Les notions à acquérir

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les notions à acquérir"

Transcription

1 Pile de Volta Les notions à acquérir A) Vocabulaire à apprendre à maîtriser dans ce chapitre Oxydant réducteur oxydé Réduit couple redox couple oxred (réaction d )oxydation (réaction de) réduction bilan (réaction d )oxydoréduction simplifiée (réaction d )oxydoréduction ionique pôle négatif Pile demi-équation demi-pile pôle positif équation d échange d électrons débiter force électromotrice consommer tension pile usée cathode anode migration schéma d une pile usure flux d électrons dessin/croquis d une pile sel paroi poreuse pont salin réaction spontanée pouvoir oxydant pouvoir réducteur demi-pile électrode anode cathode force électromonique débiter potentiel potentiel standard équation de Nernst schéma notation conventionnelle oxred dismutation B) Compétences à acquérir au cours de ce chapitre A la fin de ce chapitre vous devrez être capable de Reconnaître l équation d une oxydoréduction. Trouver les nombres d oxydation des éléments de l oxydoréduction. Trouver/identifier les couples mis en jeu. Trouver le potentiel standard d un couple Ecrire l équation de réduction d une demi-pile. Identifier les couples ox/red (ou redox) impliqués dans le processus d oxydoréduction, à partir soit d une équation, soit de la description d un phénomène ox/red, soit du schéma/dessin d une pile. Déterminer dans un couple ox/red qui est le réducteur, qui est l oxydant. Trouver et utiliser les potentiels standard des couples ox/red impliqués dans le processus d oxydoréduction, et déterminer qui est l oxydant et le

2 réducteur. Faire un croquis d une pile en indiquant tous les espèces chimiques présentes, le sens du mouvement des électrons lorsque la pile débite, le sens de déplacement des espèces chimiques pendant le fonctionnement de la pile, la position et le signe de l anode et de la cathode. Ecrire le schéma d une pile avec la convention appropriée. Calculer la force électromotrice standard d une pile. Calculer le potentiel d une demi-pile et d une pile avec l équation de Nernst. Interpréter les valeurs de E ( E = ou E > ou E< Citer les raisons qui font que E = Décrire ce qui se passe dans une pile qui a fini de débiter.. Les réactions d oxydoréduction Nous avons vu que les réactions d oxydoréductions sont des réactions de transfert d électrons : un des réactifs cède un ou plusieurs électrons, qui est/sont capté(s) par un autre réactif. Exemple : Capture de e : réduction N.O : Na (s) + Cl 2(g) 2 NaCl L oxydation est définie comme une perte d électrons et la réduction comme un gain d électrons. Un oxydant (Ox) est un accepteur d électrons, il se réduit ; Un réducteur (Red) est un donneur d électrons, il s oxyde. Toute réaction d oxydoréduction peut être écrite sous la forme de deux demi-équations mettant en jeu deux couples Ox/Red conjugués : Oxydation : Perte de e : oxydation Réduction : Couples : Ox/Red Electrochimie 2

3 Un couple Ox/Red est écrit normalement dans le sens de la réduction : réduction Ox + n e - Red oxydation 2. Pouvoir oxydant et pouvoir réducteur d un couple Ox/Red Le pouvoir oxydant (ou le pouvoir réducteur) d un couple Ox/Red est mesuré par son potentiel standard de réduction E obtenu par des mesures électrochimiques effectuées dans des conditions standards. Conditions standards : T = 25 C, Molarité des solutions = M, Pression des gaz = (atm) Plus le potentiel E d un couple est élevé, plus le pouvoir oxydant de ce couple est important. Inversement, plus le potentiel E d un couple est faible, plus son pouvoir réducteur est grand. Dans les conditions standards, entre deux couples Ox/Red, une seule réaction peut se produire : celle du réducteur le plus fort (E plus faible) avec l oxydant le plus fort (E plus grand). Cette réaction est dite naturelle. Exemples : A) Peut-on utiliser le permanganate de potassium pour oxyder le chlorure de fer(ii) en chlorure de fer(iii) dans les conditions standards en milieu acide? Electrochimie 3

4 B) L acide chlorhydrique M peut-il attaquer une bague en argent? 3. Les piles électrochimiques 3. Principe d une pile Pile Volta au citron Une pile électrochimique n est rien d autre qu une réaction d oxydoréduction qui a lieu dans un montage spécifiquement concu pour utiliser les électrons échangés entre le réducteur et l oxydant dans la réaction, pour faire fonctionner un appareil électrique. Elle a donc pour but la transformation de l énergie «chimique» en énergie électrique. Utilisons la classification précédente dans une pile oxred. Considérons comme premier exemple les couples Zn +2 /Zn et Cu +2 /Cu. Recherchons maintenant le sens de la réaction spontanée : Zn +2 Zn oxydation : Cu +2 Cu réduction : Réalisons le montage ci-dessous : Une cuve séparée en deux compartiments par une paroi poreuse (papier filtre). Le compartiment de gauche contient une solution de sulfate de cuivre(ii) dans laquelle plonge une lame de cuivre. Le compartiment de droite contient une solution de sulfate de zinc dans laquelle plonge une lame de zinc. Electrochimie 4

5 Chaque compartiment constitue une demi-pile et la lame de métal est appelée électrode. Les deux demi-piles sont associées par l intermédiaire de la paroi poreuse, qui laisse passer les ions, mais empêche les deux solutions de se mélanger Les 2 demi-piles constituent une pile. Lorsqu on relie les deux électrodes par un circuit contenant un milliampèremètre, on constate que le courant passe. Un voltmètre mis à la place du milliampèremètre indique la tension aux bornes de la pile (force électromotrice de la pile). U, (V). 3.2 Les phénomènes ayant lieu dans une pile A l extérieur de la pile, de l électrode de zinc (pôle négatif) vers celle de cuivre (pôle positif), le courant électrique est assuré par des électrons (le sens du courant conventionnel est opposé au sens de déplacement des électrons). D où proviennent ces électrons? Ils sont fournis par l électrode de zinc, pôle négatif, qui est le siège d une oxydation selon l équation : Zn Zn e - Lorsqu ils arrivent à l électrode de cuivre, pôle positif, ces électrons sont consommés par la réduction des ions Cu 2+ selon : Cu e - Cu A l intérieur de la pile les ions sulfates SO 4 2- se déplacent à travers la paroi poreuse vers l électrode zinc et les ions Zn 2+ vers l électrode de cuivre. C est cette double migration d ions qui assure la fermeture du circuit électrique. 3.3 L usure de la pile Le bilan de tous les phénomènes ox/red de notre pile est le suivant : Electrochimie 5

