Gestation & Lactation Version du 03/02/2015. Charles Nicaise MMEDB203 SVETB303. Chapitre 11. Gestation, Placentogénèse et Lactation

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Gestation & Lactation Version du 03/02/2015. Charles Nicaise MMEDB203 SVETB303. Chapitre 11. Gestation, Placentogénèse et Lactation"

Transcription

1 Chapitre 11 Gestation, Placentogénèse et Lactation 1

2 11 La gestation, la placentogénèse et la lactation 11.1 Organisation générale Préambule : Ces notions seront approfondies au cours d Embryologie et de Reproduction. Dans les paragraphes suivants, nous nous limiterons à décrire les modifications histologiques de l endomètre gestationnel («la réaction déciduale»), la formation du placenta («placentogénèse») et les changements morphologiques opérés au niveau de la glande mammaire au moment de la lactation chez l espèce humaine. La gestation est un état fonctionnel particulier propre à la femelle de vivipare qui porte un embryon en développement dans son utérus, entre la nidation de l'œuf et la parturition ( = mise-bas ou accouchement). La durée de la gestation est très variable selon les espèces animales. Une femelle en gestation est dite gravide. Pour la femme, on parle de grossesse et de femme enceinte. La gestation dure en moyenne 38 semaines chez l espèce humaine. Quelques étapes sont cependant préalables à la gestation : la préparation de la muqueuse utérine à accueillir un œuf fécondé et la fécondation c-à-d la fusion des pronuclei mâle et femelle. Les différentes étapes de la gestation incluent : l implantation ou nidation dans l endomètre par invasion trophoblastique, la formation de la caduque (=réaction déciduale endométriale), la formation du placenta et du cordon ombilical. Le prérequis fondamental à l implantation d un ovule fécondé est la préparation structurelle de la muqueuse utérine, réalisée pendant le cycle menstruel. Pour rappel, le cycle menstruel se divise en 3 grandes phases. La phase proliférative (du J4 au J15) est caractérisée par un épaississement de la muqueuse utérine et la formation de glandes tubulaires endométriales, sous l influence des œstrogènes. La phase sécrétoire, post-ovulatoire, déclenche l accumulation et ensuite la sécrétion de glycogène par les cellules épithéliales des glandes endométriales sous l influence de la progestérone. Les sécrétions appelées «lait utérin» s accumulent dans la lumière des glandes endométriales dilatées et contournées et constitueront les premiers éléments nutritifs pour l œuf fécondé en phase d implantation. La fécondation de l ovule se déroule habituellement dans l ampoule (parfois dans le pavillon). La seconde division méiotique ne se termine qu au moment de la pénétration de la zona pellucida et de la membrane plasmique ovocytaire par le spermatozoïde. Le matériel génétique haploïde du spermatozoïde (pronucleus mâle) fusionne avec celui de l ovule (pronucleus femelle) formant un zygote diploïde qui immédiatement débute plusieurs divisions mitotiques aboutissant à la formation d une masse cellulaire compacte appelée morula (littéralement «petite mûre»). 2

3 11.2 La nidation ou implantation La morula migre dans la trompe utérine et débouche dans la cavité utérine au 4 e 5 e jour après fécondation. La morula se transforme en blastocyste comprenant une masse cellulaire interne (= futur embryon) entourée d une paroi cellulaire (revêtement trophoblastique) et d une large cavité liquidienne (= blastocèle). Le blastocyste reste à la surface endométriale jusqu au 6 e jour après fécondation. Le blastocyste se débarrasse alors de sa zone pellucide, mettant à nu son revêtement épithélial externe trophoblastique. Le blastocyste exprime le récepteur du facteur de croissance épithélial (EGF-R) et de l IL-1 qui jouent un rôle clé dans l interaction et la signalisation de l'embryon vers la muqueuse utérine. L endomètre quant à lui exprime diverses molécules (récepteurs de l interleukine Il-1, facteur de stimulation des colonies CSF, facteur de croissance épithélial EGF, facteur d'inhibition de la leucémie LIF, E-cadhérine, ), ayant pour fonction la chémoattraction du blastocyste et l adhésion de celui-ci à la surface endométriale. Interaction du blastocyste avec la surface endométriale. Remarquez la masse cellulaire interne et la couche périphérique trophoblastique. Les trophoblastes expriment des molécules d adhérence telles des sélectines et des intégrines. En parallèle, le blastocyste secrète l hormone gonadotrophine chorionique humaine (hcg, human chorionic gonadotrophin), qui signale à l'ovaire que la fécondation a eu lieu et que le corps jaune ovarien doit être maintenu. Le corps jaune progestatif devient un corps jaune gestatif, volumineux (diamètre de 3 à 4 cm), qui persiste tout le 1 er trimestre de la grossesse et continue à sécréter de la progestérone. La progestérone est nécessaire pour maintenir le revêtement endométrial et donc assurer la nutrition de l'embryon. Après le 1 er trimestre, la production hormonale du placenta prend le relais. 3

4 Gestation & Lactation Le diagnostic biologique de la grossesse se fait par la recherche sanguine ou urinaire de la fraction bêta de hcg. Les tests de grossesse urinaires disponibles en pharmacie proposent un dosage qualitatif de cette hormone, leur fiabilité est de 90 à 99 %. Le dosage sanguin, quantitatif, de la bêtahcg permet un diagnostic de certitude et une datation du début de la grossesse (le taux de cette hormone double toutes les quarante-huit heures en début de grossesse). Le trophoblaste exprime l hormone gonadotrophine chorionique humaine (hcg). Celle-ci se retrouve dans le sang et les urines. A gauche, détection urinaire de l hcg. A droite, immunomarquage pour hcg positif (coloration brune) au niveau de la couche trophoblastique du placenta. L implantation survient aux alentours du 7e jour après fécondation (soit 21e- 22e jour du cycle menstruel). Si elle réussit, le blastocyste gagne le chorion endométrial, au travers de l épithélium de surface, et au 11e jour il est totalement inclus. L implantation est médiée par l adhésion du trophoblaste à l épithélium endométrial. Le trophoblaste est muni de microvillosités apicales interagissant avec le domaine apical des cellules endométriales munies de micro-expansions, appelées pinopodes. La L-sélectine exprimée par les cellules trophoblastiques se lie aux récepteurs carbohydrates présents à la surface des cellules de l épithélium endométrial, et permet l attachement initial du blastocyste à la surface endométriale. Les cadhérines sont des molécules d'adhérence cellulaire, Ca2+ dépendantes, qui jouent ensuite un rôle lors de l'ancrage du blastocyste à l'endomètre. Les intégrines exprimées par le trophoblaste se lient à la laminine et à la fibronectine de la matrice extracellulaire endométriale et favorisent d une part l attachement du blastocyste à l endomètre, et d autre part l'enfouissement du blastocyste dans la muqueuse utérine. Ces molécules interagissent mutuellement au niveau de voies de signalisation intracellulaire conduisant à la différenciation du trophoblaste. Le trophoblaste se différencie alors en deux types cellulaires distincts: - le syncytiotrophoblaste : couche trophoblastique externe le cytotrophoblaste : couche trophoblastique interne 4

