CAPITALISATION ET EVALUATION DES MARCHES A BETAIL AUTOGERES AU NORD DU BENIN Articulation avec le développement local

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1 CENTRE TECHNIQUE DE COOPÉRATION AGRICOLE ET RURALE (CTA) MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES (MAE) INTER-RESEAUX/DEVELOPPEMENT RURAL CAPITALISATION ET EVALUATION DES MARCHES A BETAIL AUTOGERES AU NORD DU BENIN Articulation avec le développement local Paul ONIBON Ingénieur Agronome Avril-Mai 2004

2 Table des matières Pages Listes des cartes, figures et tableaux 4 Listes des abréviations 5 1. CADRE DE L ÉTUDE Introduction Objectif et questions centrales Délimitation de l étude Démarche de l étude et les produits attendus Plan de l étude CONTEXTE DU COMMERCE DU BETAIL DANS LE SOUS-SECTEUR DE L ÉLEVAGE AU BENIN Quelques indicateurs sur l élevage Données de base sur le Bénin Politique pastorale au Bénin Cheptel national des ruminants Résumé sur les circuits de commercialisation du bétail Les réseaux locaux, régionaux et internationaux d échange du bétail Les échanges sud-nord pendant la saison-sèche : la sous-filière des géniteurs mâles Les principaux acteurs du marché à bétail : éleveurs, agro-éleveurs, commerçants, bouchers MISE EN PLACE DES MARCHES A BETTAIL AUTOGERES (MBA) Chronique des marchés à bétail autogérés Une période de démarrage marquée par la force (76-80) Un début de responsabilisation et de gestion par un comité dans les années Une phase de professionnalisation à deux vitesses dans les années La phase actuelle de vulgarisation et d adoption de la stratégie «MBA» et 21 d organisation des éleveurs 3.2. Analyse du fonctionnement et de la gestion des marchés à bétail autogérés : cas de 27 Gogounou Volume des transactions, montants perçus sur la vente des animaux, dépenses et investissements du marché de Gogounou Fonctionnement et gestion Activités et produits du MBA L appui-accompagnement IMPACTS DE LA GESTION DES MARCHES A BETAIL AUTOGERES SUR LA FILIERE ET LES DIFFERENTS ASPECTS DU DEVELOPPEMENT LOCAL Conduite du développement local et de la gestion des marchés à bétail autogérés Le contexte de décentralisation et de développement local Des mécanismes de fiscalités défavorables ou favorables à la survie des marchés Principaux impacts positifs des MBA pour les différents acteurs associés Au niveau des éleveurs Au niveau des bouchers et des commerçants de bétail 36 2

3 4.3. Impacts sur la dimension socioculturelle La scolarisation des enfants Amélioration du niveau de formation L alphabétisation Contribution au développement social et culturel Impacts sur l économie locale Création de nouveaux emplois et lutte contre la pauvreté Crédits informels Développement de la filière élevage Impacts sur la dimension institutionnelle Diminution des conflits Impacts sur la décentralisation Impacts sur la dimension environnementale Amélioration du cadre de vie dans les marchés à bétail autogérés Gestion du foncier pastoral Intégration des femmes dans la stratégie MBA ENJEUX ET RECOMMADATIONS Récapitulatif des enjeux actuels Recommandations Recommandation Recommandation Recommandation Recommandation Recommandation Recommandation Recommandation Recommandation Recommandation 9 48 ANNEXES Annexe 1 Bibliographie 50 Annexe 2 Termes de références du Consultant Paul ONIBON 51 Annexe 3 Calendrier de la mission : liste des entrevues et rencontres 54 Annexe 4 Marchés à Bétail adhérents du réseau RLMS 55 Annexe 5 Montant perçu sur la vente des Gros ruminants dans les différents marchés du RLMS 56 Annexe 6 Structure des dépenses et des investissements dans les autres marchés : Bodérou, 57 Dèrassi, Ina, Kèrou, Ouessè, Sakabansi Annexe 7 Taux de vente du bétail sur le marché de Bodérou 58 3

4 Liste des cartes, photos, figures et tableaux Carte n 1 : Localisation des marchés à bétail autogérés Carte n 2 : Les circuits d échange locaux et les mouvements commerciaux de bétail au niveau régional Carte n 3 : Les mouvements commerciaux de bétail au niveau (inter)national Photo page de garde : Transactions sur le marché à bétail de Gogounou (1 Témoin et le vendeur à droite et 1 Secrétaire et l acheteur à gauche) Photo n 2 : Vue partielle de l Assemblée Générale de l UDOPER (Gogounou, les 7, 8 et 9 Avril 2004) Photo n 3 : Écoliers et maître de l école naissante du campement Gourè-Gbata Photo n 4 : Un jeune éleveur sur sa moto (1 moto = 2 taureaux vendus sur le marché) Photo n 5 : Place du marché de Sakabansi parsemé d arbres (Anogeusus Leiocarpus) Photo n 6 : Jeunes femmes Peulh, le jour du marché à bétail de Gogounou Diagramme n 1 : Transaction de bétail sur les marchés à bétail autogérés (Cas de Gogounou) Figure n 1 : Volume des transactions sur le marché à bétail de Gogounou Figure n 2 : Recettes totales en 2002 et 2003 Figure n 3 : Structures des dépenses du marché de Gogounou Figure n 4 : Volume des transactions sur les marchés du réseau Figure n 5 : Recettes en sur les marchés du réseau Figure n 6 : Volume des transactions sur le marché de Bodérou Figure n 7 : Structure des dépenses à Bodérou Figure n 8 : Volume des transactions à Dèrassi Figure n 9 : Recettes à Dèrassi 4

