui ouvraient droit au crédit d'impôt sont exclus Limitation du montant du crédit d'impôt applicable aux équipements mixtes : une limite de surface de capteurs solaires et un plafond de dépenses par mètre carré Fixation par arrêté Conditions tenant à ce que les travaux soient effectués par une entreprise : précisions sur la possibilité de faire intervenir un sous-traitant Pour ouvrir droit au CITE, les dépenses d'acquisition de matériels ou équipements doivent être facturées par une entreprise qui soit procède à la fois à la vente et à la pose des équipements, soit a recours à un sous-traitant pour la pose ou pour la fourniture et la pose Légalisation de la possibilité de faire intervenir un soustraitant N'ouvre pas droit à l'avantage fiscal l'acquisition d'un équipement auprès d'un vendeur ne proposant pas, directement ou par l'intermédiaire d'un sous-traitant, la pose de cet équipement. Sous réserve que l'entreprise donneuse d'ordre établisse une facture pour l'ensemble de l'opération le crédit d'impôt peut s'appliquer en cas d'intervention d'un sous-traitant agissant en son nom et pour le compte du donneur d'ordre et chargé de tout ou partie : de l'installation ou la pose des équipements, matériaux ou appareils ; de la fourniture et de l'installation ou pose des équipements matériaux ou appareils. 20 CFPC - Version du 07/01/2016

22 Nécessité d'une visite préalable des locaux pour les travaux soumis à des critères de qualification Pour les travaux requérant l'intervention d'un entrepreneur certifié RGE, le bénéfice du crédit d'impôt est subordonné à une visite du logement par l'installateur, préalable à l'établissement du devis. Entrée en vigueur : dépenses payées à compter du 1er janvier Rappel : Dans la loi de finances pour 2015 de nouveaux équipements avaient été ajoutés à la liste des dépenses qui ouvrent déjà droit au crédit d'impôt. Il s'agissait des dépenses suivantes : - Les appareils permettant d individualiser les frais de chauffage ou d eau chaude sanitaire dans un bâtiment équipé d une installation centrale ou alimenté par un réseau de chaleur (dans les copropriétés) - Les bornes de recharge des véhicules électriques - Les équipements de raccordement à un réseau de froid alimenté majoritairement par un froid d origine renouvelable ou de récupération dans les départements d outre-mer ; - Les dépenses d acquisition d équipements ou de matériaux de protection des parois vitrées ou opaques contre les rayonnements solaires dans les départements d outre-mer ; - Les dépenses payées au titre de l acquisition d équipements ou de matériaux visant à l optimisation de la ventilation naturelle notamment les brasseurs d air dans les départements d outre-mer 2. La réduction d impôt pour investissement immobilier locatif «régime dit Pinel» : suppression de la condition tenant au «quota» à compter du 1er janvier 2016 La loi supprime, à compter du 1er janvier 2016, le quota de logements ouvrant doit à la réduction d'impôt Duflot-Pinel situés dans un immeuble neuf d'au moins 5 logements (art. 199 novovicies, IX). Ce quota qui devait être fixé par décret dans la limite de 80 %, décret qui n'a pas encore été publié il n'a donc jamais été appliqué. 21 CFPC - Version du 07/01/2016

23 2.1. Le rappel des aménagements apportés par le dispositif dit «Pinel» à compter du 1er septembre L assouplissement des conditions d application tenant à la durée de l engagement de location A. Les assouplissements : une durée minimale variable avec possibilité de prorogation La durée minimale : les contribuables peuvent opter pour un engagement de location minimale de six ou neuf ans. La réduction d'impôt est répartie par parts égales sur six ou neuf années, selon la durée de l'engagement de location. L'option exercée est irrévocable pour le logement concerné. B. La possibilité de prorogation de l engagement initial Les contribuables peuvent à l'issue de leur engagement initial de six ou neuf ans, proroger cet engagement afin de continuer à bénéficier de la réduction d'impôt. La prorogation ne peut excéder : trois années, renouvelables une fois, dans le cas où l'engagement initial de location serait d'une durée de six ans ; trois années, non renouvelables, dans le cas où cet engagement serait d'une durée de neuf ans. La durée de l'engagement de location et, partant, le bénéfice de l'avantage fiscal est au maximum de douze ans L assouplissement des conditions d application tenant à la qualité du locataire A. Les assouplissements : possibilité de donner en location aux ascendants et descendants La location à un ascendant ou un descendant est dans tous les cas autorisée. Les conditions tenant aux plafonds de loyer et de ressources du locataire sont respectées La modulation du crédit d impôt : A. Les taux applicables sont variables en fonction de la durée de l engagement de location Le taux de la réduction d'impôt varie en fonction de la durée de l'engagement de location et s applique par années sur cette même durée. 22 CFPC - Version du 07/01/2016

24 Le taux est fixé à : 12 % (23 % outre-mer) dans le cas où l'engagement de location est pris pour une durée de six ans et pour les souscriptions servant à financer des logements faisant l'objet d'un engagement de location pris pour une durée de six ans ; 18 % (29 % outre-mer) dans le cas où l'engagement de location est pris pour une durée de neuf ans et pour les souscriptions servant à financer des logements faisant l'objet d'un engagement de location pris pour une durée de neuf ans. NB : la réduction d impôt Pinel Outre-mer entre dans le plafond spécial des niches fiscales de (au lieu du plafond de droit commun de ). B. Les taux applicables en cas de prorogation de l engagement En cas de prorogation de l'engagement de location le taux de la réduction d'impôt est de : 6 % pour la première période triennale et 3 % pour la seconde période triennale, s'il s'agit d'une prorogation pour trois années supplémentaires, renouvelable une fois, d'un engagement initial de location de six ans ; 3 % pour la période triennale, s'il s'agit d'une prorogation pour trois années supplémentaires, d'un engagement initial de location de neuf ans La suppression de la règle du quota de 20 % de biens ne pouvant relever du dispositif Pinel dans les immeubles collectifs à compter du 1er janvier 2016 La loi supprime, à compter du 1er janvier 2016, le quota de logements ouvrant doit à la réduction d'impôt Duflot-Pinel situés dans un immeuble neuf d'au moins 5 logements (art. 199 novovicies, IX). Ce quota qui devait être fixé par décret dans la limite de 80 %, décret qui n'a pas encore été publié. 3. Le dispositif "Malraux" est prolongé dans les quartiers dégradés et étendu à de nouveaux quartiers (réduction d'impôt de 22 % ou 30 %) Concernant les opérations de restauration pour lesquelles une demande de permis de construire ou une déclaration de travaux a été déposée depuis le 1er janvier 2009, les propriétaires bénéficient d'une réduction d'impôt sur le revenu égale, à ce jour, à 22 ou 30 % du montant des dépenses prises dans la limite d'un plafond annuel de (CGI art. 199 tervicies). Le régime est applicable aux propriétaires d immeubles bâtis dans certaines zones protégées qui effectuent des travaux en vue de la restauration complète de ces immeubles. 23 CFPC - Version du 07/01/2016

