La ménopause :Rappel Physiologie et traitements

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "La ménopause :Rappel Physiologie et traitements"

Transcription

1 1 2 La ménopause :Rappel Physiologie et traitements

2 La ménopause 3 Définition : La ménopause est un phénomène physiologique naturel qui correspond à un arrêt définitif des menstruations. Elle est la conséquence de l épuisement du capital folliculaire et de l arrêt des sécrétions hormonales ovariennes. Âge moyen : 51 ans Diagnostic : Il s établit après 12 mois consécutifs d aménorrhée Un test au progestatif permet d affirmer ou d infirmer le diagnostic D apès Greendale GA and Arriola ER. The Lancet 1999

3 Test «au progestatif» 4 Principe : la prise pendant 10 jours d un progestatif entraînera des règles s il persiste une sécrétion estrogénique susceptible d induire une prolifération de l endomètre Progestatif à la posologie usuelle 10 jours par mois pendant au moins 3 mois consécutifs Apparition de règles dans la semaine d arrêt du traitement TEST POSITIF Absence de règles pendant les 3 cycles de traitement TEST NÉGATIF Péri-ménopause Ménopause installée (post-ménopause)

4 Estradiol E2 (pg/ml) FSH (mlu/ml Physiologie de la ménopause (1) 5 FSH FSH : 1 er reflet du vieillissement ovarien Débute dès l âge de 35 ans Estrogènes : Âge Age Androgènes circulants : DHEA, SDHEA Estradiol 4-androstènedione Testostérone Âge Age D après Rozenberg S et al. Maturitas 1988

5 Épidémiologie de la ménopause 7 En France : Femmes 50 ans : + de 11 millions (1) Femmes entre 50 et 65 ans : plus de 5 millions (1) Femmes ménopausées : environ 10 millions (2) Chaque année : à nouvelles femmes atteignent l âge de la ménopause (2) Augmentation de l espérance de vie (83 ans chez la femme en France) une femme occidentale passe 1/3 de sa vie après la ménopause (2) 10 millions de femmes potentiellement concernées par les traitements de la ménopause (1) femmes concernées par les THS (1) (1) Données INSEE 2004 (2) Ouzounian S et Christin-Maitre S. La revue du praticien. 28 Février 2005 N 4 ; p.363

6 Carence estrogénique et symptômes climatériques 8 SYMPTÔMES % SYMPTÔMES % Troubles vaso-moteurs Anxiété Bouffées de chaleur 46 Suffocation 5 Sudations nocturnes 36 Difficulté à respirer 4 Sueurs froides 7 Vision trouble 4 Fonctions cognitives et affectives Troubles du sommeil 34 Distraction 25 Difficulté à se concentrer 24 Efficacité diminuée 18 Irritabilité 13 Manque d intérêt au travail 18 Diminution de l efficacité au travail 13 Désintérêt vis-à-vis de l environnement social 8 Confusion 7 Inconfort mammaire Poids-Appétit Prise de poids 32 Augmentation de l appétit 22 Diminution de l appétit 5 Perte de poids 4 Appareil squeletto-musculaire Douleurs-souffrance 48 Douleurs articulaires 44 Raideurs musculaires 42 Céphalées-douleurs de la nuque 34 Sensibilité 9 Douleurs 4 D après Greendale GA et al. Obstet Gynecol 1998

7 Pourquoi traiter la ménopause? 9 Un traitement hormonal bien adapté conduit à la disparition ou la diminution de la plupart des troubles vasomoteurs et fonctionnels dont se plaignent les femmes à la ménopause % , ,9 12,8 48,9 7,9 38, ,3 15,3 32,6 12,8 32,5 15,1 32,1 Avant traitement hormonal Après traitement hormonal Sudation Bouffées de Sécheresse Céphalées Arthralgies Palpitations chaleur vaginale Troubles du sommeil Asthénie Dépression Irritabilité Nervosité Vertiges 13,6 26,6 16,1 25,7 11,3 20,4 7,9 15,3 7,1 63,8 28,1 Total des plaintes Wiklund L et al. Maturitas 1992

8 Principe du traitement 10 THS : Traitement Hormonal Substitutif Il existe plusieurs THS et non un THS Principe de traitement : Chez la femme non hystérectomisée Chez la femme hystérectomisée Estrogènes + Progestatif (protection de l endomètre) Estrogènes seuls

9 Les acteurs des THS 11 LES TRAITEMENTS HORMONAUX Estrogènes conjugués équins (pratique aux USA) voie orale Les estrogènes 17 β estradiol naturel (E2 : identique à la molécule endogène) voie cutanée voie orale Progestérone naturelle micronisée Les progestatifs (voie orale) Progestatifs de synthèse (dérivés de la progestérone) Progestatifs de synthèse (dérivés de la testostérone) Dérivés pregnanes dydrogestérone, chlormadinone, médrogestone, MPA, cyprotérone Dérivés 19-norpregnanes nomégestrol, promégestone

10 Les contre-indications des estrogènes (1) 12 Accidents thrombo-emboliques veineux en évolution Accident thrombo-embolique artériel en évolution Tumeurs malignes estrogéno-dépendantes connues ou suspectées Hémorragies génitales non diagnostiquées Atteinte hépatique sévère (1) RCP

