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1 LES FORCES CANADIENNES PEUVENT-ELLES ACQUÉRIR DE VÉRITABLES CAPACITÉS INTERARMÉES? par le brigadier général G. W. Nordick Au cours du séminaire des officiers généraux du chef d état-major de la Défense qui s est tenu à Ottawa en octobre dernier, le chef d état-major a invité les officiers généraux à lui faire part de leurs suggestions sur la manière dont les forces canadiennes pourraient améliorer leur capacité à participer à des opérations interarmées. Étant donné que l examen approfondi de la défense est en cours, après mûre réflexion, j ai remis au vice-chef d état-major une version du présent article. LES OPÉRATIONS INTERARMÉES INDÉPENDANTES MENÉES PAR LE CANADA À L ÉTRANGER La présente étude repose sur un scénario fictif qui s inspire des opérations menées récemment par les Forces canadiennes en Afghanistan et dans le golfe Persique et qui permettra de déterminer quels types d opérations interarmées le Canada pourrait entreprendre. Dans le cadre de la Force internationale d assistance à la sécurité en Afghanistan, les Forces canadiennes ont déployé un quartier général de brigade, un bataillon d infanterie mécanisée (doté du système de canon mobile VBL III) et des troupes de brigade (un escadron de Coyote, des véhicules aériens sans pilote, de batteries motorisées de 105 mm mais polyvalentes et dotées de radar de contrebatterie) ainsi qu un effectif complet de troupes de soutien. Dans le golfe Persique, au cours de la guerre au terrorisme, le Canada a déployé une frégate qui, avec trois avions de patrouille maritime, fait partie d une force navale internationale luttant contre la contrebande et le transport d armes illégales. Trois Hercules C-130, un élément de commandement national et une tête de pont aérienne dans la région du Golfe pour servir de base aux lignes de communication de l Élément national de soutien, forment le reste du contingent canadien de la Force internationale d assistance à la sécurité. D après le scénario conçu pour les besoins du présent article, l Afghanistan n a pu parvenir à une entente sur la formation d un nouveau gouvernement, et la situation s est détériorée. Les chefs de guerre de la région s opposent au gouvernement provisoire, qui, soutenu par la communauté internationale, s efforce de les contenir. De plus en plus belliqueux, ils menacent de prendre le pouvoir par la force. La crise survient lors d une insurrection générale qui menace de renverser le gouvernement provisoire. Des milices armées, dont certaines disposent de tanks, de pièces d artillerie et de transports de troupes blindés, établissent des barrages autour de la capitale, menacent l aéroport de Kaboul avec des armes à tir courbe et à tir tendu et lancent une série d assauts contre les bases, les unités et les convois de la Force internationale d assistance à la sécurité. Les lignes de communication canadiennes et celles de la Force internationale d assistance à la sécurité étant coupées, cette dernière doit prendre des mesures de protection supplémentaires, mais elle est à court de moyens et a besoin d une aide urgente. Comme le soulèvement s étend à tout le pays, les forces américaines dans le théâtre d opérations suffisent à peine à appuyer leurs unités et les équipes de reconstruction éparpillées dans les diverses provinces ainsi qu à surveiller la frontière entre l Afghanistan et le Pakistan. Le commandant de la brigade canadienne demande à l élément de commandement national de le soutenir. Le commandant de cet élément, après avoir consulté le vice-chef d état-major de la Défense, ordonne à la force navale d aider immédiatement la brigade canadienne à Kaboul. Tout en suivant l itinéraire de sa patrouille ou en s acquittant de ses tâches coutumières, le commandant de la frégate entre en rapport avec la brigade grâce au système numérisé national de commandement et de contrôle et met à sa disposition six missiles Tomahawk d attaque d objectifs terrestres porteurs de petites bombes à dispersement. Au terme de pourparlers sur le survol du pays et le choix des objectifs, on en lance immédiatement deux que, en signe d avertissement, le système de guidage d un véhicule Coyote de surveillance dirige en précision