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1 Travail type Adaptation APA Titre courant : LA RÉINTÉGRATION SOCIALE DES DÉLINQUANTS SEXUELS 1 Mettre à profit la participation communautaire dans la réintégration sociale des délinquants sexuels Nom de l'étudiant CRM 1234 Titre du cours Nom du professeur Date de remise

2 LA RÉINTÉGRATION SOCIALE DES DÉLINQUANTS SEXUELS 2 Résumé Dans une société de la peur, est-il possible de procéder à la réintégration sociale des délinquants sexuels? Démonisés à la suite des législations sur les délinquants dangereux adoptées au Canada en 1962 et en 1977, les délinquants sexuels représentent un très gros risque dans les communautés s'organisant autour des risques (réels ou fictifs) qui semblent menacer le tissu moral de la société. Or, ce n'est qu'en participant à la réintégration sociale des délinquants sexuels que la communauté peut gérer les risques de récidive. En effet, pour que réussisse la réintégration sociale des délinquants sexuels et qu'ils soient mieux en mesure de renoncer à la criminalité, la communauté doit adopter une approche réparatrice. C'est donc à la communauté de montrer aux délinquants sexuels que, bien que l'infraction qu'ils ont commise ne soit pas tolérée, il est possible pour eux de faire à nouveau partie de la société. Mots clés : délinquants sexuels, réintégration sociale, société de la peur, stigmatisation, surveillance

3 LA RÉINTÉGRATION SOCIALE DES DÉLINQUANTS SEXUELS 3 Mettre à profit la participation communautaire dans la réintégration sociale des délinquants sexuels De plus en plus, la société moderne s'établit comme une société de risque, c'est-à-dire qu'elle s'organise autour des risques (réels ou fictifs) qui semblent menacer le tissu moral de la société. En fait, ce n'est pas que la société moderne soit plus risquée, mais qu'elle semble plus risquée. Dans ce travail, nous parlerons donc de la société moderne en tant que société de la peur. Bien que la réintégration sociale des délinquants sexuels dans une communauté établie autour d'une culture de la peur semble impossible, ce travail démontrera que la participation communautaire joue un rôle essentiel dans la réussite de la réintégration sociale, voire dans la réduction du taux de récidive. En effet, pour contrôler les risques possibles, la communauté doit s'investir dans la réinsertion sociale des délinquants sexuels et adopter une approche réparatrice permettant à la fois de réduire la stigmatisation de ces individus et de participer à la surveillance de ces individus. Société de la peur et délinquants sexuels Les théoriciens soutiennent que nous vivons dans une société de la peur et que nos choix sont motivés par la peur. Selon eux, la culture de la peur fait surtout intervenir un type d'anxiété créé par les institutions au pouvoir : la peur construite. Ce type d'anxiété est lié aux tentatives de manipulation des politiciens et des élites sociales qui font appel à des tactiques d'intimidation afin de contrôler et de mobiliser les citoyens (Edwards & Hensley, 2001). Prenons pour exemple les risques qu'entraîne le réchauffement climatique. Les institutions au pouvoir présentent ce phénomène comme un problème que l'homme a créé, mais qu'il ne peut contrôler. Devant de tels risques, dits incontrôlables, les citoyens des sociétés de la peur désirent plus que jamais une forme d'ordre et de contrôle que seuls les politiciens et les élites sociales semblent être en mesure de leur fournir. La mentalité tough on crime vient alors apaiser l'anxiété ressentie devant les risques incontrôlables comme le réchauffement climatique en donnant l'impression aux citoyens qu'ils peuvent au moins contrôler le taux de crime dans leur communauté au moyen de la prévention, de l'action et de la punition. Par conséquent, la culture de la peur devient axée sur la criminalité (Mathiesen,

4 LA RÉINTÉGRATION SOCIALE DES DÉLINQUANTS SEXUELS ). En effet, étant donné qu'il est rassurant de jeter le blâme dans le cas d'un problème, les sociétés de la peur se préoccupent de la prévention des risques (tels la pollution, le terrorisme et la criminalité), plutôt que de se concentrer sur la fourniture de biens sociaux (tels le logement, l'éducation et les soins de santé). Parce que les sociétés de la peur s'organisent autour des risques perçus par ses citoyens, les paniques morales deviennent inévitables, même communes. Entre autres, les parents craignent les grossesses précoces et la toxicomanie, mais les statistiques révèlent que l'anxiété générée par ces craintes est démesurée par rapport à la menace réelle qu'elles présentent (Hannem & Petrunik, 2007). De même, c'est en raison des paniques morales qui ont suivies les législations sur les délinquants dangereux adoptées au Canada en 1962 et en 1977 que les délinquants sexuels ont été démonisés. En fait, Jenkins affirme qu'une «énorme peur des délinquants sexuels [ ] paralyse les sociétés contemporaines angloaméricaines» (cité dans Petrunik, 2002, p. 484). Au premier rang des risques en matière de criminalité, les délinquants sexuels sont maintenant ceux qui menacent le tissu moral de la société. La mentalité tough on crime tente donc encore une fois d'apaiser l'anxiété ressentie devant de tels individus en les incarcérant pour le bien de la communauté. Or, comme il n'est pas réaliste d'incarcérer toute leur vie tous les délinquants sexuels, il faut miser sur leur réhabilitation afin que réussisse leur réintégration sociale. Participation communautaire et réintégration sociale Pour éviter que la participation communautaire prenne elle aussi un aspect punitif, la communauté doit adopter une approche réparatrice envers les délinquants sexuels qui, s'ils sont entourés d'un système de soutien et de responsabilisation, seront mieux en mesure de renoncer à la criminalité (Hannem & Petrunik, 2007). Prenons pour exemple un programme conçu afin de favoriser la réintégration sociale des délinquants sexuels qui ont purgé une peine de ressort fédéral et qui ont été qualifiés d'individus présentant des risques et des besoins élevés. Ce programme, intitulé Circles of Support and Accountability (CoSA), cherche à réduire le risque de récidive en formant des bénévoles prêts à assister les délinquants sexuels dans leur réinsertion sociale au moyen d'une approche réparatrice voulant «[qu']aucune victime ne soit

5 LA RÉINTÉGRATION SOCIALE DES DÉLINQUANTS SEXUELS 5 touchée et [qu']aucun détenu n'est bon à jeter» (Hannem & Petrunik, 2007, p. 153). Pour mieux le soutenir et le responsabiliser, les bénévoles du programme font un pacte de civisme avec le délinquant sexuel qu'ils rencontrent régulièrement. Plutôt que de le juger et de l'exclure, ils sont à l'écoute de l'individu qui leur est assigné et l'aident à se réintégrer dans la communauté et à y redevenir fonctionnel. En participant à la réintégration sociale des délinquants sexuels, la communauté doit éviter d'utiliser la honte comme instrument de désintégration (telle une punition suivie d'un rejet social), et faire appel à la honte comme instrument de réinsertion. D'après Braithwaite, la honte comme instrument de désintégration «contribue à la stigmatisation des délinquants sexuels, et peut même mener à une délinquance accrue», alors que la honte comme instrument de réintégration cible le crime plutôt que le criminel, «déplaçant ainsi la réprobation sociale du délinquant à l'infraction, et réduisant par le fait même le risque de récidive» (cité dans Hannem & Petrunik, 2007, p. 160). C'est donc dire que, pour que réussisse la réintégration sociale des délinquants sexuels, la communauté doit être prête à les accueillir, à les guider et à les appuyer. Réduire la stigmatisation des délinquants sexuels Lorsqu'un individu commet un crime, il acquiert ce que la société appelle une «identité gâtée» qui le réduit à un caractère immoral et avarié. À moins que la communauté ne se charge de réduire la stigmatisation des délinquants sexuels, ils seront donc perçus comme étant des individus sinistres plutôt que des individus qui ont fait quelque chose de sinistre et qui ont besoin d'aide. Une fois stigmatisés, les délinquants sexuels sont exclus de la société, et il est très difficile de se défaire d'une telle étiquette (Goffman, 1963). Entre autres, lorsqu'ils sont dotés d'une identité gâtée, les délinquants sexuels ont énormément de difficulté à trouver un emploi et un logement. Qui plus est, leurs relations personnelles seront perturbées et leur bien-être psychologique diminuera à mesure que leur exclusion sociale augmente (Goffman, 1963; NCJA, 1999). Quand les délinquants sexuels endurent ce type de «punitions invisibles», il est très difficile pour eux de croire qu'ils finiront par être réintégrés dans la société, car un tel ostracisme empêche effectivement la réintégration sociale de se produire.