11 Les autres traitements possibles réduisant les bouffées de chaleur 13 LES TRAITEMENTS NON HORMONAUX Phytoestrogènes Acide aminé Moins efficaces que les estrogènes et limités aux bouffées vasomotrices

12 Schémas thérapeutiques En pratique (1) 14 Femme Femme non hystérectomisée hystérectomisée Traitement estro-progestatif progestatif indispensable à la protection endométriale Traitement estrogénique seul 25 jours par mois ou en continu, sans interruption Avec règles progestatif administré en mode séquentiel Sans règles progestatif administré en même temps que l estrogène

13 Schémas thérapeutiques En pratique (2) 15 Avec règles Sans règles Fin de mois Estrogène en discontinu Progestatif 14 jours règles Fin de mois Estrogène pendant 25 jours Progestatif pendant le même temps Estrogène en continu Progestatif 14 jours règles Commencer l estrogène le 1 er jour de chaque mois et le progestatif le 15 ème jour du mois. Arrêter le traitement le 28 ème jour du mois. Commencer simultanément l estrogène et le progestatif le 1 er jour de chaque mois. Arrêter le traitement le 25 ème jour du mois (traitement interrompu 5 à 6 jours chaque mois). Possibilité d administrer les 2 hormones sans interruption.

14 2 16 Recommandations des Autorités de Santé

15 ANAES-AFSSAPS. Audition publique Les THS de la ménopause Rapport d orientation du 11/5/ Les 12 propositions pour les patientes 1. La ménopause n est pas une maladie. Le THS est un médicament, il doit être prescrit pour une durée limitée. En pratique, 2 à 3 ans sont en moyenne suffisants 2. Le THS est, de loin, le traitement le plus efficace contre les signes climatériques 3. Le THS est efficace pour la prévention de certaines fractures 4. Les estrogènes seuls n augmentent pas le risque de cancer du sein 5. Réduction du risque du cancer colo-rectal pour les THS EP 6. Si hystérectomie : un traitement par estrogènes seuls est suffisant 7. Si pas de facteur de risque particulier : pas de remise en cause du THS pour les signes climatériques 8. Ne pas prendre de THS : n évite pas le risque de cancer ou le risque cardio-vasculaire 9. Diminution des risques dans les 5 ans suivant l arrêt du THS 10. Consulter régulièrement votre médecin (2 fois / an) 11. Les phytoestrogènes peuvent présenter des risques 12. Information complémentaire sur le site internet Création d une commission par décret au JO de juillet 2004.

16 Recommandations AFSSAPS Précisions Traitement médicamenteux de l ostéoporose post-ménopausique. Recommandations AFSSAPS. Actualités Janvier Le traitement hormonal de la ménopause : «prévient les fractures ostéoporotiques» ( ) ( ) «est aujourd hui indiqué en première intention chez une femme présentant des troubles du climatère gênants ou vécus comme tels, quel que soit le statut de la patiente vis-à-vis de l ostéoporose.» «La durée de prescription est fonction des troubles, après discussion du rapport bénéfice/risque avec la patiente. La poursuite du traitement doit être régulièrement réévaluée.» «Les traitements ne sont prescrits qu après avoir corrigé une éventuelle carence en calcium et/ou vitamine D par correction des apports spontanés ou supplémentation médicamenteuse.»

17 3 21 Contreverses scientifiques Récentes *Sur le risque thrombo-embolique:etude Esther *Sur le risque carcinologique mammaire:etude E3N

18 THS et risque thrombo-embolique veineux

19 Avantages de la voie transdermique 23 Estrogènes oraux Estrogènes cutanés Réabsorption intestinale (veine porte) Effet de premier passage hépatique Modification de certaines synthèses hépatiques (paramètres lipidiques ; activation de la coagulation) Passage systémique Pas d effet de premier passage hépatique Passage systémique Organes cibles seins, utérus, cœur Organes cibles seins, utérus, cœur

20 Voie d administration de l estrogène et activation de la coagulation Fragments de la prothrombine 24 (nmol/l) 0,2 p < 0,001 p < 0,01 0,1 0-0,1 Pas de traitement Estrogènes oraux + progestérone Estrogènes cutanés + progestérone D après Scarabin et al. Arterioscler Thromb Vasc Biol 1997 ; 17 (11) :

21 Étude ESTHER (EStrogen and THromboEmbolism Risk) 25 Objectif : Évaluer l impact de la voie d administration des estrogènes sur le risque thrombo-embolique veineux chez les femmes ménopausées Étude française multicentrique de type cas-témoins menée par l INSERM Femmes ménopausées âgées de 45 à 70 ans 155 patientes ayant consulté pour un premier événement thrombo-embolique d origine idiopathique 381 témoins appariés (lieu d habitation, âge, niveau de risque vasculaire, date d admission) D après Scarabin - Buenos Aires 2005 ; SS11-05

22 Risque relatif thrombo-embolique veineux (odds-ratio) Étude ESTHER Impact de la voie d administration des estrogènes 26 3,5 3,5 (1,8-6,8) 3,0 2,5 2,0 1,5 1,0 1 0,9 (0,5-1,6) 0,5 0 Sans traitement Estrogènes cutanés Estrogènes oraux Pas d augmentation du risque relatif (RR) thrombo-embolique veineux avec les estrogènes cutanés Augmentation significative du RR thrombo-embolique veineux (multiplié par 3,5) chez les utilisatrices d estrogènes oraux versus non-utilisatrices D après Scarabin - Buenos Aires 2005;SS11-05

23 Risque relatif thrombo-embolique veineux (odds-ratio) Étude ESTHER Effet de la durée du THS ,1* * p significatif 1 à 12 mois 13 à 30 mois * 4* 31 à 48 mois > 48 mois 3 2,5* 2 1 1,5 0,6 1,3 0,9 0 Estrogène oral Estrogène cutané Pas d impact de la durée du traitement sur le RR thrombo-embolique veineux avec les estrogènes cutanés Risque majoré la première année de traitement avec les estrogènes oraux D après Scarabin - Buenos Aires 2005 ; SS11-05.

