Le crédit-bail : un outil de financement en vogue. 41 mai/juin La taxe profesionnelle : le lien entrepriseterritoire

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1 VIE SYNDICALE La taxe profesionnelle : le lien entrepriseterritoire valable pour tous Un kit de facturation détachable en pages centrales SALON Le salon de l herbe sur fond de crise Le crédit-bail : un outil de financement en vogue DOSSIER Comment enregistrer le temps de travail 41 mai/juin LA REVUE DU MOUVEMENT DES ENTREPRENEURS DE SERVICES AGRICOLES, FORESTIERS ET RURAUX

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3 Sommaire Entrepreneurs des Territoires MAGAZINE Directeur de la publication Gérard Napias Président de la fédération Entrepreneurs des Territoires Éditeur délégué et rédacteur en chef Jacques Fitamant / sr2@fitamant.fr Directrice d édition Hélène Loudéac / helene.loudeac@fitamant.fr tél Rédacteur en chef adjoint Erwan Le Duc / sr2@fitamant.fr tél Rédacteurs Pages Vie syndicale : Patrice Durand / p-durand@e-d-t.org Christine Voyez. Olivier Fachard, Frédéric Ripoche, Gérard Vromandt, François Delaunay. Chef de publicité Arnaud Ropars / pub.edt@fitamant.fr 2 rue Félix Le Dantec Quimper tél Assistante commerciale Véronique Walliser / pub@fitamant.fr tél Développement abonnement & diffusion : Emmanuelle Le Meur tél / dev.com@fitamant.fr Relations abonnés Elodie Artero / abo@fitamant.fr tél Mise en page : Christophe Hudelot Impression : Calligraphy-print ISSN CCAP N 0613t85572 Dépôt légal : avril 2009 / N Entrepreneurs des Territoires Magazine est la revue officielle de la fédération nationale Entrepreneurs des Territoires 44, rue d Alésia Paris tél mail : info@e-d-t.org Entrepreneurs des Territoires Magazine est édité par les Éditions Fitamant (8 numéros par an) rue Menez-Caon - BP Telgruc-sur-Mer tél fax Éditorial Vie syndicale Taxe professionnelle : le lien fiscal avec les territoires est un principe de bon sens Rien ne sert de travailler plus pour gagner moins Actualités Profession Manceau environnement : l épandage est une affaire de pros L entreprise Maréchal, pionnière de la certification Iso EURL Guilloteau : un épandeur marche en crabe pour protéger les sols La forêt espagnole, un secteur clé pour les entrepreneurs Gestion Un kit pratique de facturation Taxe professionnelle : profitez des soldes Le crédit-bail, un outil de financement séduisant Actualités Vogel and Noot cherche à se faire une place Horsch fête ses 25 ans Nouveaux chargeurs chez Stoll Les constructeurs TP touchés de plein fouet par la crise Salon 300 nouveautés à découvrir à Agritechnica en novembre prochain Salon de l herbe : sur fond de crise Dossier L assainissement non-collectif au point mort Enregistrer le temps de travail, une étape essentielle Nouveautés Matériels EDT Occa ENTREPRENEURS des Territoires MAGAZINE MAI/JUIN

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5 Éditorial Les dérogations heure sup remises en cause Tout entrepreneur de travaux agricoles fait et défait en permanence son planning de chantiers pour s adapter à la météo, à la maturité, aux conditions de circulation, aux imprévus. La tension est à son comble en période de gros travaux quand tout presse, quand rien ne peut attendre, quand le client s impatiente. Certaines entreprises affichent des plannings muraux, d autres s équipent de logiciels informatiques de gestion des chantiers à distance. Les téléphones portables sont à bord des engins. Toute cette énergie et ces moyens mis en œuvre pour réaliser les chantiers ne sont rien sans la possibilité de faire varier le temps de travail. Dans les entreprises de travaux, les conducteurs d engins font des heures, c est une réalité, qui est reconnue en particulier dans l accord sur le temps de travail agricole de Cet accord comprend la possibilité de déroger à l horaire en période de gros travaux sous certaines conditions. Leur vérification est contrôlée par l administration qui accorde ou non la dérogation après une lecture des dossiers de demande, de son appréciation de la situation dans la branche, de la gestion des heures, du respect du temps de repos journalier et hebdomadaire dans l entreprise. En revanche, rien ne va plus quand l administration conteste le caractère exceptionnel des travaux de récolte. Dès lors qu ils sont répétitifs, ils ne seraient pas exceptionnels et donc planifiables. Doit-on y voir une ignorance des réalités agronomiques et environnementales ou un dégât collatéral de la disparition des Itepsa? Saisie par plusieurs syndicats départementaux, la Fédération attend sur ce point une réponse du ministère de l Agriculture. Nous sommes à nouveau confrontés aux contrôleurs qui nous font toujours la remarque suivante : plutôt que de faire des heures supplémentaires, les entrepreneurs devraient embaucher. Les salariés en poste sont les premières victimes du refus des heures supplémentaires: pas de travailler plus pour gagner plus. Les caisses sociales seront les secondes : moins de cotisations. Dans les pôles Emploi, il y a des offres de postes de conducteur d engin salarié, mais pas de demandes. Jean-Paul Dumont, Vice-président délégué EDT ENTREPRENEURS des Territoires MAGAZINE MAI/JUIN

