Nutrition et cancer colorectal. Pr Thierry Pepersack Hôpital Erasme, Bruxelles La gérontologie au quotidien 24 janvier 2003
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- Jean-Marie Léonard
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1 Nutrition et cancer colorectal Pr Thierry Pepersack Hôpital Erasme, Bruxelles La gérontologie au quotidien 24 janvier 2003
2 Nutrition et cancer colo rectal Le cancer colorectal continue à être un problème majeur de santé publique à travers le monde. Aux Etats unis, environ nouveaux cas sont diagnostiqués annuellement et personnes en meurent chaque année. Il reste la seconde cause de décès par cancer dans les pays occidentaux.
3 Nutrition et cancer colo rectal rôle protecteur sur la survenue du cancer colorectal: régime riche en fruits et légumes, riche en fibres, et pauvre en calories et en graisses d origine animales. calcium, de la vitamine D, des folates, de la vitamine E, des fibres, de sélénium et de l ail
4 Nutrition et cancer colo rectal Facteurs de risque du cancer colorectal: données épidémiologiques: la consommation de viandes rouges (bœuf, porc, mouton) et de graisses animales augment le risque de cancer colique. Un régime contenant moins de 40 grammes de graisses animales par jour est associé à une risqué deux fois moindre de cancer colique qu un régime contenant plus de 65 grammes par jour
5 Les fibres: leur heure de gloire ArizonaPolypTrial: est-elle passée? 1300 sujets, deux groupes (18 et 28 g de fibres/j): même récurrence des adénomes à 3 ans National Polyp Trial: 1900 sujets, alim riches en fibres vs contrôles: même récurrence des adénomes à 3 ans Alberts D, et al. Lack of effect of a high-fiber cereal supplement on the recurrence of colorectal adenomas. New Engl J Med 2000;342: Schatzkin A, et al. Lack of effect of a low-fat, high-fiber diet on the recurrence of colorectal adenomas. New Engl J Med 2000;342:
6 Rôle du calcium et de la vitamine D quelques données épidémiologiques étude d intervention:randomisée, prospective et contrôlée, 1200 mg de calcium vs placebo pendantplusieurs années. Après 5 ans: 15% de polypes en moins dans le groupe recevant du calcium par rapport au groupe placebo Baron J, et al. Calcium supplements for the prevention of colorectal adenomas. New Engl J Med 1999;340;:
7 L acide folique et prévention du cancer colorectal 18 études épidémiologiques: un déclin de l ordre de 50 à 60% d adénomes et de cancers colorectalchez des patients dont le régime était enrichi enfolates comparés à des contrôles dont le régime était pauvre en folates. 4 études d intervention randomisées sont en cours avec comme variable d intérêt la récurrence de polype et/ou des marqueurs moléculaires de prolifération
8 Antioxydants:données controversées rôle préventif demicronutriments comme la vitamine C ou les caroténoïdes serait explicable principalement à la consommation de régime riche en végétaux. vitamine E les données sont aussi mitigées. C est un exemple où les données observationnelles ont apporté des hypothèses intéressantes mais qui, une fois testées dans des études d intervention ne sont pas confirmées
9 Antioxydants:données controversées Il n y a actuellement pas de données validées qui justifient la consommation de hautes doses d antioxydants dans la prévention du cancer colorectal.
10 Le sélénium prometteur? grosse étude prospective et randomisée chez l homme a apporté 200 µg de sélénium en supplément quotidien versus placebo pendant plusieurs années: un déclin de 25% d incidence du cancer a été observé dans le groupe recevant le sélénium devrait être confirmée par d autres études Clark L, et al. Effects of selenium supplementation for cancer prevention in patients with carcinoma of the skin. J Am Med Assoc 1996;276:
11 Ail? Une large étudeobservationnelle(the Iowa Women's Health Study)(6) avait montré que la consommation d ail pouvait avoir un effet protecteur sur le cancer colorectal. Des études animales supportent cette hypothèse en mettant en évidence le rôle d un composé actif dérivé de l ail alliumisothiocyanate. Steinmetz K, et al. Vegetables, fruit and colon cancer in the Iowa Women's Health Study. Am J Epidemiol 1994;139: 1-15
12 Alcoolet Caféïne pas assez de données pour prouver que l alcool est un facteur de risque indépendant l excès chronique d alcool peut inhiber de manière spécifique le métabolisme de l acide folique au niveau du colon café et le thé, les données disponibles actuellement sont de type observationnelles et ne sont pas suffisamment convaincantes que pour en tirer des recommandations particulières dans le cadre de la prévention du cancer colorectal
13 : THOM favoriser une consommation riche en fruits et légumes (au moins 5 prises par jour, en favorisant les aliments frais plutôt que cuits), augmenter la consommation de fibres de blé et diminuer la consommation de viandes rouges et de graisses animales. Des suppléments de poly vitamines comprenant 400µg de folateset de la vitamine D peuvent également être prescrits. Enfin, il est raisonnable de conseiller une prise de 1200 mg de calcium élément par jour et de 200 µg de sélénium
1 www.agrobiosciences.org
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