25 3.1. Le dispositif dans les anciens dégradés est prolongé de deux ans (dépenses exposées jusqu'au 31 décembre 2017) La loi limite dans le temps l'application de ce régime pour les opérations de restauration pour lesquelles la demande de permis de construire ou la déclaration de travaux a été déposée avant le 1er janvier Pour ces opérations, la déduction des dépenses spécifiques et l'imputation sur le revenu global sans limitation de montant du déficit foncier en résultant sont réservées aux seules dépenses éligibles payées jusqu'au 31 décembre 2017, c'est-à-dire dans les neuf années suivant les dernières demandes de permis de construire ou déclarations de travaux Le dispositif est étendu à de nouveaux quartiers anciens dégradés La loi étend le bénéfice du dispositif "Malraux" aux dépenses supportées pour des opérations de restauration immobilière effectuées dans une nouvelle catégorie de quartiers anciens dégradés. Seront éligibles au crédit d'impôt les dépenses supportées en vue de la restauration complète d'un immeuble bâti situé dans un quartier présentant une concentration élevée d'habitat ancien dégradé en faisant l'objet d'une convention pluriannuelle d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine lorsque la restauration a été déclarée d'utilité publique. Le montant de la réduction d'impôt est de 30 % des dépenses engagées. Le dispositif serait limité aux dépenses payées jusqu'au 31 décembre Entrée en vigueur : revenus à compter de CFPC - Version du 07/01/2016

26 SÉQUENCE 5. LES REVENUS FONCIERS 1. Assouplissement du régime de l'agrément pour les immeubles historiques Extension pour les immeubles détenus par des SCI ou en copropriété le champ d'application de l'agrément aux immeubles inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. NB : les immeubles ayant obtenu le label Fondation du patrimoine demeurent exclus du bénéfice de l'agrément. 2. Création d'un dispositif pour les monuments historiques pris à bail emphytéotique : classement dans les revenus fonciers et imputation des déficits sur le revenu global Le dispositif permet au preneur du bail emphytéotique de bénéficier d'un régime d'imputation des déficits fonciers sur le revenu global Immeubles concernés Immeubles classés monuments historiques ou inscrits à l'inventaire supplémentaire. Les immeubles doivent avoir fait l'objet d'un bail emphytéotique d'au moins 18 ans Modalités d'imposition Dans le régime actuel le preneur est un BNC accessoire dont les déficits ne sont pas déductibles. La loi assimile le preneur d'un bail emphytéotique à un propriétaire ^pour l'imposition des recettes qu'il perçoit. L'imposition est effectuée dans la catégorie des revenus fonciers (sauf si le propriétaire est une personne physique ou morale relevant des BIC). En cas de déficit le preneur bénéficie du régime de l'imputation sur ses revenus globaux sans plafonnement. Entrée en vigueur : 1er janvier CFPC - Version du 07/01/2016

27 3. L'ancien dispositif «Malraux» ne s'appliquera plus aux dépenses exposées à compter de 2018 (régime de la déduction des revenus fonciers d'une certaine catégorie de dépenses spécifiques et de l'imputation sur le revenu global du déficit foncier sans limitation de montant à l'exclusion des intérêts des emprunts) 3.1. Le régime applicable aux propriétaires d immeubles bâtis dans certaines zones protégées qui effectuent des travaux en vue de la restauration complète de ces immeubles. Les propriétaires d'immeubles bâtis situés dans certaines zones protégées qui effectuent des travaux en vue de la restauration complète de ces immeubles bénéficient d'un régime de faveur dit «loi Malraux». Les opérations de restauration pour lesquelles la demande de permis de construire ou la déclaration de travaux a été déposée avant le 1er janvier 2009 bénéficient d'un avantage fiscal qui prend la forme d'une déduction des revenus fonciers de certaines dépenses spécifiques limitativement énumérées à l'article 31, I-1 - b ter du CGI et de l'imputation sur le revenu global, sans limitation de montant, du déficit foncier en résultant, à l'exclusion des intérêts d'emprunt (CGI art. 156, I-3-2e à 4e al.). Le régime est limité dans le temps jusqu'au 31 décembre Le régime de la déduction des revenus fonciers est supprimé à compter du 1er janvier CFPC - Version du 07/01/2016

28 SÉQUENCE 6. LES PLUS VALUES 1. Prorogation jusqu'au 31 décembre 2016 des exonérations des plus-values de cession d'immeubles à un organisme de logement social Prorogation d'une année, soit jusqu'au 31 décembre 2016, les dispositifs d'exonération des plusvalues de cession d'immeubles. Les exonérations visées sont celles réalisées lors de la cession d'immeuble : à un organisme chargé du logement social (CGI art. 150 U, II-8 ), ou à tout cessionnaire s'engageant à réaliser des logements sociaux dans un délai de quatre ans (CGI art. 150 U, II-7 ). En ce qui concerne la cession à tout cessionnaire s'engageant à réaliser des logements sociaux dans un délai de quatre ans le calcul de la plus-value calculé est effectué au prorata de la surface habitable des logements sociaux construits par rapport à la surface totale des constructions. NB : Ces exonérations ne s'appliquent pas dans les quartiers concernés par un projet de renouvellement urbain au titre du nouveau programme national de renouvellement urbain Reconduction du régime pour un an (cessions réalisées jusqu'au 31 décembre 2016) L'exonération es aussi maintenue pour les cessions ayant fait l'objet d'une promesse unilatérale ou synallagmatique de ventes ayant acquis date certaine au plus tard le 31 décembre Exclusion des quartiers entrant dans le champ du Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU) 1.3. Modification du champ et des modalités de l'exonération en cas de cession à un opérateur privé Définition plus restrictive des logements sociaux, clarification des modalités de calcul de la quote-part exonérée, suppression de l'amende en cas d'absence d'agrément de construction. 27 CFPC - Version du 07/01/2016

29 SÉQUENCE 7. L IMPOSITION DES RESULTATS DES ENTREPRISES 1. Part de rémunération différée consentie par les SA cotées à leurs présidents, directeurs généraux, directeurs généraux délégués ou membres du directoire : limitation de la déductibilité à trois fois le plafond de la sécurité sociale soit La part maximale déductible du bénéfice net des rémunérations différées consenties par les SA cotées à leurs présidents, directeurs généraux, directeurs généraux délégués ou membres du directoire et limitée à trois fois le plafond de la sécurité sociale. Entrée en vigueur : à compter du 1er novembre Exonération des indemnités journalières des nonsalariés atteints d'une affection de longue durée La loi exclut ru revenu imposable les indemnités journalières versées par les organismes de sécurité sociale aux travailleurs indépendants relevant d'un régime réel d'imposition et atteints d'une affection de longue durée. La mesure concerne les chefs d'entreprises, artisans, commerçants, professionnels libéraux affiliés au régime social des indépendants. Entrée en vigueur : exercices ouverts à compter du 1er janvier CFPC - Version du 07/01/2016

30 3. Suppression de la théorie du bilan depuis 2012 : option pour la tolérance de 5 % de produits d'activités non professionnelles à compter de Rappel de la suppression de la théorie du bilan dans les entreprises individuelles et les sociétés de personnes 3.2. La tolérance de 5 % de produits d'activités non professionnelles est optionnelle La tolérance de 5 % devient facultative. A défaut d'option expresse les produits non professionnels sont imposables comme si le bien n'était pas inscrit à l'actif de l'entreprise. Entrée en vigueur : à compter du 1er janvier La limitation de certains effets de seuils pour les TPE et PME L'article 4 de la loi aménage la condition d'effectif applicable dans différents régimes fiscaux ou sociaux, afin de limiter les effets de seuils, conformément aux engagements pris par le Gouvernement en faveur de l'emploi dans les très petites entreprises (TPE) et dans les petites et moyennes entreprises (PME). La loi relève les limites d'application de certains régimes et permet dans certains cas, le maintien temporaire du dispositif en cause malgré le franchissement de la limite. Les relèvements de certaines limites : L exonération des bénéfices en faveur des entreprises créées ou reprises dans les zones de revitalisation rurale (CGI art. 44 quindecies). Nouvelle limite moins de 11 au lieu de moins de 10. Exonération de CFE en faveur des établissements exerçant une activité commerciale dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (CGI art A, I septies) : Nouvelle limite moins de 11 au lieu de moins de 10 Crédit de CFE dans les zones de restructuration de la défense (CGI art C septies) : Nouvelle limite moins de 11 au lieu de moins de CFPC - Version du 07/01/2016