6 VIE SYNDICALE Taxe professionnelle : le lien fiscal entreprisesterritoires doit s appliquer à tous Les entrepreneurs estiment que le lien entre l entreprise et son territoire est à maintenir et à réaffirmer. Ils refusent un impôt de compensation sur une population moindre d entreprises et sont favorables au plafonnement sur la valeur ajoutée de toutes les activités, exercées à titre principal ou accessoire, quelles que soient leur nature ou leur clientèle. Appartenant au monde de la production agricole, les entreprises de travaux s en distinguent par leur statut en étant notamment redevables de la taxe professionnelle en tant que prestataires de service. Le maintien d un lien fiscal entre les entreprises et les territoires est un principe de bon sens. Son application reste toutefois perfectible. Les entreprises de travaux refusent une réforme de la taxe professionnelle, qui se traduirait par un impôt de compensation réparti sur un nombre moindre d entreprises. Aucune objection n existe sur un plafonnement général de la taxe professionnelle au taux de 1,5 % à toutes les entreprises dès lors qu il serait applicable à toutes les activités, principales ou accessoires, quelles que soient leur nature, leur clientèle. Ces réserves sont essentielles compte tenu de l expérience des entrepreneurs à l usage des instructions fiscales qui ont considérablement limités le champ du plafonnement de la taxe professionnelle par une définition restrictive des travaux agricoles et forestiers. Le lien entreprise - territoire Le lien fiscal entre les entreprises et les territoires est un principe de bon sens. Il doit s appliquer à toutes les entreprises. La dénomination Entrepreneurs Des Territoires exprime clairement le lien voulu et revendiqué par la fédération nationale EDT entre l entreprise de travaux agricoles, forestiers et ruraux et son territoire. Ce lien existe entre l activité d entreprises de services à l agriculture, à la forêt, à l environnement et au rural et les chantiers réalisés par les entrepreneurs sur des territoires par les infrastructures et des réseaux gérés par les collectivités. Il n est donc pas aberrant que les entreprises de travaux participent via la fiscalité aux dépenses qui sont liées à ces équipements et qui contribuent à la compétitivité de nos entreprises. Les entrepreneurs estiment aussi indispensable la reconnaissance des besoins techniques de leur activité dans l urbanisme pour leurs bâtiments d exploitation, dans la voirie Le maintien d un lien fiscal entre les entreprises et les territoires est un principe de bon sens. Son application reste toutefois perfectible. pour la circulation des engins, mais aussi dans l accès au réseau ADSL pour la gestion et la commercialisation de leurs services. La situation actuelle est largement perfectible. Le lien entreprise-territoire ne s applique pas toujours. Il s en suit une inégalité devant l impôt et une modification des règles de concurrence sur les marchés. Les entreprises de travaux des autres états membre de l Union n acquittent pas de taxe professionnelle sur les chantiers réalisés en France, ce qui constitue une incitation inadmissible à entrer sur le marché français. L application de la directive européenne sur la libre circulation des services au 1er janvier 2010 dans les travaux agricoles, forestiers et ruraux accélérera ce mouvement déjà constaté à la faveur d événements exceptionnels (tempête, etc) ou sur des marchés particuliers (travaux de récolte en viticulture). Une autre absence d application du lien entreprise-territoire dans les travaux agricoles, forestiers et ruraux est liée au développement de la réalisation de travaux par des entreprises sous couvert de statuts particuliers qui exonèrent de tout ou partie de taxe professionnelle. À ce titre, la Fédération nationale ne compte plus les transmissions de cas de marchés passés par des collectivités locales qui confient la réalisation de travaux d entretien à des entreprises qui ne remplissent pas un imprimé de taxe professionnelle. Si le principe du libre choix du prestataire est une règle 6 ENTREPRENEURS des Territoires MAGAZINE MAI/JUIN 2009

7 DU 1 ER AVRIL AU 30 JUIN 2009 Les 3 mois qui comptent triple 3 mois pour tripler la garantie de votre tracteur neuf chez VALTRA * * voir conditions en concessions Valtra ou sur VALTRA, PAS COMME LES AUTRES. VALTRA est une marque déposée d AGCO Corporation

8 VIE SYNDICALE fondamentale pour les collectivités, celui du maintien du lien entre l entreprise et le territoire impose que les entreprises y compris celles qui acquittent la taxe professionnelle puissent obtenir des marchés. Le refus d un impôt de compensation L assiette actuelle de la taxe professionnelle frappe les investissements en engins agricoles ou forestiers de nos entreprises sans aucun lien avec leur rentabilité. Sans un plafonnement du montant, la pérennité de ces activités est menacée. Les entreprises de travaux refusent une réforme de la taxe professionnelle, qui se traduirait par la création d un nouvel impôt. Dans les communes rurales, les entreprises de travaux font partie des seules activités redevables de la taxe professionnelle pour un montant significatif. À l expérience, le poids de cet impôt local dont le produit est réparti est d autant plus lourd que les redevables sont peu nombreux et les besoins importants. Nos entreprises n entendent pas être les dernières entreprises redevables de la taxe professionnelle dans les zones rurales. Elles ne le supporteront pas compte-tenu de la faiblesse de leurs marges et de la concurrence de coopératives, d exploitants en diversification qui ne sont pas redevables de cette taxe. À cet égard, la proposition de maintien de l assiette foncier bâti est source d interrogations de la part de nos entreprises. Il n est pas concevable de s engager à maintenir la taxe sur une base de cette nature sans simulation préalable. Le plafonnement de la valeur ajoutée Les entrepreneurs font figure de précurseurs. C est à la faveur des conséquences de la tempête de 1999 que les entrepreneurs de travaux ont obtenu le plafonnement de la taxe professionnelle à 1 % de la valeur ajoutée dans la loi du 9 juillet 2001 d orientation sur la forêt. Le plafonnement est justifié par la faible rentabilité d activités qui nécessitent des investissements de plusieurs centaines de milliers d euros en engins de travaux pour une rentabilité limitée sur des marchés caractérisés par une forte pression concurrentielle légale et illégale. La réforme discutée dans le cadre de la loi de finances pour 2006 a décidé d un plafonnement à 3,5 % de la valeur ajoutée. Le rapport Fouquet sur la taxe professionnelle n avait fait aucun cas de l agriculture et de la forêt. Les entrepreneurs de travaux qui ont accueilli avec consternation le projet de relèvement du plafonnement de 1 à 3,5 %. L application de ce taux aurait signifié la disparition de l activité de prestation de services agricoles et forestiers. Pourtant, leur contribution à la compétitivité de l agriculture et de la forêt est citée en exemple dans ces milieux professionnels. Aussi est ce avec juste raison que le Parlement a maintenu le taux de 1,5 % aux entrepreneurs à compter de Aucune objection n existe à la généralisation du plafonnement de la taxe professionnelle au taux de 1,5 % à toutes les entreprises dès lors qu il serait applicable à toutes les activités, principales ou accessoires, quelles que soient leur nature, leur clientèle. À l usage, les instructions fiscales ont considérablement limité en 2005 le champ du plafonnement de la taxe professionnelle par une définition restrictive des travaux agricoles et forestiers. Dans le rapport 1495 du CGAAER remis en 2008 au ministre de l Agriculture, la mission d étude sur les entrepreneurs de travaux agricoles, forestiers et ruraux évoque page 36 et suivantes le plafonnement de la taxe professionnelle sur la valeur ajoutée comme exemple significatif d application restrictive à revoir. Les collectivités locales doivent privilégier les entreprises qui payent la taxe professionnelle. L assiette actuelle de la taxe professionnelle frappe les investissements en engins agricoles ou forestiers de nos entreprises sans aucun lien avec leur rentabilité. 8 ENTREPRENEURS des Territoires MAGAZINE MAI/JUIN 2009

