Politique d intervention sur les commotions cérébrales. Entrée en vigueur

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1 Politique d intervention sur les commotions cérébrales Entrée en vigueur Novembre 2014

2 Table des matières 1. INTRODUCTION LA COMMOTION CÉRÉBRALE LA DÉFINITION LES CAUSES LES CONSÉQUENCES LES SIGNES ET SYMPTÔMES PROTOCOLE DE GESTION DES COMMOTIONS CÉRÉBRALES UN ATHLÈTE PRÉSENTE DES SIGNES ET/OU SYMPTÔMES UN ATHLÈTE PRÉSENTE DES SYMPTÔMES SÉVÈRES OU LES SYMPTÔMES AUGMENTENT CERTAINS SYMPTÔMES LIÉS À UNE COMMOTION CÉRÉBRALE PEUVENT APPARAÎTRE DE 24 À 72 HEURES APRÈS LE TRAUMATISME RÉCUPÉRATION APRÈS À UNE COMMOTION CÉRÉBRALE RECOMMANDATIONS ET RESTRICTIONS DES ACTIVITÉS CONSEILS DE PRÉVENTION CONCLUSION EN BREF ANNEXES 1. ÉVALUATION PRÉ-SAISON 2. GUIDE DE POCHE 3. OUTIL DE DÉPISTAGE 4. PROTOCOLE DE RETOUR EN CLASSE 5. PROTOCOLE DE RETOUR AU JEU 6. RAPPORT D INCIDENT 7. RÔLES ET RESPONSABILITÉS 8. SUIVI DES RECOMMANDATIONS THÉRAPEUTIQUES [Pol_com_cerebrale -10 décembre 2014] Page 2

3 1. INTRODUCTION Les milieux sportifs, tant professionnels qu amateurs, sont de plus en plus confrontés à la problématique entourant les commotions cérébrales qui surviennent dans le cadre des activités sportives, particulièrement celles qui se font avec contact. Le collège Bourget s engage à promouvoir la sensibilisation à la sécurité et reconnaît que la santé et la sécurité des élèves constituent des conditions préalables essentielles pour un bon apprentissage. Tous les intervenants éducateurs ont un rôle important à jouer dans la promotion de la santé et de la sécurité auprès des élèves, et dans le maintien d un milieu sain, sécuritaire et propice à l apprentissage. D après les recherches, une commotion cérébrale peut avoir de graves conséquences pour les élèves aux niveaux cognitif, physique, émotionnel et social. C est pourquoi la mise en œuvre d une politique sur les commotions cérébrales constitue une étape importante afin de présenter un milieu sain et sécuritaire. Une telle politique renforce également les connaissances, les compétences et les comportements qui concernent la prévention des blessures qui sont présentées dans les diverses disciplines offertes au sein de notre institution. Dans le but d assurer la santé et la réussite scolaire et personnelle de nos élèves, il est primordial que l école dispose des informations appropriées concernant les stratégies pour réduire le risque de commotions cérébrales. À la suite d un diagnostic de commotion cérébrale, l école doit aussi connaître les étapes et les procédures à suivre afin de gérer efficacement les études et le retour aux activités physiques et sportives des élèves. Afin d assurer un milieu sain et sécuritaire, la Direction du collège Bourget a jugé important de rassembler, dans la présente politique, les éléments suivants : Préciser les pratiques et interventions déjà en place dans notre institution. Assurer une mise à jour des nouvelles connaissances en matière de commotions cérébrales. Adapter nos interventions afin d assurer la santé et la sécurité de notre clientèle. La présente politique s appuie sur les principes de base suivants : Les intervenants cliniques sont compétents et dûment reconnus par la direction du collège Bourget. Le service de l infirmerie du Collège est le secteur responsable du dossier de santé de tous les élèves. La direction reconnaît la compétence de nos entraîneurs sportifs. La direction reconnaît la compétence des thérapeutes sportifs qui interviennent auprès de nos équipes sportives. La direction s attend à un niveau de professionnalisme de tous les intervenants éducateurs et à une collaboration rigoureuse ayant comme objectif la santé de nos jeunes. La direction s engage à collaborer et à respecter les avis des intervenants en lien avec la politique d intervention. [Pol_com_cerebrale -10 décembre 2014] Page 3

4 Le collège Bourget considère que le protocole sur les commotions cérébrales constitue les lignes directrices à suivre et les normes minimales à respecter en ce qui a trait à la sécurité. Cette politique fera l objet d une révision annuelle pour assurer une mise à jour des nouvelles découvertes dans le domaine. Elle a été rédigée en conformité avec les connaissances médicales disponibles à ce jour et s appuie sur les recommandations de professionnels dans le domaine, particulièrement ceux de l Hôpital de Montréal pour enfants. Les sources biographiques sont indiquées à la fin du document. 2. LA COMMOTION CÉRÉBRALE 2.1 Définition Une commotion cérébrale est un processus pathophysiologique (principalement d ordre neurochimique et neuroélectrique) complexe affectant le cerveau et induit par des forces biomécaniques. Elle peut être causée par un coup direct à la tête, au cou ou au visage, mais aussi par une force transmise à la tête, ce qui induira un mouvement de va-et-vient du cerveau dans la boîte crânienne. Une commotion cérébrale résulte en une apparition rapide d une anomalie de la fonction neurologique de courte durée qui se résorbe spontanément. Ces symptômes peuvent évoluer sur plusieurs minutes ou heures. Dans certains cas, des symptômes post-commotionnels peuvent persister et, dans la majorité des cas, les tests d imagerie médicale (scan, résonnance magnétique) ne démontrent aucune anomalie. 2.2 Causes des commotions cérébrales Une commotion cérébrale survient généralement au cours d une des situations suivantes : Chute. Pratique d activités sportives et récréatives. Coup accidentel. Collision de véhicule (conducteur, passager, piéton, cycliste, etc.). Actes violents. 2.3 Conséquences Des études récentes démontrent que les conséquences sur le cerveau se situent surtout au niveau des fonctions cognitives. Les plus affectées seraient la mémoire et les fonctions exécutives. Les athlètes ayant déjà subi une commotion cérébrale sont plus susceptibles d en vivre une autre au cours de leur carrière, comparativement aux autres athlètes. Ils sont aussi plus susceptibles de souffrir de confusion et d amnésie sur le terrain. De plus, il semblerait que les athlètes ayant subi plusieurs commotions cérébrales prennent de plus en plus de temps à se rétablir, ce qui donne à penser que certaines [Pol_com_cerebrale -10 décembre 2014] Page 4

