LE MONDE DOIT MANGER À SA FAIM

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1 TOUT LE MONDE

2 DOSSIER DOIT MANGER À SA FAIM l actu En un an, les prix des matières premières ont augmenté de 30 % en moyenne. Parmi elles, le pétrole et le gaz, des produits cultivés aussi divers que le coton, le cacao, le café et le blé dont le prix a doublé en quelques mois. Trois données expliquent ce phénomène : une consommation croissante à l échelle de la planète, des stocks céréaliers de sécurité très faibles ou inexistants dans la plupart des pays, l existence de masses importantes de capitaux dont disposent les grandes entreprises et les banques pour spéculer via les marchés à terme. Au-delà des fluctuations ponctuelles de cours, cette tendance est appelée à s amplifier si la loi du fric continue de dominer l économie mondiale. Le G20 agricole n a débouché que sur des vœux pieux. Les vingt pays figurant parmi les plus gros producteurs agricoles de la planète -dont l Union européenne- affirment qu il faut produire plus, avoir plus de transparence concernant l état des stocks pour lutter «contre les excès de la volatilité des prix et des marchés». Mais cette lutte est impossible sans la constitution progressive de stocks céréaliers de sécurité. Ce dont ne parle pas la déclaration finale du G20, qui se contente «d observer» le rôle joué par la production d agro-carburants, or l accaparement des terres agricoles par des fonds d États et privés dans les pays pauvres. Or, si l on veut que tout le monde mange à sa faim, les modèles agricoles sont à réinventer. Il faut redécouvrir des pratiques et cultures abandonnées comme les châtaigneraies, les oliveraies et autres arbres nourriciers. L agriculture doit revenir à une activité de proximité et les systèmes agricoles du XXI e siècle vont devoir évoluer vers plus d agronomie, d écologie avec moins de pesticides. G. L. P.

3 Spéculation boursi De tous temps, l agriculture a été une activité de proximité et les peuples se nourrissaient essentiellement de ce qu ils produisaient. En France, hormis les produits tropicaux, tout venait du terroir. Depuis soixante ans, la mondialisation capitaliste et la mise en concurrence des agricultures se sont développées, menaçant la souveraineté et la sécurité alimentaire. Dès lors, l annonce d une pénurie agricole déclenche des mouvements spéculatifs en Bourse au point de mettre l indispensable ration alimentaire quotidienne hors de portée des consommateurs les plus pauvres, y compris dans les pays riches. Voici comment notre accès à la nourriture est en danger. LA DEMANDE DES PAYS ÉMER- GENTS. En dépit de la faible croissance économique des pays capitalistes développés, la demande mondiale en produits alimentaires est forte, car la population augmente chaque jour et la croissance économique est soutenue dans les pays émergents qui accueillent d importantes délocalisations de productions. Les couches de salariés moyens et les actifs des professions libérales de ces pays achètent des biens divers, notamment des voitures. Voilà pourquoi les métaux, le pétrole, le coton et le caoutchouc vont être de plus en plus Est-ce ainsi que les hommes vivent? Min de Rungis au petit matin, pavillon des fruits et légumes. De plus en plus de personnes viennent récupérer les fruits et légumes qu ils ne peuvent acheter. Parmi elles, Simone, retraitée de 75 ans, qui a fait des ménages toute sa vie, pendant un temps non déclarée, ne peut s en sortir avec son minimum vieillesse. «Je viens une fois par semaine, en bus, ainsi je peux manger des fruits et légumes, et je vais acheter d autres articles, pâtes, un peu de viande et fromage dans des magasins discount. chers au fil des ans, car la rareté se fera sentir. S agissant des céréales comme le blé et le maïs, le niveau des stocks de fin de campagne au moment de l actuelle récolte est faible. Il n y a pas encore de pénurie mondiale au regard des besoins solvables immédiats. Mais l abandon de toute politique de stocks de sécurité dans les grands pays producteurs comme dans les pays importateurs place le marché céréalier mondialisé sous l influence permanente des fonds spéculatifs. Désormais, les traders des salles de marché ont toujours un œil sur l évolution de la météo pour spéculer à la hausse comme à la baisse, selon le temps qu il fait. Des lots de blé se vendent des centaines de fois avant d être sortis de leur silo pour être enfin transformés en farine. Les frais de réassurance que paient les vendeurs et les acheteurs sur le marché à terme pour lisser l évolution des prix par rapport aux cours journaliers peuvent atteindre 40 par tonne, soit 20 % de sa valeur moyenne. Cette somme «assure» la position du vendeur et de l acheteur au moment du débouclage de l opération. À titre de comparaison, le coût annuel du stockage d une tonne 8