6 Le volume de l électrode en zinc diminue car des atomes de zinc, transformés en ions, passent dans la solution. Autrement dit, l électrode de zinc est consommée pendant le fonctionnement de la pile. Le volume de l électrode de cuivre augmente car des ions Cu 2+ transformés en cuivremétal (Cu), se déposent sur cette électrode. Autrement dit, la concentration des ions cuivre dans la solution, Cu 2+, diminue. On observe la disparition de la couleur bleue de la solution. Ces réactions cessent dès que l un des réactifs est totalement consommé. La pile s arrête, alors, de fonctionner. On dit que la pile est usée. Sa tension est nulle. Dans notre cas, la pile cessera de fonctionner, soit lorsque toute l électrode de zinc aura été consommée, soit lorsqu il n y aura plus de ion cuivre en solution. Globalement, la réaction d oxydoréduction qui se produit est : Cu +2 + Zn Zn +2 + Cu Le bilan chimique de fonctionnement d une pile est celui de la réaction naturelle qui a lieu entre ses deux couples Ox/Red. 3.4 Convention de représentation d'une pile L'électrode où se déroule l'oxydation (borne négative de la pile) s'appelle l'anode. L'électrode où se déroule la réduction (borne positive de la pile) s'appelle la cathode. Notre pile Zn-cuivre peut être représentée par le schéma (ou représentation conventionelle) suivant : - Zn (s) Zn 2+ (aq) Cu 2+ (aq) Cu (s) + L'électrode négative (anode) est représentée à gauche et l'électrode positive (cathode) est représentée à droite. Un trait vertical représente une jonction entre deux phases* (ici, métal-liquide). Un double trait vertical représente une jonction entre deux demi-piles. * 2 phases = 2 états physiques différents Remarque On peut remplacer la paroi poreuse par un pont électrolytique, constitué par un tube de verre en U rempli d'une solution d'électrolyte (KCl, par exemple) qui a été additionnée d'un produit gélifiant (agar-agar). Ce pont permet la circulation des ions entre les deux solutions. Electrochimie 6

7 Cas de la pile Daniell 4. Les piles commerciales Les piles chimiques sont utilisées couramment dans la vie quotidienne. On les dans tous les appareils électriques portables. 4. Piles versus accumulateurs On différencie les piles qui sont à usage unique, des accumulateurs qui peuvent être rechargés. Recharger un accumulateur est effectué une réaction d oxydo-réduction dans le sens contraire de la réaction naturelle, en fournissant un courant externe. Les composant des piles et accumulateurs, sont toxiques pour l environnement et les êtres vivants, nous devons donc les recycler. Jeter une pile à la poubelle revient à polluer l environnement, car une partie de ces composants se retrouvent dans la nature lors de leur incinération avec les déchets ménagers. La loi suisse interdit d ailleurs les consommateurs, depuis 986 de les jeter, à la poubelle. Les accumulateurs sont considérés comme plus écologique que les piles à usage unique, car ils peuvent être utilisés longtemps. Le geste le plus écologique reste cependant l utilisation du courant provenant du secteur (prise électrique). 4.2 Le piles rondes : piles Leclanché Les piles cylindriques du commerce, s appellent, pour les spécialistes, des piles Leclanché. On les appellent aussi les piles salines ou piles sèches Les couples ox/red sont Zn 2+ /Zn et MnO 2 /MnO 2 H. Electrochimie 7

8 4.3 L accumulateur au plomb: La batterie de voiture Les accumulateurs au plomb sont principalement utilisés dans les véhicules à moteur à explosion comme les voitures. Ils servent à alimenter les composants électriques des véhicules. Les réactions électrochimiques aux électrodes sont les suivantes : Anode (oxydation): Cathode (réduction): Les principales causes de dégradation des batteries sont : La sulfatation : La sulfatation représente l'accumulation de sulfate de plomb sur les électrodes. Ce phénomène apparaît naturellement à chaque décharge de la batterie, et disparaît lors d'une recharge. Cependant sous certaines conditions (décharge prolongée ou trop profonde, température importante, gazéification de l'électrolyte), des îlots stables de sulfate de plomb apparaissent et ne sont plus dissous lors de la charge. Le sulfate de plomb ainsi généré diminue la capacité de la batterie en empêchant les réactions sur l'électrode et de par sa faible conductivité électrique. Electrochimie 8

9 La décharge complète Le cyclage Les constructeurs de batteries indiquent leur durée de vie sous la forme d'un nombre de cycles normalisés de décharge/recharge. À l'issue d'un certain temps de fonctionnement dépendant du nombre et de l'amplitude des cycles, la batterie est usée : l'électrolyte présente un aspect noirâtre. L'oxydation des électrodes L'oxydation est une cause de dysfonctionnement des batteries. Lorsque le niveau d'électrolyte est trop bas, les plaques entrent au contact de l'air et s'oxydent. La puissance au démarrage est amputée, même si le niveau d'électrolyte est complété. L'oxydation des bornes Il arrive qu'une batterie dont les cosses ne sont pas assez serrées, ou qui ne sert que très peu, voie ses bornes s'oxyder, ce qui empêchera le courant de passer et donc, à terme, une décharge complète.. L équation de Nernst. Introduction Jusqu ici, nous avons considéré les couples Ox/Red dans les conditions standards de réaction et nous avons utilisé les potentiels standard de réduction, E, pour prévoir le sens d une réaction d oxydoréduction. Cependant cette prédiction n est valable que si les réactifs et les produits sont dans les conditions standards c est-à-dire à 25 C et à une concentration de mol/l. Pour toutes les autres concentrations, le potentiel de réduction d un couple dépend de la concentration des espèces mises en jeux dans le couple..2 D où vient l équation de Nernst Le chimiste et physicien allemand Walter Nernst (Prix Nobel de physique en 92) a montré que le potentiel d un couple Ox/Red, à l équilibre, dépend de la concentration en électrons [e - selon la formule suivante : E R T = ln[ e F R = la constante des gaz parfaits ; R = 8,34 (J/ K mol) ; T = la température en degré Kelvin ; Electrochimie 9

10 F = la constante de Faraday ; F = N A (mol - ),6-9 (Cb) = (Cb/mol). Cette formule montre que lorsque la concentration en électrons augmente, le potentiel E diminue et inversement. Considérons un couple Ox/Red écrit conventionnellement dans le sens de la réduction : A Ox + n e - b Red E = potentiel standard A l équilibre : K e b = [Red a n [ Ox [ e [ e b [Re d = a [ Ox K e n En substituant [e - dans la formule de Nernst on obtient : E = R T ln K z F e R T [Red ln a z F [ Ox On sait que dans les conditions standards, le potentiel du couple vaut E et [Red = [Ox = M, on en déduit donc que : R T E = ln K e z F On obtient, en remplaçant (3) dans (2), l équation appelée équation de Nernst qui donne la variation du potentiel E d un couple en fonction de la concentration de l oxydant et du réducteur. E = E b R T [Red ln a z F [ Ox Note : l équation de Nernst peut aussi être dérivée des principes plus fondamentaux de la thermodynamique. Le facteur R T/F apparaît souvent en électrochimie ; à 25 C (298,5 K), sa valeur est,2569 (J/Cb) ou encore,2569 (V). En tenant compte de la transformation ln(x) = 2,32 log(x), on peut réécrire l équation de Nernst à 25 C sous la forme : b E = E,59 [Red log a z [ Ox b - z étant le nombre d électrons mis en jeu entre les formes Ox et Red. On constate donc que le potentiel de réduction d une demi-pile (ou d un couple Ox/Red dépend) : du potentiel standard de réduction du couple (E ) ; Electrochimie