24 Risque relatif thrombo-embolique veineux (odds-ratio) Étude ESTHER Impact du progestatif associé aux estrogènes ,5 4 3,5 3,0 * p significatif 3,2* Non-utilisatrices Estradiol cutané Estrogènes cutanés + progestérone naturelle 2,5 2,0 Estrogènes cutanés + dydrogestérone, acétate de chlormadinone ou médrogestone Estrogènes cutanés + acétate de nomégestrol ou promégestone 1,5 Estrogènes oraux + progestatif 1,0 0,5 1 0,9 0,6 1 0 Innocuité de l association estrogène cutané + progestérone naturelle micronisée (ou prégnanes) D après Scarabin - Buenos Aires 2005 ; SS11-05.

25 Risque relatif thrombo-embolique veineux (odds-ratio) Étude ESTHER 29 Poids, voie d administration des estrogènes et RR thromboembolique veineux , ,7 4 1,2 2,9 5,4 5,9 10,2 IMC < 25 IMC = IMC > 30 0 Non-utilisatrices Estrogènes cutanés Estrogènes oraux Le surpoids est un facteur de risque spontané Augmentation du RR thrombo-embolique veineux chez les femmes en surpoids (estrogènes oraux +++) D après Scarabin - Buenos Aires 2005 ; SS11-05.

26 Absence ou présence d une anomalie de la coagulation Étude ESTHER 30 25,5 (6,9-9,5) Sans anomalie Avec anomalie 1 1,2 (0,8-1,8) 4,1 (2,4-7,1) 4,1 (2,3-7,4) 4,4 (2,0-9,9) Pas de traitement Estrogènes cutanés Estrogènes oraux Pas de traitement Estrogènes cutanés Estrogènes oraux Une anomalie de la coagulation augmente le risque relatif de MTEV Pas d augmentation supplémentaire du risque sous estrogènes cutanés Une femme porteuse d une anomalie de la coagulation traitée par estrogènes oraux multiplie par 6 son risque d accident thrombo-embolique veineux D après Straczek et al. Circulation 2004 ; 110 (suppl) : abst 3724

27 Étude ESTHER Conclusions (1) 31 Augmentation du risque relatif thrombo-embolique veineux (x 3,5) avec les estrogènes oraux Maximum la première année de traitement Plus marquée chez les femmes à risque Pas d augmentation du risque relatif thrombo-embolique veineux avec les estrogènes cutanés Pas d impact de la durée du traitement sur le risque relatif thromboembolique veineux avec les estrogènes cutanés Importance de la nature du progestatif associé aux estrogènes cutanés Pas d impact négatif de la progestérone naturelle micronisée contrairement aux progestatifs norpregnanes (acétate de nomégestrol et promégestone) D après Scarabin - Buenos Aires 2005 ; SS11-05

28 Étude ESTHER Conclusions (2) 32 Voie d administration des estrogènes : L évaluation du risque cardiovasculaire et en particulier du risque thrombo-embolique veineux est indispensable avant toute prescription d un THS. Dans ce contexte, les résultats de l étude ESTHER en faveur de l absence d effet thrombo-embolique veineux des estrogènes cutanés, même chez les femmes porteuses d une mutation thrombogène, sont évocateurs d importantes retombées dans la prise en charge des troubles fonctionnels de la ménopause chez les femmes à risque thrombotique.

29 THS et risque de cancer du sein

30 Étude E3N nouveaux résultats après un suivi de plus de 7 ans 34 Objectif : Évaluer l influence des THS sur le risque de cancer du sein dans une population de femmes françaises ménopausées Étude française prospective de cohorte femmes nées entre 1925 et 1950 et suivies depuis 1990 Recueil des informations par un auto-questionnaire envoyé tous les 2 ans Suivi 7 ans Première analyse : juin 1990-avril 1997 Fournier A et al. Breast cancer risk in relation to different types of hormone replacement therapy in the E3N-EPIC cohort. Int J Cancer 2005 ; 114 : Nouvelle analyse : juin 1990-juillet 2002 D après Clavel-Chapelon. Buenos Aires 2005 ; SS11-01

31 Étude E3N Répartition des différents types de THS en Estrogènes cutanés 24 % 2 % 2 % 2 % 33 % + progestatifs de synthèse + progestérone micronisée seuls Estrogènes oraux + progestatifs de synthèse 14 % 23 % + progestérone micronisée seuls autres 70 % des femmes utilisent des estrogènes cutanés 28 % des femmes utilisent des estrogènes oraux Dans 92 % des cas, la progestérone naturelle micronisée est associée à des estrogènes cutanés D après Clavel-Chapelon. Buenos Aires 2005 ; SS11-01

