Je vous prie d'agréer, Monsieur le Maire, l'expression de ma considération la plus distinguée.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Je vous prie d'agréer, Monsieur le Maire, l'expression de ma considération la plus distinguée."

Transcription

1 Monsieur Etienne BLANC Maire de Divonne-les-Bains DIVONNE-LES-BAINS Monsieur le Maire, Par lettre citée en référence, j'ai porté à votre connaissance les observations provisoires de la chambre régionale des comptes concernant la gestion de la délégation de service public du casino de Divonne-les-Bains au cours des exercices 1993 à Ces observations ont également été adressées au président directeur général de la société touristique thermale et hôtelière de Divonne, dans le cadre de la procédure contradictoire prévue par la loi. Après avoir pris acte des réponses et procédé aux auditions demandées, la chambre a arrêté ses observations sous leur forme définitive. Elles font l'objet du document ci-joint. En application de l'article L du code des juridictions financières, ces observations définitives devront être communiquées à votre assemblée délibérante, dès sa plus proche réunion. Elles devront donc faire l'objet d'une inscription à l'ordre du jour de celle-ci et être jointes à la convocation adressée à chacun de ses membres. Le texte de ces observations devenant communicable dès cette réunion à toute personne qui en ferait la demande, conformément à l'article R du même code, la chambre vous serait obligée de bien vouloir lui indiquer à quelle date ladite réunion aura eu lieu. En application de l'article R du code des juridictions financières, une copie de ces observations est, en outre, communiquée au préfet et au trésorier-payeur général de l'ain. Je vous prie d'agréer, Monsieur le Maire, l'expression de ma considération la plus distinguée. Le Président de section exerçant par intérim les fonctions de président de la chambre Raymond MELKA OBSERVATIONS DEFINITIVES CASINO DE LA COMMUNE DE DIVONNE-LES-BAINS (Département de l'ain) Exercices 1993 à 1998 La chambre régionale des comptes de Rhône-Alpes a procédé, dans le cadre de son programme

2 de travail, au contrôle de la gestion de la délégation de service public du casino de Divonne-les- Bains pour les exercices 1993 à 1998, prolongé sur les exercices les plus récents en fonction des informations recueillies. L'entretien préalable prévu par l'article L du code des juridictions financières a eu lieu au siège de la juridiction le 15 juin 2000 avec le maire, M. Blanc. Lors de sa séance du 31 août 2000, la chambre a formulé des observations provisoires qui ont été adressées le 6 octobre 2000 au maire et au président directeur général de la société touristique thermale et hôtelière de Divonne. Après avoir examiné les réponses écrites et procédé aux auditions demandées, la chambre, lors de sa séance du 26 avril 2001, a arrêté les observations définitives reproduites ci-après. Celles-ci portent plus particulièrement sur les points suivants : - Le cahier des charges d'exploitation des jeux. - Les activités du casino. - Les flux financiers. - Le degré de dépendance de la commune à l'égard de l'activité du casino. 1 - LE CAHIER DES CHARGES D'EXPLOITATION DES JEUX L'historique Un premier cahier des charges a été signé le 20 avril 1960 avec la Société d'exploitation du casino de Divonne-les-Bains pour 18 ans, soit jusqu'au 31 mai Une clause prévoyait la construction d'un établissement thermal moderne sur un terrain appartenant à sa filiale, la Société Anonyme de Divonne. A la suite de l'absorption de la Société Anonyme de Divonne-les-Bains par la Société d'exploitation du casino de Divonne-les-Bains, elle-même absorbée par la Société Nouvelle de Divonne, un nouveau cahier des charges était souscrit le 20 juillet 1964 par cette troisième société. Il reprenait les dispositions du précédent et couvrait la période du 1er novembre 1964 au 31 octobre Lors de l'absorption de la Société Nouvelle de Divonne par la Compagnie Française des Grands Hôtels Internationaux (CFGI), un nouveau cahier des charges, valable pour la période du 1er novembre 1970 au 31 octobre 1978, reprenait intégralement le précédent. La CFGHI a été à son tour absorbée par la société touristique thermale et hôtelière de Divonne (STTH). Un nouveau cahier des charges en date du 12 décembre 1975 s'est substitué au

3 précédent avec la même date finale de validité. Un autre cahier des charges a ensuite été établi pour une période de 18 ans, du 1er novembre 1976 au 31 octobre Il reprenait les dispositions existantes et confirmait la prorogation du bail dont bénéficiait la commune pour le terrain sur lequel s'élevait l'établissement thermal. Un avenant du 2 juillet 1986 est venu le modifier. Compte tenu de la mise en exploitation de nouveaux jeux prévus par la loi, un nouveau cahier des charges a été établi le 9 décembre 1987, pour une période de 18 ans du 1er novembre 1988 au 31 octobre Il définissait la participation de la STTH au financement du nouvel établissement thermal. Un autre cahier des charges a été approuvé le 25 août 1989, en raison du renouvellement de l'autorisation de jeux. Il concernait la période du 1er novembre 1989 au 31 octobre 2007 et définissait la participation de la STTH au financement de réalisations thermales ou hôtelières. Il a été modifié par un avenant du 14 août L'actuel cahier des charges pour l'exploitation des jeux au casino de Divonne-les-Bains a été signé le 14 août 1990 par M. Pruvost, Maire de la commune à l'époque, et M. Aaron, présidentdirecteur général de la STTH. Il a été approuvé par délibération du 13 août et est devenu exécutoire le 17 août D'une durée de 18 ans, il couvre la période du 1er novembre 1990 au 31 octobre Depuis 1960, huit cahiers des charges successifs ont ainsi été approuvés par la collectivité. La refonte, à chaque changement de société, est accompagnée du report de la période de validité de 18 ans. De ce fait, l'attribution de la délégation a, pour le moment, échappé à toute mise en concurrence depuis l'origine et c'est seulement en 2008 que la procédure prévue par la loi Sapin du 29 janvier 1993 trouvera à s'appliquer. Les insuffisances - Les dispositions de l'article 4 de l'arrêté du 29 décembre 1959 modifié relatives au cahier des charges et prévoyant la référence à l'arrêté ministériel d'autorisation des jeux ne figurent pas dans le document. La chambre a pris bonne note de l'intention de la commune de remédier à cette lacune. - L'article 12 du cahier des charges précise qu'à qualification égale, le personnel des jeux doit être recruté de préférence parmi les habitants de la commune. Cette clause illégale devra être supprimée par avenant, ainsi que la commune et l'exploitant s'y sont engagés. - L'article 20 du cahier des charges prévoit la création d'une commission de surveillance composée de huit membres issus pour moitié de la municipalité et de la STTH. Cette commission

4 est présidée par le Maire et se réunit au moins quatre fois par an. Elle a pour but : de veiller à l'application du cahier des charges, de donner son avis sur les propositions de la STTH relatives à l'article 72 de la loi du 21 décembre 1961, d'assurer la concertation nécessaire entre la commune et le délégataire, notamment en matière d'actions publicitaires et de promotion de la station. Or, cette commission ne s'est réunie qu'une seule fois, la commune ayant substitué au système prévu par l'article 20 une autre procédure de contrôle faisant intervenir le service comptable et financier. Il y aurait lieu pour les parties, soit de se conformer à l'avenir aux dispositions du cahier des charges, soit de modifier celles-ci pour les adapter à la procédure mise en ouvre. - Enfin, le rapport annuel du délégataire, prévu par l'article 2 de la loi n du 8 février 1995 (article L du code général des collectivités territoriales), n'est pas produit. Quotidiennement, l'exploitant du casino fait bien parvenir en mairie un tableau de bord de suivi de l'activité du casino, mais aucun document de synthèse annuel n'est fourni à la municipalité. La réglementation précise que " le délégataire produit chaque année à l'autorité délégante avant le 1er juin un rapport comportant notamment : - les comptes retraçant la totalité des opérations afférentes à l'exécution de la délégation de service public, - une analyse de la qualité de service ". Ce rapport doit comprendre trois parties, les comptes et l'analyse de la qualité du service. Il est accompagné d'une annexe permettant à l'autorité délégante d'apprécier les conditions d'exécution du service public en conformité avec les dispositions des articles L à L du code général des collectivités territoriales. En tout état de cause, les tableaux journaliers remis à l'équipe municipale, qui s'en satisfait, ne peuvent être regardés comme conformes à la législation. Les dispositions financières Le pourcentage du prélèvement opéré par la ville de Divonne sur le produit des jeux a été initialement fixé à 15% selon les dispositions de l'article 2 du cahier des charges. Indépendamment de ce prélèvement, le cahier des charges original (articles 3 et 4) prévoit que la STTH verse à la commune de Divonne diverses subventions : - Une première subvention destinée à financer des actions publicitaires et des actions de promotion de la station. Elle représente 0,36 % du produit net des jeux de l'exercice précédent et est versée au 15 février.