terminale sur les principaux barrages qui bloquent l accès à l'aéroport. Le commandant de brigade garde les quatre autres en réserve. On prépare l avion de patrouille maritime, qui est en attente dans le théâtre d opérations, et on y dépose des munitions d attaque directe conjointe (un type d arme intelligente à bas prix placé sur les points d attache externes et dans la soute à bombes). Doté d une version améliorée de nacelle de télédétection, l avion s envole quelques heures plus tard pour mener à haute altitude une série de missions simultanées au-dessus de Kaboul (mesures de guerre électronique; soutien au renseignement, à la surveillance et à l acquisition d objectifs; aide au contrôle aérien; et appui des armes de précision guidées en phase terminale, y compris des missiles antiradar à grande vitesse). Enfin, à la demande du Canada et avec l accord de la force navale, le détachement d avions de patrouille maritime reçoit l ordre de patrouiller au-dessus de Kaboul tant que durera la crise. Après avoir obtenu du Pakistan l autorisation de survoler le pays, six CF-18 et leur soutien partent de Bagotville et deux avions Aurora de patrouille maritime 62 Revue militaire canadienne Été 2004

2 quittent la base de Greenwood à destination du théâtre d opérations. À la demande du commandant de brigade, les Aurora sont chargés de rétablir les patrouilles aériennes sur le golfe; quant aux CF-18, ils renforcent l appui aérien rapproché à haute altitude grâce à leurs armes de précision autoguidées en finale. En outre, trois équipes de la force d opérations spéciales du Canada sont parachutées à haute altitude dans la zone d opérations canadienne selon une technique de précision pour fournir une surveillance en profondeur et d autres moyens de guidage de précision. Des C-130 effectuent des largages de précision pour approvisionner ces équipes et réapprovisionner les camps canadiens isolés. Des Antonov de location commencent à transporter les munitions de remplacement et les munitions supplémentaires à la base d appui du théâtre d opérations, et des démarches sont entreprises pour louer un cargo au cas où il faudrait soutenir plus longtemps la brigade. D autres ressources de la coalition renforcent rapidement cette initiative canadienne et, en l espace d une semaine, tous les principaux moyens de combat des factions rebelles ont été détruits, saisis ou cachés. Tous les barrages ont été détruits, et toute résistance ouverte a cessé; les rebelles se sont rendus ou réfugiés dans les collines, pourchassés par les forces d opérations spéciales guidées par des éléments de surveillance aéroportés et par des véhicule aériens sans pilote. Ce scénario montre que les ressources dont disposent ou dont vont disposer les Forces canadiennes leur permettent de maintenir des moyens opérationnels indépendants et efficaces dans de nombreuses régions du globe. Outre nos moyens nationaux de renseignement électromagnétique, qui sont déjà considérables, nous pourrions déployer, par exemple, des frégates opérationnelles équipées de missiles de croisière à longue portée conçus pour attaquer des cibles terrestres en coupant peut-être une partie ou la totalité de leurs moyens de lancement de missiles mer-air. Compte tenu de la supériorité aérienne dont jouit actuellement la coalition occidentale, l Aurora, grâce à ses dispositifs améliorés de télédétection, ses points d attache externes et sa longue durée de tenue de poste, pourrait être un avion à missions multiples exceptionnel et un excellent bombardier de précision à haute altitude. Le CF-18 représente également un moyen efficace d intervention rapide, qu on peut déployer en peu de temps dans le monde entier. Cela prouve aussi que le Canada est en mesure d effectuer des opérations interarmées indépendantes, ce qui accroît considérablement la valeur de ses contributions tactiques aux grandes coalitions. COMMENT FAIRE DE L INTÉGRATION UNE RÉALITÉ Nous cherchons depuis longtemps à bâtir une force intégrée interarmées, mais nous devons changer radicalement d attitude pour y parvenir. Bien que nous ayons pris d importantes mesures pour devenir une force interarmées à l interne, nous nous basons toujours sur trois services distincts, sauf peut-être dans le