Bilan d activités 2012

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1 Bilan d activités 2012 Plan de gestion

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3 Editorial Le classement en réserve naturelle nationale des îles australes françaises et d une partie de leurs eaux territoriales confère à la collectivité des Taaf une responsabilité quotidienne en matière de limitation des impacts sur la biodiversité. Dans le cadre de la deuxième année de mise en œuvre du plan de gestion de la réserve, les Taaf, appuyées par le conseil scientifique et le comité consultatif de la réserve, émanation du conseil consultatif de la collectivité, ont mis en place près de 70% des actions prévues, ce qui représente une avancée considérable dans la politique environnementale du Territoire. Les instances de gestion citées ci-avant ont été consultées à plusieurs reprises en 2012, notamment afin de prioriser les mesures de gestion et de déterminer des indicateurs de suivi permettant d évaluer l avancement et l efficacité de ces mesures. C est notamment pour permettre cette évaluation rigoureuse qu un observatoire territorial de la biodiversité sera mis en place dès le début de l année Cette démarche exemplaire est d une part, nécessaire pour apporter des éléments tangibles sur l utilisation des fonds consacrés à la protection de la biodiversité des Taaf, et d autre part utile pour renseigner les observatoires nationaux et internationaux sur l état de santé de nos écosystèmes austraux. Bien qu en 2012, la dotation du Ministère en charge de l écologie ait été maintenue au même niveau afin de poursuivre la mise en œuvre du plan de gestion de la réserve, les fonds alloués aux plans nationaux d actions (PNA Albatros d Amsterdam) et à la Stratégie Nationale pour la Biodiversité (programme de lutte contre les espèces introduites, etc.) ont, quant à eux, connu un recul. Cette situation, expliquée par un contexte budgétaire extrêmement difficile, a contraint la collectivité à démarcher de nouveaux partenaires privés pour garantir la poursuite des actions initiées depuis C est notamment au travers de cette nouvelle stratégie de partenariat public/privé qu un programme d étude sur le dauphin de Commerson, espèce endémique aux îles subantarctiques dont l état de conservation est encore mal défini, a pu être lancé cette année. Le «Fond Biome», hébergé par le WWF, est venu compléter le financement initialement dédié au projet, permettant ainsi d atteindre les montants nécessaires pour le lancement de cette étude. Ce fonctionnement associant les secteurs public et privé est une démarche précurseur que nous souhaitons développer largement dans les années à venir. La coopération entre les organismes privés et notre collectivité s est également illustrée en 2012 par le montage d une campagne prospective d évaluation des stocks de poissons dans la réserve naturelle marine de St Paul et d Amsterdam, élaborée conjointement par les Taaf et l armateur du navire concerné par cette pêcherie. Placée sous la responsabilité scientifique du Muséum National d Histoire Naturelle, cette étude, cofinancée par l armateur SAPMER, permettra d accompagner le développement économique tout en assurant son adéquation avec les objectifs de gestion de la réserve. Cette année aura d autre part été marquée par l implication des Taaf dans les activités des réseaux de conservation nationaux et internationaux. Au niveau national, les Taaf ont eu le plaisir d accueillir, au siège de Saint-Pierre, l ensemble des membres du conseil d administration de Réserves Naturelles de France (RNF), à l occasion du 18ème Congrès des conservatoires des espaces naturels. Ces échanges avec le réseau des réserves naturelles, nous aurons permis de mieux faire connaître notre réserve et auront facilité les échanges de savoir-faire entre les gestionnaires de ces espaces classés. Au niveau international, la collectivité a également renforcé ses divers partenariats, entre autres au travers de l organisation au siège des Taaf, d un groupe de travail sur le développement des Aires Marines Protégées entre les ZEE Françaises et celles de l Afrique du Sud (atelier CCAMLR). Elle s est également investie dans les réflexions internationales visant à définir de nouveaux sites marins pour l inscription au Patrimoine Mondiale de l UNESCO lors de sa participation à un atelier technique qui s est tenu à la Réunion. Ces deux évènements ont mis en évidence la position stratégique de la réserve naturelle des Terres australes dans le réseau d Aires Marines Protégées en cours de constitution dans l océan austral. Ce bilan d activités 2012 reprend les neuf objectifs à long terme du plan de gestion et détaille les principales actions conduites au cours de l année, retraçant ainsi les progrès effectués dans la limitation des impacts sur la biodiversité et la restauration des sites. L année 2013 sera marquée par le renouvellement du comité consultatif et du conseil scientifique de la réserve. J adresse mes plus vifs remerciements à l ensemble des membres qui ont œuvrés au côté des Taaf pour le lancement de cette dynamique de protection de la biodiversité et je rends un dernier hommage à Michel Pascal, Président du Conseil scientifique de la réserve, qui nous a quitté trop tôt. Pascal BOLOT Préfet, administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises Bilan d activités

4 Situation géographique et zones de protection de la réserve naturelle des Terres australes françaises Amsterdam Amsterdam et Saint-Paul Crozet Kerguelen DISTRICT D AMSTERDAM ET SAINT-PAUL Saint-Paul km DISTRICT DE CROZET Îlots des Apôtres Île aux Cochons Île des Pingouins Île de la Possession Île de l'est Les Nuageuses Îles Leygues DISTRICT DE KERGUELEN km km Île Clugny Île Saint-Lanne- Grammont 49 S Île Foch Île de l'ouest Côte ouest de la péninsule Rallier du Baty PORT AUX FRANÇAIS Zone de protection réglementée Sites réservés à la recherche Réserve naturelle marine scientifique et technique Zone de protection intégrale Accès soumis à autorisation du préfet Pêche interdite Mouillage réglementé Pêche réglementée Mouillage réglementé Interdit d'accès * L ensemble de la réserve est classé au titre de la convention Ramsar, ce qui atteste de la qualité et de l importance de ses zones humides. Bilan d activités

5 Sommaire 1. Editorial 3 2. Budget et personnel 7 3. Renforcer la connaissance du patrimoine naturel terrestre et marin Gérer et restaurer Limiter l impact direct des activités humaines Communiquer et sensibiliser Adapter la réglementation Conserver le patrimoine historique 48 Bilan d activités