5 - une subvention destinée à financer des activités éducatives et culturelles décidées par la commune. Elle représente 0,24 % du produit net des jeux et est versée au 15 août. - une subvention dont le montant dégressif sur la durée de la convention était destiné au financement de la construction d'un nouvel établissement thermal : trois millions de francs pour les années 1988, 1989 et 1990, deux millions et demi par an de 1991 à 1996, et deux millions de francs de 1997 à Ces dispositions ont été abrogées par l'avenant n 2 du 30 janvier 1995, approuvé en conseil municipal du 19 décembre 1994 et devenu exécutoire le 31 janvier Elles ont été remplacées par un prélèvement unique de 1 % du produit net des jeux de l'exercice précédent, payable le 15 juin de chaque année. L'article 7 de ce document a porté à 3 % ce prélèvement unique au titre des exercices 1994 à 1997, pour un supplément de recettes de l'ordre de 9 millions de francs au bénéfice de la commune. 2 - LES ACTIVITES DU CASINO Evolution des jeux traditionnels Le nombre d'entrées enregistrées au cours de l'exercice 1997/98 accuse une diminution sensible au niveau des jeux traditionnels, boule (-14 %) et jeux de contrepartie (-9%). Le produit brut des jeux traditionnels provient pour la plus grande part de la roulette française et du Black Jack. Les montants annuels mentionnés dans le tableau ci-dessous font apparaître des fluctuations importantes d'un exercice à l'autre. On note toutefois une diminution significative de 35 % sur le dernier exercice qui a plusieurs origines : - la diminution de la fréquentation de la salle de jeux, - une grève des employés des jeux qui a entraîné la fermeture de la salle pendant 19 jours fin août

6 1999, - l'absence de certains gros clients du Moyen-Orient, - une diminution des pourboires, qui entraîne un prélèvement plus important du quota pourboires, - une dotation pour créances douteuses en augmentation. Les dotations à la provision sur chèques jeux évoluent à la hausse sur l'ensemble de la période, compte tenu de l'ancienneté des créances et de l'incertitude de leur recouvrement, ainsi que de l'augmentation des pertes sur chèques jeux. En 1998/99, la dotation et les pertes sur chèques jeux représentent 34 % du chiffre d'affaires. Evolution de l'activité machines à sous Le nombre des entrées enregistrées dans la salle des machines à sous est en légère diminution en 1997/98 par rapport à l'exercice précédent.

7 L'activité des machines à sous dégage un résultat brut d'ensemble qui avoisine cent millions de francs. Le meilleur résultat est celui de 1995/96 avec un produit brut en augmentation de 13 % par rapport à l'exercice précédent. Il faut noter que l'accroissement du parc de 250 à 280 machines est intervenu en avril Le produit brut global a été à son niveau le plus bas en 1996/97. Il semblerait que cette baisse trouve son origine notamment dans la faiblesse du franc suisse qui est la principale monnaie des joueurs, ainsi que dans les très mauvaises conditions climatiques des mois de novembre et décembre 1996, au cours desquels l'importance de l'enneigement a rendu très difficile l'accès à Divonne. La diminution est sensible pour tous les types de machines, mais elle est plus particulièrement marquée pour les machines à 50 F (-31 %) et à 100 F (-41 %). C'est aussi à compter de cet exercice (le 1/01/97) qu'est entré en vigueur le prélèvement de 10 % sur tous les jackpots supérieurs à F. Il semblerait que les habitudes de jeux de la clientèle en aient été perturbées. De plus, l'ouverture de la salle des machines à sous du casino d'annemasse le 1er novembre 1996 a détourné une partie de la clientèle en provenance de Haute-Savoie et de la partie mitoyenne du canton de Genève. Cette éventualité avait été prévue par la direction de la STTH, mais dans des proportions moindres. Le chiffre d'affaires régresse en 1996/97, mais l'importance des prélèvements sociaux, RDS et CSG, en est la cause. Hormis pour cet exercice, le produit taxable, et par conséquent le

8 prélèvement, sont en augmentation. Les "autres produits" sont essentiellement constitués des gains de change. Le taux de change pratiqué par l'établissement est aligné sur celui des banques de la place. Le graphique suivant détaille le produit brut des jeux des machines à sous par type de machines. Il met en évidence la prépondérance des recettes tirées des machines à 2 F et à 10 F dans le produit brut des jeux. L'évolution à la hausse du produit brut des machines à 2 F s'est faite au détriment des machines à 5 F, 50 F et 100 F. Évolution de l'activité restauration La restauration des jeux Cette activité comprend le restaurant de la salle de jeux traditionnels "les quatre saisons" et son bar, ainsi que le restaurant et le bar circulaire de la salle des machines à sous. Globalement, le résultat brut cumulé sur l'ensemble de la période est largement déficitaire.

9 Malgré une réduction des charges, le résultat brut dégagé par le restaurant des jeux traditionnels reste négatif. Si le prix moyen par repas est stable, le nombre de repas vendus régresse dans des proportions importantes et notamment au cours du dernier exercice. Le restaurant a enregistré une perte de couverts sur toute la période. Le chiffre d'affaires du bar est en diminution constante et entraîne une régression rapide du résultat, qui reste toutefois positif. Le restaurant et le bar de la salle des machines à sous dégagent un résultat cumulé en nette augmentation. Toutefois, le résultat brut est négatif, du fait d'un accroissement sensible des quotes-parts des services auxiliaires et de la dotation aux amortissements sur le dernier exercice. Le graphique ci-dessous met en évidence la nette diminution du chiffre d'affaires de la restauration de la salle de jeux traditionnels et la progression de la restauration de la salle des jeux automatiques, notamment sur le dernier exercice.

10 Graphique 2 : évolution du chiffre d'affaires des restaurants des jeux Le résultat dégagé par le bar est positif, mais il a diminué de 58 % entre le premier et le dernier exercice. En revanche, la restauration de la salle des jeux automatiques progresse de façon significative sur les deux derniers exercices. Bien que le prix moyen par repas soit en diminution constante, le nombre de repas vendus a doublé entre 1994/95 et 1998/99. Les autres restaurants Cette activité regroupe pour le grand hôtel, le restaurant "la Terrasse", "la Brasserie du Léman", le bar de l'hôtel, le room-service et mini-bar, le kiosque de la piscine, ainsi que le pavillon du golf. Elle est identifiée dans la comptabilité analytique sous l'appellation Restauration HLD. Depuis 1995, le restaurant la Terrasse a obtenu une étoile au guide Michelin. Le résultat brut global, largement déficitaire, a évolué favorablement sur la période. Il est devenu positif pour la première fois en 1998/99. C'est d'ailleurs au cours de ce dernier exercice que le chiffre d'affaires total a fortement augmenté (+ 15 % soit 3,2 millions de francs par rapport à l'exercice précédent). Evolution de l'activité hébergement

11 Cette activité permet de suivre la rentabilité du Grand Hôtel. Elle regroupe quatre sous-sections : hébergement, réception et conciergerie, gouvernante et lingerie et direction de l'hôtel. Longtemps déficitaire, elle connaît depuis l'exercice 1997/98 un résultat positif en progression. En 1998, la rénovation complète de 39 chambres a participé à l'augmentation de 40 % du chiffre d'affaires du dernier exercice. En 1999, l'hôtel a accueilli le salon Télécom (1 mois) et un séminaire Peugeot (2 mois) qui ont généré un chiffre d'affaire exceptionnel. L'accroissement du taux d'occupation des chambres par des clients payants en 1998/99 est par ailleurs significatif, l'hôtel pouvant désormais accueillir des congrès et des conventions regroupant un plus grand nombre de personnes. Une politique de compression de l'ensemble des charges menée sur plusieurs années ajoutée à une progression des produits a abouti à un redressement de la situation financière de l'hôtel. Le total des charges variables (fluides, entretien courant,...) a été divisé d'un tiers et les charges de la sous-section direction de l'hôtel de moitié sur la durée de la période. Evolution de l'activité artistique et action culturelle L'activité action culturelle comprend les séances du cinéma et du théâtre ainsi que l'organisation

12 du festival de musique de chambre. L'activité artistique concerne la venue d'artistes qui se produisent à l'espace "Charles Aznavour" ainsi que diverses actions en partenariat avec la ville. Ces deux activités sont déficitaires. Toutefois, l'activité artistique, relativement récente puisque ne fonctionnant que depuis 1995, voit son résultat négatif évoluer favorablement sur l'ensemble de la période. Le résultat global de l'activité action culturelle est déficitaire. Prise séparément, l'activité festival participe pour une part importante (84 % en 1998/99) à ce résultat négatif. Les frais de personnel représentent une fraction qui se situe entre 40 et 49 %. Concernant le cinéma et le théâtre, on peut noter que l'augmentation du nombre de séances n'est pas compensée par une augmentation dans les mêmes proportions du nombre d'entrées. En effet, le nombre moyen d'entrées par séance passe de 31 à 17 de 1995/96 à 1998/99. La discothèque la Baraka dégage un résultat positif dès sa deuxième année d'exploitation. L'ouverture est cependant trop récente pour en tirer des conclusions sur l'évolution future du résultat.

