ylviculteurs bretons Bulletin de Liaison des sommaire N 69 - JUIN 2010 es mots que l on redoute parfois

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1 CENTRE RÉGIONAL DE LA PROPRIÉTÉ FORESTIÈRE DE BRETAGNE FORESTIERS PRIVÉS DE BRETAGNE S Bulletin de Liaison des ylviculteurs bretons sommaire Editorial Ces mots que l on redoute parfois Informations nationales - Les CRPF regroupés au sein du CNPF - La place des insectes dans l écosystème forestier Informations régionales - Conseil de centre - Plantations de châtaignier : les tailler ou pas - Santé des forêts en Bois énergie issu des forêts - Aides forestières - Ventes groupées Brèves - Certification forestière - Indemnisation des dégâts de gibier en forêt - PSG et annexes vertes Natura DEFI Contrat - Des essais pour le futur - Cerfs : appel à témoins - Bulletin en ligne Supplément spécial (4 pages) - Prise en compte de la dimension environnementale dans la gestion forestière Siège et Antenne d Ille-et-Vilaine 8, place du Colombier Rennes tél mail : bretagne@crpf.fr Antenne des Côtes d Armor Château des Salles - 33, rue des Salles Guingamp tél Antenne du Finistère Maison de l Agriculture - 5, allée de Sully Quimper cedex tél Antenne du Morbihan Cité de l Agriculture Av. Borgnis Desbordes Vannes Cedex tél Ce bulletin est en ligne sur le site : C Le terme biodiversité s est répandu dans le langage courant où il est décliné sur tous les temps et accommodé à toutes les sauces. Si bien qu on ne sait pas toujours ce que recouvre ce terme dont le flou n est pas sans inquiéter, parfois, le sylviculteur qui se trouve confronté à cette réalité qui lui paraît étrangement abstraite. Or, rien n est plus simple que cette notion qui exprime la richesse en espèces d une forêt donnée. Lorsque qu on évoque la biodiversité, on n en retient généralement que les éléments remarquables, c'est-à-dire des espèces caractérisées par leur rareté ou leur dépendance à des milieux très spécifiques. Pourtant, point n est besoin de détenir de tels joyaux dans sa propriété pour se prévaloir de la biodiversité car toutes les espèces «ordinaires» y contribuent pleinement. Certes, lorsqu on a la chance d héberger chez soi des spécimens peu communs dont on a toute raison de s enorgueillir, il serait dommage de l ignorer au risque de réduire ou détruire la capacité d accueil d un milieu répondant aux exigences souvent très étroites de ces espèces emblématiques. Mais la somme des différentes formes de vie plus ou moins banales que renferment les sous-bois constitue déjà à elle seule une source de satisfaction pour le forestier ; c est aussi la démonstration, au final, que la gestion sylvicole n est pas irrespectueuse de la nature. Les milieux sylvestres, du fait de leur relative stabilité dans le temps et en raison de leur artificialisation modérée constituent un véritable es mots que l on redoute parfois refuge pour de nombreuses formes de vie. De tous les espaces terrestres, c est incontestablement l un des moins perturbés par l homme, même si la forêt des pays occidentaux n a plus grand chose en commun avec la sylve primaire telle qu elle existe encore sous climat équatorial ou dans les zones boréales. L un des enjeux de la sylviculture, et non des moindres, consiste à concilier la fonction économique incontournable qu est la production de bois avec les autres rôles assignés à la forêt, notamment ceux à caractère environnemental. Sans les revenus générés par la première pour répondre aux besoins de la société, il serait bien difficile de maintenir les autres fonctions non marchandes pourtant tout aussi indispensables à la planète. Conscient de ses responsabilités et soucieux de préserver une richesse dont il n est que le dépositaire éphémère, le sylviculteur se doit avant tout de détenir une connaissance et une information suffisante dans ces domaines spécifiques afin de les intégrer aux actes de gestion. A travers le «guide des milieux d intérêt patrimonial» réalisé en 2006 par le CRPF, il dispose d un outil adapté à ces enjeux : le succès de cet ouvrage constitue la preuve que le monde forestier, sensible à ces aspects, a su les assimiler et qu il est apte à répondre à ce nouveau défi. Guy de PENANSTER, président du CRPF de Bretagne N 69 - JUIN 2010

2 Informations nationales Fusion des CRPF en un seul établissement public national (Guy de PENANSTER, administrateur du CNPF) La révision générale des politiques publiques engagée par le Gouvernement dans le but de réduire les déficits budgétaires n a pas affecté que les structures d Etat mais concerne également ses établissements publics. L effet premier de ces réformes, c est le regroupement dans un Etablissement Public unique, le Centre National de la Propriété Forestière (CNPF), des 18 Centres régionaux (CRPF). En pratique, cela ne devrait pas bouleverser le fonctionnement des CRPF qui n ont toutefois plus la même autonomie décisionnelle, notamment sur le plan financier. Toutefois, pour les aspects opérationnels, les Administrateurs élus de la profession forestière et appelés désormais «Conseillers des Centres» conservent l essentiel des conditions de la gouvernance