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7 Budget et personnel Bilan d activités

8 Budget En tant qu organisme gestionnaire de la réserve naturelle des Terres australes françaises, les Taaf perçoivent de la part du Ministère en charge de l écologie, une dotation budgétaire annuelle. Cette dotation permet de mettre en place une part importante des actions prévues dans le plan de gestion. Elle est complétée 1 Budget par des financements au titre de la Stratégie Nationale pour la Biodiversité «SNB», notamment au travers des Plans Nationaux d Actions (PNA) ou au travers des appels d offres du Ministère. Dotations Dans un souci de du transparence, Ministère ces en charge de l'écologie financements dédiés sont Montant gérés au alloué sein au d un titre budget de la annexe réserve à naturelle des Terres australes françaises celui de la collectivité des Taaf Dotations du Ministère en charge de l écologie : montant alloué au titre de gestion environnementale des Taaf (englobant la réserve naturelle des Terres australes françaises). En tant qu organisme gestionnaire de la réserve naturelle des Terres australes françaises, les Taaf perçoivent de la part du Ministère en charge de l écologie, une dotation budgétaire annuelle. Cette dotation permet de mettre en place une part importante des actions prévues dans le plan de Cette dotation gestion. budgétaire Elle est complétée a augmenté par des sur financements la période au titre de la Stratégie Nationale pour la 2010 du fait Biodiversité notamment «SNB», du financement notamment au du travers Plan d Action des plans Biodiversité (SNB appels ), d offres du Ministère. puis en 2010 Dans est un venue souci s ajouter de transparence, le ces financements dédiés Investissement sont gérer au nationaux d actions (PNA) ou au travers des financement sein important d un budget du lancement annexe à celui du Plan de la National collectivité d Actions des Taaf Etudes et recherches en faveur de l albatros d Amsterdam (Diomedea amsterdamensis), portant la dotation annuelle totale à euros. Fonctionnement Cette dotation budgétaire a augmenté sur la période du 254 fait notamment du financement du Plan d Action Biodiversité (SNB ), puis en 2010 est venue s ajouter le En 2011, financement les modalités important d attribution du lancement des financements du Plan National liés à d Actions en faveur de l albatros la SNB étaient d Amsterdam en cours (Diomedea redéfinition amsterdamensis), ce qui a conduit portant à une la dotation annuelle totale à euros. réduction considérable En 2011, de les la modalités dotation perçue d attribution par les des Taaf. financements liés Moyen à la SNB maritime étaient " La en cours de En 2012, redéfinition malgré le montage ce qui a de conduit deux à dossiers une réduction de réponse considérable aux de la dotation Curieuse perçue " par les Taaf. appels d offres de En la 2012, SNB, malgré aucune le dotation montage supplémentaire de deux dossiers n a de réponse aux appels d offres de la SNB, été attribuée. aucune Pour dotation cette deuxième supplémentaire année de n a mise été attribuée. en place Pour du cette deuxième année de mise en place du plan de gestion, plan de le gestion, budget le a été budget légèrement a été légèrement réduit pour réduit atteindre pour atteindre euros. Masse salariale euros Grâce à une gestion draconienne de la dotation versée par le Ministère de l écologie, le reliquat de crédit des années antérieures a permis de maintenir les dépenses liées directement à la gestion de la réserve naturelle à euros. La ventilation Total des dépenses en 2012 : de ces dépenses est présentée dans le graphique ci-contre. Ventilation 2012 des dépenses du budget annexe des TAAF (réserve naturelle) Ventilation 2012 des dépenses du budget annexe Je pense qu il n est pas nécessaire des de TAAF détailler (réserve ce que naturelle). veut dire chaque rubrique comme nous l avons fait l année précédente. Ce graph parle de lui-même (il n y a pas plus dans la partie «chiffres de l année» du bilan de l IPEV») Bilan d activités

9 L équipe de la réserve Les Taaf ont été désignées «gestionnaire de la réserve naturelle» par décret interministériel. Au sein de la collectivité, la mise en place de la politique environnementale, la rédaction et l application du plan de gestion sont confiées à la Direction de la Conservation du Patrimoine Naturel. Cette direction œuvre au quotidien avec l appui des autres directions et des services des Taaf (DST, DAAF, DAIMA, SAJI, service communication, etc.) au développement des actions de conservation de la biodiversité de la réserve. La Direction de la Conservation du Patrimoine Naturel est divisée en 3 entités : - Le personnel basé au siège des Taaf coordonne la mise en œuvre du plan de gestion. En 2012, l équipe était constituée de C. Marteau, A. Falguier, J. Ringelstein, S. Gutjahr, A. Pilla, S. Marinesque, A. Forget, C. Mouradian, AI. Guyomard et V. Leveneur. - Les techniciens de la réserve basés dans les laboratoires partenaires mettent en œuvre et coordonnent les actions dans les domaines dont ils sont spécialistes (habitat/flore, oiseaux, mammifères marins, etc.). Encadrés par les «chercheurs partenaires», ils rédigent les protocoles et analysent les données récoltées durant les campagnes d été, ils coordonnent sur le terrain les équipes et mettent en œuvre les protocoles. Les techniciens de recherche de la réserve en 2012 : A. Garnier, F. Le Bouard, JB. Thiebot, P. Tixier ,4 12,5 9,1 16,7 18,1 Nombre d ETP de la réserve naturelle par fonction. En 2011, la démarche administrative nécessaire pour effectuer la transition du statut de Volontariat civique à l aide technique (VCAT) à celui de Volontariat de service civique (VSC) avait empêché pendant une grande partie de l année de recruter du personnel sous ce type de statut. En 2012, ce problème étant réglé, le nombre d agents embauchés en VSC a pu être augmenté de 6,1 équivalents temps plein (ETP). Dans le même temps, le nombre de contractuel a lui été diminué de 4,6 ETP. Ceci a permis, à masse salariale constante, d augmenter le nombre d employés total de 1,5 ETP ,6 Nombre d'etp de la réserve naturelle par fonction 4,7 14, ,7 CDD VSC Total Nombre d'etp de la réserve naturelle par site 1 1,7 1,8 5,9 10,2 11,2 10,4 7,7 ETP RNN 2010 ETP RNN 2011 ETP RNN Les agents de la réserve naturelle (contractuels ou volontaires de service civique) réalisent le travail de terrain sur les districts. La durée de présence des agents sur le terrain varie de 2 à 12 mois. Les équipes de terrain en 2012 : - Campagne d été : C. Anquetil, T. Biteau, H. De Meringo, A. Deniau, H. Fertin, A. Fouchard, A. Garnier, D. Hemery, O. Lamy, E. Lantuejoul, F. Le Bouard, A. Martineau, T. Pagnon, R. Perdriat, T. Tellier, JB. Thiebot, P. Tixier, P. Villard. - Hivernant 2012 : H. Fertin, A. Fouchard, A. Martineau, T. Pagnon, T. Tellier. - Campagnard d été : A. Bodin, A. Garnier, D. Gravier, S. Jeudi De Grissac, O. Lamy, F. Le Bouard, M. Loubon, S. Mallol, A. Morisot, S. Pichillou, R. Poncet, M. Rapp, P. Tixier. 0 Siège Laboratoires Total District Nombre d ETP de la réserve naturelle par site. En 2012, le nombre d agent sur le terrain a augmenté d un ETP par rapport à 2011, en revanche, le nombre d ETP déployé au siège et dans les laboratoires n évolue quasiment pas. En parallèle, il est constaté que les données de terrain récoltées en 2011 et 2012 n ont pas toutes été analysées. Pour remédier à ce déséquilibre entre récolte et analyse des données, dès 2013, le nombre d agent sur le terrain sera revu à la baisse et un plus grand nombre d ETP sera consacré au traitement des données et à la préparation des campagnes. C est dans cette optique que fin 2012, un recrutement a été initié pour un poste d administrateur de données et un poste de coordination des actions de restauration et de lutte contre les espèces introduites. Bilan d activités

