Cet agent communautaire sensibilise et suit les femmes pendant leur grossesse dans les villages reculés, au Bénin.
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- Michele Fortier
- il y a 8 ans
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1 RÉDUIRE LES INÉGALITÉS EN SANTÉ
2 Cet agent communautaire sensibilise et suit les femmes pendant leur grossesse dans les villages reculés, au Bénin.
3 AGIR ET INNOVER POUR RÉDUIRE LES INÉGALITÉS EN SANTÉ TROIS AXES D INTERVENTION 6 INSCRIRE L ACCÈS À LA SANTÉ SUR LE LONG TERME 8 1 Lutter contre les cancers de l enfant 10 2 Réduire la mortalité maternelle et néonatale 14 3 Améliorer l'accès à la santé des populations les plus précaires 18 RÉPONDRE AUX URGENCES HUMANITAIRES 24 ENCOURAGER L'IMPLICATION DES SALARIÉS 28 ORGANISATION DE LA FONDATION 32 Le Groupe Sanofi a créé la Fondation Sanofi Espoir, en octobre 2010, pour renforcer son engagement de solidarité internationale et le rendre plus lisible pour l ensemble de ses parties prenantes, dans le cadre de sa stratégie de responsabilité sociétale. Sa mission est de contribuer à réduire les inégalités en santé et la pauvreté auprès des populations les plus démunies. Son action est centrée autour de 3 enjeux insuffisamment pris en compte : la lutte contre les cancers des enfants dans les pays à faibles revenus, la réduction de la mortalité maternelle et néonatale qui grèvent le développement de nombreux pays, et l accès aux soins des plus précaires, en France, et hors France au travers de programmes pilotes de couverture santé. Au-delà de sa réponse aux urgences humanitaires, la Fondation privilégie des partenariats inscrits dans la durée pour agir sur les principaux leviers en matière d éducation et de prévention, de formation et d accès aux soins. NOS PARTENARIATS 34
4 BUDGET DE LA FONDATION 33,7 M SUR 5 ANS* APPORT FINANCIER 31M + APPORT EN NATURE 2,7 M Mécénat de compétences Mise à disposition de locaux ACCÈS À LA SANTÉ SUR LE LONG TERME Lutte contre les cancers de l enfant Lutte contre la mortalité maternelle et néonatale Accès aux soins des populations les plus précaires URGENCES HUMANITAIRES Soutien financier Don de médicaments et de vaccins *Hors dons de médicaments et de vaccins. INSCRIRE L'ACCÈS AUX SOINS SUR LE LONG TERME EN programmes 35 principaux partenaires 30 pays bénéficiaires 204 Ministères et Directions de santé impliqués 832 structures de santé mises en réseau BÉNÉFICIAIRES : 2,1 MILLIONS DE PERSONNES bénéficiaires d actions de prévention, de sensibilisation sanitaire au sein des communautés PERSONNES bénéficiaires d actions de prise en charge médicale, d accès aux soins ACTEURS DE SANTÉ bénéficiaires d actions de formation et de renforcement des capacités. RÉPONSE AUX URGENCES HUMANITAIRES EN 2014 DONS DE MÉDICAMENTS ET DE VACCINS boîtes de médicaments doses de vaccins 2 millions d'euros en équivalent financier 2,8 millions de bénéficiaires dans 11 pays SOUTIEN FINANCIER AUX ACTIONS DE POST-URGENCE DANS 4 PAYS
5 «Nous avons la responsabilité de tout faire pour léguer un monde meilleur aux générations futures. Présent dans plus de 100 pays, Sanofi œuvre pour protéger la santé, améliorer la qualité de vie et redonner espoir à des millions de personnes Serge Weinberg, Président de Sanofi Façonner la santé de demain, transformer la science en solutions et répondre aux besoins des patients partout dans le monde : telle est notre mission. Pour nos collaborateurs, c est aussi une fierté car la santé est un bien précieux. Notre savoir-faire, notre expérience et la force de notre réseau nous donnent les moyens d agir et d avoir un véritable impact en termes de santé publique. Pourtant 2,5 milliards de personnes, soit plus d un tiers de la population mondiale, n ont toujours pas accès aux soins de base. Nous avons la responsabilité de contribuer à réduire ces inégalités car la santé n est pas seulement un droit fondamental de l être humain. Elle représente, pour les populations les plus défavorisées, un enjeu majeur de développement et de justice sociale. Fidèle à ses valeurs, le Groupe investit de longue date dans de nombreux programmes visant à proposer des solutions thérapeutiques pour améliorer la qualité de vie et faire que chaque être humain puisse donner la pleine mesure de son potentiel. L ambition qui forge notre singularité est de redonner espoir à des millions de personnes en proposant des solutions à leurs besoins de santé non satisfaits. Notre responsabilité est également de veiller à ce que nos médicaments, vaccins et produits de santé grand public soient accessibles à celles et ceux qui en ont le plus besoin. La Fondation Sanofi Espoir prolonge cet engagement en contribuant à développer des programmes de prévention, de formation et d accès aux soins pour les populations les plus vulnérables. Privilégiant une approche de terrain et des partenariats inscrits dans la durée, ses programmes visent tous à renforcer les systèmes de santé des pays dans lesquels elle intervient et à créer des synergies à plus grande échelle. Toutes ces actions sont menées en adéquation avec les Objectifs du Millénaire pour le Développement, en particulier ceux relatifs à la lutte contre la pauvreté, à la lutte contre les maladies, et à la réduction de la mortalité maternelle et infantile qui sont ceux qui accusent le plus de retard. Par notre engagement de long terme, nous espérons ainsi contribuer à améliorer la vie et la santé de tous ceux qui comptent sur nous.