5 modifications du cerveau peuvent persister après la guérison clinique et que les commotions cérébrales à répétition ont des effets cumulatifs sur le cerveau. Les conséquences des commotions multiples sont : Le syndrome postcommotionnel : il se présente chez l athlète sous la forme de symptômes cognitifs, physiques et émotifs qui persistent au-delà de six semaines après l incident. L encéphalopathie traumatique chronique : elle pourrait être considérée comme une maladie progressive, conduisant à diverses manifestations somatiques et cognitives, dont des difficultés à gérer ses émotions, des comportements agressifs, une hypersexualité, des troubles amnésiques et de la dépression. La dépression chronique. Le vieillissement pathologique. Le syndrome du second impact : la conséquence catastrophique (pouvant aller jusqu à la mort) d un deuxième impact subit par un cerveau n ayant pas récupéré complètement à la suite d une première commotion. Le risque de commotions cérébrales est aussi élevé chez les jeunes que les adultes. Les conséquences sont plus graves chez les jeunes et peuvent causer des atteintes cognitives et neuroélectriques plus importantes. Ils peuvent causer également des troubles d apprentissage. 2.4 Signes et symptômes Entraînant une perturbation de la fonction cérébrale, une commotion est la forme de lésion cérébrale la plus fréquemment observée. Une telle atteinte ne sera pas visible lors des tests d imagerie traditionnels (radiographie, scans et résonance magnétique). Il est donc essentiel d observer avec minutie les signes et symptômes que présente un athlète. Les signes observés (pouvant être observés par l entourage de l athlète) laissant soupçonner qu une personne a subi une commotion cérébrale sont nombreux : Confusion et désorientation : par exemple, ne pas se souvenir de l heure, du lieu, de l activité en cours, de l équipe adverse, du pointage, etc. Troubles de mémoire, amnésie : ne pas se souvenir de ce qui s est passé avant, pendant ou après le traumatisme. Brève perte de conscience (assommé). Vomissements. Distraction, manque de concentration. Diminution des aptitudes à pratiquer l activité en cours. Troubles de coordination. Difficulté d élocution (empâtement de la parole). Lenteur à répondre aux questions ou à suivre les consignes. Présence d émotions étranges ou inappropriées : se mettre à rire, à pleurer ou se fâcher pour un rien. Regard vide, yeux vitreux. [Pol_com_cerebrale -10 décembre 2014] Page 5

6 Comme l individu pourrait ne pas rapporter les symptômes liés à une commotion cérébrale, il est d autant plus important d observer les signes avec minutie et de poser un maximum de questions pour entreprendre les actions appropriées. Symptômes rapportés d une commotion cérébrale (plaintes subjectives par l athlète). Les symptômes rapportés d une commotion cérébrale sont généralement les suivants : Maux de tête. Nausées. Étourdissements, vertiges. Sensation d'être sonné ou stupéfié. Somnolence, fatigue, confusion. Sensation d'hébétude. Fait de voir des étoiles, des lumières vives. Bourdonnement dans les oreilles. Manque d équilibre ou de coordination. Somnolence. Perte d'un champ de vision. Vision double ou floue. Sensation de lenteur. Troubles d attention et de concentration. Troubles de mémoire. Anxiété. Fatigabilité. Il faut composer le 911 si l'athlète : Perd conscience (ne pas le déplacer!). A de la difficulté à respirer. Se plaint de faiblesse et d'engourdissement dans les membres. Est en convulsion. 3. PROTOCOLE DE GESTION DES COMMOTIONS CÉRÉBRALES Dans une situation où l on pourrait soupçonner une commotion cérébrale, il est très important de faire preuve de jugement et de prendre toutes les précautions nécessaires. Le protocole suivant fait référence à trois situations auxquelles un intervenant pourrait devoir faire face lors d un incident pouvant causer une commotion cérébrale. *Note : Le protocole ci-dessous est décrit en fonction d'une activité sportive d'équipe. 3.1 Un athlète présente des signes et/ou symptômes L athlète est retiré de l activité et ne retourne pas au jeu. [Pol_com_cerebrale -10 décembre 2014] Page 6

7 Le thérapeute en présence ou l entraîneur responsable procède à une première évaluation de la condition (SCAT 3) et prépare un rapport d incident qui devra être acheminé au service de santé du Collège et au responsable des sports. Une feuille d observations est préparée à l intention des parents. Une évaluation de la condition clinique est alors nécessaire. L athlète ne doit pas quitter le plateau sportif seul. Il doit se rendre chez un médecin accompagné de ses parents ou d un adulte, ou rencontrer le personnel clinique dûment reconnu par le Collège. L intervenant en présence doit aviser l infirmerie de la situation. Lors de son retour à l école, l athlète doit obligatoirement présenter son billet d évaluation clinique ou médical à l infirmerie (ce billet ne mentionne pas toujours le moment du retour au jeu, mais peut indiquer d autres détails comme le fait de ne pouvoir être soumis à un examen scolaire avant une certaine période, ou de pouvoir se retirer des cours pour se reposer, etc.). L infirmière se chargera alors de faire suivre les consignes données par le médecin traitant à tout le personnel concerné. L athlète doit observer une période repos mental et physique jusqu à ce que les symptômes disparaissent pour une semaine. Durant cette période, l élève ne devrait pas assister aux entraînements, ce qui ne l empêche pas d avoir quelques activités sociales avec les autres joueurs. Cette période de repos se poursuivra jusqu à ce que l athlète ne ressente aucun symptôme pour une période de sept jours consécutifs. Par exemple, si au bout du troisième jour de repos les symptômes réapparaissent, le compteur est remis à zéro et la période de repos complet reprend au début. À la suite d une période de sept jours sans symptômes, l athlète peut commencer les étapes du retour progressif au jeu (voir annexe). Dès qu une commotion cérébrale est suspectée, l élève doit consulter un médecin qui pourra établir un diagnostic précis et fixer une date de retour aux activités à la suite de l application du protocole. Cette date de retour aux activités normales est un délai minimal devant être respecté par le personnel. L école se réserve le droit de retarder cette date ou de demander une autre consultation médicale. 3.2 Un athlète présente des symptômes sévères ou les symptômes augmentent On appelle immédiatement les services d urgence (911). Les parents sont informés immédiatement. Le thérapeute en présence ou l entraîneur prépare un rapport d incident à l intention de l infirmière. À son retour à l école, l athlète doit obligatoirement remettre son billet médical à l infirmière. Les recommandations du médecin et le protocole de retour aux activités normales doivent être suivis à la lettre. [Pol_com_cerebrale -10 décembre 2014] Page 7

