Des mains propres, un soin plus sûr. Jean Christophe DELAROZIERE 29 novembre 2012

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1 Des mains propres, un soin plus sûr. Jean Christophe DELAROZIERE 29 novembre 2012

2 Ignace SEMMELWEIS

3 Les origines de l hygiène des mains Semmelweiss était un obstétricien austro-hongrois. A l hôpital de Vienne il commence à étudier les causes de la fièvre puerpérale, malgré la résistance de ses supérieurs qui croyaient impossible de la prévenir. En 1846, il fut nommé chef de clinique dans un service d obstétrique

4 Les origines de l hygiène des mains Son problème le plus pressant était le taux de 13 % de mortalité maternelle et néonatale due à la fièvre puerpérale (En avril 1847 ce taux atteignit 18 %). Le fait était connu, mais curieusement, le deuxième service avait, lui, un taux de mortalité de 2 %, alors que ces deux services étaient situés dans le même hôpital, employaient les mêmes techniques et avaient un recrutement identique. La seule différence était le personnel qui y travaillait : Le service de Semmelweis servait à la formation des étudiants en médecine Le second avait été choisi pour la formation des sagesfemmes.

5 Les origines de l hygiène des mains Semmelweis supposa que c'étaient lui et les étudiants qui, depuis la salle d'autopsie, apportaient sur leurs mains les particules de contamination dans le service de maternité. À l'époque, la théorie des maladies microbiennes n'avait pas été formulée. En mai 1847 il prescrit l'emploi d'une solution d'hypochlorite de calcium pour le lavage des mains entre la salle d autopsie et la mternité; le taux de mortalité chuta de 12% à 2,4 %. Il systématisa ensuite l utilisation de l'hypochlorite et le taux de mortalité chuta encore, pour atteindre 1,3 %. Ces thèses ont mis des années à être acceptées dans la communauté médicale viennoise..

6 L efficacité de l hygiène des mains

7 Qu est ce qui a changé depuis?

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9 La formalisation de la prévention des infections nosocomiales ces dernières années «Précautions universelles» (circulaire D.G.S./D.H. n 23 du 3 août 1989) Puis précautions standard (Circulaire DGS/DH - N 98/249 du 20 avril 1998)

10 Les précautions standard 1.Hygiène des mains 2.Eléments de protection de la tenue (EPI) gants masques, lunettes Tabliers / surblouses 3 Prévention des AES 4.Gestion de l environnement : Désinfection des dispositifs médicaux Entretien des locaux Gestion du linge, des déchets.

11 Du lavage des mains à la désinfection des mains par Produit Hydro-Alcoolique

12 L essor des produits hydro-alcooliques Apparaissent en France dans les années 1990 mais reçoivent un accueil frileux de la part des professionnels. En Didier Pittet par ses publications démontre l intérêt, l efficacité et la rentabilité des SHA. Il montre que ces produits diminuent la transmission croisée. En décembre 2001 le CTIN recommande l usage des SHA en remplacement des lavages simples et antiseptiques des mains. Depuis de nombreuses études sont venus appuyer les travaux de D. Pittet et le champ d action des PHA s est étendu à la désinfection chirurgicale des mains.

13 Avantages des PHA Activité antimicrobienne rapide et à large spectre (y compris des virus si norme). Limites : inactif sur Clostridium difficile et gale. Utilisation dans des zones sans poste d hygiène des mains Amélioration de l observance (processus plus rapide, plus pratique et immédiatement accessible sur le lieu de soins) Meilleure tolérance cutanée par rapport à d autres produits Participation à la diminution du taux des infections nosocomiales.

14 La mise en place des PHA dans les établissements Nécessite : Implication de la direction, du pharmacien, de l EOH Politique de mise en œuvre et d implantation Choix du produit avec test et analyse de la faisabilité du déploiement.

15 Choix des produits la référence à la norme européenne est à connaitre Il est possible de vérifier les propriétés virucides du produit en consultant le site Prodhybase (dossiers évalués par des experts).

16 Essentiel : l Implantation des PHA Mettre à disposition les produits hydroalcooliques au plus près du soin : Dans la salle de soins, Distributeur à pompe sur le chariot de soin. Distributeur mural dans la chambre Distributeur en flacon «pocket» Dans tous les secteurs Au niveau des vestiaires

17 Malgré les progrès dans les techniques, les procédures, les organisations l hygiène des mains n est pas parfaite dans nos établissements.

18 «Semaine de la sécurité du patient» 26 au 30 novembre 2012 Campagne du CCLIN Sud Est

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21 Situations de soins

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23 Conclusion L hygiène des mains = un vieux problème mais toujours d actualité. Sa mauvaise application entraine toujours des transmission croisées. La désinfection des mains par PHA est la méthode de référence. On réservera le lavage des mains à quelques situations comme les mains macroscopiquement sales. Même les usagers se mettent à la désinfection des mains par PHA (merci au H1N1). Il faut que tous les professionnels soient bien conscients que «des mains propres, c est un soin plus sûr».

24 En savoir plus Campagne du CCLIN Sud Est Prodhybase : SF2H : recommandations pour l hygiène des mains

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