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11 Renforcer la connaissance du patrimoine naturel terrestre et marin Bilan d activités

12 Partenariats scientifiques Dans le cadre de la convention de partenariat entre les Taaf/ Réserve naturelle et l Ipev, les collaborations avec des laboratoires de recherche se sont poursuivies et d autres ont été initiées. Il existe actuellement plusieurs types de partenariats. Appui scientifique pour le développement des inventaires et l installation des observatoires En 2012, le centre d étude biologique de Chizé (CNRS - CEBC) a apporté son expertise scientifique pour les actions d inventaires et de suivis à long terme des oiseaux et des mammifères marins (cf. page 13).Ce laboratoire a accueilli F. Le Bouard (technicien de la réserve). Les actions d inventaires de la flore, des invertébrés et des habitats ainsi que la mise en place des observatoires menées par la réserve naturelle sont encadrées scientifiquement par la station biologique du CNRS de Paimpont. En 2012, ce partenariat a notamment permis d initier le lancement des observatoires des habitats et de la flore de la réserve (cf. page 21).Ce laboratoire a accueilli A. Garnier (technicienne de la réserve). Appui scientifique pour le développement des connaissances sur les espèces ou les habitats - Dans le cadre du partenariat avec le CNRS de Chizé, un nouveau technicien de recherche de la réserve a été embauché en milieu d année pour renforcer les connaissances sur les orques de Crozet et initier le programme de connaissance sur les dauphins de Commerson de Kerguelen (cf. page 15). - Le partenariat avec le CNRS de Chizé a également permis de poursuivre la mise en œuvre du Plan National d Actions en faveur de l albatros d Amsterdam (cf. page 16).Ce travail a été réalisé par JB. Thiebot. Appui scientifique pour la définition de la gestion - En 2012, le programme «Ipev RENKER» qui doit apporter une expertise sur la démographie et l impact potentiel des rennes sur l archipel Kerguelen entrait dans sa deuxième année de récolte de données. Suite à l avarie du Marion Dufresne, le programme a été annulé. Néanmoins, les agents de la réserve naturelle présents à Kerguelen ont réalisé quelques relevés et remis en état les exclos. Ce travail de réparation des installations permettra aux chercheurs de poursuivre leur suivi dès la campagne d été prochaine (cf. page 23). Troupeau de rennes à Kerguelen. Appui scientifique pour la gestion de la réserve naturelle marine à Saint-Paul et Amsterdam. - Au regard des activités de pêche qui se développent dans la réserve naturelle marine autour de Saint-Paul et Amsterdam, il a été décidé de renforcer la gestion durable des ressources marines qui y sont exploitées. Un projet intitulé «Amsterdam St Paul HALieutTiquE : ASPHALTE», a été initié par le MNHN et la réserve naturelle afin d estimer les biomasses de poissons et de la langouste dans les eaux côtières de Saint-Paul et Amsterdam. Ce projet sera également mené en collaboration avec l armement «SAPMER», dont les navires seront notamment mis à contribution pour effectuer les campagnes de terrain. Après une première phase de préparation menée en 2012, la campagne prospective sera lancée au premier semestre 2013 (cf. page 35). Albatros d Amsterdam. - En décembre 2012, un nouveau partenariat devait être mis en place avec l équipe de JP. Feral (programme Ipev PRO- TEKER). L objectif était de participer à la mise en œuvre de l observatoire des milieux côtiers. Suite à l avarie du Marion Dufresne le programme a malheureusement été reporté. L ensemble de ces collaborations n est possible que grâce au travail de l Institut polaire français Paul Emile Victor (IPEV) qui coordonne et permet de mettre en œuvre la science sur ces territoires. Les projets de types halieutiques sont quant à eux rendus possibles par le soutien des experts du MNHN et par l incontournable coopération des armements qui pêchent dans les eaux des îles australes. Bilan d activités