8 3.3 Certains symptômes liés à une commotion cérébrale peuvent apparaître de 24 à 72 heures après le traumatisme Ainsi, dans le cas : D une aggravation du mal de tête, en particulier s il est localisé. De somnolence excessive (endormissement ou difficulté à rester éveillé). De vomissements persistants. D élargissement d une pupille. De difficulté à voir, à entendre, à parler ou à marcher. De changement de comportement, irritabilité persistante (particulièrement chez les jeunes enfants; accroissement de l agitation chez les adolescents). De confusion persistante, de désorientation (ne pas reconnaître les gens ou les lieux). De convulsions. IL FAUT ALORS SE PRÉSENTER IMMÉDIATEMENT À L URGENCE D UN HÔPITAL. Note importante : seul le médecin a l autorité de poser un diagnostic de commotion cérébrale. Ainsi, le rôle du personnel rattaché à une équipe sportive est de s assurer d une prise en charge complète d un blessé soupçonné d avoir subi une commotion cérébrale jusqu à l intervention des autorités médicales compétentes. 3.4 Récupération après une commotion cérébrale Il faut généralement de 10 à 14 jours pour voir les signes et les symptômes d une commotion cérébrale s amenuiser graduellement. Cela dit, dans certains cas, le processus de guérison peut prendre plus de temps. Aussi, dans le cas où les signes et les symptômes d une commotion cérébrale restent présents après 14 jours, il est essentiel de procéder à une évaluation plus approfondie et d intervenir de façon appropriée. Pendant le processus de guérison, on pourra observer fréquemment les symptômes suivants : Maux de tête. Étourdissements. Nausées. Troubles du sommeil. Fatigue. Sensibilité à la lumière et au son. Diminution de la concentration. D autres symptômes moins fréquents peuvent également être observés : Déséquilibre. Changement de comportement (irritabilité, agitation). Troubles touchant la mémoire, la durée d attention, le jugement, la prise de décision. [Pol_com_cerebrale -10 décembre 2014] Page 8

9 Difficulté de faire plus d une chose à la fois. Bref, après une commotion cérébrale, un athlète a besoin d une période de repos physique et cognitif jusqu à la disparition complète des symptômes. Une commotion cérébrale a un impact important sur les études (voir l annexe Retour en classe). Le suivi à faire comporte donc des recommandations spécifiques, tant pour les activités physiques que pour les activités liées à l apprentissage. De plus, un athlète qui a subi plus d une commotion au cours d une même saison doit être réévalué avant d entreprendre le protocole de retour graduel au jeu. N.B. : Des mesures peuvent être mises en place si un élève a subi plus d une commotion cérébrale. 3.5 Recommandations et restrictions des activités Il est très important, pour l ensemble des intervenants du Collège, de comprendre qu après une commotion cérébrale, le retour aux activités normales doit se faire progressivement. Hormis celles que le médecin inscrira sur son billet médical, les recommandations et les restrictions liées aux activités se résument comme suit : L infirmière doit informer les enseignants et les entraîneurs concernés de la commotion cérébrale et des restrictions qui s y rattachent. Faire un retour graduel à l école (par exemple, des demi-journées pour les premiers jours). Si les symptômes persistent, il importera de modifier la charge de travail. Cesser toute activité sportive ou exigeante, tant sur le plan physique que mental. Prendre des périodes de repos et des pauses suffisantes. Ne pas faire d examens durant au moins une semaine (jusqu à deux semaines dans certains cas). Boire beaucoup d eau pour prévenir la déshydratation, celle-ci pouvant provoquer des maux de tête. Limiter l utilisation du cellulaire, des jeux vidéo, de l ordinateur, de la télévision et des instruments de musique, cela pouvant provoquer des maux de tête. Autres recommandations pour les adolescents Éviter les fêtes et le cinéma. Les lumières éblouissantes et les bruits forts peuvent provoquer des maux de tête. Ne pas consommer d alcool ou de drogue. Ne pas conduire jusqu à la disparition complète des symptômes. 3.6 Conseils de prévention Les pièces d équipement, même si elles sont destinées à protéger les athlètes contre les coups et les blessures, ne permettent pas de prévenir tous les accidents. Le port du casque protecteur diminue les risque de fracture du crâne. Cela dit, il importe tout de même : [Pol_com_cerebrale -10 décembre 2014] Page 9

10 D inspecter régulièrement toutes les pièces d équipement et de s assurer qu elles ne sont pas endommagées. De porter l équipement protecteur adapté et normalisé et de s assurer qu il est bien ajusté. De s assurer d avoir une bonne préparation physique, d être bien entraîné et de connaître les bonnes techniques de jeu. De faire preuve d un bon esprit sportif, ce qui inclut l esprit d équipe, le respect des règles du jeu et la tolérance zéro à l égard de la violence. 3.7 Conclusion Le cerveau a besoin de temps pour guérir. Après une commotion cérébrale, il est essentiel d attendre d être complètement rétabli avant de reprendre le cours normal de ses activités. Les athlètes qui continuent de pratiquer un sport lorsqu ils sont blessés et qui présentent des symptômes de commotion peuvent mettre plus de temps à se rétablir. Ils pourraient retarder leur rétablissement et, dans les cas plus graves, subir éventuellement des répercussions tardives liées à leur blessure. D ailleurs, des coups portés à la tête au cours de la période de récupération à la suite d une commotion cérébrale peuvent avoir des répercussions catastrophiques (syndrome de second impact). Des effets cumulatifs peuvent apparaître si une autre commotion survient dans un bref délai. Puisque le cerveau est plus fragile lorsqu il subit une commotion cérébrale, il est primordial de le protéger contre une seconde commotion qui arriverait dans les heures ou les jours suivants. Il existe d ailleurs des cas de décès ou atteinte grave et irréversible, tous survenus chez des jeunes de moins de 21 ans ayant subi un deuxième traumatisme en dedans de 30 jours. Bien que les causes ne soient pas encore toutes comprises, la gravité de ce phénomène doit être prise au sérieux et la protection des individus doit être la priorité. 3.8 En bref De manière générale, lorsqu il y a soupçon de commotion cérébrale chez un athlète, il faut : Le retirer du jeu et le référer à un médecin immédiatement. S assurer que les parents et l infirmière du Collège soient au courant de la blessure. S assurer de maintenir une surveillance constante sous la supervision d un adulte. Aucun retour au jeu ne sera effectué avant un retour complet aux activités académiques. À la suite d une semaine de repos et sans aucune manifestation de symptômes associés à une commotion cérébrale, l athlète est alors prêt à commencer les étapes de retour au jeu et à augmenter graduellement l intensité des exercices sur une période de plusieurs jours avant de reprendre ses activités normales. [Pol_com_cerebrale -10 décembre 2014] Page 10