32 Étude E3N Tous traitements confondus 36 Augmentation du risque relatif de cancer du sein(rr=1,4), mais pas pour tous les THS Ce risque relatif est à mettre en balance avec des risques reconnus comme la première grossesse tardive(rr=1,7),ménopause après 55 ans(rr=1,5), surpoids(1,2) ou consommation deux verres d alcool/j(1,2) cas (THS) versus 842 (non THS) Cancer ER+ (RR = 1,7) et cancer ER- (RR = 1,2) Cancer lobulaire (RR = 1,8) et cancer canalaire (RR = 1,3) D après Clavel-Chapelon. Buenos Aires 2005 ; SS11-01

33 Étude E3N Association entre différents THS et risque relatif de cancer du sein (1) 37 RR Estrogènes seuls + progestérone naturelle micronisée + dydrogestérone (rétroprogestérone) + autres progestatifs de synthèse 1,0 1,4 1,3 1,8 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 Pas d augmentation du risque relatif de cancer du sein avec l association estrogènes-progestérone naturelle micronisée (RR = 1,0) D après Clavel-Chapelon. Buenos Aires 2005 ; SS11-01

34 Étude E3N Association entre différents THS et risque relatif de cancer du sein (2) patientes suivies en moyenne 7,7 ans cancers du sein (période de THS : en moyenne 5,5 ans) Estrogènes oraux + acétate de cyprotérone + MPA + promégestone + NETA RR 1,4 1,5 2,2 2,4 Estrogènes cutanés (gel/patch) + progestérone naturelle micronisée + dydrogestérone + acétate de chlormadinone + médrogestone + acétate de nomégestrol + promégestone 1,0 1,3 1,7 1,7 1,7 2,4 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 D après Clavel-Chapelon. Buenos Aires 2005 ; SS11-01

35 Étude E3N Influence de la durée du traitement et risque relatif de cancer du sein 39 Estrogènes seuls < 2 ans (26) 2-4 ans (17) 4-6 ans (4) > 6 ans (9) Estrogènes + progestérone naturelle micronisée < 2 ans (45) 2-4 ans (29) 4-6 ans (19) > 6 ans (15) Estrogènes + dydrogestérone < 2 ans (34) 2-4 ans (29) 4-6 ans (15) > 6 ans (18) Estrogènes + progestatifs de synthèse < 2 ans (174) 2-4 ans (123) 4-6 ans (87) > 6 ans (81) RR 1,0 1,3 1,4 1,8 0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 4,5 5,0 D après Clavel-Chapelon. Buenos Aires 2005 ; SS11-01

36 Étude E3N Conclusions 40 Augmentation du RR (1,4) de cancer du sein avec les THS (tous traitements confondus) Mais pas pour tous les THS Augmentation du RR de cancer du sein avec : Les estrogènes seuls au-delà de 4 ans d utilisation L association estrogènes-progestatifs de synthèse (dont dydrogestérone) même pour de courtes durées d utilisation Pas d augmentation du risque relatif de cancer du sein observée avec l association estrogènes-progestérone naturelle et ce, jusqu à une durée de 6 ans de traitement D après Clavel-Chapelon. Buenos Aires 2005 ; SS11-01

37 4 41 Alternatives possibles pour la prise en charge des bouffées de chaleur : leurs limites

38 Bêta-alanine Vidal 42 Indications : «Utilisé dans les bouffées de chaleur de la ménopause» Posologie et mode d administration «Le médicament sera administré pendant des périodes de 5 à 10 jours jusqu à inhibition des bouffées de chaleur. Lors de la réapparition de celles-ci, une nouvelle cure médicamenteuse redevient nécessaire pendant une même période ( )» Effets indésirables «De très rares cas de paresthésies transitoires, situées le plus souvent dans les extrémités des membres, ont été signalés» Restriction d utilisation : nécessité d un traitement discontinu

39 Phytoestrogènes Compléments alimentaires (1) Krebs EE et al. Obstet Gynecol 2004 ; 104 (4) : (2) Azoulay C. La revue de médecine interne 2004 ; 25 : (3) ANAES/AFSSAPS. Traitements hormonaux substitutifs de la ménopause. Rapport d orientation. Mai Effet variable et controversé des isoflavones de soja sur l efficacité vis-à-vis des bouffées de chaleur (1,2) Mise en garde de l AFSSAPS (3) «Nous attirons votre attention sur le fait que les dérivés du soja, et plus généralement les phytoestrogènes, s ils peuvent avoir une action sur les bouffées de chaleur, présentent les mêmes risques que les oestrogènes! La fiabilité de ces produits n est pas garantie et leur sécurité n a pas été évaluée. Nous vous déconseillons donc d en prendre pour le traitement de vos troubles, tant qu ils n auront pas reçu l autorisation des autorités sanitaires»

40 5 45 Traitement hormonal de la ménopause Que doit faire le médecin?