13 Évolution de l'activité jeu de golf Le golf dégage un résultat positif très fluctuant sur l'ensemble de la période. En effet, les conditions climatiques ont une répercussion directe sur la fréquentation et par conséquent sur les résultats de cette activité. 3 - LES FLUX FINANCIERS Les mises et la redistribution aux joueurs Le tableau ci-dessous retrace la diminution des drops(*) sur le dernier exercice, après une très forte augmentation en 1996/97. Il n'est pas possible de connaître le montant total des mises des joueurs aux jeux traditionnels. Le montant des drops permet de savoir précisément les mises de départ, mais en fonction de leurs gains et de la stratégie adoptée, les joueurs peuvent miser plusieurs fois sans repasser par la caisse. Ces montants-là ne sont pas comptabilisés par le casino. Sur les carnets de tables sont notés, pour les jeux de cercle, le montant de la cagnotte, et, pour les jeux de contrepartie, le montant de l'avance initiale et des avances complémentaires, ainsi que le montant de l'encaisse en fin de séance, selon les dispositions de l'article 70 de l'arrêté du 23 décembre Toutefois, on peut essayer de dégager un montant significatif de l'ordre de grandeur en considérant que le produit brut des jeux correspond aux pertes des joueurs :

14 Cette évaluation n'est valable que dans la mesure où il n'est pas pratiqué de change directement aux tables de jeux au casino de Divonne. Quant aux mises des machines à sous, elles sont répertoriées dans le tableau ci-après. Elles correspondent au nombre du compteur des pièces entrées et atteignent un total en 1998/99 de plus de 6,3 milliards de francs. La même année, le montant de la redistribution aux joueurs a été de 6 milliards de francs pour un taux de redistribution global moyen de 95,39 %. Cependant, c'est en 1995/96 que les montants étaient les plus élevés avant d'accuser une forte diminution sur l'exercice suivant. A leur plus haut niveau, les mises représentaient plus de 6,5 milliards de francs et la redistribution aux joueurs 6,2 milliards de francs au taux global moyen de 95,44 %. Par conséquent, il est aisé pour le casino et la municipalité de suivre les mises et la redistribution aux joueurs pour les machines à sous.

15 Chiffre d'affaire de la société Le tableau ci-dessous reprend le chiffre d'affaires de la société STTH sur l'ensemble de la période examinée. Il est tiré des comptes-rendus des assemblées générales. Le chiffre d'affaires global a fortement diminué en 1996/97 (-16 %). Cette diminution correspond à une baisse importante du chiffre d'affaire net des activités de jeux. Les activités hôtels, restaurants et bars, et jeu de golf progressent assez régulièrement et sont à leur plus haut niveau en 1998/99. Les activités diverses dégagent un chiffre d'affaires important sur le dernier exercice. Les pourboires et l'effectif bénéficiaire La répartition des pourboires est conforme à l'accord national de la branche du 23 décembre 1996 complété par un accord d'établissement. L'accord national s'applique depuis le 1er janvier Il détermine les pourcentages de répartition en l'absence d'accord d'entreprise. Les signataires sont Casinos de France, pour l'organisation patronale, et les syndicats de salariés CFDT, CFE et CGC. L'accord d'établissement fixe à 84 % la part du personnel des jeux de tables (liste A) et à 16 % la part des personnels en contact avec la clientèle (liste B). Les pourboires des personnels des machines à sous et des autres employés (caissiers et valets) sont directement affectés aux employés qui les ont perçus.

16 Les personnels affectés au jeu de boule ne sont compris dans l'effectif du tableau qu'à partir de l'exercice 1997/98. L'ensemble des pourboires est à la baisse depuis plusieurs années, les effectifs bénéficiaires ayant évolué à la hausse dans le même temps. La diminution importante du dernier exercice s'explique en partie par la grève des employés des jeux en pleine saison du casino. Le mécontentement d'une partie du personnel concernait les pourboires et les taux de répartition. Forme générale des comptes Les conventions générales comptables sont appliquées dans le respect du principe de prudence et selon les principes de continuité de l'exploitation, de permanence des méthodes comptables d'un exercice à l'autre et d'indépendance des exercices. La méthode retenue pour l'évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques et concerne les immobilisations corporelles, les participations et autres titres immobilisés, les études et les provisions.

17 4 - LE DEGRE DE DEPENDANCE DE LA COMMUNE A L'EGARD DE L'ACTIVITE DU CASINO Le total des prélèvements pour la commune dépasse 40 millions de francs en 1997/98. Sur le dernier exercice, il est de plus de 38 millions de francs.

18 Le casino est le premier employeur de la commune. Le montant des contributions directes versées représente environ 94 % du total perçu par la commune. Le seul produit des prélèvements assis sur le produit des jeux représente 52 % des recettes réelles de fonctionnement. Si l'on y ajoute les recettes fiscales, la subvention et le prélèvement à employer, le total des recettes pour la commune dépasse 44,5 millions de francs, soit 61 % des recettes réelles de fonctionnement de Divonne-les-Bains. Dans son contexte historique, la commune de Divonne n'a jamais eu à lancer d'appel d'offres pour la gestion du casino. Du fait de l'emplacement de celui-ci et de son intégration dans un ensemble loisirs-hébergement-restauration, la commune ne dispose pas de toute latitude pour l'attribution de la concession, conformément aux dispositions de l'article L du code général des collectivités territoriales. En effet, l'actuelle société délégataire étant propriétaire des locaux, un autre délégataire devrait prévoir dans un premier temps la construction d'un nouveau casino, dans un deuxième temps, l'obtention des autorisations de jeux. Sachant que l'implantation de machines à sous n'est autorisée qu'après un an d'exploitation des jeux traditionnels, et compte tenu des délais de construction d'un nouveau bâtiment, on ne peut que constater que l'éventuel changement de délégataire n'est envisageable qu'à travers la cession de la société exploitante à une autre société. La municipalité de Divonne se trouve donc liée à l'actuel délégataire pour éviter la perte de ces recettes. (*) drops : montants échangés à la caisse des jeux par les joueurs.

OBJET : Lettre d'observations définitives relative à la gestion du casino municipal de Cagnes-sur- Mer.

OBJET : Lettre d'observations définitives relative à la gestion du casino municipal de Cagnes-sur- Mer. CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES DE PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR Référence à rappeler : Greffe/BA/ n 1225 Lettre recommandée avec AR n 9288 5821 8 FR OBJET : Lettre d'observations définitives relative à la

Plus en détail

schéma directeur de l'agglomération caennaise approuvé en 1976 et révisé en 1994.

schéma directeur de l'agglomération caennaise approuvé en 1976 et révisé en 1994. Monsieur le Maire, La Chambre régionale des comptes a examiné les comptes et certains aspects de la gestion de votre commune pour les exercices 1992 et suivants en application des articles L. 211-1 à L.

Plus en détail

Madame la Maire, Je vous prie d agréer, Madame la Maire, l expression de ma considération la plus distinguée.

