SAMU 83 CRRA 15. version 8.2 du 8 mars /133

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1 Procédures de régulation SAMU 83 CRRA 15 version 8.2 du 8 mars /133

2 Table des matières Chapitre I : Gestion des affaires, régulation médicale... 4 Chap. I 1 / Traitement initial d un appel par les permanenciers... 5 Chap. I 2 / Prise d appel : Priorité (PARM) et niveaux d urgence (médecins)... 6 Chap. I 3 / Réponses, protocolisation et régulation... 7 Chap. I 4 / Coopération opérationnelle avec le SDIS... 9 Chap. I 5 / Départ flash d un SMUR Chap. I 6 / Retour de bilan des moyens non médicalisés Chap. I 7 / Transfert de l appel sur le médecin hospitalier urgentiste ou libéral généraliste Chap. I 8 / Evacuation, destination des patients et recherche de places Chap. I 9 / Prise en charge des urgences et détresses vitales intrahospitalières (UVH) du CHITS Chap. I 10 / Prescription médicamenteuse par téléphone (ou téléprescription) dans le cadre de la régulation médicale Chapitre II : Engagement des moyens Chap. II 1 / Engagement d un moyen non médicalisé Chap. II 2 / Choix de vecteur pour les transports médicalisés Chap. II 3 / Engagement d une ambulance DSA avec télétransmission d ECG Chap. II 4 / Engagement des SMUR Toulon Chap. II 5 / Engagement de l IDE du SMUR Toulon Chap. II 6 / Engagement des SMUR du Var Chap. II 7 / Engagement des SMUR des départements limitrophes Chap. II 8 / Engagement des moyens aériens Chap. II 9 / Missions primaires pédiatriques Chap. II 10 / Transfusion sanguine en intervention primaire Chapitre III : Procédures par sites géographiques Chap. III 1 / Secours en mer Chap. III 2 / Appels émanant des centres pénitentiaires Chap. III 3 / Urgences sur un site militaire Chap. III 4 / Evacuation sanitaire à partir des îles Chapitre IV : Procédures par pathologies Chap. IV 1 / Accidents de plongée Chap. IV 2 / Etat de mort apparente : indications de recours à la permanence de soins Chap. IV 3 / Accidents vasculaires cérébraux Chap. IV 4 / Brûlés, orientation Chap. IV 5 / Traumatismes graves du rachis Chap. IV 6 / Traumatisés graves Chap. IV 7 / Neurochirurgie, neuroradiologie interventionnelle et HIA Ste Anne Chap. IV 8 / Syndromes coronaires aigus Chap. IV 9 / Fièvre > 38 chez l enfant Chap. IV 10 / Dyspnée chez l enfant Chap. IV 11 / Convulsion chez l enfant Chap. IV 12 / Traumatisme crânien chez l enfant Chap. IV 13 / Malaise du nourrisson Chap. IV 14 / Accouchement inopiné à domicile Chap. IV 15 / Transports périnataux et néonataux Chap. IV 16 / Intoxication au monoxyde de carbone Chap. IV 17 / Céphalées Chap. IV 18 / Transport de patients contagieux /133

3 Chap. IV 19 / Accident d exposition à un risque viral Chap. IV 20 / Hospitalisation sans consentement : HO et HDT Chap. IV 21 / Régulation des suicidants Chapitre V : Procédures particulières Chap. V 1 / Missions en milieu périlleux Chap. V 2 / Evénements dits sensibles Chap. V 3 / Conduite à tenir en cas de CRISE Chap. V 4 / Secours en cas de défaillance ou de débordement des lignes 15 de l'autocommutateur principal Chap. V 5 / Défaillance de l accès à Internet Chap. V 6 / Engagement de la CUMP Chap. V 7 / Veille sanitaire Chap. V 8 / Enregistrements, réclamations, plaintes, demande de saisie de documents par la justice Chap. V 9 / Glossaire Chap. V 10 / Loi de Murphy et autres vérités au SAMU /133

4 Chapitre I : Gestion des affaires, régulation médicale 4/133

5 Chap. I 1 / Traitement initial d un appel par les permanenciers Mises à jour Créé le : 5 septembre 2004 Par : Dr Raymond Dernière validation : 20 décembre 2008 Par : Dr Raymond Dernière MAJ: 25 juillet 2010 Par : Dr Bécé Méthode Le temps de traitement initial devrait rarement excéder 2 mn. Le permanencier se présente en annonçant son nom ou prénom. Exemple : «SAMU, xx, bonjour!». Les questions nécessaires et en général suffisantes (certaines réponses sont implicites ) sont : 1. Nature du problème? depuis quand? aggravation récente? 2. Est-il conscient? Y a-t-il eu perte de connaissance? Existe-t-il des mouvements anormaux? Existe-t-il une (des) paralysie(s), une bouche tordue? 3. A-t-il des difficultés à respirer? 4. A-t-il mal quelque part? 5. Saigne-t-il? de quel région du corps? 6. Peut-on lui parler directement (sans le faire se déplacer?)? 7. L appelant signale-t-il une grossesse? 8. Y a-t-il notion d une intoxication (médicament, produit, vapeur )? 9. Si accident : cinétique (AVP, défenestration...), type de machine? plaie, déformation (localisation)? 5/133

6 Chap. I 2 / Prise d appel : Priorité (PARM) et niveaux d urgence (médecins) Mises à jour Créé le : 8 juin 2008 Par : Dr Bécé Validé le : 23 juin 2008 Par : Dr Raymond Objectif Définition de niveaux de priorité (PARM) et niveaux d urgence (médecins régulateurs) conformément au «guide d aide à la régulation au SAMU centre 15» (SAMU de France 2004). Niveaux de priorité (PARM) Les PARM appliquent 3 niveaux de priorité : P0 : Déclenchement SMUR réflexe, régulation prioritaire ensuite. P1 : Régulation immédiate. P2 : Régulation qui peut être mise en attente, sans risque pour le patient, d autres régulations étant en cours. Niveaux d urgence (médecins régulateurs) Les médecins régulateurs assument des décisions réparties en 4 niveaux d urgence : R1 : urgence vitale patente ou latente imposant l envoi d un moyen de réanimation (SMUR). R2 : urgence vraie sans détresse vitale nécessitant l envoi d un médecin de proximité, d une ambulance ou d un VSAV dans un délai adapté, contractualisés entre le régulateur, l effecteur et l appelant. R3 : recours à la permanence des soins, le délai ne constituant pas un facteur de risque en soi. R4 : conseil médical ou thérapeutique. 6/133

