Filière Avicole : Viande et Oeufs

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1 5 Filière Avicole : Viande et Oeufs

2 Les productions d œufs et de viande de volaille sont difficilement dissociables : les poules en élevage traditionnel sont valorisées tant pour leurs œufs que pour leur chair et les poules pondeuses des élevages modernes abondent la production de chair lors de leur mise à la réforme Le marché mondial La production mondiale de viande de volaille en 23 est estimée à environ 75,8 millions de tonnes, dont 85% sont de la viande de poulet. Les premiers producteurs mondiaux sont les Etats- Unis avec plus de 17,4 millions de tonnes, suivis de la Chine (13,7 millions de tonnes) et de l Union Européenne (25) (1,6 millions de tonnes). L UEMOA représente,3% de la production mondiale (23 75 tonnes). En 23 les échanges internationaux de viande sont estimés à environ 9,6 millions de tonnes (11 milliards de dollars). C est la viande dont les échanges ont le plus augmenté depuis 1 ans. Il s agit d un marché très concentré notamment à l exportation, puisque les principaux exportateurs sont aussi les principaux producteurs. Les Etats-Unis sont le premier exportateur de viande de volaille (46% des parts de marché), l UE le deuxième et le Brésil le troisième fournisseur mondial. Les barrières sanitaires et techniques sont des contraintes pour l accès aux marchés internationaux. Comme pour la viande bovine, il existe un certain nombre de règles sanitaires au niveau international définies notamment dans le cadre de l OIE. Pour les règles techniques, celles-ci sont gérées par l accord sur les obstacles techniques au commerce (OTC). Ces normes sont très strictes notamment en matière d infrastructure de transformation et d abattage. Or, la plupart des pays africains ne répondent pas aujourd hui à ces normes. L Accord SPS signé dans le cadre de l OMC à Marrakech, même s il laisse un délai supplémentaire aux pays en développement pour se mettre aux normes internationales (traitement spécial et différencié), les obligent à terme à les appliquer pour espérer accéder aux marchés internationaux. En dehors du fait que ces pays demeurent peu compétitifs, ces barrières aux échanges les excluent pour l instant du marché mondial. Comme pour la viande bovine ces normes et règles internationales ne sont pas à sens unique et permettent aussi aux pays africains de se protéger contre les risques sanitaires. Ainsi de nombreux pays d Afrique de l Ouest ont pris des mesures restrictives à l encontre des importations de viande volaille belge, suite à la crise de la dioxine.

3 La production l UEMOA de La filière est constituée de deux types d aviculture complémentaires : l aviculture traditionnelle est pratiquée dans tous les villages. L aviculture «moderne» est pratiquée dans les centres urbains et périurbains (environ 1 million de têtes). L aviculture moderne au sein de l UEMOA est une filière d émergence récente (années 8). Elle s est développée surtout dans les pays côtiers et disposant d un marché urbain important : la Côte d Ivoire et le Sénégal. Cette filière avicole a eu un développement très rapide, avec un taux de croissance de 8 à 1% par an (le double de l économie en général). La croissance des filières moderne de viande et d œufs a été concomitante. 3 Tonnes Figure 9: Production de viande de volaille et d oeufs dans l UEMOA depuis Viande volaille Senegal Guinea- Bissau Burkina Faso Benin Oeufs de poule Tonnes Senegal Guinea- Bissau Benin Source FAO STAT Les principaux producteurs de l UEMOA sont la Côte d Ivoire et le Sénégal avec respectivement 65 3 tonnes et 64 1 tonnes en moyenne triennale 2-22, représentant ensemble 55% de la production régionale. Au, la filière traditionnelle représente 96% des effectifs de volaille (environ 23 millions de têtes), même si l aviculture moderne a connu une forte croissance au cours des dernières années. Cette croissance est le fait d opérateurs privés qui se sont organisés en groupes professionnels. Au Sénégal, l élevage extensif représente 8% de la production de viande de volaille. La filière «moderne» est intégrée et emploie directement ou indirectement 1 personnes. La filière avicole ivoirienne est le plus structurée de la sous-région avec une chaîne intégrée qui va de la fabrication d aliment jusqu à une unité d abattage de poulet. Au, la contribution de l élevage familial de volailles atteint 7% de la production totale de volailles. Cette filière est un enjeu économique important pour l Etat en raison de la rentrée de devises qu elle engendre. Ainsi, les exportations ont rapporté en 1998 environ 1 2 millions de F CFA pour la seule destination de la Cote d Ivoire. Cependant, la situation de la filière s est dégradée au cours de l année 23, consécutivement à la faillite du transporteur aérien Sabena, aux difficultés d approvisionnement en maïs et en matière première protéique de qualité.