cas des opérations intérieures. Or toutes les composantes d une action interarmées efficace et décisive sont déjà en place. La question est de savoir si nous voulons vraiment exploiter ce potentiel. Nous devons tout d abord acquérir une «mentalité stratégique», surtout en matière d opérations expéditionnaires. Nos forces sont des forces expéditionnaires, par nature et par tradition, même si notre participation aux opérations est normalement d ordre tactique. Nos opérations ont également produit d excellents résultats, quoique la planification de la plupart des nouvelles missions et même des missions périodiques se fasse souvent dans un climat de crise et de manière ponctuelle. Pour étayer ce point de vue, j aborderai les questions suivantes : a. les responsabilités stratégiques nationales; b. la mobilité stratégique, opérationnelle et tactique; c. le «recours»; d. les capacités interarmées; et e. la préparation au déploiement (mentalité et formation expéditionnaires) de notre personnel. LES RESPONSABILITÉS STRATÉGIQUES NATIONALES Les déploiements tactiques reposent tout de même sur des décisions d ordre stratégique. Toute opération au sein d une coalition comporte certaines responsabilités auxquelles les nations ne peuvent se soustraire, quelle que soit la profondeur de leur engagement. Pour prendre des décisions et nous acquitter de nos obligations stratégiques, nous devons avoir une doctrine interarmées officielle, l enseigner dans nos écoles (cours du Collège d état-major et de commandement des Forces canadiennes, cours supérieur sur les études militaires et cours sur les études de la sécurité nationale) et dans les établissements de nos services (tels que le Collège d état-major des forces terrestres, le Centre de la guerre maritime et le cours d état-major de la force aérienne) et l appliquer fréquemment dans la formation que nous donnons (d après un programme commun) et lors des opérations. Or aucune doctrine ne guide notre objectif stratégique avant le déploiement de nouvelles opérations. Par exemple, si nous avions été convaincus que nous ne passerions qu un an en Afghanistan, y aurions-nous bâti de véritables mégabases de plusieurs millions de dollars? Nous n'avons pas non plus de doctrine en ce qui a trait aux relations entre commandement et contrôle au niveau national et commandement et contrôle au niveau d une coalition. Aussi avons-nous constamment du mal à faire la distinction Été 2004 Revue militaire canadienne 63

3 entre ce qui relève, au niveau stratégique, de l équipe de liaison nationale à l état-major de la coalition et ce qui relève, au niveau opérationnel, de l'élément national canadien de commandement appuyant les contingents terrestres, aériens et maritimes canadiens, qui, dans le cadre d'une coalition, sont intégrés à leurs commandements respectifs. Nous n avons pas de doctrine stratégique de soutien logistique de combat. Chaque fois que nous nous déployons à l étranger, il nous faut donc créer, à partir des principes fondamentaux, une structure nationale de soutien pour relier l unité immédiate de combat aux lignes de communications nationales. Aucune doctrine ne gouverne nos obligations en matière de droit international (y compris les règles d engagement, les cibles stratégiques et le recours à la force), ce qui place un très lourd fardeau sur les commandants des unités déployées et impose d énormes contraintes aux contingents lors des interventions d urgence. Au lieu d une doctrine, nous avons des politiques partielles, des instructions permanentes d opération et des tactiques, techniques et procédures. En l absence d une doctrine interarmées officielle, la structure des forces et les préparatifs des opérations expéditionnaires font continuellement l objet d âpres débats. Il faut redresser la situation. Une doctrine nationale doit constituer la pierre angulaire sur laquelle reposeront les doctrines des trois services, qui seront ensuite enseignées dans les établissements militaires. Certes, le personnel des Forces chargé de la doctrine est modeste, mais l élaboration d une doctrine est une responsabilité conjointe. Le quartier général de la Défense nationale doit donc demander aux trois services de bâtir et d appliquer une doctrine