7 Chap. I 3 / Réponses, protocolisation et régulation Mises à jour Créé le : 5 septembre 2004 Par : Dr Raymond Dernière validation : 30 décembre 2008 Par : Dr Raymond Dernière MAJ : 4 décembre 2010 Par : Dr Bécé Réponses données par le CRRA 15 Les affaires traitées par le CRRA 15 peuvent donner lieu à différentes réponses : Renseignement non médical (pharmacies, médecins de garde ) : délivré par le PARM. Engagement d un moyen par le PARM sur protocole sans régulation initiale : SMUR «flash» (Cf. «Départ flash d un SMUR» p. 11). VSAV ou ambulance (voir ci-dessous). Régulation par un médecin, aboutissant à : un conseil médical, un engagement de moyen, médicalisé ou non. Le type de moyen (ambulance, avec ou sans médecin) et le délai sont annoncés au requérant (CON- TRACTUALISATION!). La destination est également contractualisée avec le patient ou ses proches (proximité, plateau technique ). Précautions concernant les «renseignements» Si une demande de renseignement concerne la permanence des soins, il sera systématiquement proposé au requérant un entretien médical. Le médecin régulateur sera tenu informé d un refus s il s agit d un symptome d alarme : douleur thoracique, trouble de la conscience, paralysie, trouble de la sensibilité, céphalée violente, difficulté respiratoire.. Protocolisation des engagements de moyens non médicalisés Cette procédure concerne les appels sans vecteur sur place. Le PARM engage un moyen non médicalisé sans régulation, dans la mesure où : il n existe pas d indication à un engagement «flash» d un SMUR, un contact est possible avec le patient, il s agit d un patient adulte, il n y a pas de visite médicale possible, le patient ou la famille ne demande pas à parler à un médecin, il n existe aucune difficulté respiratoire, céphalée ou douleur thoraco-abdominale, il n existe pas d hémorragie à risque : gros vaisseau d un membre, vomissements ou selles de sang rouge ou noir, ou toute hémorragie jugée importante par le patient, 7/133

8 il ne s agit pas d une intoxication médicamenteuse ou par un autre produit potentiellement dangereux. Le bilan est récupéré conformément à la procédure «Retour de bilan des moyens non médicalisés» p. 12. Points particuliers concernant la régulation médicale Les pathologies relevant d un plateau technique particulier nécessitent la recherche d une place dès l alerte. Si un litige apparait (médecin demandeur / médecin transporteur) à propos de la médicalisation d un transport secondaire, le dernier mot est laissé au médecin demandeur après discussion argumentée dans le service au lit du patient. Les urgences pédiatriques médicales de l aire toulonnaise sont dirigées obligatoirement vers le CH Font-Pré. Le plateau technique plus limité au CH La Seyne impose de bien peser l admission de chaque patient, au besoin avec le médecin sénior des urgences. 8/133

9 Chap. I 4 / Coopération opérationnelle avec le SDIS Mises à jour Créé le : 5 septembre 2004 Par : Dr Bécé Dernière validation : 30 décembre 2008 Par : Dr Raymond Dernière MAJ le : 28 juillet 2010 Par : Dr Bécé Points importants Les CGI et le SAMU CRRA 15 se tiennent mutuellement informés des opérations en cours. Le CGI est systématiquement informé de l engagement d un SMUR pour les interventions où les sapeurs-pompiers sont concernés. Le CODIS et le SAMU CRRA 15 sont en liaison pour tous les sinistres et les opérations importantes, les carences et les situations particulières. Le CODIS est informé des transports secondaires réalisés par Spinal 90 (cf. Engagement des moyens aériens p. 42). Motifs de départ réflexe des moyens SDIS avant régulation médicale Situations de détresse vitale identifiée ou suspectée arrêt cardio-respiratoire (patient inconscient sans mouvement ventilatoire), détresse respiratoire, altération de la conscience, hémorragie grave extériorisée ou externe, section complète de membre, de doigt, brûlure, accouchement imminent ou en cours, écrasement de membre ou du tronc, ensevelissement, appel nécessitant une levée de doute lorsque l urgence vitale n est pas identifiée ou identifiable mais suspectée. Interventions sur la voie publique ou dans les lieux publics Tout secours à personne sur la voie publique, dans un lieu public, dans un établissement recevant du public. Circonstances particulières de l urgence tout fait accidentel, noyade, pendaison, électrisation, foudroiement, personne restant à terre suite à une chute, rixe ou accident avec plaie par arme à feu ou arme blanche, accident de la circulation avec victime, 9/133

10 incendie ou explosion avec victime, intoxication collective, toutes circonstances mettant en jeu de nombreuses victimes, tentative de suicide avec risque imminent, accident de machine agricole ou industrielle. Exemption de bilan des moyens SDIS L évacuation d une victime peut être réalisée sur le CH de rattachement après transmission d un bilan secouriste au CGI sans transmission au CRRA 15 : problème social, familial, relevage, contusions, plaies et brulures superficielles hors zones à risque, entorses sans déformation, fracture fermée non compliquée avec douleur modérée et sans déformation importante, ET constantes vitales dans les limites de la normalité. Les personnes secourues par les sapeurs-pompiers pourront être accompagnées, après régulation médicale, à un cabinet de médecine générale ou à une maison médicale de garde. La mission des sapeurs-pompiers s arrête à cette prise en charge. Relevage, brancardage Relèvent notamment des missions du SDIS : le relevage à domicile de personnes âgées ou invalides, l ouverture de porte, l emploi de moyens spéciaux (levage, désincarcération, etc.), De façon exceptionnelle le SDIS peut être amené à apporter une aide simple, sans moyens techniques particuliers, à un effecteur (SMUR, ambulance privée) déjà engagé et dans l incapacité d assurer le brancardage, la mission est alors considérée comme une carence. Dans ce dernier cas, le CRAU prévient le CODIS qui engage les moyens disponibles et adaptés. Le CODIS informe le CGI. Références Note de service commune SAMU / SDIS N 89 du 27/11/2009 relative à la coopération opérationnelle des deux services. 10/133

11 Chap. I 5 / Départ flash d un SMUR Mises à jour Créé le : 5 septembre 2004 Par : Dr Raymond Dernière MAJ le : 11 novembre 2008 Par : Dr Bécé Validé le : 30 décembre 2008 Par : Dr Raymond Objectif Permettre une réanimation précoce d une urgence vitale en engageant une équipe sans régulation médicale préalable = priorité P0 pour le PARM (cf. «Prise d appel : Priorité (PARM) et niveaux d urgence» p. 6). Contrainte Le médecin régulateur doit être informé le plus tôt possible de l engagement de l équipe par le permanencier. Les départs flashs répondent à des critères précis et ne doivent en aucun cas devenir une règle. Méthode Identifier un mot clé : état de mort apparente «subit» (arrêt circulatoire), accident à cinétique élevée (défenestration éjection ), piéton ou conducteur inerte, écrasement permanent d un membre ou du tronc ou ensevelissement permanent, pendaison très récente, plaie par arme à feu ou arme blanche de la région cervico-faciale, thoracique, abdominale, ou de l aine, section complète au dessus du métacarpe ou du métatarse avec saignement actif, accident grave de machine agricole ou industrielle, accident électrique haute tension ou foudre, inconscience après noyade. 11/133

12 Chap. I 6 / Retour de bilan des moyens non médicalisés Mises à jour Créé le : 5 septembre 2004 Par : Dr Raymond Dernière MAJ le : 8 juin 2008 Par : Dr Bécé Validé le : 23 juin 2008 Par : Dr Raymond Objectifs assurer l évacuation rapide en toute sécurité des patients vers les structures d urgence adaptées, sans régulation médicale systématique, permettre une régulation médicale efficace des affaires nécessitant un avis complémentaire, permettre au public d accéder plus rapidement au 15. Mise en œuvre du protocole «Bilan» Routine informatique sur 4D La case Bilan VSAV/ AMBU reçu permet d enregistrer le bilan (transmis par radio ou téléphone) d un vecteur non médicalisé, que l affaire ait été régulée initialement ou non : sont pris en compte les constantes chiffrées (TA, SpO 2, fréquence cardiaque) et l état clinique (conscience et autres éléments notables : douleur, pâleur, sueurs ). Une grossesse en cours fait l objet d une évaluation par le PARM du score de Malinas et de «l envie de pousser». La réponse est donnée par le bouton «décision» et appliquée par le permanencier. L absence d une ou plusieurs constantes impose une régulation par un médecin. Une constante absente n est pas une constante normale. Autres éléments imposant une régulation médicale Cinétique d un accident piéton ou 2 roues versus véhicule, vitesse > 25 km/h, chute autre que de la hauteur de la victime. Lésion traumatique traumatisme crânien avec perte de connaissance, même transitoire, douleur thoracique, rachidienne, abdominale ou du bassin. 12/133

13 Autres données médicales Symptôme neurologique (trouble moteur, sensitif, sensoriel). Pathologie nécessitant un plateau technique particulier : chirurgie de la main, brûlures, fracture déplacé ou douloureuse Conditionnement difficile (notamment difficulté à placer un collier cervical ou installer le patient dans un matelas à dépression «coquille»). Réponses du protocole «Bilan» Engagement «SMUR flash» Si le médecin urgentiste n est pas immédiatement disponible. Transport sans régulation Le permanencier autorise le transport par le vecteur. Si l affaire a été régulée initialement, le nom du médecin est laissé dans la case ad hoc. Régulation médicale La transmission orale d un bilan par le PARM au médecin régulateur est mentionnée sur la fiche. Le médecin est dès lors responsable de sa décision. Pas de régulation initiale «régulation urgentiste», «régulation libérale» (c'est-à-dire généraliste ). Régulation initiale La réponse devient «repasser au médecin». Il en effet préférable, quelques soient les éléments retournés et pour éviter la méconnaissance des éléments initiaux, que le même médecin suive l affaire déjà régulée. Le médecin généraliste pourra, le cas échéant, demander conseil ou intervention médicalisée au médecin urgentiste. Numéro de mission Pour les ambulances privées transportant sans SMUR, le PARM délivre un numéro de mission constitué des 16 premiers chiffres identifiants de l affaire, servant à la facturation (procédure validée Centre 15 / CPAM). Dans l hypothèse où le bilan est incomplet (ex. : défaut de matériel), le numéro est toutefois délivré ; le PARM signale le problème en cochant la case souci ambulance des «critères d alarme» (en détaillant l incident). La fiche est imprimée et archivée conformément à la procédure «Gestion des affaires» p. 4. Exception Le PARM a toute latitude pour transférer l appel au médecin, même en l absence de critère indiquant une régulation médicale. 13/133

14 Chap. I 7 / Transfert de l appel sur le médecin hospitalier urgentiste ou libéral généraliste Mises à jour Créé le : 5 septembre 2004 Par : Dr Raymond Dernière validation : 20 décembre 2008 Par : Dr Raymond Dernière MAJ le : 28 juillet 2010 Par : Dr Bécé Objectif Basculer un appel à réguler sur le médecin «généraliste» ou «urgentiste» en fonction de la gravité. Procédures liées «Retour de bilan des moyens non médicalisés» p. 12. Avertissement La régulation «généraliste» est assurée par un médecin hospitalier urgentiste du lundi au vendredi de 08h30 à 18h30, hors jours fériés. Les médecins régulateurs ne peuvent refuser un appel transmis par un PARM. Méthode Le PARM est obligatoirement et immédiatement informé de la conclusion de la régulation médicale dès qu elle implique un engagement de moyens. Pour les conseils médicaux simples, il consulte la fiche remplie par le médecin régulateur avant de la clore. Critères de tri Le PARM fait une première évaluation avant le transfert de l appel. Les éléments suivants imposent un transfert au médecin hospitalier «urgentiste». Eléments médicaux douleur thoracique avec facteurs de risque identifiés selon le protocole (antécédents coronariens, risque de maladie thrombo-embolique ), trouble de la conscience (régressif ou non, convulsion), trouble neurologique (sensitif, moteur, sensoriel), dyspnée dans un contexte médical particulier (asthme OAP) ou si le patient ne peut prononcer dix mots d affilée, allergie mal tolérée (difficultés respiratoires, difficultés à la déglutition, malaise), hémorragie (digestive, traumatique), accouchement, accidents domestiques (électrisation, agricole ), brûlures, noyades, accident de plongée, éléments de gravité lors d un protocole bilan (cf. procédure liée ci-dessus). 14/133

15 Eléments non médicaux centre pénitentiaire (cf. «Appels émanant des centres pénitentiaires» p. 56), intervention en milieu périlleux, VIP. 15/133

16 Chap. I 8 / Evacuation, destination des patients et recherche de places Mises à jour Créé le : 15 aout 2010 Par : Dr Bécé Dr Raymond Dernière mise à jour : 8 mars 2011 Par : Dr Bécé Dernière validation : 15 février 2011 Par : Dr Raymond Choix de l établissement de destination Les critères retenus pour l admission dans un établissement sont : la pathologie et le niveau de gravité, le plateau technique et les filière de soins, le souhait du patient ou de ses proches. Par défaut l évacuation est réalisée vers l établissement de rattachement (permanence des soins, art. L.6112 du code de la santé publique). Le plateau technique plus limité au CH La Seyne impose de bien peser l admission de chaque patient, au besoin avec le médecin sénior des urgences. Toute évacuation est effectuée après contact entre le chef d agrès du VSAV ou l ambulancier et le CRRA, en dehors des situations prévues dans les notes communes SDIS SAMU. Les personnes secourues par les sapeurs-pompiers pourront être accompagnées, après régulation médicale, à un cabinet de médecine générale ou à une maison médicale de garde. Les pathologies relevant d un plateau technique particulier nécessitent la recherche d une place dès l alerte. Si un litige apparait (médecin demandeur / médecin transporteur) à propos de la médicalisation d un transport secondaire, le dernier mot est laissé au médecin demandeur après discussion argumentée dans le service au lit du patient. Un changement de destination pour un transport secondaire ne peut être décidé sans l aval du médecin demandeur. Evacuation hors secteur de rattachement Ambulance privée Une ambulance privée peut transporter un patient sur un établissement hors secteur de rattachement sur demande du CRRA 15. VSAV Si un patient pris en charge par un VSAV nécessite une évacuation hors secteur de rattachement : La demande doit être faite au CODIS. Il sera recherché une jonction avec une ambulance privée voire une UMH (SMUR). Le lieu de jonction est déterminé communément par le CODIS et le CRRA 15 en recherchant la solution profitant le mieux au patient. Tout problème doit être immédiatement transmis au CODIS. 16/133

17 Victime refusant son évacuation Les secours sur place rendent compte au médecin régulateur d un refus de transport de la victime ou de sa famille. Le médecin demande un contact direct avec la victime et lui expose les risques encourus. Certaines situations peuvent relever de l hospitalisation sous contrainte. Contact avec l établissement receveur Seules les évacuations médicalisées ou nécessitant un accueil particulier, bénéficieront d un contact direct avec le service receveur (infirmier d accueil voire médecin). Les règles de courtoisie et de déontologie médicale s imposent. Sécurisation des annonces de destination Certains patients nécessitent une prise en charge lourde dès leur réception dans l établissement qui les a acceptés : coronarographie, bloc opératoire, déchoquage (SAUV) Or l expérience montre que des erreurs préjudiciables de destination surviennent de temps à autre : le patient est conduit dans un établissement où il n est pas attendu et où les équipes ne sont pas disposées à la prise en charge particulière attendue. Ces erreurs sont généralement liées : à une information délivrée erronée, un défaut de compréhension dans la communication entre PARM, médecin régulateur et/ou équipe en charge du patient, un défaut de mémorisation ou intégration de l information du médecin transporteur. Il convient pour ces destinations sensibles de systématiquement : rechercher le contact direct médecin transporteur / médecin receveur (via le CRRA 15 pour un enregistrement des communications qui reste effectif même après que le SAMU abandonne la conversation). veiller à la bonne prise en compte de l information par le médecin transporteur, partager l information (ARM / médecin régulateur) en salle CRRA oralement et en renseignant immédiatement le champ «destination» du logiciel de régulation. 17/133

18 Chap. I 9 / Prise en charge des urgences et détresses vitales intrahospitalières (UVH) du CHITS Mises à jour Créé le : 7 juillet 2005 Par : Dr Raymond Dernière validation : 30 décembre 2008 Par : Dr Raymond Dernière MAJ : 14 octobre 2010 Par : Drs Masson, Bécé Objectif Assurer la prise en charge des urgences vitales intra hospitalières sur le CHITS. Avertissement Cette procédure est applicable sur tous les sites du CHITS, même en dehors des établissements de soins (parking, direction, bâtiment administratif). La ligne 1515 est traitée par MédiQ comme les appels «CHITS URGENT» et prend un niveau de priorité 1 (rouge) sur 4. Méthode Le PARM crée une fiche et transmet la communication dans les plus brefs délais au médecin régulateur. Hôpitaux Chalucet et Clémenceau 1 er niveau : médecin du service si présent dans l enceinte. 2 ème niveau : SMUR. Hôpital de la Seyne 1 er niveau : urgentiste poste ème niveau : anesthésiste Bip Hôpital Font Pré Médecine et autres sites non spécifiques 1 er niveau : urgentiste poste 6015, 2 ème niveau : réanimateur Bip 8098 ou anesthésiste Bip USIC, salle de coronarographie, électrophysiologie 1 er niveau : réanimateur poste 8098 ; 2 ème niveau : urgentiste poste 6015 ou anesthésiste Bip Chirurgie, O.R.L. 1 er niveau : anesthésiste Bip 9006 ; 2 ème niveau : urgentiste poste 6015 ou réanimateur Bip /133

19 Pédiatrie et néonatologie Pédiatre Bip Références urgences vitales intra hospitalières SFAR urgences vitales intra hospitalières SFUM procédure UVH CHITS. 19/133

20 Chap. I 10 / Prescription médicamenteuse par téléphone (ou téléprescription) dans le cadre de la régulation médicale Mises à jour Créé le : 16 mai 2008 Par : Dr Bécé Dernière MAJ le : 1 er décembre 2010 Par : Drs Masson, Bécé Validé le : 4 septembre 2010 Par : Dr Raymond Qui est concerné? Médecins régulateurs hospitaliers et libéraux en régulation urgentiste et généraliste. Quelles modalités? prescription téléphonique orale, prescription d ordonnance écrite (téléprescription). Quel cadre? Conseil médical après avoir éliminé une urgence vitale ou vraie nécessitant un examen médical rapide. Dans le doute sur le degré d urgence ne pas faire de prescription téléphonique. Adaptation d une prescription préalable en l absence du prescripteur initial. Information du patient Le médecin s identifie auprès du patient. Il s entretient de préférence avec lui mais peut faire appel à un proche en cas de doute sur la compréhension. Il informe que la conversation est enregistrée. Il informe le patient des effets secondaires éventuels. Il prévient le patient de la nécessité de revoir son médecin traitant dans les plus brefs délais. Conditions de prescription Nouvelle prescription Prescription à durée limitée, 72h maximum. Privilégier les mesures non médicamenteuses. Préférer les médicaments ayant peu d effets secondaires et ceux disponibles dans la pharmacie familiale. Donner les modalités de prise. Vérifier les péremptions. Vérifier l adaptation à l âge. 20/133

21 Prescription orale : s assurer que le patient est capable de reformuler la prescription (sinon y renoncer). S assurer que le patient accepte et comprend la prescription. En cas de doute faire appel à un tiers. (sinon y renoncer). Toute prescription orale ou télé transmise devra figurer dans le dossier de régulation. Adaptation de prescription antérieure Retracer la maladie, faire relire l ordonnance initiale, vérifier l observance. En cas de rupture de traitement, renvoyer le patient à la pharmacie avec son ancienne ordonnance. Demander d informer le prescripteur habituel au plus vite. Consigner l information dans le dossier de régulation. En cas d appel d un professionnel de santé non médecin Vérifier que le médecin en charge du patient est prévenu,ou qu il le sera au plus vite. Vérifier que l appelant a connaissance du patient et de sa pathologie. Evaluer les moyens de surveillance du patient. Prescription mentionnée dans le dossier du patient. Modalités de prescription Informations préalables Nom, prénom, sexe, âge, allergies, grossesse, allaitement, traitements en cours, poids. Coordonnées du médecin traitant. Pharmacie identifiée en cas de télé-prescription. Ordonnance Généralités Un modèle est disponible en salle CRRA. Transmise par télécopie (voire par courriel sécurisé). Identifié en «Télé-prescription». Prescripteur identifié. Nom commercial, DCI, galénique, dosage. Eventuellement ajouter la mention «ordonnance à expliquer au patient en vérifiant la bonne compréhension». Demander au patient de prévenir la pharmacie de sa venue. Pour un enfant Préciser âge et poids. Utiliser les formes pédiatriques et uniquement les doseurs du fabricant. Préférer les médicaments déjà pris par l enfant. < 1 an : privilégier un examen médical. < 3 mois : pas de prescription orale ou télé transmise. Vérifier l autorité parentale. 21/133

22 Points importants Retour si possible de l ordonnance validée par la pharmacie au centre de régulation par couriel ou télécopie. Toute prescription orale ou télétransmise doit figurer dans le dossier de régulation. L ordonnance est déposée dans une pochette à cet effet en salle CRRA 15 puis secondairement archivée par le secrétariat. Références Prescription médicamenteuse par téléphone (ou téléprescription) dans le cadre de la régulation médicale, synthèse des recommandations de bonnes pratiques professionnelles, haute autorité de santé (HAS), février /133

23 Chapitre II : Engagement des moyens 23/133

24 Chap. II 1 / Engagement d un moyen non médicalisé Mises à jour Créé le : 5 septembre 2004 Par : Dr Raymond Dernière MAJ le : 17 juillet 2009 Par : Dr Bécé Validé le : 20 juillet 2009 Par : Dr Raymond Objectif Engagement d un moyen non médicalisé conformément à la réglementation et aux conventions. Missions du SDIS Généralités Les missions propres du SDIS sont les évacuation d urgence de victimes d accidents, de sinistres, de catastrophe. En dehors de ce cadre, le SDIS peut également engager un moyen au titre du prompt secours, action réflexe de l opérateur SDIS. Si un VSAV est déjà sur place ou engagé au titre du prompt secours, il assurera le transport, hors renfort médical. Le CRRA peut proposer au CODIS, en fonction de la situation, le désengagement d un VSAV. «Relevages» Les relevages, en accord avec le SDIS, relèvent de leurs missions propres. Missions des ambulances privées Les transports sanitaires sont de principe dévolus aux ambulances privées. Il n existe en théorie aucune limitation de lieu, de pathologie ou de gravité pour l intervention d une ambulance privée. Sont cependant pris en compte : un nombre inférieur d intervenants (2 vs 3 pour un VSAV) pouvant constituer un handicap lors de certaines interventions, un possible risque d aggravation ou de pauvreté des informations transmises lors de l'alerte sur la voie publique et dans les lieux fréquentés par le public, le délai contractualisé à la demande d intervention sur les lieux. Modalités d engagement Le PARM et/ou le coordinateur ambulancier se charge de trouver le moyen le plus adapté en se tenant mutuellement informés. Ambulances privées Différence entre journée et garde préfectorale (20h00 08h00, dimanches et fériés). Sont renseignés dans la fiche 4D les délais contractualisés ainsi que le nom des sociétés ayant refusé une mission. 24/133

25 Engagement des moyens SDIS [PARM] Si un VSAV est envoyé à domicile : indiquer le motif dans la case VSAV à domicile de la fiche de régulation (les motifs barrés ne sont pas utilisables dans ce contexte). Définition de l indisponibilité ambulancière («carence») L indisponibilité ambulancière est définie par : Indisponibilité «absolue» : absence de société disponible. Indisponibilité «relative» : absence de disponibilité d une ambulance dans le délai fixé, ou absence d ambulance répondant aux contraintes particulières demandées. L indisponibilité est tracée sur la fiche 4D : «Carence d ambulance privée». Il n existe pas, par définition, de carence pour les interventions relevant par principe des moyens SDIS. Référence Code de la santé publique (notamment art. R ). Loi du 3 mai 1996 relative aux services d Incendie et de Secours. Décret du 26 décembre 1997 sur l organisation des services de secours et d Incendie. Circulaire du 13 octobre 2003 relative à la prise en charge financière des interventions effectuées depuis le 1 janvier 2003 par les SDIS à la demande des centre15.décret du 3 juillet 2000 fixant les catégories de personnes non médecin habilitées à utiliser un défibrillateur semi-automatique. Arrêté du 23 décembre 2006 fixant le référentiel de prescription des transports prévu à l article R du code de la sécurité sociale. Décret no du 23 décembre 2006 relatif à la prise en charge des frais de transport exposés par les assurés sociaux et modifiant le code de la sécurité sociale. 25/133

26 Chap. II 2 / Choix de vecteur pour les transports médicalisés Mises à jour Créé le : 17 février 2009 Par : Dr Bécé En attente de correction et validation par le chef de service. Objectif Transporter un patient médicalisé en conformité avec les textes en vigueur. Procédures liées «Engagement d un moyen non médicalisé» p. 24. «Engagement des SMUR Toulon» p. 29. «Engagement des SMUR du Var p. 39. Avertissement Le comité de suivi de la convention tripartite en décembre 2007 et la note préfectorale du 6 février 2009 précisent les modalités de transport d un patient médicalisé par un SMUR. Citation : «Pour les SMUR dotés de moyens propres ou par convention, le transport du patient une fois médicalisé est confié à l ambulance du SMUR, même si un VSAV se trouve sur les lieux, dans le cas où la convention n a pas été conclue avec le SDIS. (Il sera veillé) à ce que le mode de fonctionnement retenu ne le soit pas au détriment de la qualité de la prise en charge des patients et que les articulations entre les vecteurs se fassent dans les meilleures conditions. En effet, il n.est pas admissible qu un patient déjà ambulancé soit transféré dans un autre vecteur et cela serait en outre source d incompréhension pour les usagers». Conduite en pratique Engagement d un VSAV en «prompt-secours» Un VSAV peut être engagé pour une action secouriste immédiate : sur ordre de l échelon organisationnel SDIS avant même la décision de médicalisation (le CRRA pouvant éventuellement en proposer le désengagement. cf. «Engagement d un moyen non médicalisé [PARM]» p. 38), par le CRRA pour une action secouriste immédiate. 26/133

27 Actions lors de l engagement d un SMUR En dehors des missions propres du SDIS (cf. «Engagement d un moyen non médicalisé» p. 24), le CRRA engage systématiquement un vecteur avec le SMUR (moyen propre ou sous convention) qui assurera le transport du patient s.il est médicalisé, sauf si : le patient est déjà mis en condition dans le VSAV, le vecteur ne dispose pas du matériel nécessaire à la mise en condition du patient (matelas à dépression, attelles..). Si le SMUR n.est pas doté de moyens propres ou sous convention, le CRRA engage un vecteur de transport privé ou public immédiatement disponible. Référence Convention tripartite du 21 juin 2006 entre le service départemental d incendie et de secours du Var, le CHITS et les ambulanciers privés dans le cadre de l aide médicale urgente. Comité de suivi de la convention tripartite du 6 décembre Note préfectorale du 6 février /133

28 Chap. II 3 / Engagement d une ambulance DSA avec télétransmission d ECG Mises à jour Créé le : 5 septembre 2004 Par : Dr Raymond Dernière MAJ le : 3 décembre 2008 Par : Dr Bécé Validé le : 30 décembre 2008 Par : Dr Raymond Objectif Assurer la sécurité du patient en déclenchant une ambulance non médicalisée avec DSA et éventuellement la transmission d un ECG(complément d information). Avertissement Le DSA avec télétransmission est à différencier des DSA simples qui équipent à l heure actuelle quelques ambulances privées et tous les VSAV. L engagement d une ambulance «DSA télétransmission» relève du médecin régulateur. Contrainte Vérifier le bon fonctionnement de l ordinateur DSA Le médecin régulateur renseigne le nom du patient lors de la lecture de l ECG sur l ordinateur modif. Patient puis imprime un exemplaire à insérer dans le classeur bleu «ECG DSA». Méthode Si une ambulance est disponible (via système informatique) sélectionner «ambulance DSA» dans la liste des réponses ambulance, ne cocher la case DSA utilisé que lors de l utilisation sur un arrêt cardiaque. Si aucune ambulance n est disponible (via système informatique) Choix libre. Référence Décret du 3 juillet 2000 fixant les catégories de personnes non médecin habilitées à utiliser un défibrillateur semi-automatique. Arrêté du 23 décembre 2006 fixant le référentiel de prescription des transports prévu à l article R du code de la sécurité sociale Décret no du 23 décembre 2006 relatif à la prise en charge des frais de transport exposés par les assurés sociaux et modifiant le code de la sécurité sociale 28/133

29 Chap. II 4 / Engagement des SMUR Toulon Mises à jour Créé le : 29 novembre 2006 Par : Drs Bécé, Lambert, Raymond Dernière validation : 2 janvier 2011 Par : Dr Raymond Dernière MAJ le : 14 janvier 2011 Par : Drs Masson, Bécé Objectif Engagement de moyens médicaux et paramédicaux pour les missions primaires, secondaires et héliportées, après régulation médicale ou sur protocole (départ flash). Procédures liées «Engagement de l IDE du SMUR Toulon» p. 35. «Choix de vecteur pour les transports médicalisés» p. 26. «Engagement des moyens aériens» p. 42. «Transfusion sanguine en intervention primaire p. 50. «Missions en milieu périlleux» p «Evénements dits sensibles» p Définitions Intervention primaire Prise en charge urgente et non différée d un patient hors établissement de santé. Intervention secondaire Transfert médicalisé d un patient entre deux établissements de santé : différé, non différé (urgent) ; pathologie nécessitant un plateau technique spécifique sans délai, ou établissement ne disposant pas des moyens de stabilisation immédiate du patient (intervention communément désignée «primo-secondaire») : on préfèrera l intervention du SMUR du secteur concerné. 29/133

30 Bips Fonctionnement L opérateur compose : numéro de bip + numéro à rappeler Les équipes vérifient leur bip à partir de 8h30 : numéro de bip, état de charge de la pile, bon fonctionnement à l appel en inscrivant le numéro de rappel «1111». Un dysfonctionnement confirmé sera signalé : au CRRA, au cadre de santé du service, à la hotline du CHITS (tél. 6133). Les bips ne doivent être utilisés que de façon exceptionnelle hors intervention SMUR. Numéros Un numéro de bip correspond à un ou plusieurs récepteurs : le 7671 (SMUR 1) est reçu par le médecin 1, l IDE 1, l interne et les conducteurs ; le 7672 (SMUR 2) est reçu par le médecin 2, l IDE 2, l interne et les conducteurs ; le 7673 (SMUR 3) est reçu par le médecin 3, l IDE 3 et l interne ; le 6303 n est reçu que par l IDE 2. Modalités d engagement des équipes Les actions exécutées par le PARM sont, dans l ordre, les suivantes. Impression de l ordre de mission L ordre de mission est imprimé (garage ou salle CRRA cf. ci-dessous) avec : le numéro d équipe concernée et identité du personnel engagé, l adresse exacte, l identité, le sexe et l âge (si connus), le numéro de contre-appel (il est indiqué au requérant qu il doit laisser sa ligne libre), les coordonnées Planète. Annonce interphonie De 7h à minuit est annoncé par l interphone : «départ» ou «DZ» + n d équipe SMUR, «primaire» ou «secondaire» ou «T2IH», vecteur «AR» (par défaut) ou «VRM», commune d intervention. 30/133

31 Déclenchement par bip : code intervention Pour éviter les rappels intempestifs au CRRA, le numéro de rappel est généralement remplacé par un code d intervention. Les bips (et annonce interphonie) sont utilisés en priorité de 7h à minuit pour l IDE et de 7h à minuit pour le médecin. Interventions terrestres ou hélicoptère d état Impression de l ordre de mission et lieu de rendez-vous : garage SAMU : intervention primaire avec IDE : transport secondaire ou transfert médicalisé à partir de la DZ, sans IDE : T2IH : transfert néo-natal (ne concerne que les ambulanciers) : transfert secondaire avec IDE : interve ntion primaire avec nécessaire pour transfusion (Tarabox ). (pour mémoire 7777 : rappel pour renfort de régulation) : transfert non médicalisé à partir de la DZ (ne concerne que les ambulanciers) : mission SAR (l équipe récupère les informations en salle CRRA). Interventions Spinal 90 Le pilote récupère l ordre de mission imprimé en salle CRRA. L équipe rallie la DZ du CH Font-Pré : intervention primaire ; 9292 : transport secondaire ; 9393 : T2IH ; 9595 : transport secondaire avec IDE : intervention primaire avec nécessaire pour transfusion (Tarabox ). Déclenchement de nuit Le déclenchement nocturne de l équipe se fera par téléphone : de minuit à 7h pour l IDE, de minuit à 8h30 pour le médecin. 31/133

32 En cas de non-réponse, la procédure par bip + interphonie sera utilisée. Composition des équipes, véhicules Les équipes ne sont normalement pas dissociées sauf décision contraire motivée et exceptionnelle du médecin régulateur. Le personnel IDE, permanencier, ambulancier et les stagiaires inscrivent leur nom sur le tableau des effectifs. Les transports secondaires intra-muros (Ollioules Toulon Hyères) sont systématiquement réalisés par l équipe complète médecin + IDE si ce dernier est disponible. SMUR 1 SMUR 2 SMUR 3 T2IH Plage horaire H24 H24 8h30 18h30 H24 AR2 ambulance TIH ou sous convention vecteur de cf. ci-dessous (note 1) exceptionnellement VRM3 l équipe VRM2 hélicoptère hélicoptère hélicoptère médecin médecin 1 médecin 2 médecin 3 infirmier IDE 1 IDE 2 IDE 3 IDE 2 (IDE 1 en conducteur(s) missions de base 2 ambulanciers (AR1) ou 1 ambulancier (VRM1) cf. ci-dessous (note 1) 2 ambulanciers IDE ou médecin ou ambulancier immédiatement disponible 2 ème intention) ambulanciers TIH ou ambulance privée sous convention bip indicatif SMUR 1 TOULON SMUR 2 TOULON SMUR 3 TOULON sans objet 1 er départ primaires 3 ème départ terrestre 1 er sans vecteur départ primaires avec 1 er départ héliporté Transferts jusqu à CCMU 3 secondaires terrestres vecteur 2 ème (primaires et secondaires) départ secondaires héliportés (note 1) Vecteurs et conducteurs du SMUR 1 Par défaut les journées de semaine de 7 à 19h : AR1 avec 2 conducteurs. Les nuits, WE ou sur annonce du CRRA : VRM1 avec un conducteur. Un conducteur reste à disposition du CRRA (SMUR 3, SMUR 4, DZ ). Hélicoptère. Transport du patient médicalisé Cf. «Choix de vecteur pour les transports médicalisés» p. 26. moyens CHITS (AR, TIH, hélicoptère) prioritairement, moyens privés sous convention, autres à défaut (ambulances hors convention, VSAV). Il est admis qu un médecin (éventuellement assisté d un IDE) assure la responsabilité d un convoi de plus d une ambulance. 32/133

33 Points particuliers Interconnexion Le CODIS est systématiquement informé de l engagement d un SMUR pour les interventions où les sapeurs pompiers sont concernés. Cf. «Choix de vecteur pour les transports médicalisés» p. 26. Sorties «techniques» Si un seul SMUR reste opérationnel, il ne doit pas être autorisé à effectuer une sortie «technique». Demande de transfert secondaire pour examen ou acte court La mission du SMUR se limite au transfert du patient. La surveillance du patient pendant l examen ou l acte est en principe assurée par la structure responsable du plateau technique. Engagement d une équipe médicale supplémentaire L indicatif de cette équipe supplémentaire est «SMUR 4 TOULON» s il s agit d un médecin régulateur ou du médecin «Cadre». Situations Les conditions requises sont : détresse vitale pouvant nécessiter un acte de réanimation, intervention sur le secteur du SMUR de Toulon, tous les SMUR de Toulon et de Hyères sont indisponibles. Décision Seul le médecin régulateur urgentiste peut déclencher le SMUR 4. Médecin intervenant Journée de semaine : médecin hospitalier affecté à la régulation généraliste. Nuit et week-end : médecin régulateur urgentiste. Accompagnement paramédical ou ambulancier Le médecin intervenant est si possible accompagné (par ordre de priorité) : d un IDE SMUR seul, ou en journée de semaine du cadre de santé, ou d un ambulancier. Véhicule Le véhicule d intervention est prioritairement la VRM 3 la nuit, la VRM 4 en journée. 33/133

34 Annonce du départ Le SMUR annonce par radio son départ : indicatif, commune d intervention, présence de l infirmier ou non. Exemple : «SAMU 83 : SMUR 1 Toulon, départ pour intervention primaire commune de La Seyne, effectif complet». Autres indicatifs interne ou stagiaire indicatif «SMUR 5 TOULON» ; DSM indicatif «DSM 83» ; hélicoptère CHITS indicatif «SPINAL 90». 34/133

35 Chap. II 5 / Engagement de l IDE du SMUR Toulon Mises à jour Créé le : 15 décembre 2006 Par : Dr Valliccioni Dr Bécé Dernière MAJ le : 15 mai 2009 Par : Dr Lambert Dr Bécé Validé le : 15 mai 2009 Par : Dr Raymond Procédure liée «Engagement des SMUR Toulon» p. 29. Transports infirmiers inter-hospitaliers (T2IH) A partir d une situation clairement identifiée, le médecin régulateur urgentiste décide d un transport infirmier en accord avec le médecin en charge du patient. Outre la gravité de la situation, la durée du transport doit être prise en compte dans la décision. L infirmier se munit du matériel requis : sac T2IH, scope, PSE, respirateur. moyens CHITS TIH en priorité entre 7 h et 19 h quelque soit le lieu de prise en charge et la destination : en limitant les dépassements éventuels d horaire à 30 mn (soit 18h30 max.), le T2IH est alors prioritaire sur les autres transferts TIH du CHITS, ambulance privée sous convention en seconde intention, hélicoptère Spinal 90 sur décision du médecin régulateur. Les convois d ambulances sous la responsabilité d un IDE seul sont formellement exclus. Un transfert programmé ne sera différé au profit d une intervention primaire que sur indication du médecin régulateur. Le SMUR de Toulon ne peut réaliser qu un seul T2IH à la fois. L'infirmier informe le CRRA de : son départ du CH Font-Pré, son départ du lieu d intervention, sa disponibilité au retour du transport. Engagement d un IDE seul en intervention primaire Conditions De façon exceptionnelle, le médecin régulateur urgentiste peut engager un IDE seul sur le secteur du SMUR Toulon si les conditions suivantes sont remplies : les autres moyens SMUR de Toulon et Hyères sont déjà engagés, aucun geste de réanimation n est envisagé : la réponse reste de meilleure qualité qu'une ambulance non médicalisée chez des patients instables. Les protocoles IDE du SAMU 83 sont alors appliqués. 35/133

36 Accompagnement de l IDE L IDE doit être secondé dans sa mission (guidage, port du matériel, rapatriement du véhicule ). Le choix se porte, par ordre de préférence : sur un ambulancier du service, sur un aide-soignant disponible des urgences. Véhicule Le véhicule d intervention est la VRM 4 (prioritairement) ou tout autre VRM disponible. Protocoles Les protocoles répondent aux situations que peut rencontrer l IDE dans les cadres décrits ci-dessus. L application n est possible qu après prescription téléphonique du médecin régulateur en fonction des éléments recueillis par l infirmier. Les protocoles figurent sur le réseau informatique accessible de tout poste de travail. Ils sont opposables et doivent être connus de tous les IDE et de tous les médecins régulateurs. Catégorie Protocoles Symptomatologie Arrêt circulatoire chez l adulte [ACR] Symptomatologie Dyspnée aiguë Symptomatologie Hypotension <100 mmhg (Hypovolémie adulte) Symptomatologie Coma Symptomatologie Douleur thoracique Acte Utilisation du défibrillateur semi-automatique Acte Ventilation et oxygénothérapie Acte Bilan clinique et paraclinique standard chez Acte Bilan clinique et paraclinique standard chez Acte Abord veineux périphérique Acte Réalisation d un ECG Acte Analgésie Acte Surveillance d'une seringue auto-pousseuse Acte Antibiothérapie en urgence Acte Surveillance d un patient intubé ou trachéotomisé Acte Surveillance d un transport par voie routière Acte Surveillance d un transport héliporté Acte Rapport d intervention Acte Abord veineux d'exception chez l'adulte Cardiologie Syndrome coronarien aigu ST (+) Cardiologie Syndrome coronarien aigu ST (-) Cardiologie Œdème aigu du poumon avec HTA Cardiologie Embolie pulmonaire cruorique Cardiologie Bloc auriculo-ventriculaire Endocrinologie Hypoglycémie chez l adulte Endocrinologie Acidocétose diabétique chez l adulte Gastro-entérologie Hémorragie digestive Urologie Colique néphrétique Réanimation Choc anaphylactique Réanimation Transport pour prélèvement d organe Réanimation Etats septiques Neurologie Accident vasculaire cérébral Neurologie Crise convulsive unique Neurologie Hémorragie sous-arachnoïdienne [HSA] 36/133

37 Neurologie Gynécologie obstétrique Gynécologie obstétrique Pédiatrie Pédiatrie Pneumologie Pneumologie Pneumologie Traumatologie Traumatologie Traumatologie Traumatologie Traumatologie Accident physique Accident physique Accident physique Accident physique Accident physique Toxicologie Toxicologie Toxicologie Hémorragie cérébrale Menace d accouchement prématuré Accouchement inopiné Soins au nouveau-né Crise convulsive hyperthermique de l enfant Décompensation d une insuffisance respiratoire Crise d asthme non compliquée Pneumothorax Etat de choc traumatique Fracture fermée de la diaphyse fémorale Traumatisme crânien non compliqué Traumatisme vertébro-médullaire Enseveli Accident en plongée Brûlure thermique Electrisation Noyade Hypothermie accidentelle Intoxication médicamenteuse Intoxication par fumée et/ou CO Risque de contamination NRBC 37/133

38 Chap. II 6 / Engagement des SMUR du Var Mises à jour Créé le : 5 septembre 2004 Par : Dr Raymond Dernière MAJ le : 28 novembre 2010 Par : Drs Masson, Bécé Dernière validation le : 22 juillet 2009 Par : Dr Raymond Objectif Engagement de moyens médicaux et paramédicaux pour les missions CCMU 3, 4 et 5, primaires, secondaires, après régulation médicale ou sur protocole (départ flash). Les missions héliportées font l objet d une procédure spécifique. Procédures liées «Engagement des moyens aériens» p. 42. «Choix de vecteur pour les transports médicalisés» p. 26. Méthode Le médecin du SMUR est averti selon une procédure définie par le chef de service des urgences (les SMUR du département sont sous la responsabilité du médecin chef des urgences qui organise le tableau de garde et le mode de fonctionnement du service) : Hyères : ligne codée sur les urgences ; Brignoles : ligne codée sur les urgences ; Fréjus : ligne codée sur les urgences ; Draguignan : ligne codée sur les urgences ; St-Tropez : ligne codée sur les urgences. Noter le nom du médecin qui intervient. Seul le nom du médecin intervenant apparaît dans la deuxième fiche. Le PARM transmet les coordonnées de l intervention au médecin (adresse exacte, numéro de contreappel et coordonnées Planète [grand Toulon] pour le SMUR Toulon et Hyères) ainsi que le motif d appel. Le médecin régulateur ne doit pas obligatoirement être mis en relation avec le médecin du SMUR à l engagement sauf demande de l un ou l autre. Interconnexion Le CODIS est systématiquement informé de l engagement d un SMUR pour les interventions où les sapeurs pompiers sont concernés. Elargissement des indications de médicalisation Un SMUR sera engagé : de principe en cas de notion de victimes multiples (même légères) sur demande du COS validée par l officier du CODIS, de façon large en cas de notion de gravité à distance d un centre hospitalier. 38/133

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