Les symptômes psycho-comportementaux. du sujet âgé

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les symptômes psycho-comportementaux. du sujet âgé"

Transcription

1 Symptômes psycho-comportementaux du sujet âgé J. Roblin Service Hospitalo-Universitaire, Centre Hospitalier Sainte-Anne, 7, rue Cabanis, PARIS cedex 14 GÉNÉRALITÉS Les symptômes psycho-comportementaux du sujet âgé sont très fréquents, en particulier chez les sujets présentant une maladie d Alzheimer ou une démence apparentée (plus de 80 % des cas). Lors d un épisode de confusion, ces symptômes sont observés chez un tiers des patients hospitalisés en urgence. Ils sont une source de souffrance pour le patient et son entourage, et engendrent un épuisement des aidants et des soignants. Il est essentiel de les connaître et de les repérer afin d évaluer leurs conséquences fonctionnelles et d adapter la prise en charge. En France, en 1995, la population âgée de 65 ans et plus représentait 14,9 % de la population. Avec le vieillissement démographique, on estime qu en 2010, 16,8 % de la population française aura plus de 65 ans. Dans cette tranche d âge, la prévalence de la démence est de 4,3 % et celle de la maladie d Alzheimer de 3,1 % ; la maladie d Alzheimer constituant la première cause de démence (70 % des cas). Les syndromes démentiels décrits par l ICD10 et le DSM IV (figure 1) ne se réduisent pas à des troubles cognitifs d aggravation progressive. Ils se manifestent aussi par des symptômes neuropsychiatriques qui sont fréquemment associés entre eux (9). Le champ des symptômes neuropsychiatriques est vaste et regroupe de façon hétérogène : les délires, les troubles de l identification, les hallucinations, l agitation verbale et/ou physique (non agressive ou agressive), l instabilité motrice, les compulsions, la désinhibition et/ou l exaltation, l apathie, l hyperémotivité, les manifestations dépressives, l anxiété, les troubles du sommeil et du rythme circadien, les troubles des conduites alimentaires, les troubles du comportement sexuel. L International Psychogeriatric Association (IPA) a proposé de regrouper ces symptômes sous le terme de «signes et symptômes psychologiques et comportementaux des démences (SSPCD)» Syndrome démentiel (ICD 10) Mise en évidence de (1) et (2) 1 : Altération de la mémoire (principalement faits récents) 2 : Altération d au moins une autre fonction cognitive 2 : Absence d obnubilation de la conscience 3 : Au moins une des manifestations suivantes : Labilité émotionnelle Irritabilité Apathie Altération du comportement social 4 : Évolution sur au moins 6 mois Syndrome démentiel (DMS IV) A : Apparition de déficits cognitifs multiples comme en témoigne la présence de (1) et (2) 1 : Altération de la mémoire 2 : Altération d au moins une des fonctions suivantes - Phasie - Praxie - Gnosie - Fonctions exécutives B : Les déficits cognitifs des critères A1 et A2 interfèrent de manière significatives avec le fonctionnement social et/ou professionnel, et constituent un déclin significatif/fonctionnement antérieur Évolution > 6 mois L auteur n a pas déclaré de conflits d intérêt. L Encéphale, Paris, Tous droits réservés. FIG. 1. Critères diagnostiques du syndrome démentiel selon ICD-10 et DSM-IV.

2 J. Roblin L Encéphale (2009) Hors-série 3, S19-S27 («Behavioural and Psychological Signs and Symptoms of Dementia») qui sont définis comme des troubles de la perception, du contenu des pensées, de l humeur et du comportement fréquemment observés chez les patients présentant une démence (22, 28). Ainsi, cette notion permet la description d un champ hétérogène de réactions psychologiques, de symptômes psychiatriques et de comportements survenant chez des patients présentant une démence quelle que soit son étiologie. Les SSPCD se caractérisent par leur physiopathologie complexe et une grande variabilité interindividuelle (7, 32). Ils ne sont pas spécifiques de la maladie d Alzheimer. Ils varient avec le type de démence (hallucinations fréquentes dans les démences à corps de Lewy, désinhibition et comportements impulsifs fréquents dans les démences fronto-temporales) et peuvent donc aider à l orientation diagnostique. Ils peuvent survenir à tous les stades de la maladie démentielle, parfois précèdent l apparition des autres troubles en constituant le(s) symptôme(s) initial(aux). Il est nécessaire de les distinguer des troubles liés à une confusion, une autre affection organique, une origine iatrogène ou une dépression. Ils surviennent souvent de façon imprévisible, sont variables dans le temps et d évolution progressive. Ils sont le plus souvent durables (51). L environnement du patient joue, pour partie, un rôle dans l apparition ou l aggravation de certains de ces symptômes (par exemple, un milieu inapproprié ou des attitudes inadaptées de l entourage). Un tiers des sujets avec une démence présentent des symptômes psycho-comportementaux d intensité sévère (11, 19, 31, 32). L apathie et les symptômes dépressifs sont les symptômes les plus fréquemment retrouvés dans les formes légères à modérées de maladie d Alzheimer (19, 32, 41). Ces symptômes signent une rupture avec le fonctionnement antérieur. Ils doivent constituer un signal d alerte pour le diagnostic. Ils conditionnent l évolution de la maladie. Ils sont source de souffrance et d altération de la qualité de vie pour le patient et son entourage (26). QUELLE ÉVALUATION DES SYMPTÔMES PSYCHO- COMPORTEMENTAUX DU SUJET ÂGÉ? L évaluation des signes et symptômes psycho-comportementaux présentés par un sujet âgé est un temps essentiel en pratique clinique : il convient d identifier précisément le mode de survenue, l influence de l environnement, le type et l intensité des symptômes, leur évolution dans le temps, l association à d autres symptômes, et le retentissement fonctionnel (sur l adaptation et la vie quotidienne du patient et des aidants). Il est nécessaire d identifier le problème qui prédomine au sein de l ensemble des troubles. L évaluation des SSPCD doit être répétée dans le temps car ces symptômes évoluent de manière discontinue. Des échelles d évaluation ou des entretiens semi-structurés permettent de réaliser une hétéro-évaluation quantitative de la symptomatologie globale [Inventaire Neuropsychiatrique [NPI] (17, 44), Behave AD (43)] ou spécifique [Inventaire Apathie (45), échelle de dépression gériatrique (55), échelle d agitation de Cohen-Mansfield (16), échelle de l école de Columbia (19)]. L Inventaire Neuropsychiatrique [NPI] (17, 44), utilisé dans la majorité des études évaluant la fréquence des SSPCD, consiste en une hétéro-évaluation standardisée explorant 12 domaines (idées délirantes, hallucinations, agitation/agressivité, dépression/dysphorie, anxiété, exaltation de l humeur/euphorie, apathie/indifférence, impulsivité/désinhibition, impulsivité/désinhibition, irritabilité/instabilité de l humeur, comportement moteur aberrant, troubles du sommeil, troubles de l appétit et de l alimentation) en terme de fréquence (de < 1 fois par semaine à quotidiennement) et de gravité (de 1 à 3), avec un score total sur 12 (fréquence x gravité). Les scores sont fortement dépendants de l entourage. Il s agit d une description phénoménologique univoque des symptômes. Il existe diverses versions de l Inventaire Neuropsychiatrique : standard, pour l équipe soignante, réduite à 10 items. Les principaux intérêts de cet instrument sont d une part, d être un outil pédagogique en pratique clinique et d autre part, d être un outil épidémiologique. Les hétéro-évaluations, souvent effectuées par l aidant principal ou par un accompagnant informé des troubles du patient, sont plus utilisées que les auto-évaluations. Le retentissement des troubles du comportement (ou fardeau) sur les aidants est évalué par des échelles globales de fardeau telles que l échelle de Zarit (56) ou par un item spécifique portant sur le retentissement des SSPCD au sein d un instrument d évaluation tel que le NPI. ÉVOLUTION DES SYMPTÔMES PSYCHO-COMPORTEMENTAUX DANS LE TEMPS Les symptômes psychocomportementaux sont fréquents et indicateurs de gravité de l état clinique du patient et aussi de la situation dans son environnement, qu il soit familial ou institutionnel. Ces symptômes sont divers : idées délirantes, halluci- S 20