interarmées officielle. LA MOBILITÉ STRATÉGIQUE, OPÉRATIONNELLE ET TACTIQUE L efficacité des opérations sous haute pression que sont les opérations expéditionnaires dépend de la mobilité stratégique, opérationnelle et tactique. Or nous possédons déjà des atouts majeurs à cet égard. Nous avons l éthique professionnelle, l entraînement, le matériel et la crédibilité nécessaires pour jouer un rôle important dans une stratégie «du premier arrivé». La souplesse de notre doctrine et de notre conception tactiques facilite nos actions dans le théâtre d opérations et nous permet d aller là où le besoin de troupes disciplinées et professionnelles se fait surtout sentir. Nous avons fait nos preuves dans les Balkans. Nous pouvons être des troupes de choc dans des missions très diverses, mais, pour jouer ce rôle primordial, nous devons nous déployer et nous comporter comme des troupes de choc. Il ne s agit pas ici de prôner l acquisition de ressources nationales de transport stratégique, même si cela peut être très utile. À moins d une crise mondiale, on peut trouver les moyens de transport requis. Les déploiements à l étranger posent rarement des problèmes de transport, car il faut généralement moins de temps pour se préparer militairement que pour prendre des décisions politiques. Ce qu il nous faut, c est une conception intégrée de la mobilité dans son sens le plus large. Les décisions stratégiques prises lors de la planification et des préparatifs d une opération expéditionnaire se répercutent sur la mobilité opérationnelle et tactique. Ainsi, quand on décide de construire d importants camps de base stationnaires et qu on restreint l autonomie des unités déployées en entravant leur structure, on limite leur mobilité opérationnelle et tactique durant leur mission. On obtient alors les résultats inverses : les troupes sont cantonnées dans un secteur, alors qu elles doivent être très mobiles pour réagir aux surprises qui sont inévitables dans un théâtre d opérations dynamique, et elles sont moins enclines et aptes à mener des opérations dans leur zone de mission mais hors du secteur. Une nouvelle conception des camps et des installations s impose. Notre conception actuelle du camp de base réduit considérablement notre mobilité tactique. Nous devons prendre des mesures d austérité impitoyables et penser en termes de modules. Tout ce qu il y a dans un camp doit pouvoir être enlevé, déplacé ou récupéré par la suite. Nous devons éviter de construire des postes fixes et des camps permanents conformes aux normes des bases canadiennes. Il est normal de vouloir améliorer la qualité de vie des soldats en mission, mais cela finit par nous immobiliser. Les unités tactiques peuvent vivre dans leurs véhicules ou dans des conditions spartiates pendant plusieurs jours, des semaines, voire des mois, et doivent être prêtes à le faire. Nous devons réduire notre «empreinte», nous doter de matériel et d installations modulaires et de locaux normalisés. C est le prix à payer pour la rapidité des interventions et la mobilité dans le théâtre d opérations. Voici quelques moyens permettant de redresser la situation actuelle : Les postes de commandement démontables. Les quartiers généraux de l unité et des sous-unités, de l élément de commandement national et de l élément de soutien national, par exemple, devraient être normalisés, autonomes et tenir dans des conteneurs maritimes. Dotés d un câblage permanent pour la technologie de l information et les cabines de communication, ces postes de commandement pourraient mettre à la disposition immédiate des formations et unités déployées un quartier général mobile de haute technologie. En cas de besoin absolu, des systèmes téléphoniques ou sans fil pourraient relier ces postes stationnaires à des tentes ou des locaux de location. Les conteneurs maritimes spécialisés. Les conteneurs maritimes du genre tente-caravane (à toit articulé, mobilier pliant et câblage pour électricité, chauffage, ordinateurs et communication), qui s adaptent à diverses applications (administration, atelier mobile ou entreposage des outils) ont un excellent potentiel. À ces modules de base pourraient s ajouter des tentes à assemblage rapide, le cas échéant. Le montage et le démontage doivent pouvoir se faire sans outil ou personnel spécialisé et dans les délais impartis. 64 Revue militaire canadienne Été 2004

