Homéostasie (Partie 1)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Homéostasie (Partie 1)"

Transcription

1 Homéostasie (Partie 1) Dr Sandrine Poglio Année Institut de Formation en Soins Infirmiers U.E2.2-S1: Cycle de la vie et grandes fonctions Plan A- Généralités. B- La régulation de l équilibre hydro-électrolytique. C- La régulation du ph. D- La régulation de la température. E- La régulation de la glycémie. La régulation de la calcémie et des hormones thyroïdiennes sera traitée dans le cours concernant le système endocrinien et la chronobiologie. 3 1

2 Plan A- Généralités. B- La régulation de l équilibre hydro-électrolytique. C- La régulation du ph. D- La régulation de la température. E- La régulation de la glycémie. 4 A- Généralités- 1- Définition Claude Bernard en 1865 créé le concept d'homéostasie:" Tous les mécanismes vitaux quelques variés qu'ils soient, n'ont toujours qu'un but, celui de maintenir l'unité des conditions de la vie dans le milieu intérieur. " Homéostasie= le terme est inventé par Walter Bradford Cannon à partir de 2 termes grecs: stasis: (état, position). homoios (égal, semblable à). 5 A-1- Définition L'homéostasie est un processus physiologique qui maintient certaines constantes du milieu intérieur de l'organisme (ensembles des liquides de l'organisme), nécessaires à son bon fonctionnement, entre les limites des valeurs normales. L'homéostasie implique donc une régulation permanente de l'organisme afin de maintenir la vie des organismes vivants. 6 2

3 A-1- Définition Exemple d analyse biochimique sanguine Valeurs de référence pour un paramètre donné 7 A-1- Définition Les principales variables régulées: - Le sang (contenu en gaz, l'acidité, le ph etc...) - La lymphe - Le liquide céphalorachidien - La température - La glycémie - La pression artérielle - La pression osmotique - Les fréquences cardiaques et respiratoire ( en gras sont mentionnées les variables qui seront étudiées plus précisément dans ce cours) 8 A-2-Les mécanismes régulateurs de l homéostasie - Ces mécanismes sont sollicités lorsqu une variable du milieu intérieur s écarte de sa valeur normale sous l influence du milieu extérieur. Système endocrinien Sécrétion d hormones (sang) Régulation lente Système nerveux Influx nerveux Régulation rapide (<1 seconde) 9 Biologie humaine, Principe d anatomie. Edition Pearson 3

4 A-2-Les mécanismes régulateurs de l homéostasie Il définit une valeur de référence Récepteur qui réagit aux variations de l environnement Produit une réponse appropriée 10 Biologie humaine, Principe d anatomie. Edition Pearson A-2-Les mécanismes régulateurs de l homéostasie Exemple: régulation de la température (rétro-inhibition ou retrocontrôle négatif) Centre de contrôle Hypothalamus Capteurs neurones Effecteurs Circulation sanguine (vasoconstriction) Frissons Modifications comportementales Hypothermie (T ) Variable à l équilibre A-2-Les mécanismes régulateurs de l homéostasie Exemple de rétro-activation (ou rétrocontrôle positif)= plus rare. Réponse apportées par les effecteurs va dans le même sens que le stimulus et l amplifie augmentation de l activité Ceci peut s avérer dangereux, il est donc utilisé dans 2 situations : - La contraction de l utérus au cours de l accouchement : contractions stimulées par l ocytocine (hormone) sécrétion d ocytocine (pas de rétroinhibition pour ne pas diminuer les contractions utérines) - La coagulation sanguine: augmentation du nombre de plaquettes sur la lésion, boucle amplificatrice aboutissant à la formation d un caillot (cf diapositive suivante. 12 4

5 A-2-Les mécanismes régulateurs de l homéostasie Exemple de rétro-activation (ou retrocontrôle positif)= plus rare. 13 Plan A- Généralités. B- La régulation de l équilibre hydro-électrolytique. C- La régulation du ph. D- La régulation de la température. E- La régulation de la glycémie. 14 B- La régulation de l équilibre hydro-électrolytique. L équilibre hydro-électrolytique est vital. Les cellules de l organisme humain ne peuvent survivre et fonctionner que si la composition du liquide extracellulaire (LEC) est comprise dans d étroites limites. Niveaux de régulation de l équilibre hydro-électrique Cellules des tissus b a Régulation extra-rénale a- Cellules- liquide interstitiel b- Liquide interstitiel- plasma c- Régulation extra-rénale (soif) et rénale Capillaire sanguin 15 Liquide interstitiel Physiologie Humaine, De Boeck. 5

6 B- 1- Les compartiments hydriques de - Distribution corporelles des solides et des liquides: Exemple de l homme 40% de solides Ensemble des liquides organiques 60% de liquides 2/3 liquide intracellulaire (LIC) 1/3 liquide extracellulaire (LEC) Liquide extracellulaire 80% de liquide interstitiel 20% de plasma Cellules des tissus Capillaire sanguin 16 D après Physiologie humaine, Tortora, De Boeck. B- 1- Les compartiments hydriques de - Distribution corporelles des liquides (exprimée en volume): Exemple de l homme Ensemble des liquides organiques 42L de liquides 28L liquide intracellulaire (LIC) 14L liquide extracellulaire (LEC) Liquide extracellulaire 11L de liquide interstitiel 3L de plasma Cellules des tissus Capillaire sanguin 17 D après Physiologie humaine, Tortora, De Boeck. B- 2- L équilibre hydrique de Les entrées 2,2L/jour Aliments 0,7L Boissons 1,5L Les sorties peau poumons 0,9L/jour 0,3L/jour Métabolisme Glucose+O 2 CO 2+H 2O+ATP urines 1,5L/jour selles 0,1L/jour Apports 2,2L + Production 0,3L - Sorties 0,9L+1,5L+0,1L =