régionale. Par ailleurs, fort de l appui indéfectible du Conseil régional et des quatre Conseils généraux de Bretagne que je tiens à remercier ici, et en dépit de moyens humains déjà nettement insuffisants au regard des tâches à accomplir qui n ont cessé de se diversifier tout en s amplifiant, le CRPF de Bretagne va continuer à assumer ses missions régaliennes et ses activités de conseil en matière de gestion forestière durable. Ainsi, souhaitons que cette légitime recherche d économie, en cette période délicate, ne se traduise pas par l appauvrissement des moyens financiers des CRPF dont les ressources restent, somme toute, modestes : à titre d illustration, la dotation annuelle de fonctionnement accordée par l Etat en 2009 au CRPF de Bretagne équivaut à moins de 2 par hectare de forêt privée. Alors, quel paradoxe que l annonce de la réduction de quinze postes d ici fin 2011 pour l ensemble de l Etablissement Public devenu national, alors que le contrat d objectifs signé avec l Etat prévoyait un renforcement de plus de 30 postes! Il est difficile d y trouver quelque cohérence avec d un côté l effort demandé par les Pouvoirs publics à la forêt privée pour la mobilisation des bois et d un autre, le millefeuille administratif qui s accumule sur l environnement de la profession, notamment autour des trames vertes et bleues en projet. La place des insectes dans l écosystème forestier (Maurice NICOLAS et Gilles PICHARD) 2 Papillon Vulcain En forêt, les insectes occupent une place importante. Malgré quelques dégâts parfois spectaculaires lorsqu ils agissent comme destructeurs, leur influence est le plus souvent positive, voire indispensable au bon équilibre des écosystèmes forestiers. Quelques éléments sur les insectes et leur biologie Cet immense groupe, de loin le plus riche en espèces et contenant des représentants qui peuplent la Terre depuis très longtemps, appartient à l embranchement des arthropodes, lui-même divisé en différents ordres ; les plus connus sont les coléoptères reconnaissables à leur élytres protégeant les ailes (quelque espèces dans le monde), les lépidoptères ou papillons ( espèces), les hémiptères comme les punaises et pucerons ( espèces), les diptères avec les mouches, taons, syrphes ( espèces) ou encore les hyménoptères avec les fourmis, guêpes, cynips ( espèces). Dotés d un corps à trois partie (la tête munie des organes buccaux et des antennes, le thorax porteur des ailes et de 3 paires de pattes, et l abdomen renfermant les organes respiratoires, circulatoires, digestifs et BULLETIN DE LIAISON DES SYLVICULTEURS BRETONS N 69 reproducteurs), les insectes grandissent à partir de larves qui subissent des mues avant d atteindre le dernier stade de l adulte parfait appelé imago. Influence des insectes sur la forêt Depuis les profondeurs du sol jusqu'à la cime des plus grands arbres, tout le milieu forestier est prospecté par les insectes qui y exercent de nombreux rôles. Parmi les rôles positifs, citons : Le recyclage de la matière organique ayant pour effet de contribuer au maintien de la fertilité des sols. On distingue des insectes saproxylophages (Lucanes ), et des détritivores (perce-oreilles ) qui fragmentent et ingèrent le bois pourri et les végétaux morts, des nécrophages (Mouches ) et espèces coprophages Souche colonisée par les fourmis (Scarabées ) agissant pareillement sur les cadavres et excréments. Notons l action des fourmis qui, en creusant des galeries, contribuent également au cycle de la matière organique. Toutes ces actions de fractionnement et de digestion de la matière organique, en amont de l activité des vers de terre, facilitent l assimilation de l azote et des minéraux par les plantes. La pollinisation effectuée par les insectes consommateurs de nectar ou de pollen qui jouent un rôle indispensable à la reproduction de nombreux végétaux dont les arbres fruitiers. Les auxiliaires de lutte qui sont des insectes prédateurs (coccinelles, fourmis, libellules, syrphes, hyméno-

3 ptères, carabes ) se nourrissant d autres insectes ou les parasitant : ils participent ainsi à la régulation des nuisibles, au point que l homme procède même à leur élevage et leur lâcher dans le cadre de luttes biologiques contre les ravageurs. Les rôles «négatifs» sont imputables aux insectes destructeurs provoquant des dégâts liés à leur régime alimentaire : Consommation de bois (insectes xylophages comme les capricornes). Prolifération sous l écorce (insectes sous - corticoles) avec creusement de galeries entraînant le dépérissement des arbres, à l exemple des scolytes. Consommation du feuillage ou des pousses (insectes défoliateurs) dont de nombreuses chenilles, comme les géométrides, les mineuses, les tordeuses (mettre photo bombyx disparate). Fluctuations des populations d insectes La plupart des insectes qui participent au fonctionnement de l écosystème forestier passent habituellement inaperçus. Seules quelques espèces se font remarquer lorsqu elles adoptent un comportement de ravageurs, provoquant par exemple des défeuillaisons importantes comme le font le bombyx disparate et la tordeuse verte sur le chêne ou le puceron vert sur l épicéa de Sitka. Si les défoliateurs occasionnent rarement la mort des arbres, les insectes sous- corticoles comme les dendroctones et autres scolytes peuvent être à l origine de mortalités diffuses et parfois massives. Actions sylvicoles pour limiter les déséquilibres Faciliter le nourrissage des insectes auxiliaires Les insectes prédateurs ou parasitoïdes adultes sont souvent amateurs de nectar et de pollen (syrphes, hyménoptères ), raison pour laquelle il est important de maintenir en lisière de forêt et dans les clairières une population de végétaux florifères, notamment arbustifs. Lepture rouge dont la larve vit dans les vieilles souches de conifères Chenille de Bombyx cul brun Ponction de sève entraînant l affaiblissement de l hôte (insectes piqueurs suceurs) tels les pucerons et cochenilles. Attaque des fleurs (cynips, charançons ). Prédation des fruits et des graines (hyménoptères, coléoptères, lépidoptères, charançons ) contrariant les régénérations naturelles. Parasitisme des vertébrés (puces, poux, moustiques ) parfois associé à la transmission de maladies. Héberger les insectes auxiliaires Les vieux tas de bois ou de branches ainsi que les arbres sénescents ou morts sont des refuges très appréciés par une foule d insectes auxiliaires parfois rares. Il faut éviter de les incinérer ou de les broyer. Protéger les insectes auxiliaires Les populations d insectes ont diminué de manière dramatique depuis l usage souvent abusif des insecticides et des débroussaillants chimiques ou mécaniques détruisant leurs habitats. Une sylviculture dynamique diversifiant les essences mais préservant judicieusement des vieux arbres et aussi des ronces et autres broussailles, réservoirs de biodiversité, aura un impact favorable sur l état d équilibre des populations d insectes faisant partie intégrante du milieu forestier qui les héberge. Informations régionales Conseil de Centre Regroupés au sein d un Etablissement public national dénommé Centre National de la Propriété Forestière (CNPF), les CRPF ont vu leur Conseil d Administration devenir un Conseil de Centre dont les représentants seront à renouveler par un scrutin en Le CRPF de Bretagne prépare les bases électorales destinées à constituer la liste des personnes ayant capacité à participer à ces élections ; rappelons que sont concernés par ce scrutin les détenteurs d au moins 4 hectares cadastrés en nature de bois dans un département ou, en dessous de ce seuil, ceux qui adhèrent à un Code des bonnes pratiques sylvicoles (CBPS), ce qui totalise environ intéressés sur la région Bretagne. BULLETIN DE LIAISON DES SYLVICULTEURS BRETONS N 69 3

4 Plantations de châtaignier : les tailler ou pas (Gilles PICHARD) Comme annoncé dans le bulletin n 68 de décembre 2009, voici quelques éléments ressortant de l étude conduite par l IDF dans des plantations de cette essence, dont 11 en Ille et Vilaine et 9 en Limousin. Ces peuplements artificiels ont été réalisés à des densités variables comprises entre 570 et 2000 tiges par hectare ; ils sont tous parvenus au stade de la 1 ère éclaircie sans avoir bénéficié d aucune taille de formation dans le jeune âge. L analyse de la conformation de ces arbres non améliorés artificiellement, au moment précis où la sylviculture est appelée à favoriser les meilleurs d entre eux, a donc permis de déterminer l incidence de la densité sur la qualité individuelle des sujets, notamment en ce qui concerne les fourches et grosses branches affectant les 5.5 à 6 mètres de bille de pied. Des enseignements parfois surprenants Contre toute attente, le nombre de sujets de configuration jugée correcte, c'est-à-dire la présence de tiges d avenir potentielles au profit desquelles les éclaircies pourraient être marquées, s est avéré globalement satisfaisant dans bien des cas. Le temps aidant, la plupart de ces plantations - dont on craignait parfois pour l avenir lorsqu elles étaient plus jeunes - se sont plus ou moins «refaites» en résorbant une partie des défauts qu on jugeait prématurément rédhibitoires : certaines fourches ou grosses branches apparues précocement ont fini par s estomper. De même, la densité de plantation, du moins dans les fourchettes étudiées, a peu d incidence sur la hauteur des trois premières branches vivantes, celle-ci dépendant principalement de la hauteur du peuplement. Par contre et en toute logique, le diamètre des branches vivantes dans les plantations à faible densité (autour de 750 tiges/ha) est double de celui des boisements à tiges et triple du celui des plantations à 2000 tiges/ha. Une seule taille vers 7 ou 8 ans pour les boisements à densité traditionnelle Quelle que soit la densité initiale de plantation, dans les limites étudiées ici, le couvert se referme sensiblement au même moment, même si les formes des houppiers diffèrent en fonction des écartements : de ce fait, les tailles de formation sont inutiles sur les trois premiers mètres des arbres, ce qui constitue une économie non négligeable. Par contre, à densité faible de plantation, la taille portant sur des défauts installés entre 3 et 6 mètres est conseillée : grâce à une intervention unique, on aura une meilleure assurance, au moment de la désignation des tiges d avenir, de trouver un nombre suffisant de sujets d élite tout en optimisant leur répartition dans le peuplement. Bien entendu, pour des raisons de coût, cette taille ne devra porter que sur un nombre limité de tiges, au maximum 150/ha et recrutées prioritairement sur des critères de vigueur. On aura tout intérêt à les élaguer sur 3 à 4 mètres par la même occasion. L élagage des branches vivantes est conseillé dans le cas d une sylviculture dynamique et précoce qui favorise le développement des couronnes basses. Une densité initiale de plantation renforcée pour s affranchir des tailles Autre enseignement tiré de cette étude : les plantations à moins de 1000 tiges par hectare ne dispensent pas de réaliser la taille préconisée au 3 ème paragraphe. Par contre, au-dessus de cette densité, le nombre de sujets potentiels d avenir en l absence de toute opération de taille s avère relativement satisfaisant et leur distribution également acceptable. Un dispositif expérimental du Cemagref à différentes densités de châtaignier (570 à 1630/ha) installé début 1991 aux portes de Rennes et suivi par le CRPF avait déjà donné, lors de son bilan définitif en 2007, des résultats comparables quant aux préconisations de plantation et d itinéraire sylvicole. En conclusion Le choix est donc donné au sylviculteur entre : planter à densité limitée de tiges par hectare et programmer alors une taille (avec couplage souhaitable à un début d élagage), au stade de la pré-désignation vers 7-8ans, c est à dire quelques années avant la 1ère éclaircie ; réaliser une plantation un peu plus dense (1200 à 1400/ha) pour s abstenir totalement de tailler, ce qui peut être intéressant si on craint la propagation du chancre. Dans ce cas, l éclaircie devra être plus précoce, voire être précédée d un dépressage pour éviter la compression des houppiers et réduire les à-coups de croissance dont on connaît l incidence sur le risque de roulure (voir bulletin de liaison n 60 de juin 2007). En outre, en retardant la première éclaircie du châtaignier, on perd une bonne partie de la dynamique de croissance juvénile de cette essence et on se prive de la possibilité de produire des gros bois, sauf à différer la récolte et amplifier le taux de roulure potentiel. Un article à paraître dans la revue Forêt Entreprise développera les résultats de cette étude. Des conséquences pratiques en matière d élagage L élagage est indispensable sur les branches mortes des billes de pied des tiges d avenir : c est une intervention dont la rentabilité est incontestable compte tenu de la longue persistance de ces branches occasionnant une dépréciation des fûts. 4 BULLETIN DE LIAISON DES SYLVICULTEURS BRETONS N 69 Châtaignier de haute qualité

5 Prise en compte de la dimension environnementale dans la gestion forestière (Gilles PICHARD, avec la contribution de Pierre BROSSIER) La gestion forestière durable, dite aussi multifonctionnelle, consiste à produire du bois sans que cette dimension incontournable ne se fasse au détriment des autres services non marchands remplis par les écosystèmes forestiers. C est pourquoi la prise en compte des aspects environnementaux dans les actes sylvicoles répond tout à la fois à des impératifs de préservation de la biodiversité et aux enjeux de développement économique de la société humaine. Il n y a en fait aucune incompatibilité entre la production ligneuse et la protection du milieu naturel dès lors qu on adopte un certain nombre de principes : il faut d ailleurs noter que la plupart sont des gestes simples ou des attentions particulières relevant le plus souvent du bon sens et de la sage gestion, deux notions auxquelles seront sensibles les sylviculteurs soucieux de préserver la vitalité et la diversité de leur patrimoine. Etagement de la végétation sur plusieurs strates constituant autour d habitats Favoriser la diversité des milieux Ce point se décline autour de quelques éléments clés : - Opter si possible pour les mélanges (essences, catégories d âges, hauteurs, diamètres ). Au niveau d un massif forestier, même sans forcément appliquer des traitements irréguliers, ce critère est induit par la diversité des stations qui engendre une variété de peuplements ; ces derniers sont eux-mêmes et généralement d âge différent, présentant des stades de développement divers. Le maintien de ces différents états physiques des peuplements est déjà source de biodiversité. - Favoriser, lorsqu elles sont présentes, les essences spontanées aptes à valoriser la station. Les milieux les plus naturels sont aussi les plus riches en vie car l adaptation entre les êtres qui les composent s y est faite de longue date. - Privilégier la régénération naturelle là où elle s avère possible, c'est-à-dire si les essences en place sont en station et de qualité justifiant cette option, qui est un gage de diversité dans les peuplements issus de ce mode de renouvellement. Le but est d obtenir une forêt diversifiée ménageant tout à la fois les intérêts économiques du propriétaire et les possibilités pour la biodiversité de s exprimer pleinement.

6 Effectuer sans les différer les opérations sylvicoles appropriées Un peuplement conduit de manière dynamique optimise la production de bois tout en favorisant la vitalité individuelle des arbres. Il offre aussi un cadre propice aux espèces qui lui sont inféodées. Les interventions sylvicoles réalisées au bon moment et à bon escient, avec des matériels adaptés et en respectant les sols grâce à la mise en place de cloisonnements d exploitation sont toujours favorables à la biodiversité, ne serait-ce qu en apportant de la lumière au sol, condition nécessaire au maintien et au développement des strates végétales du sous-étage où s organise aussi la vie sous la canopée. Seules certaines conditions très particulières requièrent parfois l apport d engrais ou d amendements (sols très carencés) mais cette pratique doit rester l exception qui confirme la règle. De même, le recours aux produits insecticides est généralement inutile, voire nocif pour l écosystème. Les pullulations de ravageurs, dans bien des cas, sont régulées naturellement par les espèces auxiliaires (insectes et oiseaux principalement) grâce à qui on retrouve une situation d équilibre que des traitements intempestifs risquent de compromettre. Coccinelles, prédateurs naturels des pucerons Enfin, l usage des phytocides, d ailleurs étroitement encadré, ne se justifie que lorsque des méthodes alternatives (travaux du sol, entretiens mécaniques, introduction de végétaux couvre-sol ) ne sont pas envisageables, ce qui restreint le champ d application. Tapis floral diversifié dans une clairière Le but est d obtenir une forêt attractive et présentant une bonne capacité de résilience en cas de perturbations majeures, ceci en optimisant la gestion de la lumière et de l espace, éléments fondamentaux de l écosystème forestier. Limiter les «intrants» au strict minimum Le sylviculteur, dont l objectif est de produire du bois en fonction des potentialités du milieu, peut être tenté de recourir aux méthodes dont l agriculture intensive a ouvert la voie (drainage, apport d engrais, traitements ). Le gestionnaire doit avoir à cœur de bien jauger les capacités naturelles de production de ses sols, ce en quoi les catalogues de station peuvent l aider : ces évaluations lui permettront de choisir ou de favoriser les essences les mieux à même de tirer parti du contexte local. Le but est évidemment de perturber le moins possible les équilibres en place. Favoriser les populations de gibier tout en maîtrisant leurs effectifs Les grands ongulés sauvages sont l apanage de la forêt mais, en l absence de grands prédateurs, c est à l homme Brocard en sous-bois

7 qu il incombe de les réguler par le biais du plan de chasse. La recherche d un équilibre sylvo-cynégétique optimal doit guider le niveau des prélèvements avec le souci permanent d obtenir le meilleur compromis entre les capacités d accueil du massif et la possibilité de procéder au renouvellement normal des peuplements forestiers parvenus à maturité, autrement dit le maintien d une population animale dynamique et saine sans avoir à recourir systématiquement à de coûteux dispositifs de protection. Les milieux forestiers bretons en comportent un petit nombre, parmi lesquels des habitats fréquents dans la région mais généralement peu communs ailleurs. Ils en recèlent aussi de plus rares dont la disparition serait une véritable perte au plan patrimonial et qui appellent à une vigilance particulière. Identifier la biodiversité remarquable sans pour autant négliger la biodiversité ordinaire Beaucoup d erreurs et de maladresses sont commises par ignorance plus que par volonté réelle de destruction ou de nuisance. La sylviculture, lorsqu elle bouleverse profondément le milieu, peut détériorer voire anéantir des habitats auxquels des espèces spécifiques sont inféodées et précipiter ainsi leur déclin. Il importe avant tout de bien identifier ces biotopes, et ce d autant plus qu ils sont fragiles et le plus souvent rares ou menacés à l échelle européenne. Une sous-espèce rare de Carabe Préserver les milieux annexes Indépendamment des peuplements forestiers euxmêmes, cet aspect vise à ne pas détruire des lieux de vie qui sont associés à la forêt. On peut ainsi lister les actions suivantes concernant ces milieux annexes : Lande sèche à Asphodèle La parisette à quatre feuilles est exceptionnelle en Bretagne Le guide de reconnaissance et de gestion des milieux d intérêt patrimonial de la forêt bretonne publié par le CRPF en 2006 est un outil adapté à cette nécessité de ne pas passer à côté d un habitat intéressant. L aspect didactique de cet ouvrage à la portée de tous doit aider le gestionnaire à repérer ces sites et à les maintenir en bon état de conservation pour les espèces qui y trouvent refuge. - conserver des zones ouvertes (clairières, landes peu boisées, accotements de voirie, pare-feu, emprises EDF ) ; - gérer les lisières externes ou internes au massif en adoptant une sylviculture «conservatrice» le long des cours d eau, sur l interface avec les zones agricoles périphériques ;

8 - préserver, sans les boiser systématiquement, les milieux présentant des contraintes fortes à la production forestière (affleurements rocheux, mouillères, tourbières et autres zones humides ou marécageuses) ; Saulaie marécageuse à iris - préserver les mares, fossés et cours d eau forestiers du passage d engins et du comblement. Savoir évaluer la richesse biologique d une forêt La complexité de l écosystème forestier, avec tous les milieux, espèces et interactions qui le caractérisent, constitue une réelle difficulté pour appréhender la biodiversité à l échelle d un peuplement, d une parcelle ou d une forêt. Depuis peu une méthode simple d évaluation rapide est proposée : l indice de biodiversité potentielle (IBP). C est un outil qui demandera probablement à être affiné pour donner sa pleine mesure, à savoir la réelle possibilité de suivre dans le temps les évolutions sur un site donné et les incidences éventuelles des interventions sylvicoles pratiquées. Bien entendu, ces indices ne remplaceront jamais les inventaires de populations, exercices lourds et fastidieux demandant du temps et malheureusement rarement exhaustifs. Triton ponctué dans un fossé tourbeux Site Natura 2000 forestier Maintenir les micro-habitats Cette recommandation concerne : - les bois morts sur pied ou sénescents sans valeur marchande, là où leur maintien n entraîne pas de risque pour la sécurité des biens et des personnes ; - le bois mort au sol, gîte pour de nombreux insectes, mollusques et champignons lignicoles ou saproxyliques ; Chandelle de hêtre à cavités et champignons - les bois vivants présentant des cavités, fentes ou décollements d écorce pouvant servir de refuge ou de lieu de nidification à des espèces cavernicoles comptant de nombreux oiseaux, chauves-souris, autres petits mammifères ou insectes. En guise de conclusion Toutes les formes de vie s exprimant sur terre ont leur justification. L être humain, partie intégrante de la planète, est lui-même tributaire des autres espèces pour sa survie : l air qu il respire, l eau qu il consomme, les aliments qu il ingère, les médicaments qu il en tire ( ) lui rappellent si besoin était cette totale dépendance à son environnement. Si nous avons su partout exploiter les ressources offertes par la nature, on commettrait une erreur fatale en les surexploitant et en appauvrissant la biodiversité planétaire. Les enjeux liés à la forêt sont colossaux puisqu il s agit d un des derniers écosystèmes terrestres encore à peu près préservés de l artificialisation outrancière ; sans en faire un sanctuaire sachons pour le moins conserver la richesse et la diversité de ses milieux. Il appartient donc au forestier, dépositaire transitoire d un patrimoine précieux et fragile, d assurer sa pleine valorisation tout en veillant à adopter une gestion respectueuse des équilibres écologiques en place.

9 La santé des forêts en 2009 (Xavier GRENIÉ) Une végétation vigoureuse, la montée en puissance du dendroctone de l épicéa autour des foyers existants et des mortalités spectaculaires de cyprès de Lawson dans le Finistère sont les principaux événements en Du nouveau sur le dépérissement des cyprès de Lawson dans le Finistère : Ces dépérissements évoqués dans nos récentes parutions avaient toujours abouti à des échecs quant à la détermination des agents responsables de ce phénomène. C est pourquoi à l automne 2009 le Département Santé des Forêts (DSF) a organisé le déplacement sur site d un spécialiste américain des phytophtoras, Mr Hansen, accompagné des spécialistes C Robin, D Piou et G Douzon. Tous les échantillons prélevés se sont révélés positifs quant à la présence d un phytophtora appelé lateralis. La transmission de cet organisme se fait par les racines via le sol mais certains indices laissent à penser qu elle pourrait aussi se faire par le feuillage, la pluie et le vent étant alors les vecteurs de la contamination plus éloignée. Le Phytophtora lateralis est très connu dans l ouest américain où il provoque les mêmes symptômes sur cette essence qui a des enjeux économiques souvent très importants puisque le bois de cyprès de Lawson est très recherché pour ses qualités mécaniques et esthétiques. Aux USA, l exploitation semble avoir accéléré l épidémie en forêt notamment par la dispersion de l inoculum du sol par les engins d exploitation. En Bretagne, si la dispersion par voie aérienne se révèle importante, il peut être malgré tout utile de récolter les arbres atteints pour diminution de l inoculum aérien. Le point sur le dendroctone de l Epicéa Les signalements de peuplements attaqués se multiplient et, dans les foyers identifiés, les attaques sont de plus en plus intenses, provoquant même la mortalité de certains peuplements. En parallèle la mise en élevage du Rhizophagus grandis, prédateur du dendroctone, dans les laboratoires de Bruxelles semble en bonne voie d une part sur la plan financier avec la participation du Ministère de l Agriculture et des propriétaires forestiers et sur le plan technique avec la collaboration des correspondants observateurs du DSF qui alimentent le laboratoire en larves de dendroctones nécessaires à l élevage. Une évolution importante a été notée sur les premiers sites de Saint Hernin (29) où les premiers lâchers de prédateur ont été effectués en 2007 : celui-ci a été trouvé sur l ensemble du site ce qui met en évidence que le Rhizophagus grandis s est rapidement installé au détriment de la population de dendroctone. Cette lutte semble donc prometteuse pour la région. Voir carte ci-dessous. Taux d épicéas en % de la superficie totale des régions IFN concernées Prospection dendroctone au 25 octobre 2009 Absence Présence Lâcher de Rhizophagus grandis réalisé Lâcher de Rhizophagus grandis prévu plus de 5 % 2 à 5 % moins de 2 % absence Broons Mai 2009 Plélan le Petit, Vilde-Guingan Mai 2009 St Jouan de l Isle St Méen le Grand Foyers importants Saint Hernin Décembre 2006 Paimpont Mars 2009 Gourin Septembre 2009 Meslan Mars 2010 BULLETIN DE LIAISON DES SYLVICULTEURS BRETONS N 69 5

10 Bois énergie issu des forêts (Gilles PICHARD) Plusieurs lecteurs ont été interpellés par les résultats de l étude sur les plaquettes de bois énergie menée sur des chantiers pilotes en Morbihan. Le prix de la tonne de bois déchiqueté ressortant de cette étude ne semble pas compétitif et mérite quelques explications. Tout d abord, le tarif indiqué de 115 la tonne sèche correspond à un produit livré chaufferie qui intégre la rémunération du sylviculteur fournissant la matière première. D autre part, la logistique employée n était pas appropriée à un schéma industriel et de nombreux postes peuvent être améliorés pour minimiser les coûts : façonnage plus grossier du bois, car le billonnage pratiqué en 4 mètres est un luxe inutile avant déchiquetage ; déchiquetage sans calibrage des plaquettes car, à la différence des petites chaufferies alimentées par une vis sans fin, les unités industrielles n ont pas besoin d un produit homogène ; économie d un transport et du temps d immobilisation sur plate-forme de séchage en cas de livraison de plaquettes à 45% d humidité vers une grosse unité industrielle, là où les petites chaufferies réclament des plaquettes sèches. On comprend ainsi que le gisement forestier n est pas le mieux adapté pour la confection de produits de haute finition intéressant les équipements des particuliers ou des petits collectifs. Dans une logique de demande industrielle, en réduisant les frais comme indiqué, le coût effectif est évalué aux environs de 60 la tonne, hors rémunération de la matière première. C est vraisemblablement autour de ce genre de logistique à grande échelle que va se construire l organisation de la filière bois énergie en Bretagne, sans pour autant compromettre les petites utilisations locales qui trouveront à s approvisionner avec d autres gisements (bocage, déchets verts ). Des projets de centrales de cogénération alimentées au bois (production mixte d électricité et d eau chaude en réseau) se dessinent autour de sites implantés aux extrémités ouest et