4 Les aires bétonnées. On pourrait aménager une surface en dur au moyen de panneaux semblables aux tabliers de réparation des terrains d aviation au lieu d accumuler des réserves de gravier dans le monde entier. Les trousses de communication pour liaison arrière. Les véhicules ou les conteneurs maritimes doivent absolument être dotés de trousses de communication pour liaison arrière, que le détachement de liaison arrière peut transporter, monter et démonter sans aide. Les installations. Nous devons les concevoir différemment. Nous devons notamment réduire la consommation de carburant en acquérant des groupes électrogènes, recycler l eau, les eaux usées et les déchets et utiliser un câblage de surface préemballé et des prises électriques à raccordement et débranchement rapides. Les services au personnel. Tous ces services, y compris l accès à Internet, les gymnases et les bibliothèques, peuvent également être installés dans des conteneurs maritimes modulaires, dotés de tentes, le cas échéant. L infrastructure modulaire. Les ateliers, les hôpitaux de campagne et les éléments de soutien logistique au combat doivent être facilement déployables, réutilisables et adaptables à des opérations mobiles, stationnaires ou embarquées. Les casiers personnels. Des casiers standardisés devraient être fournis au personnel déployé. Ils devraient contenir un pupitre et un siège pliants, une lampe, un placard, un espace de rangement pour un lit de campagne et les effets personnels ainsi que des prises électriques à raccordement et débranchement rapides. Ils doivent pouvoir s empiler pour être placés dans un conteneur maritime. La protection des forces. La protection des forces doit elle aussi être standardisée et conçue sous un angle utilitaire. Nous devrions avoir des plans standard pour la construction des camps, les mesures de sécurité et la protection des forces (y compris des capteurs, des moyens de communication et des tours de garde et d observation). Conjugué à une doctrine normalisée de sécurité des camps, cela faciliterait aussi les décisions quant à l organisation et au matériel avant le déploiement. La modularité offre d autres avantages. Grâce aux structures modulaires, tout roulier commercial de location peut devenir un navire expéditionnaire avec des communications par liaison arrière logées dans un conteneur maritime attaché au pont. Les sapeurs de l air peuvent monter des héliplates-formes modulaires sur le pont d un navire. L élément de commandement national, l hôpital de campagne, les ateliers, les postes de ravitaillement, la buanderie, les toilettes et les installations de soutien du personnel peuvent être aménagés à l intérieur de conteneurs maritimes. Tout le matériel d un groupe de combat, y compris des rations pour 90 jours, peut être réparti sur le pont et en cale. Dans une région littorale, il serait facile d avoir un véritable camp flottant, attenant au rivage ou en rade, qui coûterait sans doute moins cher et exigerait moins de personnel que beaucoup de nos missions actuelles. Pour le groupement tactique, le navire deviendrait en même temps le camp de base, l hôpital et l aire de loisirs. La modularité offre des possibilités de déploiement et de soutien pratiquement illimitées. Par ailleurs, pour transférer à terre les éléments de commandement et de soutien national, il faudra seulement sept jours, et non plusieurs semaines ou plusieurs mois de construction, et un escadron du génie. Les Forces canadiennes pourraient fournir des directives pour atteindre la mobilité voulue, telles que : Directives stratégiques La meilleure stratégie pour nos forces, étant donné leur effectif et leurs compétences professionnelles, serait l intervention celle «du premier arrivé», qui met en valeur leurs points forts, d autant que nos soldats veulent être mis à l épreuve et détestent la routine; Afin de réduire les dépenses et d assurer notre mobilité opérationnelle et tactique, le camp rudimentaire et mobile, doté d une infrastructure fixe minimale, sera la norme; Tous les membres des Forces canadiennes respecteront des normes communes de déploiement basées