9 Rien ne sert de travailler plus pour gagner moins Cela fait maintenant des mois que les marchés d accotement routier, les marchés de terrassement et d aménagement sont âprement disputés avec la crise, une situation à laquelle sont soumis chroniquement certains marchés agricoles comme la moisson. VIE SYNDICALE pour autant la possibilité, voire la volonté de facturer au juste prix? Quand la confiance dans le présent et l avenir recule, la concurrence s exacerbe ce qui ne facilite pas les adaptations pour assurer leur pérennité. Comme le rappelait Jean-Marie Lemaire, président régional EDT : tous nos maux ne sont pas le seul fait des autres, il serait peut-être temps de balayer devant notre porte. Notre clientèle agricole n est pas intéressée par des partenaires qui s entretuent, a-t-il ajouté. Les entreprises de travaux agricoles engagées dans les activités rurales s interrogent, elles qui ont senti les premières à l automne dernier les effets de la crise financière sur l activité de leurs clients. Les entreprises de travaux agricoles engagées dans les activités rurales s interrogent, elles qui ont senti les premières à l automne dernier les effets de la crise financière sur l activité de leurs clients. Quand un client accepte un marché avec une baisse de 30 %, il demande à l entrepreneur qui intervient en sous-traitance de suivre. Quand un client obtient un prix cassé d un entrepreneur, ses collègues subissent. La concurrence est rude, inégale, sur le prix, jamais sur la qualité, jamais sur le service et les moyens de se défendre paraissent souvent dérisoires. Que peut bien faire un entrepreneur de travaux pour répondre à un marché de fauchage d accotement de euros passé par un maire d une commune de moins de habitants qui fait l objet de trois lignes dans un compte-rendu de conseil municipal?, se demandait mi-mai un entrepreneur de travaux nivernais? Pas de cahier des charges, pas de description du chantier, pas de critères de choix? Quand bien même, il y a appel à la concurrence, sur quelle base se fait le choix de l entreprise? Le prix, rien que le prix bien souvent, avec à la clé pour celui qui accepte le marché : le travailler plus pour gagner moins. Les entrepreneurs de travaux du Nord-Pas-de-Calais-Picardie sont arrivés à cette même conclusion sur les travaux agricoles lors de leur dernière assemblée générale. Pour assurer l avenir de leur entreprise, la réponse des entrepreneurs est claire : rien ne sert de travailler plus pour gagner moins. Invités à débattre sur le thème de la dernière assemblée générale Un avenir avec ou sans entrepreneur de travaux, les partenaires des entrepreneurs ont répondu clairement : afin d assurer leur pérennité, les entreprises doivent s assurer de leur rentabilité! Les entrepreneurs ont-ils Calculer le prix de revient - qualifier ses activités La situation financière de nombreuses entreprises de travaux agricoles est délicate, précise Stéphane Carlier du CER. Pour autant, leurs prestations lourdes d investissements en matériels et personnels qualifiés sont non seulement à préserver, mais à promouvoir. Calculer le coût de revient, auquel il convient d ajouter la marge souhaitée pour déterminer le prix de vente de la prestation réalisée, la contractualisation des travaux, la qualification de certaines activités, la certification, des perspectives pour que les Entrepreneurs Des Territoires défendent leur image de marque. Autre crainte pour la profession : la concurrence déloyale d agriculteurs qui se lancent dans la réalisation de travaux à façon pour faire face aux échéances de remboursement de matériel sans respecter la réglementation de la prestation de services. Pour le vice-président national EDT Ce n est pas avec la moisson que l on fait de l entreprise! Nos clients nous laissent bien les travaux qui les arrangent. Par ces propos, Jean-Paul Dumont veut dénoncer l individualisme. Dans notre profession aussi, il est important que le syndicalisme puisse exprimer les revendications, les besoins des entrepreneurs et leurs projets et créer un lien avec la profession agricole. Que feraient les agriculteurs, les industriels, sans ce partenariat avec les entrepreneurs, qui permet d assurer des prestations efficaces grâce à leur professionnalisme, leur disponibilité et leur compétence. Cohésion, compréhension, dialogue mais aussi affirmation de ce que l on est et de ce que l on fait sont nécessaires pour préserver les entrepreneurs afin qu ils aient encore leur place dans le paysage agricole. Christine Voyez ENTREPRENEURS des Territoires MAGAZINE MAI/JUIN

10 VIE SYNDICALE Auto-entrepreneur : une alternative au salariat Le statut d auto-entrepreneur ne s applique pas aux activités agricoles. Le ministère de l Agriculture annonce qu une étude est actuellement menée sur le plan fiscal et social. Le ramassage ou la cueillette d algues, de fleurs et de feuillages sauvages sont considérés comme des activités de nature agricole en application du code rural, indique dans une réponse à une question écrite le ministère de l Agriculture. Ce sont des activités de récolte directement liées au cycle de production végétale. Si celles-ci ne comportent pas de mise en valeur du sol proprement dite, ces activités reposent sur son exploitation. Les ramasseurs ou les cueilleurs de plantes sauvages sont soumis aux mêmes conditions d assujettissement que toutes les autres personnes dont l importance de l exploitation agricole ne peuvent être mesurées en termes de surface minimum d installation. Les entreprises de travaux entrent aussi dans cette situation. Pas de chiffre d affaires, pas de cotisations La loi du 4 août 2008 de modernisation de l économie a créé un nouveau statut d auto-entrepreneur en mettant en place, pour les personnes relevant du régime social des indépendants et soumises au régime fiscal des micro-entreprises, un dispositif microsocial optionnel. Au plan fiscal, toute entreprise dégageant des bénéfices industriels et commerciaux ou des bénéfices non commerciaux peut bénéficier du régime fiscal des micro-entreprises. Au plan social, la réglementation applicable est différente selon que l intéressé est affilié au régime social des indépendants ou au régime social des non-salariés agricoles. Dès lors, les ramasseurs d algues, ressortissants de la MSA ne peuvent bénéficier du statut d auto-entrepreneur. La création du statut d auto entrepreneur facilite la création d activités par des salariés, des étudiants, des retraités avec à la clé la simplification drastique des formalités, un prélèvement fiscal libératoire sous conditions de ressources : un revenu fiscal est inférieur à pour 2009, un prélèvement libératoire forfaitaire (charges sociales et impôts) de 23 % pour une activité de services, pas de chiffre d affaires = pas de charges sociales ou fiscales, une exonération de taxe professionnelle. De plus, il y a application de plein droit de la franchise de la TVA (pas de récupération sur les investissements) et un plafond de chiffre d affaires : euros HT pour les exploitants dont l activité principale est de vendre des marchandises, euros HT pour les autres prestataires de services relevant des bénéfices industriels et commerciaux. Les avantages sont réels pour un statut qui a toutefois des limites et des contraintes. Dès que l activité se développe, les plafonds sont dépassés et l autoentrepreneur rejoint les autres entreprises. Si l activité se maintient à l intérieur des seuils posés et ce, de manière durable, les questions se posent sur le niveau de protection sociale. Celui-ci est minimum avec des cotisations 0 quand le chiffre d affaires est nul. Ce qui n est pas le cas actuel du non salarié agricole. Avec auto-entrepreneurs depuis le 1 er janvier 2009, la question du financement n est pas abstraite. Le monde agricole est très sensible à ces questions de solidarité notamment sur la retraite. Les entrepreneurs le sont aussi. Vers un recul du salariat en entreprise de travaux Actuellement, l activité est exercée soit en étant directement employé comme salarié par une entreprise soit en relevant du régime des non-salariés agricoles, soit en étant simplement redevables d une cotisation de solidarité. Avec le statut d auto entrepreneur, c est une quatrième option qui s ouvrait. Un auto- entrepreneur s exprime sur le forum du site Si je suis salarié au Smic, le coût pour l employeur est d environ 12 euros de l heure et je perçois en net 7,37 euros de l heure. Avec une activité de prestation de services en auto-entrepreneur; si je facture 12 euros de l heure, je paye 23 % de charges. Donc, il me reste 9,24 euros net de l heure. Et selon le régime d imposition micro Bic prestation de service avec abattement de 50 % sur chiffre d affaire, la somme retenue sera 6 euros par heure de revenu, souligne un auto-entrepreneur. Le débat est déjà passionné dans le bâtiment. La Fédération Française du Bâtiment en tête dénonce les failles du dispositif dont la distorsion de concurrence en matière de charges sociales et fiscales. Elle souligne aussi la dévalorisation des filières de formation. Le régime de l auto-entrepreneur proposant au premier venu de s installer dans le bâtiment au moment même où le Grenelle de l environnement impose à la profession un renforcement de sa qualification. 10 ENTREPRENEURS des Territoires MAGAZINE A VRIL 2009