Madame la Maire, Je vous prie d agréer, Madame la Maire, l expression de ma considération la plus distinguée. La Présidente Lyon, le 22 Juillet 2013 N Recommandée avec A.R. REF : ma lettre n 508 du 20 juin 2013 P.J. : 1 Madame la Maire, Par lettre citée en référence, je vous ai communiqué le rapport d observations

Plus en détail

concernant la gestion du SIVOM de SAINT FRANCOIS LONGCHAMP-MONTGELLAFREY

concernant la gestion du SIVOM de SAINT FRANCOIS LONGCHAMP-MONTGELLAFREY Monsieur Patrick PROVOST Président du SIVOM de SAINT FRANCOIS LONGCHAMP-MONTGELLAFREY Hôtel de Ville 73130 SAINT FRANCOIS LONGCHAMP Monsieur le Président, Par lettre en date du 1er octobre 1998, j'ai porté

Plus en détail

1. faire l'objet d'une inscription à l'ordre du jour de la plus proche réunion de l'assemblée délibérante ;

1. faire l'objet d'une inscription à l'ordre du jour de la plus proche réunion de l'assemblée délibérante ; Monsieur le Président, Par courrier en date du 3 octobre 2006, je vous ai adressé le rapport d'observations définitives arrêté par la chambre dont il a été accusé réception le 4 octobre 2006. En application

Plus en détail

Les degrés de délégations de service public. Typologie des modes de délégation du service public

Les degrés de délégations de service public. Typologie des modes de délégation du service public Il n'existe pas de définition légale ou réglementaire explicite des modes de délégation de service public que représentent la concession, l'affermage, la régie intéressée ou la gérance (Circulaire du 7

Plus en détail

COMMUNICATION N D. 134

COMMUNICATION N D. 134 71.074/PERM.FIN/CV. Bruxelles, le 18 avril 1995. COMMUNICATION N D. 134 Objet : Utilisation des "créances sur réassureurs" comme valeurs représentatives. Application de l'article 10 3-8 de l'arrêté royal

Plus en détail

Délibération n 39 Conseil municipal du 29 juin 2012

Délibération n 39 Conseil municipal du 29 juin 2012 Direction Générale Finances et Gestion Direction du Contrôle Interne Délibération n 39 Conseil municipal du 29 juin 2012 Sociétés publiques locales et sociétés publiques locales d aménagement - Dispositif

Plus en détail

Le compte administratif 2011

Le compte administratif 2011 Le compte administratif 2011 Le compte administratif 2011 de MIONS en quelques chiffres Budget principal. 16 590 970 de recettes réalisées, dont :. 13 003 158 en fonctionnement dont 165 000 de rattachements.

Plus en détail

Loi n 41-08 portant création de l'agence marocaine de développement des investissements

Loi n 41-08 portant création de l'agence marocaine de développement des investissements Dahir n 1-09-22 du 22 safar 1430 portant promulgat ion de la loi n 41-08 portant création de l'agence marocaine de développement des investissements. B.O. n 5714 du 5 mars 2009 Vu la Constitution, notamment

Plus en détail

LA COMPTABILITÉ DU COMITÉ D ENTREPRISE : DE NOUVELLES OBLIGATIONS DE TRANSPARENCE À PARTIR DU 1 er JANVIER 2015

LA COMPTABILITÉ DU COMITÉ D ENTREPRISE : DE NOUVELLES OBLIGATIONS DE TRANSPARENCE À PARTIR DU 1 er JANVIER 2015 Groupement des Métiers de l Imprimerie -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- DÉCEMBRE 2014 NOTE N 24 LA

Plus en détail

CIRCULAIRE AUX BANQUES NON RESIDENTES N 86-13

CIRCULAIRE AUX BANQUES NON RESIDENTES N 86-13 Tunis, le 6 Mai 19861 CIRCULAIRE AUX BANQUES NON RESIDENTES N 86-13 OBJET : Activité des banques non-résidentes. La loi n 85-108 du 6 Décembre 1985, portant encouragement d'organismes financiers et bancaires

Plus en détail

Décision n 05-D-20 du 13 mai 2005 relative à une saisine de la société le casino du Lac de la Magdeleine

Décision n 05-D-20 du 13 mai 2005 relative à une saisine de la société le casino du Lac de la Magdeleine RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Décision n 05-D-20 du 13 mai 2005 relative à une saisine de la société le casino du Lac de la Magdeleine Le Conseil de la concurrence (section I), Vu la lettre enregistrée le 28 février

Plus en détail

Je vous prie d'agréer, Monsieur le président, l'expression de ma considération la plus distinguée.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le président, l'expression de ma considération la plus distinguée. Le Président AG/MF/FB - n 02.ROD.044 Dijon, le 7 novembre 2002 RECOMMANDE AVEC A.R. P.J. : une annexe Monsieur le président, Dans sa séance du 5 septembre 2002, la chambre régionale des comptes de Bourgogne

Plus en détail

Effectif légal : 39 Nombre de conseillers en exercice : 39 Nombre de présents :33 Nombre de votants :39 LE 30 JUIN DEUX MILLE ONZE

Effectif légal : 39 Nombre de conseillers en exercice : 39 Nombre de présents :33 Nombre de votants :39 LE 30 JUIN DEUX MILLE ONZE DELIBERATION N 44 Rapport annuel sur l exploitation de la délégation du casino municipal 2009/2010 EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBERATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL Effectif légal : 39 Nombre de conseillers en

Plus en détail

CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES D'ALSACE OBSERVATIONS DEFINITIVES

CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES D'ALSACE OBSERVATIONS DEFINITIVES CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES D'ALSACE OBSERVATIONS DEFINITIVES concernant le Comité d'action pour le Progrès Economique et Social Haut-Rhinois (C.A.H.R) Exercice 1994 à 1997 1. Les comptes et la situation

Plus en détail

L activité des casinos en Alsace

L activité des casinos en Alsace L activité des casinos en Alsace Une analyse de l Observatoire Régional du Tourisme d Alsace (ORTA) Les casinos en France Un casino est «un établissement comportant trois activités distinctes, le spectacle,

Plus en détail

TRANSFERTS DES CONTRATS D ASSURANCE GROUPE EN CAS DE VIE LIES A LA CESSATION D ACTIVITE PROFESSIONNELLE

TRANSFERTS DES CONTRATS D ASSURANCE GROUPE EN CAS DE VIE LIES A LA CESSATION D ACTIVITE PROFESSIONNELLE TRANSFERTS DES CONTRATS D ASSURANCE GROUPE EN CAS DE VIE LIES A LA CESSATION D ACTIVITE PROFESSIONNELLE En vertu de l article L132-23 du Code des assurances les droits individuels résultant des contrats

Plus en détail

ANNEXE C. ÉLÉMENTS D'ANALYSE FINANCIÈRE

ANNEXE C. ÉLÉMENTS D'ANALYSE FINANCIÈRE Annexe C. Éléments d'analyse financière 143 ANNEXE C. ÉLÉMENTS D'ANALYSE FINANCIÈRE Résumé Cette annexe présente quelques éléments comptables qui peuvent servir à l'analyse financière des entreprises.

Plus en détail

DOSSIER DE GESTION. Sommaire

DOSSIER DE GESTION. Sommaire 102 Allée de Barcelone 31000 TOULOUSE Forme juridique : ENTREPRISE INDIVIDUELLE Régime fiscal : R. Simplifié Date exercice : 01/07/2012 au 30/06/2013-12 DOSSIER DE GESTION Sommaire Présentation de l'exploitation

Plus en détail

Arrêtons. Chapitre I er. - Les assemblées générales de copropriétaires

Arrêtons. Chapitre I er. - Les assemblées générales de copropriétaires Règlement grand-ducal du 13 juin 1975 prescrivant les mesures d'exécution de la loi du 16 mai 1975 portant statut de la copropriété des immeubles. - base juridique: L du 16 mai 1975 (Mém. A - 28 du 23

Plus en détail

Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010

Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010 Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 Fax +41 44 631 39 10 Zurich, le 13 août 2010 Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010 La Banque nationale

Plus en détail

LA COMMISSION DE L'UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE (UEMOA)

LA COMMISSION DE L'UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE (UEMOA) UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission ~ UEMOA RÈGLEMENT D'EXECUTION N~(t..~.:.~.9.1 RELATIF AUX REGLES PRUDENTIELLES PORTANT SUR LES RISQUES COURTS, AUX MECANISMES DE GARANTIE ET

Plus en détail

Guide comptable. Les inscriptions comptables

Guide comptable. Les inscriptions comptables Guide comptable Les inscriptions comptables les ressources d emprunt Les emprunts sont exclusivement destinés à financer des investissements, qu'il s'agisse d'un équipement spécifique ou d'un ensemble

Plus en détail

Article L52-4 Article L52-5 Article L52-6

Article L52-4 Article L52-5 Article L52-6 Article L52-4 Tout candidat à une élection désigne un mandataire au plus tard à la date à laquelle sa candidature est enregistrée. Ce mandataire peut être une association de financement électoral, ou une

Plus en détail

COMMISSION SCOLAIRE DE LA BEAUCE-ETCHEMIN

COMMISSION SCOLAIRE DE LA BEAUCE-ETCHEMIN COMMISSION SCOLAIRE DE LA BEAUCE-ETCHEMIN Page 1 de 7 DIRECTIVE RÉGISSANT LES ACTIVITÉS FINANCIÈRES DÉCOULANT DE LA PERCEPTION DES REVENUS DANS LES ÉTABLISSEMENTS 1.0 FONDEMENTS 1.1 Devoir d'établissement

Plus en détail

M.S.P - Direction de la réglementation et contentieux - BASE DE DONNEES. REFERENCE : B.O du 16 mars 1977, page 341

M.S.P - Direction de la réglementation et contentieux - BASE DE DONNEES. REFERENCE : B.O du 16 mars 1977, page 341 REFERENCE : B.O du 16 mars 1977, page 341 DAHIR portant loi n 1-75-168 du 25 safar 1397 (15 février 1977) relatif aux attributions du gouverneur Tel qu'il a été modifié et complété. LOUANGE A DIEU SEUL!

Plus en détail

25 AOUT 2012. - Loi modifiant le Titre XIII de la loi-programme (I) du 27 décembre 2006, en ce qui concerne la nature des relations de travail

25 AOUT 2012. - Loi modifiant le Titre XIII de la loi-programme (I) du 27 décembre 2006, en ce qui concerne la nature des relations de travail SERVICE PUBLIC FEDERAL CHANCELLERIE DU PREMIER MINISTRE 25 AOUT 2012. - Loi modifiant le Titre XIII de la loi-programme (I) du 27 décembre 2006, en ce qui concerne la nature des relations de travail ALBERT

Plus en détail

SECTION 3 APPRÉCIATION DU MONTANT DES ÉLÉMENTS DE CALCUL À RETENIR CONTESTATIONS RELATIVES À CES MONTANTS [DB 4N113]

SECTION 3 APPRÉCIATION DU MONTANT DES ÉLÉMENTS DE CALCUL À RETENIR CONTESTATIONS RELATIVES À CES MONTANTS [DB 4N113] SECTION 3 APPRÉCIATION DU MONTANT DES ÉLÉMENTS DE CALCUL À RETENIR CONTESTATIONS RELATIVES À CES MONTANTS [DB 4N113] Références du document 4N113 Date du document 30/08/97 SECTION 3 Appréciation du montant

Plus en détail

TITRE Ier DISPOSITIONS GENERALES. Article 1 er

TITRE Ier DISPOSITIONS GENERALES. Article 1 er DECISION REGLEMENTAIRE N 12 DU 2 MARS 1948 DU CENTRE NATIONAL DE LA CINEMATOGRAPHIE RELATIVE AUX AUTORISATIONS D'EXERCICE DE LA PROFESSION modifiée par décisions n 12 bis du 18 mai 1949, 12 ter du 3 août

Plus en détail

CIRCULAIRE N Mesdames et Messieurs les préfets de régions et de départements

CIRCULAIRE N Mesdames et Messieurs les préfets de régions et de départements Paris le, Le ministre de l'intérieur, le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie et la ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement CIRCULAIRE N Mesdames et Messieurs les

Plus en détail

Ordonnance concernant la gestion et le contrôle financier et des prestations de la HES-SO Valais/Wallis du 16 décembre 2014

Ordonnance concernant la gestion et le contrôle financier et des prestations de la HES-SO Valais/Wallis du 16 décembre 2014 - 1-414.703 Ordonnance concernant la gestion et le contrôle financier et des prestations de la HES-SO Valais/Wallis du 16 décembre 2014 Le Conseil d'etat du canton du Valais vu l'article 57 de la Constitution

Plus en détail

Annexe A à la Communication F.1 Demande d'une société de cautionnement mutuel (arrêté royal du 30 avril 1999 - M.B.

Annexe A à la Communication F.1 Demande d'une société de cautionnement mutuel (arrêté royal du 30 avril 1999 - M.B. Office de Contrôle des Assurances Annexe A à la Communication F.1 Demande d'une société de cautionnement mutuel (arrêté royal du 30 avril 1999 - M.B. du 6 août 1999) Le(s) soussigné(s)... 1 ayant reçu

Plus en détail

NORME COMPTABLE RELATIVE AUX OPERATIONS EN DEVISES DANS LES ETABLISSEMENTS BANCAIRES NC 23

NORME COMPTABLE RELATIVE AUX OPERATIONS EN DEVISES DANS LES ETABLISSEMENTS BANCAIRES NC 23 NORME COMPTABLE RELATIVE AUX OPERATIONS EN DEVISES DANS LES ETABLISSEMENTS BANCAIRES NC 23 OBJECTIF 01 - La Norme Comptable Tunisienne NC 15 relative aux opérations en monnaies étrangères définit les règles

Plus en détail

PRÉSENTATION DE LA MAINTENANCE INFORMATIQUE

PRÉSENTATION DE LA MAINTENANCE INFORMATIQUE 1000. PRÉSENTATION DE LA MAINTENANCE INFORMATIQUE En informatique, la notion de maintenance n'est pas figée et comporte des prestations de natures forts différentes qui vont du simple dépannage des équipements

Plus en détail

NC 06 Norme comptable relative aux Immobilisations incorporelles

NC 06 Norme comptable relative aux Immobilisations incorporelles NC 06 Norme comptable relative aux Immobilisations incorporelles Objectif 01. Une entreprise peut acquérir des éléments incorporels ou peut elle-même les développer. Ces éléments peuvent constituer des

Plus en détail

NC 35 Norme comptable relative aux états financiers consolidés

NC 35 Norme comptable relative aux états financiers consolidés NC 35 Norme comptable relative aux états financiers consolidés Champ d'application 1. La présente norme doit être appliquée à la préparation et à la présentation des états financiers consolidés d'un groupe

Plus en détail

Petites Informations Juridiques n 1

Petites Informations Juridiques n 1 L OBLIGATION DE REPRISE DU PERSONNEL DANS LES CONTRATS DE TRANSPORT Cadre législatif et réglementaire Droit communautaire Règlementation interne Article 4.5 du règlement n 1370/2007/CE du 23 octobre 2007

Plus en détail

REGLEMENT DU REGIME COMPLEMENTAIRE DES AVOCATS ETABLI PAR LA CAISSE NATIONALE DES BARREAUX FRANÇAIS

REGLEMENT DU REGIME COMPLEMENTAIRE DES AVOCATS ETABLI PAR LA CAISSE NATIONALE DES BARREAUX FRANÇAIS CAISSE NATIONALE DES BARREAUX FRANCAIS REGLEMENT DU REGIME COMPLEMENTAIRE DES AVOCATS ETABLI PAR LA CAISSE NATIONALE DES BARREAUX FRANÇAIS Arrêté du 30 décembre 2005 J.O. du 25 janvier 2006 Arrêté du 31

Plus en détail

Dahir n 1-06-15 du 15 moharrem 1427 (14 février 2006) portant promulgation de la loi n 54-05 relative à la gestion déléguée des services publics.