sur celles des forces terrestres ou navales en plus de satisfaire aux exigences spécifiques à leur fonction; Pour atténuer les risques encourus lors d une intervention de type «premier arrivé» dans des régions dangereuses, nous devrions envisager la création d une unité interarmées parfaitement prête et apte à soutenir toutes les missions d urgence, qui serait maintenue en attente au Canada. Directives opérationnelles Tous les éléments de combat déployés seront des unités tactiquement autonomes; L élément national de commandement sera chargé de répondre aux besoins des forces dans le théâtre d opérations et d évaluer à quel endroit et de quelle manière le contingent canadien sera le plus utile; Les Forces canadiennes doivent adhérer au principe de la mobilité opérationnelle et être prêtes à déplacer leur contingent et à déployer leurs troupes hors zone, si nécessaire; Le Canada doit parvenir à se décharger rapidement des tâches assignées sur les nations qui préfèrent les missions stables et en cours. Cela devrait être une condition préalable à l engagement de ses troupes. Été 2004 Revue militaire canadienne 65

5 Directives tactiques Le Canada déploiera toujours des contingents de combat dont les unités et les sous-unités seront tactiquement autonomes et évaluera constamment les besoins des forces en matière de protection et les moyens d augmenter ou de diminuer leur préparation; Les unités se déploieront dans des conditions rudimentaires afin d être très mobiles et de mener des opérations qui seront toujours très stimulantes; Les contingents de combat canadiens seront structurés de façon à constituer constamment une «force de dernier ressort» pour la mission ou le secteur. LE «RECOURS» Beaucoup de nations réduisent leur «empreinte» dans le théâtre d opérations en recourant à leurs systèmes nationaux intérieurs pour obtenir plus de renseignements, de transmissions, de mesures de logistique et autres, ce qui revient essentiellement à relier leurs systèmes tactique et stratégique. Comme nos forces sont intégrées et que leurs effectifs sont modestes, elles possèdent un avantage incroyable du point de vue du «recours» aux systèmes nationaux. En fait, la cohésion et la multiplicité de nos moyens de «recours» tactiques et stratégiques du point de vue des opérations et de l administration sont souvent méconnues. Cela nous place dans une position enviable, mais nous n avons toujours pas de doctrine pour intégrer ces moyens de «recours» et tirer pleinement parti de cet avantage. Nous avons de nombreux systèmes de renseignement numérisés autonomes, mais ils ne sont pas compatibles; pour échanger de l information, nous avons des systèmes de rapport et des réseaux techniques improvisés qui ne sont soumis à aucun contrôle officiel; et nous n avons pas de système intégré de gestion de l information pour trier la quantité monumentale d information à l échelle nationale. LES CAPACITÉS INTERARMÉES La plupart des moyens et du matériel dont disposent actuellement les Forces canadiennes peuvent servir à l ensemble des opérations interarmées, comme en témoignent presque toutes les opérations intérieures. Cependant, cette interopérabilité est due uniquement au fait que l axe principal de commandement et de contrôle de chaque service traverse le pays. Pour les opérations expéditionnaires, en revanche, nous avons tendance à agir séparément, ce qui est regrettable et limite artificiellement nos capacités nationales. Pour les opérations interarmées à l étranger, nous devons élaborer une doctrine, la tester, l enseigner et l appliquer. Or, comme cette doctrine n existe pas, nous avons du mal à maintenir un programme d études interarmées nationales dans nos écoles de service, et les capacités interarmées de notre collège d état-major interarmées sont très limitées. La participation nationale interarmées aux grands exercices annuels des trois services est médiocre et, même dans les scénarios dont nous nous servons, il est rarement question d opérations canadiennes interarmées au sein d une coalition. Nous ne faisons pas d effort pour aborder dans une perspective interarmées des questions fondamentales telles que le commandement et le contrôle (radio, systèmes numériques, gestion de l