Les caricatures de Mahomet et l impossibilité d un choix raisonnable

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1 es caricatures de Mahomet et l impossibilité d un choix raisonnable hilippe Darreau et François igalle AE- Université de imoges Février 2006 Dans ce papier nous montrons que l évènement qui fait problème n est pas la «publication» des caricatures de Mahomet. Nous avançons l idée que l évènement qui a fait problème est «la publication pour que les anti-caricatures lisent». impossibilité d un choix raisonnable vient d un problème du aretien libéral. The caricatures of Mahomet and the impossibility of a reasonable choice In this paper, we show that the event which makes problem is not the "publication" of the caricatures of Mahomet. We advance the idea that the event which made problem is " the publication so that anti-caricatures read ". The impossibility of a reasonable choice comes from a problem of aretien liberal. Introduction e théorème d impossibilité établi par Arrow en 1951 montre qu il est difficile (impossible) de construire des préférences sociales rationnelles à partir des préférences individuelles rationnelles. e débat sur les caricatures du rophète Mahomet illustre cette difficulté. es préférences des pro-caricatures semblent fondées sur le principe de la liberté de la presse, les préférences des anti-caricatures semblent fondées sur le principe d interdit du blasphème. Nous suggérons qu une cause du problème posé par l événement de la publication des caricatures peut se trouver dans les préférences des partis. Nous identifions les raisons qui causent l événement (au sens de Davidson 199). Tout d abord, les principes dogmatiques, de non blasphème et de liberté de la presse, sont inconciliables. Aucune décision collective satisfaisante ne peut être prise sur la base de ces principes et il y a inévitablement conflit. Si l on publie les anti-caricatures sont mécontents, si l on ne publie pas les pro-caricatures sont mécontents. Il n existe pas d issue en terme de choix collectif sans que ces principes absolus soient assouplis. Une façon d assouplir ces principes est de retenir le principe libéral qui consiste à faire ce que l on veut, tant que ça ne change pas la situation des autres. rincipe ibéral : Il existe des évènements privés tels que si un individu c préfère l événement x à l événement y alors la société doit préférer l événement x à l événement y. 1

2 our admettre ce principe ibéral il suffit donc de définir la notion de sphère privée des individus. En l occurrence, l introduction dans l événement «ublier» des sous événement «ire / Ne pas lire» permet de définir simplement cette notion de sphère privée. En cas de publication, chacun est en effet libre dans sa sphère privée de lire ou de ne pas lire. Nous considérons donc deux évènements et quatre sous évènements décrits dans le tableau suivant : Evènements Sous-évènements ro-caricatures -caricatures 1 lire lire ublier 2 lire Ne pas lire Ne pas lire lire Ne pas publier 4 Ne pas lire Ne pas lire Nous posons un cadre de réflexion qui impose deux façons d expliquer le conflit entre les ro et les caricatures. a première est de supposer que les positions des uns et des autres sont purement dogmatiques et portent sur la publication ou non des caricatures. Nous montrons qu il y aurait pourtant une façon libérale de parvenir à un choix social si les partis acceptaient de reconnaître l existence de sphères privées. a seconde est d admettre d une part que les individus ont des préférences sur les sous évènements, c est à dire ont des préférences sur ce que font les autres, et d autre part que ces préférences sont perverses. Nous montrons que c est là que se trouve la difficulté pour parvenir à un choix social. hypothèse dogmatique s analyse dans le paragraphe 1, en supposant que les individus ont des préférences sur les évènements «ublier / Ne pas publier». Notre hypothèse s analyse dans le paragraphe 2 en supposant que les individus ont des préférences sur les sousévènements. références sur les évènements Admettons que les uns et les autres aient une position dogmatique sur la liberté de la presse pour les pro-caricatures et sur le non blasphème pour les anti-caricatures. Cela implique que les partis n ont de préférences strictes que sur les évènements «ublier / Ne pas publier». On aurait alors le cas 1 : ro ro-caricatures : ublier > Ne pas publier (1) -caricatures : Ne pas publier > ublier Il n y a alors pas de choix social possible. Il nous semble que c est ainsi que le problème c est en apparence posé. Il n y aurait pas de solution parce qu il n existe pas de consensus possible, le critère de areto n est pas applicable. Mais remarquons maintenant que l événement «ublier» implique, de fait, sousévènements, les 1,2,. En supposant toujours que les individus n ont de préférences strictes que sur les seuls évènements on a alors le cas 2 : ro ro ro ro-caricatures : 1~ 2 ~ > 4 (2) -caricatures : 4 > 2 ~ ~ 1 2

3 Cette façon de poser le problème ordonne les sous-évènements concernant les sphères privées des individus et permet d utiliser le critère ibéral : -Entre 2 et 4 : seul les pro-caricatures sont concernés dans leur sphère privée, donc leur choix doit être respecté, comme 2> 4 alors 2 > 4 -Entre et 4 : seul les anti-caricatures sont concernés dans leur sphère privée, donc leur choix doit être respecté, comme 4> alors 4> e classement des sous évènements selon le critère ibéral est donc 2> 4>. e sous événement socialement préféré, le 2, appartient à l événement «publier», et donc la publication est préférée au sens ibéral. Donc lorsque l on suppose que les individus ont uniquement des préférences strictes sur les évènements «publier / ne pas publier», hypothèse acceptable dans un premier temps au vu des arguments des uns et des autres, la bonne décision sociale au sens ibéral est alors de publier les caricatures. Considérer l existence des sous-évènements qui définissent les sphères privées permet donc de parvenir facilement à un choix social. Une question se pose alors : pourquoi un tel conflit? Il y a deux possibilités. 1) Il se peut bien sûr que les partis n acceptent pas la notion de sphère privée et donc le principe ibéral, que les partis ne veuillent considérer que les évènements «publier» pour les pro-caricatures et «non publier» pour les anti-caricatures. On en revient au cas (1) et à une position dogmatique, il n y a pas de choix social possible. Mais on est prêt à admettre que le principe de liberté de la presse reconnaît évidemment la possibilité de lire ou de ne pas lire, c est à dire l existence d une sphère privée et l application du principe libéral. e principe absolu de non blasphème en revanche ne reconnaît pas obligatoirement l existence d une sphère privée si l interdit est de publier. Une première façon d expliquer le conflit est donc de l attribuer à la non reconnaissance d une sphère privée par les anti-caricatures. 2) Mais il nous semble impropre d expliquer le conflit ainsi. Cela revient en effet à supposer qu il n y a dogmatisme que d un seul côté et cela conduit à adopter un système «deux poids, deux mesures» pour régler le conflit. Or s il y a une solution a donner au conflit ce n est sûrement pas une solution de cet ordre. a première explication est donc possible, mais sans issue. Il est donc selon nous, difficile d admettre que les anti-caricatures n acceptent pas la reconnaissance d une sphère privée. a seconde possibilité est qu ils reconnaissent l existence des sphères privées mais qu ils aient des préférences sur les sous-évènements. Nous proposons alors d expliquer le conflit et la difficulté du choix social en supposant que les individus ont des préférences sur les sous-évènements. références sur les sous-évènements En constatant le conflit, nous inférons que les individus ont des préférences sur les sous évènements. Supposons maintenant que les individus aient de préférences strictes sur les sousévènements «ire / Ne pas lire».

4 e problème est maintenant que les individus vont exprimer des préférences sur ce que font les autres. ar exemple si les pro-caricatures expriment la préférence stricte 1 2 ils expriment qu ils préfèrent que les anti-caricatures lisent. Ce type de préférences ne pose pas nécessairement de problème et ne conduit pas nécessairement à un conflit. En effet considérons le cas. ro ro ro ro-caricatures : 1> 2 > > 4 () -caricatures : 4 > 2 > > 1 a décision est sans problème : -Selon le critère de areto : 2> et 2> donc 2> -Selon le critère ibéral : -Entre 2 et 4 : seul les pro-caricatures sont concernés donc leur choix doit être respecté, comme 2> 4 alors 2 > 4 -Entre et 4 : seul les anti-caricatures sont concernés donc leur choix doit être respecté, comme 4> alors 4> -ar transitivité de la relation : 2 > 4 et 4> donc 2>, Donc selon les critères de areto et ibéral la décision sociale la meilleure est 2>. a bonne décision sociale est alors de publier pour que seuls les pro-caricatures lisent. Cette décision est optimale (tout le monde est content) et libérale (chacun fait ce qu il veut sans gêner l autre). Il faut toutefois bien remarquer la différence entre le cas (2) et le cas (). Dans le cas (2) la bonne décision est de publier, dans le cas () la bonne décision sociale est de publier pour que seuls les pro-caricatures lisent. es raisons des agents sont différentes et causent des «évènements sociaux» différents. Se pose à nouveau le problème du conflit. our expliquer le conflit, nous supposons que les préférences des individus sont perverses. a science économique nous apprend qu en présence d externalités de sentiment, la situation peut être conflictuelle et aucune décision collective raisonnable ne peut être envisagée. C est le paradoxe du parétien libéral soulevé par Sen en Dès lors que les préférences individuelles dépendent de ce que fait l autre, alors il n est pas toujours possible d obtenir un choix social satisfaisant. Quelles sont ces externalités de sentiments en question? Imaginons que les préférences des uns et des autres soient perverses dans le sens suivant : 1) les pro-caricatures préfèrent publier non seulement en vertu du principe de liberté de la presse, mais aussi parce qu ils prennent plaisir à provoquer les anti-caricatures. Ils préfèrent donc que les anti-caricatures lisent, plutôt que les pro-caricatures soient les seuls à lire. 2) es anti-caricatures préfèrent la censure mais en cas de publication, ils préfèrent que ce soit eux qui lisent plutôt que les pro-caricatures. Ils préfèrent que les pro-caricatures ne lisent pas. es préférences perverses sont alors représentées par le cas 4 : ro ro ro ro-caricatures : 1> > 2 > 4 (4) -caricatures : 4 > > 2 > 1 -Selon le critère de areto : -Selon le critère ibéral : ro 2 > et > 2 donc > 2 4

5 -Entre 2 et 4 : seuls les pro-caricatures sont concernés donc leur choix doit être respecté, comme 2> 4 alors 2 > 4 -Entre et 4 : seuls les anti-caricatures sont concernés donc leur choix doit être respecté, comme 4> alors 4> -ar transitivité de la relation : 2 > 4 et 4> donc 2> Il y a contradiction entre les deux principes de choix, entre le principe d Unanimité et celui de iberté. Il n existe pas de choix social possible qui respecte les deux principes. a solution unanimement préférée par les deux partis est alors de publier pour que les anticaricatures lisent > 2. Si la publication résulte d un tel consensus pervers, alors c est un très mauvais choix social qui viole le principe libéral. En effet la solution libérale est, dans ce cas encore, l inverse : publier pour que seuls les pro-caricatures lisent 2>. Conclusion Il peut donc y avoir de mauvaises raisons de publier. Il peut y avoir dans cette affaire des externalités de sentiment qui ne conduisent pas au meilleur choix collectif. C est bien là un motif d intervention de l Etat qui réglemente certaines publications : la pornographie, le négationnisme, l appel à la haine et au racisme... Ces interdits se font conformément au principe libéral selon lequel la liberté à des limites : ne pas imposer ses mauvaises raisons aux autres. es philosophes débattent de la question : les raisons sont elles des causes? our l explication téléologique il n y a pas d explication causale par les raisons. our Davidson les raisons sont des évènements qui peuvent causer d autres évènements. Nous pensons que l évènement n est pas la publication des caricatures, nous avons montré que cet évènement ne fait pas problème. Nous avançons l idée que l évènement qui a fait problème est «la publication pour que les anti-caricatures lisent». es mauvaises raisons peuvent être les causes du conflit sur les caricatures de Mahomet. Références bibliographiques : Arrow K. J., (1951), Social choice and individual values, 1 re édition, New York, Wiley. Davidson D., (199) Actions et événements UF. Sen A. K., (1970), The impossibility of a aretian liberal, Journal of olitical Economy, 78, pp

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