7 B- 3- Les électrolytes dans les liquides organiques. Définitions: Un atome: c est la plus petite partie d un élément existant. Exemple: l atome de sodium (Na). Un ion: C est un atome porteur de charge électrique. Les cations sont porteurs de charges positives (sodium, Na+). Les anions sont porteurs de charges négatives (Chlorure, Cl-). Exemple du sodium (Na+) 19 B- 3- Les électrolytes dans les liquides organiques. Définitions: Un soluté: substance qui est dissoute dans un solvant. Il en existe 2 types: Les non-électrolytes qui ne s ionisent pas dans l eau Les électrolytes qui s ionisent dans l eau Exemple: le glucose Exemple: le Chlorure de sodium Glucose NaCl Glucose Na+ Cl- Le corps humain, De Boeck. 20 B- 3- Les électrolytes dans les liquides organiques. - Composition ionique des liquides de l organisme: cations anions cations anions principaux secondaires Na + HCO 3- Cl - K + Mg 2+ protéines phosphates K + Mg 2+ HPO 3- Ca 2+ SO 2-4 Na + protéines plasmatiques Liquide intracellulaire Liquide extracellulaire Membrane plasmique Le corps humain, De Boeck. 21 7

8 B- 3- Les électrolytes dans les liquides organiques. - Les liquides de l organisme Composition ionique du secteur plasmatique Eléments Sodium (Na + ) Potassium (K + ) Chlorures (Cl - ) Bicarbonates (HCO 3- ) Calcium (Ca 2+ ) Magnésium (Mg 2+ ) Phosphore En clinique : - accès à la composition du secteur extracellulaire ionogramme sanguin Concentration en mmol/l- Valeurs normales (Natrémie) 3,3-4,4 (Kaliémie) (Chlorémie) (Bicarbonatémie) 2,2-2,6 (Calcémie) 0,74-0,9 (Magnésémie) 0,9-1,5 (Phosphorémie) D après pratique soignante en urologie- C. Sliwka- Edition Lamarre 22 Niveau de régulation de l équilibre hydro-électrique Cellules des tissus b a Régulation extra-rénale a- Cellule- liquide interstitiel b- Liquide interstitiel- plasma c- Régulation extra-rénale (soif) et rénale Capillaire sanguin Liquide interstitiel 23 Physiologie Humaine, De Boeck. a. Echange entre le secteur extracellulaire (interstitiel) et intracellulaire: 3 paramètres importants dans les échanges cellule-liquide interstitiel: - Les transporteurs d eau et de solutés. - La concentration de l eau et des solutés. - La tonicité du milieu environnant de la cellule. 24 8

9 a. Echange entre le secteur extracellulaire (interstitiel) et intracellulaire: - La diffusion (transport passif): c est le mouvement de substances d un milieu où elles sont très concentrées vers le milieu où elles sont peu concentrées. Simple: à travers la bicouche de phospholipides membranaires (exemple: acide gras, O 2 ). Facilitée: aidé par des protéines de transport (exemple solutés: Na+ ). 25 a. Echange entre le secteur extracellulaire (interstitiel) et intracellulaire: D après Marieb, Anatomie et Physiologie Humaine, Edition Pearson 26 a. Echange entre le secteur extracellulaire (interstitiel) et intracellulaire: - La diffusion à travers une membrane. Cas où la membrane est perméable à la substance dissoute Cas où la membrane est imperméable à la substance dissoute Diffusion nette à travers la membrane selon le gradient de concentration Pas de diffusion - Le cas particulier de la diffusion de l eau est appelé l osmose. 27 9

10 a. Echange entre le secteur extracellulaire (interstitiel) et intracellulaire: - Le transport actif: c est le mouvement de substances contre le gradient de concentration. Le transport actif nécessite de l énergie sous forme d ATP alors que ce n est pas le cas de la diffusion. 28 B- 3- Les électrolytes dans les liquides organiques. Comment mesurer la concentration des solutés? Molarité (ou concentration molaire): nombre de moles/l de solution Molalité: nombre de moles/kg de solution Osmolarité (ou concentration osmotique): somme des concentrations de toutes les particules solubles. Elle est exprimée en osmol/l. NaCl Molarité=200mmol/L Exemple: le Chlorure de sodium Na+ osmolarité=200 mosmol/l Closmolarité=200 mosmol/l Osmolarité= 400 mosmol/l 29 D après Brooker, Le corps humain, Edition De Boeck. B- 3- Les électrolytes dans les liquides organiques. Osmolarité (ou concentration osmotique): Sa valeur physiologique varie entre 280 et 300 mosmol/l. 280 mosmol/l<osmolarité<300 mosmol/l Milieu interstitiel iso-osmotique Milieu interstitiel Osmolarité<280 mosmol/l Milieu interstitiel hypo-osmotique Milieu interstitiel Osmolarité>300 mosmol/l Milieu interstitiel hyper-osmotique Milieu interstitiel 30 D après Brooker, Le corps humain, Edition De Boeck. 10