11 de la concentration de la forme réduite du couple [Red. Le potentiel diminue avec elle. de la concentration de la forme oxydée du couple [Ox : Le potentiel augmente avec elle. de la température, par l intermédiaire de la constante,59. Exemples A) Quel sera le potentiel de réduction à 25 C des solutions suivantes : a) Une solution renfermant, M de chlorure de fer (II) et, M de chlorure de fer (III). b) Une solution renfermant, M de chlorure de fer (II) et -3 M de chlorure de fer (III). B) Sachant que le potentiel de réduction d une solution qui renferme -3 M d ions Sn 4+ (aq) est de,9 (V) à 25 C, calculer la molarité en ions Sn 2+ (aq) de cette solution. Electrochimie

12 .3 Le cas des couples Ox/Red renfermant de l oxygène Dans le cas des couples dont au moins une des espèces renferme de l oxygène, la réduction s opère avec la participation des ions H +. Par exemple, l ion permanganate : MnO 4 - (aq) + 8 H + (aq) + 5 e - Mn 2+ (aq) + 4 H 2 O E =,49 (V) Les ions hydronium (H + en simplifié) ont pour rôle de se lier avec les atomes oxygènes qui seront libérés lors de la réduction de l anion permanganate. Ces H +, même s ils ne participent pas à la réaction en tant qu espèce qui se réduit ou qui s oxyde, sont indispensables, car si les atomes d oxygène n ont pas de ion hydronium avec lesquels se lier pour former de l eau, la réduction du ion permangante n a pas lieu, même si l anion permanganate est en présence d un réducteur. Le ph étant la donnée qui nous informe sur la concentration en ions hydronium de la solution, celui-ci aura un influence directe sur la réaction d oxydoréduction et donc sur le potentiel de réduction du couple. Ecrivons l expression de la constante d équilibre en tenant compte du fait que nous sommes en solution aqueuse et que [H 2 O peut être considérée comme constante : et K e = [ MnO 4( aq) [ Mn [ H 2+ ( aq) + ( aq) 8 [ e 5 [ e [ Mn 2+ = ( aq) K [ 4( ) [ + e MnO aq H ( aq) 8 / 5 L équation de Nernst devient (voir le début du chapitre) E [ Mn + 2,59 ( aq) + 2 = E log MnO4 / Mn + 8 z [ MnO4( aq) [ H( aq) Avec ph = -log[h + (aq) et quelques manipulations algébriques de la formule en appliquant les propriétés des logarythmes, l équation devient : E MnO 4 / Mn [ Mn aq,59 ( ) = E log z [ MnO 4( aq),59 8 ph z Electrochimie 2

13 Il apparaît ainsi clairement que le ph influence le potentiel de réduction (ou de la demipile) du couple au manganèse et donc le pouvoir oxydant du couple (MnO 4 - /Mn +2 ) puisque celui-ci est directement relié au potentiel. Pour des concentations données des espèces réduite et oxydée du couple, le potentiel de réduction du couple va diminuer, si le ph augmente puisque le terme de l équation,59 8 impliquant le ph, ph, est négatif. Le pouvoir oxydant du couple va donc aussi z diminuer si le ph augmente. Le potentiel du couple sera maximum si le terme un ph nul.,59 8 ph z est nul, c est-à-dire pour 2. Les potentiels d électrodes (½ piles) Il existe deux types de demi-piles : Les demi-piles avec une électrode dite métallique et les demi-piles avec une électrode dite inerte. 2. Les électrodes métalliques 2.2. Généralités Losqu un des membres d un couple redox est un métal à l état solide, ce dernier peut être utilisé comme électrode dans une demi-pile. Si c est le cas, le métal solide aura un double rôle : faire passer les électrons d une demi-pile à l autre, c est-à-dire servir d électrode, mais aussi participer au fonctionnement de la pile comme un des 2 membres du couple oxred. Il s'agit d'une ½ pile constituée d'une "tige" d'un métal quelconque plongée dans une solution contenant ses propres ions (schéma : M (s) I M n+ (aq)). Si le métal solide est à l anode, il servira non seulement d électrode, mais aussi de réducteur. Par conséquent, il sera consommé pendant la réaction d oxydoréduction et la taille de l électrode de l anode va diminuer au cours du temps Exemple : l électrode métallique d'argent (Ag + /Ag ) Ag (s) On a l équilibre suivant : Ag + (aq) + e - Ag (s) E = +,8 (V) Ag + (aq) Ag (s) I Ag + (aq) Electrochimie 3

14 L électrode d argent est un solide et sa concentration [Ag (s) peut être considérée comme non définie dans la solution. Le potentiel de cette électrode, selon Nernst, se calcule donc : E + = E + Ag,59 + log = E,59 log[ / + + Ag Ag Ag / Ag [ Ag Cas général D une manière générale, le potentiel d une électrode métallique à 25 C est donné par la relation suivante : E = E +,59 log[ Ox z où [Ox = [M +n (aq) = molarité de la solution en ions métalliques. Exemple : Quel est le potentiel d une lame de cuivre plongeant dans une solution de chlorure de cuivre(ii) 5-2 (M)? Cu e Cu E,59 log[ Ox z = E + E =.34 V [Ox = [Cu +2 n = 2 E,59 = E log[ Cu / Cu z + 2 Cu =.34, log 5 =.32 V 2.3 Les électrodes inertes 2.3. Généralités Si aucune des 2 espèces d un couple redox n est un métal à l état solide, l électrode de la demi-pile ne peut pas être formée d un des 2 composants du couple redox. Dans ce cas, on utilise une électrode métallique (car l électrode doit pouvoir conduire le courant) composée d un métal dit inerte, c est-à-dire difficile à oxyder, car l électrode ne doit en aucun cas participer à la réaction d oxydoréduction. Il existe plusieurs types d électrodes inertes. L électrode la plus couramment utilisée au laboratoire est l électrode en platine. Electrochimie 4

15 Il s'agit d'une ½ pile constituée d'une "tige" de Platine (métal inerte) plongée dans une solution contenant un couple Ox/Red. Le métal inerte permet l échange d électrons (schéma : Pt (s) I Ox (aq), Red (aq) ) Exemple : ½ pile Fe +3 /Fe +2 Fe 3+ (aq) + e - Fe 2+ (aq) E = +,77 (V) Pt (s) Le calcul du potentiel de cette électrode correspond directement à l équation de Nernst..59 [Red E = E log = E z [ Ox Fe / Fe [ Fe,59 log [ Fe + 2 ( aq) 3 ( aq) Fe 3+ (aq),fe 2+ (aq) Pt (s) I Fe +3 (aq), Fe +2 (aq) 3. Les électrodes de référence Il est impossible de mesurer directement la valeur du potentiel d une demi-pile, par contre, on peut mesurer une différence de potentiel entre deux demi-piles. On a donc souvent besoin d une électrode de référence dont le potentiel est constant et indépendant de la composition de l autre demi-pile dont on veut mesurer le potentiel. pastille poreuse 3. L électrode au calomel Cette électrode de référence, est constituée d une gaine de verre remplie d un mélange intime de mercure métallique Hg et de chlorure de mercure (I), anciennement appelé chlorure mercureux, de formule Hg 2 Cl 2. C'est ce "chlorure mercureux" qui est appelé "calomel" Le tout est en contact avec une solution saturée de chlorure de potassium. Un fil de platine parcourt l électrode. C'est lui qui permettra la jonction au millivoltmètre. La jonction électrolytique avec la solution à étudier est assurée par une pastille poreuse. Une électrode au calomel, saturée en KCl, est souvent symbolisée par "E.C.S" et son potentiel vaut : E E.C.S = +,244 (V) à 25 C 3.2 Electrode d argent au chlorure d argent L électrode au calomel donne un potentiel très stable, mais elle contient du mercure qui est toxique. On lui préfère généralement l électrode d argent moins dangereuse pour l environnement. Electrochimie 5