information, technologie de l information, etc.). Enfin, les recherches sur la possibilité de rendre compatibles les systèmes de nos trois services sont très limitées, car pour l instant la communication avec nos partenaires dans une coalition est prioritaire. En matière d acquisition, aucun dispositif ne permet d envisager la commande du matériel important en fonction de son utilité pour les trois services, comme l illustre le programme d achat d hélicoptères. Le Canada a acquis 15 hélicoptères de recherche et de sauvetage et doit bientôt recevoir 30 hélicoptères maritimes lourds, qui peuvent servir à bien d autres choses qu à la recherche et au sauvetage en mer. Cette flotte devrait être considérée comme une ressource nationale, mais ne jouera probablement au départ qu un rôle expéditionnaire restreint. Par exemple, ces appareils seront-ils équipés du bloc optoélectronique de reconnaissance, de surveillance et d acquisition de cibles, déjà très répandu, qui est envisagé pour les hélicoptères Griffon et pour les Aurora? Pourront-ils transporter une charge sous élingue? Seront-ils dotés de systèmes d avertissement de défense aérienne? Transporteront-ils des armes latérales? Leurs systèmes de communication seront-ils compatibles avec ceux de l armée ou, du moins, pourront-ils l être un jour ou l autre? Pourront-ils servir à l évacuation de non-combattants, à la recherche et au sauvetage des combattants ou aux opérations des forces spéciales? Voilà certaines des questions qu il serait bon de se poser dans une perspective interarmées. Nous devons évaluer systématiquement la polyvalence de presque tous nos moyens et de notre matériel important. Nous devons cataloguer et classer par ordre de priorité les applications potentielles de tout notre matériel et, dans la mesure du possible ou si nécessaire, nous devons modifier le matériel et former le personnel pour ces tâches éventuelles. Toutefois, même si un élément présente une possibilité d application interarmées, il ne sera pas utilisable avant d avoir été soumis à de nombreux tests et d avoir été amélioré sur le plan opérationnel pour avoir une efficacité maximale lorsque les circonstances l exigeront. Étant donné que chaque heure compte, sans instruction et sans entraînement, l opération fictive esquissée dans l introduction ne pourrait jamais avoir lieu. La coopération actuelle entre le Centre de la sécurité des télécommunications, le Groupe des opérations d information des Forces canadiennes et les unités de guerre électronique de l armée, qui crée une capacité homogène du niveau stratégique au niveau tactique et vice versa, illustre bien ce 66 Revue militaire canadienne Été 2004

6 que nous sommes capables de faire. Il s agit maintenant de se pencher sur le quatrième secteur, les unités de guerre électronique de la réserve, dirigées par le commandement des communications de la réserve, pour réaliser pleinement notre capacité interarmées. Pour maximiser cette capacité, nous devons aussi remettre en question tout ce que nous tenons pour acquis sur le plan stratégique. Prenons par exemple la supériorité aérienne. Nos opérations jouiront-elles encore de cette supériorité? La stratégique la plus courante de la coalition occidentale est de chercher à gagner la guerre maritime, puis celle des airs, avant de lancer une opération terrestre. De ce point de vue, nous devons réexaminer la façon dont nos forces combattent. L armée se livre actuellement à un réexamen de la défense aérienne afin de pouvoir contrer les menaces posées par les véhicules aériens sans pilote, les hélicoptères et les quelques chasseurs qui pourraient s infiltrer dans le réseau de défense aérienne et elle met au point un véhicule polyvalent pour missions multiples susceptible de répondre à de nombreuses exigences de tir direct, y compris la défense aérienne. La force aérienne devrait peut-être, dans un même esprit, revoir les moyens qu elle consacre aux attaques air-air et au sol et examiner la question de la proximité d exécution de l appui aérien. Le lancement d armes de précision à partir d une base non terrestre de défense aérienne peut en fait s effectuer à partir d un grand nombre d avions équipés d armes guidées de précision. La tenue de vol et l exécution de tâches multiples par des avions de surveillance et d attaque deviendront essentielles aux opérations dans une zone déterminée, tandis que des appareils plus rapides, en attente (qui pourraient même être stationnés au Canada), pourront répondre aux exigences immédiates de choix des objectifs ou de guidage terminal sur un territoire beaucoup plus étendu. Du point de vue de la marine, la supériorité aérienne permet de réduire le nombre de missiles mer-air et d embarquer davantage de missiles à longue portée pour attaquer des objectifs terrestres. Cependant, les missiles à courte portée ne suffiront pas à répondre aux besoins opérationnels et stratégiques. LA PRÉPARATION AU DÉPLOIEMENT (MENTALITÉ ET FORMATION EXPÉDITIONNAIRES) DU PERSONNEL En voyant un marine américain, la plupart des gens présument automatiquement qu il possède certaines aptitudes et qu il est prêt à partir en mission et à recourir à la force létale. Lorsqu il s agit d un membre des Forces canadiennes, en revanche, même si l on connaît son grade et sa spécialisation et si l on sait de quel service il relève, on ne sait absolument pas ce qu il peut faire. C est malheureusement le cas même pour ceux qui sont en mission à l étranger. Il y a dans l armée un grand nombre de soldats qui sont incapables d appliquer une force létale, de commander ou de survivre dans un milieu hostile et qui ne comprennent pratiquement pas ce que signifient l universalité du service ou la responsabilité illimitée. J ai lu Servir avec honneur : la profession des armes au Canada et j estime que ce manuel présente des objectifs admirables, mais la norme qu il propose n existe pas actuellement dans les forces canadiennes. Je suis convaincu que, du point de vue du déploiement, il n y a que deux armées dans les Forces canadiennes : l armée de terre et l armée de mer. Personne ne vit dans les airs. Il est vrai qu un petit nombre de membres des Forces aériennes passent plusieurs heures par jour dans les airs et qu ils ont été formés à cet effet. Cependant, leur mission commence au sol ou à bord d un navire; ils vivent sur terre ou sur un navire et ils doivent pouvoir survivre sur terre ou à bord d un navire en cas de déploiement. Il en va de même pour les éléments des stations maritimes et pour tout le personnel des éléments de commandement et de soutien national. Dans la marine, personne n est envoyé à bord d un navire sans avoir suivi le cours sur les mesures à prendre en cas d incendie, et tout le monde est affecté à un poste en cas d urgence. On ne peut malheureusement pas en dire autant de ceux qui sont déployés à terre dans les théâtres d opérations. Les Forces canadiennes devraient avoir pour principe de n envoyer à l étranger que ceux qui sont prêts à survivre dans la région dans laquelle ils seront déployés et à contribuer à y améliorer la situation. Si les forces canadiennes adhéraient à ce point de vue, l entraînement de base et la formation au déploiement seraient radicalement différents, et nous n aurions aucun mal à concrétiser l intention et l esprit de Servir avec honneur. Si nous changions d attitude, nous serions tous prêts à participer à des opérations expéditionnaires et nous pourrions peut-être surmonter les problèmes que posent la pénurie de personnel et le déséquilibre actuel du contingentement. CONCLUSION Malgré les préoccupations exprimées précédemment, nos forces ont remporté d indéniables succès. Je reconnais l importance des réalisations de nos trois services et des institutions qui les appuient. Cependant, en tant que professionnels, nous devons nous demander si nous tirons le meilleur parti de nos capacités de combat et si nous donnons vraiment le meilleur de nous-mêmes au Canada et à nos alliés. Même si la part du budget de la défense consacrée aux capacités interarmées est mince, je maintiens que nous avons encore beaucoup à faire et à offrir. L examen approfondi de la défense étant en cours, le moment est peut-être bien choisi pour réfléchir aux idées émises dans le présent article. Le brigadier général G. W. Nordick est commandant du système de doctrine et de formation des forces terrestres, à Kingston. Été 2004 Revue militaire canadienne 67

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