6 LA RÉINTÉGRATION SOCIALE DES DÉLINQUANTS SEXUELS 6 Edwards et Hensley argumentent en fait que, telle une prédiction autoréalisatrice, «la représentation monstrueuse des délinquants sexuels provoque chez eux un sentiment de désespoir menant à l'adoption de cette identité monstrueuse comme leur vraie identité» (2001, p. 83). Ainsi porteurs d'une identité gâtée, les délinquants sexuels cherchent alors à interagir avec des gens qui, comme eux, sont stigmatisés et exclus de la société. Et, en compagnie d'autres délinquants sexuels, le risque de récidive est beaucoup plus élevé (Edwards & Hensley, 2001). Autrement dit, la stigmatisation des délinquants sexuels est directement liée au risque de récidive. Cela montre l'importance de cesser de jeter le blâme, sans quoi la réintégration sociale est impossible : plutôt qu'être en marge de la société, les délinquants sexuels doivent donc avoir la possibilité de bâtir un système de soutien et de responsabilisation. Participer à la surveillance des délinquants sexuels En plus de réduire la stigmatisation des délinquants sexuels, la communauté doit participer à la surveillance des délinquants sexuels pour mieux éviter les risques de récidive et favoriser les chances d'une réintégration sociale réussie. En procédant ainsi, la fusion du contrôle panoptique et synoptique peut s'opérer et générer de meilleurs résultats. Mathiesen décrit le contrôle panoptique comme étant exercé sur la majorité des gens par la minorité des gens, de sorte que les experts puissent surveiller les individus dits dangereux et leur comportement déviant (cité dans Petrunik, 2002). Inversement, le contrôle synoptique renvoie à un scénario où un grand nombre de personnes (la communauté) surveille les quelques personnes considérées comme dangereuses (les délinquants sexuels). En fusionnant ces deux formes de contrôle, non seulement la communauté peut faire appel au gouvernement pour que soit exercé le contrôle panoptique, mais elle peut aussi participer à la surveillance des délinquants sexuels pour que soit exercé le contrôle synoptique. Combinées, ces deux formes de contrôle permettent de responsabiliser tous les partis impliqués dans la gestion du risque : les institutions au pouvoir, les citoyens de la communauté et les délinquants sexuels.

7 LA RÉINTÉGRATION SOCIALE DES DÉLINQUANTS SEXUELS 7 Certains diront que la fusion du contrôle panoptique et synoptique peut entraîner une approche punitive et incapacitante envers les délinquants sexuels. Il est vrai que des punitions invisibles (telles les campagnes de dénigrement visant l'ostracisme des délinquants sexuels et les séances de piquetage menées dans les quartiers où habitent des délinquants sexuels) peuvent découler du contrôle synoptique. Toutefois, comme le précise Mathiesen, le contrôle synoptique exercé par la communauté n'entraîne pas nécessairement l'adoption d'une approche basée sur l'exclusion (cité dans Petrunik, 2002). En effet, lorsque la communauté s'engage à faire de la surveillance fondée sur la justice réparatrice et sur la honte comme instrument de réinsertion, le taux de récidive des délinquants sexuels est significativement plus faible, et leur réintégration sociale est souvent réussie (Hannem & Petrunik, 2007). Malgré les dangers du contrôle synoptique, il est donc évident que, si elle accompagne un effort de réduire la stigmatisation des délinquants sexuels, la fusion du contrôle panoptique et synoptique peut favoriser à la fois la gestion du risque et la réhabilitation des délinquants sexuels. Conclusion Somme toute, pour que réussisse la réintégration sociale des délinquants sexuels, la communauté doit adopter une approche réparatrice, et non punitive. D'abord et avant tout, la communauté doit réduire la stigmatisation des délinquants sexuels. Au contraire, si elle continue à les ostraciser, la probabilité de récidive risque d'augmenter. Ensuite, il faut que s'opère la fusion du contrôle panoptique et synoptique, c'est-à-dire que la communauté doit participer à la surveillance des délinquants sexuels et cesser de se fier uniquement au gouvernement qui, seul, ne peut les appuyer adéquatement. Il est donc clair que la participation communautaire joue un rôle essentiel non seulement dans la réintégration sociale des délinquants sexuels, mais aussi dans la réduction du taux de récidive. En effet, c'est à la communauté de montrer aux délinquants sexuels que, bien que l'infraction qu'ils ont commise ne soit pas tolérée, il est possible pour eux de faire à nouveau partie de la société.

8 LA RÉINTÉGRATION SOCIALE DES DÉLINQUANTS SEXUELS 8 Bibliographie Edwards, W., & Hensley, C. (2001). Contextualizing sex offender management legislation and policy: Evaluating the problem of latent consequences in community notification laws. International Journal of Offender Therapy and Comparative Criminology, 45(1), DOI : / X Goffman, E. (1963). Stigma: Notes on the management of spoiled identity. Toronto, ON: Penguin Books. Hannem, S., & Petrunik, M. (2007). Circles of support and accountability: A community justice initiative for the reintegration of high risk sex offenders. Contemporary Justice Review: Issues in Criminal, Social, and Restorative Justice, 10(2), DOI : / Mathiesen, T. (1997). The viewer society: Michel Foucault's "panopticon" revisited. Theoretical Criminology, 1(2), DOI : / National Criminal Justice Association (NCJA). (1999). Sex offender registration and notification: Problem avoidance and barriers to implementation & sex offender registration and notification costs survey results. Washington, DC: National Criminal Justice Association. Petrunik, M. (2002). Managing unacceptable risk: Sex offenders, community response and social policy in the United States and Canada. International Journal of Offender Therapy and Comparative Criminology, 46(4), DOI : / X

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