41 3 points clés Garder l esprit critique vis-à-vis des publications Différencier les molécules Différencier la voie d administration des estrogènes Rôle des doses? Rôle des schémas d administration? 2. Établir la balance individuelle bénéfices-risques du traitement 3. Donner l information de façon claire et partager la décision sans l imposer

42 Le Traitement Hormonal Naturel Estrogène cutané et progestérone naturelle micronisée 50 Efficace sur les troubles climatériques (1) Seul traitement estro-progestatif avec lequel il n est pas observé chez les femmes traitées d augmentation du risque relatif de cancer du sein à long terme (plus de 6 ans de traitement) (2) Parallèlement, contrairement à d autres THS, il n est pas observé d augmentation du risque relatif thromboembolique veineux avec l association estrogène cutané et progestérone naturelle micronisée (3) Le Traitement Hormonal Naturel : une balance bénéfices/risques favorable (1) Archer et al. J N Am Menopause Society 2003 (2) Clavel-Chapelon. Buenos Aires 2005 ; SS11-01 (3) Scarabin - Buenos Aires 2005 ; SS11-05

TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF DE LA MENOPAUSE. RISQUES ET BENEFICES SFAR Rachida.

TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF DE LA MENOPAUSE. RISQUES ET BENEFICES SFAR Rachida. TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF DE LA MENOPAUSE. RISQUES ET BENEFICES SFAR Rachida. Malgré une prescription qui date maintenant de quelques dizaines d années, le traitement hormonal substitutif de la ménopause

Plus en détail

CHAPITRE III : LA MENOPAUSE

CHAPITRE III : LA MENOPAUSE CHAPITRE III : LA MENOPAUSE I- Définition II- Données démographiques III- Hormonologie de la péri et de la post-ménopause A- La péri-ménopause B- La ménopause C-La post-ménopause IV- La ménopause : savoir

Plus en détail

Contraception après 40 ans

Contraception après 40 ans Contraception après 40 ans Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme. Recommandations pour la pratique clinique Décembre 2004. ANAES/AFSSAPS Un vaste choix contraceptif Contraception

Plus en détail

T. Chevallier*, J.-P. Daurès*, M.-C. Micheletti**, J.-Y. Reginster*** et le groupe MISSION****

T. Chevallier*, J.-P. Daurès*, M.-C. Micheletti**, J.-Y. Reginster*** et le groupe MISSION**** J Gynecol Obstet Biol Reprod 2005 ; 34 (cahier 1) : 658-665. Travail original Méthodologie de l enquête MISSION (Ménopause, risque de cancer du SeIn, morbidité et prévalence) T. Chevallier*, J.-P. Daurès*,

Plus en détail

Contraception hormonale en périménopause l antidote à bien des maux

Contraception hormonale en périménopause l antidote à bien des maux L A C O N T R A C E P T I O N E N É V O L U T I O N Contraception hormonale en périménopause l antidote à bien des maux par Chantal Marquis «J ai 48 ans, j ai des chaleurs, je dors peu et j ai des saignements

Plus en détail

Rapport Traitement hormonal substitutif de la ménopause

Rapport Traitement hormonal substitutif de la ménopause Rapport Traitement hormonal substitutif de la ménopause Caractéristiques de l utilisation en France Effets sur la survenue de cancers du sein et d évènements cardiovasculaires en France Propositions d

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

Prise en charge de la ménopause

Prise en charge de la ménopause N 311, septembre 2014 (remplace n 222, janvier 2009) Prise en charge de la ménopause La présente directive clinique a été rédigée par le groupe de travail sur la ménopause et l ostéoporose, analysée par

Plus en détail

IMPORTANT : VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT

IMPORTANT : VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT IMPORTANT : VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT PARTIE III : RENSEIGNEMENTS POUR LE CONSOMMATEUR PROMETRIUM Progestérone en capsules Le présent dépliant constitue la troisième et dernière partie de la «monographie

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

Contraception chez la femme à risque vasculaire

Contraception chez la femme à risque vasculaire 2 Contraception chez la femme à risque vasculaire Ajustement et surveillance sont indispensables. Geneviève Plu-Bureau Unité de gynécologie endocrinienne et laboratoire d hémostase, hôpital Cochin Port-Royal,

Plus en détail

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses 3 à 5/100 000 habitants Augmente avec l age 175 /100 000 >70 ans Notre file active toutes les maladies interstitielles confondues plus de 120 patients

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Septembre 2011 Pourquoi repérer l excès de poids? Que faire chez les sujets ayant un âge physiologique avancé? Quand diagnostiquer

Plus en détail

Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool)

Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool) Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool) F. FLAISLER Service de Rhumatologie Groupe Hospitalo-Universitaire CAREMEAU, Nîmes OSTÉOPOROSE DEFINITION AFSSAPS «Maladie diffuse

Plus en détail

La Maladie Thrombo-Embolique Veineuse (MTEV) et sa prise en charge médicamenteuse

La Maladie Thrombo-Embolique Veineuse (MTEV) et sa prise en charge médicamenteuse La Société de Pharmacie de Lyon, le 17 novembre 2011 Le risque thrombo-embolique : actualités thérapeutiques et sa prise en charge La Maladie Thrombo-Embolique Veineuse (MTEV) et sa prise en charge médicamenteuse

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE Le psoriasis est apparu longtemps comme une maladie de peau isolée mais des études épidémiologiques internationales ces dernières années ont

Plus en détail

103 Boulevard Stalingrad 69100 LYON / VILLEURBANNE

103 Boulevard Stalingrad 69100 LYON / VILLEURBANNE Comité D ORGANISATION Dr. Gabriel André - Pr. Léon Boubli Dr. Evelyne Drapier-Faure - Pr. Anne Gompel Pr. Claude Hocké - Dr. Brigitte Letombe Pr. Patrice Lopès - Pr. Geneviève Plu-Bureau Dr. Florence Trémollieres

