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1 ACTIVITE ET EMPLOI DE LA POPULATION EN AGE DE TRAVAILLER DANS LES COMMUNE DE SEINE-SAINT-DENIS Des situations très contrastées selon le dernier recencement de la population (Enquête annuelle du recensement EAR06- ) Etude économique sur les quarante villes du département de la Seine-Saint-Denis réalisée en 2010/2011 par le secteur intelligence économique du service du développement économique de l emploi et de la formation professionnelle (SDEEFP) de la Direction de l Aménagement et Du développement (DAD)

2 2 SOMMAIRE Introduction Page 3 I La Seine-Saint-Denis dans la région Ile de France : une population en âge de travailler marquée par un fort taux de chômage et une activité moindre Page 4 I 1- Le monde des actifs : des situations de chômage plus fréquentes en Seine-Saint-Denis..Page 2 I 2 - Le monde des inactifs : une structure «déformée» par rapport à la région Page 4 II La Seine-Saint-Denis : une typologie des populations en âge de travailler des 40 communes du département.page 6 II 1 - Poids de la population en âge de travailler, condition d activité et d emploi en Seine-Saint-Denis : une Seine-Saint-Denis très hétérogène selon les communes.page 7 II 2 - Une typologie des villes au regard de leur population en âge de travailler : 5 profils différenciés au sein du département Page 9 En guise de conclusion Page 19 Annexes... Page 22

3 3 Introduction Alors que la crise économique semble s installer durablement en Europe et en France et qu elle semble substantiellement modifier la structure tant de l activité économique que de l emploi, il est important de mieux connaître la situation de la population en âge de travailler de notre territoire en rapport avec l activité et l emploi, notamment au niveau infra-départemental. Par activité et emploi, nous entendons la situation première et de base de cette population, à savoir : être en activité ou non, et si oui, être en emploi ou non. Notre travail s appuie sur l exploitation des données de l enquête annuelle de recensement de 2006 (EAR06, Cf. en Annexe 1, la note d avertissement concernant le nouveau recensement) en vue de «qualifier» la population en âge de travailler au niveau départemental et communal au regard de plusieurs indicateurs clés de la population : taux d activité, taux d emploi, taux de chômage, L objectif est de dessiner une image de la structure de la population active la plus fine possible du département un an avant la grande récession que connaît l économie mondiale depuis fin La première partie traite de la situation du département au sein de la métropole francilienne qui apparaît encore en 2006 marquée par une position singulière et plutôt défavorable : un déficit d activité et d emploi pour la population se traduisant par un excès de chômage et de précarité. La deuxième partie de notre travail s appuie sur une méthode statistique particulière qui permet d affiner la représentation à un niveau infra-départemental et qui fait ressortir des groupes de communes différents au regard des indicateurs utilisés.

4 4 I - La Seine-Saint-Denis dans la région Ile-de-France : une population en âge de travailler marquée par un fort chômage 1 et une activité moindre Le département de la Seine-Saint-Denis se distingue en matière d activité et d emploi de sa population par rapport à la métropole parisienne. Les taux d activité et d emploi sont beaucoup plus faibles qu au niveau régional et le taux de chômage y est logiquement supérieur. I Le monde des actifs : des situations de chômage plus fréquents en Seine- Saint-Denis La place de la population en âge de travailler (15 64 ans) en Seine-Saint-Denis et en Ile-de- France selon l enquête annuelle du recensement 2006 Les populations de ans comparativement à l ensemble de la population Population totale Population ans Part (%) des populations de ans Seine-Saint-Denis ,5 Ile-de-France ,1 Source : INSEE, EAR 2006 La comparaison des proportions des populations de 15-64ans entre la région et le département montre des niveaux quasiment identiques (une différence de +0,6 point pour la région). Par contre, la situation se contraste largement en matière de taux d activité et d emploi au détriment de notre département. Des populations actives marquées par un fort taux de chômage Lorsque l on prend en compte les indicateurs d activité à chaque échelle territoriale on constate en effet de grandes différences entre le département de la Seine-Saint-Denis et la région francilienne (les chiffres données au niveau régional comprennent la Seine-Saint-Denis). - Ensemble de la population des ans Quelque soit l indicateur d activité considéré les chiffres départementaux sont différents de ceux de la région. Ainsi, en Seine-Saint-Denis on enregistre un taux d activité de 72,2%, un taux d emploi de 60,2% et un taux de chômage de 16,6%* contre respectivement pour l Ile-de-France 74,7%, 66,5% et 11%. 1 Les chômeurs au sens du recensement de la population sont d une part les personnes (âgées de 15 ans ou plus) qui se sont déclarées chômeuses (inscrits ou non à Pôle emploi) sauf si elles ont, en outre, déclaré explicitement ne pas rechercher de travail ; et d autre part les personnes (âgées de 15 ans ou plus) qui ne se sont déclarées spontanément ni en emploi, ni en chômage, mais qui ont néanmoins déclaré rechercher un emploi. En application de la définition internationale adoptée en 1982 par le Bureau international du travail, un chômeur au sens du BIT est une personne en âge de travailler (15 ans ou plus) qui répond simultanément à trois conditions : être sans emploi, c'est à dire ne pas avoir travaillé, ne serait-ce qu'une heure, durant une semaine de référence ; être disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours ; avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent ou en avoir trouvé un qui commence ultérieurement. C est donc un concept plus restrictif que celui de chômeur au sens du recensement.

5 5 La situation est donc plutôt défavorable pour le département puisque le taux d activité et le taux d emploi sont les plus faibles alors que parallèlement le taux de chômage est le plus élevé. Comparaison des population de la Seine-Saint-Denis et de l'ile de France selon le type d'activité (EAR 2006) 72,2 74,7 Seine-Saint-Denis Ile-de-France 80 66, , ,5 52,5 49,7 43,0 47, ,5 33, ,0 27,8 25, ,6 11,0 18,2 13,3 9, Ensemble 15 à 24 ans 55 à 64 ans Ensemble 15 à 24 ans 55 à 64 ans Ensemble 15 à 24 ans 55 à 64 ans Ensemble 0 Taux d'activité en % Taux d'emploi en % Taux de chômage en % Inactifs en % L analyse par classe d âge montre également une situation qui n est pas à l avantage du département : - La classe d âge des ans Le taux d activité des jeunes séquano-dionysiens est en effet supérieur à celui de leurs homologues de la région (42% contre 40%). Ces chiffres montrent qu en Seine-Saint-Denis, les jeunes rentrent plus tôt sur le marché du travail. La situation départementale est encore plus dégradée quand on compare le taux d emploi et le taux de chômage. Sans surprise, le taux d emploi des jeunes de la Seine-Saint-Denis est faible (31,5% contre 33,0 % pour la région) tandis que leur taux de chômage atteint un niveau très élevé (25,0% contre 18,2 % pour la région). En clair, dans la population active âgée de ans, 1 personne sur 4 est au chômage en Seine-Saint-Denis contre moins d 1 personne sur 5 en Ile-de-France. - La classe d âge des ans Dans cette classe d âge les données ne sont pas non plus favorables au département. Comme pour les jeunes on y observe de faibles taux d activité (49,7%) et taux d emploi (43%) et un taux de chômage élevé (13,3%) contre respectivement 52,5%, 47,4% et 9,7% pour la région.

6 6 En somme, concernant le monde des actifs (en emploi ou au chômage), la situation du département est défavorable pour tous les niveaux et classes d âge de la population en âge de travailler. On retrouve ainsi les problématiques de 2 grands dossiers sociétaux d actualité au niveau régional comme national, mais aggravées en Seine-Saint-Denis : l emploi des jeunes (et son impact en termes de cohésion sociale) et l emploi des seniors (et son impact sur le financement de notre système de retraite). I-2 - Le monde des inactifs ; une structure «déformée» par rapport à la région On entend par inactifs la deuxième grande composante de la population en âge de travailler qui comprend 3 grandes catégories : les retraités et les préretraités, les élèves et étudiants et les autres inactifs. Là encore, on constate une déformation importante de la structure des inactifs par rapport à la région avec une part plus faible des retraités et préretraités et des élèves étudiants au profit d une sur-représentation des autres inactifs. Les populations inactives Comparativement à la région, la Seine-Saint-Denis compte des populations inactives plus nombreuses (27,8% contre 25,3%). Pour chaque niveau territorial ces populations inactives se décomposent comme suit : Comparaison des inactifs en Seine-Saint-Denis et en Ile-de-France selon leur activité 100% 39,6 32,0 80% 60% 18,7 21,7 40% 20% 41,7 46,6 0% Seine-Saint-Denis Ile-de-France élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés en % retraités ou préretraités en % autres inactifs en %

7 7 La première spécificité du département au regard des inactifs concerne le niveau élevé de la catégorie «autres inactifs» en Seine-Saint-Denis : près de 4 personnes inactives sur 10 ne sont ni à la retraite, ni dans le système scolaire dans le département contre 3 sur 10 au niveau régional. La deuxième spécificité de notre collectivité concerne la faible proportion des élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés (41,7% en Seine-Saint-Denis contre 46,6% en Ile-de-France, soit 5 points de différence). Ces chiffres indiquent donc un faible niveau de scolarisation chez les jeunes de ans de Seine-Saint-Denis. Enfin, les retraités et les préretraités sont également moins nombreux dans le département (18,7%) qu au niveau de la région (21,7%), ce qui traduirait une population plus jeune en Seine-Saint-Denis et/ou une plus forte mortalité dans les populations aux âges de la retraite. C est donc tant au niveau du monde des actifs qu au niveau du monde des inactifs que la population en âge de travailler se différencie défavorablement en Seine-Saint-Denis par rapport à la métropole francilienne. Cet état d inactivité apparaît particulièrement important et singulier dans notre département. Nous retrouverons cette part importante des inactifs dans la structure de la population en âge de travailler dans la deuxième partie de notre travail centrée sur l analyse infradépartementale.

8 II - La Seine-Saint-Denis : une typologie des populations en âge de travailler des 40 communes du département 8 Le dernier recensement montre une Seine-Saint-Denis encore très défavorisée au regard des indicateurs d activité et d emploi au sein de la région. Cette vision départementale masque néanmoins une forte hétérogénéité au sein du territoire où coexistent des situations très contrastées entre communes du département. Pour rendre compte de la situation des populations en âge de travailler au sein des communes de notre territoire à la veille de la crise économique et financière de , deux méthodes statistiques nous aiderons dans notre démarche. Il s agit de l Analyse en Composantes Principales ACP - et de la Classification Ascendante Hiérarchique CAH- (Cf, encadrés). Dans un premier temps, nous présentons une distribution des communes du département dans un «espace» où les villes se positionnent par rapport à deux grands facteurs (les conditions d emploi et d activité ainsi que la structure de la population des 40 communes du département). Dans un deuxième temps, nous utilisons une méthode de classification qui permet d effectuer au sein de cet «espace» des regroupements entre communes de même profil. Chaque groupe de villes correspond à un profil différent et 5 grands profils ressortent de notre travail. Mais avant d aborder ces traitements statistiques voici la liste des variables qui nous permettra d étudier les populations en âge de travailler en Seine-Saint-Denis. Liste des indicateurs utilisés -Population âgée de ans en Actifs ans en Actifs occupés ans en Chômeurs ans en Inactifs ans en 2006 : On définit conventionnellement les inactifs comme les personnes qui ne sont ni en emploi ni au chômage : élèves de plus de 14 ans, étudiants, hommes et femmes au foyer ou bien encore personnes en incapacité de travailler. -Elèves. Etudiants. Stagiaires non rémunérés ans en Retraités et Préretraités ans en Autres inactifs ans en Actifs ans en 2006 et Actifs ans en Actifs occupés ans en 2006 et Actifs occupés ans en Chômeurs ans et Chômeurs ans en 2006.

9 9 II Poids de la population en âge de travailler, conditions d activité et d emploi : une Seine-Saint-Denis très hétérogène selon les communes Si certaines communes reflètent la moyenne départementale, il existe des situations communales très dégradées par rapport à cette moyenne déjà défavorable par rapport à l Ile de France. A contrario certaines villes arborent des indicateurs en matière d activité et d emploi plus favorables que la moyenne régionale. Dit autrement, la situation globale défavorable n est que la résultante d une hétérogénéité où se côtoient de nombreuses zones où une part importante de la population semble plutôt éloignée du marché du travail et des territoires, en nombre plus réduit, où on observe une meilleure adéquation entre les populations et le marché du travail. L espace départemental dessiné par la méthode ACP (Cf. Annexe 2) L'Analyse en Composantes Principales (ACP) est une méthode de la famille de l analyse des données et plus généralement de la statistique multivariée, qui consiste à transformer des variables (ici les indicateurs) en nouvelles variables indépendantes les unes des autres. Ces nouvelles variables sont nommées "composantes principales", ou axes. Elle permet de réduire l'information en un nombre de composantes plus limité que le nombre initial de variables. Il s'agit d'une approche à la fois géométrique et statistique dont les objectifs sont : - analyser les liaisons entre variables - former les groupes homogènes d unités statistiques Dans notre étude, l ACP met en relief 2 grands facteurs (F1 et F2) permettant de regrouper ou distinguer les communes du département : - Le premier facteur (F1) associe les variables «activité» (taux d activité et taux d inactivité) et «occupation d un emploi» (taux d emploi et le taux de chômage). C est la combinaison de ces 2 variables qui distingue les villes dont certaines sont marquées par le chômage et l inactivité alors que d autres sont au contraire plutôt caractérisées par l activité et l emploi. - Le deuxième facteur -F2- (composé essentiellement par la variable part de la population en âge de travailler ) vient enrichir la première opposition (activité-inactivité, emploi-chômage) d une autre ligne de démarcation entre les villes axée, cette fois, sur la proportion des personnes disponibles en âge de travailler par rapport à la population totale. La structure de la population totale des villes joue donc un rôle important pour qualifier les communes du département au regard de la situation d activité et d emploi de leurs populations.

10 10 Le graphique ci-dessous traduit la distribution des villes selon les 2 facteurs présentés plus haut. Il permet de représenter les villes sur un plan à deux dimensions où la partie droite (chômage et inactivité) s oppose à la partie gauche du graphique (activité et emploi) et où la partie haute (part de la population en âge de travailler importante) s oppose à la partie basse du graphique (faible part de la population en âge de travailler). Sur le premier axe horizontal des abscisses (qui correspond au facteur F1), une première opposition distingue les villes «actives» (à gauche) comme Vaujours, Gournay-sur-Marne, Rosny-sous-Bois ou Noisy-le-Grand contre les villes «en difficultés» (à droite) comme Clichy-sous-Bois, La Courneuve ou encore Montfermeil (la liste n est pas exhaustive). Les villes dites «actives» montrent une forte corrélation entre les variables telles que le taux d activité des ans, le taux d emploi de des ans et le taux d emploi de des ans. A contrario les villes «en difficultés» (à droite) montrent que les variables comme le taux d inactivité des ans, le taux de chômage des ans et la part des autres inactifs (ni retraités, ni étudiants) sont significativement déterminantes. Exemple : À Vaujours le taux d activité s élève à 78%, le taux d emploi 71%, le taux de chômage 8,8% et le taux d inactivité 21,5%. A l autre extrême pour une ville comme Clichy-sous-Bois les mêmes taux atteignent respectivement 64,1%, 49,6%, 22,7% et 35,8%.

11 11 Sur le deuxième axe vertical des ordonnées (qui correspond au facteur 2), nous pouvons distinguer (en haut) les villes à forte proportion de personnes en âge de travailler (part des ans dans la population) comme le Pré Saint-Gervais (70,5%), Saint-Ouen (70,5%) ou Saint-Denis (68,8%) contre les villes (en bas) à plus faible proportion des ans comme, Gagny (65,4%) mais aussi Stains (64,5%) et Aulnay-sous-Bois (65,7%). Ce premier traitement statistique permet de pointer une problématique importante que l on retrouvera dans la suite du travail lorsque nous présenterons la typologie des communes de Seine-Saint-Denis. En effet, le département est composé de certaines villes qui présentent non seulement une proportion assez faible de leur population en âge de travailler mais aussi des taux de chômage très élevés et un nombre important de personnes sans activité qui ne sont ni retraité, ni élèves ou étudiants. La part importante de ces autres inactifs dans certaines villes constitue un des faits saillants de notre département en lien avec des questions sociales actuelles très importantes comme l éloignement du marché du travail, l employabilité ou «l inemployabilité» mais aussi les questions du rôle des activités informelles ou bien encore de situations sociales d anomie présentes sur notre territoire.

12 12 II- 2 - Une typologie des villes au regard de leurs populations en âge de travailler : 5 profils différenciés au sein du département. Afin de progresser dans l identification précise des groupes de communes similaires et opposées au regard d indicateurs clés liés à la population en âge de travailler, nous utilisons une deuxième méthode statistique (La Classification Hiérarchique Ascendante (CAH) ou "par agrégation", Cf. Annexe 2) qui permet d obtenir des groupes de communes ou profils en caractérisant chaque commune spécifiquement et en la regroupant par «cluster». La classification Hiérarchique Ascendante (CAH) - ou "par agrégation". La Classification Ascendante Hiérarchique (CAH) procède initialement par fusions successives d individus (singleton) déjà existants et proches dans un même groupe appelé cluster. En effet, à chaque étape, les individus ou groupes d individus qui vont fusionner sont ceux dont la "distance" est la plus faible. La CAH consiste donc à réunir dans un cluster les observations (ici les villes) les plus proches, puis la CAH continue fusionnant à chaque étape les 2 clusters les plus proches au sens de la distance. Le nombre de clusters peut être fixé par avance et la somme des clusters doit contenir l ensemble des observations Dans cette étude nous avons arrêté 5 groupes de villes dont les contours sont présentés dans le graphique initiales (ici, les 40 communes du département). suivant. On observe sur le graphique, 5 «clusters» de villes qui sont relativement bien distribués dans l espace à deux dimensions. Il s agit maintenant de procéder à la description précise de ces 5 groupes ou profils de villes qui constituent les différentes «réalités» de notre population en âge de travailler départementale.

13 GROUPE 1 : LES VILLES EN DIFFICULTES 13 9 villes : Clichy-sous-Bois, Aubervilliers, Aulnay Sous Bois, La Courneuve, Stains, Villetaneuse, Bobigny, Epinay-sur-Seine, Montfermeil. Population totale Pop ans en 2006 Actifs ans en 2006 Actifs occupés ans en 2006 Chômeurs ans en 2006 Inactifs ans en 2006 Groupe n 1 : 9 villes Seine-Saint-Denis Poids du groupe dans le département (en %) 26,4 25,9 24,5 23,7 28,7 29,7 Ce premier groupe constitué de 9 villes, toutes situées sur la moitié Nord du territoire, est le deuxième plus important du département en termes de poids dans la population en âge de travailler du département. Mais pour ce qui est du poids des chômeurs ou du poids des inactifs, il arrive en tête des groupes présentés dans ce présent travail. Position du cluster au sein du département Variables caractéristiques Moyenne dans la classe Moyenne générale Valeur-test Probabilité Taux d inactivités ans 32,2 27,5 4,8 0,0 Taux de chômage ans 16,3 13,0 3,5 0,0 Taux de chômage ans 19,8 15,7 3,2 0,0 Part des autres inactifs ans en 2006/ens inactifs 43,9 37,6 2,9 0,0 Taux de chômage ans 28,6 23,9 2,8 0,0 Taux d'activité ans 47,4 49,5-2,3 0,0 Part des populations ans 66,2 67,4-2,6 0,0 Part des retraités et pré retraités ans 15,1 20,3-3,0 0,0 Taux d'emploi ans 39,6 43,1-3,3 0,0 Taux d'emploi ans 28,3 32,0-3,7 0,0 Taux d'activité ans 39,6 42,1-2,9 0,0 Taux d'emploi ans 54,4 61,3-4,3 0,0 Taux d'activité ans 67,8 72,5-4,8 0,0

14 * Les valeurs test et probabilité: Lorsque la valeur-test est supérieure à 2 en valeur absolue, un écart est significatif au seuil usuel 14 (5%). Les éléments caractéristiques sont donc classés par ordre d'importance à l'aide du critère statistique valeur-test" auquel est associé une probabilité : plus la valeur-test est grande, plus la probabilité est faible, plus l'élément est caractéristique Commentaires Le groupe n 1 se distingue par les caractéristiques suivantes : Une part relativement faible des populations de ans dans l ensemble de la population (66% contre 67,5% pour le département et 68,1% pour la région) ; Un taux d activité et d emploi des ans inférieurs à la moyenne départementale (respectivement de 4,4 points et 6,9 points) comme régionale (respectivement de 5,8 points et 12,1 points) ; Une part importante d inactivité des populations de ans (32,1% d inactifs contre 27,4% pour le département et 25,3% pour la région) ; un taux de chômage élevé des populations de ans (19,8% contre 16,6% pour le département et 11% pour la région), des seniors de ans (16,3% contre 13,3% pour le département et 9,7% pour la région) et des jeunes de ans (28,6% contre 25% pour le département et 18.2% pour la région) ; une part importante des autres inactifs de ans - ni retraité, ni étudiant parmi l ensemble des inactifs (43,9% contre 39,6% pour le département et 32% pour la région). Plusieurs points peuvent être retenus de ce groupe n 1 : 1- L importance de la population inactive et notamment celle des autres populations inactives alors que la part des populations à la retraite ou préretraite est assez faible dans ces villes ; 2- La part élevée des jeunes actifs qui traduirait une mise sur le marché du travail assez précoce (synonyme, peut-être, de faible formation) qui elle-même traduirait un taux de chômage élevé dans cette catégorie ; 3- Les villes sont plutôt situées au nord du département mais sans continuum géographique et ont connu, pour certaines, un important passé industriel (Aubervilliers, Aulnay-sous-bois, Bobigny).

15 GROUPE 2 : LES VILLES A L IMAGE DU DEPARTEMENT villes : Romainville, Dugny, Bagnolet, Bondy, le Blanc-Mesnil, Drancy, Sevran, Noisy-Le-Sec, l Ile-Saint- Denis, Pierrefitte-sur-Seine, Tremblay-en-France et Le Bourget. Population totale Pop ans en 2006 Actifs ans en 2006 Actifs occupés ans en 2006 Chômeurs ans en 2006 Inactifs ans en 2006 Groupe n 2 : 12 villes Seine-Saint-Denis Poids du groupe dans le département (en %) 28 27,3 27,3 27,2 27,8 27,1 Commentaires La caractéristique principale de ce groupe de villes est de ne pas avoir d indicateurs particuliers propres. Nous ne présentons pas d indicateurs non pas parce qu ils n existent pas mais parce qu ils sont tous identiques à la moyenne générale de la Seine-Saint-Denis. Autrement dit, ce sont des villes qui ont des caractéristiques identiques à l ensemble du département (dénommées alors «villes département»). A noter, la présence des villes du Bourget et de Tremblay-en-France qui malgré la proximité des deux aéroports du département sont marquées par un taux de chômage élevé.

16 16 GROUPE 3 : LES VILLES A L IMAGE DES ARRONDISSEMENTS DE L EST PARISIEN 6 villes : Pantin, Saint-Ouen, Montreuil, Saint-Denis, le Pré Saint Gervais et Villepinte : Population totale Pop ans en 2006 Actifs ans en 2006 Actifs occupés ans en 2006 Chômeurs ans en 2006 Inactifs ans en 2006 Groupe n 3 : 6 villes Seine-Saint-Denis Poids du groupe dans le département (en %) 23,4 24,1 24,3 23,7 27,6 23,4 En troisième position parmi les cinq groupes distingués en terme de poids dans la population en âge de travailler du département, le groupe 3 présente un poids des chômeurs mais surtout des inactifs moins importants que dans les groupes précédents. Position du cluster au sein du département Variables caractéristiques Moyenne dans la classe Moyenne générale Valeur-test Probabilité Part des populations de ans en ,8 67,4 3,8 0,0 Taux d'activité des ans 53,3 49,5 3,0 0,0 Taux d'emploi des ans 45,8 43,1 2,0 0,0 Commentaires Ce sont les villes dans lesquelles la part de la population en âge de travailler (69,8%) se situe au dessus de la moyenne régionale (68,1%) comme de la moyenne départementale (67,5%). Ce cluster de villes est caractérisé en outre par : Un taux d activité (53,3%) des seniors (classe d âge des ans) légèrement supérieur à la région (0,8 point) mais très supérieur au département (+3,6 points) ; Un taux d emploi des seniors supérieur (2,8 points) à celui du département mais inférieur au taux d emploi régional (45,8 contre 47,4) ce qui indiquerait un taux de chômage relativement élevé dans cette catégorie d âge en comparaison aux données régionales. Toutes ces villes sont limitrophes de Paris, à l exception de Villepinte, et présentent des caractéristiques bien différentes de celles du département de la Seine-Saint-Denis en ce qui concerne les variables

17 17 démographiques utilisés ici. Tout porte à croire quelles présentent les mêmes structure de population que les arrondissements du nord-est parisien. Par ailleurs, ces villes enregistrent un fort dynamisme économique depuis les années 2000 avec l installation de sièges sociaux ou de grands établissements de services venus de Paris ou d autres départements de la petite couronne.

18 18 GROUPE 4 : LES VILLES AUX SENIORS ACTIFS 6 villes : Gournay -sur marne, Gagny, Pavillons-sous-Bois, Le Raincy, Livry-Gargan, Villemomble Population totale Pop ans en 2006 Actifs ans en 2006 Actifs occupés ans en 2006 Chômeurs ans en 2006 Inactifs ans en 2006 Groupe n 4 : 6 villes Seine-Saint-Denis Poids du groupe dans le département (en %) 9,9 9,7 10,2 10,9 6,3 8,6 Le groupe 4 comporte le même nombre de ville que le groupe précédent mais plus de deux fois et demi moins d'habitants. C'est le groupe dont le poids est le moins important dans la population en âge de travailler, mais également pour les actifs, les actifs occupés, les chômeurs et les inactifs. Position du cluster au sein du département Variables caractéristiques Moyenne dans la classe Moyenne générale Valeur-test Probabilité Taux d'emploi ans 67,9 61,3 3,2 0,0 Part des retraités et pré retraités ans / ens inactifs 27,1 20,3 3,1 0,0 Taux d'activité ans 75,2 72,5 2,1 0,0 Taux d'emploi ans 45,9 43,1 2,1 0,0 Taux d inactivités ans 24,8 27,5-2,1 0,0 Part des autres inactifs ans / ens inactifs 29,2 37,6-3,0 0,0 Taux de chômage ans 16,6 23,9-3,3 0,0 Taux de chômage ans 9,7 15,7-3,5 0,0 Taux de chômage ans 8,6 13,0-3,7 0,0 Commentaires Ce groupe de villes présente des indicateurs quasiment à l opposé du groupe n 1. En effet dans ce groupe on constate que toutes les caractéristiques sont bien meilleures que la moyenne départementale et régionale avec :

19 19 Un taux d activité des ans (75,2 %) supérieur à la moyenne départementale (72,2%) et régionale (74,7%) ; Un taux d emploi également supérieur (67,9 %) au département (60,6 %) et à la région (66,5%) ; Une part des retraités et préretraités importante (27,1% contre respectivement 18,7% et 21,7%) ; Une part des actifs occupés de ans en 2006 (taux d emploi des ans de 45,9%) supérieur à celui du département (43%) mais inférieur à la moyenne régionale (47,4%) A l inverse, les indicateurs traduisant une inactivité ou un chômage inférieurs à la moyenne départementale comme par exemple la part des inactifs de ans dans la population des ans, la part des autre inactifs, les chômeurs de ans et enfin la part des ans en emploi. La structure la population de ce groupe de ville est probablement l une des plus âgée. Plusieurs indicateurs vont dans ce sens. Bien que la part des retraités et préretraités soit l une des plus élevées en région parisienne, on observe néanmoins une part non négligeable de la population de ans encore en activité. C est en effet l importance de la population active parmi les ans qui caractérise le plus ce cluster. Par ailleurs, ces villes sont plutôt résidentielles avec un tissu économique peu dense et une quasi-absence d établissements de grande taille.

20 20 GROUPE 5 : LES VILLES EN SITUATION FAVORABLE 7 villes : Coubron, Vaujours, Noisy-Le-Grand, Les Lilas, Rosny-sous-Bois, Neuilly sur Marne, Neuilly plaisance Population totale Pop ans en 2006 Actifs ans en 2006 Actifs occupés ans en 2006 Chômeurs ans en 2006 Inactifs ans en 2006 Groupe n 5 : 6 villes Seine-Saint-Denis Poids du groupe dans le département (en %) 12,6 13,0 13,7 14,5 9,5 11,2 Ce dernier groupe se situe en réalité en quatrième position en ordre d'importance si l'on devait se baser sur des indicateurs tels que le poids dans la population active, ou le poids dans les catégories des chômeurs ou des inactifs. Position du cluster au sein du département Variables caractéristiques Moyenne dans la classe Moyenne générale Valeur-test Probabilité Taux d'emploi ans 68,0 61,3 3,6 0,0 Taux d'activité ans 36,1 32,0 3,5 0,0 Taux d'emploi ans 36,1 32,0 3,5 0,0 Taux d'activité ans 76,1 72,5 3,1 0,0 Part des retraités et pré retraités ans 26,6 20,3 3,1 0,0 Part Population ans 69,1 67,4 3,0 0,0 Part des Elèv. Etud. Stag. non rémunérés ans 45,1 42,2 2,6 0,0 Taux Inactivités ans en ,9 27,5-3,1 0,0 Taux de chômage ans 10,6 15,7-3,3 0,0 Taux de chômage ans 17,1 23,9-3,4 0,0 Part des autres inactifs ans / ens inactifs 28,3 37,6-3,6 0,0

21 * Les valeurs test et probabilité: Lorsque la valeur-test est supérieure à 2 en valeur absolue, un écart est significatif au seuil usuel 21 (5%). Les éléments caractéristiques sont donc classés par ordre d'importance à l'aide du critère statistique valeur-test" auquel est associé une probabilité : plus la valeur-test est grande, plus la probabilité est faible, plus l'élément est caractéristique Commentaires Ce dernier groupe de villes partage plusieurs caractéristiques avec le groupe précédent : faible part des inactifs de ans dans la population des personnes âgées de ans ; faible part des autres inactifs dans l ensemble des inactifs ; faible taux de chômeurs de ans mais également celui des ans fort taux d activité et d emploi des ans, ; part importante des retraités et pré retraités dans les inactifs. Néanmoins, il se distingue par des indicateurs encore meilleurs que le groupe 4 qui arborait déjà des indicateurs supérieurs à la moyenne départementale. Les taux d activité et d emploi sont très élevés pour les jeunes de ans. Ils dépassent même fortement la moyenne régionale. De plus, la proportion des étudiants, élèves, stagiaires non rémunérés dans l ensemble de la population inactive est élevée. Au vu des indicateurs utilisés ce groupe peut être qualifié de groupe idéal dans la mesure ou il cumule des indicateurs les plus favorables à la sphère de travail : fort taux d activité et d emploi des 15-64ans, faible taux de chômage des ans, part relativement forte des élèves, étudiants, stagiaires non rémunérés, et la part des autres inactifs dans les inactifs est l une des plus faibles.

22 En guise de conclusion 22 Cartographie des 5 groupes de villes Avec quelques données issues de l enquête Annuelle du Recensement 2006, nous venons de décrire la population des ans des 40 villes de la Seine-Saint-Denis. Ce travail offre à la fois des enseignements pose des questions et des problématiques à approfondir. Les apports Cette étude de la situation des populations en âge de travailler en Seine-Saint-Denis offre plusieurs enseignements : En premier lieu, elle indique une position qui reste défavorable pour le département comparativement à la région Ile-de-France, et ce après plusieurs périodes de forte croissance ( ) et ( ) et juste avant le déclenchement de la crise économique et financière de ; Ensuite, elle montre que la situation départementale est loin d être homogène et que la moyenne résulte d une très forte hétérogénéité entre les villes du département avec : - 12 villes dans la moyenne départementale et 9 villes en difficultés, c est-à-dire plus de la moitié des villes du département en situation défavorable par rapport au marché du travail ;

23 23-13 villes dans une situation favorable (groupe 4 et 5) avec une population en âge de travailler mieux «dotée» que la moyenne régionale ; - et enfin, les 6 villes dites de la «couronne parisienne» qui combinent des indicateurs d activité légèrement supérieurs à la moyenne mais aussi des indicateurs d emploi et de chômage proche de la moyenne départementale ; De plus, il n y a pas de véritable continuum géographique à l intérieur et entre les clusters avec : -une dispersion importante des villes des groupes plutôt défavorables (groupe 1 et 2) au sein du département ; -une dispersion également, mais moindre, pour les groupes favorables qui se concentrent dans la partie sud-est du département à l exception des villes des Lilas mais aussi de Clichy-sous-Bois et Montfermeil qui sont deux villes difficiles enclavées dans la partie «favorisée» du département. Enfin, cette étude montre l importance dans la structuration de la population en âge de travailler du département en 2006 d indicateurs «négatifs» comme le taux d inactivité et surtout le taux des autres inactifs parmi les inactifs (ni scolarisés, ni retraités) qui peuvent atteindre une proportion importante dans certaines villes de Seine-Saint-Denis. Les questions L étude ouvre aussi des perspectives et pistes de travail à creuser pour mieux expliquer et comprendre cette spécificité départementale en matière de situation d activité et d emploi de sa population en âge de travailler. Plusieurs grandes questions semblent ressortir de notre étude : Premièrement, la question des taux d activité et d emploi qui ressortent beaucoup plus faible que la moyenne régionale alors même que la part de la population en âge de travailler par rapport à la population totale est pourtant très proche entre les 2 échelons territoriaux. Est-ce due aux caractéristiques de la population du territoire ou à la nature des activités présentes sur le département? Deuxièmement, la question, liée à la première, de l inactivité semble prégnante en Seine-Saint- Denis. En effet, la part importante au niveau départemental (et très importante dans certaines communes) des «autres inactifs» interroge. Cette population inactive, ni élèves ni retraités, est elle éloignée du marché du travail par «choix de vie», de manière contrainte ou bien par l absence d une socialisation classique? Enfin, la question de la continuité territoriale parmi les différents clusters construits par l analyse pose également question. Pour quelles raisons des villes comme Aubervilliers et les Lilas, pourtant dans l arc de cercle parisien, appartiennent-elles à des groupes radicalement différents (respectivement «villes en difficultés» et «villes en situation favorable» ) que le cluster des villes dites de la «couronne parisienne»?

24 ANNEXES 24

25 25 ANNEXE 1 : RECENSEMENT DE LA POPULATION NOTE D AVERTISSEMENT CONCERNANT LES VARIABLES DE NATURE CONJONCTURELLE : L EMPLOI ET LE CHOMAGE La collecte d un recensement de la population est désormais étalée sur cinq ans. Cela n a pas d incidence notable sur la plupart des variables observées qui peuvent être analysées comme lors des recensements antérieurs. Il n en va pas tout à fait de même pour quelques variables dont l évolution est très liée à la situation conjoncturelle, notamment l emploi et surtout le chômage. Les données sur l emploi et le chômage sont, elles, très liées à la situation conjoncturelle et donc susceptibles d évolutions d une année sur l autre qui ne s inscrivent pas dans une tendance régulière. En raison de l étalement de la collecte, l utilisation de ces variables connaît des limites et leur interprétation implique le respect de quelques précautions. L objet de cette fiche est de les indiquer. 2. Les changements par rapport à l ancien mode de recensement Lors des recensements traditionnels, les effectifs d actifs ayant un emploi ou de chômeurs étaient observés sur l ensemble du territoire à une même date : la date de référence du recensement. Avec la nouvelle méthode de recensement ce n est plus le cas et, selon les zones considérées, les modalités diffèrent Les communes de moins de habitants Pour une commune, les effectifs sont tous observés à une même date, ils sont donc bien datés. Mais cette date varie selon les communes sur une période de cinq ans. Or les populations légales de toutes les communes doivent être relatives à une même date et la date choisie est le début de l année médiane (milieu de la période de cinq ans prise en compte). Pour ce faire, on applique à tous les effectifs de chaque commune un coefficient égal à l évolution de la population de la commune entre la date de l enquête de recensement et la date médiane. Ainsi les populations des communes recensées sur la période ont été ramenées à la date du 1er janvier 2006, et toutes les variables dont l évolution est directement liée à celle de la population sont ramenées à la même date de façon proportionnelle à la population. L actualisation de la population laisse donc inchangée les structures : si la population a crû de 1 %, l effectif des actifs ainsi que celui des chômeurs croissent également de 1 % et le taux d activité ainsi que le taux de chômage restent inchangés. Or sur une période de 5 années ces caractéristiques peuvent évoluer de façon non négligeable.

26 26 Le chômage peut diminuer alors que la population augmente, ou inversement, en fonction de la situation économique Les communes de habitants ou plus Les effectifs sont observés sur l ensemble de la période de cinq ans et les échantillons sont conçus de façon que chaque année, à peu près le même nombre de logements soient enquêtés. Les observations recueillies sur les cinq ans sont pondérées pour tenir compte du sondage puis cumulées. Enfin, le nombre de logements ainsi cumulé est calé sur le nombre de logements à la date médiane. Les effectifs au recensement reflètent donc une situation moyenne sur la période de 5 années, recalée sur la date médiane. Pour la plupart des variables, cette moyenne reflète bien la situation à la date médiane. Mais il peut en aller autrement pour les variables conjoncturelles Pour une zone regroupant des communes des deux catégories (zone mixte) Les effectifs au recensement sont une moyenne, pondérée par la population, des effectifs des communes la composant. Le constat est analogue au précédent. De façon générale, plus la zone est de grande taille, plus on a de chances que l effectif au recensement reflète bien la situation en milieu de période. 3. Incidences sur les résultats 3.1. Incidence sur la date La principale incidence de l étalement de la collecte est que les résultats reflètent des situations relatives à des dates qui peuvent s écarter de la date médiane. Dans le cas d une commune de moins de habitants, c est évident. Pour une zone regroupant plusieurs communes de moins de habitants (un canton par exemple), l effectif au recensement dépend des dates des enquêtes de recensement des communes qui la composent et du poids de chaque commune dans la zone. Ainsi, par exemple, le nombre de chômeurs d un canton rural pourra être influencé par la date d enquête du chef lieu si ce dernier concentre une part importante de la population du canton. Dans le cas d une commune de habitants ou plus, on a affaire à un effet «moyenne médiane». Un effectif au recensement reflète une situation moyenne en général proche de la situation en milieu de période. Mais lorsqu une variable évolue de façon irrégulière cette moyenne peut différer de la situation à la date médiane. L exemple qui suit l illustre : - Lorsque l emploi ou le chômage sont stables ou évoluent régulièrement, l incidence est faible voire nulle. Si, par exemple, sur cinq ans la série de chômage est : 1 000, 1 020, 1 040, 1 060, 1 080, la valeur moyenne (1 040) reflète bien la situation en milieu de période.

27 27 - En revanche, lorsque la tendance ralentit, s accélère ou est erratique, en général il n en va pas de même. Si le chômage s accélère : 1 000, 1 020, 1 050, 1 090, 1 140, la moyenne (1 060) s écarte de la situation médiane (1 050). Dans le cas d une zone mixte, les différents phénomènes se combinent. Mais, dans le même temps, ils peuvent se compenser et ont tendance à s atténuer avec la taille de la zone Incidence sur les niveaux Comme les exemples ci-dessus le montrent, les résultats du recensement peuvent refléter des situations à des dates s écartant de la date de référence (1er janvier de l année médiane). Le niveau de l emploi et surtout celui du chômage sont susceptibles d être affectés par l étalement de la collecte dans la mesure où, en cas de rupture conjoncturelle, les niveaux ne reflètent plus exactement la situation à la date de référence des données Incidence sur les comparaisons Les résultats, d un territoire à l autre, peuvent refléter des situations à des dates différentes et, ce, d autant plus que les territoires sont petits. Les comparaisons sont alors délicates, notamment pour le chômage. Prenons l exemple de deux communes de moins de habitants recensées à 4 ans d intervalle, l une en 2004 et l autre en Le recensement présente pour chacune de ces communes le taux de chômage comme étant celui de Mais leur comparaison devra être interprétée avec beaucoup de prudence car elle porte sur deux périodes économiques très différentes. Supposons que ces deux communes fassent partie de la zone d emploi de Rouen dans laquelle le taux de chômage (d après d autres sources sur l emploi et le chômage) a évolué de la façon suivante, en moyenne annuelle : Année Taux de chômage en % 9,2 9,8 9,7 9,5 8,4 7,8 L amélioration conjoncturelle en 2007 et 2008 introduit une rupture de la tendance qui invite à la vigilance dans l interprétation des taux de chômage des communes enquêtées ces années là. Les comparaisons portant sur des communes enquêtées en début de période et des communes enquêtées en fin de période doivent en tenir compte. Pour autant, il faut relativiser cet inconvénient quand on compare des zones plus vastes. Des tests ont été réalisés pour comparer le classement des aires urbaines selon leur taux d emploi : les résultats montrent une convergence de classement très forte entre un indicateur tiré du recensement et un indicateur observé en milieu de période via une autre source.

28 Incidence sur la structure des activités S agissant de l emploi, la conjoncture peut affecter différemment les secteurs d activité. La situation moyenne reflète donc plus ou moins bien la structure des activités. L écart sera surtout sensible si la zone est spécialisée dans certaines activités, notamment industrielles, sensibles à la conjoncture. Là encore, l incidence sera moins forte si le territoire atteint une certaine taille Incidence sur les évolutions Dans la mesure où les effectifs au recensement peuvent refléter des situations à des dates un peu différentes, la comparaison des évolutions par rapport à la situation en 1999 est susceptible d en être affectée. Là encore, la difficulté concerne essentiellement les territoires de petite taille et surtout les communes de moins de habitants.

29 29 ANNEXE 2 : METHODOLOGIE LES METHODES STATISTIQUES RETENUES POUR L ANALYSE 1) L analyse en composantes principales (ACP) : elle décrit les relations entre variables quantitatives (ici les indicateurs) à travers une représentation des groupes d individus (ici les groupes de ville). Autrement dit l A C P est une méthode particulièrement puissante pour résumer et visualiser l ensemble des liaisons linéaires entre variables continues. Le premier graphique particulier à la méthode est le cercle des corrélations (voir ci-dessous le cercle sur les axes F1 et F2). Il correspond à une projection des variables initiales sur un plan à deux dimensions constitué par les deux premiers facteurs. Lorsque deux variables sont loin du centre du graphique, et proches les unes par rapport aux autres, alors elles sont : - significativement positivement corrélées (r proche de 1), - orthogonales les unes par rapport aux autres, alors elles sont significativement non corrélées (r proche de 0), - symétriquement opposées par rapport au centre, alors elles sont significativement négativement corrélées (r proche de -1). - Lorsque les variables sont relativement proches du centre du graphique, alors toute interprétation est hasardeuse, et il est nécessaire de se référer à la matrice de corrélations à d'autres plans factoriels pour interpréter les résultats. Dans notre exemple, nous pourrions déduire du graphique ci-dessous la forte corrélation significativement positive entre la part des inactifs de ans et la part des chômeurs de ans à droite et la forte

30 30 corrélation significativement négative entre la part des populations actives 2) La classification Hiérarchique Ascendante (CAH) - ou "par agrégation". La CAH procède par fusions successives de clusters (groupes d individus) déjà existants. A chaque étape, les deux clusters qui vont fusionner sont ceux dont la "distance" est la plus faible. La Classification Ascendante Hiérarchique considère initialement toutes les observations comme étant des clusters ne contenant qu'une seule observation (singleton), et leur distance est alors le plus souvent définie comme étant leur distance euclidienne. La première étape consiste donc à réunir dans un cluster à deux observations les deux les plus proches, puis la CAH continue fusionnant à chaque étape les 2 clusters les plus proches au sens de la distance. Le processus s'arrête quand les deux clusters restant fusionnent dans l'unique cluster contenant toutes les observations APPARTENANCE DE CHAQUE INDIVIDU A: Coupure 'b' de l'arbre en 6 classes Le tableau ci-dessous indique pour chaque groupe les observations qui lui ont été affectées. Aubervilliers : 1 Aulnay-sous-Bois : 2 Bagnolet : 1 Le Blanc-Mesnil : 2 Bobigny : 4 Bondy : 2 Le Bourget : 2 Clichy-sous-Bois : 4 Coubron : 6 La Courneuve : 4 Drancy : 2 Dugny : 2 Épinay-sur-Seine : 4 Gagny : 5 Gournay-sur-marne : 5 L'Ile-Saint-Denis : 2 Les Lilas : 3 Livry-Gargan : 5 Montfermeil : 4 Montreuil : 1 Neuilly-Plaisance : 6 Neuilly-sur-Marne : 6 Noisy-le-Grand : 6 Noisy-le-Sec : 2 Pantin : 1 Pavillons-sous-bois : 5 Pierrefitte : 2 Le Pré-Saint-Gervais : 3 Le Raincy : 5 Romainville : 2 Rosny-sous-Bois : 6 Saint-Denis : 1 Saint-Ouen : 1 Sevran : 2 Stains : 4 Tremblay-en-France : 5 Vaujours : 6 Villemomble : 5 Villepinte : 2 Villetaneuse : 4

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