3 L Encéphale (2009) Hors-série 3, S19-S27 Fréquence (% de patients) Repli social Dépression nations, agitation, apathie, hyperémotionnel, trouble du sommeil et du rythme circadien Des sujets atteints de démence d alzheimer présentent des problèmes psychiques avec avec une intensité sévère. Ceux-ci sont possibles à tout moment de la maladie y compris avant que le diagnostic ne soit posé (29) (figure 2). De même, plusieurs auteurs ont retrouvé que des modifications inattendues du caractère précèdant le début de la maladie démentielle (11, 31). L évolution variable des SSPCD dans le temps (apparition puis disparition puis réapparition d un symptôme chez un même individu) met en difficulté l utilisation de critères diagnostiques nécessitant la présence stable de symptômes pendant une durée définie. La fréquence des SSPCD tend à croître avec la sévérité du déficit cognitif même si des pics peuvent survenir à des moments particuliers de l évolution (37, 32). La figure 3 présente les résultats de l étude américaine de Mega et al. La fréquence de ces symptômes tend à croître avec la sévérité du déficit cognitif (figure 3). L étude REAL.FR, étude française Agitation Rythme diurne Irritabilité Fugues multicentrique (16 centres) prospective, a permis le suivi sur 4 ans par des évaluations semestrielles (dont NPI et MMSE) d une cohorte de 510 patients ambulatoires présentant une maladie d Alzheimer probable. À l inclusion, la prévalence des SSPCD était élevée quel que soit le stade de la démence : 84 % chez les patients présentant des stades légers de la Sous-score compsite moyen Agressivité Hallucinations Anxiété Changement Paranoïa d humeur Idées Détérioration du comportement social suicidaires Comportement Délire accusateur Comportement sexuel inapproprié Mois avant/après le diagnostic FIG. 2. Délai d apparition des SSPCD dans la maladie d Alzheimer (29). Délires Léger (%) (n = 17) Hallucinations Agitations * Dysphorie * Anxiété Symptômes psycho-comportementaux du sujet âgé maladie (MMSE > 21), 92,5 % aux stades modérés (11 < MMSE < 21) et 100 % aux stades sévères (MMSE < 11). Les symptômes les plus fréquemment retrouvés étaient l apathie, l anxiété et la dépression. L agitation et les comportements moteurs aberrants étaient significativement plus présents aux stades avancés de démence. (7) (figure 4). Dans les principales études européennes évaluant la fréquence des SSPCD (par le NPI) dans la maladie d Alzheimer, l apathie était le symptôme le plus fréquent (55,5 %), suivie par la dépression (44,9 %), l anxiété (42 %), l agitation (35 %) et l irritabilité (30, 6 %) (7, 10, 46, 53). Une étude récente menée par le groupe de l EADC (European Alzheimer s Disease Consortium) sur un grand nombre de patients a permis, après réalisation d analyses factorielles, de subdiviser les SSPCD en sous-groupes cohérents de symptômes et d isoler 4 syndromes : hyperactivité (incluant les items agitation, désinhibition, irritabilité, comportements moteurs aberrants et euphorie), psychose (avec les items Modéré (%) (n = 20) Euphorie Apathie ** Désinhibition Troubles psycho-comportementaux Sévère (%) (n = 13) Irritabilité *** Instabilité psychomotrice FIG. 3. Sous-score composite moyen de l Inventaire Neuropsychiatrique NPI en fonction de la sévérité de la démence (sévérité de la maladie d Alzheimer évaluée en 3 stades : léger, modéré, sévère) (37). S 21

4 J. Roblin L Encéphale (2009) Hors-série 3, S19-S ,5 Délire MMSE MMSE n = 50 24,7 5,7 7,8 4,5 Hallucinations 32,8 Agitation 44,3 36,9 Dépression délire, hallucinations et troubles du sommeil), affectif (avec les items dépression et anxiété) et apathie (incluant l apathie et les troubles de l appétit) (1). Cette subdivision a un intérêt tout particulier dans l approche étiologique des SSPCD. L apathie est le symptôme le plus souvent retrouvé. La détermination de ces symptômes est probablement multifactorielle avec des composantes neurobiologiques, somatiques, psychiques et environnementales. DÉTERMINISME DES SYMPTÔMES PSYCHO- COMPORTEMENTAUX ET CORRÉLATIONS CLINICO- ANATOMO-BIOLOGIQUES 42,7 44,3 46,3 47,9 Anxiété Euphorie 63,5 13,3 9,8 10,2 Apathie Désinhibition 28,3 25,0 Irritabilité 14,7 29,8 Comp. mot. aberr. 13,5 12,9 FIG. 4. Prévalence des signes et symptômes psycho-comportementaux à l inclusion de l étude REAL.FR en fonction de la sévérité de la démence évaluée par le score au MMSE (7). Sommeil 24,3 20,5 Appétit Encore mal connu, le déterminisme des signes et symptômes psychocomportementaux des démences est probablement multifactoriel avec des composantes neurobiologiques, somatiques, psychologiques et environnementales. Parmi les facteurs étiologiques les plus probables, on retiendra la personnalité (traits de personnalité antérieurs), le retentissement affectif de la démence, le dysfonctionnement cérébral, les troubles cognitifs, l environnement (modifications récentes de l environnement) et les relations interpersonnelles, les comorbidités somatiques (en particulier les déficits sensoriels, les affections sous-jacentes), la iatrogénie et l histoire individuelle (facteurs biographiques et familiaux). Ces facteurs interagissent entre eux, certains prédominent à une période donnée puis deviennent secondaires ensuite face à d autres facteurs. L individualisation en sous-groupes des SSPCD a permis d affiner les connaissances quant aux atteintes neurofonctionnelles. D après des données d imagerie cérébrale, l apathie serait associée à une hypoperfusion des régions fronto-médianes (5, 38) et à une augmentation des lésions neuropathologiques au niveau du cingulum antérieur (35). Il a également été observé une atteinte préférentielle des systèmes dopaminergique et cholinergique (17, 18). Peu de données d imagerie existent sur l anxiété. À l inverse, les symptômes dépressifs ont été plus étudiés: ils seraient associés à une hypoperfusion des régions frontales (25, 27, 49). Une corrélation entre des anomalies de la substance blanche et des idées de dévalorisation a été retrouvée dans une étude (34). Les patients avec une maladie d Alzheimer et des symptômes dépressifs présenteraient une plus grande perte cellulaire au niveau du locus coeruleus que les patients déments non déprimés (12, 23). Une diminution du taux de recapture de la sérotonine au niveau cortical a été mise en évidence chez les sujets présentant une démence et des symptômes dépressifs (13). Les symptômes psychotiques et l agitation s accompagneraient, en imagerie cérébrale, d une hypoperfusion des régions frontales (25, 37). Une atrophie fronto-temporale plus importante à droite qu à gauche a été retrouvée chez les patients avec une démence et des symptômes psychotiques (24). Une augmentation de la densité des plaques séniles et des dépôts neurofibrillaires a été observée dans le cortex frontal médian et le prosubicullum chez les patients avec une démence et des symptômes psychotiques (52). Un déficit cholinergique plus important a été mis en évidence chez les sujets déments présentant des symptômes psychotiques comparativement à ceux indemnes de tels symptômes (36) (tableau 1). SÉMIOLOGIE DES SYMPTÔMES PSYCHO-COMPORTEMENTAUX Délires et troubles de l identification Ce sont des «croyances paranoïdes souvent simples et non systémati- S 22