6 Pour contribuer à réduire durablement les inégalités en santé qui croissent entre pays mais aussi à l intérieur d un même pays, nous avons choisi d inscrire nos actions dans la durée en nous appuyant sur des partenaires de qualité et en renforçant des réseaux de soins et d expertises. Pour chacun de nos programmes, nous cherchons à agir contre les barrières d accès aux soins, en concentrant nos efforts dans trois domaines à fort impact : la lutte contre les cancers des enfants dans les pays en développement pour qu ils atteignent le même niveau d expertise que dans les pays les plus développés ; la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale en accélérant la formation des personnels spécialisés ; l accès aux soins des plus démunis en favorisant une meilleure connaissance et prise en charge des besoins, notamment en France. En quatre ans, qu il s agisse de nouveaux programmes ou de plus anciens lancés avant la création de la Fondation, des résultats durables ont d ores et déjà été obtenus. Le corps de ce rapport 2014 en fait état. Depuis la création de la Fondation Sanofi Espoir, en 2010, nous avons accompagné le développement de 102 programmes dans 50 pays, permettant la prise en charge médicale de 2 millions de personnes, et la formation de professionnels de santé. S y ajoutent notre réponse aux urgences humanitaires dans 75 pays au profit de 13,9 millions de personnes blessées, sinistrées, déplacées. Ces progrès considérables ont été obtenus grâce à la mobilisation conjointe de tous nos partenaires, communautés, ONG, personnels médicaux et autorités publiques de santé. Nous considérons que nous aurons réussi quand nous aurons contribué à renforcer l autonomie des acteurs locaux et que les autorités reprendront l essentiel de ces actions pilotes dans leurs priorités de santé. Ceci permettra à la Fondation Sanofi Espoir de répondre à d autres besoins non encore satisfaits avec le même souci de poursuivre des actions pilotes susceptibles d être relayées à terme par les autorités locales de santé. «Les médicaments seuls ne suffisent pas à améliorer la santé dans les pays les plus pauvres. Nous travaillons avec nos partenaires pour appuyer les autorités locales afin de renforcer leurs réseaux de soins et d expertises Jean-François Dehecq, Président de la Fondation Sanofi Espoir 5
7 TROIS AXES D INTERVENTION Pour répondre à des enjeux de santé insuffisamment pris en compte et combattre la pauvreté, la Fondation s est fixé comme mission de contribuer à réduire les inégalités en santé, dans le monde comme en France. Au-delà de sa réponse aux catastrophes humanitaires, elle s engage sur le long terme pour renforcer les systèmes de santé. p.8 INSCRIRE L ACCÈS À LA SANTÉ SUR LE LONG TERME La santé est l un des biens le plus précieux. Elle est aussi, pour chaque pays, un facteur majeur de développement. Le droit à la santé est un droit fondamental de tout être humain. Toutefois les progrès observés ces dernières années sont encore trop inégaux entre les pays, voire à l intérieur d un même pays, du fait de la faiblesse des systèmes de santé et d un accès limité aux soins pour les populations les plus vulnérables. Face à ces trop grandes inégalités, la Fondation mène des programmes destinés à renforcer les capacités locales. Pour lutter plus efficacement contre l engrenage maladies/pauvreté, elle cherche à répondre aux besoins essentiels de prévention, de formation et d accès aux soins en développant des partenariats dans trois domaines : 1 LUTTER CONTRE LES CANCERS DE L ENFANT 2 RÉDUIRE LA MORTALITÉ MATERNELLE ET NÉONATALE 3 AMÉLIORER L'ACCÈS À LA SANTÉ DES POPULATIONS LES PLUS PRÉCAIRES
8 p.24 RÉPONDRE AUX URGENCES HUMANITAIRES En cas de catastrophe naturelle ou de conflit, les besoins en santé sont essentiels. ENCOURAGER L'IMPLICATION DES SALARIÉS Engagés et mobilisés dans les pays où le Groupe est présent. Imprévisibles et aux conséquences souvent dramatiques, les crises humanitaires exigent une réponse rapide, efficace et généreuse de la communauté internationale. En tant que partenaire de santé, la Fondation Sanofi Espoir se mobilise immédiatement. Elle coordonne, avec ses partenaires de l urgence et les filiales de Sanofi concernées, les actions qui permettront aux victimes d accéder aux soins. Selon les besoins identifiés, sa réponse se traduit par l envoi de médicaments et de vaccins encadré par une charte reposant sur les principes directeurs de l Organisation Mondiale de la Santé, ainsi que par des dons financiers aux acteurs de terrain afin de leur permettre de déployer des actions d urgence et de post-urgence. p.28 Fondée sur des valeurs de partage et facteur d enrichissement individuel et collectif, la solidarité fait partie de l ADN de Sanofi. Pour renforcer l implication solidaire des collaborateurs du Groupe, la Fondation permet à ceux qui le souhaitent de répondre aux appels à générosité lors de catastrophes humanitaires et de donner de leur temps et de leur énergie en mettant leur expertise au service d une mission ponctuelle ou au long cours dans le cadre de ses programmes. 7
9 INSCRIRE L ACCÈS À LA SANTÉ SUR LE LONG TERME À l hôpital du district de Tanout au Niger, les mamans sont sensibilisées à l importance de l allaitement : les enfants nourris au sein durant les six premiers mois ont au moins six fois plus de chance de survivre que les enfants qui ne sont pas allaités.
10 1 LUTTER CONTRE LES CANCERS DE L ENFANT 2 RÉDUIRE LA MORTALITÉ MATERNELLE ET NÉONATALE 3 AMÉLIORER L'ACCÈS À LA SANTÉ DES PO- PULATIONS LES PLUS PRÉCAIRES Les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), qui mettent la santé au cœur de l action internationale, arrivent à échéance en De nouveaux objectifs doivent donc être définis. L ongtemps, les économistes ont considéré que la croissance économique pouvait directement répondre aux besoins des populations et les aider à améliorer leurs systèmes de santé. Or, force est de constater que la croissance élevée dont font preuve certains pays d Afrique ne profi te pas aux plus pauvres, et qu elle n entraîne pas d amélioration de leurs services sociaux. Si on ne s occupe pas de la santé, la santé nous rattrape! Une catastrophe sanitaire a toujours des conséquences désastreuses sur l économie d un pays et l impact considérable d Ebola dans les pays affectés nous a rappelé que la sécurité sanitaire est un bien public mondial. La démographie est également au cœur des dynamiques de développement : il faut aider les femmes des pays du Sahel, où le taux de fertilité est très élevé, à contrôler leur fécondité en intégrant le planning familial aux programmes en faveur de la santé maternelle et «Les acteurs privés sont des partenaires-clés pour aider les pays émergents à lutter contre la pauvreté infantile. Enfin, pour aider les plus vulnérables à sortir du piège de la pauvreté dans lequel la maladie les maintient et leur éviter des dépenses catastrophiques, nous défendons la couverture universelle en santé avec des mécanismes de gratuité ou de financements solidaires des soins. En 2015, c est désormais à toutes les parties prenantes États, société civile, réseaux d entreprises, ONG - qu il revient d être partenaires pour développer et pérenniser les réseaux qui amélioreront la santé et la vie des populations. Christophe Paquet, Chef de la Division santé et protection sociale Agence Française de Développement 9
11 1 LUTTER CONTRE LES CANCERS DE L ENFANT Les cancers de l enfant illustrent de criantes inégalités entre les pays. Pour aider les pays à ressources limitées d Afrique, d Asie et d Amérique latine à mieux prendre en charge ces maladies, et donner aux enfants de meilleures chances de survie, la Fondation déploie le programme My Child Matters depuis près de 10 ans. Cancer, enfant... Difficile d'associer ces deux mots tant ils reflètent une injustice du destin. Représentant moins de 1% de l'ensemble des cancers, ces maladies pédiatriques sont pourtant l'une des principales causes de mortalité chez les plus jeunes : plus de cas surviennent chaque année dans le monde. Dans les pays riches, 80% peuvent être guéris. Ce taux est réduit à 20%, voire 10% dans les pays à faibles ressources où vivent pourtant 80% des enfants qui en sont atteints. En cause : le manque d information, un dépistage trop tardif, un accès aux soins et aux traitements difficiles. Pour réduire ces disparités, la Fondation Sanofi Espoir a conçu My Child Matters. Déployé depuis 2006 avec l Union Internationale Contre le Cancer (UICC), le St Jude Children s Research Hospital, la Société «Le succès de My Child Matters est fondé sur la participation active de tous : gouvernements, fondations, parents d enfants malades, équipes médicales Dr Raul Ribeiro, St Jude Children s Research Hospital Président du Comité d experts Internationale d Oncologie Pédiatrique (SIOP) et d autres organisations partenaires, ce programme associe soutien financier, appui d experts internationaux et mise en réseau des connaissances et des pratiques. Il constitue l une des plus importantes initiatives mises en œuvre pour lutter contre les cancers pédiatriques dans les pays en développement ou émergents. En 9 ans, grâce à une contribution de 8,5 millions d euros de la Fondation et à l appui d experts internationaux, 45 projets ont été accompagnés dans 33 pays d Asie, Afrique et Amérique latine. Les plans d actions s organisent autour de trois grandes priorités : l accompagnement renforcé et l évaluation des projets en cours, l appui aux réseaux inter-régionaux et le déploiement d actions de plaidoyer pour que les cancers de l enfant deviennent une priorité de santé publique.
12 AUX PHILIPPINES, LE TAUX DE SURVIE DES ENFANTS SUIVIS A ÉTÉ MULTIPLIÉ PAR 4 Grâce au programme My Child Matters, la maladie est désormais mieux prise en charge, à un stade plus précoce. Dans cet archipel composé de milliers d îles, les déplacements sont malaisés et les zones rurales très isolées. Deux tiers des enfants atteints d un cancer arrivaient à l hôpital trop tard et, parmi ceux qui pouvaient être traités à temps, 8 enfants sur 10 abandonnaient leur traitement car leur famille n'avait pas les moyens de payer des chimiothérapies. Depuis 2006, le programme soutenu par My Child Matters a permis d améliorer considérablement les résultats grâce à une campagne d information au dépistage précoce et à la mise en place d un réseau de 37 établissements permettant aux enfants d être pris en charge de façon décentralisée, au plus près de leur domicile. L effectif médical était de 20 pédiatres onco-hématologues à l origine ; il est aujourd hui de 56 spécialistes et les médicaments sont mieux pris en charge par le système national d assurance maladie. Depuis lors, 70% des cancers sont «Notre campagne de sensibilisation a incité les pouvoirs publics à prendre conscience de l enjeu. Le Congrès vote désormais des budgets Dr Julius Lecciones, Pionnier de l oncologie pédiatrique aux Philippines, Directeur du Philippine Children s Medical Center découverts à un stade précoce contre 30% auparavant. Le taux d abandon des traitements a été divisé par 8 et, au Philippine Children s Medical Center de Manille, devenu centre de référence national, le taux de survie des enfants atteints de leucémie est passé de 16% en 2010 à 78% en Grâce à My Child Matters, l oncologie pédiatrique est également devenue une spécialité reconnue aux Philippines, et démonstration a été faite de la valeur de la coopération internationale avec des organisations et des agences qualifi ées. Soutenu par la Fondation depuis presque 10 ans, le Children s Medical Center de Manille est devenu le centre de référence national pour la lutte contre les cancers de l enfant. INSCRIRE L ACCÈS À LA SANTÉ SUR LE LONG TERME 11