4 2. Poids macroéconomique de la filière 53 UEMOA Sénégal Guinée Bissau Bénin Au niveau régional, la filière avicole représente un poids économique évalué à plus de 1 milliards de francs CFA de chiffre d affaires. C est au Sénégal que la filière a le poids le plus important dans l agriculture (9%). Dans les autres pays la part de la filière avicole tourne autour de 5 % du chiffre d affaire agricole. Figure 1: part de la production avicole dans le chiffre d affaire agricole Part dans le chiffre d'affaires agricole 2,2% 2,4% 4,1% 4,% 3,9% 4,6% 4,6% 4,8% Poulet 9,1% UEMOA Sénégal Guinée Bissau Bénin,6%,7% 1,1% 1,5% 1,4% 1,4% 2,7% 2,9% Oeufs 3,%,1,2,3,4,5,6,7,8,9,1,5,1,15,2,25,3,35 Source FAO 22 ; calculs iram 21. Les échanges Les Exportations de l UEMOA Les exportations de viande de volaille de l UEMOA sont quasi inexistantes (sauf pour le Bénin mais il s agit surtout de réexportation). Toutefois, on peut observer des flux régionaux assez limités Les importations de l UEMOA L Afrique est devenue un marché non négligeable pour les pays exportateurs. L Europe demeure le premier fournisseur, mais le Brésil et les Etats-Unis ont aussi fait leur apparition sur ce marché. Ils exportent des produits bas de gamme (sous-produits de découpe), qui bénéficient peu ou pas

5 54 d aides à l exportation, mais à très faible coût de production, l essentiel de la valorisation ayant été déjà faite sur les parties nobles (blanc et cuisses). Figure 11: Evolutions des importations en quantité et valeur depuis 199 Evolution des importations de viande de volaille tonnes Senegal Guinea-Bissau Source FAO En 22, les pays de l UEMOA ont importé quasiment 24 tonnes de viande de volaille (valeur 58,8 millions de dollars). Les importations du Bénin ont particulièrement augmenté depuis 1999, mais il s agit principalement de réexportation vers la RDC, l Angola, l Afrique du Sud, le Gabon, le Ghana m ais surtout le ia (8%) 6. Depuis 2 ans la réexportation vers le ia est en partie bloquée par des contrôles plus stricts entre le Bénin et le ia. La Côte d Ivoire a enregistré plus de 15 tonnes de volailles importées en 23, soit 6 fois plus qu avant la mise en place du TEC. Cette forte progression des exportations européennes de vol ailles vers l UEMOA s explique par le très bas niveau des prix des produits expo rtés (moins de, 75 /kg). L évolution des habitudes de consommation en Europe s est traduite par une offre croissante de sous produits de découpe. Ces produits peu valorisés sur le marché in terne sont exportés à bas prix vers les pays à faible pouvoir d achat. L avène ment du Tarif Extérieur Com mun (TEC) en janvier 2 a été l une des principales causes de la précarisation d es filières modernes dans nombre de pays au sein de l UE MOA. Le TEC a favorisé la massification des importations des sous-produits de viandes de poulets (cuisses et ailes) en provenance d Europe (Pays-Bas et France essentiellement) et des USA ; mais également de poulets entiers congelés produits au Brésil. Par exemple, au Sénégal, la mise en application en 2 du TEC, qui a divisé les droits de douane des importations de poulet par 3, a induit la réduction de l activité avicole moderne de l ordre de 3%. Néanmoins d autres pays, tels que la Cote d Ivoire, appliquent encore des montants compensatoires (3 FCFA) par poulet, mais cette barrière supplémentaire de permet pas de protéger totalement la production nationale. Ces viandes bon marché ne concurrencent pas seulement les viandes de volailles locales mais aussi les autres viandes produites dans ces pays et notamment la viande de bœuf. Il existe en effet des phénomènes de substitution importants au niveau de la consommation. S ils peuvent Benin 6 Les enregistrements d importation de poulet du Bénin sont très élevés ce qui nous laisse sceptique quant à la validité de ce chiffre