5 L Encéphale (2009) Hors-série 3, S19-S27 Symptômes TABLEAU 1. Corrélations clinico-anatomo-biologiques des symptômes psycho-comportementaux sées, parfois sous-tendues par un trouble de la perception visuelle pouvant conduire à de fausses reconnaissances» (30). Selon les études, ils sont signalés dans 10 à 73 % des cas : cette variabilité s explique par l évolutivité de la symptomatologie démentielle. Les thèmes fréquemment retrouvés sont le préjudice, la persécution, la jalousie, l abandon, l infidélité Ont été décrits le phénomène du compagnon imaginaire (ancien proche revécu dans un soignant ou un objet), le syndrome d Ekbom (délire d infestation interne), le syndrome de Capgras (non-reconnaissance d un proche, illusion des sosies), le délire de Frégoli (fausse reconnaissance de plusieurs personnes sans ressemblance comme étant la même personne), le délire d inter-métamorphose (plusieurs individus différents reconnus dans une même personne). Les hallucinations (perception sans objet à percevoir) sont retrouvées Localisation des dysfonctionnements cérébraux dans 12 à 49 % des cas. Elles sont le plus souvent visuelles, et d avantage dans la démence à corps de Lewy (80 % des cas) que dans la maladie d Alzheimer (10 % des cas). Elles sont corrélées à un déclin cognitif rapide. Une entité particulière est constituée par le syndrome de Charles Bonnet qui se caractérise par des hallucinations visuelles complexes isolées. Les hallucinations peuvent aussi être auditives, en général peu élaborées. Les délires peuvent être sous-tendus par un trouble perceptif visuel entraînant de fausses reconnaissances (phénomène du fantôme, trouble de la reconnaissance de sa propre image dans le miroir, trouble de l identification d une autre personne). Agitation/agressivité Récepteurs impliqués Apathie Régions frontale et cingulaire Acétylcholine Noradrénaline Dépression Lésions locus coeruleus Noradrénaline Sérotonine Exaltation de l humeur Non déterminée Balance dopaminocholinergique Hallucinations Cortex temporal Balance dopaminocholinergique Idées délirantes Cortex frontal Acétylcholine Anxiété Non déterminée Sérotonine Agressivité Cortex temporal antérieur G Cortex frontal dorsolatéral D et G Non déterminés Déambulation Région orbitofrontale Sérotonine Troubles alimentaires Région frontale interne gauche Non déterminés L agitation et l agressivité sont rapportées dans 10 à 60 % des cas. L agitation se caractérise par un excès d activité motrice sans efficience objective, non agressive ou agressive. Elle est soit physique avec des déambulations calmes ou forcées (9 à 20 % des cas), une akathisie (incapacité à rester assis ou allongé) ; soit verbale avec des gémissements, des cris et des vocalisations anormales (10 à 30 % des cas). Les facteurs environnementaux jouent un rôle déterminant dans l apparition de l agitation. L agressivité peut être verbale (en paroles : menaces, insultes) ou physique (en actes : agrippements, morsures, griffures, bousculades, coups). Elle survient habituellement dans des situations de «contact» avec le patient, particulièrement pendant la toilette, les changes, le repas, l administration de médicaments. Compulsions Elles sont retrouvées dans 20 à 50 % des cas. Il s agit de comptages à haute voix, de répétitions gestuelles (frottements) ou verbales, de conduites de vérification, de déshabillage-réhabillage. Elles sont difficilement différenciées des stéréotypies. Désinhibition et/ou exaltation La désinhibition (et/ou l exaltation), retrouvée dans 8 à 12 % des cas, se définit comme un trouble du contrôle de soi. La conduite relationnelle ou sociale du patient est inappropriée tant au niveau du discours que du comportement. L existence d une euphorie inhabituelle doit toujours faire rechercher une origine iatrogène médicamenteuse. Apathie Symptômes psycho-comportementaux du sujet âgé L apathie est présente dans 25 à 72 % des cas. Elle associe une démotivation et un émoussement affectif. Cliniquement, on note une perte d initiative, de volonté, de motiva- S 23

6 J. Roblin L Encéphale (2009) Hors-série 3, S19-S27 tion et de ressenti affectif. Il s agit du symptôme le plus douloureusement vécu. L apathie est plus fréquente dans la démence fronto-temporale que dans la maladie d Alzheimer. Il faut toujours éliminer l imputabilité à un traitement neuroleptique. Hyperémotivité Un trouble du contrôle des émotions est observé dans 30 % des cas. Il s agit de pleurs faciles en réaction à des pensées attristantes ou des expressions de sympathie. Dépression Les manifestations dépressives sont fréquentes (30 à 70 % des cas) et surviennent à tous les stades de la maladie démentielle. Elles sont souvent de sévérité modérée, faisant préférer le terme de dysthymie à celui de dépression. Elles peuvent engendrer des attitudes régressives (15 % des cas). Anxiété L anxiété, dont la fréquence est de 15 à 48 %, est souvent associée à d autres symptômes psycho-comportementaux. Elle peut être en lien avec la dépression, des symptômes psychotiques, une situation interpersonnelle particulière (rejet, changement d environnement) (2). Deux types d anxiété plus spécifiques sont décrits : le syndrome de Godot (manifestation anxieuse consistant à suivre l aidant principal dans tous ses déplacements) et le «Sun downing syndrom» (angoisse agitée survenant au coucher du soleil). Troubles du sommeil et du rythme circadien Le sommeil est parfois perturbé avec une désorganisation et une fragmentation, pouvant aller jusqu à une inversion complète du rythme nycthéméral. On peut aussi observer une somnolence diurne, un «sun downing syndrom». Troubles des conduites alimentaires Les troubles des conduites alimentaires sont souvent liés à un trouble du jugement, une désinhibition, un trouble de la satiété, ou une perte du goût et de l odorat. Ils peuvent consister en une hyperphagie, une hyperoralité, un pica, ou un renoncement à l alimentation ayant pour conséquence une perte de poids. Troubles des conduites sexuelles Le sujet avec une démence peut présenter une baisse de libido, une activité sexuelle avec indifférence, ou une hypersexualité et une désinhibition (plus fréquentes dans les démences fronto-temporales). LES CONSÉQUENCES DES SYMPTÔMES PSYCHO- COMPORTEMENTAUX Les conséquences des symptômes psycho-comportementaux sont multiples et ponctuent l évolution de la maladie. Les SSPCD sont la principale cause d hospitalisation et d institutionnalisation chez le sujet âgé avec une démence (50). Souvent, l agitation et la désinhibition déterminent le passage en institution (6). La présence de symptômes psychocomportementaux augmente la durée d hospitalisation (54) et majore le risque de maltraitance. Concernant l évolution de la pathologie démentielle, ils sont de mauvais pronostic et prédictifs d un déclin cognitif plus marqué (40). D autre part, ils entraînent une altération de la qualité de vie du patient et de son entourage (26). Ils sont reconnus comme étant les facteurs qui influencent le plus le fardeau de l aidant puisqu ils sont associés à la charge en soins, à la détresse psychologique et à la dépression de l aidant (48). Une étude de Cohen et al. a rapporté que 55 % des proches (notamment les épouses) directement impliqués dans le soin aux patients déments sont déprimés (15). Alors que la prévalence de la dépression chez les conjoints de sujets porteurs d une maladie mentale (toutes pathologies confondues) est évaluée à 24 %, elle s élève à 47 % lorsqu il s agit d une démence (33). Enfin, les SSPCD représentent un des facteurs ayant des conséquences économiques majeures en augmentant les coûts par patient : ils engendrent 30 % du coût total de la prise en charge d un patient présentant une démence (4) et augmentent le coût économique global de la maladie (21). LA PRISE EN CHARGE La prise en charge est multidimensionnelle, guidée par le degré de sévérité de la maladie, les caractéristiques des symptômes présentés. Elle doit prendre en compte les pathologies somatiques intercurrentes, ou une iatrogénie potentiellement en cause. Il est nécessaire de repérer attentivement l ensemble des symptômes psychologiques et comportementaux, d identifier le symptôme prédominant, de comprendre pourquoi un comportement devient un trouble du comportement, de décrire le (s) trouble(s) (trouble aigu ou chronique, typologie, intensité ) et d en chercher S 24

7 L Encéphale (2009) Hors-série 3, S19-S27 l origine (repérer les facteurs externes éventuellement déclenchants, recherche d une cause curable), d évaluer le retentissement. Une séquence d évaluation devant un SSPCD a été décrite en 5 points par Pancrazi en 2003 (42). L approche non pharmacologique constitue le premier temps de la prise en charge. Des traitements pharmacologiques peuvent y être associés. Approches non pharmacologiques Les approches non pharmacologiques doivent être privilégiées. Les interventions sont centrées sur : la relation entre l aidant et le patient pour atténuer le fardeau de l aidant (soutien psychologique, programmes de formation, mise en place d un réseau de soutien), l environnement du patient pour créer un milieu apaisant (aménagement de l environnement spatial), respecter les rythmes de vie, faciliter l orientation temporelle en renforçant les indicateurs temporels (aménagement de l environnement temporel) et favoriser les actions visant à renforcer un rythme veille/sommeil normal. Les approches psychothérapeutiques et sociothérapeutiques reposent sur des techniques de renforcement, des techniques orientées sur les émotions (évocation du passé «reminiscence therapy» ) ou sur la simulation de la présence d un proche, des stimulations externes sensorielles, motrices ou cognitives afin de lutter contre l apathie (musicothérapie, aromathérapie, activités manuelles, thérapie utilisant des animaux domestiques ). Les recommandations et consensus d experts précisent que ces types d approches non pharmacologiques peuvent être bénéfiques chez certains patients à certaines périodes de l évolution de la maladie (28). Approches pharmacologiques Les approches pharmacologiques interviennent en deuxième intention. Aucune recommandation spécifique au sujet âgé avec SSPCD n est disponible à ce jour. On distingue les traitements spécifiques de la maladie d Alzheimer des traitements qui agissent plus spécifiquement sur un symptôme précis. La monothérapie doit être privilégiée. Il convient de savoir que l éviction d éventuel(s) facteur(s) favorisant(s) permet parfois de réduire les doses des médicaments prescrits (3) et de ne pas méconnaître le risque d effets extrapyramidaux iatrogènes invalidants et les effets latéraux de type cognitif de certains psychotropes. Les molécules le plus souvent utilisées sont : les médicaments spécifiques de la maladie d Alzheimer : les inhibiteurs de l acétylcholinestérase (actions sur les fonctions cognitives et au niveau comportemental, sur les dimensions d apathie, de dépression, d anxiété, d agitation et les hallucinations) et la mémantine (actions sur les habiletés fonctionnelles, les fonctions cognitives et les manifestations comportementales dont la dimension délirante) ; les antipsychotiques : ils sont actifs sur les symptômes psychotiques, l agitation et l agressivité. Le tiapride, à une dose inférieure à 300 mg/jour, peut être utile dans les états d agitation avec ou sans agressivité de la maladie d Alzheimer. Les antipsychotiques de nouvelle génération ont fait preuve de leur efficacité dans le traitement des symptômes psychotiques, de l agitation et de l agressivité dans la maladie d Alzheimer (olanzapine, rispéridone) et présentent moins de risque d effets extrapyramidaux que les neuroleptiques conventionnels. Selon l AFSSAPS (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Symptômes psycho-comportementaux du sujet âgé Santé), il est déconseillé de prescrire ces antipsychotiques dans la population des sujets âgés avec une maladie d Alzheimer et des facteurs de risque cérébro-vasculaires du fait d un risque plus élevé d accidents vasculaires cérébraux retrouvés dans certains essais cliniques. Cependant, d autres études relativisent ce risque cérébrovasculaire. Quelle que soit la molécule employée, toute prescription devra être précédée d une évaluation du rapport bénéfice/risque puis réévaluée régulièrement dans le temps ; les antidépresseurs : les molécules à privilégier sont les inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine, les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline, les inhibiteurs de la monoamine-oxydase sélectifs ou de nouvelle génération (moclobémide). Les antidépresseurs tricycliques doivent être prescrits avec précaution en raison de leurs effets secondaires fréquents (confusion, hypotension orthostatique) ; les anxiolytiques : en cas d agitation ou d anxiété, des benzodiazépines peuvent être utilisées en choisissant préférentiellement des molécules à demi-vie courte, non métabolisées par le foie et sans métabolite actif telles que le lorazépam et l oxazépam. La buspirone peut être indiquée en cas d anxiété ou d agitation mais le délai d action prolongé (5 jours à 2 semaines) en limite la prescription ; les antiépileptiques : ils peuvent être utilisés en cas d agitation ou d agressivité en deuxième intention après échec des sérotoninergiques ou des antipsychotiques. Les effets secondaires de ces molécules (hyponatrémie, confusion, sédation ) doivent être surveillés attentivement car peuvent être à l origine de troubles du comportement. Toute prescription médicamenteuse chez un sujet âgé, quelle que soit la S 25

8 J. Roblin L Encéphale (2009) Hors-série 3, S19-S27 molécule employée, doit suivre les recommandations suivantes : évaluation du rapport bénéfice/risque, monothérapie à privilégier, prescription à la dose minimale efficace, réévaluation fréquente des signes et symptômes, surveillance de la tolérance et de l efficacité, réévaluation régulière de la posologie, réévaluation des interactions médicamenteuses lors de toute nouvelle prescription, déprescription à envisager si molécule inefficace ou mal tolérée. Conclusion Les symptômes psycho-comportementaux ont un impact significatif sur le pronostic de la maladie d Alzheimer. Leur évaluation est essentielle et doit être répétée dans le temps en raison de la labilité de ces symptômes. Leur prise en charge repose en premier lieu sur des mesures non pharmacologiques puis sur un traitement pharmacologique si nécessaire. Références 1. Aalten P, Verhey F, Boziki M et al. Neuropsychiatric syndromes in dementia ; results from the european Alzheimer s disease consortium. Dement Geriatr Cogn Dis 2007 : Ballard C, Coope B, Qyebode F et al. Depression in dementia sufferers comparison of diagnostic criteria. J Am Geriatr Soc 1997 ; 45 (1) : Ballard C, Powell I, James I et al. Can psychiatric liaison reduce neuroleptic use and reduce health service utilization for dementia patients residing in care facilities. Int J Geriatr Psychiatry 2002 ; 17 (2) : Beeri MS, Werner P, Davidson M et al. The cost of behavioral and psychological symptoms of dementia (BPSD) in community dwelling Alzheimer s disease patients. Int J Geriatr Psychiatry 2002 ; 17 (5) : Benoit M, Koulibaly PM, Migneco O et al. Brain perfusion in Alzheimer s disease with and without apathy : a SPECT study with statistical parametric mapping analysis. Psychiatry Res 2002 ; 114 (2) : Benoit M, Robert PH, Staccini P et al. REAL.FR Group. One-year longitudinal evaluation of neuropsychiatric symptoms in Alzheimer s disease. The REAL.FR Study. J Nutr Health Aging 2005 ; 9 (2) : Benoit M, Staccini P, Brocker P et al. et le groupe REAL.FR. Symptômes psycho-comportementaux et psychologiques dans la maladie d Alzheimer : résultats de l étude REAL.FR. Rev Med Interne 2003 ; 24 : 319s-324s. 8. Black W, Almeida OP. A systematic review of the association between the behavioral and psychological symptoms of dementia and burden of care. International Psychogeriatrics 2004 ; 16 : Brocker P, Benoit M, Clement JP et al. Presentation and management of behavioural and psychological symptoms in dementia. La Revue de gériatrie 2005 ; 30 (4) : Byrne EJ. BPSD in Europe : a report of the EADC thematic group. International psychogeriatrics 2003 ; 15 : Chan DC, Kasper JD, Black BS et al. Prevalence and correlates of behavioral and psychiatric symptoms in community-dwelling elders with dementia or mild cognitive impairment : the Memory and Medical Care Study. Int J Geriatr Psychiatry 2003 ; 18 : Chan-Palay V, Asan E. Alterations in catécholamine neurons of the locus coeruleus in sénile dementia of the Alzheimer type and in Parkinson s disease with and without dementia and depression. J Comp Neurol 1989 ; 287 : Chen CPLH, Adler JT, Bowen DM. Presynaptic serotoninergic markers in community-acquired cases of Alzheimer s : corrélations with depression and médication. Journal of Neurochemistry 1996 ; 66 : Clément JP, Nubukpo P. Alzheimer s disease and psychiatric disorders. Psychiatr Sci hum Neurosci 2008 ; 6 (2) : Cohen D, Eisdorfer C. Depression in family members caring for a relative with Alzheimer s disease. JAGS 1988 ; 36 : Cohen-Mansfield J. Agitation in the elderly Advances in psychosomatic medicine : Geriatric psychiatry. In : Blig N, Rabins P (eds) : Switzerland : Karger S, 1989 ; Cummings JL, Mega MS, Gray K et al. The Neuropsychiatric Inventory : Comprehensive assessment of psychopathology in dementia. Neurology 1994 ; 44 : Cummings JL. The neuropsychiatry of Alzheimer s disease and related dementia. London, Martin Dunitz, Devanand DP, Jacobs DM, Tang MX et al. The course of psychopathologic features in mild to moderate Alzheimer disease. Arch Gen Psychiatry 1997 ; 54 : Devanand DP. Use of the Columbia University Scale to assess psychopathology in Alzheimer s disease. Int Psychogeriatr 1997 ; 9 (1) : Fenn P, Gray A. Estimating long-term cost savings from treatment of Alzheimer s disease. A modelling approach. Pharmacoeconomics 1999 ; 16 (2) : Finkel SI, Costa e Silva J, Cohen G et al. Behavioral and psychological signs and symptoms of dementia : a consensus statement on current knowledge and implications for research and treatment. Int Psychogeriatr 1996 ; 8 (3) : Forstl H, Burns A, Luthert P et al. Clinical and neuropathological correlates of depression in Alzheimer s disease. Psychol Med 1992 ; 22 : Geroldi C, Akkawi NM, Galluzzi S et al. Temporal lobe asymmetry in patients with Alzheimer s disease with delusions. J Neurol Neurosurg Psychiatry 2000 ; 69 : Hirono N, Mega MS, Dinov ID et al. Left frontotemporal hypoperfusion is associated with aggression in patients with dementia. Arch Neuro 2000 ; 57 : Hoe J, Hancock G, Livingston G et al. Quality of life of people with dementia in residential care homes. Brit J Psychiatr 2006 ; Holthoff V, Baumann B, Kalbe E et al. Regional cerebral metabolism in early Alzheimer s disease with clinically signifiant apathy or dépression. Biol Psychiatry 2005 ; IPA. Behavioral and Psychological Symptoms of Dementia. Educational Pack Jost BC et al. The evolution of psychiatric symptoms in Alzheimer s disease : a natural history study. J Am Geriatr Soc 1996 ; 44 : Lebert F. Clinical and paraclinical diagnosis in psychiatry. Encéphale 1999 ; 25 (5) : Lyketsos CG, Lopez O, Jones B et al. Prevalenceof neuropsychiatric symptoms in dementia and mild cognitive impairment : results from the cardiovascular health study. JAMA 2002 ; 288 : Lyketsos CG, Steinberd M, Tschanz JT et al. Mental and behavioral disturbances in dementia : findings from the Cache County study on Memory in Aging. Am J Psychiatry 2000 ; 157 : Livingston G, Manela M, Katona C. Depression and other psychiatric morbidity in carers of elderly people living at home. Br Med J 1996 ; 312 : S 26