Dahir n 1-06-15 du 15 moharrem 1427 (14 février 2006) portant promulgation de la loi n 54-05 relative à la gestion déléguée des services publics. Dahir n 1-06-15 du 15 moharrem 1427 (14 février 2006) portant promulgation de la loi n 54-05 relative à la gestion déléguée des services publics. LOUANGE A DIEU SEUL! (Grand Sceau de Sa Majesté Mohammed

Plus en détail

No 2487 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 ONZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l'assemblée nationale le 21 juin 2000. PROJET DE LOI MODIFIE PAR LE SENAT EN NOUVELLE LECTURE

Plus en détail

Une épargne toujours importante, objectif prioritaire pour les collectivités locales

Une épargne toujours importante, objectif prioritaire pour les collectivités locales Une épargne toujours importante, objectif prioritaire pour les collectivités locales Depuis maintenant plusieurs années, les collectivités locales s'efforcent d'augmenter leur épargne afin d'autofinancer

Plus en détail

Bordeaux, le 22 mars 2010. Le Président Références à rappeler : Ch.R//CB/ROD II/ /033017992. Monsieur le Président,

Bordeaux, le 22 mars 2010. Le Président Références à rappeler : Ch.R//CB/ROD II/ /033017992. Monsieur le Président, Le Président Références à rappeler : Ch.R//CB/ROD II/ /033017992 Bordeaux, le 22 mars 2010 Monsieur le Président, Par lettre du 9 septembre 2008, vous avez été informé que la Chambre régionale des comptes

Plus en détail

Loi du 20 décembre 2002 portant protection des conseillers en prévention (MB 20.1.2003)

Loi du 20 décembre 2002 portant protection des conseillers en prévention (MB 20.1.2003) Loi du 20 décembre 2002 portant protection des conseillers en prévention (MB 20.1.2003) Article 1 er.- La présente loi règle une matière visée à l'article 78 de la Constitution. Chapitre I er.- Champ d'application,

Plus en détail

Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31

Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31 Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31 Objectif de la norme 01 L entreprise d assurance et/ou de réassurance doit disposer à son actif, en couverture

Plus en détail

Sur le rapport du ministre du travail et de la sécurité sociale, Vu la Constitution, notamment ses articles 85-4 et 125 (alinéa 2);

Sur le rapport du ministre du travail et de la sécurité sociale, Vu la Constitution, notamment ses articles 85-4 et 125 (alinéa 2); Décret exécutif n 2006-223 du 25 Joumada El Oula 1427 correspondant au 21 juin 2006 portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l'organisme de prévention des risques professionnels

Plus en détail

Généralisation de la complémentaire santé: quelles obligations pour l employeur?

Généralisation de la complémentaire santé: quelles obligations pour l employeur? Généralisation de la complémentaire santé: quelles obligations pour l employeur? Au 1 er janvier 2016, les salariés doivent bénéficier d'une couverture de santé complémentaire cofinancée par l'employeur.

Plus en détail

Conditions Générales Location d équipements terminaux

Conditions Générales Location d équipements terminaux Conditions Générales Location d équipements terminaux Vous trouverez dans le présent document les conditions générales qui s'appliquent à la location des équipements terminaux de Orange. Elles peuvent

Plus en détail

(articles L. 1612-2 et L. 2412-1 du code général des collectivités territoriales) VU le code général des collectivités territoriales ;

(articles L. 1612-2 et L. 2412-1 du code général des collectivités territoriales) VU le code général des collectivités territoriales ; CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES DE BOURGOGNE SEANCE du 8 juillet 2008 AVIS n 08.CB.08 COMMUNE d ARGILLY Budget principal, budget annexe de la section d ANTILLY (Département de la Côte-d'Or) BUDGET PRIMITIF

Plus en détail

Objet : Application du dispositif d'aide à l'acquisition d'un contrat de couverture complémentaire santé.

Objet : Application du dispositif d'aide à l'acquisition d'un contrat de couverture complémentaire santé. CIRCULAIRE : 143/2002 Date : 25/10/2002 Objet : Application du dispositif d'aide à l'acquisition d'un contrat de couverture complémentaire santé. Affaire suivie par : Mme Bernadette MOREAU!01 42 79 34

Plus en détail

Loi n 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants

Loi n 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants Loi n 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants Dahir n 1-92-138 (30 joumada II 1413) portant promulgation de la loi n 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants (B.O. 30 décembre

Plus en détail

ACCORD DE PRÊT. Membre ou Conseil de (ci-après appelé «l'emprunteur»)

ACCORD DE PRÊT. Membre ou Conseil de (ci-après appelé «l'emprunteur») ACCORD DE PRÊT INTERVENU CE jour du mois de 20. N o de prêt du Prêteur : ENTRE : La Société canadienne d'hypothèques et de logement ou Un prêteur approuvé par la Société canadienne d'hypothèques et de

Plus en détail

L'EXERCICE DU DROIT SYNDICAL DANS LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE Année 2015

L'EXERCICE DU DROIT SYNDICAL DANS LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE Année 2015 MA/SL/GB/GL P.S.J L'EXERCICE DU DROIT SYNDICAL DANS LA Année 2015 Le droit syndical constitue l'une des garanties accordées à l'ensemble des fonctionnaires et agents non titulaires par le statut général

Plus en détail

L du 24 juillet 1995 (Mém. n 66 du 16 août 1995, p.1565)

L du 24 juillet 1995 (Mém. n 66 du 16 août 1995, p.1565) Loi du 24 juillet 1995 régissant l'office du Ducroire. - base juridique de: RGD du 11 novembre 2008 (Mém. A - 167 du 19 novembre 2008, p. 2335) RGD du 27 juillet 1997 (Mém. A - 60 du 18 août 1997, p. 1756)

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DES FINANCES ET DES COMPTES PUBLICS Décret n o 2014-1008 du 4 septembre 2014 relatif aux contrats comportant des engagements donnant lieu à constitution

Plus en détail

LE CREDIT-BAIL MOBILIER & IMMOBILIER. Traitements comptables des opérations dans le cadre du crédit-bail mobilier et immobilier. TABLE DES MATIERES

LE CREDIT-BAIL MOBILIER & IMMOBILIER. Traitements comptables des opérations dans le cadre du crédit-bail mobilier et immobilier. TABLE DES MATIERES LE CREDIT-BAIL MOBILIER & IMMOBILIER Objectif(s) : o Pré-requis : o Modalités : o o o Traitements comptables des opérations dans le cadre du crédit-bail mobilier et immobilier. Connaissances juridiques.

Plus en détail

Le compte épargne-temps (CET)

Le compte épargne-temps (CET) Le compte épargne-temps (CET) Comment mettre en place le compte épargne-temps? Le compte épargne temps est mis en place par convention ou accord collectif de branche, de groupe, d'entreprise ou d'établissement

Plus en détail

Circulaire sur le remboursement de frais et part privée sur véhicule d'entreprise

Circulaire sur le remboursement de frais et part privée sur véhicule d'entreprise Circulaire sur le remboursement de frais et part privée sur véhicule d'entreprise Période fiscale 2011 Circulaire no 1 Remboursement de frais et part privée sur véhicule d'entreprise Cette circulaire est

Plus en détail

MANITOWOC. Bulletin d'orientation de l'entreprise. Circulaire originale En remplacement de la circulaire 103 datée du 22 septembre 1999

MANITOWOC. Bulletin d'orientation de l'entreprise. Circulaire originale En remplacement de la circulaire 103 datée du 22 septembre 1999 Page 1 MANITOWOC Bulletin d'orientation de l'entreprise Objet : Éthique Circulaire originale En remplacement de la circulaire 103 datée du 22 septembre 1999 CIRCULAIRE 103 2 décembre 2002 EXPIRATION :

Plus en détail

Projet d'accord relatif à l'aide pour la défense mutuelle entre les États-Unis et la CED (Mai 1954)

Projet d'accord relatif à l'aide pour la défense mutuelle entre les États-Unis et la CED (Mai 1954) Projet d'accord relatif à l'aide pour la défense mutuelle entre les États-Unis et la CED (Mai 1954) Source: Archives Nationales du Luxembourg, Luxembourg. Affaires étrangères. Communauté européenne de

Plus en détail

PARTIE 2. LES SERVICES PUBLICS

PARTIE 2. LES SERVICES PUBLICS PARTIE 2. LES SERVICES PUBLICS Le service public est une activité assurée directement ou indirectement par une personne publique en vue de la satisfaction d un intérêt public. Si le service public a longtemps

Plus en détail

Chapitre II: VARIATIONS DU BILAN NOTION DE RESULTAT

Chapitre II: VARIATIONS DU BILAN NOTION DE RESULTAT Chapitre II: VARIATIONS DU BILAN NOTION DE RESULTAT I. MOUVEMENTS COMPTABLES Nous avons vu que le Bilan représente la photographie de la situation de l entreprise à une date donnée : chaque opération nouvelle

Plus en détail

Annexe A de la norme 110

Annexe A de la norme 110 Annexe A de la norme 110 RAPPORTS D ÉVALUATION PRÉPARÉS AUX FINS DES TEXTES LÉGAUX OU RÉGLEMENTAIRES OU DES INSTRUCTIONS GÉNÉRALES CONCERNANT LES VALEURS MOBILIÈRES Introduction 1. L'annexe A a pour objet