5 Le cytotrophoblaste consiste en une couche interne irrégulière de cellules ovoïdes mononuclées, qui est le siège d'une activité mitotique intense. Le syncytiotrophoblaste forme une couche de cellules multinucléées sans limites cellulaires distinctes (d où la dénomination de syncytium), qui provient de la fusion des cellules externes C est le syncitiotrophoblaste qui synthétise principalement l hcg. du trophoblaste. Le syncytiotrophoblaste est pourvu d une machinerie d enzymes protéolytiques (métalloprotéases matricielles MMP, activateurs du plasminogène), de microvillosités et sécrète des facteurs qui lui permettent d'induire l'apoptose des cellules épithéliales de la muqueuse utérine, de traverser la lame basale et pénétrer dans le stroma sous-jacent riche en vaisseaux sanguins utérins. C est l étape d'invasion trophoblastique et de dégradation de la matrice extracellulaire de l endomètre. Avec la pénétration du blastocyste dans l'endomètre, le syncytiotrophoblaste se développe rapidement. Lorsque la pénétration est complète, le point d implantation de l épithélium de l endomètre au-dessus du blastocyste est obturé par un caillot de fibrine. Par la suite, la surface de l endomètre se reépithélialise. En cas d échec d implantation, le blastocyste dégénère et il est éliminé avec les menstruations. Parfois, l implantation survient mais ne peut être maintenue. Les menstruations son alors retardées et plus abondantes que d ordinaire. Dynamique morphologique de l implantation d un blastocyste murin au sein de l endomètre maternel. 5

6 Adhésion du blastocyste à l endomètre. Une signalisation médiée par le LIF (leukemia inhibitory factor) l EGF (epidermal growth factor) et l IL-1 s établit entre le blastocyte et l épithélium endométrial. Les microvillosités trophoblastique du blastocyste vont entrer en contact avec les pinopodes de la surface endométriale et là, des interactions adhésives cellulaires basées sur l expression de sélectine et d intégrine se mettent en place. Ces interactions conduisent à la différenciation trophoblastique en cytotrophoblaste et syncitiotrophoblaste. Invasion trophoblastique. Le syncitiotrophoblaste libère des enzymes protéolytiques qui érodent la surface endométriale, le stroma sous-jacent, les cellules déciduales, les glandes endométriales et même les capillaires sanguins avoisinants. Grâce à cela, il se crée, autour des expansions syncitiotrophoblastiques, des lacunes de sang maternel, à l origine du futur espace intervilleux. L érosion permet de relarguer des nutriments indispensables à la survie du blastocyste pendant les premiers jours de développement. 6

7 11.3 La réaction déciduale de l endomètre en gestation Au moment de l implantation, l endomètre est en phase sécrétoire (tardive), caractérisée par des glandes endométriales sinueuses, volumineuses, entourées d un chorion au sein duquel on peut mettre en évidence une réaction prédéciduale (aux alentours du 26 e jour du cycle menstruel). La prédécidualisation correspond à l aspect oedematié du stroma endométrial, une perméabilité vasculaire accrue, la présence d un infiltrat leucocytaire et le léger gonflement des cellules stromales par accumulation d organites et de réserves intracellulaires. NB : La prédécidualisation du stroma endométrial est visible même en l absence d une fécondation. En réponse à l implantation du blastocyste et à la production continue de progestérone par le corps jaune gestatif, la muqueuse utérine réagit par la réaction déciduale. D abord locale (sous le blastocyste implanté), cette réaction déciduale s étend bientôt à tout l endomètre, qui s épaissit de façon importante. Cette phase correspond à la transformation de l'endomètre entier en «caduque» (appelée aussi «décidue»). La réaction déciduale se caractérise par une augmentation accrue de la vascularisation de l endomètre, par le remaniement profond de la matrice extracellulaire, par des changements morphologiques des cellules du stroma endométrial et par l'infiltration de nombreux leucocytes d'origine maternelle. Les cellules fusiformes du stroma endométrial se transforment en grandes cellules polygonales stockant du glycogène et des gouttelettes lipidiques ; ces cellules dites déciduales accumulent réticulum endoplasmique lisse, polyribosomes, lysosomes. Il a été aussi démontré que les cellules déciduales communiquaient entre elles au moyen de jonctions gap. Le rôle de la transformation déciduale reste à élucider, mais il semble actuellement établi qu'elle participe à la à la nutrition initiale de l embryon et à la formation d'un environnement immunologiquement privilégié. Suite à la décidualisation des cellules du stroma, celles-ci occupent un volume plus grand et compriment progressivement les glandes endométriales sous-jacentes, qui s atrophient. L endomètre ainsi modifié porte le nom de caduque. La caduque comporte 3 parties : - la caduque basale : partie d endomètre sous le site d implantation - la caduque réfléchie : fine couche de chorion entourant le blastocyste audessus du site d implantation - la caduque pariétale : endomètre bordant le reste de la cavité utérine La caduque basale est la partie la plus importante car elle contient les vaisseaux sanguins maternels alimentant en sang maternel les lacunes sanguines autour du blastocyste. Ces lacunes sanguines se complexifient au fur et à mesure de l invasion trophoblastique et formeront un peu plus tard la chambre intervilleuse. La chambre intervilleuse représente le compartiment maternel, alimenté en sang maternel. D un point de vue histologique, on distingue au sein de la caduque basale deux zones : - la «pars compacta» où les cellules déciduales volumineuses car chargées en lipides forment de larges zones compactes - la «pars spongiosa» contenant les glandes endométriales dilatées sécrétant le lait utérin. 7