5 Liste des abréviations AFDI Agriculteurs Français et Développement International CARDER Centre d Action Régionale pour le Développement Rural CTA Centre Technique de Coopération Agricole et Rurale CLCAM Caisse Locale de Crédit Agricole Mutuel FSD Fonds Social de développement GV Groupement Villageois GERAM Groupe d Expertise et d ingénierie Rurale pour l Autopromotion du Monde paysan GPER Groupement Professionnel des Éleveurs de Ruminants MAEP Ministère de l Agriculture, de l Élevage et de la Pêche (ex MDR) MAE Ministère des Affaires Étrangères MBA Marché à Bétail Autogéré ONG Organisation Non-Gouvernementale OP Organisation Paysanne PPAB Projet de Professionnalisation de l Agriculture au Bénin PDPA Projet de Développement de la Production Animale PDE 3 Projet de Développement de l Élevage (Phase 3) PDEBE Projet de Développement de l Élevage dans le Borgou-Est PADEB Projet d Appui au Développement de l Élevage dans le Borgou RLMS Réseau «Luumooji Mereefuji Sago» du Bénin TDL Taxe de Développement Local UAGPER Unions d Arrondissements des Groupements Professionnels Éleveurs de Ruminants UCOPER Unions Communales de l Organisation Professionnelle des Éleveurs de Ruminants UDOPER Union Départementale de l Organisation Professionnelle des Éleveurs de Ruminants UCP Unions Communales des producteurs UDP Unions Départementales des Producteurs 5

6 Carte n 1 : Localisation des marchés à bétail autogérés 6

7 1. CADRE DE L ÉTUDE 1.1. Introduction L expérience des marchés à bétail autogérés au nord du Bénin est une innovation paysanne de développement, initiée par les éleveurs de Gogounou, entraînés par un leader local, Aboubacar Tidjani. C est une action qui se comporte comme un levier au service de l organisation professionnelle des éleveurs, du développement de l élevage et du développement local en général. Elle se démarque de la plupart des actions des projets de l état ou des bailleurs de fonds par son autopromotion, sa reproductibilité, et des nouvelles dynamiques locales de proximité qu elle suscite. D après Jacques Berthomé (CIEPAC) et Denis Pesche (CIRAD TERA), les marchés autogérés, tout en sauvegardant les intérêts de tous les acteurs permettent effectivement une amélioration du revenu des éleveurs. En effet, c est une stratégie qui a le mérite d impliquer toutes les parties prenantes dans son fonctionnement, et se fonde sur une volonté d apprentissage, d organisation et de formation de nouveaux leaders, et d émergence d entrepreneurs locaux. A l instar des Unions Communales des Producteurs (UCP) dans ce contexte de décentralisation, les Associations Locales de Gestion des Marchés à Bétail Autogérés sont rentrées de plein pied dans le «dialogue communal» notamment autour des Taxes de Développement Local (TDL) et sont sollicitées de façon pratique dans les projets de territoire. On reconnaît aujourd hui les impacts de leurs activités dans toutes les dimensions du développement local (social, institutionnel, culturel, économique, et environnemental). Il faut aussi signaler un effort qui s observe dans l intégration des femmes de Gogounou (Peul et Bariba) dans ce processus de développement des marchés à bétail autogérés. Ce modèle de structuration de la filière gros et petits ruminants au Bénin reçoit du Projet PPAB 1 et de l AFDI 2 un appui-accompagnement à la base au plan technique (organisation, formations et visites-échanges, conseils) comme financier. Mais la participation et l engagement financier des éleveurs eux-mêmes inscrit cette forme d appui dans une approche de partenariat et non d assistanat, comme c est le cas de plusieurs actions de développement au Bénin. Cette étude qui est une capitalisation et analyse des impacts des marchés à bétail autogérés (MBA) au nord du Bénin se situe dans le cadre des travaux liés à l atelier sur la capitalisation de l appui institutionnel aux organisations de producteurs par la Coopération française (MAE). Elle est aussi relative à la préparation du forum «Accès au marché des produits agricoles» qui se déroulera au Bénin en Septembre 2004, dans le cadre des activités de l Inter-réseaux/ Centre Technique de coopération agricole et rurale (CTA). Les résultats de cette étude devront donc être présentés à l atelier qui se tiendra à Ouagadougou du 8 au 11 juin 2004 sur la thématique de «l appui institutionnel apporté par la coopération française aux organisations paysannes» et au et au Bénin dans le cadre du Forum «Accès au marché des produits agricoles». 1 Projet de Professionnalisation de l Agriculture au Bénin, Coopération Française, MAE 2 Agriculteurs Français et Développement International 7

8 C est un travail réalisé non seulement pour montrer l efficacité de l initiative et du développement des marchés à bétail autogérés dans le nord du Bénin, mais pour participer aux débats et réflexions actuels sur le sujet d intérêt et d actualité approches filières et logiques territoriales issus du contexte de la décentralisation et du développement local au Bénin. En effet, les réflexions suscitées par ce contexte de décentralisation tournent autour du positionnement des OP et autres acteurs du développement rural face au processus de développement local qui vient de démarrer au Bénin. Il s agit de réfléchir en particulier les OP structurées autour des logiques dites «filière» (OP filières) comme des acteurs stratégiques multisectoriels propulseurs d un développement local durable. Ce sont des réflexions en cours au sein d organisations de producteurs en particulier au niveau d une Union de Producteurs du sud du Bénin du Département du Mono (UCP de Grand-Popo). Les résultats de ce travail constituent donc un intérêt évident pour cette UCP. C est pourquoi les élus de cette dernière (notamment son président) sont impliqués dans les différentes restitutions de cette étude afin de faire partager cette expérience des marchés à bétail autogérés Objectif et questions centrales L objectif de cette étude est d illustrer la mise en place et l impact d un nouveau mode de mise en marché : fruit de la réflexion des acteurs interprofessionnels de la filière viande au nord du Bénin. Les principales tâches sont : - le rappel du contexte initial et présentation de la «chronique de création des marchés à bétail autogérés ; - l évaluation des impacts multidimensionnels (sociaux, économiques, organisationnels, techniques etc.) pour les acteurs concernés et les populations locales. Les questions principales traitées (en terme d effets et d impacts) sont les suivantes : i. quel est le mode de fonctionnement et de gestion des MBA? ii. iii. iv. quelles sont les mesures et mécanismes utilisés par les MBA pour contribuer au développement de la filière bétail et avoir une meilleure articulation avec le processus de développement local? comment le mode de fonctionnement et de gestion des MBA a-t-il aidé à la sauvegarde des intérêts divergents de ses acteurs et contribué à la réduction de la pauvreté en leur sein? quels sont les enjeux importants et les directives clés à prendre en compte pour faire des MBA (ou des OP-filières en général) des instruments stratégiques dans le contexte de décentralisation et de développement local, tout en défendant les intérêts des acteurs des OP et en leurs garantissant une meilleure satisfaction des aspects de la vie sociale et économique. 8

9 1.3. Délimitation de l étude La capitalisation et l évaluation des marchés à bétail autogérés couvrent la période de 1999 à 2003 (soit 5 ans), toutefois pour certains aspects historiques de l analyse, on remonte plus loin que L illustration concerne principalement le marchés à bétail autogérés de Gogounou d où est partie l initiative et qui disposent de plus d informations en la matière. D autre part les autres marchés à bétail approchés tels que Bodérou, Dèrassi, Sakabansi, Ina, Kèrou, et Ouessè, viendront renchérir certains aspects positifs ou négatifs de la stratégie MBA. Cette évaluation ne prétend pas être exhaustive dans la totalité des activités et des résultats des MBA. Cependant, elle permettra de cerner les vrais enjeux et pourra constituer une source d inspiration pour les OP dans leurs réflexions et réorientations stratégiques actuelles Démarche de l étude et les produits Pour traiter les questions centrales ci-dessus évoquées et atteindre les objectifs assignés à l étude il a été question de : a. capitaliser les données de la documentation existante surtout au PPAB et sur les sites des marchés et prendre contacts avec des autorités concernées par la thématique des MBA (maires, responsables d élevage au niveau national et régional et les responsables et personnes ressources locales). b. réaliser une étude monographique dans 7 marchés à bétail autogérés (Gogounou, Bodérou, Dèrassi, Sakabansi, Ina, Kèrou et Ouessè) pour mieux comprendre le fonctionnement, la gestion, les résultats et impacts de la démarche MBA sur les acteurs en particulier et la population locale en général. c. analyser les résultats et impacts des actions entreprises en terme de contribution au développement de la localité et, de la satisfaction des intérêts ou l épanouissement des membres. d. trois séances de travail organisées en étroite collaboration avec le PPAB (entre le Consultant, le Président de l UCP Grand-Popo et Secrétaire de l UDP Mono-Couffo, le Président de l UDOPER, Un Représentant de l ONG Alternatives/Secrétaire Exécutif Adjoint du PPAB, le Coordonnateur de l UDP Mono-Couffo, et, plusieurs responsables à divers niveaux de l UCP Grand-Popo) ont jalonnée le parcours de réalisation de cette étude ; - la première qui s est tenue le 1 er Avril 2004 au siège du PPAB/ Cotonou a permis de mieux cerner et d intégrer les préoccupations de l UCP Grand-Popo autour de la thématique articulation entre OP filières et développement local ; - la deuxième réunion s est tenue au siège du PPAB le 5 Mai 2004 est un premier débriefing qui a permis de restituer les données de terrain ; notamment les études monographiques des marchés à bétail autogérés approchés ; - la troisième séance de travail qui a eu lieu à Grand-Popo (dans les locaux de la Commune) le 14 Mai 2004, a réuni plus de personnes que les deux premières et a permis 9

10 aux participants de se prononcer sur les résultats contenus dans un rapport provisoire qui leur a été présenté par le Consultant. Des compléments d informations, amendements et questionnements ont permis d enrichir ce rapport final. Il faut aussi ajouter que les commentaires de Inter-réseaux (France) transmis par courriel, ont été d une grande utilité dans l amélioration du contenu de ce rapport. e. enfin, la rédaction de ce rapport principal et d une synthèse ont marqué la fin de l étude Plan de l étude La présente étude est structurée autour de 5 chapitres à savoir : 1. Cadre de l étude 2. Contexte du commerce du bétail dans le sous-secteur de l élevage au Bénin 3. Mise en place des marchés à bétail autogérés 4. Impacts des marchés à bétail autogérés sur les différents aspects du développement local 5. Enjeux et recommandations 10

11 2. CONTEXTE DU COMMERCE DU BETAIL DANS LE SOUS-SECTEUR DE ÉLEVAGE AU BENIN 2.1. Quelques indicateurs sur l élevage Données de base sur le Bénin Le Bénin est situé entièrement dans la zone intertropicale entre les parallèles 6 30 et de latitude Nord et couvre une superficie de km2. Le Bénin appartient à l ensemble aplani ouest africain constitué de roches primaires, supportant des stratifications sédimentaires récentes. Il est divisé en trois zones climatiques : - une zone subéquatoriale de la côte à la transversale de Savé (7 30 de latitude nord) où la pluviométrie varie de 950 à 1400 mm/an et une période de croissance de 240 jours ; - une zone soudano-guinéene entre les 8 et 9 parallèles nord où les précipitations oscillent entre 1000 et 1200 mm/an et une période de croissance de 200 jours ; - une zone soudanienne entre les 9 et 12 parallèles avec une pluviométrie variant de 900 à 1100 mm/an et une période de croissance de 145 jours. La diversité du climat permet une grande diversification des ressources végétales et animales sur l ensemble du pays. Le Bénin a vu sa population croître de de personnes en 1961, à en 1992 et à environ en En 2025, cette population devrait atteindre les On estime le taux de croissance annuel de la population à 3,2%. La population urbaine ( ou 36% de la population totale) s accroît plus rapidement (5,2%) que la population rurale ( ) avec 1,4%. Malgré cette croissance, l espérance de vie est faible soit de 53,8 ans 3, en augmentation depuis 1980 (46 ans). Le taux d alphabétisme s élève à 37,4% chez les adultes. Le Bénin a été progressivement occupé selon les vagues migratoires successives par les peuples de la région. Les Fons et apparentés (42% de la population totale) constituent le plus grand groupe dans le sud : suivi par les Adja (16%), les Yoruba (12%) dont une partie installée dans les zones frontalières avec le Nigeria. Les Bariba (9%), les Bètamaribé (6%) et les Peulh (6%) forment l essentiel de la population du nord. La pratique des religions traditionnelles dont le Vodoun est estimée à 70% de la population, puis viennent le Christianisme et l Islam Les migrations notamment les transhumances du bétail à l intérieur du pays jouent un rôle important et sont liées à des raisons environnementales, économiques et culturelles mais aussi dues des facteurs juridico-institutionnels dans le domaine foncier. Ces transhumances entraînent des conflits importants entre les éleveurs et les agriculteurs La surface agricole utile est estimée à environ ha dont seulement 12% sont exploités chaque année. Les cultures vivrières comprennent les céréales (sorgho, maïs), 3 Rapport sur le Développement Humain, 2002 PNUD. 11

12 les racines et tubercules (igname, manioc), les légumineuses (haricots et arachides) et de nombreux fruits et légumes. La principale culture d exportation est le coton qui a représenté entre 1992 et % des exportations. Les superficies cultivées sont marquées par un taux d accroissement annuel moyen de 3% contre un taux de 19% pour le coton Politique pastorale au Bénin La stratégie globale du développement de l élevage au Bénin est mise au point par le Ministère de l Agriculture de l Élevage et de la Pêche (MAEP) à travers sa Direction Élevage (DE) et les Services de Santé Animale au sein des CARDER Elle comprend les 4 orientations suivantes : a. augmenter la productivité du cheptel national par : l amélioration de l élevage traditionnel et la diversification et la modernisation des systèmes de production (élevage à cycle court) b. rechercher une intégration plus poussée entre l élevage et l agriculture, tout en assurant une exploitation durable des ressources naturelles (protection de l environnement) c. aider les populations rurales à assurer par elles-mêmes, la gestion de leur exploitation et de leur territoire d. améliorer la rentabilité financière de l élevage par la consolidation des circuits commerciaux des produits d élevage à travers, la protection des produits locaux contre les importations abusives et déloyales de viandes importées, une politique de prix en faveur de l élevage, une politique commerciale dynamique. Pour atteindre ces objectifs, le MAEP et la Direction de l Élevage ont initié avec l appui de la coopération bilatérale des projets d élevage dont les plus grands dans le pays sont : - Le Projet de Promotion de Élevage dans l Atacora (PPEA) qui a pour objectif, la promotion de l élevage dans le nord du Bénin par des actions de vulgarisation et d'encadrement vétérinaire et la construction des retenues d eau à vocation pastorale. Il est financé par la GTZ (de 1983 à 2000) dans sa phase finale avec une large expérience en matière d élevage et gestion de terroirs surtout dans l Atacora- Est. - Le Projet de Développement de Élevage dans le Borgou-Est (PDEBE) de 1888 à maintenant, qui avait pour objectif de lever les contraintes principales qui pèsent sur l amélioration des performances de l élevage traditionnel, assurer une meilleure intégration progressive de l élevage et de l agriculture, équiper la zone en points d eau permanents pour le bétail, et, renforcer la prévention contre les endémies et la lutte contre les parasitoses. - Le Projet de Développement de Élevage (PDE, Ex PDPA ou Projet de Développement de la Production Animale) financé par la Banque Africaine de Développement de 1999 à 2004, qui a pour objectif la sélection, sauvegarde et préservation des races bovines locales trypanotolérantes. Ces principales activités tournent autour de la gestion des fermes d État, d un laboratoire de diagnostic vétérinaire. Le PDE a pu en quelques années développer des référentiels techniques 12

13 qu il projette mettre à la disposition des éleveurs pour améliorer et dynamiser leurs modes d élevage. - Le Projet d Appui au Développement de Élevage dans le Borgou (PADEB) financé par la CEDEAO intervient dans les départements du Borgou et d Alibori (de 1998 à 2004). Il a pour objectif d accroître la productivité de l élevage afin de contribuer à l amélioration des revenus des agro-éleveurs Cheptel national des ruminants Le dernier recensement national des cheptels bovin, ovin et caprin date de Mais grâce au PADEB, il y a eu un recensement partiel dans le Borgou et l Alibori en En définitive les estimations faites par la Direction de Élevage en 2000 portent la taille du cheptel béninois à bovins, ovins et caprins. Il a été dénombré dans le Borgou et l Alibori têtes de bovins dont bêtes de trait (12% environ), soit la moitié du cheptel bovin national environ, têtes d ovins et têtes de caprins. Le taux de croît des bovins de 3,5% l an estimé par les services de l élevage doit être nuancé. En effet, d après les résultats du recensement du bétail dans le Borgou et l Alibori en 1999, il ressort que l effectif des bovins pendant cette année est supérieur à celui de l année 1990 de têtes de bovins (soit 4,6%). Cette situation de stagnation s explique par le départ de certains éleveurs et leurs troupeaux hors de ces deux départements vers le Zou et les Collines, ou vers d autres pays tels que le Togo et le Ghana. C est la Commune de Banikoara qui abrite l effectif bovin le plus important Il est suivi de Kalalé : têtes, Kandi : têtes et Gogounou : têtes. La caractéristique du système d élevage pratiqué au Bénin est celui de l élevage semisédentaire avec la pratique d une petite transhumance pendant la saison des cultures (pour éviter des dégâts aux cultures) et une grande transhumance pendant la saison sèche. Mais depuis les sécheresses des années 70 et 80 le Bénin reçoit un nombre impressionnant d éleveurs transhumants des pays sahéliens (Niger, Nord du Nigeria, Burkina Faso). Les effectifs du cheptel bovin transhumants sont très maîtrisés compte tenu de la mobilité de ces derniers. Toutefois de façon générale, elle varie selon les zones et les années. La Direction de Élevage a dénombré régulièrement plus de à têtes de bovins respectivement à Tchaourou et dans le Parc National-W (entre 92 et 95). On enregistre des conflits graves parfois meurtriers, entre agriculteurs et éleveurs du fait de la divagation des animaux Résumé sur les circuits de commercialisation du bétail Les réseaux locaux, régionaux et internationaux d échanges du bétail La tendance actuelle du commerce de bétail au nord du Bénin est à la diminution des ventes des bêtes dans les campements Peulh, à la faveur d émergence des marchés à bétail 13

14 qui constituent (pour les différents acteurs) des endroits privilégiés et bénéfiques de mise sur le marché des produits animaux. Il est à reconnaître qu un marché à bétail n est pas une simple place de vente d animaux. Il constitue un ensemble des circuits d échanges à divers niveau : local, régional et national (voir international), un groupe d acteurs ayant entre eux des relations d ordre social et interprofessionnel basées sur l achat ou la vente des animaux, sur des règles et habitudes et des jeux de transactions entre vendeurs et acheteurs. Au Bénin, les circuits commerciaux du bétail intègrent trois niveaux : local, régional et international. On distingue des circuits locaux de commercialisation de bétail qui en fait sont des réseaux locaux d échanges de bétail ou des correspondances réciproques entre deux voir trois à quatre marchés locaux ; suivant la loi de l offre et la demande. Exemple au nord du Bénin, on note les réseaux d échanges de bétail suivants (cf. Cartes 2 & 3) : Tableau 1 : Composition des circuits d échange local au nord du Bénin Circuits d échange Marchés de collectes primaires Marchés de regroupement I Mallanville, Monsey, Kompa, Karimama, Guéné, Kamba Ouna (Niger) et Sia (Niger) (Niger) et Gountchi (Niger) II Kèrou, Alibori Founougo, Goumori III Sori, Pèdè, Angaradébou, Gogounou, Petit Paris Bodérou, Monko, Kèrou IV Chabi-Kouma, Matchatom, Kolokondé Niékéné-Bansou V Dérassi, N Dali, Ina, Ouessè Biro, Tchikanda (Nigeria), Parakou et Tchaourou Source : Paul QUARLES VAN UFFORD (et données de terrain) Les marchés de collectes primaires sont situées dans les grandes zones d élevage et ravitaillent les marchés secondaires en bétail. Ces derniers jouent un rôle de relais entre les marchés primaires et les marchés régionaux du sud et les marchés extérieurs (Nigeria). Selon Paul QUARLES VAN UFFORD (1997), environ 30 % des animaux d un circuit local sont vendus à l intérieur de ce même circuit pour la boucherie, l attelage (bœuf de trait), le ré-élevage et le commerce. Le reste (70%) est vendu entre circuits locaux voire au niveau régional. Au niveau régional les mouvements commerciaux vont des marchés ou circuits locaux vers le sud (marchés de Bohicon et de Cotonou). Au niveau international les mouvements commerciaux du bétail aboutissent dans des grandes villes du sud telles que : Lomé, Ibadan, Cotonou, Accra, etc. Selon la Direction de Élevage, les prix moyens sur les bovins sont nettement en amélioration depuis 2000 du fait de la solvabilité des bouchers nigérians et togolais qui paient une part importante des bovins d exportation du Bénin. La Direction de Élevage explique qu environ bœufs (dont 9000 originaires du Borgou et Alibori) sont exportés vers le Nigeria et le 14

15 Togo en 2000 (chiffre qui doit être loin de la réalité à cause du caractère informel de cette activité). Ces derniers temps on constate un départ massif du bétail burkinabé vers le Nigeria (grand consommateur de viande) en transit par les marchés du Bénin (Parakou et Bohicon). Les cartes 2 et 3, illustrent au mieux ces échanges Les échanges sud-nord pendant la saison sèche : la sous-filière des géniteurs mâles Des mouvements inverses du sud vers le nord s observent pendant la saison sèche du fait de la grande transhumance de Janvier à Mai-Juin ; ceci à trois fins : a. pendant cette période, les troupeaux effectuent une descente vers les zones du sud : Tchaourou, Ouessè, Doumè/Ottola (Commune de Savalou), voire le Togo et le Ghana. On constate alors une baisse des offres de bétail sur les marchés de regroupement du nord (Gogonou, Guéné). Les commerçants font donc remonter des animaux de ces zones de transhumances (Ouessè Tchaourou etc.) vers ces marchés. b. en Mai, Juin et Juillet, les commerçants ramènent du sud vers le marché de Gogounou, des taurillons à vendre pour l attelage c. pendant cette même période, se développe un système de «troc de géniteurs mâles White-fulani». Les éleveurs de Gogounou et environs s emploient à croiser leurs vaches de race Borgou avec les mâles White-Fulani ( Djaliidji ou Yakanadji en Fulfulde). Les commerçants de bétail font donc remonter les taurillons White- Fulani (3 à 4 ans) des zones de Tchaourou, Ouessè voire Togo, Ghana vers le marché de Gogounou où ils échangent l unité contre un ensemble de : deux taureaux, deux vaches et un taurillon ou un nombre d animaux équivalent à cet ensemble en terme de coût. On estime la valeur de ce taurillon entre et F CFA. Ceci traduit la valeur actuelle accordée par les éleveurs du septentrion au système de croisement comme voie d amélioration génétique. L objectif de ces éleveurs est d avoir à terme des métisses «Borgou/White-Fulani» qui croissent plus vite du qu ils jouissent de l effet d hétérosis et paraissent plus rentables que les Borgou. On tend progressivement d un élevage de prestige vers un élevage de marché. Le Zébu White- Fulani paraît le mieux adapté aux zones subsahariennes que les Zébus Sokoto-Gudali et M Bororo. Toutefois, il a le risque de la disparition à terme de la race locale Borgou. Cette situation fait appelle à une réorientation de la politique d amélioration génétique des races locales béninoises (Borgou, Lagunaire, Somba). Le programme de sélection (des Borgou et Lagunaire) préconisé par État à travers le Projet de Développement de l Élevage (PDE 3) devient insuffisant. Il faut désormais accompagner techniquement les éleveurs dans leur programme d amélioration génétique par le croisement de la race Borgou avec les mâles White-Fulani, ce qui permettra de limiter à termes des déconvenues liées à ce croisement Les principaux acteurs des marchés à bétail: éleveurs, agro-éleveurs, transhumants, commerçants, bouchers Les éleveurs ou producteurs du bétail Au Bénin, l élevage des gros ruminants est surtout aux mains des Peulh et des Gando qui pratiquent un élevage semi-sédentaire. Il y a aussi des agriculteurs qui du fait de la 15

16 traction animale sont devenus des propriétaires d animaux. A ces derniers, il faut ajouter les transhumants venus du Niger et surtout du Nigeria qui ont d ailleurs tendance à s installer dans les zones interstitielles des régions du Zou, Collines et Couffo. Les bouchers ou «Faawoobè» en Fulfulde Les bouchers sont souvent d origine étrangère : Haoussa et Yoruba. Mais de nos jours les autochtones ont pris le pas sur les étrangers dans cette activité. Les commerçants de bétail ou «Ténkoubè» en Fulfulde On trouve dans les rangs des commerçants de bétail des Haoussa, Zerma, et des Peulh Ils sont les plus nombreux sur les marchés. Ils sont repartis en deux catégories : - les commerçants-revendeurs qui sillonnent les marchés de collecte primaire et ravitaillent les marchés secondaires de regroupement au même titre que des éleveurs ou agro-éleveurs ; - les grands commerçants sont spécialisés dans les achats en gros (20 à 30 têtes de bovins) dans les marchés secondaires de regroupement pour les convoyer vers les marchés finaux tels que Cotonou, Lomé (Togo) et les marchés du Nigeria. Les intermédiaires Appelés communément «Dilalï» (nom haoussa) les intermédiaires sont une institution traditionnelle dans les marchés à bétail. Ils sont généralement chargés de loger les éleveurs et vendeurs d animaux et, prennent la place de ces derniers dans les transactions. Ils perçoivent le lada (ou taxe) co-payé entre l éleveur (vendeur) et l acheteur et, jouissent des surcoûts qui se dégagent de la vente des bestiaux au détriment à la fois du vendeur et de l acheteur. Ainsi, l acheteur et le vendeur n ont aucune transparence quant aux prix de vente des bestiaux. La fonction d intermédiaire est très forte dans les marchés à bétail traditionnels, mais incompatible avec le système de mise en place des marchés modernes ou autogérés qui sont en émergence de nos jours et qui prônent une transaction directe entre l acheteur et le vendeur de même que la valorisation des taxes des marchés. Le système de gestion du marché à bétail par des intermédiaires ne permet pas une implication de tous les acteurs dans la gestion du marché, et ne favorise pas une politique de prix en faveur de l éleveurs comme le veut la politique pastorale au Bénin. C est un système qui est contraire aux principes d autopromotion des marchés à bétail et ne constitue donc pas une approche appropriée de démocratie à la base et du contexte actuel de développement local. 16