9 L Encéphale (2009) Hors-série 3, S19-S Lopez OL, Becker JT, Reynolds CF 3rd et al. Psychiatric correlates of MR deep white matter lesions in probable Alzheimer s disease. J Neuropsychiatry Clin Neurosci ; 9 (2) : Marshall G, Fairbanks L, Tekin S et al. Neuropathologic correlates of apathy in alzheimer s disease. Dement Geriatr Cogn Dis 2006 ; 21 : Matthews KL, Chen CP, Esiri MM et al. Noradrenergic changes, agressive behavior, and cognition in patients with dementia. Biol Psychiatry 2002 ; 51 : Mega MS, Lee L, Dinov ID et al. Cerebral correlates of psychotic symptoms in Alzheimer s disease. J Neurol Neurosurg Psychiatry 2000 ; 69 : Migneco O, Benoît M, Koulibaly PM et al. Perfusion brain SPECT and statistical parametric mapping analysis indicate that apathy is a cingulate syndrome : a study in Alzheimer s disease and non demented patients. NeuroImage 2001 ; 13 : Murman DL, Colenda C. The economic impact of neuropsychiatric symptoms in Alzheimer s disease. Pharmacoeconomics 2005 ; 23 : O Hara R, Thompson JM, Kraemer HC et al. Which Alzheimer patients are at risk for rapid cognitive decline? J Geriatr Psychiatry Neurol 2002 ; 15 (4) : Olin JT, Schneider LS, Katz IR et al. Provisional diagnostic criteria for depression in Alzheimer disease. Am J Geriatr Psychiatry 2002 ; 10 : Pancrazi M. Conduite à tenir devant des troubles psychologiques et comportementaux de la maladie Symptômes psycho-comportementaux du sujet âgé d Alzheimer. Revue Francophone de Gériatrie et de Gérontologie 2003 ; X : Reisberg B, Borenstein J, Salob SP et al. Behavioral symptoms in Alzheimer s disease : phenomenology and treatment. J Clin Psychiatry 1987 ; 48 : Robert PH, Medecin I, Vioncent S et al. L Inventaire Neuropsychiatrique : validation de la version Française d un instrument destiné à évaluer les troubles du comportement chez les sujets déments. L année Gérontologique 1998 ; 5 : Robert P, Clairet S, Benoit M et al. The apathy Inventory : assessment of apathy and awareness in Alzheimer s dosease, Parkinson s disease and mild cognitive impairment. Int J Geriatr Psychiatry 2002 ; 17 : Robert P, Verhey F, Byrne EJ et al. Grouping for behavioral and psychological symptoms in dementia : clinical and biological aspects. Consensus paper of the European Alzheimer disease consortium. Eur Psychiatry 2005 ; 20 : Robert P, Byrne EJ, Aalten P et al. Apathy and depressive symptoms in Alzheimer s disease : results from the European Alzheimer s disease consortium. Alzheimer s disease and Dementia 2006 ; 2 : S Sink K, Covinsky KE, Barnes DE et al. Caregivers characteristics are associated with neuropsychiatric symptoms of dementia. J Am Geriatr Soc 2006 ; 54 : Starkstein SE, Vazquez S, Migliorelli R et al. A single-photon émission computed study of anosognosia in Alzheimer s disease. Arch Neurol 1995 ; 52 : Steele C, Rovner B, Chase GA et al. Psychiatric symptoms and nursing home placement of patients with Alzheimer s disease. Am J Psychiatry 1990 ; 147 (8) : Steinberg M, Tschanz JT, Corcoran C et al. The persistence of neuropsychiatric symptoms in dementia : the Cache County Study. Int J Geriatr Psychiatry 2004 ; 19 : Tekin S, Mega MS, Masterman DM et al. Orbitofrontal and anterior cingulate cortex neurofibrillary tangle burden is associated with agitation in Alzheimer s disease. Ann Neurol 2001 ; 49 : Verhey F, Aalten P, de Vugt ME. Incidence, prevalence and persistence of behavioral disorders in dementia. International Psychogeriatrics 2003 ; 15 : S Wancata J, Windhaber J, Krautgartner M et al. The consequences of non-cognitive symptoms of dementia in medical hospital departments. Int J Psychiatry Med 2003 ; 33 (3) : Yesavage JA, Brink TL, Rose TL et al. Development and validation of a geriatric depression screening scale : a preliminary report. J Psychiatr Res 1983 ; 17 (1) : Zarit S, Zarit J. The memory and behavior problems checklist and the burden interview. Copyrighted and published by the author. Department of the Individual and Family Studies. The Pensylvania State university, Uiversity Park, PA 16802, USA. S 27

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS)

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) dmt Risques psychosociaux : out ils d é va lua t ion FRPS 13 CATÉGORIE ATTEINTE À LA SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) LANGEVIN V.*, FRANÇOIS M.**, BOINI S.***, RIOU

Plus en détail

Agenda. Prevalence estimates in France PAQUID 23/11/14. Workshop Innovation Alzheimer 6 Novembre 2014. Atelier BANQUE NATIONALE ALZHEIMER

Agenda. Prevalence estimates in France PAQUID 23/11/14. Workshop Innovation Alzheimer 6 Novembre 2014. Atelier BANQUE NATIONALE ALZHEIMER 23/11/14 Workshop Innovation Alzheimer 6 Novembre 2014 Atelier BANQUE NATIONALE ALZHEIMER Agenda La Banque Nationale Alzheimer Exemples d application Quelles potentialités pour la BNA? (à quelles conditions?)

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

Medication management ability assessment: results from a performance based measure in older outpatients with schizophrenia.

Medication management ability assessment: results from a performance based measure in older outpatients with schizophrenia. Medication Management Ability Assessment (MMAA) Patterson TL, Lacro J, McKibbin CL, Moscona S, Hughs T, Jeste DV. (2002) Medication management ability assessment: results from a performance based measure

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Maladie d Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement perturbateurs

Maladie d Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement perturbateurs RECOMMANDATIONS DE BONNE PRATIQUE Maladie d Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement RECOMMANDATIONS Mai 2009 1 L argumentaire et la synthèse des recommandations

Plus en détail

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson Comprendre la maladie de Parkinson La maladie de Parkinson se définit classiquement par des troubles moteurs. Néanmoins, de nombreux autres symptômes,

Plus en détail

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique A R D E Q A F Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique 1.1 Définition de la profession et du contexte de l intervention p. 2 1.2 Le référentiel d activités du Diplôme

Plus en détail

Calendrier des formations INTER en 2011

Calendrier des formations INTER en 2011 Calendrier des formations INTER en 2011 THEMES Liste des formations INTER MOTIVEZ ET DYNAMISEZ VOS EQUIPES 98 % de participants satisfaits et se sentant reconnus à la sortie de nos formations! L environnement

Plus en détail

Démence et fin de vie chez la personne âgée

Démence et fin de vie chez la personne âgée Démence et fin de vie chez la personne âgée Dr C le Provost Gériatre C.H.B.A Vannes Dr M Michel Gériatre C.H.U Rennes Démence et fin de vie Sujet grave: la mort la «de mens» = être privé de son esprit

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003

Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19 Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Plans et objectifs Pendant la grossesse Troubles mineurs, dépressions

Plus en détail

Permis de conduire et maladie d Alzheimer. Denise STRUBEL Service de Gérontologie et Prévention du Vieillissement CHU Nîmes

Permis de conduire et maladie d Alzheimer. Denise STRUBEL Service de Gérontologie et Prévention du Vieillissement CHU Nîmes Permis de conduire et maladie d Alzheimer Denise STRUBEL Service de Gérontologie et Prévention du Vieillissement CHU Nîmes Introduction Conduite automobile : Tâche complexe à forte exigence cognitive Liberté

Plus en détail

Présentation: Aline Mendes

Présentation: Aline Mendes Présentation: Aline Mendes Définition et aspects épidémiologiques; Parcours d un aidant et survenue du fardeau; Modalités d intervention; Institutionnalisation; L aidant professionnel; Réseau à Genève.

Plus en détail

Dépression ou démence? Comment aborder l évaluation du patient

Dépression ou démence? Comment aborder l évaluation du patient Dépression ou démence? Comment aborder l évaluation du patient Le trouble dépressif et la démence sont fréquents chez les personnes âgées et ils peuvent se manifester séparément ou ensemble. Le diagnostic

Plus en détail

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?»

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?» Les multiples facettes du jeu Québec, 30 mai 2012 «Les jeux en ligne, quelle influence en France?» M. Grall-Bronnec, G. Bouju, M. Lagadec J. Caillon, J.L. Vénisse Le contexte des jeux de hasard et d argent

Plus en détail

Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation

Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation DIALOGUE ESPRIT / CERVEAU : CIRCULARITE CRP -OU Santé ANTAGONISME? Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation Charles Pull Directeur du «Laboratoire

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

La schizophrénie est une maladie évolutive; elle comporte 5 phases, qui se succèdent souvent dans l ordre 2 :

La schizophrénie est une maladie évolutive; elle comporte 5 phases, qui se succèdent souvent dans l ordre 2 : Qui peut être atteint de schizophrénie? La schizophrénie est une maladie mentale qui touche environ 1 % de la population canadienne. Elle frappe autant les hommes que les femmes, et se déclare généralement

Plus en détail

troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail.

troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail. Introduction Les troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs concernent tous les intervenants de l entreprise : dangerosité du salarié pour lui-même et pour autrui, risque de désorganisation de l activité

Plus en détail

Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009

Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009 Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009 Introduction L attention est une fonction de base dont l intégrité est nécessaire au bon fonctionnement cognitif

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Gestion des troubles du comportement en EHPAD

Gestion des troubles du comportement en EHPAD Gestion des troubles du comportement en EHPAD Olivier MICHEL et Pierre-Yves MALO Service de Médecine gériatrique Centre Mémoire de Ressources et de Recherche C.H.U. Hôtel-Dieu RENNES Journée Qualité en

Plus en détail

Dépression. du sujet âgé. Docteur Patrick Frémont. Professeur Joël Belmin. Psychiatrie

Dépression. du sujet âgé. Docteur Patrick Frémont. Professeur Joël Belmin. Psychiatrie 360 Psychiatrie Dépression du sujet âgé Docteur Patrick Frémont Service de Psychiatrie, Hôpital de Lagny-sur-Marne, Marne-la-Vallée Professeur Joël Belmin Service de Gériatrie, Hôpital Charles-Foix, Ivry-sur-Seine

Plus en détail

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5 SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5 2.1. ETUDES REALISEES PAR LES SERVICES DES CAISSES D ASSURANCE MALADIE 5 2.2. ANALYSE DE LA LITTERATURE 5 2.3. ANALYSE DES VENTES 6 2.4. COMPARAISONS

Plus en détail

L aide aux aidants. Psychologue clinicienne. Capacité de gériatrie mars 2009

L aide aux aidants. Psychologue clinicienne. Capacité de gériatrie mars 2009 L aide aux aidants Aude Comberieu Psychologue clinicienne Hôpital Émile Roux Capacité de gériatrie mars 2009 Définition L aidant naturel L aidant non professionnel L aidant familial «L aidant familial

Plus en détail

French Telephone Interview for Cognitive Status Modified: F-TICS-m. L. Lacoste a,, C. Trivalle b DOSSIER : VIEILLISSEMENT, MÉMOIRE ET ÉVALUATION

French Telephone Interview for Cognitive Status Modified: F-TICS-m. L. Lacoste a,, C. Trivalle b DOSSIER : VIEILLISSEMENT, MÉMOIRE ET ÉVALUATION NPG Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie (2009) 9, 17 22 DOSSIER : VIEILLISSEMENT, MÉMOIRE ET ÉVALUATION Adaptation française d un outil d évaluation par téléphone des troubles mnésiques : le French Telephone

Plus en détail

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION L auxiliaire de vie sociale réalise une intervention sociale visant à compenser un état de fragilité, de dépendance

Plus en détail

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION L auxiliaire de vie sociale réalise une intervention sociale visant à compenser un état de fragilité, de dépendance

Plus en détail

Description des résidants dans les IHP et les MSP

Description des résidants dans les IHP et les MSP I RAPPORT NATIONAL RPM 1999 Description des résidants dans les IHP et les MSP Données d admission D après le tableau 1 A (p.1), au 30 juin 1999, les initiatives d habitation protégée comptaient 2853 résidants

Plus en détail

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS:

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: Infirmier(e)s et aides soignant(e)s ETUDE ORSOSA État de santé, conditions de travail

Plus en détail

Coaching PNL et neurosciences

Coaching PNL et neurosciences Coaching PNL et neurosciences Les fondements scientifiques du cadre objectif Par Anne-Laure Nouvion, PhD. Docteure en biologie et coach certifiée en PNL Les fondements scientifiques du cadre objectif Tous

Plus en détail

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois 2. Elle est présente : 15 jours/mois pour les antalgiques non opioïdes (paracétamol, aspirine,

Plus en détail

TROUBLES ENVAHISSANTS DU COMPORTEMENT (TEC)

TROUBLES ENVAHISSANTS DU COMPORTEMENT (TEC) TROUBLES ENVAHISSANTS DU COMPORTEMENT (TEC) Comprendre, prévenir et prendre en charge la clinique du mouvement et de l agir de l enfant Pierre Delion 1. Actualité Les enfants sont préoccupants sur ce point

Plus en détail

Traumatisme crânien léger (TCL) et scolarité

Traumatisme crânien léger (TCL) et scolarité Document destiné aux enseignants, aux médecins et aux infirmières scolaires H.Touré pour l'équipe du CSI (Centre de Suivi et d Insertion pour enfant et adolescent après atteinte cérébrale acquise), M.Chevignard,

Plus en détail

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.»

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» «Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» Moins je me connais, mieux je me porte. Clément Rosset, Loin de moi, 1999 Faut-il tout «psychiatriser»? Tout événement de vie difficile tel qu une rupture

Plus en détail

I. Qu est ce qu un SSIAD?

I. Qu est ce qu un SSIAD? 1 Plan Introduction I. Qu est ce qu un SSIAD? II. L accompagnement du SSIAD III. Présentation du SSIAD de Meyssac et de Beynat IV. Les personnes prises en soin dans le SSIAD V. Présentation d une situation

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

Santé mentale au travail Enjeu Clinique ou de Leadership? Maladie ou blessure?