11 Nouveau certificat d immatriculation : ça démarre Vous avez acheté un tracteur neuf. Il vous revient de l immatriculer en respectant la nouvelle législation. Aucun constructeur ou revendeur de matériel agricole ne peut faire cette démarche pour vous. VIE SYNDICALE Depuis le 15 avril 2009, tout véhicule neuf à moteur, y compris les tracteurs à l exception des matériels de travaux publics, est muni de plaques blanches (une seule plaque d immatriculation fixée en évidence à l arrière pour le tracteur) avec un numéro d immatriculation à vie et ce, jusqu à sa destruction. À compter du 1 er janvier 2010, l obligation portera sur les automoteurs agricoles. À compter du 1 er janvier 2013, tous les véhicules ou appareils agricoles remorqués neufs seront concernés par ce dispositif. Les engins et matériels agricoles d occasion déjà en circulation sont exclus de la réforme actuelle. Les démarches, les justificatifs Pour un véhicule acheté en France, les pièces suivantes sont nécessaires : un justificatif d identité, un justificatif de domicile, une demande de certificat d immatriculation établie au moyen du formulaire cerfa n 13749*01, la notice descriptive remise par le vendeur avec son certificat de conformité à un genre, marque et type (le certificat de conformité à un type CE pour les tracteurs), le procès-verbal de réception à titre isolé établi par la Drire (réception individuelle), le certificat de vente établi par le vendeur ou, si le véhicule a été construit par son propriétaire, les factures d achat des éléments constitutifs du véhicule. Pour un véhicule acheté à l étranger, s il s agit d un véhicule provenant d un pays membre appartenant à l espace économique européen : un certificat d acquisition (certificat fiscal) d un véhicule terrestre à moteur en provenance de la CEE délivré par les services des impôts. S il s agit d un véhicule provenant d un pays n appartenant pas à l espace économique européen : un certificat de dédouanement 846 A délivré par les services des douanes. L usage véhicule agricole Les matériels agricoles peuvent conserver en complément du nouveau numéro d immatriculation une plaque d identité. Cette plaque d identité la plaque d exploitation reprend le numéro d exploitation donné en préfecture qui est mentionné sur le certificat d immatriculation (article R ). Au vu de l attestation d affiliation MSA, le préfet du département où se situe l exploitation agricole attribue un numéro d exploitation qui est porté sur le certificat d immatriculation au côté de la mention véhicule agricole. L arrêt de l usage agricole comporte le retrait de la mention inscrite sur le certificat d immatriculation et donne lieu à la délivrance d un certificat d immatriculation sans mention d usage. La mention ou l absence de mention de l usage n a a priori à ce jour aucune conséquence fiscale ou autre. Le certificat de conformité à un type national ou le certificat de conformité à un type CE. Tous les tracteurs, automoteurs ou matériels agricoles remorqués de plus d 1,5 tonne, les matériels de travaux publics sont soumis à réception. Ils doivent porter sur une plaque spéciale, l indication du lieu et de la date de sa réception par la Drire ou par l autorité compétente d un État membre de la Communauté européenne. Cette obligation n est pas nouvelle, elle est même ancienne, mais pas toujours appliquée. Avec l obligation d immatriculation des engins neufs, qui se généralise, les découvertes de l absence de réception arrivent au grand jour. Pour les tracteurs agricoles, le justificatif technique de conformité est le certificat de conformité à un type CE c est-à-dire conforme aux dispositions de la directive 2003/37/CE délivré par le constructeur de tracteur. Quelques conseils Le bon de commande doit mentionner la fourniture au moment de la livraison de la notice descriptive du certificat de conformité de l engin. Lors de la livraison, l acheteur vérifiera la concordance entre la plaque sur l engin et le certificat de conformité du genre, de la marque, du type et des autres caractéristiques de l engin (largueur, etc). Certains entrepreneurs font déjà immatriculer, ce qui est facultatif dans le nouveau système les engins et matériels neufs autres que les tracteurs. ENTREPRENEURS des Territoires MAGAZINE MAI/JUIN

12 VIE SYNDICALE Actualités! Exonération de charges sociales pour l emploi de travailleurs occasionnels Les entreprises de travaux sont éligibles depuis fin 2006 au régime des travailleurs occasionnels au taux de 58 % contrats ont été signés en 2007 dans le secteur des entreprises de travaux, ce qui représente 3 % de l ensemble des contrats travailleurs occasionnels. Les résultats de la mission sur le dispositif de taux réduits de cotisations sociales sont attendus avec beaucoup d intérêt, la suppression de ce dispositif étant évoquée ou tout au moins une profonde réforme. Traverser le canal Seine Nord Europe Toute création d infrastructure soulève la question des contraintes de circulation des matériels utilisés par les entrepreneurs de travaux agricoles. Dans le cas du futur canal Seine Nord Europe, Voie navigable de France consulte les professionnels agricoles dont les représentants des entrepreneurs pour tenir compte de leurs préoccupations lors de la construction de ses ouvrages (notamment buses souterraines et ponts). La référence en la matière est l arrêté du 4 mai 2006 sur les règles de circulation des engins agricoles. Leurs gabarits sont définis comme suit : largeur maximale 4,5 m, longueur maximale 25 m et hauteur limite non fixée mais pouvant atteindre 5,5 m. Nouveau Parlement européen Dans les dossiers importants à régler à la suite des élections européennes du 7 juin, figure la mise en place de la libre circulation des services et libre établissement des entreprises au 1 er janvier 2010 dans les états membres. EDT poursuit son travail de sensibilisation et de mobilisation pour préparer cette échéance. En effet, si les entrepreneurs de travaux agricoles pourront s installer et travailler dans l état membre de leur choix, les règles sociales et fiscales restent nationales comme les règles de réception routière des engins. Le 7 juin dernier, 72 députés européens français ont été élus. Ils siègeront au Parlement européen dans un hémycycle de 736 sièges. Infos Service d information juridique / Vie pratique Les entrepreneurs dans le réseau mixte technologique agro-équipement et énergie. La Fédération nationale participe au réseau mixte technologique agro équipement et énergie. Dans ce réseau, on retrouve des instituts techniques, des chambres d agriculture, les Cuma, le Cemagref, l Enesad et des centres de formation. Les RMT sont une nouvelle modalité de partenariat entre la recherche, la formation et le développement agricole. Ils ont été initiés en 2006 par le ministère de l Agriculture et de la Pêche (MAP). le réseau mixte technologique agroéquipement mis en place en septembre 2007 vise à dresser un état des connaissances sur la problématique de l énergie en mécanisation agricole. Il doit favoriser l émergence de projets communs et valoriser les résultats des différents acteurs. Réforme de la Fimo (suite) La FNEDT a reçu une réponse d attente du secrétariat d état aux transports à la suite de sa lettre sur la Fimo obligatoire à partir du 10 septembre 2009 pour tous les conducteurs (salariés et non salariés) effectuant du transport de marchandises avec des véhicules de plus de 3,5 tonnes de PTAC (compte propre ou compte d autrui). Même si cette formation n est pas obligatoire pour la conduite des véhicules dont la vitesse maximale autorisée ne dépasse pas 45 km/h, cette obligation concerne des salariés et non salariés d entreprises de travaux agricoles. La Fédération a pris contact avec des organisations d employeurs de la production agricole pour envisager de négocier un avenant à l accord de En effet, le secteur des travaux publics négocierait un nouvel accord paritaire sur la Fimo des travailleurs occasionnels, une voie qui pourrait être aussi empruntée par la production agricole. Des entreprises de travaux forestiers éligibles aux prêts bonifiés tempête Les entreprises de reboisement de moins de vingt salariés dont le siège social est situé dans les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, touchées par la tempête Klaus du 24 janvier 2009 et qui réalisent plus de 50 % de leur activité dans le domaine des plantations et des entretiens forestiers peuvent accéder à ces prêts. Pourquoi ne pas avoir tout simplement pris en compte l ensemble des entreprises de travaux forestiers comme le demandait EDT? Vu de Paris, il était inimaginable que les entreprises de travaux forestiers des régions concernées soient sans travail avec 40 millions de m 3 de bois à terre. La chute d activité des seules entreprises de plantations et d entretien est aidée avec 20 millions d euros de prêts bonifiés aux entreprises de travaux et aux pépiniéristes. Les réseaux bancaires intéressés étaient in- 12 ENTREPRENEURS des Territoires MAGAZINE MAI/JUIN 2009

13 plaquettes, issus des parcelles sinistrées par la tempête Klaus des régions Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, pour des transports sur une distance supérieure à 150 km, calculée entre la place de dépôt en forêt et le point d utilisation ou l aire de stockage. L approvisionnement de proximité en-deçà de cette limite de 150 km n est pas éligible à l aide de l État. Le transport de plaquettes n est subventionné que par voie ferroviaire ou maritime. VIE SYNDICALE Après la tempête Klaus, Françoise Laparade-Cornuault a écrit, Rose des bois, dont les textes cherchent à sensibiliser les jeunes générations à l importance de la forêt landaise. Acheter un livre constitue un geste concret pour reconstruire la forêt : un livre acheté, deux pins replantés. Ce livret est édité en partenariat avec EDT d Aquitaine exemplaires ont déjà été vendus. vités à se manifester fin mai pour la mise en place des prêts aux entreprises. La gestion de ces aides est totalement déconcentrée au niveau des préfets de région Aquitaine (Pin-des-Landes) et de la région Midi-Pyrénées (autres essences) ou du préfet de la région dans laquelle sont situées les parcelles concernées. Les prêts bonifiés à 1,5 % peuvent être consentis jusqu au 31 décembre 2010 par les banques ayant passé à cet effet une convention avec le ministre de l économie, de l industrie et de l emploi et le ministre de l agriculture et de la pêche. Etude de la mécanisation dans le Massif central Les représentants des entrepreneurs associés au projet Accompagner les entreprises d exploitation forestière de la zone Massif Central dans la Mécanisation porté par la FCBA Centre-Ouest et les interprofessions. Le projet soumis aux régions Auvergne et Limousin associe Entrepreneurs des Territoires. Il s agit de créer une base de données des résultats technicoéconomiques de chantiers d exploitation, un observatoire socio-économique de la mécanisation et des entreprises, de tester de nouvelles solutions techniques d exploitation et de diffusion des informations techniques et transfert des résultats aux professionnels. Aide au transport durable des plaquettes forestières La circulaire sur l aide exceptionnelle au transport sur moyennes et longues distances de bois suite à la tempête Klaus du 24 janvier 2009 ajoute la possibilité de subventionner le transport de bois sous forme de plaquettes, bois chablis. Les aides sont réservées aux bois, sous forme de grumes, rondins et Appel de cotisation France Bois Forêt Des entreprises de travaux forestiers ont reçu courant avril un appel de cotisation de l interprofession France Bois Forêt à régler avant le 31 mai Cette cotisation n est pas due par les entreprises de travaux forestiers qui sont des prestataires de services distincts de la production et de la commercialisation forestière. Des entreprises de travaux forestiers ont reçu par erreur cet appel à cotisation. La cotisation est due par les entreprises qui produisent et commercialisent des produits d exploitation forestière, de sciage, de connexes, de placage, de bois rabotés et de parquets. Assemblée générale EDT Nord-Pas-de-Calais/Picardie L assemblée générale régionale EDT de Fresnes les Montauban (62) s est conclue par des remerciements au président Maurice Augait qui a quitté ses fonctions depuis le 1 er avril 2008 et la remise de la médaille EDT à deux adhérents : Madame Isabelle Maréchal du Nouvion-en-Thiérache (02) et Monsieur Michel Pacaux de Lisbourg (62). Disparition de Félix Charpentier en Isère Né en 1931, le cinquième d une famille de neuf enfants Félix Charpentier travaille sur la ferme familiale après ses études agricoles. En 1955, il se marie et aura 4 enfants. Il se lance dans l entreprise de battage avec son beau-père, à cette période il n y avait pas beaucoup de concurrence et les moissons duraient longtemps. Il succède à son père et en 1956 démarre le battage du maïs aux cribs avec une machine, puis deux. Peu à peu l entreprise grandit pour rayonner de la vallée du Rhône à la Matheysine et s engage dans d autre activités comme l épandage d ammoniac en 1970, les labours les semis et ainsi de suite Pour faire face aux périodes de gros travaux ; il emploi de nombreux jeunes de la région qu il aura plaisir à former au travail de qualité. Sa grande satisfaction est de donner a certain d entre eux la motivation pour exercer à leur tour ce métier. En 1994, il laisse son affaire à son fils Jean-François pour prendre sa retraite. En 2001, pour ses 70 ans il réunit tous ses chauffeurs pour une grande fête Fervent acteur au sein du Syndicat des Entrepreneurs de l Isère, il participait toujours au conseil d administration. Toute la famille des entrepreneurs de l Isère et de la région lui ont rendu un dernier hommage dans son village de Thodure. ENTREPRENEURS des Territoires MAGAZINE MAI/JUIN

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16 Profession Manceau Environnement : L épandage est une affaire de pros! L épandage des boues ou des effluents d élevages palient l utilisation d engrais chimiques. Activité très réglementée, cette prestation nécessite néanmoins de sérieuses compétences et le matériel adéquat. C est le cas de l entreprise Manceau Environnement, qui en a fait sa spécialité depuis plus de quinze ans. Installée sur la petite commune de Coudray, entre Angers et Château-Gontier, l entreprise d Hubert Manceau, ou plus précisément ses deux entreprises, forment un site imposant, juché sur un coteau de la campagne mayennaise. Deux activités bien distinctes sont réunies ici, mais toutes deux complémentaires et totalement dédiées au monde agricole, dont elle est issue. D une part, on trouve Manceau Hubert, l entreprise initiale comprenant tous les travaux, des semis aux récoltes, et d autre part, Manceau Environnement, spécialisée dans l épandage d effluents agricoles ou des boues de Les Manceau travaillent en famille stations d épurations pour l amendement des sols. De gauche à droite, Hubert Manceau, sa femme Viviane, responsable de la partie administrative des deux entreprises et leur fille Graziella. Diplômée en marketing et commerce international, elle a intégré l entreprise en Je suis chargée de développer l activité auprès des industriels et des collectivités, explique-t-elle. Toutes activités confondues (les deux entreprises), Hubert Manceau comptabilise aujourd hui près de clients. Un système d épandage sans tonne. L entreprise effectue des prestations sur un rayon de 300 km, d ouest en est et vers le grand sud-ouest de la France. Un précurseur Dans le secteur de l effluent nous sommes cités pour être des précurseurs, précise pudiquement Hubert Manceau. En effet, dès 1991, l entrepreneur mayennais se lance dans l épandage, avec un adage, celui de réaliser des prestations de qualité. Mon père avait une tonne à lisier, mais c était juste une petite affaire, se souvient-il. Et quand j ai repris l entreprise cette année là, mon idée était vraiment de développer l épandage car je pensais que c était l avenir. Et puis, je trouvais qu ils étaient bien souvent mal réalisés. À l époque on voyait épandre du fumier et après de l engrais chimique. Moi, je voulais investir dans du matériel et prouver que l on pouvait remplacer complètement les produits de synthèse. Un an plus tard, Hubert Manceau achète son premier épandeur à plateau. Le modèle, conçu par un bureau d étude du nord de la France, révolutionne le secteur. Il respectait bien les doses et l homogénéité des doses à épandre sur la parcelle, précise-t-il. Ce sont deux éléments très importants pour faire un travail de qualité. À l époque nous épandions du fumier de volailles et du compost pour une vingtaine d agriculteurs engagés avec des coopératives. En 2001, les prestations d épandage de l entreprise prennent de l ampleur. Il devient alors nécessaire de créer une autre structure, dédiée totalement à cette activité. C est la naissance de Manceau Environnement. L entreprise démarre avec quelques salariés. Elle en emploie aujourd hui 14. Nous les formons en interne, explique l entrepreneur. Ils commencent d abord par les petits engins. Nous les spécialisons dans l épandage. Ils connaissent donc bien les doses et la réglementation en vigueur. Une large palette d épandage L entreprise épand des effluents d exploitations agricoles, mais aussi et surtout tous types de boues générées par les stations d épurations de l industrie agroalimentaire ou gérées par les collectivités (boues liquides, solides ou pâteuses). Des coquilles d œufs sont même épandues. L épandage, quel qu il soit, n est pas sans contraintes. Nous avons toujours anticipé la loi, assu- 16 ENTREPRENEURS des Territoires MAGAZINE MAI/JUIN 2009

17 Commandes du matériel d épandage à l intérieur de la cabine d un tracteur Fendt, dans le cas des systèmes tracteurs/épandeurs. Matériel pour l épandage 21 tracteurs Fendt de 45 à 360 ch., équipés de GPS Boues liquides 5 agitateurs Lisier (Agra, Pichon, Mauguin) 1 citerne à boues liquides de l (fabrication maison) 3 cuves à boues (maison) 1 débitmètre Danfoss 1 enrouleur Perrot 2 enrouleurs (système suisse) 2 pompes CDEA (Gordman et Doda) 1 pompe Doda 12 tonnes de 10 à 24 m 3 (Mauguin, Pichon, Joskin) 1 enfouisseur de culture Joskin 1 injecteur prairie Joskin Rampes pendillards 1 automoteur Challenger Terragator 3244 de 18 m 3 (avec rampe pendillard, injecteur prairie et enfouisseur) Boues pâteuses 3 épandeurs Mouzon 4 épandeurs Bergmann 1 chargeuse JCB Vema 1 télescopique Merlot Balayeuses 7 balayeuses Rabaud re l entrepreneur. Et l administration, comme les chambres d agriculture ou encore l agence de l eau, nous visite pour voir nos techniques et les contraintes. Une réglementation stricte - régit par des arrêtés préfectoraux départementaux mis en place en fonction des zones sensibles (cours d eau, état des sols, habitations ) - fait se succéder plusieurs étapes avant la mise en œuvre d un épandage. Il existe notamment une cartographie des parcelles, explique Hubert Manceau. Il arrive que des éléments soient absents des plans, comme un point d eau par exemple. Nous devons donc toujours être très vigilants pour ne pas risquer d épandre dans une zone sensible. Cette réglementation française à l échelon local émane en fait de la directive européenne Nitrate, dont le quatrième programme doit être mis en place d ici le début de l été. À la chambre d Agriculture du Maine-et- Loire, mandatée par le préfet depuis 2001 pour expertiser les épandages réalisés dans le département, Yoann Corvaisier, chargé de mission en environnement, évoque le sérieux de l entreprise Manceau. Sur la dizaine de prestataires que nous connaissons, elle fait partie des trois entreprises véritablement spécialisée et pointilleuse, soutient-il. Des spécificités par clients Agriculteurs, laiteries ou abattoirs, grandes villes ou petites communes, l entreprise Manceau s adresse à tous les profils, pour peu qu ils aient des boues valorisables en agriculture. Nous avons des boues liquides et solides à épandre, explique Dany Morandeau, du service assainissement et exploitation de la ville d Angers, cliente de l entreprise. Et nous en produisons beaucoup. Comme la réglementation interdit l épandage en hiver il faut donc d importantes capacités de stockage pour les boues liquides. Pour réduire ces besoins, en particulier sur les grosses stations d épurations, nous les centrifugeons et les chaulons. C est le moyen pour en diminuer la quantité. La centrifugation permet de séparer le liquide du solide. Le premier repart dans le circuit de l eau après traitement et l autre est ensuite chaulé (ajout de chaux), devenant une boue chaulée. Celle-ci est ensuite épandue sur des terres agricoles par le prestataire. Nous faisons déposer les boues directement chez les agriculteurs via un transporteur, explique Dany Morandeau. Ensuite Manceau Environnement intervient, en réalisant un dosage précis. Avant d être épandues, nos boues sont contrôlées. Elles font l objet d un prélèvement quotidien et d une analyse dans un laboratoire, tous les quinze jours. Pour Hubert Manceau, la boue la plus efficace reste néanmoins celle qui est liquide. C est aussi la moins chère, précise-t-il. On peut l épandre pour toute une panoplie de cultures déjà en place : blé en pré-semis, maïs en interligne, prairie La minéralisation de l azote est plus rapide, du fait que la boue est liquide. À l inverse, plus on les sèche, plus on les durcit, plus la minéralisation est longue. Et s il ne pleut pas, elle mettra alors plus de temps à rentrer dans le sol. Autre lieu, autre client : la coopérative syndicale de distillation, à Thouarcé, dans le Maine-et-Loire, produisant des alcools issus de marc de raisins pour la biocarburation, a besoin d épandre ses vinasses. Enfin, disons qu aujourd hui, le cas est plus fortuit car la coopérative ENTREPRENEURS des Territoires MAGAZINE MAI/JUIN

18 Profession Challenger Terragator : la performance au service de l épandage Des balayeuses sont indispensables pour nettoyer les routes ou toutes zones de circulation. Une tonne de 24 m 3 avec enfouisseur. Boues d épuration liquides, pâteuses ou solides, compost, effluents d élevages, tous les types d épandages sont réalisés pour amender les sols. a mis en place il y a deux ans une unité de méthanisation, les transformant en biogaz. Ne pas pouvoir épandre pendant la période hivernale c était un vrai problème pour nous, explique Jacques Blouineau, le responsable de la coopérative. Le méthaniseur, un plus environnemental. Quand nous avons trop d effluents à absorber, nous réalisons un plan d épandage et nous faisons alors appel à Manceau Environnement. Au niveau qualité, ce sont des gens calé à 100 %. Reconnaître les vrais professionnels Nos clients nous délivrent des attestations de qualité, poursuit Hubert Manceau. L entrepreneur n attend pas une nouvelle loi, mais il souhaite qu on fasse la différence entre les vrais professionnels et les amateurs. Depuis peu, Qualiterritoires propose des fiches de qualification pour les travaux d épandage. Encore aujourd hui, trop d épandages sont mal faits à cause de matériels inadaptés et par manque de compétence, estime-t-il. Et il faut savoir aussi refuser les demandes de certains clients qui se mettent volontairement hors de la réglementation parce que ça les arrange. Avec près de m 3 de boues liquides et près de t de boues solides et pâteuses épandues sur plus de ha par an, l entrepreneur ne peut accepter l approximation et revendique un professionnalisme exigent à la hauteur des enjeux environnementaux. Frédéric Ripoche Son châssis au look american truck (il est d ailleurs d origine américaine) attire indéniablement l attention. Mais l intérêt de la machine réside en particulier sur sa meilleure portance au champ en comparaison à l équipage tracteur/ épandeur, et cela grâce notamment à son système de déplacement en crabe, tel que l indique Hubert Manceau. L automoteur génère moins de problème de tassement de sol sur les parcelles humides, précise-t-il. L épandage est également plus rapide. Il nous amène une plus value commerciale. Depuis 2002, l entrepreneur possédait le Terragator 3104 d une capacité de contenance de boue liquide de 16 m 3. Il s en est séparé pour acquérir le Terragator 3244, bénéficiant d une citerne plus grande de 18 m 3. Autre intérêt : pas de salissure de route. Le Terragator n a pas l autorisation de circuler avec une citerne pleine (ce qui peut être aussi un désavantage). Le chargement des boues est effectué au champ, à partir d une cuve installée sur place. Dans le nord de la France par exemple, ce n est pas un problème d utiliser ce type d engin parce que les parcelles sont grandes, explique Hubert Manceau. En revanche, dans l ouest, où nous avons beaucoup plus de petits parcellaires, c est plus difficile de rentabiliser l automoteur, tant qu on ne peut pas circuler sur route avec la cuve pleine. 18 ENTREPRENEURS des Territoires MAGAZINE MAI/JUIN 2009

19 Entreprise Maréchal : pionnière de la certification Iso Les contraintes économiques nécessitent une rigueur de plus en plus importante dans la gestion des entreprises. La certification, au sens large du terme, est un des moyens qui permettent de se démarquer et de mettre en avant les actions mises en œuvre pour satisfaire à la fois les clients, mais aussi de meilleures conditions de travail pour les salariés. Dans la région Nord-Picardie, l initiative de l association EDT Perspective, pilote au niveau national, l illustre avec dès cette année des applications concrètes. EDT Perspective EDT Perspective est née voici 3 ans de la démarche d entrepreneurs de travaux de la région Nord-Picardie qui constataient un manque de formation de leur personnel, notamment dans les domaines de l hygiène, de la sécurité et de l organisation du travail et, plus globalement, sur les préoccupations environnementales. Après discussion au sein d EDT Nord-Picardie et avec le Fafsea, 20 entreprises, toutes volontaires, se sont engagées dans cette démarche QSE (Qualité, Sécurité, Environnement) qui a pour objectif, dans une première étape, la certification Iso Parallèlement, elles ont travaillé sur les exigences de l OHSAS pour ce qui est de la sécurité au travail et Gérard Maréchal est président de l association EDT Perspective et dirige avec son fils Christophe l entreprise qui répartit son activité entre agricole (40 %) et TP (60 %). sur les principes de la norme Iso 9001 (Qualité intégrant l écoute et la satisfaction du client ainsi que l organisation optimale des postes de travail). Les entreprises qui le souhaiteront pourront les demander par la suite. Chaque entreprise a été diagnostiquée, phase qui a provoqué l abandon dans la démarche de certains. Début 2009, 4 entreprises (2 dans le Nord-Pas de Calais et 2 en Picardie) tirées au sort sur les 14 restantes (elles ont entre 5 et 50 salariés et des activités dans les travaux agricoles, le transport et le TP) ont été auditées par un cabinet de consultants spécialisés qui a accordé cette certification pour l ensemble du groupe. Durant chaque année à venir, 4 ou 5 autres entreprises seront de nouveau tirées au sort pour être elles aussi auditées, mais une entreprise qui a déjà fait l objet de cette procédure pourra l être de nouveau. Cette certification, répondant au principe du SME (Système de Management Environnemental), est une démarche continue qui repose sur une boucle d amélioration que l entreprise s engage à mettre en œuvre. On peut la résumer par 5 étapes : Je m engage, je réalise un diagnostic, je planifie mes objectifs d amélioration, je mets en œuvre, je contrôle et je m améliore. Elle implique l ensemble du personnel et notamment sa présence à 16 modules de forma-

20 Profession tion selon un rythme mensuel (surtout en hiver pour se caler par rapport aux périodes de plus forte activité où il est difficile de mobiliser les employés). Elle concerne notamment le secourisme et en particulier la mise en situation de crise (accidents environnementaux). Naturellement, les diagnostics ont mis en avant un certain nombre d améliorations nécessaires dans les entreprises qui doivent être réalisées selon un calendrier déterminé. Si lors de l audit 2010 ces points ne sont pas satisfaits, ils peuvent mettre en péril l ensemble du groupe. Les entreprises non auditées peuvent et doivent améliorer également ces points, selon un cahier des charges consultable au cabinet de consultants. Ils concernent tout ce qui peut améliorer la sécurité du personnel et de l environnement tout en gérant économiquement les consommables (eau, électricité, gazole, huile, batteries ) et en assurant leur traçabilité. On peut citer comme moyens d amélioration les kits antipollution,les aires de lavage du matériel, le suivi des extincteurs, et insister sur le besoin d information qui doit se matérialiser par un livret d accueil pour les nouveaux employés (CDI et intérimaires), mais aussi la mise en place d un cahier des accidents écologiques (ex : rupture d un flexible hydraulique. Cette démarche a naturellement un coût. C est dans un premier temps l audit, supporté par chaque entreprise mais qui a été globalisé pour l association (4 300 Euros/an soit 900 Euros/entreprise). Ce sont bien sûr les investissements nécessaires pour satisfaire les besoins d amélioration. C est également la formation d un montant de Euros/entreprise et prise en charge par le Fafsea. C est enfin une cotisation pour chaque adhérent, de 300 Euros/an, qui doit couvrir les frais de secrétariat, de comptabilité, mais surtout de communication, tant au niveau national au travers de la fédération EDT, qu au niveau régional pour faire connaître les entreprises concernées et leurs actions, mais aussi vers le grand public et notamment auprès des organismes régionaux. Hormis les gains de productivité que peuvent attendre les entreprises même s ils ne sont pas immédiats, cette démarche vise également à se démarquer et à susciter l intérêt des clients et notamment, pour certains secteurs d activités, des donneurs d ordre qui sont plus réceptifs à ce genre de démarche, surtout s ils sont eux-mêmes entrés dans la démarche de certification. L exemple de l entreprise Maréchal Parmi les 14 entreprises d EDT Perspective, l entreprise Maréchal installée à Beaucamp près du Nouvionen-Thiérache, région d élevage par excellence (on est dans le fief du Maroilles), est une des 4 auditées début 2009, Gérard Maréchal étant par ailleurs président d EDT Perspective. Cette entreprise a été créée en 1962 par Serge Maréchal, son père, avec au départ des activités de pressage de foin, d épandage de fumier et de tronçonnage. Au bout de 3 ans, il démarre le TP qui permet d avoir une activité en hiver. Gérard Maréchal intègre l entreprise en 1974 puis continue avec sa mère après le décès de son père en 1976, et cela jusqu en Son fils Christophe, qui a suivi des études de génie civil et travaux publics, le rejoint en 2005 au sein d une SARL. Aujourd hui, l entreprise qui compte 16 permanents Dans la région d élevage où l ETA Maréchal est installée, la production de fourrages et l ensilage en particulier sont les principaux secteurs d activité. Dans le cadre de la démarche de certification ISO , ils ont installés une aire de lavage du matériel ainsi qu une station pour le carburant avec un compteur volumétrique avec identification des matériels. Le parc de matériels de l entreprise Maréchal Matériels agricoles 6 tracteurs John Deere de 110 à 170 ch, un tracteur MB-Trac avec déboucheur de drains, une draineuse trancheuse automotrice une draineuse sur tracteur, 3 ensileuses automotrices (2 Claas et une John Deere) avec becs maïs 6 et 8 rangs un Cultiplow 6 lames avec rotolabour et semoir Monosem 4 et 6 rangs, un semoir direct Sulky pour le semis de prairies, 2 épandeurs à vis avec pesée, un épandeur à plateaux, 3 bennes 18 t (2) et 24 t, une tailleuse de haies Rousseau 6,40 m, un broyeur d accotements, un broyeur à axe vertical. Matériels TP 4 pelles à chenilles de 11 à 25 t, 3 pelles à chenilles de 2,5 t à 8 t, 2 pelles à pneus de 11 et 13 t, 5 camions dont 2 porte-engins, 2 6x4 24 t et un 10 t ampirole. un tracto-pelle, une chargeuse, 2 rouleaux compacteurs 20 ENTREPRENEURS des Territoires MAGAZINE MAI/JUIN 2009

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