11 Il importe donc : Que l athlète suive les recommandations de retour au jeu. Que l athlète soit revenu à son niveau de jeu antérieur à l incident. Que l athlète ait confiance en ses capacités à revenir au jeu. Direction, Services éducatifs Références McCrory P, Meeuwisse WH, Aubry M, et al. Concensus statement on concussion in sport : the 4th International Conference on Concussion in Sport held in Zurich, November Br J Sports Med 2013; 47 : Berrigan LAC, Boulay J, Fait P, Leslie L, Scott JA. Lignes directrices sur la gestion des commotions cérébrales pour les thérapeutes du sport agréés du Québec. Corporation des thérapeutes du Sport du Québec. Avril Gagnon I, Roy J, Madore S, Leclerc S, Elazhari N. Conseils pour la reprise graduelle des activités intellectuelles et de l entraînement physique ou sportif à la suite d un traumatisme craniocérébral léger (TCCL). Institut national d excellence en santé et en services sociaux. fcest.inesss.qc.ca Mars Hôlpital de Montréal pour Enfants, Centre universitaire de santé McGill, Kit pour les commotions cérébrales. Remerciements Nous tenons à remercier le collège Notre-Dame de Montréal de nous avoir permis d accéder à leurs travaux afin que l on puisse élaborer cette politique. Nous tenons également à remercier M me Paule Dontigny, B.Sc. (Physiothérapie), ainsi que M. Gaétan Drolet, MD pour leur généreuse collaboration et leur disponibilité. [Pol_com_cerebrale -10 décembre 2014] Page 11

12 Nom : Date : Annexe 1 Évaluation pré-saison commotions cérébrales Anamnèse Âge : Sport pratiqué : Position : Commotions cérébrales antérieures Détailler pour chaque épisode: mécanisme de blessure, symptômes initiaux et prolongés, tests diagnostics et professionnels consultés, temps avant retour à l école/aux sports, durée totale des symptômes, suivi. Autres coups à la tête (accidents de voiture, chute, etc.) Troubles cervicaux Douleurs/raideurs cervicales présentes? Détails (apparition, facteurs qui augmentent et diminuent la douleur, qualificatif de la douleur, intensité, durée, fréquence, examens médicaux, traitements) Antécédents de troubles cervicaux (détails)? Maux de tête Maux de tête fréquents? Détails (apparition, facteurs qui causent/ ugmentent les maux de tête, fréquence, durée, intensité, qualificatif de la douleur, soulagement, examens médicaux, traitements) Antécédents familiaux de migraine? Étourdissements/vertiges Antécédents de labyrinthite, VPPB, chutes de pression, choc vagal, perte de connaissance (description des circonstances) Troubles cognitifs Diagnostic : Médication : Adaptations scolaires : Signature :

13 Nom : Date : Annexe 1 Échelle de symptômes post-commotionnels (SCAT-3) Comment vous sentez-vous? Vous devriez vous évaluer selon les symptômes suivants, basé sur comment vous vous sentez présentement. 0 = Aucun; 2-3 = Léger; 4-5 = Modéré; 6 = Sévère Mal de tête «Pression dans la tête» Douleur cervicale Nausée ou vomissements Étourdissements Vision embrouillée Troubles d équilibre Sensibilité à la lumière Sensibilité au bruit Impression d être au ralenti Impression d être «dans un brouillard» «Ne pas se sentir correct» Difficulté de concentration Difficulté à se rappeler Fatigue ou manque d énergie Confusion Somnolence Difficulté à s endormir Plus émotionnel Irritabilité Tristesse Nervosité ou anxiété Nombre total de symptômes (max 22) : Score de sévérité des symptômes (max 132) : Est-ce que les symptômes empirent avec l activité physique? Est-ce que les symptômes empirent avec l activité mentale? Signature :

14 Nom : Date : Annexe 1 Évaluation cognitive Mémoire immédiate Liste Essai 1 Essai 2 Essai 3 Listes alternatives coude chandelle bébé doigt pomme papier singe monnaie tapis sucre parfum ouverture selle sandwich crépuscule citron bulle wagon fer insecte Total /5 /5 /5 Score total mémoire immédiate : /15 Concentration chiffres à rebours Liste Essai 1 Listes alternatives Total /4 Concentration : Mois à l envers Déc-Nov-Oct-Sept-Août-Juil-Juin-Mai-Avr-Mars-Fév-Jan 0 1 Score concentration: /5 Mémoire de rappel: /5 Stroop Test Essai 1 Nombre de lignes Erreurs Essai 2 Nombre de lignes Erreurs Essai 3 Nombre de lignes Erreurs King Devick Test Essai 1 Temps Erreurs Essai 2 Temps Erreurs Signature :

15 Évaluation proprioception/équilibre Balance Error Scoring System Chaussures : Pied testé : Surface : Yeux fermés Surface stable Surface instable Bipodal /10 /10 Unipodal /10 /10 Tandem /10 /10 Total : /60 Tandem 3m (meilleur de 4) : sec Coordination Doigt-nez (5 reps < 4 sec): /1 Vitesse de réaction Essai 1 cm Essai 2 cm Essai 3 cm Examen sommaire colonne cervicale Observations : Mobilité cervicale Noter restrictions de mouvement, contrôle musculaire, douleur Flx : Ext : Rot D : Rot G : Flx lat D : Flx lat G : Protr : Rétr : Force fléchisseurs profonds : Force courts extenseurs : Palpation : Mobilité globale membres supérieurs : Rythme scapulo-huméral : Signature :

16 GUIDE DE POCHE Annexe 2 QUOI FAIRE EN CAS DE COMMOTION? Signes à observer Symptômes rapportés par la personne Test d équilibre Quoi faire en cas de commotion Confusion, désorientation; (incapable de répondre à des questions simples). Ne se rappelle pas ce qui s est passé avant, pendant ou après le choc. Perte de connaissance, même brève. Difficulté de concentration. Diminution des aptitudes de jeu. Propos incohérents, lents ou difficulté à articuler. Lenteur à répondre aux questions ou à suivre les consignes. Émotions étranges ou inappropriées (rire, colère, pleurer ou se fâcher). Regard vide, yeux vitreux. Maux de tête, nausées, étourdissements. Vomissements. Vertige, fatigue, confusion. Voir des étoiles ou des lumières vives. Bourdonnements dans les oreilles. Somnolence. Vision double ou floue. Manque d équilibre. Manque de coordination. Troubles de mémoire. Demandez à l athlète de mettre ses mains sur ses hanches, de fermer les yeux et de garder l équilibre durant 20 secondes. Observez l athlète. S il n arrive pas à tenir la position, il pourrait avoir subi une commotion cérébrale. Retirez la personne du jeu et demandez l avis d un médecin. Avisez les parents et le personnel soignant. Ne laissez pas la personne seule. Ne lui permettez pas de revenir au jeu sans l autorisation d un médecin. Appelez une ambulance si La personne perd connaissance, a de la difficulté à respirer, se plaint de faiblesse ou d engourdissement ou est en convulsion. Rendez vous Si la personne présente l un des symptômes suivants, même après avoir vu un médecin : à l hôpital si Aggravation du mal de tête, en particulier s il est localisé. Vomissements persistants. Dilatation d une pupille des yeux. Changement de comportement (irritabilité persistante chez les jeunes enfants; accroissement de l agitation chez les adolescents). Somnolence excessive. Difficultés à voir, entendre, parler ou marcher. Convulsions Confusion persistante, désorientation (ne reconnaît pas les gens ou les lieux) Rappelez-vous que les symptômes d une commotion cérébrale peuvent survenir de 24 à 48 heures après le choc. Source : Hôpital de Montréal pour enfants Collège Bourget 65, rue Saint-Pierre, Rigaud (Québec) J0P 1P0 Tél. : Téléc

17 Annexe 3 Outil de dépistage des commotions cérébrales Pour aider à identifier une commotion chez les enfants, adolescents et adultes. RECONNAÎTRE ET RETIRER Une commotion cérébrale devrait être suspectée si un ou plus des indices visuels signes, symptômes ou erreurs dans les questions de mémoire sont présents. 1. Indices visibles Un seul des indices visuels suivants peut indiquer possiblement une commotion - Perte de connaissance, même brève - Rester étendu sans bouger/être lent à se relever - Instable sur ses pieds/troubles d équilibre ou chutes/manque de coordination - Se prendre la tête - Regard perdu, vide, vacant - Confusion, désorientation/ne suit pas les jeux ou les événements - Ne se rappelle pas ce qui s est passé avant, pendant ou après le choc - Difficulté de concentration - Propos incohérents, lents ou difficulté à articuler - Lenteur à répondre aux questions ou à suivre les consignes - Émotions étranges ou inappropriées (rire, colère) 2. Symptômes rapportés par l athlète La présence d un seul des signes et symptômes suivants peut suggérer une commotion. - Troubles d équilibre - Mal de tête - Étourdissements - Confusion - Nausée ou vomissements - Impression d être au ralenti - Somnolence - «Pression dans la tête» - Plus émotif - Vision embrouillée - Irritabilité - Sensibilité à la lumière - Tristesse - Amnésie - Fatigue ou manque d énergie - Impression d être «dans un brouillard» - Nervosité ou anxiété - Douleur cervicale - «Ne pas se sentir bien» - Sensibilité au bruit - Difficulté à se rappeler - Difficulté de concentration

18 3. Mémoire Une difficulté à répondre à ces questions pourrait indiquer une commotion. «Sur quel terrain jouons-nous aujourd hui?» «Durant quelle demie/période sommes-nous?» «Qui a marqué en dernier pendant ce match?» «Contre quelle équipe avons-nous joué lors du dernier match?» «As-tu gagné ton dernier match?» 4. Équilibre Demander à l athlète de mettre ses mains sur ses hanches, de fermer les yeux et de garder l équilibre durant 20 secondes. Observez l athlète, s il n arrive pas à maintenir la position, il pourrait avoir subi une commotion cérébrale. Un athlète chez qui on soupçonne une commotion devrait être IMMÉDIATEMENT RETIRÉ DU JEU, et ne devrait pas être retourné à l activité jusqu à ce qu il soit évalué médicalement. Il ne devrait pas demeurer seul et ne devrait pas conduire de véhicule. Il est recommandé que, dans tous les cas où une commotion est suspectée, de référer le joueur à un professionnel de la santé pour un diagnostic et un suivi le retour au jeu, même si les symptômes se résorbent. DRAPEAUX ROUGES Si un des éléments suivants est rapporté par le joueur, ce dernier devrait être retiré prudemment et immédiatement du terrain. Si aucun professionnel de la santé qualifié n est disponible, considérer un transport en ambulance pour une évaluation médicale d urgence : Athlète qui se plaint de douleur cervicale Augmentation du niveau de confusion ou irritabilité Vomissements répétés Convulsions Faiblesse ou engourdissements/brûlure dans les bras ou jambes Détérioration de l état de conscience Mal de tête sévère ou qui augmente Changement de comportement inhabituel Vision double Note : - Dans tous les cas, les principes de base de premiers soins (danger, ubac) devraient être suivis. - Ne pas essayer de bouger le joueur (sauf si nécessaire pour maintenir les voies respiratoires) à moins d y être entraîné. - Ne pas retirer le casque à moins d y être entraîné. - Rappelez-vous que les symptômes d une commotion cérébrale peuvent survenir 24 à 48 heures après le choc. Sources : - McCrory et. Al, Consensus Statement on Concussion in Sport. Br J Sports Med 47 (S), Centre de traumatologie de l Hôpital de Montréal pour Enfan Collège Bourget 65, rue Saint-Pierre, Rigaud (Québec) J0P 1P0

19 Lignes directrices pour le retour en classe Annexe 4 Chez 80% à 90% des personnes ayant subi une commotion cérébrale, on note la disparition complète de ces symptômes entre 7 à 10 jours après le traumatisme et, dans 95% des cas, à l intérieur d un mois. Il est donc important de bien structurer le retour en classe de l étudiant-athlète afin de s assurer d un rétablissement complet. Le protocole de retour en classe est fait en trois étapes. ÉTAPE 1 : repos initial ÉTAPE 2 : reprise graduelle des activités intellectuelles ÉTAPE 3 : retour complet en classe Si les symptômes s aggravent à l une ou l autre des étapes, réduisez l activité. Ces étapes sont conçues afin de trouver un équilibre entre l importance de retourner en classe et la guérison du cerveau. ÉTAPE 1 : repos initial Afin de favoriser la reprise sans symptômes des activités normales, il est recommandé de limiter pour quelques jours les activités intellectuelles, physiques et sportives ainsi que la conduite d un véhicule à moteur. Ne pas consommer d alcool ni drogue, y compris les médicaments pour dormir, jusqu à la disparition complète des symptômes. La phase de repos initial ne consiste pas au repos complet au lit. Il est toutefois recommandé de faire en de courtes périodes, de 15 à 20 minutes à la fois, des activités légères, intellectuelles (lecture, dessin, jeu vidéo, etc.) ou physiques (exercices d étirement, marche lente vitesse de 4 km/h, jardinage, etc.). Lorsque les symptômes auront disparu pour une période de 24 h, vous pourrez reprendre graduellement vos activités habituelles en suivant les étapes décrites aux stades 2 et 3. Par contre, si les symptômes persistent plus de cinq jours, l élève doit consulter un médecin. Autrement dit, pas de cours tant qu il y a des symptômes.

20 ÉTAPE 2 : reprise graduelle des activités intellectuelles Reprise graduelle des activités intellectuelles (scolaires, artistiques ou de loisirs) qui demandent de la concentration, de la réflexion et de la mémoire (lecture, travaux scolaires, travail à l ordinateur, jeux vidéo, dessin, peinture, etc.). Il faut également inclure à cette liste l exposition à des bruits forts ou à de la lumière vive (musique à intensité élevée, salle de cinéma, concert). Pendant les deux premières semaines suivant le TCCL ou jusqu à la reprise normale de l activité sans symptômes, il est habituellement recommandé de NE PAS FAIRE d activités pouvant générer de l anxiété (examens scolaires, tests, quiz, présentation orale). Il est très important d informer les responsables et les intervenants concernés (l API, les enseignants, les entraîneurs) du TCCL survenu et des restrictions qui s y rattachent. Lors du stade 2, il est recommandé d offrir des accommodements à l élève. Accommodements suggérés : 1. Local isolé pour la passation des examens. 2. Temps supplémentaire aux examens. 3. Cours d éducation physique adapté. 4. Horaire adapté, alterner période de classe et de repos. 5. Proposer un soutien par les pairs (ex. preneurs de notes). Les accommodements dépendent des besoins de l élève et de sa condition. Deux élèves peuvent avoir le même diagnostic, mais pas les mêmes accommodements en raison de la sévérité de l incapacité ou de la présence d un autre diagnostic (par ex. : TDA et TCCL). Voir, Ajustement scolaire (approche progressive) REVENIR À L ÉTAPE PRÉCÉDENTE EN CAS DE RÉAPPARITION DES SYMPTÔMES.

21 ÉTAPE 3 : retour complet en classe Lors du stade 3, il est recommandé d offrir des accommodements à l élève. Accommodements suggérés : 1. Local isolé pour la passation des examens. 2. Temps supplémentaire aux examens. 3. Cours d éducation physique adapté. Reprendre complètement la routine scolaire, de travail, artistique ou de loisirs. Reprendre les projets demandant un plus haut niveau d activité intellectuelle tout en réduisant le stress et l anxiété. Commencer par un examen par semaine et augmenter par la suite. La reprise complète des activités intellectuelles devrait précéder toute reprise de l entraînement physique ou sportif à risque (étapes 3, 4 et 5 de la reprise de l entraînement physique ou sportif). Ajustement scolaire (approche progressive) Le retour en classe nécessitera une approche individualisée. Calendrier de présence Alterner entre périodes de classe et périodes de pause (planifier des périodes de repos). Demi-journée. Alterner entre journée à l école et journée de repos. Éviter les cours pouvant causer un trop grand stress cognitif (se concentrer sur les matières les mieux réussies par l élève car elles nécessitent moins d effort mental). Éviter ou adapter les cours de musique, de danse et d éducation physique. Éviter la cafétéria. Ajustement en classe Réduire la charge de travail (éliminer certains travaux et lectures moins essentiels). Réduire la charge des devoirs et leçons (débuter avec des blocs de 15 min). Allouer plus de temps pour accomplir les tâches. Éviter les sources de stress et d anxiété. Diviser les matières en plus petites quantités. Accorder à l élève une aide pour élaborer son plan d étude. Proposer un soutien par les pairs (ex. preneurs de notes). Les examens Pas d examen ou autre type d évaluation immédiatement après le retour Pas plus d un examen par semaine Accorder plus de temps lors des examens Évaluation dans un endroit exempt de stimulations dérangeantes

22 PROTOCOLE DE RETOUR AU JEU APRÈS UNE COMMOTION CÉRÉBRALE Annexe 5 Il est recommandé à un athlète qui a subi une commotion cérébrale de suivre les stratégies de retour au jeu proposées plus loin avant de reprendre le cours normal des activités et/ou d'effectuer un retour au jeu. L'athlète doit respecter toute la période de repos recommandée et suivre les restrictions imposées. Sous aucun prétexte, il ne doit songer à reprendre ses activités que s'il n'a pas de symptômes au repos depuis au moins sept jours. La présence aux pratiques n'est pas permise durant cette période. Lorsqu'il est prêt à revenir au jeu, l'athlète devra suivre les étapes ci-dessous en procédant de façon progressive. Entre chaque étape, le suivi doit être fait avec le personnel clinique dûment reconnu par le Collège par l'entremise de l entraîneur ou de l API. Il doit s'écouler au moins 24 heures entre chaque étape. Si des symptômes se manifestent durant la remise en forme, il faut cesser toute activité. L'athlète doit se reposer jusqu'à ce qu'il n'ait plus de symptômes durant 24 heures. Il reprend alors à l'étape précédant la réapparition des symptômes. Si la situation s'aggrave ou que les symptômes ne se résolvent pas, il est essentiel de consulter un médecin sans délai. Les pages suivantes décrivent les étapes pour : Les activités sportives en général Le football Le hockey Le soccer Le basket-ball N.B Dès qu une commotion cérébrale est suspectée, l élève doit consulter un médecin qui pourra établir un diagnostic précis et fixer la date de retour aux activités qui sera déterminée par l évolution à travers le protocole. L école se réserve le droit de retarder cette date ou de demander une autre consultation médicale. Source : Hôpital de Montréal pour enfants Collège Bourget 65, rue Saint-Pierre, Rigaud (Québec) J0P 1P0

23 Reprendre les ACTIVITÉS SPORTIVES après une commotion cérébrale Étape 1 Étape 2 Légers exercices de conditionnement AUCUN CONTACT 5 à 10 minutes d'exercices d'échauffement; enchaîner avec 15 à 20 minutes d'entraînement comme : le vélo stationnaire, le tapis roulant, la marche rapide, la course légère ou la natation sans plongeon. Date : Conditionnement et habiletés spécifiques au sport : individuellement AUCUN CONTACT 5 à 10 minutes d'échauffement; augmenter l'intensité et la durée de l'entraînement (20 à 30 minutes); commencer les exercices spécifiques au sport mais sans pirouettes, plongeons ou sauts. Date : Étape 3 Étape 4 Conditionnement et habiletés spécifiques au sport ; individuellement et avec un coéquipier AUCUN CONTACT augmenter la durée de la séance d'entraînement à 60 minutes, débuter l'entraînement en résistance; commencer les exercices avec un coéquipier; commencer les pirouettes, les plongeons et les sauts de niveau débutant. Date : Étape 5 Étape 6 Pratique complète AVEC CONTACT PHYSIQUE Date : Conditionnement et habiletés spécifiques au sport ; en équipe AUCUN CONTACT NI JEU DIRIGÉ ; reprendre les pratiques habituelles; augmenter l'entraînement en résistance et en intensité; hausser graduellement le niveau des pirouettes, des plongeons et des sauts. Date : Retour à la compétition Date : Il va de soi que les entraîneurs et/ou enseignants doivent s'assurer que l'athlète est revenu à son niveau de jeu habituel avant de le réintégrer aux activités normales. Source : Traumatologie - Hôpital de Montréal pour enfants Collège Bourget 65, rue Saint-Pierre, Rigaud (Québec) J0P 1P0

24 Reprendre le FOOTBALL après une commotion cérébrale Étape 1 Étape 2 Légers exercices de conditionnement AUCUN CONTACT 5 à 10 minutes d'exercices d'échauffement; enchaîner avec 15 à 20 minutes d'entraînement comme : le vélo stationnaire, le tapis roulant, la marche rapide, la course légère ou la natation sans plongeon. Date : Conditionnement et habiletés spécifiques au sport : individuellement AUCUN CONTACT 5 à 10 minutes d'échauffement; augmenter l'intensité et la durée de l'entraînement (20 à 30 minutes); commencer les exercices spécifiques au football : jeux de pieds, course, parcours autour de cônes, joueurs fantômes, lancers et réceptions sur place. Date : Étape 3 Étape 4 Conditionnement et habiletés spécifiques au sport ; individuellement et avec un coéquipier AUCUN CONTACT augmenter la durée de la séance d'entraînement à 60 minutes, débuter l'entraînement en résistance; commencer les exercices avec un coéquipier, mais sans contact : lancers et réceptions dynamiques, passes de main à main, un contre un receveur contre défenseur; commencer à recevoir les stratégies de jeu en attaque et en défense. Date : Étape 5 Étape 6 Pratique complète CONTACT - MÊLÉES Date : Conditionnement et habiletés spécifiques au sport ; en équipe AUCUN CONTACT AUCUNE MÊLÉE reprendre les pratiques et les durées d entraînement habituelles; faire des exercices de passe : tracés, passes de main à main, lancers et réceptions dynamiques; continuer avec les stratégies d attaque et de défense au ralenti; recevoir les techniques de blocage et de plaquage, se concentrer sur les habiletés requises. Date : Retour à la compétition Date : Il va de soi que les entraîneurs et/ou professeurs doivent s'assurer que l'athlète est revenu à son niveau de jeu habituel avant de le réintégrer aux activités normales. Source : Traumatologie - Hôpital de Montréal pour enfants Collège Bourget 65, rue Saint-Pierre, Rigaud (Québec) J0P 1P0

25 Reprendre le HOCKEY après une commotion cérébrale Étape 1 Étape 2 Légers exercices de conditionnement HORS GLACE AUCUN CONTACT 5 à 10 minutes d'exercices d'échauffement; enchaîner avec 15 à 20 minutes d'entraînement comme : le vélo stationnaire, le tapis roulant, la marche rapide, la course légère ou la natation sans plongeon. Date : Étape 3 Étape 4 Conditionnement et habiletés spécifiques au sport ; individuellement et avec un coéquipier SUR GLACE AUCUN CONTACT augmenter la durée de la séance d'entraînement à 60 minutes, débuter l'entraînement en résistance; commencer les exercices de patinage : déplacement avant et arrière, arrêts, départs, travail avec cônes; commencer exercices sur glace avec un partenaire : passes, lancers sur le gardien et autres exercices spécifiques tels les mises au jeu et les déviations. Date : Étape 5 Étape 6 Pratique complète SUR GLACE - CONTACT - MÊLÉES Date : Conditionnement et habiletés spécifiques au sport : individuellement HORS GLACE AUCUN CONTACT 5 à 10 minutes d'échauffement; augmenter l'intensité et la durée de l'entraînement (20 à 30 minutes); commencer les exercices spécifiques au hockey maniement du bâton et lancers. Date : Conditionnement et habiletés spécifiques au sport ; en équipe SUR GLACE - AUCUN CONTACT AUCUNE MÊLÉE reprendre les pratiques et les durées d entraînement habituelles; pratiquer les passes en équipe, les lancers et les aptitudes individuelles en défense; pratiquer les percées, les jeux à 3 contre 2, à 2 contre 1 et la couverture défensive; revoir les techniques de mise en échec et de protection. Se concentrer sur les habiletés requises. Date : Retour à la compétition Date : Il va de soi que les entraîneurs et/ou professeurs doivent s'assurer que l'athlète est revenu à son niveau de jeu habituel avant de le réintégrer aux activités normales. Source : Traumatologie - Hôpital de Montréal pour enfants Collège Bourget 65, rue Saint-Pierre, Rigaud (Québec) J0P 1P0

26 Reprendre le SOCCER après une commotion cérébrale Étape 1 Étape 2 Légers exercices de conditionnement AUCUN CONTACT 5 à 10 minutes d'exercices d'échauffement; enchaîner avec 15 à 20 minutes d'entraînement comme : le vélo stationnaire, le tapis roulant, la marche rapide, la course légère ou la natation sans plongeon. Date : Étape 3 Étape 4 Conditionnement et habiletés spécifiques au sport ; individuellement et avec un coéquipier AUCUN CONTACT augmenter la durée de la séance d'entraînement à 60 minutes, débuter l'entraînement en résistance; commencer les exercices avec un coéquipier; dribles, passes et lancers sur le gardien; commencer à revoir les stratégies de jeu en attaque et en défense au ralenti. Date : Étape 5 Étape 6 Pratique complète AVEC CONTACT PHYSIQUE Date : Conditionnement et habiletés spécifiques au sport : individuellement AUCUN CONTACT 5 à 10 minutes d'échauffement; augmenter l'intensité et la durée de l'entraînement (20 à 30 minutes); commencer les exercices spécifiques au soccer : course, dribles statiques et dynamiques avec les cônes, coups de pieds. Date : Conditionnement et habiletés spécifiques au sport ; en équipe AUCUN CONTACT AUCUNE MÊLÉE reprendre les pratiques et les durées d entraînement habituelles; pratiquer les passes, les lancers en équipe, et revoir les tactiques en défensive, en attaque et en contreattaque. Date : Retour à la compétition Date : Il va de soi que les entraîneurs et/ou professeurs doivent s'assurer que l'athlète est revenu à son niveau de jeu habituel avant de le réintégrer aux activités normales. Source : Traumatologie - Hôpital de Montréal pour enfants Collège Bourget 65, rue Saint-Pierre, Rigaud (Québec) J0P 1P0

27 Reprendre le BASKET-BALL après une commotion cérébrale Étape 1 Étape 2 Légers exercices de conditionnement AUCUN CONTACT 5 à 10 minutes d'exercices d'échauffement; enchaîner avec 15 à 20 minutes d'entraînement comme : le vélo stationnaire, le tapis roulant, la marche rapide, la course légère ou la natation sans plongeon. Date : Conditionnement et habiletés spécifiques au sport : individuellement AUCUN CONTACT 5 à 10 minutes d'échauffement; augmenter l'intensité et la durée de l'entraînement (20 à 30 minutes); commencer les exercices spécifiques au basketball : jeux de pieds défensifs et offensifs, maniement du ballon, drible et lancers. Date : Étape 3 Étape 4 Conditionnement et habiletés spécifiques au sport ; individuellement et avec un coéquipier AUCUN CONTACT augmenter la durée de la séance d'entraînement à 60 minutes, débuter l'entraînement en résistance; commencer les exercices de passes et de lancers avec un coéquipier; commencer exercices d attaque et les jeux défensifs au ralenti. Date : Conditionnement et habiletés spécifiques au sport ; en équipe AUCUN CONTACT AUCUNE MÊLÉE reprendre les pratiques et les durées d entraînement habituelles; pratiquer les passes, les lancers et les éléments défensifs (individuellement); commencer les exercices de contre-attaque, 3 contre 2, 2 contre 1, et défense (coquille) sans contact avec les autres joueurs; continuer avec les montées et les attaques offensives sans contact; pratiquer les tactiques défensives sans contact; revoir les techniques de «box-out» et d écran; se concentrer sur les habiletés requises. Date : Étape 5 Étape 6 Pratique complète AVEC CONTACT PHYSIQUE Date : Retour à la compétition Date : Il va de soi que les entraîneurs et/ou professeurs doivent s'assurer que l'athlète est revenu à son niveau de jeu habituel avant de le réintégrer aux activités normales. Source : Traumatologie - Hôpital de Montréal pour enfants Collège Bourget 65, rue Saint-Pierre, Rigaud (Québec) J0P 1P0

28 Annexe 6 Rapport d incident Date: Informations personnelles Nom : Date de naissance : Sexe : M / F Adresse : Téléphone : ( ) - Parent / Tuteur Nom : Adresse : Téléphone : ( ) - Circonstances de l incident Nom de l école/terrain : Heure : Catégorie : Situation : Entraînement Partie hors-concours Compétition Description de l incident (mécanisme de blessure, chronologie des événements, emplacement): Retrait de l équipement protecteur? Transport en ambulance nécessaire? Description de la blessure Localisation : Signes/symptômes : Nature : Type : Nouvelle blessure Récidive Aggravation Témoin(s) : Téléphone : ( ) - Premiers soins Nom de l intervenant : Fonction : Description (incluant résultats du SCAT si pertinent) : Disposition de l athlète : Référence : Informations / conseils transmis à l athlète / parents : N.B Ce rapport doit être acheminé le plus tôt possible au service de santé du Collège Signature :

29 Tableau des rôles et des responsabilités Rôles et responsabilités Annexe 7 Infirmière du Collège Entraîneurs Thérapeute sportif Direction Élève Parents Gérer le dossier santé de l élève. Assurer le suivi des élèves ayant subi une commotion et voir, de concert avec le thérapeute et les entraîneurs, à ce qu ils respectent le protocole de retour aux activités normales. Informer régulièrement et au besoin les parents dont l enfant a subi une commotion. Maintenir des statistiques sur les commotions survenues au cours d une année scolaire. Voir à la santé et à la sécurité des athlètes qui leur sont confiés. S assurer, dans le cas d un athlète ayant subi une commotion, qu il respecte les étapes de retour aux activités normales de l équipe. S assurer que l athlète est revenu à son niveau de jeu habituel avant de le réintégrer aux activités normales. Informer régulièrement et au besoin les parents dont l enfant a subi une commotion. Émettre les rapports d incidents survenus au cours des entraînements et des rencontres lorsqu il n y a pas de thérapeute. Acheminer les rapports d incidents à l infirmière. Émettre les rapports d incidents survenus au cours des entraînements ou des matchs. Acheminer les rapports d incidents à l infirmière. S assurer de concert avec les entraîneurs, dans le cas d un athlète ayant subi un une commotion, qu il respecte les étapes de retour au jeu. S assurer que l athlète est revenu à son niveau de jeu habituel avant de le réintégrer aux activités normales. Voir au respect et à l application de la présente politique. Mettre à jour annuellement la présente politique. Respecter le protocole de retour aux activités normales. Remettre à l infirmière le billet médical dès son retour au Collège. Informer le personnel responsable s il pense avoir subi une commotion cérébrale Informer le personnel responsable d il suspecte qu un(e) coéquipier(ère) a subi une commotion cérébrale Respecter l obligation de consultation médicale. Maintenir une surveillance active et contribuer par le fait même au respect des restrictions pour le jeune. Maintenir une communication constante avec l infirmière du collège pour l informer de l état de leur enfant. Collège Bourget 65, rue Saint-Pierre, Rigaud (Québec) J0P

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