16 Le principe de cette électrode est simple : Une électrode en argent trempe dans une solution très concentrée ou saturée en KCl. Ainsi, afin d'éviter toute variation de [Ag + (aq), le KCl précipite les ions Ag + sous forme d'agcl. C'est le K s (AgCl) qui donne la concentration d'ions Ag + restant en solution. Si [KCl = 3 M, Pour KCl saturé, E ref(ag/agcl) =,28 (V) E ref(ag/agcl) =,97 (V) 4. Calcul de la force électromotrice (f.é.m.) d une pile (conditions non standards) 4. Calcul de la f.é.m. à partir des potentiels des deux ½ piles Nous savons qu une pile est un système comportant deux ½ piles reliées entre elles au moyen d'un pont conducteur et que sa force électromotrice E est donnée par la différence de potentiel entre les deux électrodes, on a donc : Exemple: E pile = E cathode E anode Calculer la force électromotrice d une pile Daniell où la concentration des ions Zn +2 est, (M) et celle des ions Cu +2, (M). - Zn (s) Zn +2 (aq)(, M) Cu +2 (aq)(, M) Cu (s) + Cathode (réduction) : E (Cu +2 /Cu ) = E cathode = Anode (oxydation) : E (Zn +2 /Zn ) = E anode = E pile = 4.2 Calcul direct de la f.é.m avec l équation de Nernst : Soit une pile formée des deux demi-piles suivante : avec a Ox + z e c Red d Ox 2 + z e b Red 2 Si on pose que Ox est l oxydant et Red 2 le réducteur, on a à l anode et à la cathode : Cathode = réduction : a Ox + z e c Red x Anode = oxydation : b Red 2 d Ox 2 + z e y Bilan : xa Ox + yb Red 2 xc Red + yd Ox 2 Electrochimie 6

17 où xz e - = yz e - Le potentiel à la cathode, la ½ pile formée avec le couple ox/red Ox / Red, est obtenu par:,59 E = E z [Red log a [ Ox z correspond au nombre d électrons échangé par le couple de la demi-pile Le potentiel à l anode, la ½ pile formée avec le couple ox/red Ox 2 / Red 2, est obtenu par : E = E,59 z' 2 2 [Red2 log d [ Ox z correspond au nombre d électrons échangé par le couple de la demi-pile La force électromotrice E à 25 C de la réaction étant calculée par 2 c b E pile = E cathode E anode on obtient: E = E,59 [Re d log a z [ Ox,59 [Re d2 log z' [ Ox c b E2 = E E2 + d 2 Avec E = E, on a E2 E = E,59 [Re d log z [ Ox c a +,59 [Re d log z' [ Ox b 2 d 2 En posant Z = xz = yz, où Z est le nombre d électrons échangés en tout entre les 2 couples, l équation devient : E = E,59x [Re d log Z [ Ox c a +,59y [Re d log Z [ Ox b 2 d 2 [Re d [Re d xc yb,59,59 2 = E log + log xa yd Z [ Ox Z [ Ox2 Après manipulations algébriques, on obtient : E = E,59 [log Z [Re d [ Ox xc xa [Re d2 log [ Ox 2 yd yb Electrochimie 7

18 [Re d [ Ox xc yd,59 2 = E log xa yb Z [ Ox [Re d2 () où les exposants, xc, yd, xa et yb ne sont rien d autre que les coefficients stoechiométriques de l équation bilan. Note : La fraction représentant le rapport entre les différentes concentrations des composés de la réaction, dans l équation de Nernst (), correspond au quotient réactionnel Q (voir chapitre sur les équilibres chimiques) 4.3 Exemples [Red Q = [ Ox xc xa [ Ox [Red Exemple : Calculer sa force électromotrice (f.é.m) de la pile suivante 2 2 yd yb Al (s) Al +3 (aq)(,2 M) Pb +2 (aq)(, M) Pb (s) Cathode(réduction) : E (Pb +2 /Pb ) = Anode(oxydation) : E (Al +3 /Al ) = Oxydoréduction (bilan): Approche E cathode = E anode = E pile = Approche 2 : E pile = Electrochimie 8

19 Exemple 2 : Calculer la f.é.m de la réaction non équilibrée suivante : SnCl 2 + FeCl 3 SnCl 4 + FeCl 2 sachant que [SnCl 2 = [FeCl 2 =,5 M et [FeCl 3 = [SnCl 4 =,2 M 4.4 Les piles de concentration L équation de Nernst suggère qu il est possible de produire une force électromotrice entre deux mêmes couples par une simple différence de concentration. Comme exemple, considérons la pile suivante : Schéma : Cu (s) Cu +2 (aq) (, M) Cu +2 (aq) (. M) Cu (s) L expérience montre que l électrode de cuivre immergée dans la solution la plus diluée est négative et qu il s établit une force électromotrice entre les deux électrodes de cuivre. Par conséquent, les réactions qui doivent avoir lieu sont : à l anode, une oxydation (solution diluée) : Cu (s) Cu +2 (aq) + 2 e - Electrochimie 9

20 à la cathode, une réduction (solution concentrée) : Cu +2 (aq) + 2 e - Cu (s) La réaction globale est Cu +2 (aq)(concentré) Cu +2 (aq)(dilué) En d autres termes, l activité spontanée de la pile tend à égaliser les deux concentrations. On peut calculer la f.é.m de la pile E pile : Le fait qu il existe une force électromotrice pour cette pile n est pas surprenant. En effet, nous savons qu en mélangeant une solution concentrée avec une solution diluée, nous obtenons spontanément par diffusion une solution uniforme de concentration intermédiaire. C est cette tendance naturelle qu ont deux solutions à se mélanger qu indique la f.é.m. de cette pile de concentration. Remarque : Lorsque E pile =, la pile s arrête. On a donc E cathode = E anode et les [Cu 2+ des deux demi-piles sont identiques. Electrochimie 2

T4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur?

T4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur? T4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur? Pour ce module, sont proposés et présentés des phases de recherche documentaire, de

Plus en détail

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs CHAPITRE 1 TRANSFORMATIONS LENTES ET RAPIDES 1 Rappels sur les couples oxydantsréducteurs 1. Oxydants et réducteurs Un réducteur est une espèce chimique capable de céder au moins un électron Demi-équation

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

REACTIONS D OXYDATION ET DE REDUCTION

REACTIONS D OXYDATION ET DE REDUCTION CHIMIE 2 e OS - 2008/2009 : Cours et exercices -19- CHAPITRE 5 : REACTIONS D OXYDATION ET DE REDUCTION Chacun d entre nous a déjà observé l apparition de rouille sur un objet en fer, ou de «vert-degris»

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

Physique Chimie. Réaliser les tests de reconnaissance des ions Cl -,

Physique Chimie. Réaliser les tests de reconnaissance des ions Cl -, Document du professeur 1/5 Niveau 3 ème Physique Chimie Programme A - La chimie, science de la transformation de la matière Connaissances Capacités Exemples d'activités Comment reconnaître la présence

Plus en détail

Physique : Thermodynamique

Physique : Thermodynamique Correction du Devoir urveillé n o 8 Physique : hermodynamique I Cycle moteur [Véto 200] Cf Cours : C P m C V m R relation de Mayer, pour un GP. C P m γr γ 29, 0 J.K.mol et C V m R γ 20, 78 J.K.mol. 2 Une

Plus en détail

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage Un dosage (ou titrage) a pour but de déterminer la concentration molaire d une espèce (molécule ou ion) en solution (généralement aqueuse). Un réactif de concentration

Plus en détail

Séquence 6. Les piles électriques et l énergie chimique. Fabriquons et utilisons une pile de Volta

Séquence 6. Les piles électriques et l énergie chimique. Fabriquons et utilisons une pile de Volta Sommaire Les piles électriques et l énergie chimique Séance 1 Comment Volta a-t-il inventé la première pile électrique? Séance 2 Fabriquons et utilisons une pile de Volta 1 Fabriquons la pile 2 Utilisons

Plus en détail

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide La constante d autoprotolyse de l eau, K W, est égale au produit de K a par K b pour un couple acide/base donné : En passant en échelle logarithmique, on voit donc que la somme du pk a et du pk b d un

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUES D INTRODUCTION À L ÉTUDE DES RÉACTIONS ÉLECTROCHIMIQUES

TRAVAUX PRATIQUES D INTRODUCTION À L ÉTUDE DES RÉACTIONS ÉLECTROCHIMIQUES Elèves-Ingénieurs en Sciences et Génie des Matériaux 2ème année TRAVAUX PRATIQUES D INTRODUCTION À L ÉTUDE DES RÉACTIONS ÉLECTROCHIMIQUES G. BARRAL B. LE GORREC C. MONTELLA (UJF) (IUT 1) (ISTG) GRENOBLE

Plus en détail

LES GENERATEURS ELECTROCHIMIQUES Energie, Puissance et Technologie

LES GENERATEURS ELECTROCHIMIQUES Energie, Puissance et Technologie EPREUVE COMMUNE DE TIPE 2006 partie D 5 TITRE : LES GENERATEURS ELECTROCHIMIQUES Energie, Puissance et Technologie 10 Temps de préparation : 2 h 15 Temps de présentation devant le jury : 10 minutes Entretien

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS Arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la

Plus en détail

Principe de fonctionnement des batteries au lithium

Principe de fonctionnement des batteries au lithium Principe de fonctionnement des batteries au lithium Université de Pau et des pays de l Adour Institut des Sciences Analytiques et de Physicochimie pour l Environnement et les Matériaux 22 juin 2011 1 /

Plus en détail

4. Conditionnement et conservation de l échantillon

4. Conditionnement et conservation de l échantillon 1. Objet S-II-3V1 DOSAGE DU MERCURE DANS LES EXTRAITS D EAU RÉGALE Description du dosage du mercure par spectrométrie d absorption atomique de vapeur froide ou par spectrométrie de fluorescence atomique

Plus en détail

Fiche de révisions sur les acides et les bases

Fiche de révisions sur les acides et les bases Fiche de révisions sur les s et les s A Définitions : : espèce chimique capable de libérer un (ou plusieurs proton (s. : espèce chimique capable de capter un (ou plusieurs proton (s. Attention! Dans une

Plus en détail

FIOLAX. SCHOTT Instruments Solutions. Les solutions tampon dans les ampoules uniques à deux pointes offrent une haute sureté et précision.

FIOLAX. SCHOTT Instruments Solutions. Les solutions tampon dans les ampoules uniques à deux pointes offrent une haute sureté et précision. SCHOTT Instruments Solutions Les solutions tampon dans les ampoules uniques à deux pointes offrent une haute sureté et précision. L exactitude de la mesure de ph dépend de l exactitude de l étalonnage.

Plus en détail

Solutions pour le calibrage et l entretien Gamme complète d accessoires indispensables

Solutions pour le calibrage et l entretien Gamme complète d accessoires indispensables Solutions laboratoires Solutions pour les laboratoires Tampons ph Étalons de conductivité Solutions de mesure redox et O 2 dissous Solutions de mesure ISE Solutions de maintenance Solutions pour le calibrage

Plus en détail

Dr Berdj Haroutunian, 5, Chemin Gottret ch-1255 VEYRIER tél 00 41 (0)22 784-01-18 www.haroutunian.ch E-mail : berdj@haroutunian.ch

Dr Berdj Haroutunian, 5, Chemin Gottret ch-1255 VEYRIER tél 00 41 (0)22 784-01-18 www.haroutunian.ch E-mail : berdj@haroutunian.ch 1 L UTILISATION DU PLOMB EN DENTISTERIE : MYTHE OU REALITE Dr Berdj HAROUTUNIAN, Genève Le plomb ne devrait en principe pas être utilisé en dentisterie car il n est pas considéré comme un oligo-élément

Plus en détail

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE Distributeur exclusif de GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE INTRODUCTION...2 GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE...2 La température...2 Unités de mesure de température...3 Echelle de température...3

Plus en détail

Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre

Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre Kourou Novembre 2010. MANGOTECHNO Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre Frédéric BOUCHAR (TENUM Toulouse) Version 1.0 Table des matières 1.Introduction...3 2.Qu'est-ce que la salinité?...3

Plus en détail

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet A Introduction : ) Définitions : Titre Alcalimétrique (T.A.) : F m / L T.A. T.A.C. Définition : C'est le volume d'acide (exprimé en ml) à 0,0 mol.l

Plus en détail

BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30

BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30 Terminales S1, S2, S3 2010 Vendredi 29 janvier BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES Durée : 3 heures 30 Toutes les réponses doivent être correctement rédigées et justifiées. Chaque exercice sera traité sur une

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on

Plus en détail

Production d hydrogène par électrolyse de l eau sur membrane acide

Production d hydrogène par électrolyse de l eau sur membrane acide 17 Production d hydrogène par électrolyse de l eau sur membrane acide PIERRE MILLET Ingénieur de l'école nationale supérieure d'électrochimie et d'électrométallurgie de Grenoble Pour beaucoup d'entre nous,

Plus en détail

L ÉLECTROCUTION Intensité Durée Perception des effets 0,5 à 1 ma. Seuil de perception suivant l'état de la peau 8 ma

L ÉLECTROCUTION Intensité Durée Perception des effets 0,5 à 1 ma. Seuil de perception suivant l'état de la peau 8 ma TP THÈME LUMIÈRES ARTIFICIELLES 1STD2A CHAP.VI. INSTALLATION D ÉCLAIRAGE ÉLECTRIQUE SÉCURISÉE I. RISQUES D UNE ÉLECTROCUTION TP M 02 C PAGE 1 / 4 Courant Effets électriques 0,5 ma Seuil de perception -

Plus en détail

Synthèse et propriétés des savons.

Synthèse et propriétés des savons. Synthèse et propriétés des savons. Objectifs: Réaliser la synthèse d'un savon mise en évidence de quelques propriétés des savons. I Introduction: 1. Présentation des savons: a) Composition des savons.

Plus en détail

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Les solutions techniques Principes et critères de choix Par Sébastien LIBOZ - Hydrogéologue Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

Défi 1 Qu est-ce que l électricité statique?

Défi 1 Qu est-ce que l électricité statique? Défi 1 Qu estce que l électricité statique? Frotte un ballon de baudruche contre la laine ou tes cheveux et approchele des morceaux de papier. Décris ce que tu constates : Fiche professeur Après avoir

Plus en détail

Le circuit électrique

Le circuit électrique BULLETIN SPÉCIAL N 2 Le circuit électrique Théorie un peu de réflexion Intro L électricité est une source d énergie. Une énergie que l on peut facilement transformer en mouvement, lumière ou chaleur. L

Plus en détail

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel 10 en agronomie Les engrais minéraux Livret d autoformation ~ corrigés 8 Domaine technologique et professionnel Collection dirigée par Madeleine ASDRUBAL Ingénieur d agronomie ENESAD Département des Sciences

Plus en détail

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE OBJECTIFS : - Distinguer un spectre d émission d un spectre d absorption. - Reconnaître et interpréter un spectre d émission d origine thermique - Savoir qu un

Plus en détail

Accumulateurs portables

Accumulateurs portables Accumulateurs portables par Georges CAILLON Ingénieur de l École Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles de la ville de Paris (ESPCI) Ingénieur de Recherche et Développement Société SAFT 1. Principe

Plus en détail

Sartorius DocuClip & Docu-pH Meter. La nouvelle référence pour des analyses électrochimiques sûres

Sartorius DocuClip & Docu-pH Meter. La nouvelle référence pour des analyses électrochimiques sûres Sartorius DocuClip & Docu-pH Meter La nouvelle référence pour des analyses électrochimiques sûres Docu-pH Meter Une base solide pour des résultats sûrs La sécurité commence par un fonctionnement facile

Plus en détail

ACCREDITATION CERTIFICATE. N 1-1663 rév. 5. Satisfait aux exigences de la norme NF EN ISO/CEI 17025 : 2005 Fulfils the requirements of the standard

ACCREDITATION CERTIFICATE. N 1-1663 rév. 5. Satisfait aux exigences de la norme NF EN ISO/CEI 17025 : 2005 Fulfils the requirements of the standard Convention N 2393 Section Laboratoires ATTESTATION D ACCREDITATION ACCREDITATION CERTIFICATE N 1-1663 rév. 5 Le Comité Français d'accréditation (Cofrac) atteste que : The French Committee for Accreditation

Plus en détail

La voiture électrique. Cliquez pour modifier le style des sous-titres du masque

La voiture électrique. Cliquez pour modifier le style des sous-titres du masque La voiture électrique Cliquez pour modifier le style des sous-titres du masque I) Introduction II) Composition et Fonctionnement d une voiture électrique III) Gros plan sur les Batteries IV) Conclusion

Plus en détail

PILE C EST COLLECTÉ, FACE C EST RECYCLÉ

PILE C EST COLLECTÉ, FACE C EST RECYCLÉ PILE C EST COLLECTÉ, FACE C EST RECYCLÉ Une pile, qu est-ce que c est, comment ça fonctionne? Définition et schéma d une pile Histoire (Dossier pédagogique 1 : Construction, observation et fonctionnement

Plus en détail

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année Cours d électricité Circuits électriques en courant constant Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Objectifs du chapitre

Plus en détail

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée EXERCICE I : PRINCIPE D UNE MINUTERIE (5,5 points) A. ÉTUDE THÉORIQUE D'UN DIPÔLE RC SOUMIS À UN ÉCHELON DE TENSION.

Plus en détail

Une entreprise innovante

Une entreprise innovante Une entreprise innovante Morphosis est une société spécialisée dans l extraction des métaux rares et précieux issus des déchets informatiques, électroniques et Telecom. Nous faisons d une obligation réglementaire

Plus en détail

Séquence 4. Les liquides et la conduction électrique. 1 Qu est-ce qu une «solution aqueuse»? 2 Tous les liquides ne sont pas des solutions aqueuses.

Séquence 4. Les liquides et la conduction électrique. 1 Qu est-ce qu une «solution aqueuse»? 2 Tous les liquides ne sont pas des solutions aqueuses. Sommaire Les liquides et la conduction électrique Séance 1 Quels liquides utilisons-nous dans la vie quotidienne? 1 Qu est-ce qu une «solution aqueuse»? 2 Tous les liquides ne sont pas des solutions aqueuses.

Plus en détail

Choix multiples : Inscrire la lettre correspondant à la bonne réponse sur le tiret. (10 pts)

Choix multiples : Inscrire la lettre correspondant à la bonne réponse sur le tiret. (10 pts) SNC1D test d électricité Nom : Connaissance et Habiletés de la pensée compréhension (CC) (HP) Communication (Com) Mise en application (MA) 35 % 30 % 15 % 20 % /42 /31 grille /19 Dans tout le test, les

Plus en détail

U NIVERSITÉ M ONTPELLIER II SCIENCES ET TECHNIQUES DU LANGUEDOC THÈSE. pour obtenir le grade de. Docteur de l'université Montpellier II

U NIVERSITÉ M ONTPELLIER II SCIENCES ET TECHNIQUES DU LANGUEDOC THÈSE. pour obtenir le grade de. Docteur de l'université Montpellier II U NIVERSITÉ M ONTPELLIER II SCIENCES ET TECHNIQUES DU LANGUEDOC THÈSE pour obtenir le grade de Docteur de l'université Montpellier II Discipline : ÉLECTRONIQUE, OPTRONIQUE et SYSTÈMES Formation Doctorale

Plus en détail

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques C est Niveau la représentation 4 ème 2. Document du professeur 1/6 Physique Chimie LES ATOMES POUR COMPRENDRE LA TRANSFORMATION CHIMIQUE Programme Cette séance expérimentale illustre la partie de programme

Plus en détail

Méthodes de Caractérisation des Matériaux. Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/

Méthodes de Caractérisation des Matériaux. Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/ Méthodes de Caractérisation des Matériaux Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/ 1. Symboles standards et grandeurs électriques 3 2. Le courant électrique 4 3. La résistance électrique 4 4. Le

Plus en détail

CORRIGE. CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE

CORRIGE. CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE Thème : L eau CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 Domaine : Eau et énergie CORRIGE 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE 2.1. Enoncé L'alimentation électrique d'une navette spatiale

Plus en détail

Séquence 5 Réaction chimique par échange de protons et contrôle de la qualité par dosage

Séquence 5 Réaction chimique par échange de protons et contrôle de la qualité par dosage Séquence 5 Réaction chimique par échange de protons et contrôle de la qualité par dosage Problématique La séquence 5, qui comporte deux parties distinctes, mais non indépendantes, traite de la réaction

Plus en détail

Vitesse d une réaction chimique

Vitesse d une réaction chimique Chimie chapitre itesse d une réaction chimique A. Avancement d un mobile et vitesse de déplacement Soit un mobile supposé ponctuel P se déplaçant le long d un axe x [Doc. ] : sa position instantanée est

Plus en détail

ECO-PROFIL Production Stratifié HPL mince fabriqué par Polyrey

ECO-PROFIL Production Stratifié HPL mince fabriqué par Polyrey ECO-PROFIL Production Stratifié HPL mince fabriqué par Polyrey Août 2009 modifié Avril 2013 1 : Feuille décor imprimée ou teintée dans la masse, imprégnée de résine mélamine 2 : Surface de protection imprégnée

Plus en détail

A propos du sens conventionnel de circulation du courant électrique dans un circuit.

A propos du sens conventionnel de circulation du courant électrique dans un circuit. A propos du sens conventionnel de circulation du courant électrique dans un circuit. Beaucoup de nos élèves sont convaincus qu Ampère s est trompé car, dans un conducteur, les électrons se déplacent dans

Plus en détail

Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?

Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture? Thème 2 La sécurité Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?! Il faut deux informations Le temps écoulé La distance parcourue Vitesse= distance temps > Activité

Plus en détail

MESURE DE LA TEMPERATURE

MESURE DE LA TEMPERATURE 145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les

Plus en détail

Mesures calorimétriques

Mesures calorimétriques TP N 11 Mesures calorimétriques - page 51 - - T.P. N 11 - Ce document rassemble plusieurs mesures qui vont faire l'objet de quatre séances de travaux pratiques. La quasi totalité de ces manipulations utilisent

Plus en détail

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Nom : Prénom: n groupe: TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Consignes de sécurité de base: Porter une blouse en coton, pas de nu-pieds Porter des lunettes, des gants (en fonction des espèces

Plus en détail

stockage électrique, le besoin de lisser la production et la nécessité de modifier les réseaux de transport de l électricité, d où le développement

stockage électrique, le besoin de lisser la production et la nécessité de modifier les réseaux de transport de l électricité, d où le développement Stockage de l électricité : élément clé pour le déploiement des énergies renouvelables et du véhicule électrique Marion Perrin Marion Perrin est directrice de laboratoire à l Institut national de l énergie

Plus en détail

Physique Chimie. Quelques aspects de la physique et de la chimie du piano

Physique Chimie. Quelques aspects de la physique et de la chimie du piano Physique Chimie PSI 4 heures Calculatrices autorisées Quelques aspects de la physique et de la chimie du piano 2013 e piano est un instrument de musique à cordes frappées inventé par l italien Bartolomeo

Plus en détail

Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote.

Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote. K4. Point triple de l azote I. BUT DE LA MANIPULATION Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote. II. BASES THEORIQUES Etats de la matière La matière est constituée

Plus en détail

Hortensia! bleu! Hortensia!

Hortensia! bleu! Hortensia! Vousêtesgérantd unmagasindeplantesetfleurs(l Arcenfleur).Vousrecevezlecourrierd unclientmécontent(m Durand):ilaachetéchezvousdesgrainesd hortensiasdontlaphotod emballageprésentaitdesfleursdecouleur bleue.ilvousindiquedanscecourrierquepeud

Plus en détail

Notes. Schéma général PRODUCTION ÉLECTROLYTIQUE Composés inorganiques, nonmétaux

Notes. Schéma général PRODUCTION ÉLECTROLYTIQUE Composés inorganiques, nonmétaux XXXX C25 PROCÉDÉS ÉLECTROLYTIQUES OU ÉLECTROPHORÉTIQUES; APPAREILLAGES À CET EFFET (électrodialyse, électro-osmose, séparation de liquides par l électricité B01D; usinage du métal par action d une forte

Plus en détail

Si on fabriquait une pile *?

Si on fabriquait une pile *? Si on fabriquait une pile *? Situation d apprentissage sur le courant électrique Durée : 5 à 8 périodes Troisième cycle du primaire *Cette situation d apprentissage s inspire de l activité Produire du

Plus en détail

Impacts de l'informatique : ressources, énergie, déchets ; que nous révèlent les analyses de cycle de vie?

Impacts de l'informatique : ressources, énergie, déchets ; que nous révèlent les analyses de cycle de vie? Impacts de l'informatique : ressources, énergie, déchets ; que nous révèlent les analyses de cycle de vie? 8 juin 2010 Journée InTech (INRIA) Françoise Berthoud Francoise.Berthoud@grenoble.cnrs.fr Groupe

Plus en détail

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS)

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS) apacité Métal-solant-Semiconducteur (MS) 1-onstitution Une structure Métal-solant-Semiconducteur (MS) est constituée d'un empilement de trois couches : un substrat semiconducteur sur lequel on a déposé

Plus en détail

Appareil numérique de mesure d oxygène dissous, de conductivité, de TSD et de ph

Appareil numérique de mesure d oxygène dissous, de conductivité, de TSD et de ph Manuel d utilisation Appareil numérique de mesure d oxygène dissous, de conductivité, de TSD et de ph Modèle DO700 Introduction Nous vous félicitons d avoir fait l acquisition de ce mètre Extech DO700.

Plus en détail

Principe de la corrosion galvanique :

Principe de la corrosion galvanique : Préconisations d installation d un ballon d ECS face à la corrosion galvanique Des questions reviennent fréquemment sur le forum de l APPER concernant la corrosion, les couples galvaniques, les cuves ballons

Plus en détail

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 8 (b) Un entretien d embauche autour de l eau de Dakin Type d'activité Activité expérimentale avec démarche d investigation Dans cette version, l élève est

Plus en détail

Qu'est-ce qu'une batterie Li-Ion? 26 juin 2013 Page 1

Qu'est-ce qu'une batterie Li-Ion? 26 juin 2013 Page 1 Commercialisée pour la première fois par Sony Energitech en 1991, la batterie lithium-ion occupe aujourd'hui une place prédominante sur le marché de l'électronique portable. Ses principaux avantages sont

Plus en détail

Guide pour des Mesures Fiables en ph-métrie, Ionométrie et Conductimétrie

Guide pour des Mesures Fiables en ph-métrie, Ionométrie et Conductimétrie Guide pour des Mesures Fiables en ph-métrie, Ionométrie et Conductimétrie - en toute confiance Le concept MeterLab Suivre les Bonnes Pratiques de Laboratoire devient un réflexe avec les appareils de la

Plus en détail

Metrohm. ph-mètre 780 ph-/ionomètre 781. Un nouveau concept qui fait référence. Analyse des ions

Metrohm. ph-mètre 780 ph-/ionomètre 781. Un nouveau concept qui fait référence. Analyse des ions Metrohm Analyse des ions ph-mètre 780 ph-/ionomètre 781 Un nouveau concept qui fait référence Des fonctions multiples faciles à utiliser Le ph-mètre 780 et le ph-/ionomètre 781 associent la qualité Metrohm

Plus en détail

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs Eo7 Limites de fonctions Théorie Eercice Montrer que toute fonction périodique et non constante n admet pas de ite en + Montrer que toute fonction croissante et majorée admet une ite finie en + Indication

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

Molécules et Liaison chimique

Molécules et Liaison chimique Molécules et liaison chimique Molécules et Liaison chimique La liaison dans La liaison dans Le point de vue classique: l approche l de deux atomes d hydrogd hydrogènes R -0,9-1 0 0,5 1 1,5,5 3 3,5 4 R

Plus en détail

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere Module d Electricité 2 ème partie : Electrostatique Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere 1 Introduction Principaux constituants de la matière : - protons : charge

Plus en détail

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Session 200 BREVET de TECHNICIEN SUPÉRIEUR CONTRÔLE INDUSTRIEL et RÉGULATION AUTOMATIQUE E-3 SCIENCES PHYSIQUES U-3 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Durée : 2 heures Coefficient : 2,5 Durée conseillée Chimie

Plus en détail

Cours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie

Cours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie Cours d électricité Introduction Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Le terme électricité provient du grec ἤλεκτρον

Plus en détail

Exercices sur le thème II : Les savons

Exercices sur le thème II : Les savons Fiche d'exercices Elève pour la classe de Terminale SMS page 1 Exercices sur le thème : Les savons EXERCICE 1. 1. L oléine, composé le plus important de l huile d olive, est le triglycéride de l acide

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

Enseignement secondaire

Enseignement secondaire Enseignement secondaire Classe de IIIe Chimie 3e classique F - Musique Nombre de leçons: 1.5 Nombre minimal de devoirs: 4 devoirs par an Langue véhiculaire: Français I. Objectifs généraux Le cours de chimie

Plus en détail

Circuits RL et RC. Chapitre 5. 5.1 Inductance

Circuits RL et RC. Chapitre 5. 5.1 Inductance Chapitre 5 Circuits RL et RC Ce chapitre présente les deux autres éléments linéaires des circuits électriques : l inductance et la capacitance. On verra le comportement de ces deux éléments, et ensuite

Plus en détail

Précision d un résultat et calculs d incertitudes

Précision d un résultat et calculs d incertitudes Précision d un résultat et calculs d incertitudes PSI* 2012-2013 Lycée Chaptal 3 Table des matières Table des matières 1. Présentation d un résultat numérique................................ 4 1.1 Notations.........................................................

Plus en détail

Cours Fonctions de deux variables

Cours Fonctions de deux variables Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté

Plus en détail

Union générale des étudiants de Tunisie Bureau de l institut Préparatoire Aux Etudes D'ingénieurs De Tunis. Modèle de compte-rendu de TP.

Union générale des étudiants de Tunisie Bureau de l institut Préparatoire Aux Etudes D'ingénieurs De Tunis. Modèle de compte-rendu de TP. Union générale des étudiants de Tunisie Modèle de compte-rendu de TP Dipôle RC Ce document a été publié pour l unique but d aider les étudiants, il est donc strictement interdit de l utiliser intégralement

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau PHYSIQUE-CHIMIE L absorption des radiations lumineuses par la matière dans le domaine s étendant du proche ultraviolet au très proche infrarouge a beaucoup d applications en analyse chimique quantitative

Plus en détail

«LES ALTERNATEURS DE VOITURES»

«LES ALTERNATEURS DE VOITURES» MENUGE CECILE BELVAL FRANCOIS BRAS FRANCOIS CADART JULIEN GAIGNEUR GUILLAUME «LES ALTERNATEURS DE VOITURES» LYCEE EDOUARD BRANLY BOULOGNE SUR MER Aidés par nos professeurs : M Buridant, M Courtois, M Ducrocq

Plus en détail

LA MAIN A LA PATE L électricité Cycle 3 L électricité.

LA MAIN A LA PATE L électricité Cycle 3 L électricité. LA MAIN A LA PATE L électricité Cycle 3 v L électricité. L électricité cycle 3 - doc Ecole des Mines de Nantes 1 LA MAIN A LA PATE L électricité Cycle 3 v L'électricité. PROGRESSION GENERALE Séance n 1

Plus en détail

Origine du courant électrique Constitution d un atome

Origine du courant électrique Constitution d un atome Origine du courant électrique Constitution d un atome Electron - Neutron ORIGINE DU COURANT Proton + ELECTRIQUE MATERIAUX CONDUCTEURS Électrons libres CORPS ISOLANTS ET CORPS CONDUCTEURS L électricité

Plus en détail

MATIE RE DU COURS DE PHYSIQUE

MATIE RE DU COURS DE PHYSIQUE MATIE RE DU COURS DE PHYSIQUE Titulaire : A. Rauw 5h/semaine 1) MÉCANIQUE a) Cinématique ii) Référentiel Relativité des notions de repos et mouvement Relativité de la notion de trajectoire Référentiel

Plus en détail

Électricité. 1 Interaction électrique et modèle de l atome

Électricité. 1 Interaction électrique et modèle de l atome 4 e - AL Électricité 1 Électricité 1 Interaction électrique et modèle de l atome 1.1 Électrisation par frottement Expérience 1.1 Une baguette en matière plastique est frottée avec un chiffon de laine.

Plus en détail

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ calculatrice: autorisée durée: 4 heures Sujet Spectrophotomètre à réseau...2 I.Loi de Beer et Lambert... 2 II.Diffraction par une, puis par deux fentes rectangulaires... 3

Plus en détail

Les Rencontres Scientifiques Colas

Les Rencontres Scientifiques Colas Les Rencontres Scientifiques Colas «L avenir du véhicule électrique» 2 juin 2009 avec Yves CHABRE Docteur ès-sciences Consultant pour véhicules électriques et Pierre MIDROUILLET Directeur Général de PVI

Plus en détail

Site : http://www.isnab.com mail : mennier@isnab.fr SUJET ES - session 2003 Page 1 68-(7(6VHVVLRQ

Site : http://www.isnab.com mail : mennier@isnab.fr SUJET ES - session 2003 Page 1 68-(7(6VHVVLRQ Site : http://www.isnab.com mail : mennier@isnab.fr SUJET ES - session 003 Page 1 68-(7(6VHVVLRQ LE JUS E FRUIT 35(0,Ê5(3$57,(%LRFKLPLHSRLQWV L'analyse d'un jus de fruit révèle la présence d'un composé

Plus en détail

Développements limités, équivalents et calculs de limites

Développements limités, équivalents et calculs de limites Développements ités, équivalents et calculs de ites Eercice. Déterminer le développement ité en 0 à l ordre n des fonctions suivantes :. f() e (+) 3 n. g() sin() +ln(+) n 3 3. h() e sh() n 4. i() sin(

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

(Ordonnance sur le Livre des aliments pour animaux, OLALA) Le Département fédéral de l économie (DFE) arrête:

(Ordonnance sur le Livre des aliments pour animaux, OLALA) Le Département fédéral de l économie (DFE) arrête: Ordonnance sur la production et la mise en circulation des aliments pour animaux, des additifs destinés à l alimentation animale et des aliments diététiques pour animaux (Ordonnance sur le Livre des aliments

Plus en détail

Mesures in situ et sur site

Mesures in situ et sur site Mesures in situ et sur site Avantages de la mesure in-situ pas de perturbation du milieu pas d échantillonnage (prélèvement, conditionnement, stockage) mesure en temps réel Senseurs chimiques Biocapteurs

Plus en détail

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10 PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?

Plus en détail