13 LUTTER CONTRE LES CANCERS DE L'ENFANT S il n est pas diagnostiqué assez tôt et traité, le cancer de la rétine conduit à la cécité puis à la mort. En France et dans les pays riches, 95% des enfants en guérissent complètement. Mais en Afrique, où nouveaux cas apparaissent chaque année, moins de 40% des enfants qui en sont atteints survivent à cette maladie, faute d infrastructures et de personnels qualifiés. Les pays dépensent en outre beaucoup d argent pour traiter des tumeurs très évoluées et pour des résultats peu probants. Pour améliorer le diagnostic précoce, l accès aux traitements et l appareillage des enfants atteints de rétinoblastome dans des délais courts et avec des moyens adéquats, la Fondation soutient le programme piloté par le professeur Pierre Bey pour l AMCC (Alliance Mondiale Contre le Cancer). Démarré à Bamako, au Mali, en novembre 2011, ce programme a depuis été étendu à 4 autres pays francophones d Afrique subsaharienne : République démocratique du Congo (2012), Sénégal et Côte d Ivoire (2013), Madagascar (2014). Il consiste à EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE La lutte s accélère contre le rétinoblastome. Le but est de faciliter le diagnostic précoce, l accès aux traitements et à la réhabilitation des enfants, souvent très jeunes, atteints de cette tumeur de l œil. Enfant en traitement pour un rétinoblastome, à l hôpital de Bamako. Cette tumeur maligne de la rétine affecte surtout les enfants de moins de 5 ans. «Plus le diagnostic est précoce, plus le traitement est simple et les chances de guérison sont élevées, et moins les séquelles et le coût de prise en charge sont importants renforcer les moyens humains et matériels des équipes locales, en s appuyant notamment sur l expertise de l Institut Curie pour former les médecins et le personnel médical aux techniques thérapeutiques et à la confection de prothèses oculaires. Il inclut également la mise en place de centres régionaux de référence, des actions de sensibilisation du public et la simplification de l accès aux examens et à la chimiothérapie de manière à augmenter les chances de survie des enfants. En 3 ans, au Mali, 62% des enfants hospitalisés ont été diagnostiqués suffisamment précocement pour être traités (versus 35% avant 2011). Et 100% de ceux ayant subi une énucléation ont pu bénéficier d une prothèse oculaire (versus 0% avant 2011). Pr Pierre Bey, Professeur de cancérologieradiothérapie, Université de Lorraine, ancien Directeur de l Institut Curie, Directeur médical, Alliance Mondiale Contre le Cancer
14 AU PARAGUAY Organiser un réseau de soins efficace pour en faciliter l accès et diminuer le taux d abandon des traitements. La population de ce pays, un des plus pauvres d Amérique du Sud, est jeune : 40% des habitants ont moins de 15 ans. Chaque année, un cancer survient chez 300 d entre eux. Pour les 80% des enfants qui habitent en zone rurale, loin d un centre spécialisé, les chances de guérison étaient jusque-là quasi nulles. Le projet soutenu par My Child Matters depuis 2009 a permis de décentraliser leur prise en charge dans quatre cliniques régionales et de former des professionnels de santé au diagnostic précoce de manière à démarrer les traitements plus tôt, avec de meilleurs résultats. Aujourd hui, le département d oncologie pédiatrique de l hôpital d Asunción est un centre de référence pour le pays, le réseau de lutte contre les cancers de l enfant déclaré d intérêt public, et les soins mieux couverts par la sécurité sociale. Le taux de survie a été multiplié par 2 et le taux d abandon des traitements réduit à zéro. À l hôpital d Asunción, la lutte contre les cancers pédiatriques est une priorité et la cause des enfants a progressé. AU HONDURAS ET EN COLOMBIE Former des acteurs de première ligne au diagnostic précoce des cancers de l enfant avec l Organisation Panaméricaine de la Santé. Cette Ctt infirmière iè en onco-pédiatrie ti prépare le traitement de chimiothérapie. Elle a pu être formée grâce au soutien du programme My Child Matters. Dans le cadre de son programme My Child Matters, la Fondation Sanofi Espoir apporte également son soutien à un projet pilote destiné à développer dans les pays d Amérique latine et des Caraïbes la capacité des médecins et infirmiers de premier recours à diagnostiquer le plus précocement possible les cancers de l enfant. Coordonné par l Organisation Panaméricaine de la Santé, en collaboration avec les institutions de santé publique des pays concernés, ce programme de formation évolutif, initié en juin 2013 en Colombie et au Honduras, est appelé à s étendre aux pays voisins, où les besoins en oncologie pédiatrique sont très similaires. Il permettra ainsi de structurer un réseau inter-pays et de renforcer l ensemble de la filière onco-pédiatrique. INSCRIRE L ACCÈS À LA SANTÉ SUR LE LONG TERME 13
15 2 RÉDUIRE LA MORTALITÉ MATERNELLE ET NÉONATALE Dans les pays en développement, les femmes jouent un rôle capital dans la réduction de la pauvreté. Pourtant, trop de femmes meurent aujourd hui encore en donnant la vie. Des décès pourtant évitables pour ces mères et leurs bébés. La santé de la mère et celle du nouveau-né sont étroitement liées. Or, chaque année, femmes meurent des complications liées à leur grossesse ou leur accouchement, et 2 millions de nouveau-nés meurent dans les premières 24 heures de leur existence. Selon le rapport sur L état de la pratique de sage-femme dans le monde 2014 publié par l Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 92% de ces décès surviennent dans les 73 pays les plus pauvres de la planète. En Afrique subsaharienne, 1 femme sur 30 risque de mourir d une cause liée à la maternité, contre 1 sur dans les pays développés. La plupart de ces décès pourraient être évités. Ils surviennent car ces femmes n ont pas accès à des centres de soins fonctionnels, ni à du personnel de santé qualifié. Des progrès considérables ont pourtant été accomplis. En dix ans, la mortalité maternelle a été réduite de 50%, soit des deux tiers de l Objectif du Millénaire pour le Développement (75%). Mais ces chiffres révèlent l une des inégalités les plus graves et les plus tenaces dans le monde. La Fondation Sanofi Espoir a donc choisi de soutenir 6 nouveaux programmes en plus des 8 déjà existants, qui misent sur l accompagnement et la formation de sages-femmes, car leur présence est primordiale dans les zones, notamment rurales, où les infrastructures de santé sont pratiquement inexistantes. Cette initiative baptisée Midwives for Life, est déployée dans 8 pays d Afrique, d Asie et d Amérique latine, au plus près des réalités locales et en partenariat avec des ONG de terrain et les autorités locales de santé. «Avec 12% de la population du globe, l Afrique supporte 26% de la charge de morbidité mondiale et représente moins de 1% des dépenses mondiales de santé Evelesse diostot atiusant officium imillen dessuntectem del modit occa Safiatou Thiam, Médecin de santé publique, ancienne Ministre de la Santé du Sénégal
16 BÉNIN : DES RÉSULTATS ENCOURAGEANTS DEPUIS UN APPEL POUR LA VIE Dans les 35 villages isolés concernés par ce projet, les femmes et leurs nouveau-nés ne sont plus abandonnés à leur sort. aux centres de santé et à l hôpital. Les femmes en âge de procréer ont été sensibilisées aux bonnes pratiques et aux signes de danger. Aujourd hui, 3 ans après son démarrage, Un appel pour la vie a bénéficié à femmes sensibilisées et à femmes enceintes. 85% ont été enregistrées et suivies à domicile tous les mois ; 98% des accouchements ont été réalisés dans les centres de santé et 100% des urgences néonatales et obstétricales ont été évacuées à temps grâce à 28 moto-ambulances et à la barque-ambulance. Chaque mois, au Bénin, 150 femmes meurent en donnant la vie. Elles étaient particulièrement nombreuses à Ouinhi, une commune rurale très reculée où on ne comptait qu un médecin généraliste, 5 infirmiers et 3 sages-femmes pour plus de femmes. Pour pallier leur absence dans les 35 villages de la commune et accompagner le Bénin dans une approche intégrée de la réduction de la mortalité maternelle et infantile, CARE France et la Fondation Sanofi Espoir ont lancé en 2011 Un appel pour la vie. L originalité du projet consiste à s appuyer sur la mobilisation communautaire et la mise en réseau des acteurs de santé via les technologies mobiles. Dans chaque village, un volontaire désigné par la communauté a été formé aux soins obstétricaux et néonataux d urgence, et équipé d un téléphone pour le relier Dorothée Kindé Gazard, Ministre de la Santé du Bénin «Ce projet a changé la vie des femmes enceintes, il doit être étendu à l ensemble du pays À gauche : programme de suivi sanitaire pour les communautés rurales en Ouganda, avec l AMREF. À droite : la téléphonie mobile est un outil précieux pour sensibiliser les femmes enceintes aux signes de danger. INSCRIRE L ACCÈS À LA SANTÉ SUR LE LONG TERME 15
17 RÉDUIRE LA MORTALITÉ MATERNELLE ET NÉONATALE AU SÉNÉGAL ET EN CÔTE D IVOIRE Des programmes de formation pour renforcer les compétences des sages-femmes et réduire leur isolement dans les zones rurales. Le Sénégal fait face à une pénurie générale de personnel soignant qualifié, notamment de sages-femmes : on en compte 2 pour naissances. La mortalité maternelle reste élevée en raison des barrières infranchissables d accès aux soins qui subsistent pour les populations démunies des zones reculées. Partenaire privilégié de l'amref, dont elle soutient la campagne Stand Up for African Mothers, la Fondation Sanofi Espoir participe à la mise en œuvre du Programme de Renforcement des Capacités des Infirmiers et des Sages-femmes (PRECIS) visant à pallier le déficit de personnel de santé maternelle et néonatale au Sénégal et à réduire leur isolement dans les zones rurales. Le cursus alterne des cours en présentiel, des stages pratiques et une formation e-learning étalés sur une année, qui permettra aux sages-femmes et infirmiers d obtenir les compétences requises par les nouveaux standards qualité de l Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS). Ce programme pilote, qui prévoit la formation ou la remise à niveau de infirmiers et sages-femmes au Sénégal, s étendra ensuite en Côte d Ivoire puis dans les autres pays d Afrique de l Ouest francophone. «Le téléphone m a sauvé la vie et celle de mon premier enfant car un médecin a pu me suivre à distance Kedija Aman, Bénéficiaire du programme WAHA en Éthiopie Dans ce pays, seules 10% de femmes accouchent en présence d un personnel qualifié et le taux de mortalité maternelle y est l'un des plus élevé au monde. La Fondation s appuie sur son partenaire Women And Health Alliance International (WAHA) pour remettre à niveau 184 sages-femmes exerçant dans des zones très isolées de la région d Arsi. Grâce à son soutien, 17 centres de santé très excentrés ont pu être rénovés en 2014, 27 dotés d équipements médicaux de base, et 97 dotés de téléphones pour les urgences et le suivi de grossesse. Les sages-femmes de cette région peuvent également appeler à toute heure un call-center pour demander conseil et se faire aider par une sage-femme senior. L accouchement assisté par un personnel qualifié est ainsi passé de 47% à 68%. En Tanzanie, on estime à le nombre de décès maternels annuels et le taux de mortalité néonatale à 34 pour naissances vivantes. Seuls 5% des dispensaires prodiguent des soins d urgence complets en obstétrique et néonatalogie. Pour renforcer les capacités de 312 sagesfemmes exerçant en milieu rural, la Fondation soutient le programme de formation aux soins d urgence co-animé par des sages-femmes tanzaniennes et canadiennes. Depuis 2014, 26 centres de santé disposent chacun de 2 sages-femmes. Des accoucheuses traditionnelles sont également mises en relation avec des sages-femmes à la retraite chargées de les encadrer et de leur apporter un soutien technique. EN TANZANIE Assurer la continuité des soins grâce aux accoucheuses traditionnelles et aux sagesfemmes à la retraite dans 6 régions avec CAM et TAMA. EN ÉTHIOPIE Des sages-femmes formées, des centres de santé isolés rénovés et des téléphones pour améliorer le suivi.
18 À gauche : programme de remise à niveau des sages-femmes au Sénégal, qui s appuie sur la formation e-learning. En haut à droite : le Mexique ne compte qu'une centaine de sages-femmes. Il est essentiel d en former de nouvelles. En bas, à droite : au Cambodge, les femmes enceintes sont accompagnées pendant toute leur grossesse. AU MEXIQUE Renforcer la formation des sages-femmes indigènes exerçant dans les régions reculées de l État de Guerrero. Chaque année au Mexique, près de enfants meurent avant d avoir atteint leur premier anniversaire. Après avoir ouvert une première école privée de sages-femmes approuvée par le gouvernement mexicain en 1994, l ONG CASA a aidé le gouvernement de l État de Guerrero à ouvrir une deuxième école publique en Le partenariat avec la Fondation Sanofi Espoir permet de former davantage de sages-femmes d origine indigène et d améliorer la qualité des programmes en intégrant des formations e-learning. Une équipe d élite de 12 sages-femmes est également en cours de formation pour devenir mentors. D ici à la fin du projet, 230 sages-femmes seront diplômées et une troisième école devrait ouvrir en EN BIRMANIE Créer un réseau de sages-femmes auxiliaires pour renforcer les effectifs et améliorer la qualité des services. Classée au 149 ème rang de l'indice de développement humain, la Birmanie reste un des pays les plus pauvres du monde. La Fondation soutient le programme des équipes de Première Urgence-Aide Médicale Internationale à Dala (banlieue de Rangoun) et dans l État Karen. Il vise à renforcer les compétences de 60 sagesfemmes et à former 94 auxiliaires sagesfemmes qui, équipées de téléphone, auront ainsi accès à des outils d aide au diagnostic et aux traitements, et pourront consulter leurs consœurs à distance. Ce réseau facilitera l échange d informations et le référencement des urgences vers les centres de santé. AU CAMBODGE Former des sages-femmes et des doulas, car elles jouent un rôle-clé dans les villages. Ce projet développé sur 3 ans avec Enfants & Développement dans la province de Kampong Speu repose sur 2 axes complémentaires : la formation de 173 sages-femmes pour améliorer la qualité des services dans les hôpitaux et 37 centres de santé, et celle de 134 doulas pour informer et accompagner les femmes pendant leur grossesse et les premiers mois de leur bébé dans 184 villages et 5 centres de santé. Il vise aussi à faire reconnaître la formation de doulas par les pouvoirs publics, car ces auxiliaires de terrain sont un relais précieux entre les femmes enceintes et les services de santé. INSCRIRE L ACCÈS À LA SANTÉ SUR LE LONG TERME 17
19 3 AMÉLIORER L'ACCÈS À LA SANTÉ DES POPULATIONS LES PLUS PRÉCAIRES En France et dans le monde, la Fondation poursuit un même objectif : améliorer la prise en charge des personnes en grande précarité pour réduire les inégalités, et à plus long terme, contribuer à renforcer les politiques publiques de santé. Pour cela, elle mise sur le partage d'expertise et l'action coordonnée de ses partenaires de terrain. «Pour ces personnes, la priorité est plutôt de trouver un toit ou de la nourriture que de se préoccuper de leur santé, souvent relayée au second plan Comment améliorer l accès aux soins des personnes en grande précarité en France? Le 20 novembre 2014, la Fondation Sanofi Espoir organisait au Conseil économique, social et environnemental une table ronde avec ses partenaires engagés dans la lutte contre les inégalités de santé. L objectif : formuler des propositions destinées à faire évoluer les pratiques et les politiques publiques. Car, aujourd hui en France, selon l Insee, 8,2 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté (avec moins de 954 euros mensuels) soit 13,5% de la population. La crise frappe de plein fouet de plus en plus d hommes, mais aussi de femmes et d enfants, affectant tous les domaines de leur vie : santé, scolarité, vie sociale. En Île-de-France, six fois plus de personnes en famille sont sans abri depuis 10 ans, 5 enfants naissent chaque jour dans un centre d urgence et la durée de prise en charge des familles dans le dispositif d accueil hôtelier est passée d une moyenne de 12 nuits en 1999 à plusieurs années actuellement. Accablées par les difficultés de la vie quotidienne et les multiples barrières qui les empêchent d accéder aux soins dont elles ont pourtant besoin, ces populations vivent dans une extrême précarité sanitaire et psychique. Pour améliorer leur accès à la santé, la Fondation Sanofi Espoir accompagne ses partenaires de long terme dans leur combat quotidien en France, et encourage le développement de programmes pilotes de couverture santé pour les populations les plus vulnérables des pays en développement. Ce volet représente une part significative de son soutien et s inscrit pleinement dans l objectif qu elle s est fi xé de contribuer à réduire les inégalités en santé.
20 ENFAMS - ENFANTS ET FAMILLES SANS LOGEMENT EN ILE-DE-FRANCE Appui au programme de recherche pilote du Samusocial de Paris sur les conséquences de l errance sur la santé des familles sans logement. Bien que richement dotée en structures de soins, l Île-de-France se caractérise par des inégalités fortement marquées. La région connaît notamment l augmentation fulgurante d une population particulièrement précaire mais invisible et peu étudiée : les familles sans logement, qui représentent personnes hébergées en hôtel social. Pour mieux les connaître et ainsi mieux répondre à leurs besoins en santé, la Fondation Sanofi Espoir a soutenu l enquête ENFAMS (ENFants et FAMilles Sans logement) réalisée par l Observatoire du Samusocial de Paris. Publiés en octobre 2014, les résultats dressent un portrait préoccupant de À gauche : à Mayotte, les agents communautaires jouent un rôle-clé pour prendre en charge les maladies infantiles. Ci-dessous : famille hébergée à l hôtel et suivie par le Samusocial de Paris. la situation sanitaire de ces familles : plus de 80% sous le seuil de pauvreté, près de 8 familles sur 10 et 2 enfants sur 3 en insécurité alimentaire, 29% de mères souffrant de dépression, une prévalence de l obésité bien supérieure à la population générale L enquête fait également ressortir les effets délétères de l hébergement prolongé à l hôtel pour ces familles logées dans un dispositif hôtelier excentré et saturé. À la précarité s ajoute souvent la barrière de la langue et de la culture, empêchant les familles de prendre contact avec les acteurs de terrain chargés de prendre le relais du Samusocial de Paris. Une situation très dommageable à la santé et à l équilibre psychologique des enfants. Leur éloignement des services sociaux et de santé, la multiplication des déménagements, leur isolement constituent de véritables barrières à l accès aux soins et à la prévention. Comme première conséquence concrète d ENFAMS, un bus espace Enfants Parents a été mis en place pour répondre à la nécessité d aller au devant de ces familles les plus vulnérables et les accompagner sur le plan sanitaire et social. INSCRIRE L ACCÈS À LA SANTÉ SUR LE LONG TERME 19
21 AMÉLIORER L'ACCÈS À LA SANTÉ DES POPULATIONS LES PLUS PRÉCAIRES SANTÉ ET PRÉCARITÉ EN FRANCE La précarité et la maladie gagnent du terrain. Pour venir en aide aux plus fragiles, la Fondation s'engage aux côtés de ses partenaires historiques. AVEC MÉDECINS DU MONDE Développer l accueil et les consultations des centres de soins (CASO) de Paris, Lyon, Toulouse et Montpellier. En ouvrant, en 1986, son premier centre de soins pour les sans-abris en France, Médecins du Monde pensait le fermer un an plus tard. Aujourd hui, chaque jour, dans 32 villes de France, MDM accompagne des femmes, des hommes et des enfants en situation de grande précarité toujours plus nombreux. Ses 20 Centres d Accueil, de Soins et d Orientation (CASO) reçoivent près de patients et réalisent consultations médicales par an. Parmi les personnes accueillies, 97% n ont pas de couverture maladie et sont donc exclues du système de santé classique. Lorsqu elles arrivent pour la première fois dans un CASO, beaucoup présentent des retards de soins importants alors qu elles souffrent de pathologies chroniques aggravées par des troubles anxieux ou dépressifs. Pour améliorer l'accueil, organiser le parcours de soins et renforcer l'accompagnement social de ces personnes. Partenaire de Médecins du Monde depuis 1997, la Fondation apporte son soutien aux centres de Paris, Lyon, Toulouse et Montpellier. Dans ces 4 centres, les équipes réalisent plus de consultations médicales par an, dont la moitié environ à Paris. «À l hôpital, on m a dit de venir ici. J ai reçu une balle dans le pied, les nerfs ont été touchés. Dans le squat où j habite, c est difficile de dormir, me laver, me soigner Boubacar, Soigné par Médecins du Monde, arrivé en France en 2013, il a fui les violences en Côte d Ivoire Dans cette collectivité départementale française, le dispositif de sécurité sociale en vigueur exclut les étrangers sans titre de séjour (pour la plupart Comoriens) mais aussi une partie de la population mahoraise dans l incapacité de justifier son état civil : soit environ un tiers de la population. Le programme mis en place par Médecins du Monde avec le soutien de la Fondation propose à tous les enfants de 0 à 18 ans des consultations médicales gratuites au Centre pédiatrique de soins et d orientation de Mayotte. Pour les familles qui ont besoin de se faire aider dans leurs démarches administratives en vue d obtenir leur affiliation à la sécurité sociale, une consultation gratuite a également été mise en place pour appuyer leur droit à une protection maladie. AVEC MÉDECINS DU MONDE MAYOTTE Améliorer l'accès à la santé des populations précaires non affiliées à la sécurité sociale, en particulier les enfants mineurs.
22 AVEC LA CROIX-ROUGE FRANÇAISE Renforcer et améliorer sur l ensemble du territoire français le dispositif d accueil médicalisé destiné à venir en aide aux populations en grande précarité. AVEC SOLIPAM Améliorer la prise en charge des femmes enceintes en grande précarité en Île-de-France. La Fondation Sanofi Espoir accompagne le réseau SOLIPAM (SOLIdarité PAris Maman) qui œuvre pour que les femmes enceintes en situation de grande précarité bénéficient d'un suivi médical durant leur grossesse. De plus en plus de futures mères arrivent en effet à l'hôpital pour accoucher sans avoir eu de suivi prénatal, ce qui les expose à de plus grands risques de complications, de prématurité, de césariennes. Leur bébé court également un risque accru de petits poids de naissance. Le but est d'accompagner les professionnels de santé et les acteurs psychosociaux de SOLIPAM, afin qu'ils collaborent plus étroitement pour que ces femmes enceintes soient prises en charge de manière coordonnée et optimisée, jusqu'aux trois mois de l'enfant. En 2014, 131 femmes en grande précarité ont été incluses dans le réseau. 40% d'entre elles n'avaient jamais eu de suivi prénatal. Ci-contre : en 2014, personnes ont bénéficié d actions de prise en charge médicale et sociale dans les APASM. Aujourd hui en France, plus une personne est pauvre, plus elle est malade et plus elle meurt jeune. L espérance de vie des Français les plus pauvres ne dépasse pas 45 ans. Partenaire de longue date de la Croix- Rouge française pour répondre aux urgences humanitaires dans le monde, la Fondation s engage depuis 2012 à ses côtés pour développer en France son réseau d Antennes de Premier Accueil Social Médicalisé (APASM). À la croisée du social et du médical, ces points d accueil ont été créés pour venir en aide aux personnes dont la situation administrative personnelle ou sociale a entraîné une impossibilité à se soigner. Des consultations, des soins médicaux et paramédicaux y sont dispensés ainsi que, pour les personnes dépourvues de couverture sociale, un accompagnement visant à les réinsérer dans le dispositif de droit commun. 14 antennes existent en France depuis l ouverture en 2014 de 2 nouvelles APASM, à Roubaix-Tourcoing et Marseille. Des espaces de confidentialité ont en outre été aménagés dans celles de Dieppe et Cannes, et des améliorations apportées à Toulouse et à Nîmes sur la qualité de l orientation sociale et le soutien psychologique des personnes accueillies. INSCRIRE L ACCÈS À LA SANTÉ SUR LE LONG TERME 21
23 AMÉLIORER L'ACCÈS À LA SANTÉ DES POPULATIONS LES PLUS PRÉCAIRES MUTUELLES DE SANTÉ DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT La Fondation soutient des mutuelles participatives pour fournir une couverture santé à des populations vulnérables aux revenus très modestes. EN INDE ET À MADAGASCAR Mettre en place des micro-mutuelles de santé pour les familles vulnérables des bidonvilles avec Inter Aide. En Inde, où il n existe pratiquement pas de service de santé public, les dépenses de santé sont l une des principales causes de l endettement des ménages. La majorité de la population se tourne, faute de mieux, vers des revendeurs, charlatans et offi cines travaillant en dehors de toute réglementation. Pour rompre le cercle vicieux pauvreté et difficulté d accès à la santé, la Fondation Sanofi Espoir apporte son appui à l association Inter Aide qui, avec ses partenaires locaux, met en place depuis dix ans dans l État du Maharashtra, en Inde, des programmes innovants associant services de santé et micro-assurance pour les familles pauvres des bidonvilles de Pune et Bombay. L octroi d un microcrédit est conditionné par l adhésion à une mutuelle de santé. Moyennant une cotisation adaptée à leurs capacités contributives (0,35 à 0,80 euro par mois), les micro-emprunteurs et leur famille sont couverts pendant la durée du prêt et peuvent renouveler volontairement leur adhésion à la fin du prêt. Outre la prise en charge de l'hospitalisation dans la limite de plafonds et la possibilité d effectuer des bilans médicaux gratuits, elles donnent accès à une assistance téléphonique 24h/24 et des permanences médicales hebdomadaires pour orienter les adhérents vers un réseau constitué de 300 prestataires de soins conventionnés avec lesquels elles négocient des réductions tarifaires. En 2014, 5 micromutuelles couvraient personnes, soit familles. Elles ont pris en charge 603 hospitalisations et ont compté participations aux autres services. L expérience a également été étendue à Madagascar, où, depuis 7 ans, Inter Aide appuie le développement de 2 mutuelles à Antananarivo et Mahajanga, bénéfi ciant en 2014 à personnes, soit familles. «La protection universelle de la santé est fondamentale pour lutter contre la pauvreté, réduire les inégalités et alimenter la croissance économique Guy Ryder, Directeur général de l Organisation Internationale du Travail Ci-dessus : déjà personnes ont adhéré au système de mutuelle de santé du Gret au Cambodge. En haut à droite : les systèmes de santé permettent d'améliorer de façon significative la santé des plus précaires. En bas à droite : visite à domicile d un agent communautaire dans les bidonvilles de Bombay.
24 AU CAMBODGE Initiative Santé pour tous au Cambodge, pour professionnaliser les opérateurs de la protection sociale santé avec le Gret. EN GUINÉE FORESTIÈRE ET AU TCHAD Appui aux mutuelles de santé et implication des autorités pour réduire la mortalité maternelle avec le CIDR. Au Cambodge, 70% de la population ne bénéficient d aucune couverture santé. Depuis le 1 er octobre 2014, la Fondation Sanofi Espoir soutient le Gret, un pionnier de la microassurance, pour développer l initiative Santé pour tous au Cambodge Il s agit d appuyer la professionnalisation des opérateurs locaux de protection sociale qui se sont vu attribuer des missions de micro-assurance santé dans le cadre de la nouvelle politique de protection sociale santé du pays. L objectif est de garantir une couverture santé aux plus précaires, d appuyer le travail de santé communautaire de l opérateur local Family Health Development auprès des populations pauvres ( personnes) de 25 bidonvilles de Pnomh Penh, et de mettre en place des démarches de sensibilisation en santé maternelle et infantile. En Guinée forestière et au Tchad, dans la région de Mayo Kebbi, la mortalité maternelle est l'une des plus élevées au monde. Malgré la gratuité des soins obstétricaux instaurée par les autorités sanitaires, des freins demeurent : le manque de véhicules et le coût des transports pour se déplacer en cas d urgence, l imprévisibilité du montant à payer malgré la gratuité annoncée par l Etat, des pratiques culturelles fortement ancrées qui souvent obligent les femmes à accoucher au village, l accueil parfois culpabilisant réservé aux femmes dans les centres de santé ou dans les hôpitaux. Lever ces freins demande un accompagnement des communautés, des mesures pour sécuriser les femmes et une prise de conscience collective : donner la vie ne doit pas signifier prendre le risque de mourir. Pour contribuer à réduire durablement la mortalité maternelle dans ces régions, et permettre aux femmes enceintes de bénéfi cier effectivement de la gratuité des soins dont elles ont besoin, le Centre International de Développement et de Recherche (CIDR) a conçu des mécanismes de prise en charge, articulés avec des mutuelles de santé et les mécanismes de gratuité mis en place par les autorités sanitaires. Le principe du programme Maternité sans risque qu il met en œuvre consiste à consolider des partenariats entre les autorités sanitaires et les communautés villageoises, auxquelles il est proposé de s organiser en mutuelle de santé. Chaque communauté adhère alors à un bouquet de services adaptés aux besoins des femmes enceintes : formation des matrones au référencement précoce, organisation de visites prénatales au village, surveillance des grossesses à risques, remise d un téléphone portable à un référent villageois pour l appel d une ambulance en cas d urgence, surveillance de la gratuité effective des soins. Le soutien de la Fondation permet de poursuivre et d étendre la couverture de Maternité sans risque à de nouveaux villages : ainsi, de 26 au départ, le nombre de villages adhérents en Guinée est passé à 74 en Ils fournissent une couverture santé à personnes, et 255 accoucheuses villageoises ont pu être formées. Au Tchad, personnes bénéficient d ores et déjà de ces mutuelles. Les résultats de ce programme sont suivis et communiqués aux autorités sanitaires afin que cette approche puisse être développée au-delà de sa zone d intervention. INSCRIRE L ACCÈS À LA SANTÉ SUR LE LONG TERME 23
25 RÉPONDRE AUX URGENCES HUMANITAIRES Famines, conflits, épidémies en Afrique, certaines crises, complexes et chroniques, ont du mal à capter l attention de la communauté internationale. Dans ces pays, les enfants et les femmes sont les premiers à souffrir de ces catastrophes.
26 P hilippines, Centrafrique, Mali, Syrie, Kurdistan iraquien, Ukraine, Guinée, chaque jour, des équipes humanitaires se mobilisent pour porter secours aux victimes de catastrophes. Les ONG d aujourd hui ne sont pas les secouristes d hier. Elles ont compris à quel point il était impératif de se Après une catastrophe, les ONG doivent être capables d accéder au plus vite aux populations sinistrées. Pour être efficaces, elles doivent compter sur la coordination de nombreux partenaires œuvrant à leurs côtés. Séverine Teurlai, Pharmacien Responsable, Directrice de Tulipe, association d urgence et de solidarité internationale des entreprises de santé professionnaliser car l humanitaire de catastrophe est devenu plus complexe. Sur une planète de plus en plus urbanisée et peuplée, les séismes, les ouragans, les confl its armés font de plus en plus de victimes, et provoquent souvent des déplacements massifs de populations. Dans les zones de conflits, les conditions de sécurité se sont gravement détériorées. La violence contre les civils s intensifi e et les volontaires humanitaires courent davantage de risques d être enlevés, ou tués, en cherchant à porter secours à des populations de plus en plus diffi ciles à atteindre. Pour répondre efficacement aux besoins vitaux de dizaines, voire de centaines de milliers de personnes, les équipes d urgence doivent donc à la fois sécuriser au maximum leurs interventions, et disposer de moyens et d une coordination renforcée. C est la raison pour laquelle il est important pour elles de pouvoir disposer de réserves fi nancières et d équipements de secours mobilisables à tout instant. Spécialement alimenté par des partenaires engagés comme la Fondation Sanofi Espoir, le Fonds Ready de la Croix-Rouge permet de mieux «Pour nous aider à anticiper et coordonner les interventions d urgence, le soutien de nos partenaires est essentiel préparer en amont les populations aux crises et de réagir plus vite aux urgences. Pour fournir les médicaments, les vaccins et le matériel médicochirurgical, les associations comme Tulipe sont capables d envoyer dans les 2 heures des stocks déjà prépositionnés grâce aux dons des entreprises de santé qui la soutiennent. C est cette coordination effi cace de la part de tous ces acteurs qui permet aux volontaires de l urgence d assumer leur mission sur le terrain. 25
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