4 DOSSIER ère sur la nourriture La hausse démesurée du prix des matières premières ne concerne pas que les produits de base de l alimentation. Pétrole, gaz, caoutchou et coton (notre photo) font l objet de spéculations. de blé dans une coopérative française revient à 10 en moyenne. LA SPÉCULATION VA RE- PRENDRE. Le bas niveau des stocks mondiaux intervient alors que les rendements céréaliers des principaux pays producteurs vont être nettement moins bons que ceux d une année moyenne en raison de la sécheresse. Une telle situation va relancer la spéculation sur les céréales, dès cet été, avec des conséquences prévisibles sur les prix du pain, des pâtes et autres produits alimentaires à base de farine. En France, la sécheresse exceptionnelle du printemps va produire un enchaînement de conséquences négatives. Les rendements céréaliers seront en baisse de 15 à 20 % sur une année moyenne. Mais les besoins des éleveurs en aliments composés à base de céréales vont être plus importants en raison du faible rendement en herbe des prairies, des faibles tonnages de foin récoltés. LA DOUBLE PEINE POUR LES ÉLEVEURS. Dans un élevage hors sol de porcs ou de volaille, les aliments composés entrent pour environ 60 % dans le prix de revient d un kilo de viande. Plus les aliments du bétail sont chers, plus le prix de la viande risque aussi d être plus cher en magasin. Encore faut-il que les éleveurs puissent répercuter l augmentation des coûts de production aux industriels de la transformation qui sont eux-mêmes soumis à la pression des centrales d achat des distributeurs. > 9

5 > Les éleveurs de porcs ont ainsi perdu beaucoup d argent depuis un an faute de pouvoir obtenir des prix de vente qui couvrent les coûts de production. Certains sont en dépôt de bilan. Dans l élevage bovin, nous assistons déjà à un début de «décapitalisation». Les éleveurs vendent des vaches pour acheter à manger pour les autres. Mais cette «décapitalisation» a aussi un effet immédiat sur le marché des animaux vivants vendus pour la boucherie : l offre pléthorique au regard de Distributeurs = voleurs Selon un rapport sur les prix et les marges, remis au gouvernement, le 27 juin dernier. Quand vous achetez un kilo de longe de porc en barquette dans votre grande surface, 35 % du prix que vous payez revient à l éleveur qui a nourri la truie et le porcelet devenu un porc charcutier dix mois après le début de la gestion ; 8,8 % du prix revient à l abattoir et à son atelier de découpe, tandis que le gouvernement encaisse 5,2 % par le biais de la TVA. Il reste encore 51 % du prix pour le distributeur qui n a fait que mettre votre viande en barquette pour un achat en libre-service. la demande provoque une forte chute des cours au profit des transformateurs et des distributeurs sans profiter aux consommateurs. L AGRICULTURE NE PEUT PAS ÊTRE GÉRÉE COMME UNE ACTI- VITÉ INDUSTRIELLE. Son support est le sol et tous les sols n ont pas la même fertilité. La température, le soleil et l eau de pluie sont des intervenants qui influencent les rendements, alors que l homme n a guère de pouvoir sur chacun de ces éléments. Raison de plus pour jouer toujours la carte de la proximité. Surtout dans un pays comme la France, tellement riche de sa diversité. Encore faut-il éviter de fragiliser les paysans. Or, la politique de Sarkozy les fragilise depuis quatre ans. Gérard Le Puill 10 > VIE NOUVELLE N 161 février/mars 2011