11 Exemple 1: mouvements d eau et d un soluté distribués inégalement de part et d autre d une membrane perméable. Membrane perméable compartiment 1 compartiment 2 H 2 O Soluté 31 Eau (H 2 O) Soluté Concentration de l eau plus forte (13 molécules) et de soluté plus faible (2 molécules) dans le compartiment 1 Concentration de l eau plus faible (11 molécules) et de soluté plus fort (4 molécules) dans le compartiment 2 Exemple 1 (suite). compartiment 1 compartiment 2 Bilan: Même concentration d eau Même concentration de soluté Arrêt de la diffusion Etat d équilibre Volume final des 2 compartiments inchangé. Eau=12 molécules Eau=12 molécules Solutés=3 molécules Solutés=3 molécules 32 Eau (H 2 O) Soluté Exemple 2 Membrane perméable à l eau mais imperméable aux solutés. compartiment 1 compartiment 2 H 2 O 33 Eau (H 2 O) Soluté Concentration de l eau plus forte (13 molécules) et de soluté plus faible (2 molécules) dans le compartiment 1 Concentration de l eau plus faible (11 molécules) et de soluté plus forte (4 molécules) dans le compartiment 2 11

12 Exemple 2 (suite) compartiment 1 compartiment 2 Bilan: Même concentration d eau Même concentration de soluté Arrêt de la diffusion Etat d équilibre Volume final du compartiment 1< au compartiment 2. Eau=8 molécules Soluté= 2 molécules Eau=16 molécules Solutés= 4 molécules 34 Eau (H 2 O) Soluté Volume compartiment 2= vol compartiment 1 x 2 Exemple 3 Membrane perméable à l eau mais imperméable aux solutés. compartiment 1 compartiment 2 H 2 O 35 Eau (H 2 O) Soluté Eau pure Concentration de l eau plus faible et présence de soluté (6 molécules) dans le compartiment 2 Exemple 3 (suite) compartiment 1 compartiment 2 Différence de pression hydrostatique Osmose Bilan: Concentration différente de soluté La tendance de l eau à diffuser par osmose vers le compartiment 2 est contrecarrée par la pression hydrostatique exercée dans le compartiment 2. La pression hydrostatique: c est la pression exercée par un liquide sur un objet, ici la membrane. Arrêt de l osmose. 36 Pression hydrostatique L équilibre n est jamais atteint! Eau (H 2 O) Soluté La contre-pression nécessaire pour arrêter l osmose est égale à la pression osmotique de la solution. La pression osmotique: c est la tendance de l eau à entrer dans une solution en raison des concentrations d eau et de soluté. 12

13 Exemple 3: application aux cellules. Osmose Ce phénomène est vrai dans le cas des cellules végétales dont la paroi est rigide. Mais pour les cellules animales, les membranes sont plus fragiles et ne peuvent pas s étendre à l infini et résister à de fortes pressions. Pression osmotique Pression hydrostatique Compartiment 2 Compartiment 1 Eau (H 2 O) Soluté 37 Tonicité d une solution: capacité d une solution à modifier le tonus ou la forme des cellules en agissant sur leur volume d eau interne. Membrane perméable à l eau et imperméable aux solutés Une solution isotonique: elle a la même concentration de substances non pénétrantes que les cellules normales de Milieu interstitiel isotonique Pas de mouvement d eau Soluté 38 D après Sherwood, Physiologie Humaine, Edition De Boeck. La tonicité: Membrane perméable à l eau et imperméable aux solutés H 2 O Une solution hypotonique: elle a une concentration de substances non pénétrantes inférieure à celle des cellules normales de Milieu interstitiel hypotonique 39 Soluté D après Sherwood, Physiologie Humaine, Edition De Boeck. 13

14 La tonicité: Membrane perméable à l eau et imperméable aux solutés H 2 O Une solution hypertonique: elle a une concentration de substances non pénétrantes supérieure à celle des cellules normales de Milieu interstitiel hypertonique 40 Soluté D après Sherwood, Physiologie Humaine, Edition De Boeck. Exemple de l hémolyse. Concentration ionique de l espace extracellulaire Hypertonique Isotonique Hypotonique crénelé normal Turgescent -> lysé 41 Niveau de régulation de l équilibre hydro-électrique Cellules des tissus b a Régulation extra-rénale a- Cellules- liquide interstitiel b- Liquide interstitiel- plasma c- Régulation extra-rénale (soif) et rénale Capillaire sanguin Liquide interstitiel 42 14

15 b- Liquide interstitiel plasma. La membrane qui sépare le compartiment vasculaire et le compartiment interstitiel donc la paroi capillaire est perméable aux ions, aux solutés et à l eau. Mais elle imperméable aux protéines. Les échanges se font par filtration selon un gradient de pression. Pression hydrostatique. Elle favorise la sortie d eau des capillaires. eau Pression dans milieu interstitiel=0 mmhg Pa=70mmHg Pression oncotique. Elle empêche la sortie d eau des capillaires. eau Concentration protéique= 1mM Concentration protéique= 16mM capillaire 43 b- Liquide interstitiel- plasma: bilan des échanges Secteur artériel Secteur veineux Rôle dans la filtration de l urine 44 Niveau de régulation de l équilibre hydro-électrique Cellules des tissus Régulation extra-rénale a- Cellules- liquide interstitiel b a b- Liquide interstitiel- plasma c- Régulation extra-rénale (soif) et rénale Capillaire sanguin Liquide interstitiel 45 15

16 B- 5- Les systèmes de régulations de Régulation de l équilibre hydrique de Extra-rénale: adaptation spécifique : ajustement des entrées déclenché par la soif Osmolalité plasmatique Consommation d eau Déficit en eau Soif + Cerveau- Récepteurs osmotiques de l hypothalamus - Excès d eau 46 B- 5- Les systèmes de régulations de Régulation de l équilibre hydrique de Rénale : ADH (hormone anti-diurétique ou Vasopressine ) Osmolalité plasmatique Déficit en eau Consommation d eau Soif + Cerveau- Récepteurs osmotiques de l hypothalamus - Excès d eau hypophyse ADH + - Conservation d eau Réabsorption d eau Réabsorption d eau Excrétion d eau 47 B- 6- Régulation des principaux cations. Les anomalies associées à des déséquilibres hydro-électrolytiques. Eléments Sodium (Na + ) Potassium (K + ) Chlorures (Cl - ) Bicarbonates (HCO 3- ) Calcium (Ca 2+ ) Magnésium (Mg 2+ ) Phosphore Concentration en mmol/l- Valeurs normales (Natrémie) 3,3-4,4 (Kaliémie) (Chlorémie) (Bicarbonatémie) 2,2-2,6 (Calcémie) 0,74-0,9 (Magnésémie) 0,9-1,5 (Phosphorémie) D après pratique soignante en urologie- C. Sliwka- Edition Lamarre 48 16

17 B- 6- Régulation des principaux cations. Régulation de la natrémie (Na+): - Le sodium est le principal cation extracellulaire (90%). Il a une importance majeure car il va déterminer la tonicité. Les entrées: - Boissons et alimentation. Les sorties: - Digestive (fécès), cutanée (sudation) - Rénale (natriurèse 2 facteurs hormonaux régulent la natrémie: - l aldostérone - le Facteur Natriurétique Auriculaire (FNA) 49 B- 6- Régulation des principaux cations. Régulation de la natrémie (Na+) - Aldostérone: - Elle est sécrétée (produite) par les glandes cortico-surrénales. - Si le Na + diminue, l aldostérone va permettre sa réabsorption. Si Na + Aldostérone Glandes surrénales Reins Réabsorption de Na+ Diminution de l excrétion de sodium (Na+) 50 B- 6- Régulation des principaux cations. Régulation de la natrémie (Na+) - Le FNA: - Il est sécrété par le cerveau et l oreillette gauche; - Si le Na+ augmente, Le FNA diminue la sécrétion d aldostérone, ce qui va réduire sa réabsorption + augmente la natriurèse. Aldostérone cerveau FNA Si Na + Oreillette gauche Glandes surrénales Reins Réabsorption de Na+ Augmentation de l excrétion de sodium (Na+) 51 17

18 B- 6- Régulation des principaux cations. Hyponatrémie < 35mmol/L = Excès en eau donc manque de Na diffusion de l eau du secteur extracellulaire vers le secteur intracellulaire. Osmolarité extracellulaire Hypernatrémie > 145mmol/L Eau Hyperhydratation intracellulaire = Déficit en eau donc excès de Na transfert de l eau du secteur intracellulaire vers le secteur extracellulaire. Osmolarité extracellulaire Eau Déshydratation intracellulaire 52 B- 6- Régulation des principaux cations. Anomalies Causes principales Effets principaux Hyponatrémie Hypernatrémie Hypokaliémie Diminution de la diurèse Excès d apport d eau Perte de sodium Perte d eau Apport excessif de sodium Œdème cérébral Troubles neurologiques Coma Déshydratation cellulaire avec signes neurologiques Troubles du comportement Vertiges Soif Hyperkaliémie 53 D après Brooker, Le corps humain, Edition De Boeck. B- 6- Régulation des principaux cations. Régulation de la Kaliémie (K+): - Le potassium est le principal cation intracellulaire. Rôle dans le potentiel d action. Les entrées: - Alimentation et catabolisme cellulaire. Les sorties: - Digestive : salive, selles. - Cutanée : sueur. - Rénale : urine

19 B- 6- Régulation des principaux cations. Régulation de la Kaliémie (K+): - Aldostérone: - Elle est sécrétée par les glandes cortico-surrénales. - Si le K+ augmente, l aldostérone va diminuer sa réabsorption. Si le K+ Aldostérone Glandes surrénales Reins Réabsorption de potassium (K+) Augmentation de l excrétion de potassium (K+) 55 B- 6- Régulation des principaux cations. Anomalies Causes principales Effets principaux Hyponatrémie Hypernatrémie Hypokaliémie Hyperkaliémie Diminution de la diurèse Excès d apport d eau Perte de sodium Perte d eau Apport excessif de sodium Diarrhée, vomissements, aspiration gastrique, Diurétiques Jeûne Insuffisance rénale Excès d apport alimentaire Lésion tissulaire Œdème cérébral Troubles neurologiques Coma Déshydratation cellulaire avec signes neurologiques Troubles du comportement Vertiges soif Fatigue musculaire Troubles du rythme cardiaque Alcalose Fatigue musculaire Trouble du rythme cardiaque: bradycardie 56 D après Brooker, Le corps humain, Edition De Boeck. Plan A- Généralités. B- La régulation de l équilibre hydro-électrolytique. C- La régulation du ph. D- La régulation de la température. E- La régulation de la glycémie

20 C- La régulation du ph Rappels et définitions: Le ph est fonction de la concentration en ions H + (protons) d une solution. Le ph est inversement proportionnel à la quantité d H +. Une solution est acide si le 0>pH>7 (attention pas d unité) basique si le ph> 7 neutre ph=7 ph physiologique (valeurs de référence) : entre 7,38 et 7,42 Un acide AH est une substance capable de libérer des ions H + AH A- + H+ Une base A- est une substance capable de libérer des ions OH - (ou de capter des ions H+) A- + H 2 O AH + OH- A- + H+ AH C-2-Les mécanismes de régulation du ph Les mécanismes régulateurs du ph sont appelés des systèmes tampons. Définition : un système tampon est un ensemble de molécules capables de fixer ou de libérer des ions H+ en réponse à l addition d un acide ou d une base. - Les systèmes tampons : Les systèmes tampons extracellulaires: dans le plasma (sang) et les liquides interstitiels (LEC) Les systèmes tampons intracellulaires (LIC) 59 C-2-Les mécanismes de régulation du ph Fonctionnement des systèmes tampons: HCl Cl - Cl - Na + Na + H + Solution de NaCl sans tampon 3 ions H+ libres -> le ph diminue 60 20

21 C-2-Les mécanismes de régulation du ph Fonctionnement des systèmes tampons: HCl HCO 3- Na + Cl - Na + H 2CO 3 H 2CO 3 HCO 3- H + Solution contenant un tampon H 2 CO 3, HCO 3-1 ion H+ libre 61 C-2-Les mécanismes de régulation du ph - Les systèmes tampons et leurs rôles principaux: Système tampon Tampon acide carboniquehydrogénocarbonate Protéines Hémoglobine Phosphate Principal rôle Principal tampon contre les variations d acides autres que l acide carbonique Tampon essentiel dans le LIC, également tampon dans le LEC Tampon essentiel contre l acide carbonique Tampon important dans l urine, également tampon du LIC Le plus important: Le système acide carbonique-bicarbonate (H 2 CO 3 /HCO 3- ) : HCO H + H 2 CO 3 H 2 O + CO 2 62 Rein Urine Poumons Vapeur d eau C-2-Les mécanismes de régulation du ph Régulation par les reins- exemple de fonctionnement du système tampon acide carbonique-bicarbonate : 1. Si le CO 2 augmente, HCO H + H 2 CO 3 H 2 O + CO 2 Les reins interviennent en éliminant les protons en couplant cette élimination à la réabsorption et à la production de bicarbonates. HCO H + H 2 CO 3 H 2 O + CO 2 reins a. Les ions HCO 3 - sont réabsorbés b. Les H+ sont excrétés

22 C-2-Les mécanismes de régulation du ph Régulation par les poumons- exemple de fonctionnement du système tampon acide carbonique-bicarbonate : HCO H + H 2 CO 3 H 2 O + CO 2 2. Si les ions H+ augmentent, Les poumons interviennent en second lieu après la régulation par les systèmes tampons, en éliminant le CO 2 (augmentation de la ventilation). HCO H + H 2 CO 3 H 2 O + CO 2 poumons Elimination du CO 2 64 C-3-Le maintien du ph dans l organisme: équilibre acidobasique. Dans l organisme, les bases et les acides vont être à l équilibre 65 C-4- Appréciation clinique de l équilibre acido-basique. En clinique: 3 paramètres sont évalués pour quantifier et comprendre les anomalies acido-basiques - Le ph - La PaCO 2 (pression artérielle CO2) - Les Bicarbonates (HCO 3- ) Quelques soient les variétés de perturbation acido-basique - Variation PaCO 2 (pression artérielle CO 2 ) - Variation Bicarbonates (HCO 3- ) 66 22

23 C-5- Les désordres de l équilibre acido-basique. - L acidose métabolique : ph< 7,38 Causes : apport ou production excessifs de H+ (aspirine) élimination insuffisante de H +, élimination excessive de HCO 3 - : vomissements Signes: hyperventilation Mécanisme : HCO 3 - baisse PaCO 2 baisse ou normal ph Acidité HCO H + H 2 CO 3 H 2 O + CO 2 67 mécanismes compensatoires : hyperventilation C-5- Les désordres de l équilibre acido-basique. - L acidose respiratoire: ph< 7,38 Causes : -atteinte des muscles respiratoires -insuffisance respiratoire -asthme Signes : hypercapnie (surcharge de CO 2 dans le sang) hypoventilation alvéolaire, hypoxie Mécanisme : HCO 3 - normale PaCO 2 augmentée HCO H + H 2 CO 3 Mécanisme compensatoire H 2 O + CO 2 poumons 68 C-5- Les désordres de l équilibre acido-basique. - L alcalose métabolique: ph> 7,42 Causes : - apport excessif de HCO perte digestive en H+ (diarrhée, vomissements), - perte rénale en H+ (insuffisance rénale) Signes: Hypoventilation alvéolaire, hypoxie. Crampes musculaires (perte de Ca 2+ ). Mécanisme : HCO 3 - augmente PaCO 2 augmente ou normale HCO H + H 2 CO 3 H 2 O + CO 2 Mécanismes de compensations : Hypoventilation alvéolaire poumons 69 23

24 C-5- Les désordres de l équilibre acido-basique. - L alcalose respiratoire: ph> 7,42 Causes : hypoxie, spasmophilie... Signes : Hyperventilation Hypocapnie Mécanisme : HCO 3 normal PaCO 2 baisse HCO H + H 2 CO 3 Mécanisme compensatoire H 2 O + CO 2 poumons 70 C-5- Les désordres de l équilibre acido-basique. 71 Fin de la partie 1: Références: Physiologie Humaine, Sherwood, Edition De Boeck. Corps humain, Brooker, Edition De Boeck. Anatomie et Physiologie Humaine, Marieb, Edition Pearson. Principe d anatomie et de Physiologie, Tortora, Edition De Boeck

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide La constante d autoprotolyse de l eau, K W, est égale au produit de K a par K b pour un couple acide/base donné : En passant en échelle logarithmique, on voit donc que la somme du pk a et du pk b d un

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

La fonction respiratoire

La fonction respiratoire La fonction respiratoire Introduction Fonction vitale : Au-delà de 3 min = atteintes graves Après 5 min = très altérés On parle de 3 phénomènes : Ventilation : respiration visible, échanges aériens intérieur

Plus en détail

Professeur Diane GODIN-RIBUOT

Professeur Diane GODIN-RIBUOT UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 5 : Mesure de la fonction rénale : la clairance rénale Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Capteur à CO2 en solution

Capteur à CO2 en solution Capteur à CO2 en solution Référence PS-2147CI Boîtier adaptateur Sonde ph Sonde température Sonde CO2 Page 1 sur 9 Introduction Cette sonde est conçue pour mesurer la concentration de CO 2 dans les solutions

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés. Bisacodyl

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés. Bisacodyl NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl)

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl) NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl) Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament. Elle contient des informations importantes

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie ompléments - hapitre 5 Spectroscopie Spectroscopie par résonance magnétique nucléaire (RMN 13 ) Tandis que la spectroscopie RMN 1 H fournit des données sur la disposition des atomes d'hydrogène dans une

Plus en détail

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans. Le Test d effort L'épreuve du test d'effort est un examen effectué en général par un cardiologue ou un médecin du sport. Le test d'effort permet de mesurer le rythme cardiaque, la pression artérielle,

Plus en détail

Carnet de suivi Lithium

Carnet de suivi Lithium Carnet de suivi Lithium Brochure d information sur les troubles bipolaires et leur traitement par lithium Nom : Ce carnet est important Si vous le trouvez, merci de le faire parvenir à l adresse cidessous

Plus en détail

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Les solutions techniques Principes et critères de choix Par Sébastien LIBOZ - Hydrogéologue Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

L ALCOOL ET LE CORPS HUMAIN

L ALCOOL ET LE CORPS HUMAIN L ALCOOL ET LE CORPS HUMAIN TABLE DES MATIÈRES Présentation 1 L alcool, différent des autres aliments 2 Différent au moment de l absorption 3 Différent au moment de l élimination 4 Différent dans les conséquences

Plus en détail

Le ph, c est c compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc.

Le ph, c est c compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc. Le ph, c est c pas compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc. Conseiller en serriculture Des réponses r aux questions C est quoi et pourquoi c est c important? Conséquences d un d débalancementd? Comment

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

Utilisation des substrats énergétiques

Utilisation des substrats énergétiques Utilisation des substrats énergétiques Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Les organes et les substrats... 3 I.1 Les substrats énergétiques...

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain)

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant d'utiliser

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle UEMPSfO - Physiologie Chapitre 4 : La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle Professeur Christophe RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Prise en charge du nouveau-né prématuré «attendu» atteint d un syndrome de Bartter

Prise en charge du nouveau-né prématuré «attendu» atteint d un syndrome de Bartter Prise en charge du nouveauné prématuré «attendu» atteint d un syndrome de Bartter Docteur JeanFrançois Magny Institut de Puériculture et de Périnatalogie Problématique double Prise en charge de la prématurité

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

Intoxication par les barbituriques

Intoxication par les barbituriques Intoxication par les barbituriques GH. Jalal, S. Achour, N. Rhalem, R. Soulaymani 1. Cas clinique : L unité d information toxicologique du Centre Anti Poison du Maroc a été contactée par une clinique privée

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé.

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé. RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT 1. Dé nomination du mé dicame nt Bisolax 5 mg comprimés enrobés. 2. Composition qualitative e t quantitative Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl

Plus en détail

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire :

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire : La physiologie neuro-musculaire : Introduction : Le neurone possède 3 propriétés indispensables pour assurer sa fonction au sein de l organisme : -l excitabilité : capacité à répondre à un stimulus -la

Plus en détail

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet A Introduction : ) Définitions : Titre Alcalimétrique (T.A.) : F m / L T.A. T.A.C. Définition : C'est le volume d'acide (exprimé en ml) à 0,0 mol.l

Plus en détail

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine AMINES BIOGENIQUES Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine Effets physiologiques des bioamines via le systeme nerveux autonome Cardiovasculaire: Augmentation du

Plus en détail

STRUCTURE ET FONCTION DES PLURICELLULAIRES

STRUCTURE ET FONCTION DES PLURICELLULAIRES Plan de cours STRUCTURE ET FONCTION DES PLURICELLULAIRES 101-FYA-PT Pondération 3-1-2 Gilles Bourbonnais (C360) gilles.bourbonnais@dgpc.ulaval.ca Sciences de la Nature / PASC@L http://ici.cegep-ste-foy.qc.ca/profs/gbourbonnais/

Plus en détail

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on

Plus en détail

Toxicité à long-terme d un herbicide Roundup et d un maïs modifié génétiquement pour tolérer le Roundup

Toxicité à long-terme d un herbicide Roundup et d un maïs modifié génétiquement pour tolérer le Roundup A l attention de toutes les personnes qui se méfient des jugements de valeur fussent-ils émis par des scientifiques- et qui préfèrent capter les informations à leur source pour s en faire une opinion personnelle.

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

NOTICE : INFORMATIONS DESTINÉES A L UTILISATEUR. Firazyr 30 mg solution injectable en seringue pré-remplie Icatibant

NOTICE : INFORMATIONS DESTINÉES A L UTILISATEUR. Firazyr 30 mg solution injectable en seringue pré-remplie Icatibant B. NOTICE 1 NOTICE : INFORMATIONS DESTINÉES A L UTILISATEUR Firazyr 30 mg solution injectable en seringue pré-remplie Icatibant Veuillez lire attentivement l intégralité de cette notice avant d utiliser

Plus en détail

Composition corporelle

Composition corporelle Composition corporelle Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Définition des compartiments... 3 I.1 Le modèle anatomique... 3 I.2 Le modèle biochimique...

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament. Elle contient des informations importante s pour

Plus en détail

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Tuteur : Anne Muhr-Tailleux cardiovasculaires et diabète (Equipe 1) Institut

Plus en détail

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution :

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution : SP. 3 Concentration molaire exercices Savoir son cours Concentrations : Calculer les concentrations molaires en soluté apporté des solutions désinfectantes suivantes : a) Une solution de 2,0 L contenant

Plus en détail

La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes?

La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes? La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes? Alfa Arzate, ing., Ph.D. Journées Acéricoles Hiver 2010 OBJECTIF DE LA PRÉSENTATION L objectif premier de cette présentation

Plus en détail

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 1 1.But et théorie: Le but de cette expérience est de comprendre l'intérêt de la spectrophotométrie d'absorption moléculaire

Plus en détail

prise en charge médicale dans une unité de soins

prise en charge médicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire Le ph Qu est-ce que le ph? Le ph mesure l acidité d un liquide. Sa valeur s exprime sur une échelle graduée de 0 à 14 où 1 désigne une substance fortement acide, 7, une substance neutre, et 14, une substance

Plus en détail

Fiche de révisions sur les acides et les bases

Fiche de révisions sur les acides et les bases Fiche de révisions sur les s et les s A Définitions : : espèce chimique capable de libérer un (ou plusieurs proton (s. : espèce chimique capable de capter un (ou plusieurs proton (s. Attention! Dans une

Plus en détail

Comprendre et résoudre les problèmes infirmiers de l épuration extra rénale en réanimation

Comprendre et résoudre les problèmes infirmiers de l épuration extra rénale en réanimation Comprendre et résoudre les problèmes infirmiers de l épuration extra rénale en réanimation C.Simonetti M.Castanier (Marseille) A.Moreau (Hospal France) Epuration extra rénale (EER) en réanimation 1. Améliorer

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Version 3.0, 04/2013

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Version 3.0, 04/2013 NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Version 3.0, 04/2013 1 NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR ALEVE 220 mg, comprimés pelliculés Naproxène sodique Veuillez lire attentivement cette notice avant de

Plus en détail

CARDIOLOGIE LA MÉDICATION POUR L'INSUFFISANCE CARDIAQUE

CARDIOLOGIE LA MÉDICATION POUR L'INSUFFISANCE CARDIAQUE CARDIOLOGIE LA MÉDICATION POUR L'INSUFFISANCE CARDIAQUE La médication est importante, elle aidera à améliorer le travail du cœur et à éliminer le surplus d'eau. Il est important de prendre la médication

Plus en détail

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010 Sommeil et sport Structure du sommeil Au cours du sommeil, on repère 2 principaux types de sommeil : Le sommeil lent. Le sommeil paradoxal. Processus de régulation 3 processus: - circadienne (processus

Plus en détail

Synthèse et propriétés des savons.

Synthèse et propriétés des savons. Synthèse et propriétés des savons. Objectifs: Réaliser la synthèse d'un savon mise en évidence de quelques propriétés des savons. I Introduction: 1. Présentation des savons: a) Composition des savons.

Plus en détail

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE І) INTRODUCTION II) BASES PHYSIOLOGIQUES III) PRINCIPES GENERAUX DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE IV) ENTRAINEMENT DANS LES DIFFERENTES FILIERES V) LA PLANIFICATION

Plus en détail

Fonctions non ventilatoires

Fonctions non ventilatoires UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 11 : Fonctions non ventilatoires Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel 10 en agronomie Les engrais minéraux Livret d autoformation ~ corrigés 8 Domaine technologique et professionnel Collection dirigée par Madeleine ASDRUBAL Ingénieur d agronomie ENESAD Département des Sciences

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

L univers vivant De la cellule à l être humain

L univers vivant De la cellule à l être humain L univers vivant De la cellule à l être humain La cellule humaine Voir : http://www.biologieenflash.net/sommaire.html Voir : http://fr.wikipedia.org/ La cellule humaine Unité de base de tous les êtres

Plus en détail

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants Le diabète chez les jeunes Le diabète de type 1 est une maladie très difficile à affronter, surtout quand on est jeune. Malheureusement, si quelque

Plus en détail

Les formalités médicales ci-dessous sont celles prévues aux conditions générales du contrat assurance emprunteur çaassure n 24.

Les formalités médicales ci-dessous sont celles prévues aux conditions générales du contrat assurance emprunteur çaassure n 24. 1 FM4 PAGE 1/4 Les formalités médicales ci-dessous sont celles prévues aux conditions générales du contrat assurance emprunteur çaassure n 24.747 si : L âge de l emprunteur est < 50 ans & le capital assuré*

Plus en détail

ÉPURATION EXTRA-RÉNALE (EER)

ÉPURATION EXTRA-RÉNALE (EER) Hôpital de Bicêtre Département d'anesthésie-réanimation Réanimation Chirurgicale ÉPURATION EXTRA-RÉNALE (EER) PROTOCOLE DU SERVICE 1 SOMMAIRE Principes de l épuration extra-rénale...3 Mise en place et

Plus en détail

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek I) Les cellules procaryotes II) Les cellules eucaryotes o 1) Caractéristiques générales des cellules eucaryotes o 2) Organisation des cellules eucaryotes

Plus en détail

Enseignement secondaire

Enseignement secondaire Enseignement secondaire Classe de IIIe Chimie 3e classique F - Musique Nombre de leçons: 1.5 Nombre minimal de devoirs: 4 devoirs par an Langue véhiculaire: Français I. Objectifs généraux Le cours de chimie

Plus en détail

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage Un dosage (ou titrage) a pour but de déterminer la concentration molaire d une espèce (molécule ou ion) en solution (généralement aqueuse). Un réactif de concentration

Plus en détail

Les tests thyroïdiens

Les tests thyroïdiens Les tests thyroïdiens Mise à jour de juin 2007 par S. Fatio Réf: les images et les graphiques sont tirés de www.endotext.org (textbook d endocrinologie online et libre d accès) QuickTime et un décompresseur

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens

Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens Pharmacologie Clinique des Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens Effets indésirables Aude FERRAN Plan Toxicité digestive Ulcères» Physiopathologie : effets locaux et systémiques» Cas du cheval Augmentation

Plus en détail

SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène

SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène A lire attentivement par les candidats Sujet à traiter par tous les candidats inscrit au BEP Les candidats répondront sur la copie. Les annexes éventuelles

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6 Acides et bases Acides et bases Page 1 sur 6 Introduction Sont réputés acides et bases au sens des règles de sécurité en vigueur en Suisse, les solides ou liquides qui ont une réaction acide ou alcaline

Plus en détail

Insuffisance rénale. Définition. o Insuffisance rénale aiguë

Insuffisance rénale. Définition. o Insuffisance rénale aiguë Insuffisance rénale Définition o Insuffisance rénale aiguë Se traduit par un brusque arrêt de la filtration des déchets du sang et de la production d urine. Associée à un déséquilibre de l organisme en

Plus en détail

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip sur la valve mitrale Support destiné aux médecins en vue d informer les patients. À propos de l insuffisance mitrale L insuffisance

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire Imagerie Imagerie de Gamma Caméra Tomographie d émission monophotoniqueou TEMP: radiopharmaceutiqueémetteurs de rayonnement Gamma Imagerie de Caméra TEP

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente

Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente Examens périodiques de santé pour tout assuré social (sauf RSI) Les examens périodiques de santé Pour qui? En règle générale Pour tous les assurés sociaux

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Physique Chimie. Réaliser les tests de reconnaissance des ions Cl -,

Physique Chimie. Réaliser les tests de reconnaissance des ions Cl -, Document du professeur 1/5 Niveau 3 ème Physique Chimie Programme A - La chimie, science de la transformation de la matière Connaissances Capacités Exemples d'activités Comment reconnaître la présence

Plus en détail

Complications de la transfusion

Complications de la transfusion Complications de la transfusion Traditionnellement, les accidents transfusionnels sont décrits selon leur cause, immunologique, infectieuse, autre. Il est cependant plus didactique de les étudier selon

Plus en détail

La fibrillation auriculaire : au cœur du problème

La fibrillation auriculaire : au cœur du problème La fibrillation auriculaire : au cœur du problème Cette brochure a été spécialement conçue pour les personnes souffrant de fibrillation auriculaire (FA), un trouble souvent décrit comme un rythme cardiaque

Plus en détail

Diatélic DP : télémédecine pour la prévention des aggravations de santé des dialysés à domicile

Diatélic DP : télémédecine pour la prévention des aggravations de santé des dialysés à domicile DP : télémédecine pour la prévention des aggravations de santé des dialysés à domicile Jacques CHANLIAU, François CHARPILLET, Pierre-Yves DURAND, Robert HERVY, Jean-Pierre THOMESSE, Luis VEGA Résumé. DP

Plus en détail

Développement d un système de monitoring du bien-être des veaux en élevage

Développement d un système de monitoring du bien-être des veaux en élevage Développement d un système de monitoring du bien-être des veaux en élevage Joop LENSINK 1, Kees VAN REENEN 2, Hélène LERUSTE 1 1 Institut Supérieur d Agriculture (ISA) Lille, France 2 Animal Science Group,

Plus en détail

DEVELOPPEMENT DES ADOLESCENTS ET EPS. 3. Quels problèmes professionnels pose le développement des adolescents pour l atteinte des objectifs de l eps

DEVELOPPEMENT DES ADOLESCENTS ET EPS. 3. Quels problèmes professionnels pose le développement des adolescents pour l atteinte des objectifs de l eps DEVELOPPEMENT DES ADOLESCENTS ET EPS 1. Définition 2. Spécificité des adolescents Nicolas DOMBROWSKI, Agrégé EPS, 2010 3. Quels problèmes professionnels pose le développement des adolescents pour l atteinte

Plus en détail

www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E

www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E Solutions pour l analyse de l eau en ligne AnaSense Analyseur en ligne d AGV, des bicarbonates

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

REACTIONS D OXYDATION ET DE REDUCTION

REACTIONS D OXYDATION ET DE REDUCTION CHIMIE 2 e OS - 2008/2009 : Cours et exercices -19- CHAPITRE 5 : REACTIONS D OXYDATION ET DE REDUCTION Chacun d entre nous a déjà observé l apparition de rouille sur un objet en fer, ou de «vert-degris»

Plus en détail