13 Inventaires et observatoires des oiseaux Le travail d inventaire et de recensement des populations d oiseaux s est poursuivi en 2012 sur les trois districts austraux. En parallèle, de nouveaux suivis annuels ont été initiés pour évaluer les tendances de population de certaines espèces. Crozet Lors de la campagne d été , les agents de la réserve ont réalisé un nouveau dénombrement des pétrels à menton blanc Procellaria aequinoctialis sur l île de La Possession. Contrairement aux campagnes de 1983, 2004 et 2010 l échantillonnage par «distance sampling» (ou distance de détection) a été préféré à la méthode de recensement total. Afin de pouvoir comparer les résultats des années précédentes, les deux méthodes d échantillonnage ont été appliquées sur le site de Pointe Basse. Les premières analyses de ces données semblent montrer que les deux méthodes donnent des résultats semblables. On constate qu après une baisse de 40% de la population entre 1984 et 2004 (Barbraud et al), la population de pétrels à menton blanc semble se stabiliser, voire augmenter. Afin de confirmer cette tendance, le secteur de Pointe Basse sera dénombré annuellement par distance de détection. Les résultats de l année seront exposés dans le prochain bilan d activités. Kerguelen Une convention entre les Taaf et Leiv Poncet, skipper du navire Peregrine of Hayling, a permis à deux agents de la réserve d embarquer du 20 décembre 2011 au 20 janvier 2012 pour réaliser des inventaires oiseaux et pinnipèdes sur toute la côte Est de Kerguelen entre la presqu île Joffre et la Baie de l Oiseau. Prospection réalisée à bord du voilier Peregrine of Hayling sur la côte Est de Kerguelen pendant la campagne d été La campagne a également permis de recenser le nombre de couples reproducteurs de chionis Chionis minor crozettensis sur plusieurs sites (Baie du Marin : 8 nids, Crique de la Chaloupe : 5 nids, Petite Manchotière : 13 nids, Jardin Japonais : 43 nids, Pointe Basse : 3 nids et Mare aux Eléphants : 13 nids ). Les comptages s étant bien passés ils seront renouvelés durant la campagne d été et un suivi annuel est envisagé (nombre de couples sur des secteurs bien définis et succès de reproduction). Débarquement des agents de la réserve en Baie de l Oiseaux depuis le Voilier Peregrine Of Hayling. Cette très belle opportunité a permis de cartographier toutes les colonies d oiseaux côtiers observés depuis le voilier, à savoir : - les colonies de cormorans de Kerguelen Phalacrocorax atriceps verrucosus (environ 200 colonies), Suivi des chionis, Chionis minor crozettensis, sur Crozet. - Les colonies de gorfous sauteur Eudyptes filholi et gorfous macaroni Eudyptes chrysolophus (250 colonies). Bilan d activités

14 Au-delà de cette cartographie, les agents de la réserve ont comptabilisé l ensemble de ces colonies en utilisant des classes de taille. Les agents ont été débarqués à terre tous les jours pour faire des prospections et noter la présence-absence des pétrels à nidification hypogée (130 points de présence de prions sp. Pachyptila sp., 100 pour le pétrel plongeur commun Pelecanoides urinatrix, 80 pour le pétrel à menton blanc, quelques points pour les pétrels plongeurs de Géorgie Pelecanoides georgicus, pétrels de Kerguelen Lugensa brevirostris, pétrels soyeux Pterodroma mollis ou pétrels à tête blanche Pterodroma lessoni). Ils ont également échantillonné par distance sampling les espèces à nidification épigée (canard d Eaton Anas eatoni, pétrel géant subantarctique Macronectes halli, et skua subantarctique Catharacta antarctica lonnbergi). Dans une moindre mesure une deuxième équipe a mené un travail similaire à partir du navire la Curieuse dans les secteurs de la Baie Larose et de la Baie de La Mouche. Cormoran de Kerguelen Phalacrocorax atriceps verrucosus. Lors de la campagne d été , un suivi démographique à long terme du pétrel à menton blanc a été initié sur l île Haute (200 terriers suivis). Le calendrier de la campagne d été n a pas permis de suivre la saison de reproduction dans son ensemble, mais les 165 premiers poussins de la colonie ont été bagués avant leur envol. L objectif pour la prochaine saison est de baguer les adultes et d estimer le succès de reproduction. Le suivi démographique du pétrel à menton blanc est une priorité pour la réserve qui informe chaque année la CCAMLR (commission conservation de la faune et de la flore antarctique marine) et l ACAP (Accord de Conservation des Albatros et des Pétrels) des paramètres démographiques disponibles pour les espèces impactées par la pêche palangrière. Pétrel à menton blanc, Procellaria aequinoctialis. L utilisation du «burrow scope» permet de contrôler les terriers tout en limitant le dérangement. Pendant l hiver, les suivis de Canard d Eaton Anas eatoni se sont poursuivis sur la Péninsule Courbet et des prospections complémentaires ont eu lieu sur la Presqu île Ronarc h et dans le fond des fjords du Golfe du Morbihan. Si les résultats sont concluants pour la Péninsule Courbet, qui accueille des regroupements hivernaux importants (plusieurs milliers), les autres secteurs à l inverse n étaient pas ou très peu fréquentés. Les dénombrements par «distance sampling» des deux espèces à reproduction hivernale (le pétrel gris Procellaria cinerea et le pétrel noir Pterodroma macroptera) ont continué dans le Golfe du Morbihan sur les îles Hautes, Château et Longue. Depuis le mois de septembre 2012 des nouveaux suivis annuels à long terme ont été mis en place (observatoires oiseaux). Ils devraient permettre d estimer des tendances de population et des paramètres démographiques pour les espèces qui ne sont pas suivies par les programmes soutenus par l Ipev ou pour lesquelles très peu de données sont disponibles. Cela concerne pour le moment le manchot papou (succès reproducteur pour la population du Golfe du Morbihan), le pétrel de Kerguelen (taux d occupation des terriers, succès reproducteur) et le prion de la Désolation Pachyptila desolata (estimation de densités sur des points fixes). D autres espèces viendront s ajouter à cette liste l année prochaine (sternes, pétrels tempête, etc.). Bilan d activités