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

CœUR, artères et femmes aujourd'hui, LES FEMMES sont moins

CœUR, artères et femmes aujourd'hui, LES FEMMES sont moins CœUR, artères et femmes aujourd'hui, LES FEMMES sont moins protégées QUE LES HOMMES La Fédération Française de Cardiologie finance : prévention, recherche, réadaptation et gestes qui sauvent grâce à la

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

Après la prévention veineuse

Après la prévention veineuse Les nouveaux anticoagulants oraux s attaquent à l embolie pulmonaire Résumé : Les nouveaux anticoagulants oraux vont transformer la prise en charge de la maladie thromboembolique veineuse, que ce soit

Plus en détail

journées chalonnaises de la thrombose

journées chalonnaises de la thrombose Nos connaissances certaines et notre pratique journalière : Les Nouveaux Anticoagulants dans la thromboprophylaxie de la chirurgie prothétique du MI Benoit Cots et Jean Marc Royer le 29/11/12-1 Recommandations

Plus en détail

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE BAXTER_CLINIMIX N9G15 E et N12G20E_Avis CT_14-02-2007.pdf BAXTER_CLINIMIX N9G15E N12G20E N14G30 N17G35_Avis CT_12-12-2001.pdf BAXTER_CLINIMIX changement

Plus en détail

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux? La nouvelle convention pharmaceutique offre l opportunité aux pharmaciens d accompagner les patients traités par anticoagulants oraux au long cours afin de prévenir les risques iatrogéniques. Les anticoagulants

Plus en détail

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Dr A.Lillo-Le Louët, Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) Paris-HEGP Avec avec Dr P.Lainé, CRPV - Angers Préambule Directeur du Centre Régional

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES 327 Allaitement maternel inefficace (00104) 327 Allaitement maternel interrompu (00105) 328 Motivation à améliorer l allaitement maternel (00106) 329 Tension dans l exercice

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

PREVENTION DE LA MALADIE THROMBO- EMBOLIQUE VEINEUSE (MTEV) EN PERI- OPERATOIRE QUOI DE NEUF?

PREVENTION DE LA MALADIE THROMBO- EMBOLIQUE VEINEUSE (MTEV) EN PERI- OPERATOIRE QUOI DE NEUF? PREVENTION DE LA MALADIE THROMBO- EMBOLIQUE VEINEUSE (MTEV) EN PERI- OPERATOIRE QUOI DE NEUF? Chokri Ben Hamida Service de réanimation médicale de Sfax La Thrombose une réalité qui tue La maladie thrombo-embolique

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 23 mai 2012

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 23 mai 2012 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 23 mai 2012 SEGLOR 5 mg, gélule B/30 (CIP: 321 899-8) SEGLOR LYOC 5 mg, lyophilisat oral B/30 (CIP: 334 062-4) Laboratoire UCB PHARMA dihydroergotamine (mésilate de)

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

Compte-rendu de réunion du 28 janvier 2014

Compte-rendu de réunion du 28 janvier 2014 Secrétariat des Commissions Commission de suivi du rapport bénéfice/risque des produits de santé N 7 28 janvier 2014 Compte-rendu de réunion du 28 janvier 2014 PARTICIPANTS Membres de la Commission présents

Plus en détail

COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE

COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE D APRES «THROMBOTIC COMPLICATIONS OF MYELOPROLIFERATIVE NEOPLASMS : RISK ASSESSMENT AND RISK-GUIDED MANAGEMENT

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

Le cœur et les artères des femmes sont en danger

Le cœur et les artères des femmes sont en danger Le cœur et les artères des femmes sont en danger Dossier de presse Contact Luc-Michel Gorre Association de Cardiologie Nord Pas de Calais Coordination et Communication 03 20 21 07 58 06 16 48 13 35 luc-michel.gorre@orange.fr

Plus en détail

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement Communiqué de presse Bayer HealthCare S.A.S. Parc Eurasanté 220, avenue de la Recherche 59120 LOOS France Tel.+333 28 16 34 00 www.bayerhealthcare.fr Favoriser l observance avec ALTO : l engagement de

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF

PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF Laurent ABRAMOWITZ Unité de proctologie médico-chirurgicale Hôpital Bichat Claude Bernard 95, Rue de Passy 75016

Plus en détail

Femmes, prenez soin de votre cœur! LIVRET DE PREVENTION

Femmes, prenez soin de votre cœur! LIVRET DE PREVENTION LIVRET DE PREVENTION Femmes, prenez soin de votre cœur! TOUT SAVOIR SUR LA SANTE DU CŒUR DES FEMMES, par la Fondation Cœur et Artères, reconnue d utilité publique Introduction Ce livret s adresse à toutes

Plus en détail

Approche centrée e sur le patient

Approche centrée e sur le patient Approche centrée e sur le patient Objectifs Prendre conscience des différences de type d approche Connaître le concept de l approche centrée sur le patient Savoir utiliser un outil d approche centrée sur

Plus en détail

Activité physique et diabète de type 2

Activité physique et diabète de type 2 Activité physique et diabète de type 2 D après le référentiel de la Société francophone du diabète : Duclos M et al, Médecine des maladies Métaboliques. 2011; 6 : 80-96 Forum Santé Vertolaye Le 10/10/2013

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir.

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Dépistage Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Par contre, nous pouvons tenter de le dépister plus tôt afin d'avoir plus de chances de

Plus en détail

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans?

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans? Migraine : traitement de la crise Comment utiliser les triptans? 6 ème congrès national de lutte contre la douleur 19-20 Mars Alger Alain Serrie Service de Médecine de la douleur, médecine palliative et

Plus en détail

Traitement de l ostéoporose post-ménopausique Janv ier 2006 TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DE L OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE RECOMMANDATIONS

Traitement de l ostéoporose post-ménopausique Janv ier 2006 TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DE L OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE RECOMMANDATIONS TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DE L OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE RECOMMANDATIONS Actualisation 2006 Afssaps - 143/ 147, bd Anatole France F-93285 Sai nt-denis Cedex t él. +33 (0)1 55 87 30 00 www.afssaps.sante.fr

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

TRAITEMENT DE LA MIGRAINE. programme aux résidents de neurologie

TRAITEMENT DE LA MIGRAINE. programme aux résidents de neurologie TRAITEMENT DE LA MIGRAINE programme aux résidents de neurologie LA MIGRAINE Classification I.H.S. 1.1 Migraine sans aura 1.2 Migraine avec aura 1.2.1 Migraine avec aura typique 1.2.2 Migraine avec aura

Plus en détail

Le soin diététique réalisé par un diététicien en établissement de santé

Le soin diététique réalisé par un diététicien en établissement de santé Recommandations pour la pratique clinique Le soin diététique réalisé par un diététicien en établissement de santé Recommandations Mai 2011 Association Française des Diététiciens Nutritionnistes 35 allée

Plus en détail

Revue du Rhumatisme 76 (2009) 222 226. Mise au point. Accepté le 19 septembre 2008 Disponible sur Internet le 14 février 2009

Revue du Rhumatisme 76 (2009) 222 226. Mise au point. Accepté le 19 septembre 2008 Disponible sur Internet le 14 février 2009 Revue du Rhumatisme 76 (2009) 222 226 Mise au point Impact de la contraception estroprogestative et progestative sur la densité minérale osseuse Impact of combined and progestogen-only contraceptives on

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC)

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Dr Jean-Marie Vailloud Cardiologue libéral/ salarié (CHU/clinique) Pas de lien d'intérêt avec une entreprise pharmaceutique Adhérent à l'association Mieux Prescrire

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Exposé n 5: Bases IMS, Thalès Quel apport pour la sécurité d emploi des médicaments?

Exposé n 5: Bases IMS, Thalès Quel apport pour la sécurité d emploi des médicaments? 5 avril 2011 «Pharmaco-épidémiologie» Exposé n 5: Bases IMS, Thalès Quel apport pour la sécurité d emploi des médicaments? Dr Philippe Tcheng Vice-Président Affaires Publiques et Gouvernementales France

Plus en détail

RELPAX. hydrobromure d élétriptan

RELPAX. hydrobromure d élétriptan RELPAX hydrobromure d élétriptan * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques * Conclusion * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques *

Plus en détail

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME Docteur Jean PERRIOT Dispensaire Emile Roux Clermont-Ferrand jean.perriot@cg63.fr DIU Tabacologie Clermont-Ferrand - 2015 NOTIONS GENERALES INTRODUCTION.

Plus en détail

L Incontinence Urinaire au FEMININ. Examen paraclinique. Résidu Post Mictionnel. Examen pelvien

L Incontinence Urinaire au FEMININ. Examen paraclinique. Résidu Post Mictionnel. Examen pelvien L Incontinence Urinaire au FEMININ Dr Isabelle Kaelin-Gambirasio Erika Vögele Dr Johanna Sommer Examen pelvien Inspection : Atrophie vulvovaginale Inflammation vaginale Pertes d urines à la toux Prolapsus

Plus en détail

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux 27 novembre 2013 Nouveaux anti-coagulants oraux : une étude de l Assurance Maladie souligne la dynamique forte de ces nouveaux médicaments et la nécessité d une vigilance accrue dans leur utilisation Les

Plus en détail

Anticoagulation chez le sujet âgé cancéreux en traitement. PE Morange Lab.Hématologie Inserm U1062 CHU Timone Marseille

Anticoagulation chez le sujet âgé cancéreux en traitement. PE Morange Lab.Hématologie Inserm U1062 CHU Timone Marseille Anticoagulation chez le sujet âgé cancéreux en traitement PE Morange Lab.Hématologie Inserm U1062 CHU Timone Marseille Le cancer est un FDR établi de TV X 4.1 Heit JA Arch Int Med 2000 Délai diagnostic

Plus en détail

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques Résultats de l étude ntred 2007 EÉCHANTILLON NATIONAL TÉMOIN REPRÉSENTATIF DES PERSONNES DIABÉTIQUES Le diabète est une maladie chronique de plus en plus fréquente, qui touche en France plus de 2 millions

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

Extrait des Mises à jour en Gynécologie et Obstétrique

Extrait des Mises à jour en Gynécologie et Obstétrique COLLÈGE NATIONAL DES GYNÉCOLOGUES ET OBSTÉTRICIENS FRANÇAIS Président : Professeur M. Bruhat Extrait des Mises à jour en Gynécologie et Obstétrique Tome XIX publié le 1 er.12.1995 DIX-NEUVIÈMES JOURNÉES

Plus en détail

COMPÉTENCES EN SOINS AUX ADULTES COMPÉTENCES GÉNÉRALES. Le médecin de famille est un clinicien compétent et efficace

COMPÉTENCES EN SOINS AUX ADULTES COMPÉTENCES GÉNÉRALES. Le médecin de famille est un clinicien compétent et efficace À la fin de sa résidence, le résident : COMPÉTENCES EN SOINS AUX ADULTES 1. Prodigue à une clientèle adulte (homme et femme) des soins de santé globaux (préventifs et curatifs) et continus avec comme objectifs

Plus en détail

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR C Andreux et F L Huillier H Guerini, A Feydy, X Poittevin, F Thevenin, R Campagna, JL Drapé, A Chevrot Hôpital COCHIN, Paris, France OBJECTIF Proposer

Plus en détail

Une version du présent guide destinée aux patientes figure à l annexe 1.

Une version du présent guide destinée aux patientes figure à l annexe 1. Guide de pratique clinique pour la prise en charge et le traitement du cancer du sein : 14. Le rôle de l hormonothérapie de remplacement pour les femmes chez lesquelles on a déjà diagnostiqué un cancer

Plus en détail

Il importe de noter que ce guide émet des recommandations conformes aux informations scientifiques disponibles au moment de sa publication, soit au

Il importe de noter que ce guide émet des recommandations conformes aux informations scientifiques disponibles au moment de sa publication, soit au Il importe de noter que ce guide émet des recommandations conformes aux informations scientifiques disponibles au moment de sa publication, soit au 15 août 2011. Toutefois, ces recommandations n ont aucunement

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Incontinence anale du post-partum

Incontinence anale du post-partum Incontinence anale du post-partum Laurent Abramowitz Unité de proctologie médico-chirurgicale de l hôpital Bichat, Paris Et cabinet libéral Prévalence Inc anale France (1) : 11% > 45 ans Damon et al (2):Pop

Plus en détail

ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT

ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE 3. FORME PHARMACEUTIQUE 4. DONNEES CLINIQUES 4.1. Indications thérapeutiques 4.2.

Plus en détail

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip sur la valve mitrale Support destiné aux médecins en vue d informer les patients. À propos de l insuffisance mitrale L insuffisance

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Christelle MARQUIE CHRU de Lille Clinique de Cardiologie L i l l e 2 Université du Droit et de la Santé Les NOAG: QCM 1. ont les mêmes indications que

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour

Plus en détail

Les Jeudis de l'europe

Les Jeudis de l'europe LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER

Plus en détail

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané Énoncés Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané N 109 Dermatoses faciales : acné, rosacée, dermatite séborrhéique Diagnostiquer l acné, la rosacée, la dermatite séborrhéique.

Plus en détail

LES FACTEURS DE RISQUE

LES FACTEURS DE RISQUE LES FACTEURS DE RISQUE C EST QUOI UN FACTEUR DE RISQUE? C est une caractéristique lié à une personne, à son environnement à sa culture, à son mode de vie qui entraine pour elle une probabilité plus importante

Plus en détail

N 14. Un mot d actualités s! Juin 2013. Sommaire

N 14. Un mot d actualités s! Juin 2013. Sommaire n ISSN : 1959-2167 N 14 Juin 2013 Un mot d actualités s! Chers Confrères, Le Centre Régional de Pharmacovigilance de Nantes a le plaisir de vous adresser le numéro 14 de son bulletin d information sur

Plus en détail

epm > nutrition Formation & Conseil

epm > nutrition Formation & Conseil CATALOGUE FORMATIONS THEME : NUTRITION et SANTE Septembre 2011 Juin 2012 Journée Spéciale pour les Pharmaciens «Conseils Nutritionnels en Officine» Journées de Formation sur Paris «Nutrition de l Adulte»

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

Cinq stratégies essentielles pour prendre soin de ses os après 50 ans. www.iofbonehealth.org

Cinq stratégies essentielles pour prendre soin de ses os après 50 ans. www.iofbonehealth.org Cinq stratégies essentielles pour prendre soin de ses os après 50 ans www.iofbonehealth.org QU EST-CE QUE L OSTÉOPOROSE? L ostéoporose est une maladie qui fragilise les os, conduisant à une augmentation

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

Gyselle 20/30 SPIRIG HEALTHCARE

Gyselle 20/30 SPIRIG HEALTHCARE Gyselle 20/30 SPIRIG HEALTHCARE OEMéd Qu est-ce que Gyselle 20/Gyselle 30 et quand doit-il être utilisé? Gyselle 20/Gyselle 30 est un médicament anticonceptionnel hormonal, appelé contraceptif oral ou

Plus en détail

B08 - CAT devant une thrombose veineuse profonde des membres inférieurs

B08 - CAT devant une thrombose veineuse profonde des membres inférieurs B08-1 B08 - CAT devant une thrombose veineuse profonde des membres inférieurs 1. I n t r o d u c t i o n La thrombose veineuse profonde (TVP) des membres inférieurs est indissociable de sa complication

Plus en détail

S. Hercberg, Key-words: Antioxidants, Vitamins, Minerals, Randomized trial, Supplementation.

S. Hercberg, Key-words: Antioxidants, Vitamins, Minerals, Randomized trial, Supplementation. 2006. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés Ann Pharm Fr 2006, 64 : 397-401 Stress oxydant L étude SU.VI.MAX, un essai contrôlé randomisé, en double aveugle, testant l effet de la supplémentation en

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail