CONSEIL INTERNATIONAL DES CEREALES RAPPORT SUR L EXERCICE 2013/14

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1 CONSEIL INTERNATIONAL DES CEREALES RAPPORT SUR L EXERCICE 2013/14

2 Publié par le CONSEIL INTERNATIONAL DES CEREALES 1 CANADA SQUARE CANARY WHARF LONDON E14 5AE ANGLETERRE Téléphone : 44 (0) Fax : 44 (0) Courriel : igc@igc.int Janvier 2015

3 AVANT-PROPOS Le Conseil international des céréales (CIC) est une organisation intergouvernementale spécialisée dans les échanges de céréales et d oléagineux. Il administre la Convention sur le commerce des céréales de Ce rapport couvre les travaux du Conseil et de ses comités durant l exercice clos en juin Le Conseil a approuvé le texte du rapport à des fins de publication lors de sa 40 e session en décembre Pour de plus amples informations sur le CIC, veuillez consulter

4 TABLE DES MATIERES page POINTS SAILLANTS DES TRAVAUX DU CIC EN 2013/ CONSEIL INTERNATIONAL DES CEREALES... 7 Réunions et conférences... 7 Examen de l évolution du marché des céréales et programme de travail... 8 Situation du marché en 2013/ Perspectives pour 2014/ Programme de travail économique ordinaire Système d information sur les marchés agricoles (AMIS) Programme de travail pour 2014/ Questions administratives et autres Inclusion formelle des oléagineux dans la Convention sur le commerce des céréales de Composition Efforts en vue d élargir la participation à la CCC Comptes certifiés Examen de la situation financière en 2013/14 et budget pour l exercice 2014/ Paiement des contributions Elections pour 2014/ ANNEXES 1. Composition du CIC et de ses comités Voix des membres du CIC en 2013/ Participation du Secrétariat du CIC à des réunions et visites Résumé des services d information du CIC en 2013/ Comptes certifiés pour 2013/14 Résumé Notes Tous les chiffres en tonnes font référence à des tonnes métriques. «m.» veut dire «million».

5 6 Rapport sur l exercice 2013/14 POINTS SAILLANTS DES TRAVAUX DU CIC EN 2013/14 A compter du 1 er juillet 2013, les oléagineux ont été officiellement inclus dans la définition des céréales aux termes de la Convention sur le commerce des céréales de Le Conseil a accueilli l Iraq en qualité de 27 e membre du Conseil international des céréales à partir du 1 er janvier En décembre 2013, la Croatie a participé à la session du Conseil pour la première fois, suite à son accession à l UE en juillet La session de décembre a été suivie d une Table ronde sur «les perspectives des importateurs et des exportateurs concernant les échanges de fèves et de tourteaux de soja». La Conférence 2014 sur les céréales du CIC s est déroulée à Londres le 11 juin 2014 sur le thème «Des horizons changeants pour les échanges mondiaux». Elle a également comporté un atelier sur les limites maximales de résidus (LMR) de pesticides et l impact des différentes normes et politiques sur les échanges internationaux de céréales. Le programme de travail du Secrétariat est resté axé sur ses activités économiques et statistiques phares. Parmi les principales évolutions du marché, on peut citer : -- Suite à des conditions météorologiques globalement favorables dans les principales régions productrices, les récoltes mondiales de blé, maïs, soja et riz ont toutes atteint de nouveaux records en 2013/ Malgré des gains de consommation supérieurs à la moyenne, surtout dans l alimentation animale, les stocks de report mondiaux se sont redressés à des niveaux plus confortables. -- Impulsés par le blé et le maïs, les échanges mondiaux de céréales ont atteint un pic absolu, les échanges de riz et de soja établissant aussi de nouveaux records. -- L ampleur des disponibilités du marché a contribué à un repli global des cotations à l exportation ; l Indice des céréales et des oléagineux du CIC (GOI) a fait en moyenne 13 % de moins durant l exercice 2013/ Les prix à l exportation du riz ont affiché des tendances mixtes chez les principaux fournisseurs. Les cotations ont nettement faibli en Thaïlande, sous l effet des pressions exercées par les grosses réserves en intervention et une demande internationale limitée mais elles se sont consolidées au Viet Nam du fait d un regain de l intérêt acheteur et d une contraction de l offre. Des disponibilités généralement abondantes ont pesé sur les cours en Asie du Sud. -- Les projections à moyen terme pour le blé et les céréales secondaires font ressortir une production accrue, une consommation en hausse et une croissance des stocks, même si l on s attend à une légère baisse du ratio stocks/utilisation. -- Si les stocks mondiaux de riz sont jugés se replier légèrement, les disponibilités devraient rester confortables à moyen terme. - - Dans le cas du soja et du colza/canola, la production devrait croître à de nouveaux pics au cours des cinq prochaines années, pour traduire une demande croissante de la part des transformateurs d oléagineux. Un essor des échanges sera étayé par un intérêt acheteur solide de la part des importateurs asiatiques.

6 Rapport sur l exercice 2013/14 7 Réunions et conférences CONSEIL INTERNATIONAL DES CEREALES Le Conseil international des céréales (CIC), dont la composition est reprise à l Annexe 1, a tenu deux sessions à Londres en 2013/14, le 6 décembre 2013 et le 9 juin M. Eugene Philhower, Conseiller agricole à l Ambassade des Etats-Unis à Londres a présidé les deux sessions. Le Conseil a considéré la situation et les perspectives à moyen terme des marchés des céréales, du riz et des oléagineux, y compris des présentations détaillées du Secrétariat et des informations fournies par les membres, qui ont aussi fait référence aux tout derniers développements concernant leurs politiques céréalières. Il a passé en revue les progrès accomplis avec le programme de travail 2013/14 du Secrétariat et il a examiné et approuvé le programme pour 2014/15. Parmi diverses questions administratives et financières, il a adopté son budget au titre de l exercice 2014/15. Une Table ronde a fait suite à la 38 e session du Conseil en décembre 2013, pour examiner les perspectives d échanges mondiaux de fèves et de tourteaux de soja du point de vue des importateurs et des exportateurs. Le panel d experts invités s est concentré sur les principaux défis auxquels sont confrontés les exportateurs sud-américains, les perspectives de la demande chinoise et les conséquences pour les échanges mondiaux de l agrément décalé de nouveaux types de fèves de soja transgénique. Le débat a été animé par le Président du Conseil. Le 11 juin 2014, les membres du Conseil ont été rejoints par des représentants de l industrie et d autres organisations pour prendre part à la 23 e Conférence sur les céréales du CIC, organisée autour du thème : «Des horizons changeants pour les échanges mondiaux». La Conférence a comporté trois sessions axées sur les perspectives du marché, l avenir des échanges et les perspectives des fournisseurs d Amérique latine, avec la contribution de conférenciers issus de l Argentine, du Brésil, de la Chine, des EAU, des Etats-Unis, de la Libye et de la Russie. Le Dr Joseph Glauber, Economiste en chef au département de l Agriculture des Etats-Unis (USDA), a prononcé un discours liminaire sur les perspectives des céréales et des oléagineux et le Dr Mark Rosegrant, Directeur de la Division des technologies de production et de l environnement à l Institut international de recherches sur les politiques alimentaires (IFPRI), a fait une présentation spéciale sur les changements climatiques et la sécurité alimentaire mondiale. La Conférence a également comporté un atelier sur les limites maximales de résidus (LMR) de pesticides et l impact des différentes normes et politiques sur les échanges internationaux de céréales. Le Comité administratif (dont la composition est reprise à l Annexe 1) s est réuni à Londres le 15 octobre 2013 et le 7 mai Les réunions ont été présidées par M. Philhower. Le Comité a approuvé l ordre du jour des sessions du Conseil et examiné les propositions budgétaires pour 2014/15 ainsi que d autres questions administratives et financières. Il a passé en revue les progrès du Secrétariat concernant le programme de travail pour 2013/14 et a débattu des propositions pour 2014/15. A chaque réunion, le Directeur exécutif a informé le Comité de ses contacts avec de nouveaux pays membres potentiels. Le Comité du budget (composé de l Arabie saoudite, de l Argentine, de l Australie, du Canada, de Cuba, de l Egypte, des Etats-Unis, de la Fédération de Russie, du Japon et de l Union européenne) s est réuni le 8 avril 2014 sous la présidence de M. Philhower. Le Comité a débattu des propositions budgétaires du Directeur exécutif pour 2014/15 avant leur examen par le Comité administratif et leur adoption par le Conseil.

7 8 Rapport sur l exercice 2013/14 Présidé par le Directeur exécutif et ouvert à tous les membres du Conseil, le Comité de la situation du marché (CSM) s est réuni deux fois en 2013/14 : le 13 septembre 2013 et le 11 mars Le CSM a été informé des progrès accomplis avec le programme de travail du Secrétariat, y compris la fourniture de statistiques actualisées sur les usages industriels de céréales, l utilisation de céréales et autre ingrédients clés dans l alimentation animale ainsi que les superficies plantées sous céréales et oléagineux transgéniques. Le Secrétariat a également annoncé des perfectionnements apportés à l Indice des céréales et des oléagineux du CIC (GOI) et ses sous-indices, y compris l introduction d un sous-indice pour l orge. Le Secrétariat a rapporté au CSM les nouvelles améliorations qu il a apportées à ces activités d informations journalières, y compris la fourniture d un nouvelle Fiche de prix quotidienne, couvrant une gamme détaillée de cotations à l exportation et d autres données du marché. Le Secrétariat a aussi fait le point sur l avancement de la refonte du site web du Conseil. Chaque réunion du CSM comprend au moins une présentation d expert. Par ailleurs, les gouvernements membres sont tour à tour priés de faire le point de la situation et des politiques de leur pays respectif en matière de céréales. En septembre 2013, M. Karavaytsev, Conseiller économique senior de la Délégation commerciale russe au Royaume-Uni, a fait une présentation sur le marché russe des céréales. En mars 2014, M me Mona Nedberg Østby, Conseillère, Autorité agricole norvégienne (SLF), Division du commerce et de l industrie, a fait le point avec le Comité sur la situation de la Norvège en matière de céréales. A la même réunion, M. Randy Strychar, Président d Ag Commodity Research, une société indépendante d études de marché basée à Vancouver au Canada, a fait une présentation par webcast sur les perspectives du marché mondial de l avoine. Un panel des experts du fret tient des réunions périodiques, auxquelles tous les membres du Conseil peuvent participer, afin de passer en revue l évolution des taux de fret maritime. Les délibérations du groupe d experts ont été rapportées à chaque réunion du CSM et session du Conseil en 2013/14. Les observateurs de sept pays et territoires non membres (Bolivie, Brésil, Ethiopie, Guatemala, Tanzanie, Territoire douanier séparé du Taipei (chinois) et Viet Nam) ont assisté aux sessions du Conseil et/ou aux réunions du Comité de la situation du marché en 2013/14. Des observateurs de l Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture (FAO), l Organisation de la coopération et du développement économiques (OCDE) et l Organisation mondiale du commerce (OMC) ont prononcé des déclarations au Conseil concernant leurs travaux récents. L Annexe 3 dresse la liste des rencontres internationales et des manifestations liées aux céréales auxquelles ont participé le Directeur exécutif ou des membres du Secrétariat en 2013/14. Examen de l évolution du marché des céréales et programme de travail Situation du marché en 2013/14 Ce qui suit résume l évolution mondiale des céréales, du riz et des oléagineux qui a servi de toile de fond aux discussions des membres sur la situation du marché et ses perspectives en 2013/14. Si le commentaire s arrête à la fin de l exercice, les statistiques ont été actualisées pour tenir compte des dernières données disponibles. Suite à des conditions météorologiques globalement favorables dans les principales régions productrices, les disponibilités mondiales de céréales, de riz et d oléagineux ont affiché un net redressement durant 2013/14 les productions de blé, de maïs, de soja et de riz ont toutes

8 Rapport sur l exercice 2013/14 9 atteint un nouveau record. Malgré des gains de consommation supérieurs à la moyenne, on observe une certaine reconstitution des stocks de report. Impulsés par le blé et le maïs, les échanges mondiaux de céréales ont atteint un pic absolu, tandis que les échanges de riz et de soja ont aussi affiché une forte hausse, à de nouveaux records. Même si la fermeté de la demande a apporté un certain soutien, l ampleur générale des disponibilités du marché a contribué à un repli global des cotations à l exportation ; d une année sur l autre, le GOI a fait en moyenne 13 % de moins durant l exercice 2013/14. Le total mondial de la production de céréales (blé et céréales secondaires) a grimpé de 11 % en 2013/14, à un record de millions de tonnes, avec des récoltes de blé, de maïs et d orge sensiblement plus élevées. A l exception notable de l Amérique du Sud, de meilleures moissons ont été signalées dans presque toutes les régions. Les récoltes des huit principaux exportateurs ont affiché une hausse d environ un cinquième, dépassant pour la première fois la barre des 1,0 milliard de tonnes. La production mondiale de blé a augmenté de 9 % en 2013/14, pour atteindre 713 millions de tonnes, un record absolu. Des résultats records ont été atteints au Canada, en Chine, en Egypte et au Maroc, alors qu après la récolte sapée par la sécheresse de l an dernier, la production affichait un net redressement dans la CEI. De plus grosses moissons ont aussi été rentrées en Argentine, en Australie et dans l UE et bien que la récolte de l Inde ait été plus faible que l année précédente, elle n a que légèrement baissé et reste la deuxième plus grosse récolte jamais enregistrée. La moisson mondiale de maïs a grimpé à un nouveau pic de 984 millions de tonnes en 2013/14, en hausse de 14 % d une année sur l autre. On a observé une hausse particulièrement marquée aux Etats-Unis, où la production a grimpé de 29 %, à un record de 354 millions de tonnes, suite à un redressement des rendements par rapport aux piètres résultats de la campagne précédente. On a également constaté un gain élevé dans l UE et des récoltes records en Russie, en Ukraine et en Chine. En Argentine et au Brésil, la production est arrivée en deuxième position derrière les records absolus de l année précédente. Bien que les semis mondiaux d orge aient été légèrement moindres d une année sur l autre, des rendements records moyens ont dopé la production à son plus haut en quatre ans de 145 millions de tonnes, un gain de 12 % par rapport à l année précédente. De plus grosses récoltes ont été moissonnées dans l UE, en Russie, en Ukraine, au Canada, en Turquie, au Maroc et en Australie, mais des superficies réduites et un temps défavorable ont entraîné une production moindre en Argentine. La production mondiale de sorgho a affiché une hausse de 5 % en 2013/14, à 59,5 millions de tonnes, la plus grosse en trois ans suite à de meilleurs résultats rentrés aux Etats-Unis, au Mexique et en Chine. Toutefois, un temps excessivement sec a bridé les rendements en Australie. La moisson mondiale d avoine a été la plus grosse en cinq ans, avec 24,1 millions de tonnes, en hausse de 13 % d une année sur l autre. Les récoltes ont été plus volumineuses dans l UE, au Canada, en Russie et en Australie. Suite à des accroissements dans l UE et en Russie, la production mondiale de seigle a grimpé de 16 %, à 17,4 millions de tonnes. Après avoir diminué pour la première fois en 14 ans durant la campagne précédente, le total de la consommation mondiale de céréales a grimpé de 6 % en 2013/14, à un record de millions de tonnes. La forte hausse de la production de céréales et les prix attractifs qui en découlent ont contribué à attiser un gain de 8 % de l utilisation mondiale dans l alimentation animale, qui se hisse à 839 millions de tonnes. L affouragement en maïs a affiché une hausse particulièrement forte mais on a aussi constaté des hausses notables pour l orge, le sorgho, l avoine et le seigle. Toutefois, une utilisation plus élevée de céréales

9 10 Rapport sur l exercice 2013/14 secondaires a diminué l intérêt que présente le blé pour l alimentation animale. Une réduction du coût des matières premières a contribué à l essor de la demande industrielle, qui est estimé avoir augmenté de 6 %, à 314 millions de tonnes. A 649 millions de tonnes, le total de la consommation mondiale de céréales fait 2 % de plus que l an dernier. La consommation mondiale de blé a augmenté de 3 % en 2013/14, à 695 millions de tonnes. Des prix attrayants ont permis de stimuler de 11 millions la demande pour l alimentation humaine, qui grimpe à 476 millions de tonnes, mais la concurrence exercée par les autres céréales a entraîné un repli de 3 millions de l utilisation dans l alimentation animale, à 132 millions. Concernant le maïs, un bond de 59 millions de tonnes de l utilisation dans l affouragement, à 544 millions, a contribué à un gain de 10 % de la consommation totale, à 940 millions de tonnes. L utilisation de maïs dans l industrie a augmenté de 17 millions de tonnes, à 257 millions, y compris un bond de l industrie américaine de fabrication d éthanol, en vertu des prix moindres des intrants. Le total de l utilisation d orge marque une hausse de 8 millions de tonnes, à 141 millions, y compris 7 millions de plus pour l affouragement, à 94 millions. L utilisation d orge dans l industrie a augmenté d un taux estimatif de 2 %, à 30 millions de tonnes, essentiellement du fait de l accroissement de la demande pour l industrie brassicole dans certains pays, notamment la Chine et le Brésil. Les stocks de report mondiaux de céréales ont affiché leur première hausse en quatre ans à la fin de 2013/14 (cumul des campagnes locales respectives de commercialisation), grimpant de 68 millions de tonnes, à 403 millions. Suite à des moissons records, l essentiel du gain concernait le blé et le maïs qui affichent une hausse respective de 18 millions et 44 millions de tonnes. Le ratio mondial stocks/utilisation de céréales a gagné deux points de pourcentage, pour se hisser à 21 %, le plus élevé en quatre ans. Les échanges mondiaux de céréales en 2013/14 (juillet-juin) ont grimpé en flèche, gagnant 38 millions de tonnes d une année sur l autre, pour établir un record de 307 millions de tonnes, ceux de blé et de maïs se hissant à des niveaux jamais atteints auparavant. Les échanges de blé ont gagné 14 millions de tonnes, à 155 millions, y compris une demande accrue pour le blé de meunerie en Chine, aux Etats-Unis, en Egypte et en Arabie saoudite. Les importations de la Chine ont doublé après une moisson locale de qualité décevante, pour atteindre près de 7 millions de tonnes, leur plus haut niveau en neuf ans. L UE a enregistré une hausse particulièrement forte de la demande à l exportation, avec des expéditions atteignant un record de 31 millions de tonnes. Ceci malgré une vive concurrence de la part de la CEI, avec des ventes par le Kazakhstan, la Russie et l Ukraine qui ont toutes vivement progressé. Des problèmes logistiques ont entravé les expéditions nord-américaines, mais les exportations par les Etats-Unis et le Canada ont tout de même été plus élevées que l an dernier. Les échanges mondiaux de maïs ont grimpé de 21 % en 2013/14, à un record de 120 millions de tonnes. Des prix attractifs ont entraîné une augmentation générale de la demande mais on a constaté des achats particulièrement vigoureux par l UE, qui ont même dépassé ceux du Japon, normalement le plus gros importateur au monde. Dans le contexte d une demande robuste, les exportations des Etats-Unis ont plus que doublé par rapport à leur faible niveau de l an dernier, à 42,8 millions de tonnes. Ce chiffre a été obtenu grâce à une concurrence réduite de l Amérique du Sud. Mais, après une bonne moisson, les exportations de l Ukraine ont atteint un nouveau pic de l ordre de 20 millions de tonnes. Sous l effet de hausses pour l Arabie saoudite et la Chine, les échanges mondiaux d orge ont grimpé de 18 % en 2013/14, à 22,9 millions de tonnes. Dopées par des prix attractifs, les importations saoudiennes ont atteint 9,0 millions de tonnes, en hausse de 10 % d une

10 Rapport sur l exercice 2013/14 11 année sur l autre. En Chine, les achats (essentiellement destinés à la fabrication de malt), ont augmenté de 95 %, à 4,1 millions de tonnes, dopés par une moisson intérieure réduite et de qualité médiocre. Les exportations australiennes en juillet-juin se sont accélérées suite à une plus grosse récolte, grimpant de 45 % d une année sur l autre, à 6,4 millions de tonnes, alors que les expéditions par l UE, à 5,7 millions, gagnaient 14 % pour atteindre leur plus haut niveau depuis 2000/01. Les échanges mondiaux de sorgho se sont repliés de 9 % par rapport à leur niveau élevé de l an dernier, à 6,3 millions de tonnes. Toutefois, la Chine a été un acheteur particulièrement important, s emparant d un volume record de 3,4 millions de tonnes, essentiellement auprès des Etats-Unis ; ce chiffre est supérieur au volume de 0,3 million enregistré l année précédente et est à comparer aux quantités négligeables importées auparavant. Un intérêt accru à l égard du sorgho par les fabricants chinois d aliments pour animaux traduisait les coûts attractifs par rapport au maïs local et importé, ainsi que les craintes de la présence de souches GM dans certaines expéditions de maïs et de drêches de distillerie. La recrudescence des achats chinois a contribué à raffermir les prix à l exportation et certains importateurs traditionnels se sont tournés vers du maïs meilleur marché, y compris le Mexique, le Japon, la Colombie et le Chili. Les échanges mondiaux d avoine se sont redressés à 2,1 millions de tonnes, contre 1,9 million l année précédente lorsqu ils étaient bridés par les disponibilités précaires du Canada. Les échanges mondiaux de seigle ont légèrement augmenté, principalement du fait d un accroissement des importations par les Etats-Unis. La production mondiale de riz en 2013/14 a augmenté de 1 % d une année sur l autre à un nouveau pic absolu de 476 millions de tonnes, car une production réduite en Chine, le plus gros producteur au monde, a été plus que compensée par des hausses ailleurs en Asie, notamment au Bangladesh, en Inde et en Indonésie. De plus grosses récoltes ont aussi été rentrées en Amérique du Sud et en Afrique subsaharienne. La production étant plus ou moins égalée par la consommation, les stocks mondiaux de clôture n ont guère changé d une année sur l autre, à 108 millions. Sur ce total, les inventaires des cinq principaux exportateurs faisaient 3 % de moins que l an dernier mais étaient tout de même supérieurs à la moyenne, à 38,2 millions. Les échanges mondiaux de riz devraient croître de 5 % durant l année civile 2014, à un record de 40,4 millions de tonnes. Comme les expéditions à l Afrique subsaharienne devraient rester stables, l essentiel de la hausse s explique par un vif accroissement aux pays asiatiques, notamment l Indonésie et les Philippines, à la faveur des efforts consentis pour constituer des réserves publiques. A 3,2 millions de tonnes, les importations de la Chine, essentiellement du riz blanc de qualité inférieure, sont estimées ne guère changer d une année sur l autre mais le pays devrait être le plus gros acheteur au monde. L Inde devrait être le plus gros exportateur pour la troisième année consécutive, suivie de près par la Thaïlande, dont les expéditions ont explosé suite à la suppression permanente du régime d achat de paddy à l intervention en février Après une année durant laquelle la production a augmenté de plus de 30 millions de tonnes d une année sur l autre, la production mondiale de soja en 2013/14 a progressé de 5 % supplémentaires, à un pic absolu de 284 millions, avec des moissons exceptionnelles ou records rentrées chez les trois principaux exportateurs. Ceci fait plus que compenser les récoltes moindres observées en Asie, notamment en Chine et en Inde. L utilisation mondiale de fèves de soja a augmenté d environ 6 % pour atteindre un record de 283 millions de tonnes, avec une trituration en hausse par les transformateurs d oléagineux en Chine et en Amérique du Sud qui fait plus que compenser la consommation réduite aux Etats-Unis. Comme la production dépasse la consommation, les stocks cumulés de fin de campagne

11 12 Rapport sur l exercice 2013/14 ont augmenté, toutefois modestement, à 29,3 millions de tonnes. Ce chiffre comprenait un accroissement de 15 % d une année sur l autre des stocks des principaux exportateurs, entièrement imputable à une hausse notable en Argentine en raison des ventes timides des producteurs, tandis que les inventaires aux Etats-Unis restent inchangés et ceux du Brésil sont estimés à la baisse. Les échanges mondiaux en 2013/14 (Octobre-septembre) sont jugés croître de 11 % environ, à un record de 110,7 millions de tonnes. Bien que l utilisation intérieure ait parfois ralenti en raison d épizooties de grippe aviaire dans les provinces du sud et d une période de marges de trituration à la baisse, les importations chinoises devraient atteindre un total de 70,5 millions de tonnes, quelque 9,2 millions de plus d une année sur l autre. Dopée par des récoltes records au Canada et dans l UE, la production mondiale de colza/ canola en 2013/14 est estimée à un record absolu de 71,5 millions de tonnes, en hausse de 12 % d une année sur l autre. Si la consommation a elle aussi fortement augmenté, elle a été dépassée par une plus grosse récolte mondiale, de sorte que les stocks de clôture cumulés ont grimpé de plus de 50 %, à 6,0 millions de tonnes. En plus de stimuler l offre pour l utilisation intérieure et les exportations, la grosse récolte canadienne a permis une hausse prononcée des stocks de fin de campagne. C est ainsi que les stocks des principaux exportateurs ont plus que doublé, à 2,6 millions de tonnes. Les échanges mondiaux (octobreseptembre) sont estimés en hausse de 25 % d une année sur l autre, à un pic absolu de 16,3 millions de tonnes, étayés par des livraisons plus grosses à la Chine et à des marchés nord et centraméricains. Les disponibilités ont été reconstituées par des moissons records dans un certain nombre de pays et les prix à l exportation des céréales et des oléagineux ont été plus faibles durant les 12 mois qui ont mené à juin 2014, les cotations du maïs affichant une baisse particulièrement prononcée. Principalement comprimé par les replis des cultures en ligne, le GOI du CIC a reculé à son niveau le plus bas en 20 mois début août. Malgré un léger redressement ultérieur, notamment en février et début mars, les prix ont ensuite fait l objet d un regain de pression du fait des perspectives de l offre et la demande de plus en plus baissières. A la fin de juin 2014, le GOI affichait un repli de 9 % d une année sur l autre, sous l effet d un effondrement de 27 % des valeurs du maïs. Les sous-indices soja et riz ont perdu 7 % par rapport à l an dernier, et celui du blé a reculé de 2 %. Les prix du blé à l exportation ont d abord reculé face à l ampleur des disponibilités mondiales et, du fait d un effet boule de neige des valeurs plus faibles du maïs, les marchés sont restés globalement orientés à la baisse jusqu à la fin janvier. Les prix se sont redressés quelque peu début 2014 du fait de l incertitude liée au conflit en Ukraine, d un temps excessivement sec pour la prochaine récolte aux Etats-Unis et des difficultés logistiques au Canada. Toutefois, du fait des perspectives de récolte de plus en plus favorables ailleurs pour 2014/15, les prix se sont repliés en mai et juin. Les valeurs du maïs à l exportation ont accusé un net repli entre juillet et novembre, car les marchés se sont ajustés à la faveur de perspectives de l offre beaucoup plus confortables dans l hémisphère Nord. Toutefois, les cotations ont ensuite été étayées par un redressement de la demande à l exportation et, du fait des inquiétudes soulevées par les tensions politiques dans la région Mer Noire, les prix sont restés généralement plus fermes depuis la fin avril. En raison du temps favorable ayant régné chez la plupart des plus grands producteurs et exportateurs au monde, le marché s est orienté à la baisse jusqu à la fin de juin. Bien que les prix du soja aient affiché plus de volatilité au jour le jour que le maïs ou le blé, les cotations ont été comprimées par des récoltes de bonne taille en Amérique du Sud et aux Etats-Unis. La fermeté de la demande mondiale a permis d étayer les valeurs, tout comme des vagues de mauvais temps pour les cultures dans certaines régions. Les prix se sont raffermis entre mars et mai, tandis

12 Rapport sur l exercice 2013/14 13 que les disponibilités ancienne récolte aux Etats-Unis commençaient à se raréfier, mais en préparation d une moisson potentiellement record en 2014/15, les cotations se sont orientées à la baisse en juin. Le marché du riz a été caractérisé par une forte chute des cotations en Thaïlande pour des variétés de riz blanc et précuit et une concurrence accrue par rapport à d autres origines asiatiques, notamment l Inde et le Viet Nam. Les valeurs ont été comprimées par les pressions exercées par d énormes réserves en intervention, accumulées depuis la fin 2011, et par une demande internationale timorée tandis que les principaux importateurs cherchaient à s approvisionner auprès d autres origines. En outre, début 2014, l abandon par le gouvernement de sa politique d achat à l intervention a exercé une nouvelle influence notable à la baisse, de sorte que les prix pour des qualités clés se sont établis à des niveaux bien inférieurs à ceux des autres fournisseurs de la région. Les taux de fret maritime dans le secteur du transport des céréales (Panamax, Supramax et Handysize) sont restés volatils durant 2013/14. Les valeurs ont été faibles dans la période de juin à août, en raison d un excès de tonnage qui est d ailleurs caractéristique des mois d été. Toutefois, par la suite, les taux se sont raffermis du fait de la recrudescence de la demande en céréales et en soja, notamment depuis le Golfe des Etats-Unis, l Amérique du Sud et la région Mer Noire. A partir de janvier, toutefois, on a observé un nouveau repli des taux au fil du ralentissement des affrètements, de sorte qu on a vu apparaître un nouvel excédent de tonnage. Le secteur Panamax a enregistré quelques gains éphémères durant mai, dopé par des volumes d échanges accrus sur les axes transatlantiques et au départ de l Amérique du Sud. Globalement, à la fin de juin 2014, la moyenne des indices de la Baltique pour les trois secteurs de transport des céréales avait perdu 40 % sur l an dernier. Perspectives pour 2014/15 Lors de sa session de juin 2014, le Conseil a passé en revue les perspectives des marchés mondiaux des céréales et des oléagineux en 2014/15. Le total de la production mondiale de céréales devrait régresser légèrement d une année sur l autre mais il restera le deuxième plus gros volume jamais enregistré. Malgré les moissons moindres attendues, les stocks élevés au début de la campagne devraient tout de même faire en sorte que l offre totale de céréales atteigne un pic absolu. Une hausse du total de la consommation de céréales devrait être essentiellement imputable à une utilisation accrue pour l alimentation humaine et animale. Malgré la croissance anticipée de la demande, le total des stocks de report mondiaux de céréales à la fin de 2014/15 est projeté en légère hausse, y compris un nouveau redressement chez les principaux exportateurs. Le total des échanges mondiaux de céréales devrait rester robuste, mais toutefois en repli par rapport au record de la campagne précédente. Dans le cas du soja, compte tenu des prix relatifs, les semis aux Etats-Unis devraient être à leur plus haut niveau et la production devrait atteindre un nouveau record. Même si les stocks américains ancienne récolte sont extrêmement tendus, on espère que la plus grosse moisson leur permettra de se reconstituer sensiblement d ici la fin de 2014/15, tout en veillant à garantir des disponibilités abondantes à l exportation. En supposant de plus grosses récoltes chez les principaux producteurs mondiaux, la production mondiale de riz est hypothétiquement placée en hausse, à un nouveau pic en 2014/15, une utilisation accrue dans l alimentation humaine étayant, quoique modestement, un nouvel essor de la consommation. Les stocks mondiaux de clôture sont estimés en léger

13 14 Rapport sur l exercice 2013/14 repli, principalement du fait des réductions attendues chez les principaux exportateurs, pour la quasi-totalité en Inde et en Thaïlande, les plus gros fournisseurs du marché mondial. Programme de travail économique ordinaire Comme convenu par le Conseil, le Secrétariat a continué de concentrer ses ressources limitées en personnel sur ses activités économiques et statistiques phares durant 2013/14. Les activités ordinaires d information de marché ont porté sur la préparation de rapports journaliers, hebdomadaires et mensuels à l intention des membres et des abonnés ainsi que la maintenance de bases de données exhaustives sur les céréales et les oléagineux. Les estimations d usages industriels de céréales et d oléagineux, y compris pour la fabrication de biocarburants, ont été actualisées, tout comme les chiffres concernant l utilisation dans l alimentation animale et les semis de cultures transgéniques. Avec l aide d un panel d experts sur les taux de fret, le Secrétariat a continué de rendre compte périodiquement des tendances des taux de fret maritime. Le site web du Conseil a continué d être étoffé en guise de point focal de l information de marché, en s appuyant sur sa réputation de source neutre et indépendante. Lors de la session de décembre du Conseil, le Secrétariat a présenté des projections à moyen terme révisées sur cinq ans pour les céréales, le riz et les oléagineux à l horizon 2018/19. Le total mondial de la production de céréales devrait grimper à raison de 1,6 % par an en moyenne sur la période considérée, dépassant les 2 milliards de tonnes en 2016/17. On mise aussi sur une solide croissance de la demande et, si le niveau absolu des stocks va sans doute augmenter, le rapport stocks/utilisation devrait afficher un léger repli. Les projections indiquent une hausse marquée des volumes d échanges de céréales, car une demande plus forte a été couverte par un essor de la production chez les principaux exportateurs, tout particulièrement en Amérique du Sud et dans la région Mer Noire. La production de riz et la croissance de la demande devraient plus ou moins correspondre et les stocks mondiaux ont des chances de rester confortables. On mise sur une croissance robuste de la production de soja et de colza/canola, sur une toile de fonds de forte demande de la part des triturateurs. Les échanges mondiaux d oléagineux sont jugés croître à de nouveaux plus hauts, étayés notamment par des expéditions croissantes vers l Asie. Système d information sur les marchés agricoles (AMIS) Le CIC a continué de travailler aux côtés d autres membres du Secrétariat de l AMIS afin de poursuivre le développement de l initiative. Le Conseil a communiqué l Indice journalier des céréales et des oléagineux du CIC (GOI) et des statistiques mensuelles triées sur le volet concernant les pays et produits de base concernés par l AMIS pour inclusion sur le site web de l AMIS parallèlement aux données fournies par l USDA et la FAO/AMIS. Il a également contribué au commentaire sur les prix figurant dans l Observateur mensuel du marché de l AMIS. Programme de travail pour 2014/15 Le Conseil a adopté le programme de travail pour 2014/15 lors de sa session de juin Les estimations et les prévisions de l offre, la demande et les échanges de céréales, de riz et d oléagineux continueront d être l axe principal des travaux, de même que les comptes rendus journaliers, hebdomadaires et mensuels sur l évolution du marché mondial. Les projections quinquennales de référence seront actualisées, pour couvrir la période allant jusqu à 2019/20.

14 Rapport sur l exercice 2013/14 15 Il continuera de suivre les changements au niveau des politiques nationales qui pourraient affecter les échanges et d optimiser la coopération avec d autres organisations internationales, particulièrement au travers de l initiative AMIS. Le Secrétariat accélérera ses efforts pour accroître la visibilité du Conseil et inviter de nouveaux membres. Questions administratives et autres Inclusion formelle des oléagineux dans la Convention sur le commerce des céréales de 1995 A compter du 1 er juillet 2013, les oléagineux ont été officiellement inclus dans la définition des céréales aux termes de la Convention sur le commerce des céréales de 1995 comme convenu lors de la 35 e session du Conseil le 8 juin Composition Le Conseil a accueilli l Iraq en qualité de 27 e membre du Conseil international des céréales à partir du 1 er janvier Suite à son accession à l UE en juillet 2013, la Croatie a participé à la session du Conseil pour la première fois. Les vingt-sept membres (l UE comptant pour un) à la fin de l exercice clos le 30 juin 2014 sont repris à l Annexe 1 et leurs voix sont énumérées à l Annexe 2. Efforts en vue d élargir la participation à la CCC A chaque réunion du Comité administratif, le Directeur exécutif a rendu compte de ses contacts avec de nouveaux pays membres potentiels. Des représentants du Brésil ont assisté à des réunions du CSM et du Conseil en qualité d observateurs durant 2013/14 et le processus d adhésion au Conseil est toujours en cours. Parmi les autres gouvernements non membres avec lesquels des contacts ont été maintenus en 2013/14 en vue de leur adhésion figuraient la Bolivie, la Chine, les Emirats arabes unis (EAU), le Guatemala, le territoire douanier séparé du Taipei (chinois), la Tanzanie et le Viet Nam. Comptes certifiés Les comptes certifiés du Conseil pour l exercice 2012/13 ont été examinés par le Comité administratif lors de sa réunion d octobre 2013 et leur publication a été approuvée à la session du Conseil de décembre Un résumé des comptes a été annexé au Rapport sur l exercice 2012/13, publié en janvier Examen de la situation financière en 2013/14 et budget pour l exercice 2014/15 Lors de sa session de juin 2014, le Conseil a passé en revue sa situation financière en 2013/14 1. Le total des dépenses était estimé à 1,703 millions, soit 3,7 % de plus que l année précédente, mais toujours dans les limites du budget de 1,709 millions. Les frais salariaux étaient légèrement au-dessus du budget mais toutes les autres dépenses étaient inférieures aux chiffres budgétés. En particulier, des économies ont été réalisées sur les frais immobiliers, les frais de déplacement et de salles de réunions. En ce qui concerne les recettes en 2013/14, le total des recettes du Conseil (y compris le revenu généré par les publications, la conférence et l intérêt sur comptes de dépôt), faisait 1,67 million, en léger recul par rapport au chiffre budgété. Ceci était principalement imputable à la forte diminution inattendue de l intérêt sur compte de dépôt, pour traduire un nouveau repli des taux d intérêt commerciaux. Le total des dépenses dépasse donc les 1 Les comptes certifiés définitifs pour l exercice sont annexés au présent rapport.

15 16 Rapport sur l exercice 2013/14 recettes de et le solde en caisse au 30 juin 2014 a chuté à 1,46 million, ce qui reste légèrement au-dessus du niveau convenu de 1,4 million pour les réserves d exploitation et pour imprévus. Le Conseil a approuvé son budget pour l exercice 2014/15. On misait sur des dépenses totales de 1,74 million, une hausse de 1,6 % par rapport au budget de l exercice précédent. Les frais salariaux, qui représentent 77 % du total des dépenses, devraient augmenter de 3,1 % à 1,33 million. Les frais locatifs, qui représentent 16 % du total des dépenses, sont estimés faire un peu plus que le budget annoncé pour 2013/14 ; de nouvelles économies seront réalisées au poste d entretien et services de bureau, mais cette baisse est absorbée par des charges locatives qui augmentent progressivement. Le budget des frais de bureau est légèrement inférieur à l an dernier mais une économie de 20 % est budgétée pour les dépenses du Conseil et de ses comités, car la salle des comités du CIC sera utilisée comme lieu de rencontres pour un plus grand nombre de réunions ordinaires. Le cumul du revenu extérieur issu des intérêts sur comptes de dépôt, de la vente de services d information et du surplus de la Conférence 2015 est estimé en léger repli. Il y aura un transfert de l excédent en espèces pour combler le vide, ce qui permettra aux contributions nettes des membres en 2014/15 de rester inchangées par rapport à l année précédente, à 1,482 millions, avec une assiette par voix de 741 pour la troisième année consécutive. Paiement des contributions Les contributions financières annuelles des membres du Conseil, qui sont basées sur le nombre de voix qu ils détiennent, sont exigibles dès leur évaluation, au début de chaque exercice juillet-juin. Le retard que certains membres apportent au paiement de leurs contributions est un sujet de préoccupation de longue date pour le Conseil, d autant plus que cela risque de se traduire par une hausse des frais pour les membres qui s acquittent ponctuellement de leurs contributions. A la fin de l exercice, cinq pays présentaient des arriérés de paiement, Cuba, l Iran, l Iraq, le Pakistan et l Ukraine.

16 Rapport sur l exercice 2013/14 17 Elections pour 2014/15 Les élections et nominations suivantes pour l exercice 2014/15 ont eu lieu lors de la session de juin 2014 du Conseil. Président du Conseil, du Comité administratif et du Comité exécutif S.E. M. Waleed El Khereiji (Directeur général de l Organisation des Moulins et des Silos à Grains, Arabie saoudite) Vice-Président du Conseil, du Comité administratif et du Comité exécutif M me Carla Seain, Sous-Secrétaire de la Coordination politique, ministère de l Agriculture, de l Elevage et des Pêches, Argentine Membres du Comité administratif Afrique du Sud, Arabie saoudite, Argentine, Australie, Canada, Corée (Rép. de), Cuba, Egypte (Rép. arabe d ), Etats-Unis d Amérique, Fédération de Russie, Inde, Japon, Kenya, Suisse, Ukraine et Union européenne. Membres du Comité exécutif Afrique du Sud, Argentine, Australie, Canada, Corée (Rép. de), Cuba, Egypte (Rép. arabe d ), Etats-Unis d Amérique, Fédération de Russie, Japon, Kenya, Maroc, Suisse et Union européenne.

17 18 Rapport sur l exercice 2013/14 ANNEXE 1 Composition du CIC et de ses Comités pour l exercice 2013/14 (1 er juillet juin 2014) Président M. Eugene Philhower (Etats-Unis) Vice-Président S.E. M. Waleed El Khereiji (Arabie saoudite) Council membership Administrative Committee b) Executive Committee c) Market Conditions Committee d) Exporting Members Argentina Australia Canada European Union India Kazakhstan Russian Federation Turkey Ukraine United States of America Importing Members Algeria Côte d Ivoire Cuba Egypt (Arab Rep. of) Iran (Islamic Rep. of) Iraq a) Japan Kenya Korea (Rep.of) Morocco Norway Pakistan Saudi Arabia e) South Africa Switzerland Tunisia Vatican City a) A compter du 1 er janvier b) Lors de sa 35 e session le 8 juin 2012, le Conseil a décidé qu à compter du 1 er juillet 2012, il transférerait au Comité administratif nouvellement créé tous les pouvoirs et fonctions qu il avait confiés au Comité exécutif aux termes du paragraphe 4 de l article 10, si ce n est les fonctions expressément assignées au Comité exécutif en vertu de l article 4 et du paragraphe 5 de l article 7 de la Convention sur le commerce des céréales de 1995 (CCC). Le Comité administratif se compose de 16 membres. Les membres ayant 50 voix ou plus sont automatiquement éligibles. c) Le Comité exécutif est constitué d au plus huit membres importateurs et six membres exportateurs. d) Conformément à l article 16 de la CCC, le Comité de la situation du marché est un comité plénier et tous les membres du Conseil sont libres d assister à ses réunions. Il est présidé par le Directeur exécutif. e) Membre ex-officio (Vice-Président). Aux termes de l alinéa (g) de la règle 8, le Président et le Vice-Président du Conseil peuvent assister à toute réunion de l un quelconque des comités du Conseil et prendre part aux débats sans droit de vote.

18 Rapport sur l exercice 2013/14 19 ANNEXE 2 Voix des membres en 2013/14 (Au 30 juin 2014) AUX TERMES DE L'ARTICLE 11a) (Voix pour l'entrée en vigueur et le budget) Voix Algérie 23 Argentine 117 Australie 112 Canada 232 Côte d Ivoire 5 Cuba 5 Egypte (Rép. arabe d ) 65 Union européenne 388 Inde 37 Iran (Rép. islamique) 18 Iraq (Rép. d') b) Japon 183 Kazakhstan 27 Kenya 6 Corée (Rép. de) 42 Maroc 16 Norvège 10 Pakistan 20 Fédération de Russie 72 Arabie saoudite 42 Afrique du Sud 15 Suisse 12 Tunisie 8 Turquie 16 Ukraine 49 Etats-Unis d Amérique 475 Vatican, Cité du 5 TOTAL 2,000 AUX TERMES DE L'ARTICLE 12a) (Voix utilisées en cas de scrutin) Membres exportateurs Voix Argentine 77 Australie 73 Canada 152 Union européenne 254 Inde 24 Kazakhstan 18 Fédération de Russie 47 Turquie 11 Ukraine 32 Etats-Unis d Amérique 312 TOTAL 1,000 Membres importateurs Voix Algérie 53 Côte d Ivoire 11 Cuba 11 Egypte (Rép. arabe d ) 148 Iran (Rép. islamique) 41 Iraq (Rép. d') b) Japon 333 Kenya 13 Corée (Rép. de) 97 Maroc 37 Norvège 23 Pakistan 46 Arabie saoudite 97 Afrique du Sud 34 Suisse 27 Tunisie 18 Vatican, Cité du 11 TOTAL 1,000 a) Voir la note explicative à la page suivante b) L Iraq a rejoint le CIC à compter du 1 er janvier Les voix ont été attribuées à compter du 1 er juillet 2013.

19 20 Rapport sur l exercice 2013/14 ANNEXE 2 suite Voix des membres en 2013/14 Note explicative Les voix aux termes de l article 11 de la Convention sur le commerce des céréales de 1995 (CCC) sont destinées à déterminer la contribution financière annuelle des membres du Conseil. La liste ordinaire des voix est reprise dans l Annexe à la CCC. La section A de cette Annexe dresse la liste des pays qui étaient membres de l ancienne Convention sur le commerce du blé (CCB) au 30 juin 1995, date à laquelle elle a été remplacée par la CCC. Leurs voix, telles qu elles figurent à la Section A, sont basées sur une formule qui tient compte de leur quote-part respective dans les échanges internationaux de céréales sur une longue période de temps et du nombre de voix qu ils détenaient aux termes de la CCB. La section B de l Annexe dresse la liste des pays et territoires considérés comme membres potentiels ; les voix qui devraient leur être attribuées en cas d adhésion au Conseil sont basées sur la relation entre leurs volumes d échanges de céréales et le total des échanges de tous les membres. Ceci vaut également pour tout pays ou territoire ne figurant pas dans l Annexe et que le Conseil accepte en qualité de membre. Le total des voix des membres aux termes de l article 11 doit être égal à Le nombre minimum de voix par membre individuel est de 5 voix et le nombre maximum est de 475 voix. Il n est pas admis de fraction de voix. Bien que le Conseil prenne normalement ses décisions par consensus, la CCC prévoit des procédures de scrutin. En cas de scrutin, les voix exercées par les membres sont telles que déterminées aux termes de l article 12. Les membres de la CCC sont divisés en un groupe d exportateurs et un groupe d importateurs sur la base de la structure de leurs échanges et de leur souhait respectif. Aux termes de l article 12, le total des voix de chaque groupe doit toujours être de Pour les membres individuels, le nombre maximum de voix est de 333 et le nombre minimum est de 1. Les voix aux termes de l article 12 sont dérivées de celles actuellement détenues aux termes de l article 11. La CCC et son Règlement intérieur détaillent comment les voix aux termes des articles 11 et 12 doivent être ajustées à chaque fois que la composition du Conseil change. Ils prévoient également des examens et des ajustements périodiques des voix, de manière à ce que, progressivement, elles reflètent plus fidèlement la structure actuelle des échanges de céréales. Ces examens et ajustements ont lieu à chaque fois que la durée de la CCC est prorogée par le Conseil. La CCC avait été conclue pour une durée initiale de trois ans, jusqu au 30 juin Elle a été prorogée d un an en 1998, et de deux ans en 1999, 2001, 2003, 2005, 2007, 2009, 2011 et 2013.

20 Rapport sur l exercice 2013/14 21 ANNEXE 3 Participation du Secrétariat du CIC à des réunions et visites Date Organisation Venue Subject 2013 June USA Rice Millers Association Quebec Presentation at 2013 Convention July August Brazilian Ministry of External Relations & DATAGRO London 2 nd Sugar & Ethanol Summit September Permanent Representative of Brazil to International Organisations London Membership of IGC US Embassy London Seminar on Sustainability Embassy of Iraq London Membership of IGC October AMIS Secretariat Rome AMIS Secretariat Steering Committee & 4th meeting of the Global Food Market Information Group FAO Rome Committee on World Food Security APK Inform Istanbul Presentation at 5 th International Conference Oilseeds & Oils 2013 Tanzanian Minister of Agriculture London Explain the role of IGC Joint Research Centre (JRC) and Institute of Prospective Technological Studies (IPTS) and DG AGRI Brussels Presentation at workshop on Commodity Market Development in Europe Outlook November Chatham House London China and the Resource Boom: Comparative Insights from Latin America and Australia Embassy of Côte d Ivoire London UK- Côte d Ivoire Trade & Investment Forum Norwegian Agricultural Authority Oslo Presentation at Norwegian Grain Industry Seminar Joint Research Centre Ispra Presentation at Crop Growth Monitoring System Expert meeting Global Grain Geneva Global Grain Conference The Rice Trader Hong Kong Presentation at World Rice Conference 2013 International Cooperation Platform (ICP) Istanbul Presentation at 4 th Bosphorus Summit US Wheat Associates London Crop Quality Seminar December Vice Administrator, State Administration of Grain Deputy Director, China National Grain & Oils Information Center Beijing Beijing Explain the role of IGC Explain the role of IGC

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