Santé mentale au travail Enjeu Clinique ou de Leadership? Maladie ou blessure? Santé mentale au travail Enjeu Clinique ou de Leadership? Maladie ou blessure? Contexteet facteursqui devraient motiverl ACTIONet l INNOVATION Seulement 41% des employés croient pouvoir reconnaître une

Plus en détail

Test de reconnaissance des faux pas (version adulte)

Test de reconnaissance des faux pas (version adulte) Test de reconnaissance des faux pas (version adulte) Version originale V. Stone et S. Baron-Cohen http://www2.psy.uq.edu.au/~stone/faux_pas_recog_test.pdf Adapté et normalisé en français par X. Delbeuck

Plus en détail

Les mécanismes de la récupération neurologique. PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007

Les mécanismes de la récupération neurologique. PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007 Les mécanismes de la récupération neurologique PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007 Introduction Plasticité cérébrale / Récupération après lésion cérébrale Récupération spontanée

Plus en détail

La formation interprofessionnelle pour les professions de la santé: L avenir C est dès maintenant!

La formation interprofessionnelle pour les professions de la santé: L avenir C est dès maintenant! 2 e Swiss Congress for Health Professions Winterthur 1 juin 2012 La formation interprofessionnelle pour les professions de la santé: L avenir C est dès maintenant! Prof. Diane Morin, Inf, PhD Plan de présentation

Plus en détail

Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée

Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée Dr G. Fournis Service de Psychiatrie et d Addictologie CHU Angers Faculté de Médecine Angers 1 Introduction

Plus en détail

La prise en charge d un trouble bipolaire

La prise en charge d un trouble bipolaire GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge d un trouble bipolaire Vivre avec un trouble bipolaire Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 31 janvier 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 31 janvier 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 31 janvier 2007 NEUPRO 2 mg/24 h dispositif transdermique Sachet-dose, B/30 : 377 209-7 Sachet-dose, B/90 : 570 143-4 NEUPRO 4 mg/24 h dispositif transdermique Sachet-dose,

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité!

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! : t i u t a r g t i Extra testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! Enoncé Un fan de casino Vous êtes praticien dans la belle ville d Enghien (célèbre pour son casino ). Vous recevez Joël 43

Plus en détail

Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction

Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie Etudes cliniques dans l autisme Marie-Christine Picot Congrès Epsylon 5 avril 2013 Introduction Mesurer la Qualité de Vie liée à la Santé : Evaluer les

Plus en détail

Centre Régional de soins Psychiatriques «Les Marronniers» MSP

Centre Régional de soins Psychiatriques «Les Marronniers» MSP Centre Régional de soins Psychiatriques «Les Marronniers» EDS CHS MSP MSP «La Traversée» Anémones 1 - Anémones 2-45 lits 30 lits Chênes - 45 lits Dont - Circuits de soins internés 25 lits - Circuit de

Plus en détail

Le case management de transition (CMT) Une illustration de pratique avancée en soins infirmiers

Le case management de transition (CMT) Une illustration de pratique avancée en soins infirmiers XIIe Congrès Européen Lausanne, le 22 novembre 2013 Le case management de transition (CMT) Une illustration de pratique avancée en soins infirmiers Cécile Morgan & Patricia Jaunin, Infirmières spécialisées

Plus en détail

La dépression qui ne répond pas au traitement

La dépression qui ne répond pas au traitement La dépression qui ne répond pas au traitement Mise à j our Wilfrid Boisvert, MD Présenté dans le cadre de la conférence : À la rencontre de l humain, Collège québécois des médecins de famille, novembre

Plus en détail

Les troubles mentaux dans le contexte de l Assurance de Personne. SCOR inform - Septembre 2012

Les troubles mentaux dans le contexte de l Assurance de Personne. SCOR inform - Septembre 2012 Les troubles mentaux dans le contexte de l Assurance de Personne SCOR inform - Septembre 2012 Les troubles mentaux dans le contexte de l Assurance de Personne Auteur Dr Lannes Médecin-Conseil SCOR Global

Plus en détail

Comment la proposer et la réaliser?

Comment la proposer et la réaliser? RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Comment la proposer et la réaliser? Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à aider les professionnels de santé dans la mise en œuvre d un programme

Plus en détail

Prévention du déclin fonctionnel en EHPAD : rôle du massokinésithérapeute. Dr K.Sudres février 2015

Prévention du déclin fonctionnel en EHPAD : rôle du massokinésithérapeute. Dr K.Sudres février 2015 Prévention du déclin fonctionnel en EHPAD : rôle du massokinésithérapeute Dr K.Sudres février 2015 Les résident d EHPAD sont majoritairement dépendants : aide complète pour l habillage (52.9%) et pour

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E Madame/Monsieur 1. DÉFINITION DE LA FONCTION Au service du projet institutionnel, la titulaire du poste : Exerce dans un cadre législatif et un contexte sanitaire connus (loi sur l exercice professionnel,

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. AVIS 1 er février 2012

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. AVIS 1 er février 2012 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er février 2012 Le projet d avis adopté par la Commission de la Transparence le 16 novembre 2011 a fait l objet d une audition le 1 février 2012 XEPLION 25 mg, suspension

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

Prévalence et utilisation des services. la consommation des substances. du jeu de hasard

Prévalence et utilisation des services. la consommation des substances. du jeu de hasard ANDRÉ NGAMINI NGUI chercheur, Centre de réadaptation en dépendance de Montréal Institut universitaire (CRDM-IU) et Université du Québec à Montréal Prévalence et utilisation des services dans le domaine

Plus en détail

Information destinée aux proches. Comment communiquer avec une personne atteinte de démence? Conseils pratiques

Information destinée aux proches. Comment communiquer avec une personne atteinte de démence? Conseils pratiques Information destinée aux proches Comment communiquer avec une personne atteinte de démence? Conseils pratiques Qu est-ce qu une démence? La démence est une affection qui entraîne une détérioration du fonctionnement

Plus en détail

Stress des soignants et Douleur de l'enfant

Stress des soignants et Douleur de l'enfant 5e rencontre francophone Suisse et France voisine de la douleur chez l enfant Stress des soignants et Douleur de l'enfant Céline ROUSSEAU-SALVADOR Psychomotricienne - Psychologue Clinicienne Service d

Plus en détail

IMMED Monitoring vidéo porté

IMMED Monitoring vidéo porté IMMED Monitoring vidéo porté L indexation vidéo au service du soin des personnes Projet financé par PEPS S2TI CNRS et des bourses BQR de l Université Bordeaux 1 1 Contexte Maladies et dépendances liées

Plus en détail

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Trousse d information L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Novembre 2004 L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé L approche populationnelle

Plus en détail

Maladie d Alzheimer et maladies apparentées : suivi médical des aidants naturels

Maladie d Alzheimer et maladies apparentées : suivi médical des aidants naturels RECOMMANDATIONS DE BONNE PRATIQUE Maladie d Alzheimer et maladies apparentées : suivi médical des aidants naturels ARGUMENTAIRE Février 2010 1 Les recommandations et la synthèse des recommandations sont

Plus en détail

Sommeil, fatigue au volant et jeunes conducteurs

Sommeil, fatigue au volant et jeunes conducteurs 06 NOVEMBRE 2014 Sommeil, fatigue au volant et jeunes conducteurs Roger Godbout, Ph.D. Laboratoire et Clinique du sommeil, Hôpital Rivière-des-Prairies Département de psychiatrie, Université de Montréal

Plus en détail

Mieux connaître les publics en situation de handicap

Mieux connaître les publics en situation de handicap Mieux connaître les publics en situation de handicap Plus de 40 % des Français déclarent souffrir d une déficience 80 Comment définit-on le handicap? au moins une fois au cours de leur vie et 10 % indiquent

Plus en détail

C. Cohen, Inf. M.Sc. Professeure HEdS La Source & Intervenante à l IUFRS

C. Cohen, Inf. M.Sc. Professeure HEdS La Source & Intervenante à l IUFRS 3ème Séminaire européen du SIDIIEF «Les maladies chroniques : Formation, recherche et leadership clinique en soins infirmiers» 26 mars 2015 Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), Lausanne, Suisse

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Hôpitaux de Jour. Accueils de Jour. Hôpitaux de Jour et Accueils de Jour. «Un programme pour la Gériatrie»

Hôpitaux de Jour. Accueils de Jour. Hôpitaux de Jour et Accueils de Jour. «Un programme pour la Gériatrie» Hôpitaux de Jour Accueils de Jour B. Durand-Gasselin Capacité de Gériatrie Janvier 2007 Hôpitaux de Jour et Accueils de Jour Hôpitaux de Jour Historique Définition Les HJ en France : l AP HJ PA Preuves

Plus en détail

Le décret du 2 mars 2006 a institué le Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique de niveau V.