est de la région. Ils ne pourront fonctionner qu en faisant appel, au moins pour partie, à la ressource forestière afin de couvrir leurs besoins de l ordre de tonnes/an. Gageons que les sylviculteurs, détenteurs de cette ressource, sauront s organiser pour saisir l opportunité de ces débouchés nouveaux dont on peut supposer qu ils auront une incidence sur la dynamique de gestion ; en se substituant à des marchés versatiles faute d industries utilisatrices locales, ils devraient permettre de réaliser, sans avoir à les différer, les éclaircies dans les petits bois de résineux et les coupes d amélioration dans les peuplements feuillus de médiocre qualité. Pour en savoir plus, consulter le dépliant de 4 pages «La forêt bretonne face aux enjeux énergétiques de demain», réalisée conjointement par le CETEF 56, la Chambre d Agriculture du Morbihan, le CRPF et l association AILE, avec le concours financier du Conseil régional et de l ADEME : ce document est en ligne sur le site du CRPF, à la page consacrée au matériau bois, rubrique bois énergie. Plaquettes de bois déchiqueté Brèves nouvelles sur les aides forestières (Jean-Claude CHARDRON DRAAF Bretagne) En 2007 date de l entrée en vigueur du nouveau plan de soutien à la forêt (déclinaison du programme forestier national) ce dernier a pris la forme d un volet forestier dans le «projet de développement rural hexagonal». Il permet d aider les projets de mécanisation forestière, l amélioration forestière, le reboisement, la desserte forestière, les travaux de protection de la forêt contre l incendie. Cependant les propriétaires forestiers déposent leurs demandes d aides de façon très irrégulière. Ceci a entraîné en 2008 des retours d enveloppes financières au ministère de l agriculture malgré des redéploiements internes à la Bretagne. Un flux régulier de demandes permet de soutenir nos projets de budget. Il convient de préciser que, jusqu à présent, tous les dossiers éligibles techniquement ont pu être soutenus financièrement au plus tard l année suivant celle du dépôt de la demande. Les projets forestiers ont 12 6 BULLETIN DE LIAISON DES SYLVICULTEURS BRETONS N 69 l avantage de pouvoir être réalisés dans des délais tout à fait compatibles avec les cycles forestiers, les disponibilités financières et les conditions météorologiques. Il est à noter la particulière faiblesse des demandes pour le reboisement et l amélioration forestière (dépressage, élagage, balivage intensif). De plus en 2010, la Bretagne a reçu une dotation exceptionnelle en Défense des Forêts Contre l Incendie. Cette dotation est temporaire (rappel, le taux de subvention est de 60 à 80 %). Lors de la dernière Commission régionale de la forêt et des produits forestiers, il a été constaté que des crédits pouvaient demeurer inemployés faute de dossiers déposés, ce qui serait dommage.

11 Ventes groupées (Gilles PICHARD) L Association des experts forestiers de Bretagne a réalisé une vente tardive fin 2009 qui n avait pas pu être retranscrite dans le bulletin n 68. Elle proposait 47 lots pour environ m 3 (56% de bois certifié PEFC) comportant 86% de volume en résineux dont les 2/3 d épicéa de Sitka. Avec un niveau d invendu de l ordre de 30% et comportant une partie avec des offres proches du prix de retrait qui s est négociée par la suite, on retrouve un marché un peu plus dynamique avec des cours orientés à la hausse. Plots feuillus Par ailleurs, la vente de printemps offrait 64 lots de bois d œuvre pour environ m3. Signe de la montée en puissance de la certification, 2/3 du volume concernait des bois certifiés ou en passe de l être. Très majoritaires, les résineux comptaient à nouveau une forte proportion d épicéa de Sitka. Cette vente a confirmé la reprise de la demande sur les conifères, dans un marché dont la tendance reste orientée à la hausse. Le niveau raisonnable d invendus en séance conforte ces observations, d autant que de nombreux lots ayant reçu des propositions proches du prix de retrait sont susceptibles d être négociés après la séance. Les résultats de ces deux ventes sont intégrés au tableau de synthèse ci-dessous qui invite à toutes les réserves d usage quant aux résultats constatés sur certaines essences peu représentées. Prix sur pied exprimés en par mètre cube (lots adjugés en séance) Volume de l'arbre moyen 0.41 à 0.60 m à 0.90 m à 1.50 m3 1.51m3 et plus Essence Chêne (hors 35) 54.3* Châtaignier Peuplier 80.2* 22.5* à moyenne à 40.2 moyenne 36.2 Pin maritime 32.4* Pin sylvestre 28.3 à 35.8 moyenne 32.5 Douglas 38.5* 37 à 57 moyenne à 74.4 moyenne 66.2 Epicéa de Sitka 30.6 à 37.5 moyenne à 38.8 moyenne à 37.5 moyenne 35 Tsuga hétérophylle 35.9* (*) lot unique dans sa catégorie BULLETIN DE LIAISON DES SYLVICULTEURS BRETONS N 69 7

12 Brèves Certification forestière Souscrite pour 5 années, de nombreuses adhésions parviennent à échéance et nécessitent leur renouvellement pour éviter la radiation du système de certification des bois. PEFC Ouest est devenu une solide réalité avec ha de forêts certifiées dans les 7 régions administratives qu il couvre. La Bretagne totalise environ ha, soit près du quart de sa surface boisée. Au plan national, on a dépassé la barre des 5 millions d hectares certifiés. On assiste aussi à une progression du côté de l aval de la filière, avec 1700 entreprises françaises de transformation ou d utilisation du bois adhérentes (dont 60 en Bretagne), ce qui devrait inciter les propriétaires forestiers à rejoindre le rang des «certifiés». Indemnisation des dégâts de gibier en forêt Un décret de mars 2008 désormais applicable prévoit cette possibilité d indemnisation sur la base de barèmes fixés par département. Une triple condition est requise pour en bénéficier, ce qui limite évidemment la portée de cette avancée pour les sylviculteurs : - la parcelle atteinte doit se situer sur le territoire d une ACCA ; - le minimum du plan de chasse n a pas été réalisé ; - la parcelle touchée doit être couverte par un document de gestion durable (PSG, CBPS ou RTG). Annexes vertes au titre de Natura 2000 Dans le cadre de la simplification des démarches administratives apportée par la mise en œuvre de l'article L.11 du code Forestier, le CRPF travaille à la rédaction d'une annexe verte dite "Natura 2000". En effet, en application de l'article L du code de l'environnement, les programmes ou projets de travaux, d'ouvrage ou d'aménagement soumis à autorisation ou approbation administrative susceptibles d'affecter un site Natura 2000 de manière significative sont soumis à évaluation de leurs incidences en application du décret n du 9 avril Une fois validée, cette annexe verte permettra aux propriétaires situés dans le périmètre d'un site Natura 2000 de faire agréer leur PSG au titre du code forestier et du code de l'environnement en leur évitant cette évaluation des incidences. Ils bénéficieront ainsi d'une garantie de gestion durable sans avoir de démarche supplémentaire à effectuer auprès de l'autorité compétente. Précisions sur DEFI Contrat Cette disposition fiscale évoquée en page 2 du bulletin n 68 de décembre 2009 porte sur le coût de la gestion déléguée à un expert ou une coopérative agréés ou encore à l Office national des forêts. Comme pour les autres DEFI (Dispositif d encouragement fiscal à l investissement), elle ne porte que sur le quart de la rémunération du maître d œuvre, après application éventuelle des plafonds indiqués dans l article. Des essais pour le futur Du fait du long terme de la production forestière, il est nécessaire de se préoccuper dès à présent des possibilités d adaptation des essences aux conditions climatiques de demain. Pour être en mesure d apporter des réponses pratiques aux sylviculteurs, le CRPF de Bretagne, en lien avec les organismes de recherche et de développement, a mis en place cet hiver deux essais de comparaison de provenances. L un porte sur 6 variétés de douglas, le second teste des plants de chêne rouvre originaires de 19 peuplements classés français. Ces deux expérimentations seront présentées en détail dans le bulletin de décembre. Répondant à des préoccupations de même nature, deux arboretum seront installés en Bretagne l hiver prochain ; ils s inscrivent dans le programme européen REINF- FORCE qui formera un réseau de 35 dispositifs, dont 13 en France. Chaque arboretum comportera une gamme de 30 essences dont certaines totalement méconnues dans la région. AVIS DE RECHERCHE! Le CRPF est chargé de proposer les deux sites bretons. Il recherche à cet effet des parcelles d au moins 2 hectares, les plus homogène possibles, de préférence d origine agricole. Les propriétaires candidats doivent être motivés par le côté expérimental de la démarche et accepter les risques et aléas inhérents à ce type d essai. Cerfs : appel à témoins La politique soutenue par le CRPF de ne pas laisser l espèce cerf essaimer en dehors des massifs importants dans lesquels elle a une présence justifiée et reconnue, conduit à rechercher toutes informations sur la présence d animaux en dehors de ces grands massifs. Si vous disposez d observations de cette nature, merci de les communiquer à Pierre BROSSIER, ingénieur au CRPF en charge des questions d environnement pierre.brossier@crpf.fr Bulletin en ligne Confronté à la nécessité de réaliser des économies en raison d une réduction de la dotation de fonctionnement allouée par l Etat, le CRPF opte pour l envoi en ligne du bulletin de liaison des sylviculteurs bretons. Pour continuer à recevoir ce périodique, n oubliez pas de nous communiquer au plus vite votre adresse de messagerie par téléphone, par courrier ou sur la boîte du CRPF : bretagne@crpf.fr Merci de votre compréhension. A noter que les bulletins déjà parus sont consultables sur le site du CRPF. Bulletin de Liaison des Directeur de la publication : Nicolas PARANT - Rédaction : Gilles PICHARD - C.R.P.F. DE BRETAGNE - 8, place du Colombier Rennes S ylviculteurs bretons Tél Fax bretagne@crpf.fr - ISSN : Tirage : 8000 exemplaires - Imprimé sur papier PEFC (N PEFC / A) Ce bulletin est adressé gratuitement aux propriétaires de plus de 4 hectares de bois dans une même commune, sur la base des informations cadastrales transmises au CRPF. Si vous ne souhaitez plus le recevoir ou accéder aux données vous concernant, merci d en faire la demande écrite au siège du CRPF en indiquant vos noms et coordonnées.

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