31 Contribution formation continue de 0,55 % (C. trav. art. L et L , CGI art. 235 ter D et 235 ter KA) : Nouvelle limite moins de 11 au lieu de moins de 10. Contributions formation spécifiques des entreprises du BTP, des employeurs d'intermittents du spectacle et des entreprises de pêche maritime (C. trav. art. L , L , L , L et L ) : Nouvelle limite moins de 11 au lieu de moins de 10. Contribution formation des entreprises de portage salarial : adaptation par accord de branche étendu du montant et de la répartition de la contribution (Ord du art. 8) : Nouvelle limite 11 et plus au lieu de 10 et plus. Exonération de forfait social sur les contributions patronales de prévoyance (CSS art. L ) : Nouvelle limite moins de 11 au lieu de moins de 10. Versement de transport en Ile-de-France et en province et dispositif d'assujettissement progressif en cas de franchissement de seuil (CGCT art. L et L ) : nouvelle limite au moins de 11 au lieu de plus de 9 (au moins 10 pour l assujettissement progressif). 5. Poursuite de l'application de certains régimes malgré le franchissement des seuils : notamment le régime de l'option des sociétés de capitaux pour le régime des sociétés de personnes et des entreprises situées en ZRR Poursuite de l application de certains régimes malgré le franchissement de la limite : Exonération des bénéfices en faveur des entreprises créées ou reprises dans les zones de revitalisation rurale (CGI art. 44 quindecies) : Nombre de salariés : moins de 11. Période où le dépassement est autorisé : exercices clos entre le et le Durée du maintien du régime : exercice de dépassement et les deux exercices suivants. Option des SA, SAS et SARL non cotées pour l'imposition selon le régime des sociétés de personnes (CGI art. 239 bis AB, II). Nombre de salariés : moins de 50. Période où le dépassement est autorisé : exercices clos entre le et le Durée du maintien du régime : exercice de dépassement et les deux exercices suivants (dans la limite de la période de validité de l option). 30 CFPC - Version du 07/01/2016

32 Crédit d'impôt en faveur de l'intéressement (CGI art. 244 quater T) Nombre de salariés : moins de 50. Période où le dépassement est autorisé : exercices clos entre le et le Durée du maintien du régime : exercice de dépassement et les deux exercices suivants. Exonération de CFE des coopératives et organismes agricoles (CGI art. 1451) Nombre de salariés : au plus 3 (2 pour les mutuelles agricoles). Période où le dépassement est autorisé : périodes de référence retenues pour les impositions de 2016 à Durée du maintien du régime : année d imposition et les deux années suivantes. Crédit de CFE dans les zones de restructuration de la défense (CGI art C septies) Nombre de salariés : au plus 11. Période où le dépassement est autorisé : années d imposition 2016 à Durée du maintien du régime : année d imposition et les deux années suivantes. Abattement de taxe sur les salaires en faveur des mutuelles (CGI art A) Nombre de salariés : moins de 50. Période où le dépassement est autorisé : du au Durée du maintien du régime : du au Déduction forfaitaire de cotisations patronales pour heures supplémentaires (CSS art. L ) : Nombre de salariés : moins de 20. Période où le dépassement est autorisé : du au Durée du maintien du régime : année des dépassements et les trois années suivantes. Exonération de forfait social sur les contributions patronales de prévoyance (CSS art. L ) : Nombre de salariés : moins de 11. Période où le dépassement est autorisé : année 2016 à Durée du maintien du régime : 3 ans. Contribution Fnal de 0,10 % sur une assiette plafonnée (CSS art. L 834-1, 1 ) : Nombre de salariés : moins de 11. Période où le dépassement est autorisé : année 2016 à Durée du maintien du régime : 3 ans. 31 CFPC - Version du 07/01/2016

Barème de l impôt sur le revenu

Barème de l impôt sur le revenu Refonte du barème Barème de l impôt sur le revenu Suppression de la première tranche d imposition au taux de 5,5 % Revalorisation des limites et seuils associés au barème de 0,5 % Barème applicable à l

Plus en détail

Les principales dispositions de la loi de finances pour 2013 du 20 décembre 2012

Les principales dispositions de la loi de finances pour 2013 du 20 décembre 2012 Les principales dispositions de la loi de finances pour 2013 du 20 décembre 2012 PLAFONNEMENT GLOBAL (CGI. art. 2000 A) Montant du plafonnement global des niches fiscales CGI. art. 2000 A Le montant du

Plus en détail

Les principales dispositions de la loi de finances pour 2014 publiée au Journal officiel le 30 décembre 2013

Les principales dispositions de la loi de finances pour 2014 publiée au Journal officiel le 30 décembre 2013 Les principales dispositions de la loi de finances pour publiée au Journal officiel le 30 décembre 2013 IMPÔT SUR LE REVENU Barème CGI. art.197 Décote CGI. art. 197 Barème non revalorisé en 2012 et 2013

Plus en détail

SPECIAL LOI DE FINANCES 2015

SPECIAL LOI DE FINANCES 2015 SUPPLEMENT JANVIER 2015 SPECIAL LOI DE FINANCES 2015 DUO SOLUTIONS A SELECTIONNÉ POUR VOUS DANS LA LOI DE FINANCES POUR 2015 ET DANS LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2014 LES MESURES QUI VOUS CONCERNENT.

Plus en détail

LOI DE FINANCES POUR 2011 Loi du 15 décembre 2010 QUELQUES ASPECTS FISCAUX FISCALITÉ DES ENTREPRISES

LOI DE FINANCES POUR 2011 Loi du 15 décembre 2010 QUELQUES ASPECTS FISCAUX FISCALITÉ DES ENTREPRISES FR 52-09 LOI DE FINANCES POUR 2011 Loi du 15 décembre 2010 QUELQUES ASPECTS FISCAUX FISCALITÉ DES ENTREPRISES GROUPE DE SOCIÉTÉS : RÉGIME DES SOCIÉTÉS MÈRES ET FILIALES Suppression de la possibilité de

Plus en détail

Les principales dispositions du projet de loi de finances pour 2014 adopté en première lecture à l Assemblée nationale du 19 novembre 2013

Les principales dispositions du projet de loi de finances pour 2014 adopté en première lecture à l Assemblée nationale du 19 novembre 2013 Les principales dispositions du projet de loi de finances pour adopté en première lecture à l Assemblée nationale du 19 novembre 2013 IMPÔT SUR LE REVENU Barème CGI. art.197 Décote CGI. art. 197 Barème

Plus en détail

La Lettre COFIGE Patrimoine Octobre 2013 - N 12. Projet de loi de finances 2014 Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale 2014

La Lettre COFIGE Patrimoine Octobre 2013 - N 12. Projet de loi de finances 2014 Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale 2014 Madame, Monsieur, Le projet de loi de finances pour 2014 a été présenté en Conseil des ministres le 25 septembre. Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2014 a été quant à lui rendu

Plus en détail

PLAFONNEMENT DES EFFETS DU QUOTIENT FAMILIAL

PLAFONNEMENT DES EFFETS DU QUOTIENT FAMILIAL 2041 GT N 50883#13 DOCUMENT POUR REMPLIR LA DÉCLARATION DES REVENUS DE 2013 Ce document n'a qu'une valeur indicative. Il ne se substitue pas à la documentation officielle de l'administration. PLAFONNEMENT

Plus en détail

Estimation de votre impôt sur les revenus 2007

Estimation de votre impôt sur les revenus 2007 Estimation de votre impôt sur les revenus 27 21/12/27 Synthèse des données et résultats Données de votre simulation Nombre de parts 1 Revenus net catégoriels Traitements et salaires, pensions et rentes

Plus en détail

LE REGIME FISCAL DES LOCATIONS MEUBLEES

LE REGIME FISCAL DES LOCATIONS MEUBLEES LA FISCALITÉ DES LOCATIONS EN MEUBLES Article juridique publié le 21/03/2013, vu 10039 fois, Auteur : ASCENCIO Jacques LE REGIME FISCAL DES LOCATIONS MEUBLEES I - L IMPOT SUR LE REVENU A la différence

Plus en détail

Présentation de la loi de finances 2013

Présentation de la loi de finances 2013 Expertise Comptable Audit Social Juridique Notre vocation est de mesurer la valeur Notre ambition, vous aider à la créer Conseils Présentation de la loi de finances 2013 Actualités sociales et fiscales

Plus en détail

> Abréviations utilisées

> Abréviations utilisées Aide-mémoire fiscalité des particuliers 2015 > Abréviations utilisées BNC : bénéfices non commerciaux IR : impôt sur le revenu NP : nue-propriété PFL : prélèvement forfaitaire libératoire PVI : plus-value

Plus en détail

L impôt sur le revenu des personnes physiques Calcul Plafonnement des Niches et Actions. Réunion CEGECOBA ASSAPROL 21 mai 2015.

L impôt sur le revenu des personnes physiques Calcul Plafonnement des Niches et Actions. Réunion CEGECOBA ASSAPROL 21 mai 2015. L impôt sur le revenu des personnes physiques Calcul Plafonnement des Niches et Actions Réunion CEGECOBA ASSAPROL 21 mai 2015 intervenante: Karine SALVAT CONSEILLER en INVESTISSEMENT FINANCIER 1 Objectif

Plus en détail

FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE

FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE BAREME TRAITEMENTS ET SALAIRES PEA Fin du gel du barème : Revalorisation de 0,8% de l ensemble des tranches applicables aux revenus de 2013. Plafonnement du

Plus en détail

La fiscalité des particuliers 2014-2015 SOMMAIRE GÉNÉRAL

La fiscalité des particuliers 2014-2015 SOMMAIRE GÉNÉRAL La fiscalité des particuliers 2014-2015 La fiscalité des particuliers 2014-2015 Sommaire 1. Les nouveautés 2015 2. Principes d'imposition et généralités 3. Définir le périmètre du foyer fiscal 4. Déterminer

Plus en détail

Présentation de la loi de finances pour 2013 et rappels des dispositifs des lois de finances rectificatives pour 2012

Présentation de la loi de finances pour 2013 et rappels des dispositifs des lois de finances rectificatives pour 2012 Présentation de la loi de finances pour 2013 et rappels des dispositifs des lois de finances rectificatives pour 2012 Présentation par l Ordre des avocats de Narbonne 1 Partie 1 : La fiscalité des particuliers

Plus en détail

Réunions patrimoniales Janvier Février 2013

Réunions patrimoniales Janvier Février 2013 Réunions patrimoniales Janvier Loi de Finances pour 2013 et 3 ème Loi de finances Rectificative pour 2012 Le présent document vous est transmis à titre personnel, il a été réalisé sur la base de l environnement

Plus en détail

Loi de finances rectificative pour 2011

Loi de finances rectificative pour 2011 Loi de finances rectificative pour 2011 La loi de finances rectificative pour 2011 a été définitivement adoptée le 6 juillet dernier et devrait, sauf recours constitutionnel, être prochainement publiée

Plus en détail

Turbulences fiscales : quelles décisions pour éviter les trous d air?

Turbulences fiscales : quelles décisions pour éviter les trous d air? Turbulences fiscales : quelles décisions pour éviter les trous d air? Programme de la soirée Loi de finances rectificative 2013 Loi de finances 2014 et cocktail! Loi de finances 2014 et loi de finances

Plus en détail

PARTICULIERS FISCALITÉ

PARTICULIERS FISCALITÉ PARTICULIERS FISCALITÉ 2015 SOMMAIRE CE QUI CHANGE EN 2015 p.4 1 - IMPÔT SUR LE REVENU p.6 2 - IMPÔT DE SOLIDARITÉ SUR LA FORTUNE p.8 3 - REVENUS DE CAPITAUX MOBILIERS p.9 4 - PLUS-VALUES DE CESSION DE

Plus en détail

FLASH SPECIAL. Décembre 2012

FLASH SPECIAL. Décembre 2012 FLASH SPECIAL Décembre 2012 LOIS DE FINANCES DE FIN D ANNEE 2012 La fin d année 2012 aura été riche en actualité fiscale: Une loi de finances pour 2013 dont les vifs débats avaient commencé dès l été 2012

Plus en détail

CONTRIBUTION SOCIALE GÉNÉRALISÉE (CSG) CONTRIBUTION AU REMBOURSEMENT DE LA DETTE SOCIALE (CRDS)

CONTRIBUTION SOCIALE GÉNÉRALISÉE (CSG) CONTRIBUTION AU REMBOURSEMENT DE LA DETTE SOCIALE (CRDS) CONTRIBUTION SOCIALE GÉNÉRALISÉE (CSG) CONTRIBUTION AU REMBOURSEMENT DE LA DETTE SOCIALE (CRDS) La Contribution Sociale Généralisée (CSG) sur les revenus d'activité et de remplacement a été instituée par

Plus en détail

4. Déduction des intérêts d emprunt pour l acquisition de la résidence principale

4. Déduction des intérêts d emprunt pour l acquisition de la résidence principale Lettre d'information - Septembre - Octobre 2007 MESURES FISCALES ET PATRIMONIALES EN FAVEUR DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DU POUVOIR D ACHAT ENTREPRISES 1. Défiscalisation des heures supplémentaires 2. Parachutes

Plus en détail

13 avril 2012. Texte Législatif Texte d'application Codification Instructions. Références et date de publication. Articles de la loi

13 avril 2012. Texte Législatif Texte d'application Codification Instructions. Références et date de publication. Articles de la loi 13 avril Liste des articles n -1977 du 28 déc embre de finances pour qui feront l'objet d'un texte d'application et / ou d'un commentaire 2 Création d une contribution exceptionnelle sur les hauts revenus

Plus en détail

DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION DU 9 FEVRIER 2012 6 E-4-12

DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION DU 9 FEVRIER 2012 6 E-4-12 DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION DU 9 FEVRIER 2012 6 E-4-12 COTISATION SUR LA VALEUR AJOUTEE DES ENTREPRISES. CONDITIONS GENERALES D APPLICATION. (C.G.I., art. 1586 ter à 1586 nonies)

Plus en détail

Actualité Juridique & Fiscale

Actualité Juridique & Fiscale Septembre 2011 2011 Actualité Juridique & Fiscale Sommaire Sommaire I Petits-enfants venant à une succession par suite de la renonciation de leur auteur, enfant unique : impossibilité d appliquer l abattement

Plus en détail

CIRCULAIRE D INFORMATION

CIRCULAIRE D INFORMATION Siège social 33 Rue Gustave Eiffel- ZAC Ravine à Marquet - 97419 LA POSSESSION Tél. 02 62 43 10 43 Fax 02 62 43 16 04 / E-mail : acorex@acorexsa.com Bureau de Saint-Gilles Tél. 02 62 22 58 02 Fax 02 62

Plus en détail

PARTICULIERS FISCALITÉ

PARTICULIERS FISCALITÉ PARTICULIERS FISCALITÉ 2014 SOMMAIRE CE QUI CHANGE EN 2014 p.4 1 - IMPÔT SUR LE REVENU p.6 2 - IMPÔT DE SOLIDARITÉ SUR LA FORTUNE p.7 3 - REVENUS DE CAPITAUX MOBILIERS p.7 4 - PLUS-VALUES DE CESSION DE

Plus en détail

LACOURTE NOTE FISCALE OCTOBRE 2012

LACOURTE NOTE FISCALE OCTOBRE 2012 Le projet de Loi de finances pour 2013 présenté en Conseil des Ministres vendredi 28 septembre 2012 constitue la première pierre de l architecture de la politique fiscale du Gouvernement. Il vient bouleverser

Plus en détail

NOTE D INFORMATION SUR LA FISCALITE DU FIP HEXAGONE PATRIMOINE 1 AVERTISSEMENT

NOTE D INFORMATION SUR LA FISCALITE DU FIP HEXAGONE PATRIMOINE 1 AVERTISSEMENT NOTE D INFORMATION SUR LA FISCALITE DU FIP HEXAGONE PATRIMOINE 1 AVERTISSEMENT Il faut considérer la présente note comme un descriptif des caractéristiques fiscales (en vigueur à ce jour) du Fonds d Investissement

Plus en détail

UNIVERSITÉ DE SFAX ÉCOLE SUPÉRIEURE DE COMMERCE. Corrigé. (Durée 2H)

UNIVERSITÉ DE SFAX ÉCOLE SUPÉRIEURE DE COMMERCE. Corrigé. (Durée 2H) UNIVERSITÉ DE SFAX ÉCOLE SUPÉRIEURE DE COMMERCE Matière : Fiscalité I Corrigé Auditoire : 2 ème année Sciences Comptables Année universitaire 1997/1998 Session de contrôle (Durée 2H) Question de cours

Plus en détail

DOCUMENT D INFORMATION

DOCUMENT D INFORMATION 2041 GZ N 51109#01 DOCUMENT D INFORMATION CONTRIBUTION À L'AUDIOVISUEL PUBLIC Ce document n'a qu'une valeur indicative. Il ne se substitue pas à la documentation officielle de l'administration. Depuis

Plus en détail

LA LOCATION MEUBLEE. Les loyers issus des locations en meublé à usage d'habitation sont généralement exonérés de TVA.

LA LOCATION MEUBLEE. Les loyers issus des locations en meublé à usage d'habitation sont généralement exonérés de TVA. LA LOCATION MEUBLEE La location meublée d'appartements est une activité commerciale, qui relève au titre de l'impôt sur le revenu de la catégorie des BIC (bénéfices industriels et commerciaux) et non de

Plus en détail

Les nouvelles mesures fiscales et sociales. de 2015. Les mesures 2015 à connaître pour vous-même et votre entreprise.

Les nouvelles mesures fiscales et sociales. de 2015. Les mesures 2015 à connaître pour vous-même et votre entreprise. Les nouvelles mesures fiscales et sociales de 2015 Les mesures 2015 à connaître pour vous-même et votre entreprise. Les nouvelles mesures fiscales et sociales de 2015 1. Nouvelles mesures fiscales Les

Plus en détail

Le régime des monuments historiques

Le régime des monuments historiques Cabinet Fiscal Urios André, docteur en droit, Conseil fiscal et patrimonial, conseil en investissement et transactions immobilières Le régime des monuments historiques Le régime des monuments historiques

Plus en détail

PACTE DE RESPONSABILITÉ

PACTE DE RESPONSABILITÉ PACTE DE RESPONSABILITÉ ET DE SOLIDARITÉ Loi de finances rectificative pour 2014 Loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014 10 septembre 2014 1 LES PRINCIPALES MESURES SOCIALES DU

Plus en détail

Plan : PREMIERE PARTIE DROITS D ENREGISTREMENT

Plan : PREMIERE PARTIE DROITS D ENREGISTREMENT Plan : PREMIERE PARTIE DROITS D ENREGISTREMENT 1- Droit d enregistrement sur cession de fonds de commerce 2- Droit d enregistrement sur cession de titres. A/ cession d actions B/ Cession de parts sociales

Plus en détail

Lois de finances 2015 et rectificatives 2014

Lois de finances 2015 et rectificatives 2014 Lois de finances 2015 et rectificatives 2014 Marseille, le 20 janvier 2015 www.axten.fr Aix-en-Provence Lyon Paris Shanghai Fiscalité des particuliers Rachat de titres Réduction d impôt «IR/ISF-PME» Fiscalité

Plus en détail

Panorama des principaux crédits et réductions d impôt en faveur des particuliers

Panorama des principaux crédits et réductions d impôt en faveur des particuliers SYNTHESE Fiscal Textes et références Article 199 terdecies- 0 A du Article 885-O V bis du Article 200 du Article 199 tervicies du Article 199 sexvicies du Article 199 septvicies du Article 199 sexdecies

Plus en détail

DOCUMENT POUR REMPLIR LA DÉCLARATION DES REVENUS DE 2013

DOCUMENT POUR REMPLIR LA DÉCLARATION DES REVENUS DE 2013 N 2041 GH N 50149 #18 DOCUMENT POUR REMPLIR LA DÉCLARATION DES REVENUS DE 2013 Ce document n'a qu'une valeur indicative. Il ne se substitue pas à la documentation officielle de l'administration. REVENUS

Plus en détail

LETTRE D INFORMATION DU DEPARTEMENT FISCAL FEVRIER 2013

LETTRE D INFORMATION DU DEPARTEMENT FISCAL FEVRIER 2013 LETTRE D INFORMATION DU DEPARTEMENT FISCAL FEVRIER 2013 LES PRINCIPALES MESURES PATRIMONIALES DE LA LOI DE FINANCES POUR 2013 ET DE LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2012 La présente lettre a pour

Plus en détail

Avertissement : ceci est un corrigé indicatif qui n engage que son auteur

Avertissement : ceci est un corrigé indicatif qui n engage que son auteur DCG UE4 DROIT FISCAL - session 2014 Proposition de CORRIGÉ 2014 dcg-lyon.fr Avertissement : ceci est un corrigé indicatif qui n engage que son auteur DOSSIER 1 TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE - 5 points 1.

Plus en détail

Crédit impôts énergie renouvelable développement durable 2015

Crédit impôts énergie renouvelable développement durable 2015 Crédit impôts énergie renouvelable développement durable 2015 Depuis la loi de finances pour 2005, a été créé un crédit d'impôt dédié au développement durable et aux économies d'énergie. S inscrivant dans

Plus en détail

REGIME APPLICABLE AVANT LE 1 ER JANVIER 2008 1

REGIME APPLICABLE AVANT LE 1 ER JANVIER 2008 1 RÉGIME DES PERSONNES IMPATRIÉES REGIME APPLICABLE AVANT LE 1 ER JANVIER 2008... 1 REGIME NOUVEAU... 4 A - Personnes concernées... 5 1 Salariés et mandataires sociaux... 5 2 Personnes non salariées... 6

Plus en détail

Loi de finances pour 2014 et loi de finances rectificative pour 2013 : Quels sont les principaux changements?

Loi de finances pour 2014 et loi de finances rectificative pour 2013 : Quels sont les principaux changements? Le 27 janvier 2014 Loi de finances pour 2014 et loi de finances rectificative pour 2013 : Quels sont les principaux changements? I. POUR LES ENTREPRISES 1.1 Nouvelle taxe exceptionnelle sur les hautes

Plus en détail

LA RÈGLE DU PLAFOND DE MINIMIS

LA RÈGLE DU PLAFOND DE MINIMIS LA RÈGLE DU PLAFOND DE MINIMIS Les Etat membres de la Communauté européenne accordent des aides à leurs entreprises. Ces aides sont extrêmement diverses. Elles sont accordées par les Etat eux-mêmes mais

Plus en détail

ISF - Calcul de l'impôt - Plafonnement

ISF - Calcul de l'impôt - Plafonnement Extrait du Bulletin Officiel des Finances Publiques-Impôts DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES Identifiant juridique : BOI-PAT-ISF-40-60-20130614 DGFIP ISF - Calcul de l'impôt - Plafonnement Positionnement

Plus en détail

Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011

Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011 Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011 - Mesures concernant le patrimoine - Mesures concernant l assurance vie - Zoom sur quelques dispositions du Projet de Loi de Finances

Plus en détail

DOCUMENT POUR REMPLIR LA DÉCLARATION DES REVENUS DE 2011

DOCUMENT POUR REMPLIR LA DÉCLARATION DES REVENUS DE 2011 2041 GV N 50988#09 DOCUMENT POUR REMPLIR LA DÉCLARATION DES REVENUS DE 2011 RÉSIDENCE ALTERNÉE DES ENFANTS MINEURS (BOI 5 B-3-04) Ce document n'a qu'une valeur indicative. Il ne se substitue pas à la documentation

Plus en détail

Newsletter - Mesures fiscales de la loi de Finances pour 2013

Newsletter - Mesures fiscales de la loi de Finances pour 2013 Newsletter - Mesures fiscales de la loi de Finances pour 2013 Octobre 2012 Sommaire 1. IMPOT SUR LE REVENU... 2 2. TAXATION DES REVENUS DU CAPITAL AU BAREME PROGRESSIF... 3 3. TAXATION DES PLUS-VALUES

Plus en détail

1. IMPOT SUR LE REVENU

1. IMPOT SUR LE REVENU FLASH FISCAL janvier 2014 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2013 et LOI DE FINANCES 2014 La loi de finances rectificative pour 2013 et la loi de finances pour 2014 ont été publiées au Journal Officiel du 30

Plus en détail

SOMMAIRE. Introduction : le contexte. Le système de retraite. Les produits financiers. La gestion du patrimoine. SAS, SCI les nouveautés fiscales

SOMMAIRE. Introduction : le contexte. Le système de retraite. Les produits financiers. La gestion du patrimoine. SAS, SCI les nouveautés fiscales Mot d accueil SOMMAIRE Introduction : le contexte Le système de retraite Les produits financiers La gestion du patrimoine SAS, SCI les nouveautés fiscales Questions Réponses LA RETRAITE EN 2011 : QUELQUES

Plus en détail

ACTUALITES FISCALES. Loi de finances 2014 : les censures du Conseil Constitutionnel

ACTUALITES FISCALES. Loi de finances 2014 : les censures du Conseil Constitutionnel ACTUALITES FISCALES Loi de finances 2014 : les censures du Conseil Constitutionnel Dans sa décision n 2013-685 DC du 29 décembre 2013, le Conseil Constitutionnel a censuré plusieurs mesures fiscales prévues

Plus en détail

Nouveautés au 1er janvier 2015

Nouveautés au 1er janvier 2015 Nouveautés au 1er janvier 2015 Urssaf.fr vous propose une présentation générale des principales dispositions de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2015 *, de la loi de finances pour 2015**

Plus en détail

6. LES NOUVELLES MESURES FISCALES

6. LES NOUVELLES MESURES FISCALES 6. LES NOUVELLES MESURES FISCALES Direction-générale-des-Finances-publiques @dgfip_officiel Dgfipmedia Principales mesures fiscales applicables à l impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux en 2014

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE DE LA SCI MISES A JOUR et COMPLEMENTS D'INFORMATIONS

GUIDE PRATIQUE DE LA SCI MISES A JOUR et COMPLEMENTS D'INFORMATIONS GUIDE PRATIQUE DE LA SCI MISES A JOUR et COMPLEMENTS D'INFORMATIONS Les présentes mises à jour concernent le quatrième tirage 2000. PACS ( Pacte civil de solidarité ) - Page 6 Le régime applicable entre

Plus en détail

L EIRL. Un nouveau statut juridique et fiscal pour l entrepreneur. Avril 2012

L EIRL. Un nouveau statut juridique et fiscal pour l entrepreneur. Avril 2012 L EIRL Un nouveau statut juridique et fiscal pour l entrepreneur Avril 2012 1 Un nouveau statut : l EIRL Présentation de l EIRL Pourquoi? Pour qui? Comment? Quand? Le contexte d adoption Les caractéristiques

Plus en détail

Fiscalité Tout ce qu il faut savoir sur l ISF

Fiscalité Tout ce qu il faut savoir sur l ISF Conférence débat Mercredi 14 mai 2014 Fiscalité Tout ce qu il faut savoir sur l ISF L Impôt Sur la Fortune (ISF) est un impôt annuel dû par les personnes physiques dont le patrimoine net (actif - passif),

Plus en détail

Réduire ses impôts en 2014. «De nombreuses stratégies possibles, quelques précautions à prendre»

Réduire ses impôts en 2014. «De nombreuses stratégies possibles, quelques précautions à prendre» Réduire ses impôts en 2014 «De nombreuses stratégies possibles, quelques précautions à prendre» Nos modalités d intervention 1 er rendez-vous Présentation du cabinet Découverte de votre patrimoine Détermination

Plus en détail

A l'attention de Monsieur Jacques - Vincent PIROUX,

A l'attention de Monsieur Jacques - Vincent PIROUX, A l'attention de Monsieur Jacques - Vincent PIROUX, Pour faire suite à la réunion sur la réforme fiscale 2013 de ce 18 février dernier qui a rassemblé une 50aine de chefs d'entreprises inquiets, Monsieur

Plus en détail

Loi de finances pour 2011. Loi de finances rectificative pour 2010. Loi de financement de la sécurité sociale pour 2011

Loi de finances pour 2011. Loi de finances rectificative pour 2010. Loi de financement de la sécurité sociale pour 2011 Lois budgétaires pour 2011 Loi de finances pour 2011 Loi de finances rectificative pour 2010 Loi de financement de la sécurité sociale pour 2011 1 Qui sommes nous? Service d ingénierie patrimoniale au

Plus en détail

Les plus values à la cessation d activité

Les plus values à la cessation d activité Les plus values à la cessation d activité Les quatre régimes d exonération des plus values Plus-values professionnelles - cas général Depuis le 1er janvier 2006, le bénéfice de l exonération est réservé

Plus en détail

LFR2013. 1 er janvier. conclus à compter du 1 er janvier 2014

LFR2013. 1 er janvier. conclus à compter du 1 er janvier 2014 MESURES TEXTES ENTREE EN VIGUEUR FISCALITE DES ENTREPRISES TVA au taux réduit et TVA sur les travaux : Dans les logements, maintien du taux 7 % au-là du 1 er janvier Le taux TVA 7 % est maintenu au-là

Plus en détail

Livret fiscal du créateur d entreprise. Sociétés civiles immobilières de gestion

Livret fiscal du créateur d entreprise. Sociétés civiles immobilières de gestion Livret fiscal du créateur d entreprise Sociétés civiles immobilières de gestion Régime d imposition Les sociétés civiles immobilières (SCI) ont pour objet la gestion d'un patrimoine immobilier. Leur activité

Plus en détail

Programme ESSEC Gestion de patrimoine

Programme ESSEC Gestion de patrimoine Programme ESSEC Gestion de patrimoine Séminaire «L investissement immobilier» Fiscalité de l immobilier François Longin 1 www.longin.fr Fiscalité de l immobilier Plusieurs niveaux de fiscalité (investissement

Plus en détail

1. Lois de Finances rectificatives 2011... 2. 1.1. LFR 2011 adoptée le 6 juillet 2011 : Fiscalité du Patrimoine... 2. 1.1.1. Réforme de l ISF...

1. Lois de Finances rectificatives 2011... 2. 1.1. LFR 2011 adoptée le 6 juillet 2011 : Fiscalité du Patrimoine... 2. 1.1.1. Réforme de l ISF... version6.2.1.0 Dernières évolutions 1. Lois de Finances rectificatives 2011... 2 1.1. LFR 2011 adoptée le 6 juillet 2011 : Fiscalité du Patrimoine... 2 1.1.1. Réforme de l ISF... 2 1.1.2. Donations et

Plus en détail

Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013

Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013 Sources : Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013 Loi de finances 2014 : http://www.assembleenationale.fr/14/ta/ta0267.asp Loi de finances rectificatives

Plus en détail

DOSSIER. Loi de finances pour 2011 FISCAL/SOCIAL 1>5. Fiscalité des particuliers et du patrimoine > 1. Fiscalité des entreprises > 2

DOSSIER. Loi de finances pour 2011 FISCAL/SOCIAL 1>5. Fiscalité des particuliers et du patrimoine > 1. Fiscalité des entreprises > 2 DOSSIER FISCAL/SOCIAL Loi de finances pour 2011 La loi de finances pour 2011 a été adoptée définitivement le 15 décembre 2010. Elle a fait l objet d un recours devant le Conseil constitutionnel. Sans attendre

Plus en détail

30/01/2013. Actualité fiscale et sociale: Les conséquences des lois de finances

30/01/2013. Actualité fiscale et sociale: Les conséquences des lois de finances 30/01/2013 Actualité fiscale et sociale: Les conséquences des lois de finances 1.Fiscalité des particuliers 2. Fiscalité des entreprises 3. Actualité sociale 1.Fiscalité des particuliers 1/ Réforme du

Plus en détail

NOTE D INFORMATION. L Assemblée Nationale a adopté en décembre 2013 la loi de finances pour 2014 et la loi de finances rectificative pour 2013.

NOTE D INFORMATION. L Assemblée Nationale a adopté en décembre 2013 la loi de finances pour 2014 et la loi de finances rectificative pour 2013. 36 rue de Monceau 75008 Paris 62 rue de la République 69002 Lyon www.seine-saone.fr NOTE D INFORMATION Date : 20 janvier 2014 Objet : Loi de finances pour 2014 Loi de finances rectificative pour 2013 Madame,

Plus en détail

L IMPÔT SUR LA FORTUNE

L IMPÔT SUR LA FORTUNE L IMPÔT SUR LA FORTUNE Cet impôt a succédé à l'«impôt sur les grandes fortunes» (IGF) créé en 1982. Créé par la loi de finances pour 1989, il reprend les mécanismes et la philosophie de l'igf, supprimé

Plus en détail

Jean-Marie Baldo DJCE CES Droit Fiscal Spécialiste en droit Fiscal

Jean-Marie Baldo DJCE CES Droit Fiscal Spécialiste en droit Fiscal Jean-Marie Baldo DJCE CES Droit Fiscal Spécialiste en droit Fiscal CREDIT-BAIL IMMOBILIER 1) Opérations concernées Le crédit-bail immobilier est l'opération par laquelle une entreprise donne en location

Plus en détail

N 5 JANVIER 2013 LOI DE FINANCES POUR 2013 PRINCIPALES REFORMES IMPOT SUR LES SOCIETES (IS) La LF prévoit :

N 5 JANVIER 2013 LOI DE FINANCES POUR 2013 PRINCIPALES REFORMES IMPOT SUR LES SOCIETES (IS) La LF prévoit : La loi de finances pour 2013 (LF) a été publiée au Journal Officiel du 30 décembre 2012 après avoir été examinée par le Conseil Constitutionnel. Ce dernier a partiellement censuré la LF telle qu elle avait

Plus en détail

Les incitations fiscales à l investissement dans les PME

Les incitations fiscales à l investissement dans les PME Les incitations fiscales à l investissement dans les PME avril 2012 1 De grandes réformes en 2011 La Loi de finances pour 2011 a apporté des modifications substantielles aux systèmes d'incitations fiscales

Plus en détail

Les Patrimoniales 2013

Les Patrimoniales 2013 Les Patrimoniales 2013 La nouvelle fiscalité dans votre stratégie patrimoniale Nathalie ROUVIERE Crédit Agricole Banque Privée Bruno DUCASTEL Amundi Gestions Spécialisées page 1 La gestion de patrimoine

Plus en détail

EIRL. Introduction. En 2010, les pouvoirs publics instaurent l EIRL avec un double objectif :

EIRL. Introduction. En 2010, les pouvoirs publics instaurent l EIRL avec un double objectif : EIRL Introduction Depuis plus de 30 ans, vos élus se sont battus pour atteindre un objectif : assurer la protection du patrimoine personnel de l entrepreneur individuel en cas de difficultés professionnelles

Plus en détail

Loi de Finances 2015. Présentée par Bernard PLAGNET

Loi de Finances 2015. Présentée par Bernard PLAGNET Loi de Finances 2015 Présentée par Bernard PLAGNET 1 OI DE FINANCES POUR 2015 ET 2 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE DE 2014 LOI n 2014-1654 du 29 décembre 2014 de finances pour 2015 ; Décision du Conseil

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS 5 D-4-06

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS 5 D-4-06 BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS 5 D-4-06 N 179 du 2 NOVEMBRE 2006 IMPOT SUR LE REVENU. REVENUS FONCIERS. DISPOSITIFS D'ENCOURAGEMENT À L'INVESTISSEMENT IMMOBILIER LOCATIF. DÉDUCTION AU TITRE DE L'AMORTISSEMENT.

Plus en détail

LA LETTRE DES ADHÉRENTS

LA LETTRE DES ADHÉRENTS LA LETTRE DES ADHÉRENTS NUMÉRO SPÉCIAL LOI DE FINANCES - 15 JANVIER 2014 N 2/2014 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2013 INTRODUCTION La loi de finances rectificative pour 2013, définitivement adoptée

Plus en détail

- Abrogation de la TVA «sociale» : La hausse de 1,6% de la TVA, qui devait entrer en vigueur le 1 er octobre 2012 devrait être abrogée.

- Abrogation de la TVA «sociale» : La hausse de 1,6% de la TVA, qui devait entrer en vigueur le 1 er octobre 2012 devrait être abrogée. - Abrogation de la TVA «sociale» : La hausse de 1,6% de la TVA, qui devait entrer en vigueur le 1 er octobre 2012 devrait être abrogée. - Contribution exceptionnelle sur la fortune : Une contribution exceptionnelle

Plus en détail

RENTABILITE IMMOBILIERE ET PRESSION FISCALE

RENTABILITE IMMOBILIERE ET PRESSION FISCALE RENTABILITE IMMOBILIERE ET PRESSION FISCALE Conférence de presse 13 mars 2012 SOMMAIRE Introduction p. 3 CALCULS DE RENTABILITE IMMOBILIERE Cinq exemples avec des prélèvements sociaux portés à 15,5 %...p.

Plus en détail

LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2011 N 1 n 2011-900 du 29 Juillet 2011 - JO du 30/07/2011

LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2011 N 1 n 2011-900 du 29 Juillet 2011 - JO du 30/07/2011 RÉSUMÉ LOI DE FINANCES POUR 2012 n 2011-1977 du 28 Décembre 2011 - JO du 29/12/2011 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2011 N 1 n 2011-900 du 29 Juillet 2011 - JO du 30/07/2011 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE

Plus en détail

LISTE DES DOCUMENTS A FOURNIR A L APPUI DE VOTRE DEMANDE DE BOURSE

LISTE DES DOCUMENTS A FOURNIR A L APPUI DE VOTRE DEMANDE DE BOURSE 2015-1 - 1 Cette liste n'est pas exhaustive. L'Administration se réserve le droit de demander tout document complémentaire qui lui apparaîtrait nécessaire lors de l'instruction du dossier. Aucun document

Plus en détail

DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION DU 30 MARS 2012 6 C-6-12

DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION DU 30 MARS 2012 6 C-6-12 DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION DU 30 MARS 2012 6 C-6-12 PLAFONNEMENT DE LA COTISATION DE TAXE FONCIERE SUR LES PROPRIETES BATIES AFFERENTE A L HABITATION PRINCIPALE EN FONCTION DES

Plus en détail

Réunion d'information 1

Réunion d'information 1 Réunion d'information 1 Introduction Auto-entrepreneur = Immatriculation simplifiée et gratuite + Dispense de collecte de TVA + Régime micro-social simplifié + Sur option : régime micro-fiscal simplifié

Plus en détail

Formation Audit Conseil - Jacques Duhem

Formation Audit Conseil - Jacques Duhem Table des matières AVERTISSEMENT : La rédaction de ce document a été achevée le 22 JANVIER 2011 PREAMBULE : UNE AVALANCHE DE LOIS DE FINANCES EN 2010... 8 CHAPITRE 1 : PRINCIPES GENERAUX DE L IMPOT SUR

Plus en détail

NOTE D INFORMATION : LA FISCALITE DES FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE ETAT ACTUEL ET EVOLUTIONS EN COURS

NOTE D INFORMATION : LA FISCALITE DES FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE ETAT ACTUEL ET EVOLUTIONS EN COURS Joëlle Garriaud- Maylam Sénateur représentant les Français établis hors de France NOTE D INFORMATION : LA FISCALITE DES FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE ETAT ACTUEL ET EVOLUTIONS EN COURS Au 31 décembre

Plus en détail

LES NOUVELLES MESURES RELATIVES À

LES NOUVELLES MESURES RELATIVES À LES NOUVELLES MESURES RELATIVES À L AUTO-ENTREPRENEUR, L EIRL ET LES ARTISANS Salon des entrepreneurs de PARIS 5 février 2015 MESURES RELATIVES À L AUTO- ENTREPRENEUR Pour rappel L auto-entrepreneur est

Plus en détail

LISTE DES DOCUMENTS A FOURNIR A L APPUI DE VOTRE DEMANDE DE BOURSE

LISTE DES DOCUMENTS A FOURNIR A L APPUI DE VOTRE DEMANDE DE BOURSE LISTE DES DOCUMENTS A FOURNIR Documents à fournir quelle que soit votre situation : Formulaire de demande de bourse dûment complété et signé Livret de famille Carte d inscription au registre des Français

Plus en détail

COTISATION FONCIÈRE DES ENTREPRISES COTISATION SUR LA VALEUR AJOUTÉE DES ENTREPRISES

COTISATION FONCIÈRE DES ENTREPRISES COTISATION SUR LA VALEUR AJOUTÉE DES ENTREPRISES COTISATION FONCIÈRE DES ENTREPRISES COTISATION SUR LA VALEUR AJOUTÉE DES ENTREPRISES SUPPRESSION DE L EXONÉRATION EN FAVEUR DES CRÉATIONS OU EXTENSIONS D ÉTABLISSEMENTS SITUÉS DANS LES QUARTIERS PRIORITAIRES

Plus en détail

Les nouvelles modalités d imposition des dividendes perçus par des personnes physiques

Les nouvelles modalités d imposition des dividendes perçus par des personnes physiques Les nouvelles modalités d imposition des dividendes perçus par des personnes physiques Depuis le 1er janvier 2005, de nouvelles modalités de taxation s appliquent aux dividendes distribués par les sociétés

Plus en détail

FLASH Projet de loi de finances rectificative pour 2011 Conseil des Ministres du 11/ 05/2011

FLASH Projet de loi de finances rectificative pour 2011 Conseil des Ministres du 11/ 05/2011 FLASH Projet de loi de finances rectificative pour 2011 Conseil des Ministres du 11/ 05/2011 Actualisation du flash sur les dispositions présentées à la presse le 12/04/2011 Le PLFR 2011 sera examiné par

Plus en détail

DIMINUTION DU DÉFICIT PUBLIC : LES REFORMES ENVISAGEES. 26 Août 2011.

DIMINUTION DU DÉFICIT PUBLIC : LES REFORMES ENVISAGEES. 26 Août 2011. DIMINUTION DU DÉFICIT PUBLIC : LES REFORMES ENVISAGEES 26 Août 2011. Introduction 2 Introduction Le Gouvernement a annoncé le 24 août 2011, suite au Conseil des ministres, des mesures afin de réduire le

Plus en détail

La Retenue à la source obligatoire en Tunisie : Article 52 du Code de l IS et de l IRPP (à jour jusqu à la Loi de finances 2008)

La Retenue à la source obligatoire en Tunisie : Article 52 du Code de l IS et de l IRPP (à jour jusqu à la Loi de finances 2008) La Retenue à la source obligatoire en Tunisie : Article 52 du Code de l IS et de l IRPP (à jour jusqu à la Loi de finances 2008) Objet Article Dispositions Taux Principe 52-I Règle générale Hôtels Bureaux

Plus en détail

Loi sur la fiscalité du patrimoine (Loi de finances rectificative pour 2011)

Loi sur la fiscalité du patrimoine (Loi de finances rectificative pour 2011) CENTRE ALTHEMIS DE DOCUMENTATION OPERATIONNEL Loi sur la fiscalité du patrimoine (Loi de finances rectificative pour 2011) Principales mesures ENTRÉE EN VIGUEUR 3 mars 2011 Exit tax Un jour franc après

Plus en détail

Impôt sur le revenu - CHARGES DÉDUCTIBLES DU REVENU GLOBAL >>

Impôt sur le revenu - CHARGES DÉDUCTIBLES DU REVENU GLOBAL >> Impôt sur le revenu - CALCUL DE L'IMPÔT Indexation des tranches du barème d'imposition des revenus de 2013 et revalorisation exceptionnelle de la décote Pour l'imposition des revenus de 2013, les tranches

Plus en détail

Code du Travail, Art. L6222-23 à L6222-33

Code du Travail, Art. L6222-23 à L6222-33 F I C H E P R A T I Q U E N 2 R E M U N E R A T I O N E T A I D E S L I E E S A U C O N T R A T D A P P R E N T I S S A G E L apprenti est titulaire d un contrat de travail de type particulier : il est

Plus en détail

DE ROBIEN RECENTRE. Loyers. Solde = EPARGNE nécessaire à l opération

DE ROBIEN RECENTRE. Loyers. Solde = EPARGNE nécessaire à l opération DE ROBIEN RECENTRE Frais de gestion, charges de copropriété, assurance loyers impayés, taxe foncière Intérêts d emprunt Amortissement de Rob sur prix de vente actes en mains (6% x 7 ans 4% x 2 ans) Frais

Plus en détail

Régime social et fiscal des primes d intéressement

Régime social et fiscal des primes d intéressement Régime social et fiscal des primes d intéressement Les primes d intéressement constituent pour le salarié un complément de rémunération. Cependant, afin de favoriser la mise en place d un régime d intéressement

Plus en détail

Plafonnement fiscal des investissements et bouclier fiscal. Du constat au conseil

Plafonnement fiscal des investissements et bouclier fiscal. Du constat au conseil Plafonnement fiscal des investissements et bouclier fiscal Du constat au conseil Intervenants Félix CICERON, Directeur de l ingénierie patrimoniale, Expert& Finance José SOTO, Directeur des partenariats

Plus en détail