6 DOSSIER Coopérer pour survivre La sécheresse du printemps 2011 a réduit les récoltes fourragères comme les rendements céréaliers. Elle met beaucoup de paysans en difficulté malgré les aides européennes. Pourquoi? L agriculture est devenue fragile, et cette fragilité résulte, d une part, de l ultra-spécialisation avec les céréales et toutes les grandes cultures et, d autre part, des différents systèmes d élevages spécialisés. On redécouvre avec la sécheresse qu il faut mobiliser les trains de marchandises et peutêtre l armée pour transporter de la paille des zones céréalières aux zones d élevage, que ce transport va coûter cher, que la spéculation va augmenter le prix de la paille. Quand tout va bien, un système très spécialisé peut afficher une efficacité apparente. Ingénieur agronome (ENSA Toulouse), Matthieu Calame est chargé de recherches sur le vivant et la gestion durable au sein de la Fondation Charles Léopold Mayer pour le progrès de l homme. Il a publié Une agriculture pour le XXI e siècle (2007) ; La tourmente alimentaire. Pour une politique agricole mondiale (2008) et en 2011, Lettre ouverte aux scientistes. Alternatives démocratiques à une idéologie cléricale aux éditions Charles Léopold Mayer. Mais ce système est toujours poussé à l extrême limite du possible sous la pression de la concurrence. Il ne subsiste plus de marge de manœuvre au moindre pépin comme le montre cette sécheresse. Les éleveurs vont payer le prix fort en raison du manque de fourrage et de la cherté des céréales qu ils vont devoir acheter. Mais les céréaliers vont aussi être pénalisés par la chute des rendements. Des producteurs de maïs n auront pas de quoi irriguer leurs parcelles. Cette sécheresse illustre bien la fragilité des monocultures. Elle est un signe précurseur de ce qui nous attend dans les prochaines décennies si l on ne sort pas de cette spécialisation qui réduit l autonomie des exploitations. L urgence est donc de travailler pour adapter les pratiques agricoles au changement climatique. Quelles sont vos méthodes d adaptation au changement climatique sur la ferme expérimentale que vous dirigez? Entre autres exemples, nous expérimentons l agroforesterie avec des rangées d arbres à vingt-quatre mètres de distance sur des terres céréalières. Nous avons planté de nombreuses espèces dont du merisier et du noyer. Ils produiront des bois qui seront récoltés dans 50 à 70 ans. Nous avons également planté de l acacia dont les feuilles sont riches en azote. Nous voulons voir quel sera leur apport pour les autres cultures. Nos plantations sont trop récentes pour vérifier si l ambiance sous les arbres aura permis à d autres cultures de mieux résister à la canicule. Nous allons étudier cela sur des exploitations qui nous ont précédés dans ce domaine. Cette sécheresse aura son utilité si elle favorise une prise de conscience en faveur d une adaptation de la production agricole au réchauffement climatique. Les agronomes ne sont-ils pas trop dis- 11 >

7 > crets en France? Ils s expriment de plus en plus, mais je crois qu ils souffrent encore d une sorte d inculture politique, alors que leur mission est aussi de dire de quelle politique agricole nous avons besoin, d insister auprès des décideurs sur l importance des bonnes pratiques agronomiques. Que pensez-vous des modestes résultats du G20 agricole de Paris? J étais très pessimiste sur ce G20 agricole et je constate qu il ne propose rien de concret. On ne peut pas faire de la gouvernance mondiale avec un club de pays exportateurs concurrents aux intérêts contradictoires. Nous vivons dans une sorte de chaos permanent, et on nous prépare peut-être le pire avec tous ces achats de terres dans des pays pauvres et émergents. Le colonialisme est un phénomène récurrent de l histoire. Il est encore capable d apparaître sous de nouvelles formes. Aujourd hui, des nations et des firmes puissantes et organisées tentent de s approprier de nouvelles richesses hors de chez elles. Audelà de leur caractère spoliateur, ces politiques en quête de profits élevés à court terme, accentuent l infertilité des sols et le dérèglement climatique. Elles déstabilisent les écosystèmes. La crise environnementale nous montre que la force ne permet pas de résoudre les problèmes. Il va falloir coopérer pour survivre. Propos recueillis par G.L. P. La châtaigne corse On la disait passée de mode alors que pendant des siècles la châtaigne a donné du pain aux Corses. Riche en qualités nutritionnelles, elle devrait prendre un nouveau départ. POUR PALLIER LA CROIS- SANCE démographique, les républiques de Pise et Gênes favorisèrent au XV e, XVI e et XVII e siècle la plantation des châtaigneraies en Corse colonisée. Au début du siècle dernier et alors que tonnes de châtaignes étaient récoltées chaque année, l hémorragie humaine avec la guerre de Magasin hard discount Marcel a 70 ans, il vit avec sa femme, elle aussi retraitée, et il vient faire ses courses dans un magasin situé à Choisy-le-Roi dans le Val-de-Marne, car c est beaucoup moins cher dans la mesure où les produits sont à la veille d être périmés. Ils vivent en location avec, chacun, le minimum vieillesse. «Je viens tous les deux jours, ainsi nous pouvons gérer les choses, et de plus cela me permet de marcher régulièrement, ce que ma femme ne peut plus faire.» et la recherche d une vie meilleure vers le continent et d autres contrées ont stoppé l exploitation intensive des châtaigneraies. Or, la valeur de ce fruit est telle que lors du rattachement de la Corse à la France, en 1769, le Conseil du Roi crut bon d interdire par décret -vite abandonné- toute nouvelle plantation de cet arbre «immoral qui constitue l aliment de la paresse, car son fruit supplée à tout : on le ramasse, on le sèche, on le broie et on en fait son pain, leurs chevaux même en sont nourris et la terre est toute négligée» Déjà, la scandaleuse légende du Corse paresseux s étalait royalement. À L HEURE OÙ LE MONDE S IN- TERROGE sur les retombées redou- 12

8 DOSSIER a de l avenir La commercialisation de la farine de châtaigne doit s ouvrir à l Europe. tables de la crise alimentaire, la châtaigne peut prendre sa revanche. On l a méprisée et marginalisée, elle se présente aujourd hui comme un produit d avenir dont de nombreux pays aimeraient bien disposer. Ses qualités nutritionnelles sont considérables avec 81 % de glucides, des lipides, du potassium, du magnésium, du c a l c i u m etc La châtaigne peut remplacer la farine de blé dans la composition de nombreux produits comme le pain, les pâtes, les gâteaux. On estime à 250 le nombre de producteurs de châtaignes en Corse. La récolte annuelle s élève actuellement à tonnes dont 85 % sont transformées en farine. Près de hectares de terres à châtaigner sont exploitées, restent en friches. La Chambre d Agriculture a fait plusieurs essais pour mieux diversifier la production, pour satisfaire, par exemple, les amateurs de marrons glacés mais les résultats restent maigres. Or, le moment n est-il pas venu de penser le développement des châtaigneraies? hectares ne sont-ils pas disponibles? Des jeunes agriculteurs corses sont prêts à relever les manches. Il suffirait de les accompagner dans une reconquête bien éloignée, il est vrai, du tout tourisme. À LA CHAMBRE D AGRICUL- TURE, le débat est lancé à partir d un constat : la commercialisation de la farine de châtaigne est centrée seulement sur la Corse. Le moment est venu de s ouvrir sur l Europe et le monde. La volonté politique existera-t-elle? José Fort 13

9 Le jardin nourricier : Échange et partage Les adeptes du potager sont de plus en plus nombreux. Faut-il seulement y voir le signe d une aspiration à consommer des produits sains ou un moyen d alléger le budget nourriture de la famille? Les deux certainement! LES DIFFÉRENTS SCAN- DALES concernant les produits alimentaires ont très largement ébranlé la confiance des consommateurs (encore dernièrement le concombre accusé à tort d être porteur de bactéries mortelles a causé des dégâts importants). Les nombreuses informations données par les médias sur les méthodes de culture intensive font peur. La recherche immédiate du profit ne fait pas bon ménage avec la sécurité alimentaire et le respect de la terre, aussi les produits «bio» apparaissent comme une solution. Mais les moindres rendements de la culture biologique ne peuvent pas être la seule réponse aux besoins quantitatifs de la population. De plus, leur prix de revient plus élevé, les rendent inaccessibles aux familles dont le budget est très serré. La solution, lorsque c est possible, c est de produire ses légumes, mais la grande distribution qui a toujours plusieurs fers au feu, y a pensé! DÈS FIN JANVIER/DÉBUT FÉ- VRIER, les supermarchés regorgent de plants de toutes sortes, sans tenir compte de la météo ni de l avancement dans la saison. Il faut vendre vite, très vite, ces fragiles végétaux qui ont poussé dans des serres à grands renforts de chauffage, d engrais et de main d œuvre sous payée en France ou ailleurs dans le monde. Pour réaliser un petit potager, planter quelques pieds de tomates sur son balcon, ce peut être une solution pratique. Mais il faut tenir compte des conseils des professionnels expérimentés pour le calendrier des plantations, sous peine de déception. Heureusement, de plus en plus de jardiniers résistent à l appel de l achat prématuré. Ils achètent des graines, «font leurs plants» et lorsque c est réussi, ils partagent avec la famille, les voisins ou les amis. Cela leur permet de faire des échanges très enrichissants en termes de diversité d espèces de plantes et de produire une grande quantité de légumes à bas prix. Avec un sachet d un gramme de graines de tomates, on peut nourrir tout le quartier, idem pour les courgettes, les salades etc. Pour diminuer encore le coût, il est possible de récolter ses propres graines en fin de saison, mais il ne faut pas avoir semé au départ des graines avec l indication F1 qui sont hybrides et possèdent un pouvoir germinatif très faible. Ce qui permet aux semenciers d en revendre chaque année. LES REVUES DE JARDINAGE, les «trucs» et astuces pour lutter contre les insectes parasites et les maladies se multiplient. L heure est à l économie d eau, aux paillages, aux produits de traitements respectueux de l environnement, à la réalisation d un compostage permettant de diminuer le volume des déchets. De plus en plus, le goût est privilégié par rapport à l aspect, et c est tant mieux, car il est scandaleux de voir détruire des fruits ou des légumes pour un seul défaut d apparence. LE POUVOIR D ACHAT DES FA- MILLES et des retraités se dégradant de plus en plus, on assiste à un accroissement significatif du nombre de potagers. Les demandes de jardins familiaux se multiplient, les délais d attente frisent les trois années. Il est fréquent de voir des propriétaires ne pouvant plus cultiver leur jardin pour des raisons de santé, le mettre à disposition de familles habitant en appartement. Chaque parcelle de terre est cultivée, cela peut paraître positif, mais c est aussi un signe évident de difficultés économiques, de méfiance dans les productions maraîchères et de repli sur soi. Yolande Bachelier 14

10 DOSSIER L Europe prive les pauvres d aide alimentaire Pour 2012, la Commission européenne fait passer le programme alimentaire européen aux plus démunis (PEAD) de 500 millions d euros à 113 millions d euros, suite à un arrêt du tribunal de Luxembourg. Ce jugement a été rendu par la Cour européenne de justice sur plainte de l Allemagne concernant le budget PEAD pour L Allemagne n avait pas choisi le recours à ce budget pour venir en aide aux plus démunis, contrairement à 19 pays dont la France, l Italie, l Espagne, l Irlande et la plupart des nouveaux pays membres d Europe centrale. Le gouvernement d Angela Merkel a donc décidé de pénaliser les pauvres de 19 pays. Les juges ont motivé leur décision en estimant que le PEAD devait être financé par des surplus européens mis à l intervention publique et utilisés à des fins commerciales par des opérateurs de l industrie agroalimentaire pour dégager un budget susceptible de fournir divers produits aux organisations caritatives agrémentées pour les distribuer. L argument juridique est assez tordu, car les dernières réformes de la Pac ont réduit à la portion congrue les surplus européens. Embarrassée par un jugement qui va la rendre encore plus impopulaire, la Commission européenne rappelle que tonnes de produits ont été distribuées l an dernier à 18 millions de personnes dans 19 États membres de l Union grâce au budget du PEAD. En France, le Secours populaire, une des quatre organisations agréées pour distribuer des vivres indique qu il a aidé 1,3 million de personnes en 2010, et qu il ne pourra aider que personnes en 2012, et rien en Le Secours populaire français lance donc «un appel pressant à toutes les familles en difficulté» et à toutes les bonnes volontés pour intervenir auprès des autorités françaises et européennes, afin que soit rétabli le budget du PEAD. Il faut entendre cet appel au moment où l Europe saigne à nouveau les peuples pour sauver les banques en Grèce et ailleurs. G.L.P. 15

11 INFORMATION GRATUITE MAETVA - Colmar * En fonction de la loi de finances Un monte-escalier à votre domicile! Crédit d impôts 25% * n Quel monte-escalier vous faut-il? (en fonction de votre domicile) n Comment obtenir une sécurité totale? n Les systèmes les plus faciles à installer et à utiliser n Les meilleurs investissements et les plus fiables Demandez ce Guide Gratuit et sans engagement Poster sans timbrer l enveloppe à : Indépendance Royale Libre Réponse N Limoges Cedex 9 OUI, faites-moi parvenir sans engagement de ma part, le Guide Monte-escaliers. Mlle Mme Monsieur Nom... Prénom... Adresse... Code Postal Ville... Téléphone Bon pour un Guide Gratuit Date anniversaire (facultatif) 1 9 Poster sans timbrer l enveloppe à : Indépendance Royale - Libre Réponse N Limoges Cedex 9 N affranchissez pas ce courrier, nous vous offrons les frais postaux Conformément à la Loi Informatique et Libertés n du 6 janvier Art. 27, vous disposez d un droit d accès et de rectification aux données vous concernant. Par notre intermédiaire votre adresse peut être transmise à des tiers. Vous pourriez ainsi recevoir des propositions d autres entreprises. Photos non contractuelles VN M Producteur de lait, de céréales et d oléagineux à Héricourt dans le Pasde-Calais en association avec sa mère et sa compagne, Mickaël Poillion a converti vingt hectares de son exploitation en agriculture biologique. Il y produit du blé, du sarrasin, des pommes de terre, des légumes frais, des associations de céréales et de protéagineux pour nourrir ses poules pondeuses en production biologique. «LE TRAVAIL que je mène sur la partie bio de mon exploitation me donne des idées et des solutions pour réduire les engrais et les pesticides sur les parcelles qui ne sont pas en bio. L agriculture biologique nous oblige à nous poser les bonnes questions ; celles auxquelles on ne pense pas quand on bénéficie de l assistance des produits chimiques. Intellectuellement, j ai le sentiment de redevenir un paysan» affirme ce jeune agriculteur de 34 ans. Mickaël Poillion a réduit de litres à litres par an la production laitière moyenne de chaque vache. Pour cela il a diversifié les cultures de graminées et de légumineuses dans ses prairies afin de nourrir les vaches de manière plus économique et plus écologique. AVEC LITRES DE LAIT de moins, chaque laitière rapporte plus qu avant en raison de l économie réalisée sur le coût de production par litre. Une économie imputable à la réduction des achats d engrais et de tourteaux de soja. Comme quoi le retour aux bonnes pratiques agronomiques permet aussi à l agriculture d être plus rentable en produisant moins et mieux. G.L.P. 16

12 DOSSIER Le sentiment de redevenir un paysan Mickaël Poillion et une partie de son troupeau. Commandez le dernier livre de Gérard Le Puill* *Journaliste honoraire et spécialiste des questions agricoles 3 euros supplémentaires de participation aux frais d envoi de l ouvrage (en cas de commande multiple, ajouter 1,5 euro par exemplaire). Je commande... exemplaire (s) de Bientôt nous aurons faim! x 20 euros. Total :... exemplaires x 20 euros +... frais d envois =... euros (règlement par chèque à l ordre de SNJH-La Terre). Nom... Prénom... Adresse... Tél... Courriel... Adresse de livraison (si différente) : Nom... Prénom... Adresse... Tél... Courriel... Découpez et envoyez ce bon de commande accompagné de votre règlement à «La Terre», 164 rue Ambroise-Croizat, Saint Denis Cedex. 17

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