Le décret du 2 mars 2006 a institué le Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique de niveau V. Siège social : 9 bis, rue Armand Chabrier 47400 TONNEINS Tél. : 05.53.64.61.57 Fax : 05.53.64.63.12 e-mail : adestonneins@yahoo.fr Site : www.adesformations.fr Antenne de Bazas 7 chemin Larriou 33430 BAZAS

Plus en détail

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau

Plus en détail

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique.

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique. Diplôme d Etat d infirmier Référentiel d activités Annexe I Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet, un

Plus en détail

Dr Julie Dauphin, Ph.D. Psychologue clinicienne

Dr Julie Dauphin, Ph.D. Psychologue clinicienne CHAMPS D EXPERTISE Dr Julie Dauphin, Ph.D. Psychologue clinicienne Hôpital Louis- H. Lafontaine Institut Universitaire en santé mentale Programme des troubles psychotiques - Clinique Sherbrooke 7401 Hochelaga

Plus en détail

LE JEU EXCESSIF. Dr Christine Davidson M.Philippe Maso. Décembre 2011

LE JEU EXCESSIF. Dr Christine Davidson M.Philippe Maso. Décembre 2011 LE JEU EXCESSIF Dr Christine Davidson M.Philippe Maso Décembre 2011 Qu est-ce qu un Joueur Occasionnel? Joue pour le plaisir Accepte de perdre l argent misé. Ne retourne pas pour se refaire. Joue selon

Plus en détail

Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie.

Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie. Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie. Sarah CAILLOT, Psychologue Réseau Breizh IMC- Pôle MPR St-Hélier (Rennes)- Journée Inter-régionale

Plus en détail

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3 Efficacité de la stimulation transcutanée chronique du nerf tibial postérieur dans l hyperactivité vésicale de la femme atteinte de Maladie de Parkinson ou d Atrophie Multisystématisée A. Ohannessian 1,2,4,

Plus en détail

Faciliter la transition de la guérison à la palliation en favorisant la communication entourant le choix de soins 16 avril 2009 19e congrès du Réseau

Faciliter la transition de la guérison à la palliation en favorisant la communication entourant le choix de soins 16 avril 2009 19e congrès du Réseau Faciliter la transition de la guérison à la palliation en favorisant la communication entourant le choix de soins 16 avril 2009 19e congrès du Réseau de soins palliatifs du Québec, Montréal Julia Sohi

Plus en détail

DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS

DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS Débuté le Terminé le. FICHE ADMINISTRATIVE PATIENT Nom Prénom Date de naissance / / Téléphone. ADRESSE...... N SS / / / / / // ENTOURAGE-PERSONNE RESSOURCE NOM QUALITE..TEL...

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

iceps 2015 Objectifs de la Présentation Efficacité des Thérapies Comportementales et Cognitives pour les Troubles Mentaux Swendsen

iceps 2015 Objectifs de la Présentation Efficacité des Thérapies Comportementales et Cognitives pour les Troubles Mentaux Swendsen iceps 2015 Efficacité des Thérapies Comportementales et Cognitives pour les Troubles Mentaux Joel Swendsen, Ph.D. CNRS 5287 CNRS / Université de Bordeaux / EPHE Sorbonne Objectifs de la Présentation Tapez

Plus en détail

9.11 Les jeux de hasard et d argent

9.11 Les jeux de hasard et d argent 9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,

Plus en détail

Les démences fronto-temporales

Les démences fronto-temporales Les démences fronto-temporales Maladie de Pick Démence fronto-temporale sans lésions spécifiques Démence fronto-temporale avec syndrome Parkinsonien (DFTP17) La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques

Plus en détail

Bon usage. Mise au point

Bon usage. Mise au point Bon usage Mise au point Évaluation et prise en charge des troubles psychiatriques chez les patients adultes infectés par le virus de l hépatite C et traités par (peg) interféron alfa et ribavirine Mai

Plus en détail

Autisme Questions/Réponses

Autisme Questions/Réponses Autisme Questions/Réponses 1. Quelle est la définition de l autisme et des autres troubles envahissants du développement établie dans l état des connaissances élaboré et publié par la HAS? Les définitions

Plus en détail

Repérage de la perte d autonomie

Repérage de la perte d autonomie Repérage de la perte d autonomie France Morissette, MSc. Inf Directrice, Opérations soins 24 novembre 2014 LE GROUPE MAURICE PROFIL CORPORATIF, EN BREF Fondé en 1998 Un seul créneau : l habitation pour

Plus en détail

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Nouvelles addictions comportementales Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Item N 77. Addictions comportementales Diagnostiquer, évaluer le retentissement

Plus en détail

Une échelle d évaluation semistructurée. B. Gravier

Une échelle d évaluation semistructurée. B. Gravier Une échelle d évaluation semistructurée : la HCR-20 B. Gravier Exemple de jugement clinique structuré: The Historical Clinical Risk Management 20 item scale HCR - 20 Echelle utilisée par les cliniciens

Plus en détail

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014 Psoriasis Rapport du Secrétariat 1. Le Conseil exécutif, à sa cent trente-troisième session,

Plus en détail

Cohorte Observatoire Musculosquelettique (COMETT) Pénibilité et Vieillissement

Cohorte Observatoire Musculosquelettique (COMETT) Pénibilité et Vieillissement TITRE DU CONSORTIUM : Cohorte Observatoire Musculosquelettique (COMETT) Pénibilité et Vieillissement RESPONSABLES : Alexis Descatha, UMS 011, Villejuif ; Yves Roquelaure, LEEST, Angers ; Bradley Evanoff,

Plus en détail

HENDRICH FALL RISK MODEL (HFRM)

HENDRICH FALL RISK MODEL (HFRM) HENDRICH FALL RISK MODEL (HFRM) Hendrich, A. L., Bender, P. S., & Nyhuis, A. (2003). Validation of the Hendrich II Fall Risk Model: a large concurrent case/control study of hospitalized patients. Appl.Nurs

Plus en détail

La prise en charge de votre maladie de Parkinson

La prise en charge de votre maladie de Parkinson G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre maladie de Parkinson Vivre avec une maladie de Parkinson Octobre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous

Plus en détail

IMAGES ET REALITES DE LA SANTE MENTALE EN POITOU-CHARENTES

IMAGES ET REALITES DE LA SANTE MENTALE EN POITOU-CHARENTES Association Régionale Poitou-Charentes pour l Information Médicale et l Epidémiologie en Psychiatrie (ARPCIMEP) Observatoire Régional de la Santé de Poitou-Charentes (ORSPEC) IMAGES ET REALITES DE LA SANTE

Plus en détail

L articulation Hôpital de jour Accueil de jour

L articulation Hôpital de jour Accueil de jour les hôpitaux de jour dans les filières de soin : un dispositif en marche L articulation Hôpital de jour Accueil de jour Dr Nathalie SCHMITT Dr Jacques HILD CH Colmar L articulation Hôpital de jour Accueil

Plus en détail

SNAP-IV Instructions pour la cotation

SNAP-IV Instructions pour la cotation SNAP-IV Instructions pour la cotation La SNAP-IV est une version modifiée du questionnaire de Swanson, Nolan & Pelham (SNAP ; Swanson et al., 1983). Les items du DSM-IV (1994) du Trouble Déficitaire de

Plus en détail

Infirmieres libérales

Infirmieres libérales Détail des programmes- Feuillets complémentaires à la plaquette générale Infirmieres libérales Stages courts 2012 Durées et dates disponibles sur un calendrier en annexe Santé formation Formations gratuites

Plus en détail