15 Amsterdam Sur l île d Amsterdam la population reproductrice d albatros fuligineux à dos sombre Phoebetria fusca a été entièrement recensée lors de la campagne d été par l équipe de la réserve. Au total 394 nids ont été dénombrés contre les 474 nids du précédent comptage effectué en Il est néanmoins difficile de déduire une tendance de cette population sachant que le comptage réalisé cette année a été effectués au milieu de la période de reproduction et que certains nids étaient donc déjà potentiellement en échec. Un nouvel inventaire du nombre de couples reproducteurs de skua subantarctique Catharacta antarctica lonnbergi a également été réalisé sur l île où l aire de répartition géographique des nids est restée globalement stable ces 14 dernières années. La partie sud du Plateau des Tourbières, accueille 63% des 62 nids recensés. Depuis la protection de cette espèce sur l île d Amsterdam, mise en place en 1972, les effectifs augmentent lentement. Inventaires et observatoires des mammifères marins Kerguelen La population d éléphant de mer Mirounga leonina est suivie annuellement depuis une trentaine d année sur la Péninsule Courbet par le CEBC de Chizé (programme Ipev 109). Sur le reste de l île la répartition et les effectifs sont mal connus. Après le nord de la Péninsule Courbet en 2010 et la Presqu île Ronarc h en 2011, les agents ont dénombré les femelles présentes sur la plage de l Anse de l Antarctique (Presqu île Jeanne d Arc) au moment du pic de reproduction. Un agent de la réserve réalise les clichés de dauphins depuis l Aventure II. La réalisation de biopsies a également été initiée fin 2012 (3 échantillons) et se poursuivra en Elles permettront d avoir accès aux données génétiques de cette population et de mieux caractériser l écologie alimentaire des individus. Eléphants de mer, Mirounga leonina, dans l Anse de l Antarctique. Suite à son exploitation par les baleiniers au 19 ème siècle, l otarie à fourrure de Kerguelen Arctocephalus gazella avait disparu de l archipel jusqu à la découverte en 1982 d une petite colonie sur l île de Croy (Iles Nuageuses). Depuis, cette espèce recolonise l archipel et de nouveaux sites de reproduction ont été inventoriés lors de la campagne sur le voilier : la pointe d Anière, la Cap Féron, l île Dayman, l île Sibbald et les îles du Veau Marin. En décembre 2012 une mission a été réalisée à Kerguelen pour mettre en place un suivi de la population de dauphins de Commerson, l objectif principal étant d en définir son statut de conservation. En 37h de prospection dans le golfe du Morbihan à bord de l Aventure II, 667 données individuelles (photo-identification) ont été collectées, ce qui a permis d identifier 27 individus différents. Ces données, qui continueront d être collectées en 2013, permettront notamment d estimer la taille des effectifs de dauphins dans cette zone. Dauphin de Commerson photographié dans le cadre du protocole de photo-identification. Bilan d activités

16 Amsterdam Sur l île d Amsterdam, les deux précédents comptages d otaries à fourrure d Amsterdam Arctocephalus tropicalis, réalisés en 1981 et en 1992, donnaient des résultats quasiment équivalents, ce qui laissait penser que la population avait atteint un palier. Cette année, les agents de la réserve ont renouvelé ce dénombrement (nombre de jeune de l année) et ont recensé jeunes de l année, ce qui représente un doublement de la population. Aussi, un siècle après l arrêt de sa chasse intensive, la population d otaries de l île poursuit son expansion. Carte des densités des jeunes otaries par secteur sur Amsterdam en X : pas de comptage, O : aucune jeune otarie observée, puis 7 classes de densité (nombre de jeunes otaries), (1) < 50, (2) 50 < 100, (3) 100 < 500, (4) 500 < 1000, 5) 1000 < 1500, (6) 1500 < 2000, (7) > < < < < < < 2000 > 2000 Plan National d Action en faveur de l albatros d Amsterdam Epizootie Au cours de la campagne d été , des échantillonnages virologiques ont été réalisés sur 21 poussins à l envol d albatros d Amsterdam, 50 albatros à bec jaune adultes et 12 poussins, 30 albatros fuligineux à dos sombre, 30 gorfous sauteurs subtropicaux et 26 skuas subantarctiques. Ces analyses permettront d évaluer le réel risque de contamination bactériologique encouru par l albatros d Amsterdam et les autres espèces d oiseaux de l île. Ces résultats permettront d adapter au mieux les mesures de biosécurité. En complément de ces prélèvements, une veille virologique a également été menée dans différentes mares de l île et des prélèvements ont été réalisés sur les rats. L analyse de l ensemble de ces prélèvements a été initiée fin 2012 par le CRVOI (Centre de Recherche et de Veille sur les maladies émergentes dans l Océan Indien). Les résultats sont attendus pour début Afin de prendre toutes les précautions pour ne pas risquer de transmettre de pathogènes aux albatros d Amsterdam, un protocole strict de biosécurité a été appliqué pour l accès au Plateau des Tourbières. Pour renforcer ces mesures, un nouveau protocole de biosécurité a également été instauré sur la colonie d albatros à bec jaune. Ce protocole vise à limiter les risques de contamination lors de la manipulation des oiseaux et de l accès aux colonies. Pose d une balise Argos sur un albatros d Amsterdam (les mains du manipulateur ont été désinfectées). A l entrée du Plateau des Tourbières, chaque personne s équipe avec des affaires dédiées uniquement à ce site. Bilan d activités

17 Suivis en mer Dans le cadre de l amélioration des connaissances sur la répartition des oiseaux en mer, 21 géolocalisateurs miniaturisés et 5 balises Argos ont été posés sur des poussins à l envol au cours de la campagne d été Les campagnes de terrain de 2011 et 2012 auront ainsi permis de réaliser l ensemble des travaux portant sur la répartition des oiseaux en mer prévu dans le Plan National d Actions. Ces données, analysées en 2012, permettent de disposer de 34 trajets d adultes en incubation, 24 trajets en garde du poussin, 269 trajets en élevage du poussin, 14 suivis sur la période inter-nuptiale, 12 suivis de juvéniles en dispersion post-natale et 5 suivis d un an pour les immatures. Albatros d Amsterdam équipés d une balise Argos. Ces données de suivi en mer sont indispensables pour définir les actions de conservation : Elles servent de base aux analyses spatiales pour construire des modèles d habitat pour l albatros d Amsterdam (travaux en cours). Elles permettent de définir les zones de recoupements entre la distribution des oiseaux (à chaque stade de vie) et la répartition de l effort de pêche à la palangre. Ceci permet d estimer les risques de capture accidentelle par secteur et par période. Les analyses réalisées montrent qu à tous les stades de vie, l espèce est massivement au contact potentiel des pêcheries hauturières à la palangre dans l Océan Indien (dont l organisme régional de pêche est la CTOI) mais également qu un risque non négligeable d interaction existe en Atlantique (dont l organisme régional de pêche est l ICCAT). Elles permettent d envisager la mise en place de «zones classées» tels que les «Important Birds Areas». Les premières analyses se sont déroulées en 2012 et devraient se poursuivre l an prochain. Un renforcement des mesures conservatoires! Les données du Plan National d Actions en faveur de l albatros d Amsterdam (PNA) ont été présentées dans deux documents officiels de la Commission Thonière Océan Indien (CTOI) et ont permis d importantes avancées en matière de limitation de prises accessoires d oiseaux au sein de la zone de la convention. En 2011, la zone soumise aux mesures d atténuation des captures accidentelles d oiseaux marins a été élargie, passant du 30 S au 25 S. Dans cette zone les navires ont obligation d appliquer au moins l une des trois mesures de conservation suivantes : lestage des lignes, mise à l eau des lignes de nuit et mise en place des banderoles d effarouchement. En 2012, les mesures ont encore été renforcées avec l obligation d adopter au moins deux des trois mesures de conservation. 1 Figure 1. Résultats préliminaires d identification d aires marines importantes (en vert) pour les albatros d Amsterdam en phase Résultats préliminaires d identification d aires marines importantes (en vert) pour les albatros d Amsterdam en phase inter-nuptiale. Triangles vers le haut et vers le bas : Amsterdam et Saint Paul, respectivement. inter-nuptiale (7 premiers suivis GLS disponibles). Triangles vers le haut et vers le bas : Amsterdam et Saint Paul, respectivement. Bilan d activités

18 Ministère de l'écologie, Ministère de l'énergie, l écologie, du du Développement durable durable et et de de l énergie la Mer, en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat Impact des mammifères introduits Dans le volet impact des espèces introduites, toutes les photos récoltées par les caméras positionnées à proximité des nids en 2011 ont été analysées. Il ressort de l analyse de ces clichés que les rats sont bien présents à proximité immédiate des nids d albatros d Amsterdam durant la phase de garde du poussin. Cependant, aucune photo n a démontré une interaction directe des rongeurs avec les oiseaux. La communication En termes de communication, une version française et une version anglaise du PNA ont été éditées selon la charte graphique du ministère de l écologie. Une brochure synthétique du PNA a également été réalisée en anglais, en français et en espagnol. Ces documents seront très largement diffusés dans les Organisations Régionales de Gestion des Pêches (IOTC, CCAMLR, CCSBT, etc.). Agir pour Agir pour le Milan royal l albatros d Amsterdam L essentiel du du plan national d actions Les actions du PNA ont également été présentées au cours de plusieurs conférences ainsi que sur le Marion Dufresne lors des différentes rotations. Photo prise par les caméras positionnées à proximité des nids. Passage d un rat à droite du cliché. Amélioration des connaissances des populations d orques de Crozet Terrain réalisé Campagne d été Du 17/11/2012 au 6/12/2012, 44 observations d orques ont été réalisées, la majorité à la baie américaine. Au total 15 individus différents ont été identifiés représentant 4 unités matriarcales distinctes (Figure 1). 940 photos ont été prises et seront saisies à posteriori dans la base de données de photoidentification des orques existante. Trois biopsies ont pu être effectuées (photo ci-contre et cidessous), toutes sur des femelles adultes depuis la côte. Ces échantillons permettront entre autres d avoir les signatures isotopiques de deux unités supplémentaires et ainsi renforcer la mise en évidence de variations intra-populationnelles d écologie alimentaire, observées entre les unités. En effet, nous atteignons un total de 8 unités échantillonnées sur les 25 unités recensées dans la population. site restreint. Les occasions de déploiement dans de bonnes conditions ont donc été nulles. Echantillon de peau et de gras collecté. Tir d une flèche à biopsie depuis la plage de la baie américaine sur une femelle adulte (C004). Aucune balise n a pu être déployée cette année. En effet, le déploiement de tels appareils nécessite une position quasi parfaite du tireur vis-à-vis de l animal (angle de 90 et distance inférieure à 15 mètres), le risque de mauvais déploiement ou de perte de la balise doit être limité au maximum, la météo n a été que trop rarement favorable et le temps sur Analyses réalisées durant l hiver 2012 L hiver 2012 a été dédié à la finalisation des analyses destinées à la thèse de Paul Tixier soutenue le 10 juillet Ces analyses ont été effectuées au CNRS de Chizé et ont concerné 3 domaines de recherche liés à l écologie, la démographie et la conservation de la population d orques de Crozet. Les résultats principaux sont présentés ici. Organisation sociale En utilisant l ensemble des données d observation et de photo-identification collectées depuis début 2003 jusqu à fin 2011 ( représentations photographiques d ailerons Bilan d activités