17 Carte n 2 : Les Circuits d échanges locaux et les mouvements commerciaux de bétail au niveau régional 17

18 Carte n 3 : Les mouvements commerciaux de bétail au niveau (inter)national 18

19 3. MISE EN PLACE DES MARCHES A BETAIL AUTOGERES (MBA) 3.1.Chronique des marchés à bétail autogérés C est autour de la filière des gros (bovins) et petits ruminants (moutons et chèvres) que les éleveurs, bouchers, commerçants de bétail et autres acteurs apprennent à s auto-organiser entre eux, à bâtir un modèle nouveau de gestion des marchés à bétail qui se démarque de l ancien mode traditionnel et non porteur d un développement à la base. L histoire des marchés à bétail autogérés est liée à une double approche qui fonctionne en «étau» : à la base, il y a l autodétermination et une volonté de fonctionnement au quotidien des acteurs, drainées par certains leaders locaux et un processus d appui-formation apporté par le PPAB/AFDI dans le strict respect des programmes des comités de gestion des marchés à bétail. En réalité, l histoire de la mise en place des marchés à bétail autogérés a été un exercice pratique et progressif qui a été influencé par les grandes approches /démarches de développement du Bénin. Son phasage peut se lire suivant quatre périodes Une période de démarrage marquée par la force (76 80) Elle couvre la période de 1976 à Les éleveurs réunis autour de leurs leaders notamment Aboubaccar TIDJANI se sont soulevés contre le système traditionnel de gestion du marché à bétail de Gogounou qui d après eux est «un système d escroquerie des éleveurs» par les intermédiaires. Aussi voulaient-ils mettre fin aux achats des bœufs dans les campements. Une trêve de deux mois a été observée au cours de laquelle ils ont cessé systématiquement d envoyer les animaux au marché à bétail traditionnel. Ce type «d embargo sacré» contre une personne ou un système est appelé en fulfulde Mabaama : genre de pacte entre eux devant être respecté de tous. C était l époque de la dictature révolutionnaire, vers la fin de l aire de la démarche productiviste de développement au cours de laquelle l encadrement des producteurs était dirigiste. Malgré l environnement sociopolitique qui ne se prête pas aux révoltes, les éleveurs de Gogounou sont arrivés à protester contre cette approche mercantile et opaque de gestion des marchés traditionnels par les intermédiaires. D après Aboubaccar TIDJANI, cette situation lui a valu des interpellations et des menaces de la part de l ex- Préfecture du Borgou sans gain de cause de la part ni des intermédiaires, ni du Préfet. C est depuis ce temps qu à Gogounou, il y a eu effondrement du système traditionnel de gestion des marchés à bétail et le début du processus de la reconversion des intermédiaires. Ces derniers n ont pas été exclus, ils ont été reconvertis à la fonction de témoins ( Seedêbè en Fulfulde) qui facilitent les transactions entre éleveurs et acheteurs. Ils pointent la vente des animaux, font enregistrer les transactions, collectent les taxes qu ils reversent auprès des secrétaires qui encaissent et délivrent les tickets. La taxe de vente d un animal était fixée à 25 francs CFA par tête vendue. Le 1/3 des fonds issus de ces taxes servait à équiper les témoins en cordes (pour la contention des animaux) et l autre partie (2/3) servait d aumône pour les vieux sages de Gogounou. Ils ont tous 19

20 approuvé la proposition visionnaire des leaders dont le principe de base devrait être une gestion transparente des transactions autour du commerce du bétail. Enfin, le nouveau système permet de satisfaire les éleveurs, sans remettre complètement en cause le système traditionnel (les intermédiaires restent dans le paysage, mais désormais pour rendre un service rémunéré par les éleveurs pour le service qu ils leurs rendent. Ils ne sont plus perçus par les éleveurs comme des escrocs (préleveur de valeur ajoutée). De même les vieux sages ne sont pas exclus non plus du système Un début de responsabilisation et de gestion par un comité dans les années 80 Au courant des années 80 l organisation du marché a évolué vers l installation d un Comité de Gestion peu structuré (1986) qui assure désormais la gestion régulière du marché. Les taxes ont été portées à 100 F CFA par bête vendue et il y a eu l ouverture d un compte à la CLCAM (Caisse Locale de Crédit Agricole Mutuel) pour gérer ces dernières à l instar de ce qui se faisait au niveau des GV (Groupements Villageois). Cette phase a été influencée par le courant des Projets de Développement Intégré et de Gestion des Terroirs qui mettaient un accent sur la responsabilisation des populations (par exemple la responsabilisation des producteurs dans la commercialisation du coton, des comités de gestion des barrages ou retenues d eau). Et, l encadrement donné par les services de État (CARDER ou Centre d Action Régional pour le Développement Rural) à l époque commençait par développer l animation rurale Une phase de professionnalisation à deux vitesses dans les années 90 Elle couvre la période 1990 à 1999 qui cadre avec l approche de développement local assortie des mesures de désengagement de État, la rédaction des textes sur la décentralisation, le renforcement des structures décentralisées, et la participation progressive des collectivités locales aux réalisations de base. Initiatives pour plus de viabilité organisationnelle et financière L année 1995 a été un tournant capital dans la mise en place de la politique d autogestion du marché à bétail de Gogounou. Avec l appui du SOP (Service Organisation Paysanne) du CARDER, le marché s est doté d un cadre juridique et organisationnel : Statuts et Règlement Intérieur, Comité de Gestion et Comité de Contrôle élus. Des objectifs clairs sont pris et consignés dans les statuts et les sanctions dans le Règlement Intérieur de l Association. A cette réforme s est ajoutée la révision de la gestion financière et économique caractérisée par des outils de gestion du marché : documents de gestion, émission des tickets, apparition de la fonction des secrétaires (tickettiers), augmentation des taxes à 500 francs par animal vendu. Appui du PPAB/AFDI Le PPAB/AFDI a démarré dans un premier temps ses appuis aux organisations des éleveurs au sud (Zou et Collines). Les actions de cette institution auprès des éleveurs ont été proposées par les conclusions de deux études conduites en 1996 ; l une par le GERAM et l autre par l AFDI du Cantal. Les marchés à Bétail de Ouessè, Paouignan et de 20

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