Plus en détail

Régimes complémentaires de retraite et prévoyance

Régimes complémentaires de retraite et prévoyance Régimes complémentaires de retraite et prévoyance Textes de référence : Article L242-1 et L 871-1 du code de la Sécurité sociale. Article D242-1, R 871-1 et R 871-2 du code de la Sécurité sociale. Loi

Plus en détail

CONVENTION POUR LE RACCORDEMENT DES INDUSTRIELS DE SAINT-BRIEUC AU RESEAU D'ASSAINISSEMENT. Mesdames, Messieurs,

CONVENTION POUR LE RACCORDEMENT DES INDUSTRIELS DE SAINT-BRIEUC AU RESEAU D'ASSAINISSEMENT. Mesdames, Messieurs, Ville de SAINT-BRIEUC ------------------------------- Conseil Municipal ---------------------- Séance du 8 décembre 2000 ----------------- Rapporteur : M. MANGOLD ----------------- N 10 CONVENTION POUR

Plus en détail

SOCIETE FRANCAISE EXXONMOBIL CHEMICAL S.C.A. Rapport du Président du Conseil de Surveillance

SOCIETE FRANCAISE EXXONMOBIL CHEMICAL S.C.A. Rapport du Président du Conseil de Surveillance SOCIETE FRANCAISE EXXONMOBIL CHEMICAL S.C.A. Rapport du Président du Conseil de Surveillance Procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière

Plus en détail

ALLOCATIONS POUR FRAIS D'EMPLOI

ALLOCATIONS POUR FRAIS D'EMPLOI 2041 GP N 50688#14 DOCUMENT POUR REMPLIR LA DÉCLARATION DES REVENUS DE 2012 Ce document n'a qu'une valeur indicative. Il ne se substitue pas à la documentation officielle de l'administration. ALLOCATIONS

Plus en détail

ACCORD RELATIF A L'EGALITE PROFESSIONNELLE DANS LA BRANCHE CREDIT MUTUE

ACCORD RELATIF A L'EGALITE PROFESSIONNELLE DANS LA BRANCHE CREDIT MUTUE PREAMBULE ACCORD RELATIF A L'EGALITE PROFESSIONNELLE DANS LA BRANCHE CREDIT MUTUE Dans le prolongement de la loi du 9 mai 2001 relative à l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, de l'accord

Plus en détail

Vous voudrez bien indiquer au greffe de la juridiction la date de cette réunion.

Vous voudrez bien indiquer au greffe de la juridiction la date de cette réunion. Le Président REF. : N 1027 Poitiers, le 29 décembre 2006 Rod2-1 RECOMMANDE AVEC A.R. Monsieur le Maire, Le rapport d observations définitives sur la gestion de la commune de Saint-Sauveur-d Aunis, arrêté

Plus en détail

Nous Henri, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau; Arrêtons: Chapitre 1er - De l'agrément et du plan d'activités

Nous Henri, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau; Arrêtons: Chapitre 1er - De l'agrément et du plan d'activités Règlement grand-ducal pris en exécution de la loi modifiée du 6 décembre 1991 sur le secteur des assurances précisant les modalités d'agrément et d'exercice des entreprises de réassurances Nous Henri,

Plus en détail

* * * Loi n 07-08 portant transformation de Barid Al-Maghrib en société anonyme

* * * Loi n 07-08 portant transformation de Barid Al-Maghrib en société anonyme Dahir n 1-10-09 du 26 safar 1431 portant promulgation de la loi n 07-08 portant transformation de Barid Al-Maghrib en société anonyme. (B.O. n 5822 du 18 mars 2010). Vu la Constitution, notamment ses articles

Plus en détail

NC 21 Présentation des états financiers des établissements bancaires

NC 21 Présentation des états financiers des établissements bancaires NC 21 Présentation des états financiers des établissements bancaires Objectif 01. La Norme Comptable NC 01 -"Norme Comptable Générale" définit les règles relatives à la présentation des états financiers

Plus en détail

Statuts de l'association loi 1901

Statuts de l'association loi 1901 Statuts de l'association loi 1901 TITRE 1 BUTS ET COMPOSITION DE L'ASSOCIATION ARTICLE 1.1 CONSTITUTION Il est constitué entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1 er

Plus en détail

AVIS DE CHANGE N 5 DU MINISTRE DU PLAN ET DES FINANCES RELATIF AUX COMPTES DE NON-RESIDENTS. ( Publié au J.O.R.T. du 5 octobre 1982 )

AVIS DE CHANGE N 5 DU MINISTRE DU PLAN ET DES FINANCES RELATIF AUX COMPTES DE NON-RESIDENTS. ( Publié au J.O.R.T. du 5 octobre 1982 ) AVIS DE CHANGE N 5 DU MINISTRE DU PLAN ET DES FINANCES RELATIF AUX COMPTES DE NON-RESIDENTS ( Publié au J.O.R.T. du 5 octobre 1982 ) Le présent texte pris dans le cadre de l'article 19 du décret n 77-608

Plus en détail

30 AVRIL 1999 - Loi relative à l'occupation des travailleurs étrangers (M.B. 21 mai 1999) - coordination officieuse au 1 er juillet 2011

30 AVRIL 1999 - Loi relative à l'occupation des travailleurs étrangers (M.B. 21 mai 1999) - coordination officieuse au 1 er juillet 2011 30 AVRIL 1999 - Loi relative à l'occupation des travailleurs étrangers (M.B. 21 mai 1999) (coordination officieuse au 1 er juillet 2011 ; modifié par l arrêté royal du 20 juillet 2000 introduction de l

Plus en détail

Initiation à la Comptabilité

Initiation à la Comptabilité Bertrand LEMAIRE http://www.bertrandlemaire.com Initiation à la Comptabilité Document sous licence Creative Commons L auteur autorise l impression et l utilisation gratuites de ce document dans un cadre

Plus en détail

TIEN DES DROITS DES TRAVAILLEURS EN CAS DE CHANGEMENT D'EMPLOYEUR DU FAIT D'UN TRANSFERT CONVENTIONNEL D'ENTREPRISE ET REGLANT LES

TIEN DES DROITS DES TRAVAILLEURS EN CAS DE CHANGEMENT D'EMPLOYEUR DU FAIT D'UN TRANSFERT CONVENTIONNEL D'ENTREPRISE ET REGLANT LES CONVENTION COLLECTIVE DE TRAVAIL N 32 BIS DU 7 JUIN 1985 [CONCERNANT LE MAIN- TIEN DES DROITS DES TRAVAILLEURS EN CAS DE CHANGEMENT D'EMPLOYEUR DU FAIT D'UN TRANSFERT CONVENTIONNEL D'ENTREPRISE ET REGLANT

Plus en détail

Décision n 10-DCC-97 du 30 août 2010 relative à la prise de contrôle exclusif de Groupe Lucien Barrière par la famille Desseigne-Barrière

Décision n 10-DCC-97 du 30 août 2010 relative à la prise de contrôle exclusif de Groupe Lucien Barrière par la famille Desseigne-Barrière RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Décision n 10-DCC-97 du 30 août 2010 relative à la prise de contrôle exclusif de Groupe Lucien Barrière par la famille Desseigne-Barrière L Autorité de la concurrence, Vu le dossier

Plus en détail

N 115 SÉNAT SECONDE SESSION ORDINAIRE DE 1966-1967 PROJET DE LOI ADOPTÉ PAR LE SÉNAT. portant réforme du régime relatif

N 115 SÉNAT SECONDE SESSION ORDINAIRE DE 1966-1967 PROJET DE LOI ADOPTÉ PAR LE SÉNAT. portant réforme du régime relatif PROJET DE LOI adopté le 25 mai 1967 N 115 SÉNAT SECONDE SESSION ORDINAIRE DE 1966-1967 PROJET DE ADOPTÉ PAR LE SÉNAT LOI portant réforme du régime relatif aux droits de port et de navigation. Le Sénat

Plus en détail

Règlement intérieur. de la Commission de surveillance

Règlement intérieur. de la Commission de surveillance Règlement intérieur de la Commission de surveillance L a loi du 28 avril 1816 dote la Caisse des Dépôts et Consignations d un statut particulier destiné à assurer à sa gestion une indépendance complète

Plus en détail

Association déclarée régie par la Loi de 1901. Siège Social : 48, Boulevard Jourdan -75014 PARIS S T A T U T S TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

Association déclarée régie par la Loi de 1901. Siège Social : 48, Boulevard Jourdan -75014 PARIS S T A T U T S TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES C.E.P.R.E.M.A.P. Décembre 2004 CENTRE POUR LA RECHERCHE ECONOMIQUE ET SES APPLICATIONS C.E.P.R.E.M.A.P. Association déclarée régie par la Loi de 1901 Siège Social : 48, Boulevard Jourdan -75014 PARIS S

Plus en détail

COMMISSIONS DE SECURITE ET D'ACCESSIBILITE DANS LES ETABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC

COMMISSIONS DE SECURITE ET D'ACCESSIBILITE DANS LES ETABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC PREFET DU LOIRET COMMISSIONS DE SECURITE ET D'ACCESSIBILITE DANS LES ETABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC VOUS ETES MAIRE! QUEL EST VOTRE ROLE ET QUELLES SONT VOS RESPONSABILITES? PREFECTURE DU LOIRET CABINET

Plus en détail

STATUTS DE L'AGENCE TECHNIQUE DEPARTEMENTALE DU CANTAL

STATUTS DE L'AGENCE TECHNIQUE DEPARTEMENTALE DU CANTAL INGENIERIE. TERRITOIRES STATUTS DE L'AGENCE TECHNIQUE DEPARTEMENTALE DU CANTAL votés lors de la session de l'assemblée Départementale du 30 mars 2012 modifiés par l'assemblée Générale Constitutive du 13

Plus en détail

Convention pour la restauration scolaire, la garderie périscolaire et le centre de loisirs sans hébergement de la commune de Villebéon

Convention pour la restauration scolaire, la garderie périscolaire et le centre de loisirs sans hébergement de la commune de Villebéon Convention pour la restauration scolaire, la garderie périscolaire et le centre de loisirs sans hébergement de la commune de Villebéon Article 1: formation de la convention La commune de Villebéon ci après

Plus en détail

TOURISME CHAUDIÈRE- APPALACHES

TOURISME CHAUDIÈRE- APPALACHES États financiers TOURISME CHAUDIÈRE- APPALACHES États financiers Rapport de l'auditeur indépendant 1 États financiers Bilan 3 État des résultats 4 État de l'évolution de l actif net 6 État des flux de

Plus en détail

le 25 juin 1985 SECONDE SESSION ORDINAIRE DE 1984-1985 PROJET DE LOI MODIFIÉ PAR LE SÉNAT relatif à certaines activités d'économie sociale.

le 25 juin 1985 SECONDE SESSION ORDINAIRE DE 1984-1985 PROJET DE LOI MODIFIÉ PAR LE SÉNAT relatif à certaines activités d'économie sociale. PROJET DE LOI adopté N 142 SÉNAT le 25 juin 1985 SECONDE SESSION ORDINAIRE DE 1984-1985 PROJET DE LOI MODIFIÉ PAR LE SÉNAT relatif à certaines activités d'économie sociale. (Urgence déclarée.) Le Sénat

Plus en détail

Circulaire n 41/G/2007 du 2 août 2007 relative à l 'obligation de vigilance incombant aux établissements de crédit

Circulaire n 41/G/2007 du 2 août 2007 relative à l 'obligation de vigilance incombant aux établissements de crédit Circulaire n 41/G/2007 du 2 août 2007 relative à l 'obligation de vigilance incombant aux établissements de crédit Le Gouverneur de Bank Al-Maghrib ; vu la loi n 34-03 relative aux établissements de c

Plus en détail

Documents comptables : bilan, compte de résultat et annexe

Documents comptables : bilan, compte de résultat et annexe Documents comptables : bilan, compte de résultat et annexe La fin de l'année, pour les trésoriers, rime avec synthèse comptable. Trois documents doivent être produits. Les deux premiers (bilan et compte

Plus en détail

Casino de Vannes SAS au capital de 50 000 RCS de VANNES (56) n 790 586 986

Casino de Vannes SAS au capital de 50 000 RCS de VANNES (56) n 790 586 986 Casino de Vannes SAS au capital de 50 000 RCS de VANNES (56) n 790 586 986 RAPPORT D ACTIVITES COMPTE RENDU ANNUEL I/ LE RAPPORT DU DELEGATAIRE Ce rapport est adressé à la Collectivité tous les ans avant

Plus en détail

ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS PERIODE DU 1 ER AVRIL AU 31 DECEMBRE 2004-1 - COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ Période du 1 er avril au 31 décembre 2004 2003 2003 Exercice clos le Notes Pro forma 31 mars 2004

Plus en détail

Fiscalité des associations du secteur du spectacle vivant

Fiscalité des associations du secteur du spectacle vivant Fiscalité des associations du secteur du spectacle vivant Annexe 10 1. Association de création artistique Question : Dans quels cas les activités des associations de création artistique sont-elles exonérées

Plus en détail

COMPTES ETRANGERS EN DINARS ET COMPTES ETRANGERS EN DEVISES CONVERTIBLES. sont subordonnés à l'autorisation de la Banque Centrale de Tunisie (1).

COMPTES ETRANGERS EN DINARS ET COMPTES ETRANGERS EN DEVISES CONVERTIBLES. sont subordonnés à l'autorisation de la Banque Centrale de Tunisie (1). AVIS DE CHANGE N 5 DU MINISTRE DU PLAN ET DES FINANCES RELATIF AUX COMPTES DE NON-RESIDENTS ( Publié au J.O.R.T. du 5 octobre 1982 ) * * * * * Le présent texte pris dans le cadre de l'article 19 du décret

Plus en détail

Norme comptable relative aux provisions techniques dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC 29

Norme comptable relative aux provisions techniques dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC 29 Norme comptable relative aux provisions techniques dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC 29 Objectif de la norme 01 L activité d assurance et/ou de réassurance se caractérise par : une

Plus en détail

Vu la loi n 61-00 portant statut des établissements touristiques, promulguée par le dahir n 1-02-176 du 1er rabii Il 1423 (13 juin 2002) ;

Vu la loi n 61-00 portant statut des établissements touristiques, promulguée par le dahir n 1-02-176 du 1er rabii Il 1423 (13 juin 2002) ; Décret n 2-02-640 du 2 chaabane 1423 (9 Octobre 2002) pris pour l'application de la loi n 61-00 portant statut des établissements touristiques. (B O du 7 novembre 2002) Vu la loi n 61-00 portant statut

Plus en détail

Ville de VANNES. DSP du Casino. Rapport de présentation (article L.1411-4 du CGCT)

Ville de VANNES. DSP du Casino. Rapport de présentation (article L.1411-4 du CGCT) Ville de VANNES DSP du Casino Rapport de présentation (article L.1411-4 du CGCT) La Ville de Vannes a été classée «station de tourisme» par décret en date du 8 juin 2006. En application de l article 1

Plus en détail

Fondation Québec Philanthrope (antérieurement Fondation communautaire du grand Québec)

Fondation Québec Philanthrope (antérieurement Fondation communautaire du grand Québec) Fondation Québec Philanthrope (antérieurement Fondation communautaire du grand Québec) États financiers Au 31 décembre 2014 Accompagnés du rapport de l'auditeur indépendant Certification Fiscalité Services-conseils

Plus en détail

http://www.legifrance.gouv.fr/affichjurijudi.do?idtexte=juritext000023803694...

http://www.legifrance.gouv.fr/affichjurijudi.do?idtexte=juritext000023803694... Page 1 sur 5 Cour de cassation chambre civile 1 Audience publique du jeudi 31 mars 2011 N de pourvoi: 09-69963 Publié au bulletin M. Charruault, président Mme Richard, conseiller rapporteur Mme Falletti,

Plus en détail

Inspection Régionale de la Prévoyance Sociale CONTRÔLE - ASSISTANCE - FORMATION - HARMONISATION

Inspection Régionale de la Prévoyance Sociale CONTRÔLE - ASSISTANCE - FORMATION - HARMONISATION CONFÉRENCE INTERAFRICAINE DE LA PRÉVOYANCE SOCIALE C.I.PRE.S INDICATEURS DE GESTION RATIOS PRUDENTIELS ET DE PERFORMANCE Inspection Régionale de la Prévoyance Sociale CONTRÔLE - ASSISTANCE - FORMATION

Plus en détail

Chapitre 1er. Les intermédiaires d'assurances ou de réassurances

Chapitre 1er. Les intermédiaires d'assurances ou de réassurances Projet de règlement grand-ducal concernant les modalités d'agrément et d'exercice des intermédiaires d'assurances et de réassurances ainsi que des PSA Nous Henri, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau;

Plus en détail