19 Terrain réalisé CE 2012/2013 Du 17/11/2012 au 6/12/2012, 44 observations d orques ont été réalisées, la majorité à la baie américaine. Ces observations représentent un effort sous-jacent de 114 heures de veille active. Au total 15 individus différents ont été identifiés représentant 4 unités matriarcales distinctes (Figure 1). 940 photos ont été prises et seront saisies à posteriori dans la base de données de photo- et identification 541 observations), des orques aux CEBC. de nouvelles analyses sociales ont été réalisées. la signature en Azote (N) est supérieure à celles des manchots royaux et des éléphants de mer austraux avec un facteur d enrichissement correspondant à un régime alimentaire essentiellement composé de ces deux types de proie (Figure 3). La légine, dont la position trophique apparaît supérieure à celle des orques, n apparaît pas constituer une proie importante du régime alimentaire des orques à l échelle de la population. Cependant, l échelle des unités matriarcales les de la population. Cependant, à l échelle des unités matriarcales les analyses suggèrent u de positif analyses la population. du taux suggèrent d interaction Cependant, un avec effet à l échelle les positif pêcheries des du unités taux sur la d interaction signature matriarcales en Azote les avec analyses des 6 groupes suggèrent sociau positif lesquels pêcheries du nous taux avions d interaction sur des la échantillons signature avec les en pêcheries (Figure Azote 5.). sur des la 6 signature groupes en sociaux Azote des 6 groupes socia lesquels nous avions des échantillons (Figure 5.). pour lesquels nous avions des échantillons (Figure 4). Figure Figure 1. Unités matriarcales C068, un C068, groupe représentant un groupe la représentant majeure partie des la observations majeure partie des observations d orques depuis l Ile de la Possession d orques depuis l Ile de la Possession entre le 17/12/2012 et le 6/12/2012. entre le 17/12/2012 et le 6/12/2012. Trois biopsies ont pu être effectuées (Figure 2.), toutes sur des femelles adultes depuis la côte. Ces échantillons sont d autant plus précieux qu ils permettront entre autres d avoir les signatures Les isotopiques résultats de montrent deux unités supplémentaires que les 76 et orques ainsi renforcer adultes la mise utilisées en évidence dans de variations intrapopulationnelles d écologie alimentaire observées entre les unités. En effet, nous atteignons un total l analyse sont organisées en 25 unités constantes (Figure 2). de 8 unités échantillonnées sur les 25 unités recensées dans la population. La taille des unités sociales constantes était en moyenne comprise entre 3 et 4 individus. Connaissant l âge et le lien social de certains individus des groupes d orques de Crozet, il est probable que les 25 groupes sociaux constituent des unités Figure 4. Ratios isotopiques du carbone et de l azote (moyennes ± SD) des orques de Crozet ain matriarcales. Figure des Figure différentes Ratios Ratios espèces isotopiques isotopiques marines du carbone du faisant carbone et partie de et l azote de leur l azote (moyennes régime (moyennes alimentaire ± SD) des ± SD) ou orques susceptibles de Crozet d en ain des partie. des différentes orques de espèces Crozet marines ainsi que faisant des partie différentes de leur espèces régime marines alimentaire faisant ou susceptibles d en f partie. partie de leur régime alimentaire ou susceptibles d en faire partie. Figure Figure déprédation, 5. Effet 4. ou Effet du de niveau spécialisations du niveau d interaction alimentaires d interaction de 6 naturelles unités de matriarcales différentes 6 unités entre matriarcales d orques groupes, avec ou les d une pêcheries sur Figure signature d orques combinaison 5. Effet isotopique avec des du deux niveau les processus en pêcheries Azote, d interaction précédents. utilisée sur de la comme 6 signature unités marqueur matriarcales isotopique trophique. d orques en Azote, avec les pêcheries sur signature utilisée isotopique comme marqueur en Azote, trophique. utilisée comme marqueur trophique. En conclusion, ces résultats montrent que la légine n est pas une proie essentielle du En alimentaire conclusion, de ces résultats orques mais montrent que des que variations la légine en n est terme pas d apport une proie de cette essentielle proie du pot alimentaire existent entre de les ces groupes orques sociaux mais que (Figure des 6). variations Il est possible en terme que ces d apport variations de cette soient proie dues à pot un existent artificiel entre différent les groupes pour chaque sociaux unité (Figure matriarcale 6). Il est possible issu de que différents ces variations niveaux soient de spécialisat dues à un artificiel différent pour chaque unité matriarcale issu de différents niveaux de spécialisati Figure 2. Dendrogramme obtenu par analyse de groupe des associations organisation entre 76 sociale individus composée montrant de 8 ensembles une organisation et 25 sous-ensembles sociale pouvant composée être assimilés aux Figure 3. Dendrogramme obtenu par analyse de groupe des associations entre 76 individus montrant une unités de maternelles 8 ensembles dans et le cas 25 d une sous-ensembles population d orques. pouvant L identifiant être assimilés donné à ces aux unités unités maternelles pour le reste des dans analyses le cas est indiqué. d une population d orques. L identifiant maternelles et utilisé donné à ces unités maternelles et utilisé pour le reste des analyses est indiqué. Signatures isotopiques Les 18 échantillons de peau provenant des biopsies réalisées en 2011 (6 groupes sociaux différents), Signatures isotopiques ont été utilisés pour une analyse isotopique. Les résultats montrent notamment que la signature en Azote (N) est supérieure à celles des manchots royaux et des éléphants de mer austraux avec un facteur d enrichissement correspondant à un régime alimentaire essentiellement composé de ces Les 18 échantillons de peau provenant des biopsies réalisées deux types de proie (Figure 4.). La légine, dont la position trophique apparaît supérieure à celle Figure 5. Variations des taux de rencontre moyens entre les unités maternelles depuis les côtes de l Ile de la Possession (noir) et depuis les Figure des 6. Variations des taux de rencontre moyens entre les unités maternelles depuis les côtes de l Ile orques, en 2011 n apparaît (6 pas groupes constituer sociaux une proie importante différents), du régime ont alimentaire été utilisés des orques pour à l échelle de la Possession (noir) et depuis les palangriers (=taux d interaction, gris) calculés entre 2003 et une analyse isotopique. Les résultats montrent notamment que palangriers (=taux d interaction, gris) calculés entre 2003 et Démographie Bilan d activités Les - travaux effectués sur deux paramètres démographiques, RNN la survie Terres apparente australes et la reproduction, françaises en utilisant les données de photo-identification et d observation collectées entre 1977 et 2011, suggèrent une influence significative de l interaction avec les pêcheries sur les orques de Crozet. Cette influence a d abord été négative dans les années 1990, confirmant les interactions létales avec

