Protocole de surveillance des Coxiella burnetii, fièvre Q

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1 Protocole de surveillance des Coxiella burnetii, fièvre Q Justifications : La fièvre Q est une zoonose causée par Coxiella burnetii, bactérie intracellulaire stricte. Les études séro-épidémiologiques démontrent qu elle est fréquente partout dans le Monde. Mais le diagnostic est rarement posé du fait du peu de spécificité de la maladie. Dans la nature, le réservoir le plus important est constitué par les petits rongeurs, mais aussi tous les mammifères, certains oiseaux, reptiles et arthropodes. Les animaux domestiques représentent cependant la principale source d infection humaine, notamment les bovins, les moutons, les chèvres. La contamination humaine est habituellement due à l inhalation de poussières ou de particules infectées, ou par contact direct avec des animaux contaminés. Maladie professionnelle (en France), affecte les adultes entre 30 à 70 ans, surtout les vétérinaires ou les personnes qui interviennent dans les élevages. Rappel clinique: La période d'incubation est de 9 à 21 jours, en moyenne, peut se présenter sous forme aiguë ou chronique. Le diagnostic doit être évoqué devant un syndrome pseudo- grippal avec fièvre entre 39 et 40, asthénie, frisons, douleurs thoraciques. Pneumonie ou hépatite sans signe digestifs et sans ictère. Plus rarement, myocardite, péricardite ou méningo-encéphalite. Grave, chez les personnes immunodéprimées, la femme enceinte ou les porteurs de valve cardiaque. Les formes chroniques se présentent par un tableau d endocardite.

2 OBJECTIFS DE LA SURVEILLANCE L objectif de la surveillance est de détecter les cas de fièvre Q et de réaliser une enquête autour du cas : Réalisation de l enquête séro-épidémiologique animale autour du cas confirmé, au domicile, sur le lieu de travail et dans les fermes d élevages voisines. MATERIEL ET METHODE Type de surveillance Surveillance humaine basée sur le signalement de toute personne exposée au risque, consultant dans les CSB, cabinet de libre partique ou les urgences pour fièvre aigue inexpliquée. Et de toute personne exposée au risque hospitalisée dans un tableau de pneumonie atypique avec dyspnées et douleurs thoraciques. Et toute personne exposée au risque hospitalisée dans un tableau d endocardite à hémoculture négative ou d infection des anévrysmes. Toute femme exposée au risque présentant un avortement précoce associé ou non à un tableau de fièvre aigue

3 Définition de cas Un cas suspect Un cas suspect: est toute personne exposée au risque, consultant dans les CSB, cabinet de libre pratique ou les urgences pour fièvre à 40 avec céphalées, frissons généralisés et douleurs thoraciques. Un cas suspect: est toute personne hospitalisée dans un tableau de pneumonie atypique avec dyspnées et douleurs thoraciques ou dans un tableau d endocardite à hémoculture négative ou d infection des anévrysmes ou en cas d avortement précoce spontané ou de mort fœtale in utero. Cas confirmé Un cas suspect avec une confirmation biologique par immunofluorescence indirecte ou PCR. Recensement des cas Identification des cas suspects Les cas sont recensés dans : - Les centres de soins de santé de base de chaque région : tous les centres sont impliqués dans la surveillance. - cabinets de médecins de libre pratique. - Les services des urgences publics et privés. - Les services de cardiologie ou de chirurgie cardiovasculaires pour les d endocardite à hémoculture négative ou d infection des anévrysmes - Les services de médecine, de pédiatrie, de neurologie, de réanimation, des maladies infectieuses pour les fièvres inexpliquées et les pneumonies atypiques, les méningo-encéphalites dans les EPS, les hôpitaux régionaux et de circonscription respectifs et du secteur privé. - Les services de gynécologie pour les avortements spontanés, les morts fœtales in utéro

4 Recueil et transmission des données Devant tout cas suspect domicilié dans une région concernée par l étude, le médecin du service hospitalier chargé de la surveillance (désigné par le chef de service) : - Rempli la fiche de notification et informe le coordinateur régional, qui à son tour informe l ONMNE du cas suspect Dr Souha Bougatef et faxe la fiche de notification fax : Rempli la fiche de signalement d un cas suspect commune et la fiche laboratoire - Veille à la réalisation des prélèvements - Veille à l envoi des prélèvements à l IPT, service entomologie Dr Ali Bouattour avec la fiche laboratoire. Données cliniques et épidémiologiques Les fiches de signalement d un cas suspect seront collectés par le coordinateur régional, qui veille au bon remplissage des fiches et complète les informations manquantes. Les fiches validées seront alors envoyées à l ONMNE (Dr Souha Bougatef). Les résultats des prélèvements biologiques seront transmis immédiatement aux services respectifs par l IPT et l ONMNE. Prélèvements biologiques Chez tous les cas suspects : Si tableau de pneumopathie à germe intracellulaire faire un prélèvement nasopharyngé. Produit d avortement. Si tableau d endocardite à hémoculture négative faire un prélèvement de valve. - Sang sur tube héparine - Sang sur tube EDTA à envoyer à température ambiante - Sérum (deux tubes secs à envoyer à température ambiante)

5 Une sérologie par immunofluorescence. Trois sérums sont recommandés pour assurer le diagnostic, un à l'admission du malade, un prélèvement à 3 semaines et un à 2 mois après le début des signes cliniques. La détection par amplification génique PCR. Pneumopathie fébrile/hépatite fébrile Sérum (deux tubes secs, bouchon rouge) Sang sur tube hépariné (tube à ionogramme, bouchon vert) Hémocultures si maladie évolutive et avant traitement Endocardite Valve cardiaque si chirurgie (à congeler à -80 C puis à envoyer en carboglace + une partie en formol à 10% conservé à température ambiante). Sérum (deux tubes secs, bouchon rouge). Sang sur tube hépariné (tube à ionogramme, bouchon vert). Hémocultures si toujours en cours. Femme enceinte Sérum (deux tubes secs, bouchon rouge). Sang sur tube hépariné (tube à ionogramme, bouchon vert). Liquide amniotique ; placenta ; sang de cordon. Prélèvements anciens et blocs de paraffine peuvent être utiles au diagnostic (Anatomopathologie - Immunohistochimie - PCR).

6 Traitement des données La saisie des données sera réalisée sur le logiciel EpiData, par des agents recrutés pour le projet, à l ONMNE. L analyse sera faite sur le logiciel SPSS par l équipe de l ONMNE. Aspects éthiques Le patient sera informé par le clinicien prescripteur des analyses qui sont pratiquées et une note d information lui sera remise explicitant les objectifs de la surveillance, la possibilité de refus ainsi que le droit d accès et de rectification des données le concernant (Annexe: note d information au malade). Il sera informé du respect strict de la confidentialité des informations recueillies. Entre autres, aucune donnée nominale ne sera disponible dans les fichiers de données utilisées lors des analyses.

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