8 11.4 Le placenta La placentogénèse Le syncitiotrophoblaste est doué de propriétés d invasion et d érosion, provoquant sur son passage induction d apoptose et phagocytose des restes de cellules stromales déciduales. Certaines cellules déciduales serviront de substrat nutritif initial à l'embryon (apport de protéines, sucres et lipides) avant l'établissement de la circulation foeto-placentaire. Outre la phagocytose des cellules déciduales en dégénérescence, les syncytiotrophoblastes vont également éroder les glandes endométriales et les vaisseaux capillaires du stroma endométrial. Les microvillosités du syncitiotrophoblaste sont probablement impliquées dans le transport d oxygène et de nutriments à partir du sang maternel vers le blastocyste en développement. Les syncitiotrophoblastes vont continuer leur expansion profonde dans la caduque pour ultimement former des villosités placentaires. Les villosités placentaires évoluent morphologiquement et chronologiquement au cours de la grossesse. 2 e Semaine : Les expansions compactes de syncitiotrophoblastes, provenant du blastocyste, sont appelées villosités primaires. Les syncitiotrophoblastes progressent dans la caduque en érodant le tissu endométrial y compris capillaires sanguins, en créant donc autour d eux des lacunes remplies de sang maternel. Ce sang lacunaire constitue un apport nutritionnel non négligeable au blastocyste en évolution. Petit à petit, les cytotrophoblastes (la couche interne) pénètrent l axe syncitiotrophoblastique. Expansion syncitiotrophoblastique (=villosité primaire) et érosion capillaire. Les syncitiotrophoblastes (S) envahissent petit à petit le chorion endométrial. Ce faisant, ils érodent les parois capillaires et créent des lacunes (L) de sang maternel, qui participeront à la nutrition initiale du blastocyste. 3 e Semaine : La villosité développe un axe mésenchymateux. Celui-ci acquiert un système de capillaires qui se relie au système circulatoire de l embryon. La villosité prend le nom de villosité secondaire. A partir de la 4 e semaine : Les villosités sont complètement vascularisées et pourvues d un axe central mésenchymateux complexe : capillaires sanguins entrelacés, fibroblastes synthétisant différents types de collagène (I, III, V et VI), quelques cellules musculaires lisses, cellules macrophagiques de Hofbauer. Ce sont des villosités tertiaires. L arborisation villeuse se complexifie et on peut distinguer les villosités «crampons» qui s ancrent profondément dans la caduque basale et les 8

9 villosités «terminales» bourgeonnant des villosités crampons et permettant d augmenter considérablement la surface d échange. Le système capillaire parcourant les villosités conflue en deux artères et une seule veine qui chemineront dans le cordon ombilical (voir ), pour se raccorder à la circulation sanguine du foetus. Les villosités placentaires appartiennent au compartiment fœtal. Autour des villosités placentaires, d énormes lacunes sanguines drainant du sang maternel 1 fusionnent pour former la chambre intervilleuse. COMPARTIMENT FŒTAL (cordon ombilical) COMPARTIMENT MATERNEL (caduque basale) Organisation des circulations sanguines fœtales et maternelles. Les compartiments fœtaux et maternels sont indiqués. A la 4 e semaine de grossesse, un réseau complexe de villosités tertiaires pénétre la caduque basale. Dans la caduque basale, de larges plages lacunaires préalablement crées par l érosion syncitiotrophobastique se remplissent de sang matdernel. Les échanges métaboliques se font à l interface lacunes sanguines-villosités placentaires, c-à-d la barrière hémato-placentaire. Le sang fœtal une fois enrichi en O 2 et nutriments quitte la circulation placentaire via l artère ombilicale. 1- villosité «crampon», 2- septum intercotylédonnaire, 3- couche cytotrophoblastique, 4 et 5- couche syncitiotrophoblastique. Evolution morphologique des villosités tertiaires : Au premier trimestre, les villosités sont de section importante. Elles sont complètement entourées d une couche de syncytiotrophoblastes continue et épaisse reposant sur une couche de cytotrophoblastes continue, formée de cellules cubiques. Des jonctions desmosomes unissent les cytotrophoblastes entre eux et avec les syncitiotrophoblastes. Les vaisseaux foetaux, au centre des villosités comportent des globules rouges nucléés. Autour des villosités se trouve la chambre intervilleuse remplie d un filtrat de sang maternel. Au second trimestre, la section des villosités diminue. Elles sont complètement entourées d une couche de syncytiotrophoblastes continue reposant sur une couche de cytotrophoblastes discontinue et discrète. Les vaisseaux sanguins foetaux se rapprochent de la paroi villositaire. Ils ne contiennent plus de globules rouges nucléés. La chambre intervilleuse contient un sang maternel complet, avec tous ses éléments figurés. Au troisième trimestre, la section des villosités diminue très fort alors que leur nombre augmente aussi de manière importante. On ne reconnaît plus de couche 1 Le remplissage des lacunes de sang maternel est assuré par les artères hélecines endométriales. 9

10 cytotrophoblastique sous-jacente. Les noyaux des syncytiotrophoblastes se regroupent pour former des amas nucléaires, ce qui permet à leur cytoplasme de s amincir très fortement en regard des capillaires sanguins foetaux accolés à leur lame basale. La finesse locale de la paroi villositaire permet d identifier la barrière hémato-placentaire ou membrane vasculo-syncytiale où se font les échanges métaboliques. Elle sépare le compartiment fœtal du compartiment maternel. Villosités primaire (T1), secondaire (T2) et tertiaire (T3). Remarquez la barrière hémato-placentaire régissant les échanges materno-fœtaux et séparant les deux compartiments (maternel et fœtal). Adapté du syllabus de Isabelle Maystadt La barrière hémato-placentaire La barrière hémato-placentaire est une séparation physique entre le compartiment sanguin maternel (chambre intervilleuse) et le compartiment sanguin foetal. Cette barrière est constituée de (1) la couche trophoblastique des villosités, (2) de sa membrane basale, (3) d une mince couche de tissu mésenchymateux conjonctif, (4) de l'endothélium capillaire des villosités et (5) de sa membrane basale. Elle permet des échanges métaboliques materno-fœtaux bilatéraux : - de la mère vers le foetus par diffusion simple pour les gaz (O 2 ), par transcytose (pour les Ig), ou par transporteurs actifs (acides aminés, glucose) - du foetus vers la mère pour éliminer les déchets métaboliques Les fonctions du placenta Le placenta est un organe foetal dont la fonction s arrête à la naissance. Il constitue l interface foeto-maternel qui permet divers échanges sanguins indispensables à la vie. Le foetus puise son oxygène à partir du sang maternel et y 10

11 rejette son CO 2 (la diffusion des gaz est un phénomène passif au travers de la paroi villeuse). Par ailleurs, il puise les nutriments dans le sang maternel et y rejette les déchets de son métabolisme. Le syncitiotrophoblaste dispose en effet de canaux membranaires ATP-dépendant facilitant le transport d ions et de transporteurs au glucose ou aux acides aminés. Tous ces échanges se font à l interface entre le compartiment sanguin maternel et le compartiment sanguin foetal : la barrière hémato-placentaire. Cette barrière empêche les sangs respectifs de se mélanger. Cette zone d échange permet aussi aux IgG maternelles 2 de passer mais pas les IgM. De la même manière, des substances toxiques (alcool, médicaments, tabac...) peuvent passer la barrière placentaire ainsi que quelques micro-organismes (dont le toxoplasme ou le virus de la rubéole). Enfin le placenta est une glande endocrine : le placenta (majoritairement le syncitiotrophoblaste) synthétise de l hcg (human chorionic gonadotrophin), de la somatomammotrophine, des oestrogènes et de la progestérone. La somatomammotrophine stimule la glande mammaire pour préparer la lactogénèse post-partum Le cordon ombilical Le cordon ombilical unit la circulation placentaire à la circulation du fœtus. C est un tuyau enroulé sur lui-même de cm de long. Il contient deux artères ombilicales (qui véhiculent du sang fœtal désoxygéné!) et une veine ombilicale transportant du sang enrichi en oxygène et en nutriments. Les vaisseaux sanguins ombilicaux sont inclus dans un tissu conjonctif embryonnaire appelé gelée de Wharton. La gelée de Wharton contient des cellules mésenchymateuses fibroblastiques et une matrice extracellulaire gelatineuse. Le sang de cordon ombilical contient des cellules souches hématopoïétiques (CSH), et des cellules souches mésenchymateuses (CSM). Ces cellules sont proches de celles qu'on trouve dans la moelle hématopoïétique. Ces cellules présentent aujourd'hui un intérêt en médecine régénérative. 2 Via un mécanisme de transcytose médié par des récepteurs. 11

12 11.5 La glande mammaire Fonction et structure générale La glande mammaire est une glande tubulo-alvéolaire exocrine, annexe de l épiderme, et responsable de la sécrétion de lait. Chez la femme, la glande mammaire se développe significativement à partir de la puberté sous l effet des hormones féminines (surtout oestrogènes). Chez la femme post-pubère, la glande mammaire est comprise dans le sein. Le sein comporte d avant en arrière la peau, le tissu conjonctif sous-cutané, la glande mammaire entourée de tissu de soutien et de tissu adipeux, finalement un tissu conjonctif lâche ancrant le corps mammaire au muscle grand pectoral. La peau du sein se décline en trois zones : (1) une peau fine couvrant la majeure surface du sein puis au sommet de la crête mammaire : (2) l aréole, zone plus pigmentée avec en son centre (3) le mamelon. Au sommet du mamelon s ouvrent 12 à 20 canaux («galactophores») disposés en couronne. Ces canaux sont reliés à un système canalaire complexe pénétrant profondément le parenchyme glandulaire Evolution développementale Chez l embryon, deux crêtes mammaires se développent ; elles correspondent à deux épaississements ectodermiques situés sur la paroi ventrale entre le creux axillaire et la zone inguinale qui régressent après avoir donné naissance à 5 à 7 nodules épithéliaux ; seuls deux nodules persisteront ultérieurement. Ces nodules s invaginent en profondeur dans l épiderme pour former l ébauche de glande mammaire. Dans certains cas, on peut observer des glandes ou plus souvent des mamelons ou ébauches de mamelons surnuméraires, alors placés sur la crête épithéliale. Chez l espèce humaine, le mamelon et un système canalaire rudimentaire existent dès la naissance. Leur développement ne s opère qu à la puberté, et seulement chez la femme, sous l influence oestrogénique. A la puberté chez la femme, les glandes mammaires augmentent de taille, par infiltration graisseuse et complexification du système canalaire. C est à cette période aussi que le cycle ovarien se met en place. La glande mammaire subit des variations mineures au cours du cycle menstruel par l intermédiaire de la sécrétion oestrogénique. C est au moment de la grossesse et de la lactation que la glande mammaire subit d importantes adaptations morphologiques et fonctionnelles Structure histologique L aréole et le mamelon La peau de l aréole et du mamelon est fine et possède de longues papilles dermiques. Elle devient fortement pigmentée pendant la grossesse. Le tissu conjonctif sous-cutané contient de nombreuses fibres élastiques et des faisceaux de cellules musculaires lisses circulaires et radiaires dont l architecture permet l érection du 12

13 mamelon. Les glandes/tubercules de Montgomery, glandes sébacées particulières 3, siègent dans l aréole. Le long du bord périphérique de l aréole existent par ailleurs de grosses glandes sudoripares et des glandes sébacées (qui en général ne sont pas associées à un follicule pileux). L innervation sensitive de la peau de l aréole et du mamelon est richement développée (zone érogène). Le mamelon contient les canaux terminaux des lobes mammaires appelés canaux galactophores. Sous l ouverture des canaux galactophores, on trouve des citernes stockant temporairement le lait lors de la succion ; ces petites citernes sont appelées sinus galactophores et sont entourées par les bandes de muscles lisses. Comme la glande mammaire, le mamelon et l aréole subissent de sensibles variations morphologiques selon les étapes de la vie génitale Le lobule mammaire La glande mammaire est une glande tubulo-alvéolaire, comportant donc une composante tubulaire : le système canalaire et une composante sécrétrice : l alvéole. L unité fonctionnelle de la glande mammaire est le lobule mammaire. Il y a 12 à 20 lobes par glande mammaire, chacun s abouchant au mamelon par l intermédiaire de son propre système canalaire. Les lobules et les canaux sont entourés d un tissu adipeux cloisonné par des septums fibreux. D épais septums séparent certains lobules et prennent appui sur les muscles pectoraux, ils sont appelés ligaments suspenseurs de Cooper. Le tissu conjonctif interlobulaire est dense tandis que le tissu conjonctif intralobulaire est lâche. Les lobules côtoient des masses considérables d adipocytes qui fourniront de l énergie aux cellules glandulaires lors de la lactation. Les alvéoles de la glande mammaire au repos sont constituées de cellules disposées sur deux couches : cellules épithéliales sécrétrices, au contact de la lumière et cellules myoépithéliales, au pourtour. Ces deux populations cellulaires reposent sur une lame basale unique. Les alvéoles correspondent en fait à la partie terminale borgne du système des canaux excréteurs. Les canaux excréteurs (ou canaux galactophores) sont d abord intralobulaires, puis interlobulaires (épithélium cubique avec présence de cellules myoépithéliales) et enfin interlobaires à épithélium pavimenteux stratifié. Le tissu conjonctif de soutien à proximité des alvéoles est lâche et contient de nombreux capillaires sanguins, des vaisseaux lymphatiques, des lymphocytes, des macrophages, quelques mastocytes et des plasmocytes Variations temporelles selon l imprégnation hormonale Au cours du cycle menstruel Au cours du cycle menstruel, sous l effet des oestrogènes sécrétés par le corps jaune, les cellules épithéliales des canaux terminaux prolifèrent et s hypertrophient légèrement. Le stroma devient oedématié par accumulation de liquide et de GAG. Les cellules épithéliales mammaires expriment donc le récepteur à l oestrogène (récepteur intracellulaire). Ces changements histologiques se manifestent par un discret gonflement des seins accompagné par une sensation d inconfort. En l absence de fécondation, le corps jaune dégénère, les taux d oestrogènes et progestérone chutent et la structure du lobule revient à l état normal. 3 Car non annexées au follicule pileux. 13

14 Immunomarquage (brun) pour le récepteur à l œstrogène au niveau d une alvéole mammaire Les cellules épithéliales glandulaires et canalaires de la glande mammaire peuvent subir une transformation cancéreuse. C est l un des principaux cancers chez la femme, le cancer du sein. Une forte expression du récepteur à l œstrogène sur les cellules tumorales est un indice de bon pronostic clinique car lié à une bonne réponse aux thérapies hormonales, surtout celles à base de tamoxifen (antagoniste du récepteur à l œstrogène) Au cours de la grossesse et pendant la lactation Le mamelon et l aréole deviennent plus pigmentés. Le volume mammaire augmente suite à l hyperplasie et l hypertrophie du système canalaire et glandulaire. Les cellules épithéliales glandulaires se vacuolisent par accumulation de gouttelettes lipidiques. Le tissu de soutien s hyperplasie aussi et s enrichit en capillaires sanguins. Au second trimestre, on observe des quantités significatives de sécrétions lactées dans la lumière des alvéoles. Au troisième trimestre, à terme et pendant l allaitement, les sécrétions s accumulent et dilatent les lumières glandulaires. Cette hyperplasie tissulaire est hormono-dépendant : sous l action des oestrogènes, progestérone. L activité fonctionnelle de la glande mammaire n est totale qu au moment de la lactation. Le fonctionnement de la glande mammaire dépend d hormones hypophysaires : la prolactine (PRL) qui stimule la production de lait et l ocytocine qui stimule la contraction des cellules myoépithéliales. Le lait maternel est une sécrétion riche en eau lipides, glucides, protéines et en anticorps produite à concurrence de 0.5 à 1L par jour chez la femme allaitante. C est un stimulus nerveux, résultant de la succion du nouveau-né et produisant une libération d ocytocine qui va déclencher la contraction des cellules myoépithéliales et donc l éjection de lait. La sécrétion est composée à 50% de lactose, à 10% de protéines dont la caséine les immunoglobulines, des facteurs antibactériens (lactotransferrine et lysozyme), et à 35% de lipides. Les protéines sont sécrétées par voie mérocrine tandis que les lipides par voie apocrine. Les anticorps IgA, et dans une moindre mesure IgG ou IgM, sont transportés depuis le pôle basal de la cellule épithéliale sécrétrice vers le pôle apical par transcytose (identique aux entérocytes, nécessite le récepteur poly-ig). Ces immunoglobulines sont déposées par des plasmocytes localisés dans le chorion intralobulaire. Ces plasmocytes appartiennent au D-ALT. 14

15 La composition du lait maternel varie entre les premiers jours post-partum et les semaines suivantes. On parle de colostrum dans les 5 premiers jours du post-partum. De couleur jaunâtre, le colostrum est particulièrement riche en protéines et en anticorps indispensables à l'immunisation du nouveau-né et pauvre en sucres. Colostrum Lait maternel Timing après la naissance Protéines Immunoglobulines (IgA) Lipides Vitamines Glucides 1 à 5 jours g/l + ++ monosaccharides Composition du colostrum et du lait maternel. > 5 jours g/l disaccharides La muqueuse digestive du bébé est immature à la naissance et met au moins 4 mois à s édifier. Il est protégé des agressions microbiennes par les protéines de défense du lait maternel. Dans le colostrum, les IgA, sont présentes de façon massive (près de 90 g/l). Ils tapissent la muqueuse digestive, empêchant les bactéries pathogènes de se fixer sur la paroi. Les microbes sont agglutinés par les IgA, leurs toxines et leurs enzymes sont neutralisés. 15

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek I) Les cellules procaryotes II) Les cellules eucaryotes o 1) Caractéristiques générales des cellules eucaryotes o 2) Organisation des cellules eucaryotes

Plus en détail

La grossesse. UE 2.2 cycles de la vie et grandes fonctions. Corinne Velly Infirmière Puéricultrice Cadre de Santé 13 mars 2014

La grossesse. UE 2.2 cycles de la vie et grandes fonctions. Corinne Velly Infirmière Puéricultrice Cadre de Santé 13 mars 2014 La grossesse UE 2.2 cycles de la vie et grandes fonctions Corinne Velly Infirmière Puéricultrice Cadre de Santé 13 mars 2014 Plan La fécondation Le diagnostique de la grossesse La vie embryonnaire et foetale

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

L univers vivant De la cellule à l être humain

L univers vivant De la cellule à l être humain L univers vivant De la cellule à l être humain La cellule humaine Voir : http://www.biologieenflash.net/sommaire.html Voir : http://fr.wikipedia.org/ La cellule humaine Unité de base de tous les êtres

Plus en détail

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING TECHNIQUES D AVENIR Jonathan LONDNER, Aurélie HAUTIER Centre Régional de Traitement des Grands Brûlés Service de chirurgie Plastique, Hôpital de la Conception, Marseille. DIAGNOSTIC DÉTERSION BOURGEONNEMENT

Plus en détail

AUTOUR DE LA MISE BAS

AUTOUR DE LA MISE BAS AUTOUR DE LA MISE BAS Un vêlage ou un agnelage est une des périodes les plus importantes dans la conduite d un élevage. De sa réussite dépendra l entrée d argent quelques mois plus tard. Il est donc impératif

Plus en détail

TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013

TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013 TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013 Appareil respiratoire-organogénèse de l appareil digestif Cours du Pr. PRUDHOMME Séance préparée par Anissa BARAKAT, Caroline

Plus en détail

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement.

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Rappels : L air qui nous entoure contient 3 gaz principaux: 71% d azote, 21% d oxygène, 0,03 % de CO2 et quelques gaz rares. L eau de chaux se trouble

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

Cavité buccale et système dentaire

Cavité buccale et système dentaire Cavité buccale et système dentaire I. Introduction La cavité buccale forme la 1 ère cavité du tube digestif. Les dents ont un rôle : Fonctionnel : mastication, déglutition, phonation Esthétique : expression

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches Le don de cellules souches Jean VIVIN 04/2013 1-Nature du problème : 2- Technique Les leucémies représentent

Plus en détail

Allégations relatives à la teneur nutritive

Allégations relatives à la teneur nutritive Allégations relatives à la teneur nutritive Mots utilisés dans les allégations relatives à la teneur nutritive Ce que le mot signifie Exemples Sans Faible Réduit Source de Léger Une quantité insignifiante

Plus en détail

Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005. Tabac et Grossesse M. COLLET

Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005. Tabac et Grossesse M. COLLET Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005 Tabac et Grossesse M. COLLET Tabac et grossesse Problème majeur de santé publique 25 à 33 % des femmes fument pendant la grossesse Nombreuses conséquences obstétricales

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques UE7 Cours n 9 C. LAMAZE 24.11.11 Elise GODEAU (partie1) Guillaume MERGENTHALER (partie2) Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques SOMMAIRE : I. L endocytose à récepteurs : la voie des clathrines

Plus en détail

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Les Applications industrielles et commerciales s cellules souches Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Matthieu COUTET, Responsable du Pôle Jean-François RAX, Business Analyst 1 Plan Cellules souches

Plus en détail

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

La langue, constituant la majeure partie de la partie inférieure de la cavité orale,

La langue, constituant la majeure partie de la partie inférieure de la cavité orale, LES «ANNEXES» DE LA CAVITE ORALE La Langue La langue, constituant la majeure partie de la partie inférieure de la cavité orale, occupe l espace dans cette cavité orale, dans la concavité de l arche mandibulaire,

Plus en détail

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION Mardi 24 janvier 2012 au Centre de Formation Multimétiers de REIGNAC L objectif de cet atelier sur la santé est de guider chacun vers une alimentation plus

Plus en détail

Manuel d hygiène bucco-dentaire Destiné à la formation de prophylaxistes

Manuel d hygiène bucco-dentaire Destiné à la formation de prophylaxistes Manuel d hygiène bucco-dentaire Destiné à la formation de prophylaxistes élaboré pour le SDI par Graziella Secci hygiéniste dentaire g_secci@bluewin.ch SDI 2006 / 2007; Ed. n 1 La cavité buccale - Anatomie

Plus en détail

Informations sur le cancer de l intestin

Informations sur le cancer de l intestin Informations sur le cancer de l intestin Le cancer de l intestin fait partie des affections malignes les plus fréquentes et représente la deuxième cause de mortalité par cancer en Suisse. Cette maladie

Plus en détail

Les Animaux habitent presque toutes les parties de la biosphère. La structure et la fonction chez les Animaux : principes fondamentaux.

Les Animaux habitent presque toutes les parties de la biosphère. La structure et la fonction chez les Animaux : principes fondamentaux. 40 La structure et la fonction chez les Animaux : principes fondamentaux Concepts clés- 40.1 Les lois de la physique et le milieu régissent la taille et la forme des Animaux 40.2 Il y a une corrélation

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

Information génétique

Information génétique chapitre 3 Information génétique et division cellulaire L étude de la division cellulaire est abordée pour découvrir comment est transmise et conservée l information génétique portée par les chromosomes.

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.»

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» «Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» Boire peu pour boire longtemps. Marcel Aymé Le vin est dans notre pays synonyme de plaisir (gastronomique) ou de déchéance (alcoolique). Le débat

Plus en détail

Troisième édition. Allaitement maternel. Guide à l usage des professionnels de la santé

Troisième édition. Allaitement maternel. Guide à l usage des professionnels de la santé Troisième édition Allaitement maternel Guide à l usage des professionnels de la santé Chaque allaitement est unique Il demande une approche nuancée et personnalisée. Il est important que la maman entende

Plus en détail

J ai choisi d allaiter...

J ai choisi d allaiter... Nous vous souhaitons un bon allaitement. J ai choisi d allaiter... Mes numéros : Pédiatre. Sage-femme. Médecin traitant... PMI Pharmacie... Brochure réalisée par les bénévoles de l AREAM. Juin 2009 L allaitement

Plus en détail

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC MÉMOIRE PRÉSENTÉ À L'UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À TROIS-RIVIÈRES

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC MÉMOIRE PRÉSENTÉ À L'UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À TROIS-RIVIÈRES UNIVERSITÉ DU QUÉBEC MÉMOIRE PRÉSENTÉ À L'UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À TROIS-RIVIÈRES COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MAÎTRISE EN BIOPHYSIQUE ET BIOLOGIE CELLULAIRES PAR L YNE LAFONTAINE IMPACT DU FACTEUR TRANSFORMANT

Plus en détail

2015-2016. Médecine Pharmacie Dentaire Sage-femme ANNÉE UNIVERSIT AIRE

2015-2016. Médecine Pharmacie Dentaire Sage-femme ANNÉE UNIVERSIT AIRE Médecine Pharmacie Dentaire Sage-femme ANNÉE UNIVERSIT AIRE 2015-2016 SudMédical Montpellier-Nîmes Établissement d Enseignement Supérieur Privé Espace Saint-Charles - 300, rue Auguste Broussonnet - 34090

Plus en détail

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Jean-Paul BLANC Diététicien-Nutritionniste Neuilly sur Seine www.cabinet-de-nutrition-et-dietetique.eu LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Au cours de la dernière décennie

Plus en détail

Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu

Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu (TP multiposte : groupes de 4 élèves qui se répartissent sur les 4 postes une fois chaque poste travaillé, un bilan sera établi

Plus en détail

SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE!

SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE! SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE! SUIVEZ-NOUS SUR : BANQUE PUBLIQUE DE SANG DE CORDON DʼHÉMA-QUÉBEC Lire ce code avec un téléphone intelligent pour accéder à la page S inscrire à la banque de sang de

Plus en détail

INSUFFISANCE HÉPATIQUE

INSUFFISANCE HÉPATIQUE INSUFFISANCE HÉPATIQUE EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS À BASE DE CELLULES SOUCHES POUR L INSUFFISANCE HÉPATIQUE? Bien qu aucun traitement à base de cellules souches pour l insuffisance hépatique ne soit approuvé

Plus en détail

L ESSENTIEL de la COIFFURE

L ESSENTIEL de la COIFFURE Adrien GUERIN L ESSENTIEL de la COIFFURE "Le photocopillage, c'est l'usage abusif et collectif de la photocopie sans autorisation des auteurs et des éditeurs. Largement répandu dans les établissements

Plus en détail

Séquence 1. Glycémie et diabète. Sommaire

Séquence 1. Glycémie et diabète. Sommaire Séquence 1 Glycémie et diabète Sommaire 1. Prérequis 2. La régulation de la glycémie 3. Le diabète 4. Synthè se 5. Glossaire 6. Exercices Exercices d apprentissage du chapitre 2 Exercices d apprentissage

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

DERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES

DERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES DERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES I ECZEMA ET LESIONS ECZEMATIFORMES II LICHEN PLAN III LICHEN SCLERO-ATROPHIQUE IV MALADIE LUPIQUE V PSORIASIS VI AUTRES Parapsoriasis Kératodermies

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

Pourquoi une femme-enceinte présente un certain nombre de douleurs inconnues jusqu'à lors?

Pourquoi une femme-enceinte présente un certain nombre de douleurs inconnues jusqu'à lors? Pourquoi une femme-enceinte présente un certain nombre de douleurs inconnues jusqu'à lors? elle va pour cela créer des éléments chargées de transmettre un message à son corps (les hormones) : la «relaxine»

Plus en détail

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES L OUTIL IDEAL POUR TOUTES LES DETECTIONS IMMUNOCHIMIQUES pour toutes les techniques immunodosages (EIA/ELISA) dot/ westernblot immunohistochimie immunocytochimie cytométrie en flux quel que soit le système

Plus en détail

Sommaire de la séquence 8

Sommaire de la séquence 8 Sommaire de la séquence 8 Nous avons découvert dans la séquence 7 que les micro-organismes sont présents partout dans notre environnement et qu à la faveur d une lésion, ils sont capables de franchir nos

Plus en détail

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané Énoncés Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané N 109 Dermatoses faciales : acné, rosacée, dermatite séborrhéique Diagnostiquer l acné, la rosacée, la dermatite séborrhéique.

Plus en détail

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration

Plus en détail

PREPARATION A LA PARENTALITE RYTHMES ET BESOINS DU NOUVEAU-NE. «Un bébé a besoin de tendresse, de chaleur, de contact et de lait»

PREPARATION A LA PARENTALITE RYTHMES ET BESOINS DU NOUVEAU-NE. «Un bébé a besoin de tendresse, de chaleur, de contact et de lait» Version 1- Nov. 2012 OBSTETRIQUE Fiche d information N 3 Page 1/8 Validation PREPARATION A LA PARENTALITE RYTHMES ET BESOINS DU NOUVEAU-NE Document 3-3 Condition «Un bébé a besoin de tendresse, de chaleur,

Plus en détail

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes Mais, que dois-je savoir? Pour rattraper un cours manquant, retrouve-le sur le site du collège dans la rubrique «enseignements» : http://colleges.acrouen.fr/courbet/spipuser/

Plus en détail

Patient Diagnostics Tests Rapides Désir d Enfant

Patient Diagnostics Tests Rapides Désir d Enfant Enceinte ou non? Patient Diagnostics Tests Rapides Désir d Enfant Les tests uniques en leur genre d aide à la planification familiale à utiliser chez soi Test d ovulation Test de grossesse précoce Test

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

BREVET D ÉTUDES PROFESSIONNELLES AGRICOLES SUJET

BREVET D ÉTUDES PROFESSIONNELLES AGRICOLES SUJET SESSION 2010 France métropolitaine Option : élevage canin et félin BREVET D ÉTUDES PROFESSIONNELLES AGRICOLES ÉPREUVE E DU DEUXIÈME GROUPE Durée : 2 heures Matériel(s) et document(s) autorisé(s) : Calculatrice

Plus en détail

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)

Plus en détail

Chapitre 7: Dynamique des fluides

Chapitre 7: Dynamique des fluides Chapitre 7: Dynamique des fluides But du chapitre: comprendre les principes qui permettent de décrire la circulation sanguine. Ceci revient à étudier la manière dont les fluides circulent dans les tuyaux.

Plus en détail

PRINCIPALES ETAPES DE L'HEMATOPOIESE MEDULLAIRE (lignées, maturation, voies de domiciliation tissulaire) Partie II

PRINCIPALES ETAPES DE L'HEMATOPOIESE MEDULLAIRE (lignées, maturation, voies de domiciliation tissulaire) Partie II Le 23/09/13 SOGHOMONIAN Astrid, L2 Tissu sanguin et système immunitaire Pr Baccini 22 pages PRINCIPALES ETAPES DE L'HEMATOPOIESE MEDULLAIRE (lignées, maturation, voies de domiciliation tissulaire) Partie

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

GONADOTROPHINE CHORIONIQUE ENDO 5000 U.I./1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral intramusculaire

GONADOTROPHINE CHORIONIQUE ENDO 5000 U.I./1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral intramusculaire ésumé des Caractéristiques du Produit 1 sur 5 21/09/2010 14:31 Mis à jour : 16/02/2010 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT GONADOTROPHINE CHORIONIQUE ENDO 5000 U.I./1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Échographie obstétricale

Échographie obstétricale - Support de Cours (Version PDF) - Échographie obstétricale Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf Date de création du document 01/03/11 Université Médicale Virtuelle Francophone 1/38 - Support de Cours

Plus en détail

Cytokines & Chimiokines

Cytokines & Chimiokines Cytokines & Chimiokines I. (D après Förster, R. et al. (1999) Cell 99:23) Dans le but d étudier la régulation de la circulation des leucocytes dans l organisme, des souris déficientes pour le récepteur

Plus en détail

DOSSIER D'INSCRIPTION

DOSSIER D'INSCRIPTION CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE NICE ECOLE D' INFIRMIERS ANESTHESISTES CONCOURS D ENTREE DOSSIER D'INSCRIPTION DATE LIMITE DE DEPOT LE DERNIER JOUR OUVRABLE DU MOIS DE MARS ANNEE N ECOLE INFIRMIERS

Plus en détail

«Peut-on jeûner sans risque pour la santé?»

«Peut-on jeûner sans risque pour la santé?» Le FIGARO du 21/10/2013, page 13 : Cet article est un document culturel qui témoigne à quel degré l establishment médical français ignore le jeûne. À mettre au frigo, pour le ressortir le jour où l'essai

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer du sein?

Qu est-ce que le cancer du sein? Cancer du sein Qu est-ce que le cancer du sein? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique de ESMO

Plus en détail

Hématome rétro-placentaire ( HRP )

Hématome rétro-placentaire ( HRP ) Hématome rétro-placentaire ( HRP ) L hématome rétroplacentaire (HRP) ou abruptio placentae correspond au décollement prématuré d un placenta normalement inséré (DPPNI). La lésion anatomique est formée

Plus en détail

Niveau CEl CE2. Le grand dauphin ou dauphin souffleur Tursiops truncatus

Niveau CEl CE2. Le grand dauphin ou dauphin souffleur Tursiops truncatus Niveau CEl CE2 Le grand dauphin ou dauphin souffleur Tursiops truncatus INTRODUCTION: non un poisson. Le dauphin souffleur ou grand dauphin est un mammifère marin, et Comme tous les mammifères il suivantes

Plus en détail

Les cytokines et leurs récepteurs. Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli

Les cytokines et leurs récepteurs. Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli Les cytokines et leurs récepteurs Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli l i@ i 1 Les cytokines et leurs récepteurs 2 mécanismes principaux d interactions cellulaires : - contact membranaire

Plus en détail

Notre système. Immunitaire

Notre système. Immunitaire Notre système Immunitaire Notre système Immunitaire Edito L association I.R.I.S. salue l initiative de Sara Lebien, qui en écrivant cet ouvrage et en proposant une illustration gaie et coloré a rendu l

Plus en détail

Cytokines ; Chimiokines

Cytokines ; Chimiokines Cytokines ; Chimiokines I. Dans le but d étudier la régulation de la circulation des leucocytes dans l'organisme, des souris déficientes pour le récepteur CCR7 de chimiokine ont été générées par recombinaison

Plus en détail

à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale

à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale 25 ans de lutte contre les leucémies et l infarctus du myocarde Fondé en 1987 par le Professeur Philippe Hénon et localisé au sein de l Hôpital du Hasenrain

Plus en détail

LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport

LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport LES FEMMES ET LE SPORT LES FEMMES ONT LE CŒUR MOINS SENSIBLE Moins de maladie cardiovasculaire protection hormonale sauf tabac + pilule LES

Plus en détail

TUTORAT UE spé MCF CORRECTION Concours 2012-2013

TUTORAT UE spé MCF CORRECTION Concours 2012-2013 TUTORAT UE spé MCF CORRECTION Concours 2012-2013 réalisée par les tuteurs, non contrôlée par les professeurs de l'ue NON OFFICIELLE QCM n 1 : A, B, D, E L homéocode odontogénique regroupe 4 principaux

Plus en détail

Utilisation des substrats énergétiques

Utilisation des substrats énergétiques Utilisation des substrats énergétiques Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Les organes et les substrats... 3 I.1 Les substrats énergétiques...

Plus en détail

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS Le traitement de votre maladie nécessite une Chimiothérapie intensive. Cette chimiothérapie qui utilise de fortes doses de médicaments antimitotiques est plus efficace

Plus en détail

Maîtrise des phases critiques en élevage porcin : Comment améliorer la santé digestive du porcelet?

Maîtrise des phases critiques en élevage porcin : Comment améliorer la santé digestive du porcelet? 1. Introduction : Maîtrise des phases critiques en élevage porcin : Comment améliorer la santé digestive du porcelet? P. Rondia* et J. Wavreille** Centre wallon de recherches agronomiques *Unité Nutrition

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points)

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) Lycée M hamdia Année scolaire : 2011/2012 Prof : Saïd Mounir Date : 17/05/2012 Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) EXERCIE N O 1: (4 points) : 1 : a-b 2 : b 3 : a-b 4 : d 5 : d 6 :

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

LE CANCER C EST QUOI? QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE UN ORGANE NORMAL ET UN ORGANE ATTEINT PAR LE CANCER? Organe normal Organe précancéreux Cancer

LE CANCER C EST QUOI? QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE UN ORGANE NORMAL ET UN ORGANE ATTEINT PAR LE CANCER? Organe normal Organe précancéreux Cancer LE CANCER C EST QUOI? Généralement, le cancer se présente sous la forme d une tumeur, d une masse, qui se développe dans un organe. Les tumeurs solides, qui représentent 90% de tous les cancers, se distinguent

Plus en détail

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 Les différents types de cancers et leurs stades Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 CARCINOGENESE multiple steps, accumulation d altd altérations continuum lésionnel

Plus en détail

Mécanisme des réactions inflammatoires

Mécanisme des réactions inflammatoires 01/04/2014 THOMASSIN Guillaume L2 Revêtement Cutané Dr. Sophie Deplat-Jégo Relecteur 4 8 pages Revêtement cutané Mécanisme des réactions inflammatoires cutanés Mécanisme des réactions inflammatoires Plan

Plus en détail

LE LARYNX VUE ANTERIEURE DU LARYNX : Décembre 2007 Sources Étudiantes. Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes

LE LARYNX VUE ANTERIEURE DU LARYNX : Décembre 2007 Sources Étudiantes. Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes LE LARYNX Le larynx est un conduit aérien qui joue un rôle essentiel dans la phonation mais aussi dans la respiration. Suite au larynx, se trouve la glotte, une zone rétrécie qui délimite les voies aériennes

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Comprendre. le Cancer du sein. Mise à jour. Guide d information et de dialogue à l usage des personnes malades et de leurs proches

Comprendre. le Cancer du sein. Mise à jour. Guide d information et de dialogue à l usage des personnes malades et de leurs proches Comprendre le Cancer du sein Mise à jour Guide d information et de dialogue à l usage des personnes malades et de leurs proches Ce guide s inscrit dans le cadre d un programme réalisé en partenariat avec

Plus en détail

Carnet de suivi Lithium

Carnet de suivi Lithium Carnet de suivi Lithium Brochure d information sur les troubles bipolaires et leur traitement par lithium Nom : Ce carnet est important Si vous le trouvez, merci de le faire parvenir à l adresse cidessous

Plus en détail

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Chez l'adulte moyen, il fait 25 cm à 30 cm (10 po à 14 po) de long et environ 2 cm (moins d'un pouce) de large. L'œsophage est constitué

Plus en détail

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail