Les entreprises de services, activateur de performance Pages dossier. Le magazine en direct des entreprises.

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1 EKO numéro 17 - NOVEMBRE - décembre Le magazine en direct des entreprises CCi Rennes bretagne dossier Les entreprises de services, activateur de performance Pages INNOVATION Olnica : des solutions innovantes anti-contrefaçon Page 8 INTERNATIONAL CAPS entreprise ouvre une filiale à San Francisco Page 15 EKO numéro 17

2 publique industrie btp services fonction publique établissements de santé de santé MAÎTRISE DES RISQUES QUALITE MAÎTRISE MAÎTRISE DEDES DES VIE AU RISQUES QUALITE DE VIE AU RISQUES TRAVAIL TRAVAIL QUALITE DE VIE AU TRAVAIL LE CONGRÈS/SALON DE RÉFÉRENCE EN FRANCE LE CONGRÈS/SALON DE RÉFÉRENCE EN FRANCE LE CONGRÈS/SALON DE RÉFÉRENCE Sous Sous ENle lefrance Haut-Patronage du du Ministère du du Travail, de dela Solidarité et etde dela Fonction Publique, du du Ministèrede dela Santéet etdes Sports,, du du Ministèrede de l Économie, de de l Industrieet etde l Emploi. Sous le Haut-Patronage du Ministère du Travail, de la Solidarité et de la Fonction Publique, du Ministère de la Santé et des Sports,, du Ministère de l Économie, de l Industrie et de l Emploi. Sous le Haut-Patronage du Ministère du Travail, de la Solidarité et de la Fonction Publique, du Ministère de la Santé et des Sports,, du Ministère de l Économie, de l Industrie et de l Emploi.

3 édito 03 Les entreprises de services : une croissance incontestable pour le territoire Les entreprises de services sont le secteur le plus dynamique de l Ille-et-Vilaine, que l on parle d emplois ou de création d entreprises. Depuis 1998, ces entreprises ont généré un gain net de emplois salariés. Une hausse de 55 % plus rapide qu au niveau régional (+44 %) et national (+35 %). Aujourd hui de plus en plus d entreprises utilisent des services externalisés et l expertise d un tiers, comme elles le faisaient déjà pour la plupart avec leurs conseils, cabinets d avocats ou experts comptables. Les entreprises ont compris l utilité de confier certaines tâches à des sociétés de services : entretien des locaux, gestion de la flotte automobile, transports, logistique, formation, services informatiques, etc. Cette externalisation permet avant tout à l entreprise de se concentrer sur son cœur de métier. Le postulat est simple : faire appel à une société de services, c est accroître ses chances de réussite, car celles-ci sont tenues à un résultat. Elles ont d ailleurs fortement évolué, en intégrant la qualité environnementale, la dimension sociale ou de nouvelles fonctions qui augmentent la performance de leurs clients et valorisent ainsi leur image. Parallèlement, leur implication sur des fonctions parfois hautement stratégiques se développe. Ingénierie, communication, marketing, contrôle qualité sont autant de secteurs pour lesquels elles travaillent de plus en plus en partenariat avec d autres entreprises. Il ne s agit plus uniquement de fonctions purement externalisées, mais de véritables collaborations entre l entreprise cliente et son prestataire. La CCI Rennes Bretagne, à quelques jours de «la semaine des entreprises de services» a donc décidé de consacrer son dossier à ces métiers émergents et aux nouvelles formes de partenariats inter entreprises. Parce que l essor des entreprises de services est important sur notre territoire, il nous apparaît opportun de faire un focus sur l une de nos spécificités. Guy Canu - Président Les élections de votre CCI se dérouleront du 25 novembre au 8 décembre prochains. En votant, vous permettez aux chefs d entreprise élus, du territoire de la CCI Rennes Bretagne de vous représenter avec une forte légitimité au plan local et régional.

4 Domaine des Ormes Entre Saint-Malo et le Mont-Saint-Michel Elisabeth : elisabeth@lesormes.com Violaine : violaine@lesormes.com -10% -10% Séminaires résidentiels et Journées d étude * * * " Au Domaine des Ormes, vous aurez l impression d être ailleurs! " Offre soumise à conditions sous réserve de disponibilité. Valable du 01/11/2010 au 31/12/2010 sans effet de rétroactivité. Photos non contractuelles. * Offre sur la chambre individuelle en B&B. ** Offre comprenant 1 location de salle, 2 pauses, 1 déjeuner. 6 salles de séminaires - 45 chambres au Golf-Hôtel *** - 3 restaurants - nombreuses activités sur place ekoscopie11-10.indd 1 2/11/10 12:43:53 * Prix d un appel local sauf surcoût imposé par votre opérateur de téléphonie. EDF SA au capital de RCS PARIS Siège social : 22-30, avenue de Wagram Paris Photo : G. de Boismenu Catherine et Damien veulent plus de performancedans leur activité. Nous les accompagnons dans leurs choix énergétiques. Pour tous les professionnels, comme pour Catherine et Damien restaurateurs à Paris 18 e, la recherche d efficacité est une préoccupation quotidienne. EDF Pro les accompagne dans cette démarche en les conseillant sur des solutions économes en énergie (en matière d éclairage, de climatisation réversible, de chauffage...) qui les aident à gagner en performance et à développer leur activité. Contactez EDF Pro au * ou rendez-vous sur edfpro.fr L énergie est notre avenir, économisons-la!

5 sommaire Réseaux Un club d affaires franco-allemand à Rennes 07 Le Cercle des Présidents change de braquet 08 innovation Olnica : des solutions innovantes anti-contrefaçon Réseaux Le Cercle des Présidents change de braquet 7 09 Leaders Club International : la cuisine fait rêver les jeunes! 10 commerce, tourisme et territoires Trolls et Korrigans, le spécialiste des jeux et jouets en bois 11 Flamara, un relooking pour dynamiser son commerce 12 métiers et compétences La formation jusqu au bout de la nuit Commerce, Tourisme et territoires Trolls et Korrigans, le spécialiste des jeux et jouets en bois Transports Orain : favoriser la gestion de l être humain 14 international Cap Trading, de Shanghai à Cesson-Sévigné 15 CAPS entreprise ouvre une filiale à San Francisco 16 Dossier Les entreprises de services, activateur de performance Dossier Les entreprises de services, activateur de performance 16 CCI Rennes Bretagne 2, avenue de la Préfecture CS Rennes cedex Tél. : Fax : infoplus@rennes.cci.fr 20 pme services industries IHP Services mise sur la propreté industrielle 22 baromètre 23 actualités Éditeur CCI Rennes Bretagne Directeur de la publication Guy Canu Rédacteur en chef Jean-Pierre Appert Rédaction pour Potion Magique Anne-Laure Grosmolard Laurence Postic Stéphanie Hussenot-Guilloux Marlène Piasco Photos Bruno Panchèvre - Potion Magique Conception / Réalisation Potion Magique - Rennes Numéro ISSN : Régie publicitaire : Potion Magique Imprimé à exemplaires sur papier recyclé

6 06 Réseaux Bretagne Un club d affaires franco-allemand à Rennes Malgré les nombreux échanges commerciaux qui existent déjà entre les entreprises du bassin rennais et celles basées outre-rhin, la capitale bretonne ne possédait pas de club d affaires franco-allemand. Depuis le début de l année, c est chose faite. Présentation. Le conseil d administration du club d affaires franco-allemand et Jean-Claude Bruchet, Président «à l occasion d une visite de l Ambassadeur d Allemagne à Rennes que C est j ai été contacté par Sylviane Baker - consule honoraire d Allemagne en Bretagne - Elle m a parlé de son désir de créer un club d affaires franco-allemand. Sa fougue et ses arguments m ont convaincu». 10 mois plus tard, Jean-Claude Bruchet, responsable commercial chez Siemens depuis de nombreuses années, est à la tête du tout nouveau club d affaires franco-allemand de Rennes. Un club qui compte déjà une quarantaine de membres, issus d horizons divers. Des industriels, avec Triballat, Locmaria ou encore SVA, des bureaux d études (P&T tech), et des indépendants (avocats d affaires, traducteurs ). «Le club est un lieu d ouverture. Il accueille aussi bien des entrepreneurs français qui possèdent déjà une expertise dans l export en Allemagne, que ceux qui souhaitent ouvrir leurs marchés làbas. À leurs côtés, nous avons des entreprises allemandes qui possèdent des filiales chez nous». Il entend faciliter les rencontres et les échanges entre les différents acteurs économiques et permettre le développement commercial de part et d autre de la frontière. Le club d affaires est donc une façon informelle de faire du business. Il entend faciliter les rencontres et les échanges entre les différents acteurs économiques et permettre le développement commercial de part et d autre de la frontière. À peine mis en place, le club d affaires compte déjà de nombreuses actions à son actif. Des petits-déjeuners à thème proposés tous les mois dans les locaux de la CCI, une participation à la journée des «Clubs d affaires franco-allemands» - il en existe 21 en tout, France et Allemagne confondues - qui s est tenue récemment à Lyon, sans oublier des rencontres avec des délégations allemandes en visite en Bretagne. Ajouter à cela des participations à certains événements, comme une soirée organisée début octobre par le quotidien Ouest-France à l occasion du 20 e anniversaire de la réunification allemande. Autant d occasions pour les différents acteurs de se connaître et de créer des passerelles. «À l occasion de la visite en Bretagne d une délégation allemande de Rhénanie, j ai invité une personne de CEGELEC que je connaissais. Il a rencontré les représentants d une entreprise allemande qui ont paru intéressés par son travail. Ils sont entrés en contact et vont peut-être collaborer ensemble. Mais maintenant, ils se débrouillent tout seuls. C est typiquement le rôle de notre club!» explique, enthousiaste, Jean-Claude Bruchet. Autre objectif pour le club, trouver des sponsors qui lui permettraient de se structurer et monter de nouveaux partenariats. «Grâce à la CCI, nous nous sommes entre autre rapprochés de Bretagne International. Nous sommes en train de créer un maillage fort. C est très enthousiasmant.» MP

7 Bretagne - Ille-et-Vilaine Réseaux 07 Le Cercle des Présidents change de braquet Après 3 ans d existence, le Cercle des Présidents de clubs et réseaux d entreprises, animé par la CCI Rennes Bretagne, amorce un nouveau virage. Une mutation initiée par Alain Quais. Le nouveau coordinateur du groupe compte bien donner une nouvelle dimension à la notion de réseaux. «A vec les Présidents membres du Cercle, nous avons entièrement repensé notre mode de fonctionnement et nos objectifs. Nous devons nous orienter vers des projets plus stratégiques.» Alain Quais, Président de Rennes Initiative, a de grandes ambitions pour le Cercle des Présidents. Cet ancien manager a longtemps travaillé pour une multinationale américaine. De cette expérience il a gardé le goût des challenges et une capacité certaine à se projeter dans le temps. «Jusqu à présent, le Cercle, qui compte aujourd hui 45 structures adhérentes, avait une forte culture du réseau mais ne possédait pas de maillage. Avec la CCI, nous allons construire quelque chose de plus ambitieux. Nous possédons des bases solides. Nous allons nous ouvrir au-delà du bassin rennais. Notre objectif : créer des relations avec d autres régions mais aussi d autres pays!». «Cette Université sera conçue pour les adhérents avec des intervenants qui apporteront du contenu sur des sujets transversaux comme les enjeux écologiques, le lien intergénérationnel Il y aura aussi des rencontres d affaires pour faire du business.» Parmi les grands chantiers en cours, la nouvelle dynamique donnée au Forum des réseaux. Jusqu à présent il s agissait d une demi-journée, organisée une fois par an, essentiellement pour faire se connaître des membres du Cercle et attirer de nouveaux venus. Désormais, il sera question d Université des réseaux qui se déroulera sur plusieurs jours et qui combinera trois événements en un. «Cette Université sera conçue pour les adhérents avec des intervenants qui apporteront du contenu sur des sujets transversaux comme les enjeux écologiques, le lien intergénérationnel Il y aura aussi des rencontres d affaires pour faire du business. Enfin, nous organiserons toujours notre forum pour attirer de nouveaux membres.» Un événement qu Alain Quais souhaite ouvrir au-delà des frontières du département, et dont l action doit se poursuivre dans le temps. Afin apporter du contenu tout au long de l année, le Cercle nouvelle formule mise sur le travail d analyse et de veille effectué par la CCI «Nous allons nous appuyer sur Thémavision pour créer du lien entre les membres. En période difficile, les préoccupations des entrepreneurs sont multiples mais elles se recoupent. Par exemple l évolution des technologies, les problèmes d éthique sociale et managériale. La CCI propose des outils, il faut s en servir». Des rencontres thématiques viendront donc se greffer aux quatre réunions annuelles déjà organisées. Autre composante importante pour pouvoir ancrer l action du Alain Quais, Coordinateur du Cercle des Présidents et Président de Rennes Initiative Cercle dans le temps, l arrivée de soutiens financiers extérieurs. Les acteurs économiques vont donc être sollicités. Grandes entreprises, banquiers, institutionnels pourraient apporter des leviers de déploiement nécessaires. «Il va falloir convaincre du bien-fondé de notre action. Mais je suis certain de la pertinence de nos arguments» conclut Alain Quais. MP Contact : Anne-Claude Millet, Directrice du Pôle Réseaux d entreprises - CCI Rennes Bretagne Tél. : Mail : acmillet@rennes.cci.fr

8 08 innovation Bretagne - Ille-et-vilaine - Pays de Rennes Olnica : des solutions innovantes anti-contrefaçon Née en avril 2010, Olnica est une jeune société issue de la recherche en chimie de l INSA de Rennes. Elle a mis au point une technologie innovante de lutte contre la contrefaçon et accompagne les entreprises dans la définition et la mise en place de systèmes de sécurité pour leurs matériaux et/ou produits. L a technologie proposée par Olnica est issue de huit années de recherche. Elle s applique à des domaines tels que la plasturgie, le textile, le bâtiment, le dépôt de surface ou les emballages. Récompensée par deux fois au concours national d aide à la création d entreprises de technologies innovantes, la business unit de l INSA est aujourd hui une société à la pointe grâce à sa technologie de marquage adaptable à un grand nombre de matériaux (plastiques, tissus, colles, vernis, papiers, encres, plâtres, ciments, bétons ) pour les tracer, lutter contre la malfaçon et la contrefaçon. En la matière, les trois co-fondateurs d Olnica, Olivier Guillou, Carole Daiguebonne et Nicolas Kerbellec, se sont aperçus qu il n y avait pas que le luxe et les billets de banque qui étaient contrefaits Devant un marché potentiel énorme, ils ont levé euros auprès de douze business angels de Logoden. Et désormais, «Olnica propose des marqueurs invisibles à incorporer aux produits ou matériaux selon plusieurs niveaux de sécurité et ce, sans aucune modification dans le process de fabrication. Cela permet d éviter bien des contrefaçons dans les textiles ou la plasturgie par exemple mais aussi les malfaçons en ce qui concerne des produits techniques (protection incendie) ou des produits à résistance mécanique, explique Nicolas Kerbellec, son Président. Nous accompagnons les entreprises afin de définir ou d ajuster un marquage optimal en réalisant pour elles des études pré-industrielles personnalisées permettant de définir un cahier des charges ultra-précis en matière de sécurité des produits. Mais nous sommes aussi en mesure de les accompagner dans la phase d expertise post-industrielle pour identifier et authentifier leur produit par un simple contrôle visuel avec des lecteurs faciles d utilisation, conçus pour une analyse de terrain», souligne le Président d Olnica. Mélange de poudres high-tech Identifier votre produit, l authentifier, expertiser et garantir sa propriété, tels sont donc les piliers d Olnica qui se distingue par l extrême robustesse et le haut niveau de codage de ses marqueurs. Pour Nicolas Kerbellec, Président d Olnica un contrôle d authentification rapide, chaque client possède un marqueur unique ; un mélange singulier de poudres qui réagit aux UVB mais pas aux UVA et qui résiste aux process de fabrication jusqu à une température de 450, aux attaques acides, basiques et au temps «Nous en mettons quelques grammes à quelques dizaines de grammes par tonne, ce qui permet de limiter le coût pour le client sans que ce produit soit toxique», précise Nicolas Kerbellec, qui assure que les entreprises qui font appel à Olnica ont un avantage concurrentiel car «grâce à cette technologie, à partir du moment où un produit est sorti, on peut le tracer jusqu à la fin de sa vie. Ce qui rassure les constructeurs, permet de garantir la qualité et évite bien des procès», conclut-il. LP

9 innovation 09 Leaders Club International : la cuisine fait rêver les jeunes! Daniel Majonchi, Président du Leaders Club International L eaders Club International est un réseau de professionnels de la restauration qui partagent leur expérience et leur créativité pour se développer et innover. Acteur majeur du contrat d avenir, certains de ses membres ont eu un rôle de médiateur au moment de la mise en place de la TVA à 5,5%. Aujourd hui, Daniel Majonchi, Président du Leaders Club International, reconnaît que «cela a été un accélérateur extraordinaire pour la profession. Même si l on ne peut pas encore dire que nous sommes sortis de la crise, il y a un net frémissement de l activité surtout pour les grands groupes de la restauration. La fréquentation a augmenté et les résultats des comptes d exploitation aussi.» Une «spirale vertueuse» sans précédent dans la restauration «Mais c est surtout le volet social qui fait notre fierté : la création d une convention collective, la hausse des salaires, sans oublier que la restauration a créé presque emplois en un an, soit la moitié des créations d emplois de l an dernier toutes industries confondues, vous vous rendez compte?», s exclame Daniel Majonchi. Une sorte de «spirale vertueuse» effectivement sans précédent dans l histoire de la restauration. «D autant que le coût de la baisse de la TVA pour l État, estimé à 2,7 milliards d euros, est presque compensé par les 2,4 milliards de recettes engendrées par les créations d emplois dans le secteur», ajoute le Président du Leaders Club International. Réseau de professionnels de la restauration, Leaders Club International organise chaque année en octobre «Premières visions», un rendez-vous incontournable réunissant à Paris les décideurs de la profession pour aborder l avenir. Son Président, Daniel Majonchi, sera l invité du «Café Concept» de la CCI Rennes Bretagne le 29 novembre. Il y présentera les grandes tendances de la restauration, dont voici un aperçu. Un signe encourageant sur la pérennité du phénomène : le «turn over» a beaucoup baissé dans la restauration, confirmant une attractivité retrouvée, encore boostée par les émissions de cuisine à la télé. «La cuisine s est mise à faire rêver les jeunes!», confirme Daniel Majonchi. Si le tableau semble idyllique, une inquiétude subsiste dans son esprit : «En 2012, il y a une forte probabilité pour que l État revienne temporairement sur cette baisse de TVA. Si l ensemble de la restauration est alignée sur le même taux de TVA remonté de quelques points, ce ne sera pas dramatique. Ce qui le serait, en revanche, c est qu il y ait une distorsion de concurrence». Quid du décloisonnement entre restauration collective, restauration commerciale et grande distribution? Sans oublier les évolutions de la restauration rapide et de la restauration d hôtellerie Ces nouvelles frontières de la restauration sont, en effet, au cœur des préoccupations d une profession qui a su s adapter à la crise. Notamment via l arrivée des nouvelles technologies : «Le couponing internet n avait jusqu ici touché que la restauration rapide. Depuis 2009, il concerne également la restauration assise traditionnelle, avec des réductions allant jusqu à 50%. C est le site qui a lancé l idée en France, reprise ensuite par d autres sites comme Une façon de se faire connaître plus rapidement que par le bouche-à-oreille et, en période de crise, c est un nouvel outil de conquête immédiate de clientèle. Après, il faut réussir à fidéliser», souligne le Président du Leaders Club International. Enfin, les Palmes de la restauration française qui seront remises à Deauville en février 2011, sont aussi un bon indicateur de tendances : «Le jury a retenu sept concepts, dont la quasi totalité concerne la vente au comptoir (ce qu on appelle le snacking chic), avec un ticket moyen de 10», conclut Daniel Majonchi. LP 29 novembre - Café concept «Tendances from the World» La CCI Rennes Bretagne invite les professionnels de la restauration hors foyer à venir débattre des sujets d actualité qui agitent le secteur. Daniel Majonchi, Président du Leaders Club International, fera un retour des journées «Premières Visions» tenues à Paris fin octobre : tendances de la CHD, focus sur le décloisonnement entre CHD et distribution, rôle des nouvelles technologies sur le secteur Daniel Majonchi clôturera son intervention par un tour d Europe des «Palmes de la restauration». Lundi 29 novembre 2010, de 14h30 à 17h, au restaurant d application de la Faculté des Métiers - Ker Lann. Contact : Carole Lossouarn Tél. : Mail : infoplus@rennes.cci.fr Inscription en ligne sur

10 10 commerce, tourisme et territoires Bretagne - Ille-et-Vilaine - PAYS DE VITRÉ Fabienne Le Bellego, Dirigeante du magasin Trolls et Korrigans Trolls et Korrigans le spécialiste des jeux et jouets en bois La boutique de Vitré, qui privilégie le local, présente et vend certains de ses produits sur le portail internet achatville. Objectifs : accroître sa visibilité et élargir sa clientèle. T rolls et Korrigans Titre d un conte, d une fable ou d un film d animation? Rien de tel. C est le nom «féérique» de la boutique de jouets et jeux en bois de Fabienne Le Bellego, située dans le centre historique de Vitré. «Jouets, jeux d éveil et éducatifs, jeux de société enfants et adultes, objets de décoration, petit mobilier Le tout en bois. Voici ce que je propose», indique la commerçante. «Depuis mes débuts en 1995, je souhaite me démarquer de ce que l on peut trouver dans les grandes chaînes de magasins de jouets, souligne-t-elle. Et puis le bois, je m y connais. Je suis née dedans. Mon père avait une entreprise de menuiserie en bâtiment». Et de préciser : «J aime ce matériau aux formes simples. Il laisse place à l imagination». Soucieuse de toucher un large public, Fabienne Le Bellego offre une vaste gamme de produits et de prix. Des jeux et des jouets qu elle tente de dénicher d abord en local, avant de se fournir dans d autres régions françaises ou d autres pays européens, tels que la Suède. «J essaie de m approvisionner au maximum chez des fournisseurs locaux, insiste-t-elle. C est le cas, par exemple, pour le jeu de société Les Rondins des Bois, créé et édité par une entreprise de Betton, ou encore pour les petits bateaux navigables en bois fabriqués artisanalement par une PME de Romagné». Des produits bretons que sa clientèle originaire principalement de Vitré et des communes avoisinantes trouve en boutique mais aussi en ligne. Car Trolls et Korrigans surfe sur le net. La commerçante tient à sa page web car elle lui permet d élargir sa zone de chalandise à l ensemble de la France, mais aussi aux pays limitrophes comme la Belgique et le Luxembourg. Fabienne Le Bellego a développé sa cybervitrine sur achatville.com, portail Internet des commerçants de proximité du Pays de Vitré, dès son lancement en 2007 par la CCI Rennes Bretagne. «Achatville m a permis d accéder progressivement, à moindre coût, au e-commerce. J y présente et j y vends aujourd hui avant tout des jeux que le chaland trouve difficilement en magasin, comme celui du Toc qui reprend le principe des petits chevaux. Un bon moyen de me faire connaître et d accroître ma visibilité». Et si ses ventes sur le net ne représentent aujourd hui que 2% de son chiffre d affaires global, la commerçante tient à sa page web car elle lui permet d élargir sa zone de chalandise à l ensemble de la France, mais aussi aux pays limitrophes comme la Belgique et le Luxembourg. «Achatville est un excellent outil marketing», conclut la gérante qui souhaiterait trouver plus de temps pour animer son site afin de booster ses ventes en ligne. Mais pour l heure, Fabienne Le Bellego se consacre pleinement à son nouveau point de vente de Fougères, qui a ouvert ses portes cet été, et aussi à ses commandes à l approche de Noël. SHG Achatville Contact : François Gabet Tél. : Mail : fgabet@rennes.cci.fr

11 Bretagne - Ille-et-Vilaine - Pays de vitré commerce, tourisme et territoires 11 Flamara, un relooking pour dynamiser son commerce Nelly Saulnier, Dirigeante du magasin Flamara Nelly Saulnier a réaménagé et rénové sa boutique de prêt-à-porter de Retiers, Flamara. De quoi accroître son attractivité. «N elly Saulnier dirige Flamara, l unique boutique de prêt-à-porter de la commune de Retiers. Patronnière-gradeuse de formation, elle reprend ce magasin, alors baptisé Bourdon Evolution, en location gérance en 2005, après y avoir été embauchée trois ans auparavant en tant que vendeuse/ retoucheuse. Puis elle rachète en 2006 le fonds de commerce avec le soutien de la plate-forme d initiative locale du Pays de Vitré, Portes de Bretagne Initiative, qui lui octroie un prêt d honneur à taux zéro. Depuis ce jour, Nelly Saulnier, qui gère une autre boutique à Saint- Armel, n a qu une seule idée en tête : dynamiser son commerce. Pour y parvenir, la dirigeante décide tout d abord de se mettre en quête d un meilleur emplacement à Retiers car «le succès d une activité commerciale repose avant tout sur le choix de sa localisation». C est chose faite début Le magasin déménage de son local initial, situé dans une rue à sens unique de la commune, pour s installer en centre bourg, Place Saint-Pierre. Nelly en profite alors pour entamer des travaux de rénovation et d aménagement de son nouveau point de vente. Un véritable relooking! «Flamara dispose aujourd hui d une identité visuelle claire, lisible. Création du logo, conception-réalisation de l enseigne, habillage de la façade, nous avons souhaité redonner de la couleur et de la vie à ce commerce» Car Nelly Saulnier est toute à fait consciente qu il est impératif, dans le secteur très concurrencé du prêt-à-porter, de proposer à la clientèle un large choix de marques et de modèles dans un espace de vente moderne, agréable ainsi que dans des conditions de confort optimales. Grâce au dispositif Odesca (Opération de développement et de structuration du commerce et de l artisanat), soutenu par la Chambre de Commerce et d Industrie, une partie des travaux a pu être prise en charge. «Avec la subvention à l investissement de l Odesca, nous avons pu également réaménager une dépendance en atelier-retouche et réserve», explique la commerçante. Elle ajoute : «Flamara dispose aujourd hui d une identité visuelle claire, lisible. Création du logo, conception - réalisation de l enseigne, habillage de la façade, nous avons souhaité redonner de la couleur et de la vie à ce commerce». De quoi renforcer l attractivité de Flamara. Quelque 1200 nouveaux clients ont d ailleurs franchi la porte de la boutique en 2008, année de son déménagement et du démarrage de ses travaux de rénovation. «Non seulement notre chiffre d affaires a crû de 30% cette année-là, mais notre clientèle s est aussi rajeunie», note Nelly Saulnier. Et pour générer encore plus de trafic dans son magasin, elle utilise toute une palette d outils, comme les chèques cadeaux du club commerce Pays de Vitré ou les encarts publicitaires dans les journaux locaux. Pour dynamiser son activité commerciale, elle a également informatisé son point de vente. SHG Odesca Pays de Vitré Contact : François Gabet Tél. : Mail : fgabet@rennes.cci.fr

12 12 métiers et compétences Bretagne - Ille-et-Vilaine - Pays de Rennes La formation jusqu au bout de la nuit Cyril Copin, Gérant de La Suite, et Tracy Ledentu, apprentie Depuis la rentrée, la Faculté des Métiers offre une nouvelle formation spécifique aux métiers de la nuit. Tracy Ledentu, 20 ans, en est l une des premières bénéficiaires. À 20 ans, Tracy Ledentu est encore hésitante. Tout en préparant une nouvelle fois le concours d infirmière, elle vient d entamer un certificat de qualification professionnelle, d une durée de 14 mois, pour travailler en tant que serveuse dans le milieu de la nuit. «Ces deux métiers m attirent, argumente-t-elle. Alors, plutôt que de tenter le concours sans rien préparer d autre à côté, j ai eu envie de faire les deux.» D autant que Tracy est l une des 17 personnes à goûter pour la première fois à la toute nouvelle formation dédiée aux métiers de la nuit proposée par la Faculté des Métiers de Ker Lann, à Bruz. Une fois par mois, quelquefois deux, Tracy se rend en cours les lundis, mardis, mercredis. Et, chaque semaine, elle remplit son rôle d apprentie au sein de la discothèque La Suite, qui vient d ouvrir ses portes à Rennes. «Cette formation est un plus pour nous, affirme Cyril Copin, le gérant. Avant, nous prenions des personnes qui suivaient un cursus classique de barman. Et devions donc déplorer leur absence une semaine par mois, ce qui posait quelques problèmes d organisation. Là, nous pouvons compter sur Tracy tous les jeudis, vendredis et samedis. D ailleurs, une nouvelle session devrait ouvrir en janvier, et nous prendrons un deuxième apprenti.» Pour la jeune étudiante, allier cours et travail, les semaines où elle doit se rendre à la Faculté des Métiers, ne pose pas de problème, même quand elle finit au petit jour le dimanche matin. «Quand on a cours le lendemain, c est uniquement l après-midi, précise-t-elle. Cette certification est vraiment spécifique à nos métiers, ils ont pensé jusqu à notre rythme d apprentissage.» Quelques modules complémentaires à ceux plus traditionnels de barman sont également dispensés. «Nous avons des cours sur la sécurité et sur les réactions à adopter face à l ivresse, ajoute Tracy. C est vraiment intéressant et concret.» Reconnaissance de la profession Cyril Copin, qui emploie plus de 20 personnes à La Suite, et 20 supplémentaires au sein de son autre établissement, La Guinguette à Chavagne, voit dans cette formation une certaine reconnaissance de sa profession. «Nous sommes un peu les parents pauvres des débits de boisson, souvent montrés du doigt, déplore-t-il. Mais cela est en train de changer car le milieu de la nuit se professionnalise beaucoup de son côté. La formation de la Faculté des Métiers, en reconnaissant nos spécificités, nous permettra de valoriser nos métiers, et donc d attirer des personnes qui veulent vraiment travailler avec nous. Elle arrive réellement au bon moment.» De son côté, Tracy continue d hésiter sur son avenir. Mais la jeune femme est certaine d une chose. Quel que soit le choix qu elle opérera d ici quelques mois, infirmière ou monde de la nuit, ce ne sera pas par défaut. «J aime travailler ici, la musique, l ambiance, la relation avec les clients, confie-t-elle. Et si je n ai pas le concours d infirmière, je me vois bien continuer dans cette voie.» «Quoi qu il en soit, conclut de son côté Cyril Copin, Tracy a choisi deux branches d activités qui ne posent aucun souci en matière d emplois. Elle pourra voyager et exercer partout dans le monde.» ALG Formation Métiers de la nuit Faculté des Métiers - CCI Rennes Bretagne Contact : Jean-Michel Sebillet Tél. : Mail : jeanmichel.sebillet@fac-metiers.fr

13 Bretagne - Ille-et-Vilaine - Pays des vallons de vilaine métiers et compétences 13 Transports Orain : favoriser la gestion de l être humain Brigitte Delahaie, Co-dirigeante des Transports Orain Les Transports Orain ont décidé de former leurs responsables d exploitation à l Institut du Management du Pays de Vilaine. Histoire de leur donner des outils pour mieux encadrer leurs équipes. Fabienne l avoue. Au troisième jour de la formation dispensée par l Institut du Management du Pays de Vilaine (IMPV) et dédiée à l encadrement intermédiaire, elle a bien failli laisser tomber. «Je ne me sentais pas totalement concernée, racontet-elle. Car nous étions alors en train de faire un jeu de rôles destiné à nous montrer comment agir et réagir en réunion. Or, j encadre mon équipe essentiellement au téléphone et très peu en face à face, j ai eu l impression que ce n était pas pour moi.» Quelques mois après la fin de sa formation, Fabienne a changé d avis. «S il reste des spécificités liées à ma façon de gérer mes équipes et qui n ont pas été abordées, la majorité des outils que l on m a donnés peut s appliquer à un nombre important de situations.» Un avis partagé par Brigitte Delahaie, Co-dirigeante des Transports Orain, à l initiative de la démarche. «Même si le service d exploitation travaille surtout par téléphone, la formation de l Institut du Management est toujours enrichissante pour les responsables. Elle les aide à manager, à donner leurs ordres de mission, etc. Et puis, quand on sourit au téléphone, cela s entend.» Actuellement, une deuxième responsable est en cours de formation. Puis les deux derniers suivront. «Quand les 4 seront formés, ils pourront mettre en commun leur ressenti, partager les enseignements qu ils auront tirés de la formation, échanger sur leur façon de faire. Ce sera une prolongation intéressante...» Gagner en assurance Spécialisée dans le transport de marchandises et de voyageurs, l entreprise de Messac - qui emploie quelque 280 personnes - mise donc sur l encadrement intermédiaire. «De par nos activités, très encadrées par la réglementation, nous avons toujours eu recours à la formation, notamment en interne, précise Brigitte Delahaie. Former nos responsables, comme l ensemble des salariés, a ainsi toujours fait partie de notre façon de voir les choses. Car il s agit souvent de personnes qui ont évolué au sein de l entreprise sans être particulièrement initiées au management. La formation de l IMPV est une bonne boîte à outils qui favorise la gestion de l être humain. Grâce à elle, nos responsables gagnent en assurance et savent donc mieux se faire entendre et comprendre.» Avec sa formation, Fabienne a appris à «adapter son langage, à mieux formuler les messages à transmettre». «Avant, avouet-elle, je ne prenais pas toujours le temps de savoir si la consigne donnée était bien comprise, je craignais de perdre du temps. Désormais, je m en assure toujours et, le cas échéant, je n hésite pas à donner des explications supplémentaires. Au final, cela évite des erreurs ou de nombreux rappels par manque de compréhension... Nous gagnons donc un temps précieux.» Outre une meilleure gestion de l être humain, la formation de l Institut du Management est aussi l occasion de redynamiser son personnel encadrant. «C est vrai que c est aussi un enrichissement personnel», confie Fabienne. «Le fait que la formation se déroule sur 6 mois est un plus, ajoute Brigitte Delahaie. Les salariés la mettent tout de suite en pratique. Et puis, nous avons toujours des échos favorables au fait qu ils se retrouvent entourés de cadres de secteurs très variés. D ailleurs, nous allons essayer de créer un club des anciens de l Institut du Management pour avancer dans la formation. Et voir ce qu ils sont devenus après quelques années et comment ils mettent encore en pratique les outils transmis.» ALG Instituts du Management Faculté des Métiers - CCI Rennes Bretagne Contact : Nathalie Hairon Tél. : Mail : nhairon@fac-metiers.fr

14 14 international Cap Trading, de Shanghai à Cesson-Sévigné Société implantée à Cesson-Sévigné depuis deux ans, Cap Trading mise sur l international, notamment via son bureau chinois de Shanghai et les divers services qu elle propose : sourcing et accompagnement, bureau d achats, audit et contrôle qualité. Elle s apprête à développer en propre un «potager mobile» qui sera lancé sur le marché au printemps L udovic Laferrière, Directeur de Cap Trading, n a pas fait les choses dans le même ordre que tout le monde! «Nous avons démarré notre activité avec le bureau de Chine. J avais déjà vécu un an à Shanghai en travaillant pour des sociétés de trading et je connaissais bien le terrain. Cela s est imposé comme une évidence», explique-t-il. «En revanche, nous avons vite compris que pour que notre activité se développe aussi en France, il fallait un numéro de SIRET français. C est culturel, on n y peut rien», poursuit-il. Voilà pourquoi aujourd hui Cap Trading est une société bicéphale, avec six collaborateurs au siège à Cesson et trois à Shanghai, sur le centre de production. Une force qui permet de tordre le cou aux idées reçues : «Beaucoup s imaginent qu il faut des volumes énormes pour travailler avec l Asie Mais c est faux! Pas besoin de faire pièces pour travailler avec la Chine, affirme-t-il. Moi je suis une PME qui parle à d autres PME. Je veux que mon client puisse avoir un seul interlocuteur en matière de sourcing, d achat ou de contrôle qualité». Des activités proposées aux clients notamment via IDEAPROD, un service de la société Cap Trading : «En tant que spécialistes de l achat à l international, nous pouvons gérer tous les besoins de l idée au produit, autrement dit du cahier des charges, au design et plans techniques, à la recherche d usines, au prototypage, négociations commerciales, jusqu à la production de masse et le contrôle qualité. Mais certains clients veulent aller prospecter seuls en Asie et nous demandent juste d intervenir sur un seul aspect, un audit (technique, social, normatif) par exemple ou le contrôle qualité», poursuit Ludovic Laferrière. Potager sur roulettes Dans un marché très concurrentiel, cette stratégie personnalisée a permis à Cap Trading de se démarquer. Et pourtant, les choses n ont pas toujours été aussi roses. La société qui a commencé à se développer en commercialisant des cheminées à l éthanol s est trouvée impactée de plein fouet par la polémique sur la dangerosité de ce type de cheminées. «Tout Ludovic Laferrière, Directeur de Cap Trading ça parce que des importateurs peu scrupuleux remplaçaient l inox par de l acier, moins cher mais inadapté, fait observer Ludovic Laferrière. Du jour au lendemain, la grande distribution avec laquelle nous travaillions a gelé les commandes. De là, nous est venue l idée de développer un nouveau produit dans un domaine lié à l environnement.» Mis au point avec le designer maison, le «French Garden» est un potager mobile avec serre intégrée, récupérateur d eau, des roulettes et des pieds réglables en hauteur qui le rendent accessible aussi bien aux enfants qu aux personnes âgées ou à mobilité réduite. Pratique, il se replie après la saison et est donc aussi idéal en termes de logistique et de stockage. Innovant, ce potager mobile sera commercialisé d ici le printemps 2011 dans les grandes enseignes de bricolage et les jardineries. «Nous avons en projet d assembler ce produit localement en Bretagne, tient à préciser le Directeur de Cap Trading, car pour lui «ce n est pas parce qu on travaille à l international, qu on doit perdre son identité». LP

15 international 15 CAPS entreprise ouvre une filiale à San Francisco Fondée à Rennes en 2002 par neuf chercheurs de l INRIA, CAPS entreprise, qui compte aujourd hui 33 salariés, édite des logiciels facilitant la programmation des supercalculateurs. Un savoir-faire à la pointe dans le domaine du calcul numérique qui amène la société à se positionner à l international. Elle ouvre d ailleurs une filiale à San Francisco ce mois-ci. Éditeur de logiciels reconnu dans son domaine, CAPS entreprise compte 70% de ses clients à l étranger et réalise 40% de son chiffre d affaires à l export. Un positionnement adopté dès la création de la société, explique Laurent Bertaux, son PDG : «Dans notre stratégie, il est nécessaire d être globalisé et présent sur le territoire américain, européen et asiatique car nos partenaires le sont». Ces partenaires sont des grands groupes de constructeurs tels HP, Intel ou Microsoft auxquels CAPS entreprise est en mesure de proposer des solutions de programmation pour leurs super-calculateurs. «Avec nos logiciels, nous sommes capables d aider à la simulation du nucléaire, des puits de pétrole, de la météo et de manière générale tout ce qui demande beaucoup de puissance de calcul», précise Laurent Bertaux. Un savoir-faire que la société a su accompagner d une stratégie de développement, ayant pris une certaine ampleur en 2007 avec la levée de deux millions d euros auprès de fonds d investissements. Démarche commerciale industrielle Aujourd hui, CAPS entreprise possède un bureau à Shanghai, un VIE (Volontariat International en Entreprise) au Japon et ouvre une filiale à San Francisco ce mois-ci pour être plus proche des sièges sociaux des grandes entreprises américaines. «Le marché américain et le marché asiatique sont difficilement Laurent Bertaux, PDG de Caps Entreprise accessibles si vous n êtes pas sur place. Se trouver à proximité des centres de décision, pouvoir être présent physiquement dans les grandes réunions accélère le développement d une société et permet d éviter les effets pervers du décalage horaire», souligne le PDG de CAPS entreprise pour qui l enjeu est de «passer d une belle success story artisanale à une démarche commerciale industrielle». La société qui réalisait, en 2007, euros de chiffre d affaires total dont euros à l étranger, compte désormais sur la création de cette filiale en Californie pour faire en 2011 la moitié de son chiffre d affaires global (3,5 M ) à l export. Gros relais de croissance, l international représente pour CAPS entreprise un défi de taille que la société relève en formant également ses salariés aux langues étrangères avec le Centre d Etude des Langues : «Nous avons une dizaine de collaborateurs qui sont désormais bilingues anglais, un autre tiers en formation intermédiaire ; quant au Japon, la personne qui est partie là-bas a été formée au japonais», conclut Laurent Bertaux. Enfin, encore un signe qui ne trompe pas : le site Internet de CAPS entreprise est uniquement en anglais LP Se former aux langues étrangères Le Centre d Etude des Langues de la CCI Rennes Bretagne appartient au 1 er réseau de formation linguistique en France. Avec plus de 1500 stagiaires par an et plus de 10 langues enseignées, le CEL met à votre disposition une équipe de 40 formateurs 100% natifs et expérimentés en formation pour adultes. Le CEL Rennes Bretagne vous propose de cibler votre formation au plus juste avec : - Un positionnement de votre niveau : tests oraux et audit de vos besoins, tests en ligne gratuits sur - Plusieurs formules pédagogiques : cours particuliers, en entreprise, au CEL en interentreprises, immersion, blended learning, e-learning tutoré - Un contenu adapté : présentation de votre entreprise, téléphone, réunion, mails, négociation, suivi de projet ou des thèmes plus généraux. En fin de formation, un diagnostic complet est réalisé afin d évaluer votre progression et la possibilité de valider votre niveau par un examen officiel : TOEIC, BULATS. Contact Laurence SOURISSEAU Tél Mail : laurence.sourisseau@fac-metiers.fr

16 16 dossier Les entreprises de services, activateur de performance E n faisant appel aux entreprises de services, leurs clients s assurent l expertise de tiers. Et accroissent ainsi leurs chances de réussite. Une réalité qui a su faire son chemin au sein même des fonctions stratégiques des donneurs d ordre et entraîne aujourd hui différentes formes de collaborations. Depuis plusieurs années maintenant, les entreprises ont compris l utilité de confier certaines tâches à des entreprises de services : entretien des locaux, gestion de la flotte automobile, transports, logistique, formation, services informatiques, etc. «Cette externalisation permet avant tout à l entreprise de se concentrer sur son cœur de métier, commente Christophe Danlos, lui-même Consultant et Vice-président du club Facilities management. Le prestataire de services est alors engagé sur un résultat et mobilise les moyens qu il juge nécessaires pour réussir. Un souci de moins pour le dirigeant qui utilise ces services.» Des résultats soumis

17 Les entreprises de services, activateur de performance dossier 17 sociale ou de nouvelles fonctions qui augmentent la per formance de leurs clients et les valorisent.» Activités stratégiques chaque jour davantage à des contraintes d image ou de réglementation «Même à travers ces fonctions, vues hier comme des activités à faible valeur ajoutée, l entreprise cliente peut désormais, par le biais de la société à qui elle les confie, valoriser son image, argumente de son côté Jean-François Chevallier, Viceprésident délégué Services de la CCI Rennes Bretagne. Car les entreprises de services de ces secteurs ont, elles aussi, fortement évolué, en intégrant la qualité environnementale, la dimension Parallèlement, le recours aux entreprises de services pour des fonctions parfois hautement stratégiques se développe. Ingénierie, communication, marketing, contrôle qualité sont autant de secteurs pour lesquels elles hésitent moins à travailler en partenariat avec d autres entreprises. «Le sujet est là : le partenariat, relève Jean-François Chevallier. Nous ne sommes plus dans des fonctions purement externalisées, mais qui sont soumises à de véritables collaborations entre l entreprise cliente et son prestataire. Le contrat passé entre eux ne concerne plus seulement la dimension du simple prix, mais comporte un cahier des charges qui impose à la fois une obligation de qualité, un respect des délais, des résultats et de nombreux autres paramètres. Le niveau de responsabilisation est désormais largement partagé.» Le partenaire extérieur met à disposition du donneur d ordre son expertise et son expérience dans le cadre d un partenariat qui pourra se développer sur la durée. «Cela permet aux donneurs d ordre de se concentrer sur leur métier et d anticiper les futurs besoins de leurs propres clients, en bénéficiant en interne des compétences et de l expérience des salariés de leur prestataire, ajoute Christophe Danlos. En intégrant dans les projets stratégiques de l entreprise, des personnes extérieures, dont le cœur de métier est justement celui d apporter du conseil, de l expertise métier, méthodologique ou technologique, le donneur d ordre met de son côté toutes les chances de stimuler sa performance et sa capacité d innovation, et ainsi de marquer un avantage concurrentiel.» Accompagnement au long cours Le souci en Bretagne, soulève toutefois Jean-François Chevallier, réside dans la taille des entrepri- Du 15 au 19 novembre 2010, une semaine dédiée aux entreprises de services B to B La CCI Rennes Bretagne, en partenariat avec les clubs Facilities management, Grand S de Vitré et l ADPE de Redon, organise un cycle de conférences dans le cadre de la Semaine des entreprises de services B to B. À retenir : Lundi 15 novembre, de 17h30 à 19h30, CCI Rennes Bretagne Externaliser certaines fonctions de l entreprise, une solution alternative en terme de mode d organisation. Mardi 16, de 17h à 19h, CCI Rennes Bretagne Le lean dans les services : une solution pour chasser les gaspillages et gagner en efficacité. Jeudi 18, de 17h30 à 19h30, CCI Rennes Bretagne La sous-traitance dans les marchés publics : répondre seul ou à plusieurs? Jeudi 18, de 18h à 20h, antenne CCI à Vitré, MEEF du Pays de Vitré : Internet, outil de développement pour les entreprises. Utilisation, trucs et astuces. Jeudi 18, de 18h à 20h, délégation consulaire CCI à Redon Comment répondre à un appel d offres public? Vendredi 19, de 8h30 à 10h, CCI Rennes Bretagne Améliorer sa performance grâce aux clubs et réseaux d entreprises. ses de services. «Nous avons un nombre d entreprises important, notamment en Ille-et-Vilaine. Mais, malheureusement, elles comptent pour la grande majorité moins de 10 salariés. Ce qui peut créer quelques hésitations pour un client potentiel, industriel ou autre, qui souhaite un accompagnement sur le long terme et peut redouter de faire appel à une toute petite entreprise, craignant qu elle cesse son activité dans les mois ou les années à venir. D autant plus si le partenariat envisagé concerne des fonctions stratégiques.» Pour consulter l intégralité du programme régional ou s inscrire en ligne : www. semaine-entreprisesservices.com Tél. : Mail : infoplus@rennes. cci.fr Pour mieux répondre aux besoins de leurs clients et se voir confier de nouvelles missions, les entreprises de services bretonnes doivent donc accroître leurs effectifs. Et pour y parvenir, elles doivent développer la relation de confiance avec leurs clients. L expertise est là, l expérience aussi. À elles de valoriser leurs savoir-faire. Pour cela, elles ont elles-mêmes recours aux conseils et à l expertise d autres prestataires de services Le cercle vertueux est enclenché. ALG

18 18 dossier Les entreprises de services, activateur de performance Philippe Rozé et Laura Inisan (au centre), entourés de leurs salariées RSI mise sur la qualité Créée en 2004 puis reprise en 2006 par ses dirigeants actuels, l entreprise rennaise propose son savoirfaire en contrôle qualité. D ans les locaux de leur entreprise cliente, Julie et Marie, salariées de RSI, corrigent quelques dizaines de faisceaux électriques par jour afin de répondre à la demande de l équipementier automobile qui a fait appel à leur service. «Annexes aux contrôles qualité, ces petites modifications sont aussi essentielles, explique Laura Inisan, Co-dirigeante de RSI, aux côtés de Philippe Rozé. Là, il s agit de modifier quelques faisceaux fabriqués au Maroc. Le faire ici permet à l équipementier d assurer son rôle auprès du constructeur et de ne pas créer de rupture. Ce qui ne serait bien évidemment pas le cas s il avait fallu les renvoyer.» Depuis 6 ans, RSI propose ainsi ses services aux industriels de la région. Spécialisée dans le contrôle qualité, elle est surtout présente auprès des équipementiers automobiles et des platesformes logistiques. «Faire contrôler la qualité des pièces produites permet à nos clients de sécuriser l ensemble de leur production et d éviter ainsi la non-conformité, la rupture d une ligne et les coûts y afférents», argumente Philippe Rozé. Pour les dirigeants de l entreprise rennaise, qui emploie 15 personnes, en faisant appel à elle, ses clients s assurent l expertise, la réactivité et la flexibilité. «Parfois, un contrôle ou une correction se décide dans l heure, il faut donc pouvoir y aller. D où la nécessité de travailler en proximité et de bien connaître les produits», assurent-ils. Parallèlement, RSI dispose d un laboratoire et d un bureau d études. «Notre labo permet de tester les produits. Nous les malmenons, exerçons sur eux des tractions, des mises en température et étudions leur comportement pour connaître et maîtriser au mieux leurs limites.» La montée en puissance de la Peugeot 508 promet à RSI, qui envisage également d ouvrir une annexe dans la région du Mans, une activité sans relâche dans les mois à venir. «Nous formons sans cesse nos salariés et faisons appel, si besoin, à des intérimaires qualifiés pour renforcer nos équipes. De toute façon, nous n avons pas droit à l erreur car si un produit contrôlé s avère défectueux, c est notre responsabilité qui est engagée.» ALG Le cabinet Bourgois ou l art de Créé en 1938 à Rennes, le cabinet Bourgois a depuis rejoint le giron du groupe Merlin. Travaillant principalement auprès des collectivités, ses ingénieurs interviennent dans de nombreux domaines comme le traitement des eaux, des déchets ménagers ou l aménagement urbain. L es différents domaines d intervention dans lesquels le cabinet Bourgois œuvre font que celui-ci compte pour principaux clients les collectivités locales. Depuis sa création en 1938, et son rachat par le groupe Merlin lui-même né en 1922 à Lyon -, il a su se spécialiser en opérations aussi diverses que complexes liées à l aménagement urbain, au traitement des eaux ou des déchets ménagers, à la voirie, etc. «Nous pouvons intervenir tout au long de l opération, précise Hervé Gras, son Directeur. Dès l amont, avec la réalisation d essais pilotes par exemple, jusqu à l aval en proposant des missions de contrôle de performance des outils que nous avons contribué à créer. Entre ces deux phases, nous assistons la maîtrise d ouvrage et réalisons la conception et la maîtrise d œuvre.» Le cabinet Bourgois emploie un peu plus de 90 personnes dans un groupe qui en compte 550. Et ne répond pratiquement qu à des demandes régies par le code des marchés publics, de la procédure

19 Les entreprises de services, activateur de performance dossier 19 Segula technologies suit les projets de A à Z Le groupe, présent dans une vingtaine de pays, possède un pôle à Bruz, sur le site de Ker Lann. Spécialisé dans les métiers de l ingénierie, il propose à ses clients de les accompagner de la mise en place d un projet à sa concrétisation industrielle. «P our nos clients, nous intervenons sur des projets globaux. Notre valeur ajoutée se trouve dans notre expertise, notre expérience, notre connaissance des métiers et secteurs auprès desquels nous intervenons et dans notre richesse intellectuelle. Car nous ne vendons pas de biens mais des compétences», introduit d emblée Alfred Houdart, Directeur du pôle rennais du groupe Segula technologies. Depuis dix ans que le pôle s est installé en Bretagne, il a su augmenter son expertise dans les métiers Alfred Houdart, Directeur du pôle rennais de Segula technologies industriels. «Le tissu régional dirige la stratégie du pôle, complète Alfred Houdart. Ici, nos principaux clients sont PSA Peugeot Citroën, Renault, Valeo, ACI au Mans, ou encore Bosch et Renault Trucks. Mais nous comptons aussi quelques clients dans le machinisme agricole par exemple.» Le rôle de Segula se veut assez large. «Nous accompagnons nos clients dans toutes les phases de leurs projets, qu ils concernent des produits ou des process. De leur amorçage au suivi industriel, c est selon. Nous travaillons aux côtés de nos clients pour construire l avenir. En faisant appel à nous, les entreprises évitent le risque de saturation certains projets se comptent en milliers d heures et se concentrent sur l essentiel de leur production.» Si 2009 a marqué une pause dans l activité de Segula, l entreprise en a profité pour former ses équipes. «Nous nous devons d être toujours ultra-qualifiés, conclut Alfred Houdart, c est ce pourquoi les entreprises font appel à nous. Mais nous avons aussi profité de cette période pour visiter nos clients, anticiper avec eux quelques projets. La proximité est essentielle dans nos métiers.» ALG s associer si besoin adaptée à l appel d offres. «Nous y allons parfois seuls, parfois associés à des corps de métiers qui ont une technicité bien spécifique, comme les architectes ou les urbanistes, complète Hervé Gras. Et si nous sous-traitons peu, nous co-traitons régulièrement, notamment pour des opérations de grande envergure.» C est aussi cela la force des entreprises de services : travailler ensemble pour répondre de façon globale aux clients et mener à bien leurs missions, qu elles durent quelques jours ou plusieurs années. ALG Hervé Gras, Directeur du Cabinet Bourgois

20 20 pme services industries Bretagne - Ille-et-Vilaine - Pays de REDON IHP Services mise sur la propreté industrielle L entreprise de nettoyage industriel, basée à Redon, souhaite s agrandir en réalisant une opération de croissance externe et élargir sa clientèle. Jean-François Allain, Fondateur de IHP Services «IHP Services Comme Ingénierie, Hygiène, Propreté et Services», lance Jean-François Allain, Fondateur de cette entreprise de nettoyage industriel installée depuis début 2009 dans la pépinière d entreprises de la CCI à Redon. «Nous assurons l entretien et le ménage de bureaux et locaux. Nous proposons également des ser vices annexes tels que des petits travaux de plomberie ou encore d électricité», explique le jeune patron, d origine redonnaise. Ses clients sont, pour l heure, principalement des acteurs du secteur tertiaire : administrations, collectivités «Ils sont pour 60% d entre eux implantés sur le Pays de Redon mais aussi sur Rennes, Nantes et Vannes», précise le chef d entreprise, qui emploie aujourd hui 25 personnes dont 8 à temps plein. Son credo? La qualité du service et le développement durable. La PME prône l utilisation de produits éco-labellisés, c est-àdire hautement concentrés. La Plate-forme France Initiative [ ] lui a octroyé, après une étude approfondie de son business plan, un prêt d honneur à taux zéro. Un sésame auprès des banquiers. «C est un véritable élément déclencheur pour accéder à un financement bancaire complémentaire» Créée il y a à peine deux ans, IHP Services enregistre déjà des résultats plus que prometteurs. «Ils sont bien au-dessus de mon prévisionnel, confie le dirigeant. Et pourtant l activité a démarré en pleine crise économique et financière. Pas facile! Si le facteur chance y est pour beaucoup, le soutien de la Plate-forme France Initiative du Pays de Vilaine a été déterminant». Ce que Jean- François Allain y a trouvé? «Une oreille attentive, des conseils, des contacts, un parrain et des fonds!». La Plate-forme France Initiative, adossée à la CCI Rennes Bretagne, lui a octroyé, après une étude approfondie de son business plan, un prêt d honneur à taux zéro. Un sésame auprès des banquiers. «C est un véritable élément déclencheur pour accéder à un financement bancaire complémentaire», assure Jean-François Allain, qui apprécie également le suivi après création proposé par la Plate-forme France Initiative. «Un suivi qui permet au jeune créateur de rompre son isolement, souligne-t-il. Tout comme le fait d être hébergé en pépinière d entreprises». Fort de ce soutien et de ses 10 années d expérience dans le monde du nettoyage industriel, Jean-François Allain - titulaire du BTS hygiène, propreté, environnement de Ker Lann a ainsi pu monter sa propre société. Et rêve déjà de l agrandir. «L une de mes principales priorités est d effectuer une opération de croissance externe, révèle le chef d entreprise. C est-à-dire acquérir une petite structure de la région partageant la même dynamique de service qu IHP Services afin de mieux suivre encore notre clientèle et d élargir notre rayon d action». Autres ambitions? «Diversifier notre clientèle en proposant nos services dans l agroalimentaire et la santé, et créer des emplois sur Redon». SHG