20 En conclusion, ces résultats montrent que la légine n est pas une proie essentielle du régime alimentaire de ces orques mais que des variations en terme d apport de cette proie potentielle existent entre les groupes sociaux (Figure 5). Il est possible que ces variations soient dues à un apport artificiel différent pour chaque unité matriarcale issu de différents niveaux de spécialisation à la déprédation, ou de spécialisations alimentaires naturelles différentes entre les groupes, ou d une combinaison des deux processus précédents. L important apport artificiel en ressources que constitue la légine prélevée sur les palangres (estimée à environ 116 tonnes par an, Tixier, 2012) peut être une hypothèse expliquant cette tendance. A l inverse, les années 2000 sont marquées par un déclin significatif des orques n interagissant pas avec les pêcheries, qui ne bénéficient pas de ressources supplémentaires issues de la déprédation. D autres facteurs, et notamment des facteurs naturels (e.g. abondance de la ressource) qui peuvent expliquer cette diminution, sont encore à déterminer. Orques à proximité des palangriers de pêche à la légine. Démographie Les travaux effectués sur deux paramètres démographiques, la survie apparente et la reproduction, en utilisant les données de photo-identification et d observation collectées entre 1977 et 2011, suggèrent une influence significative de l interaction avec les pêcheries sur les orques de Crozet. Cette influence a d abord été négative dans les années 1990, confirmant les interactions létales avec les navires braconniers, créant une surmortalité non négligeable sur la population (Figure 6). Cette tendance s inverse après 2002, année de fin de l activité braconnière à Crozet, et les analyses suggèrent un effet positif de l interaction avec les pêcheries sur la survie mais aussi sur la reproduction (Figure 7). Figure Figure Effet Effet du du taux taux d interaction d interaction avec avec les les pêcheries pêcheries sur la sur fécondité la fécondité des orques de Crozet des orques de Crozet. Suite du projet pour 2013 Perspective du projet pour 2013 Face aux aux enjeux enjeux critiques critiques de conservation de conservation qui pèsent qui sur pèsent une population sur cette qui a perdu environ ses population effectifs dans qui les a années perdu 1990 environ (Tixier, ), % il de est ses nécessaire effectifs de continuer dans le suivi à long des orques de Crozet par photo-identification, depuis les côtes de l île de la Possession d une les années 1990 (Tixier, 2012), la réserve naturelle a décidé d autre part depuis les palangriers à la légine (partie majeure de la population). Ce suivi est déterminant de renforcer pour le examiner suivi à de long manière terme robuste des orques l évolution de démographique Crozet par des effectifs d u espèce photo-identification, aussi longévive que depuis l orque. les côtes de l île de la Possession d une part, et d autre part depuis les palangriers à la légine De (partie nombreuses majeure questions de la restent population). encore en Ce suspend, suivi notamment est déterminant sur l écologie alimentaire naturelle de ces orques en dehors des périodes d observation. De nouvelles analyses de sign isotopiques pour examiner seront conduites l évolution dès démographique le début de l année des 2013 effectifs sur les échantillons d une collectés lors dernière espèce campagne aussi longévive de terrain. que Avec l orque. un total de 21 échantillons et 8 groupes représentés, ce analyses permettront de préciser les variations de régime alimentaire entre les groupes et d estimer l influence potentielle de la légine prélevée sur les palangres. Les analyses démographiques prévues pour 2013 viseront notamment à examiner de maniè précise les facteurs influençant la reproduction dans les groupes sociaux d orques. En particu nous allons nous intéresser à l influence différentielle de l abondance des proies sur la fécon groupes en fonction de leur composition et effectuer de meilleures prédictions sur l évolutio démographique de la population à long et moyen terme, un objectif essentiel dans la définit enjeux de conservation pesant sur cette population. Figure 6. Evolution de la survie apparente adulte des orques de Crozet Figure suivant 7. Evolution si elles de la survie interagissent apparente adulte ou des pas orques avec de Crozet les pêcheries, suivant si elles estimée interagissent ou entre pas avec 1977 les pêcheries, et estimée entre 1977 et Bilan d activités

21 Inventaires et observatoires des habitats, des plantes et des invertébrés Afin d actualiser les listes d espèces introduites présentes sur l île de la Possession (Crozet), un inventaire des spermaphytes introduits a été réalisé par les agents de la réserve. Cet inventaire a permis de dénombrer 67 espèces végétales introduites, dont 20 qui n avaient jamais été recensées sur cette île. Cet inventaire devrait être complété en 2013 lors de la détermination, par les spécialistes du Muséum National d Histoire Naturelle de Paris, de l herbier qui a été constitué lors de ce travail. Cette mission d inventaire a également permis de compléter la répartition de ces espèces sur l ensemble de l île de la Possession et d éradiquer certaines d entre-elles dont la dispersion était très limitée (exemple : Plantago major, Viola tricolor, etc.) A Kerguelen, les agents ont poursuivi le travail de description des habitats à l aide de relevés phytosociologiques. Ils ont également démarré l inventaire des espèces introduites sur des sites ayant connu historiquement des ensemencements volontaires de graminées exogènes, tel que l île Haute, l île du Château ou encore Port Couvreux. Dans la même approche, Hughes Fertin, agent de la réserve à Amsterdam a réalisé un état des lieux des habitats, de la flore et de la faune invertébrée de l île St Paul (carte ci-dessous). Il y a également recensé les nouvelles espèces introduites. Après le tri et la détermination des échantillons ces données permettront, de mettre à jour les listes d espèces végétales et d invertébrés de l île et d envisager des actions de restauration ou d élimination d espèces. Représentation des mailles prospectées sur l île de St Paul. Cabanes de Port Couvreux, sur la presqu île Bouquet de la Grye (nord du Plateau Central). Site appartenant à l habitat à graminées introduites. Sur la campagne d été : 612 fiches de relevés phytosociologiques ont été réalisées portant le nombre de relevés total à fiches de relevés floristiques ont été réalisées portant le nombre de relevés total à En partenariat avec le programme «Ipev 136», l ensemble de ces données a enrichi la base de données. Un document de synthèse présentant la répartition des espèces introduites végétales de l île de la Possession sur un maillage d 1km par 1km a été réalisé (carte page suivante). Ce document servira de référence pour l élaboration de la politique d éradication des plantes introduites sur l archipel de Crozet. Habitat primitif à Kerguelen. Bilan d activités

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