6 répondre à une demande en produits carnés de la part des populations à bas pouvoir d achat, ces produits, à l instar du capa au début des années 199, posent donc de sérieux problèmes pour le développement des filières de production locales. Toutefois, il faut noter que la volaille congelée importée entre moins directement en concurrence avec la production locale «traditionnelle» qu avec celle de producteurs semi industriels et industriels. Bénin Figure 12: importation et exportation de viande de poulet et d œufs des différents pays Sénégal Guinée Bissau Volaille 1 $ Imports Exports Bénin Guinée-Bissau Sénégal Oeufs 1 $ Imports Exports Source FAO 22 Tableau 8 : degré de satisfaction de la demande nationale Volaille Oeufs Kg/hab/an % importation /disponible Kg/hab/an % importation /disponible 2,29,2%,99,% 4,16 3,8% 1,68,7% Guinea-Bissau 1,38 26,8% Guinea-Bissau,69,% 2,52,2%,6,% 2,45,2%,62,9% Sénégal 6,97 2,5% Senegal 2,71,5% 3,5 36,7% 1,4 1,7% source FAO, données Echanges régionaux Le TEC prévoit le libre-échange des produits avicoles au sein de l UEMOA. Seul les aliments composés de volaille nécessitent un agrément pour l exonération du droit de douane. Cependant les échanges sont contraints par des barrières non-tarifaires (tracasseries douanières), le coût et la qualité du transport. Malgré un potentiel d échange pour le poulet industriel les échanges sont pour l instant très limités.

7 Bilan disponibilité utilisation 8 7 Figure 13: Bilan disponibilité et utilisation de la volaille Viande de volaille 35 1 Tonnes Autres 3 Alimentation Oeufs 1 Tonnes Autres 6 Transformation 25 Alimentation 5 4 Pertes Semences Fourrages 2 15 Transformation Pertes Semences 3 Exports Fourrages 2 1 Imports Production et var.stocks 1 5 Exports Imports Production et var.stocks Benin Guinea-Bissau Senegal Benin Guinea-Bissau Senegal source FAO, donnée Données sur la compétitivité Les coûts de production en Afrique sont plus élevés que dans les pays développés, où les filières de production avicole intensives sont intégrées et automatisées. Les contraintes pour l UEMOA sont notamment : Contraintes de financement : l aviculture est considérée par le secteur bancaire comme étant une activité à haut risque. La filière est donc marginalisée par le système bancaire. Il faut également citer les coûts élevés, ainsi que les conditions d accès contraignantes aux crédits ; Contraintes techniques : manque de formation des éleveurs ; persistance des épizooties ; Contraintes d approvisionnent en poussins d un jour et coût élevé des intrants vétérinaires et en alimentation (maïs souvent importé). Toutefois les capacités en poussin d un jour suffisent à

8 satisfaire la demande totale, mais la question du transport et du contrôle sanitaire se pose. Cela conduit les aviculteurs, comme au Bénin, à importer de poussins d Europe. 57 Insuffisance du système de contrôle de qualité des intrants et de produits avicoles La concurrence des produits importés à bas prix A la différence de la viande bovine, il est impossible de desserrer la concurrence des pays exportateur via une baisse des restitutions puisque la majorité des produits des pays exportateurs n en bénéficient pas. Pourtant, les coûts de production sont toujours plus faibles et la production de volailles et donc de sous-produits ne cesse d augmenter. Les prix des produits exportés devraient donc vraisemblablement continuer à être très attractifs, voire à baisser. Dans ces conditions, la création de zones de libre échange entre l Union européenne (APE) et les pays d Afrique de l Ouest pourrait avoir pour conséquence de mettre face à face des productions aux chances inégales. Ceci pourrait alors avoir des effets néfastes pour les économies locales et pour les populations africaines. De même, de tels effets réduiraient l efficacité des programmes d appui au secteur de l élevage dans ces pays. La plupart des prévisions en matière d approvisionnement en viande et notamment en viande de volailles montrent que les pays africains, si les tendances actuelles ne sont pas infléchies, seront de plus en plus déficitaires. Toutefois, dans le cas de la viande de volailles, les contraintes en terme d espace se posent moins. Une politique volontariste permettrait sans doute, à terme, de dépasser les contraintes d approvisionnement en intrants et les contraintes sanitaires. Les acteurs de la filière avicole «moderne» de l espace communautaire, suite aux concertations régionales de 1999, 21 et 24, souhaitent voir instaurer des mesures de régulations de la concurrence avec les produits importés. Cela passerait par la révision des catégorisations des produits avicoles pour le TEC et donc la définition claire des viandes de volaille pouvant être commercialisées sur le marché régional (poulet de chair entier), afin d éviter la concurrence avec les sous-produits de découpes importés à bas prix Contrôle sanitaire et lutte contre les épizooties Les acteurs des filières de la sous-région souhaitent la mise en place d un dispositif de surveillance épidémiologique spécifique à la filière avicole avec l implication des aviculteurs et services vétérinaires publics (étude de la commission, en cours pour recenser les réglementations dans les 8 pays). La question sanitaire doit également porter sur les importations de produits finis. On sait que chaque crise sanitaire en Europe éveille les soupçons des autorités sur l inocuité des produits expédiés en Afrique. Tout risque doit être levé par des mesures appropriées. La qualité du transport doit également être contrôlée pour éviter la diffusion de rumeurs fondées ou non, comme ce fut le cas des œufs «frais» importés par container depuis l Europe orientale qui

9 58 révèlent l inquiétude d une population consciente des insuffisances de ses administrations en matière de veille sanitaire. 23. plan d action pour la filière avicole : viande et oeufs Les facteurs favorables à une mise en place rapide d un Cadre de concertation consultatif pour l adaptation des filières avicoles Dans la plupart de pays de l UEMOA les filières avicoles sont en crise face à la concurrence des importations venant principalement d Europe. Une vague de faillite a déjà touché de nombreuses entreprises comme au Sénégal ou un tiers des unités de productions ont fermées leurs portes. Dans les autres pays de l UEMOA : Bénin, Cote d Ivoire, la crise prend de plus en plus d ampleur. Les journaux locaux de plusieurs pays se sont fait l écho des graves difficultés des filières mettant en avant l incapacité des gouvernements à protéger les entreprises nationales face aux importations à bas prix. Il y a donc une urgence réelle à traiter le problème dans le cadre régional de l UEMOA. La mise en place rapide d un cadre de concertation sur cette filière s impose, d autant plus que plusieurs facteurs sont favorables pour aboutir à des mesures pouvant assurer le sauvetage de cette filière : 1. En premier lieu, la filière avicole est certainement une des mieux organisées de l'uemoa et, dans la plupart des pays, des syndicats et même des interprofessions avicoles défendent les intérêts de leurs membres (publications de journaux spécialisés, échanges d'expérience, colloques,...). Les organisations professionnelles se sont rendues déjà plusieurs fois au siège de l'uemoa pour rendre compte des les difficultés liées à l'application du TEC. Elles ont, soulignons le, déjà obtenu de l'uemoa une meilleure catégorisation des intrants et produits destinés à l'aviculture. Ces syndicats sont donc capable de proposer des solutions communes et argumentées qui devraient permettre de faire aboutir rapidement le processus de concertation. 2. Tous les pays de l UEMOA ont des intérêts communs et non contradictoires pour le développement de ces filières. D une part ces filières ne font pas concurrence aux filières traditionnelles («poulet bicyclette») qui ne visent pas les mêmes marchés et dont les prix sont supérieurs aux prix du poulet industriel. D autre part les entreprises des différents pays ne se font pas concurrence sur ces marchés qui restent encore essentiellement nationaux

10 3. Enfin, les filières avicoles sont bénéfiques au développement des autres filières. En effet plusieurs pays ont réussi à intégrer la chaîne de production (accouveurs, fermes de reproducteurs, unités agro-industrielles de production d'aliments, unité moderne d'abattage,...). Les consommations intermédiaires importées sont donc très limitées (maïs, soja, matériel avicole,...) et la filière avicole valorise plusieurs sous-produits agricoles (tourteaux de coton). La création de valeur ajoutée relative au capital investi est donc importante. 59 On peut déjà identifier trois types de problèmes qui devraient être débattus au sein du cadre de concertation débat sur la Protection des filières avicoles Bien que les niveaux de protection soient différents d'un pays à l'autre, l'augmentation des importations met en péril la plupart des élevages modernes de l Union. Il est impératif et urgent de revoir la protection du TEC pour ces filières afin d endiguer la vague de faillite qui touche déjà plusieurs pays. Cette modification des tarifs devrait tenir compte de plusieurs facteurs : 1. La diversité des importations concurrentes. Il est nécessaire d'analyser les prix et quantité des différents types d'importations (poulet congelé, poulet entier, poulet en morceau, abats...) et appliquer une protection différenciée selon les types de produits concurrents aux produits locaux. Cette différenciation vaut particulièrement pour les abas qui sont importés à des prix de dumping. 2. Des niveaux différents de protection appliqués actuellement par les pays. Actuellement certains pays de l UEMOA utilisent des mécanismes de protection tels que les montants compensatoires pour lutter contre les importations, d autres modulent la TVA. Il est indispensable, pour respecter les règles de l UEMOA, que chacun applique le TEC. Mais il est évident qu une révision des tarifs à un niveau qui contente l ensemble des pays est un préalable à une application effective du TEC par chacun des pays 3. L utilisation d autres outils de protection. Enfin il faut réfléchir sur l utilisation d autres outils de protection tel que la TCI ou d autres catégories de tarifs si la catégorie la plus haute ne suffie pas. 4. les échéances des négociations sur le TEC de la CEDEAO et les APE. On ne peut réfléchir sur le niveau du TEC sans prendre en considération les accords en cours de négociation. Il convient ici d anticiper, sur les intérêts et la stratégie des partenaires. Quelle sera la position du ia dans les négociations APE pour la filière avicole? L Europe elle prête à considérer les produits avicoles comme des produits pouvant être exclus des accords APE

11 Contrôle sanitaire et lutte contre les épizooties Les acteurs des filières de la sous-région souhaitent la mis e en place d'un dispositif de surveillance épidémiologique spécifique à la filière avicole avec l'implication des aviculteurs et services vétérinaires publics (étude de la commission, en cours pour recenser les réglementations dans les 8 pays). La question sanitaire doit également porter s ur les importations de produits f inis. On sait que chaque crise sanitaire en Europe éveille les soupçons des autorités sur l'inocuité des produits expédiés en Afrique. Tout risque doit être levé par des mesures appropriées. La qualité du transport doit également être contrôlée pour éviter la diffusion de rumeurs fondées ou non, comme ce fut le cas des œufs «frais» importés par container depuis l'europe orientale qui révèlent l'inquiétude d'u ne population consciente des insuffisances de ses administrations en m atière de ve ille sanitaire Harmonisation et intensificatio n des échanges Le potentiel d'échange entre les différents pays est très important, aussi b ien pour les produits finis que pour les intrants. En effet certains pays s'approvisionnent encore en poussins importés d'europe alors que cet intrant est dispon ible au sein d e l'un ion. L'intensification des échanges passe par une harmonisation des taxes intérieures de la filière particulièrement pour la TVA qui est appliquée dans certains pays et pas dans d'autres ou avec des taux très différents (TVA réduite). Elle passe aussi par une homologation des produits et une harmonisation des normes sanitaires et la fin des entraves à la libre circulation des produits Négociation internationales Il convient dès maintenant de définir une stratégie commune pour les négociations APE et les négociations sur le TEC CEDEAO. Pour le TEC CEDEAO le ia a une filière avicole très développée et mieux protégée des importations que l'uemoa et il n'est pas certain que la protection actuelle de l'uemoa reste inchangée. Pour les APE, étant donné que la plus grande partie des importations proviennent de l'europe, il serait stratégique d'augmenter la protection avant la signature de l'ape pour bénéficier ensuite de compensations plus importantes Proposition de calendrier de mise en place d actions prioritaires

12 Figure 14 : Plan d action indicatif pour le cadre de concertation filières Avicoles Responsables Année 1 Année 2 61 Envoi d une note de synthèse aux syndicats et gouvernements des différents pays Réunions sur le thème de l adaptation du TEC Compte rendu des négociations TEC UEMOA et APE Réunions pour la définition de positions de négociation Informations sur la stratégie du ia pour le développement de sa filière avicole Réunions sur le contrôle sanitaire et la lutte contre les épizooties Réunions sur l intensification des échanges au sein de l UEMOA Formulation de propositions pour la Commission DDRE X DDRE X X X X X X X UEMOA X X DPCDF DDRE X X DDRE X DDRE X X X DDRE X X X Cadre de X X X concertation

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