ETATS LIMITES, PERVERSIONS ET PERSONNALITE PSYCHOPATHIQUE

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1 , PERVERSIONS ET PERSONNALITE PSYCHOPATHIQUE INTRODUCTION * Nosographie (classification) États limites, psychopathie - > troubles de la personnalité (groupe B) Perversions - > personnalité narcissique («pervers narcissique») (groupe B) - > autre entité (névroses/psychoses/perversions)

2 , PERVERSIONS ET PERSONNALITE PSYCHOPATHIQUE INTRODUCTION On va les considérer comme des «troubles (graves) de la personnalité» Rappel +++ : est «psy» ce qui se (qlité d un élement Pensée/Affect/ Agir) répète bcp (qtité) et/ou qui est trop intense (qtité) : Ex : je suis triste c est «normal» je suis un être humain! Je suis triste tout les jours (répété) et pour «tout et n importe quoi» (intensité), c est le «beaucoup et/ou trop» «Troubles de la personnalité» : entre le «normal» et le «pathologique» - > donc plus ou moins normal ou pas! Attention aux étiquettes! Ce sont des orientations (compilables), des repères Ne pas juger, mais comprendre, pour «corriger» «améliorer», et aller mieux (càd vivre!!)

3 INTRODUCTION HISTOIRE DU CONCEPT DEFINITION (C EST QUOI L IDEE?) États limites, «border line», personnalité «limite», «à la limite» Au départ avant 1938 : concept entre «psychose» et «névrose»!! Stern en 1938 «border line», Eiseinstein 1949, Bergeret, Kernberg 1965, J.G Guenderson 1984 (classification internationale) Stern : angoisse de perte d «objet» : C est l angoisse du manque qu a l enfant devant l absence réelle de sa «mère» qui va persiter. Au sens où il n a pas «intégré», symbolisé dans «sa tête» une figure rassurante, et qui ne nécessite pas la présence indispensable de cette personne et va créer une «angoisse d abandon» (angoisse persistante et importante) (relation enfant/ autre - > pleure si il ne voit plus)

4 INTRODUCTION HISTOIRE DU CONCEPT DEFINITION (C EST QUOI L IDEE?) «angoisse d abandon» Cette angoisse naît d une «mauvaise» relation parent (mère- )enfant : abandon, paradoxe, incohérence, «maltraitance», traumatismes, non- reconnaissance (parler, échanger), dénigrement, violences, etc. et ce de façon durable (pendant plusieurs années) et intense 1960 Bowlby théorie de l attachement : sécurisé, et «insecure» : attachement anxieux, évitant, désorganisé

5 DEUX GRANDES PROBLEMATIQUES L «angoisse d abandon» (stern) Une relation à l autre difficile «attachement anxieux, évitant, désorganisé» (bowlby) Personne n a de parents parfaits donc on est tous plus ou moins border line! Pb : quand je n arrive pas du tout à avoir de «relations» «saines», «stables» avec au moins pas une (équivalent maternel) mais deux ou trois personnes Relation qu avec UNE personne = vivre dans la relation infantile mère/enfant donc de dépendance ++++ donc pas de liberté suffisante, donc pas bon!!!

6 CONSEQUENCES NARCISSIQUES Si je passe mon temps (enfant puis adulte) à rechercher une relation «rassurante» nécessaire, avec quelqu un, je ne m occupe pas de MOI!!! Je ne peux être «normal» que si je suis (un minimum) narcissique (égoïste!!). C est- à- dire que je dois pouvoir savoir ce que j aime ou pas, ce que je veux ou pas, ce que je ressens, ce que je désire, avoir ma propre pensée ne pas être du coup (trop) «influençable», (trop) «dépendant», je dois «avoir confiance en MOI», ce qui veut dire que je passe d abord par MOI, avant de passer par les autres pour exister. Même si, on ne peut vivre sans les autres! J existe MOI d abord pour exister au mieux avec les autres ensuite Ça c est «normal»!

7 LA CLINIQUE (intensité et répétition ) Elle se déduit facilement : Instabilité des relations : dépendance, rejet (les extrêmes) (idéalisation/ dévalorisation) Mauvaise image de soi, dévalorisation (sur un sous investissement de SOI), sentiment de ne pas exister, de ne pas construire sa vie, etc. Peur de l abandon (angoisse quand je suis seul, ennui, tristesse) Impulsivité, irritabilité, instabilité affective et émotionnelle, Sentiment de «vide» existentiel, «je ne suis rien» Conduites toxicomaniaques : alcool, drogues (anti angoisse, anti dépresseurs, anti constructeur de soi)

8 LES SYMPTOMES EN PSYCHIATRIE Ils viennent révéler des dysfonctionnements, ils sont des signaux, des signes brutes : impulsivité, dépendance, dévalorisation Ils sont des symptômes défenses, palliatifs : idéalisation, alcoolisations On leur trouve tout plein de bonnes mauvaises «excuses», on les cultive même mais ils nous «possèdent» alors on doit les comprendre et les accepter pour savoir ensuite comment les dépasser pour se (re)construire, c est- à- dire VIVRE. Ils tentent de nous «protéger» mais en fait nous maintiennent enfermés, nous éloigne de nous- même (sentiment de vide) et de la vie et ne nous permettent pas de nous épanouir

9 CONSEQUENCES EVOLUTION SOINS TRAITEMENT Rq 1 : Attention : société «borderline- isante» : c est- à- dire qui a pour but de substituer l objet qui est l autre (imaginaire) rassurant de la relation par l objet réel de l achat (+ ou - «compulsif») qui soulage l angoisse narcissique!! (sauf que ça marche pas longtemps, l effet est de courte durée ) (la société de conso utilisent très bien notre côté border line et peut même nous rendre très, trop «dépendants»!!!!) (ex. : pourquoi j ai 80 paires de chaussures?!?!, pourquoi il me faut l iphone 6+?!?! Alors que celui que j ai marche très bien )

10 CONSEQUENCES EVOLUTION SOINS TRAITEMENT Rq 2 : on peut dire que la période de l «adolescence» en caricaturant correspond à un état borderline, surtout concernant les relations sentimentales car les enjeux de la sexualité modifient nos rapports à l autre puisqu il s agit au départ d avoir une relation «sure» «safe» or rien n est moins instable que la sexualité hé oui c est pas simple tout ça! (la sexualité est- elle un gage de sécurité relationnelle? d assurance dans une relation? La réponse est évidente!) L amour c est tout sauf la sexualité (Lacan)

11 CONSEQUENCES EVOLUTION SOINS TRAITEMENT Difficile de prédire l évolution sans relation secure qui se créent on va de la relation de dépendance + ou forte, voire violente (couple qui «s aime» dans la violence) à quelqu un, aux addictions (drogues, alcool, chaussures, etc.) pour éviter toute rencontre, voire au sexe pour éviter aussi toute prise de risque à s engager dans une vraie relation. Instabilité relationnelle et professionnelle, sans construction. Isolement

12 CONSEQUENCES EVOLUTION SOINS TRAITEMENT Prise en charge : «Jamais seul», équipe : favoriser des investissements multiples pour éviter le piège de la dépendance du patient qui dit : «je veux être soigné que par lui les autres sont nuls» une équipe pluridisciplinaire Des activités «triangulaires» et de groupe : éviter des relations duelles qui renvoient directement aux angoisses de la dualité mère- enfant. Activité de groupe, par des lectures, expressions (peinture, dessin, etc.), création d objet, activité de découvertes, relaxation, etc. Ttt anxiolytiques, antidépresseurs, antipsychotiques (faibles doses), thymorégulateurs Psychothérapie : longue (3 à 10 ans!) régulière, éviter le changement de psy

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