Chapitre 3. Séries statistiques bivariées.

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1 Chapitre 3. Séries statistiques bivariées

2 Exemple introductif 1 On considère un nombre n d individus (en pratique, n est grand) faisant intervenir exactement deux données pour chaque individu : Individu Age Couleur de cheveux Individu Age Couleur de cheveux 1 18 châtain brun 2 19 blond brun 3 20 châtain blond 4 19 brun blond 5 19 brun brun 6 18 châtain brun 7 21 blond châtain 8 18 blond châtain 9 19 châtain châtain châtain châtain châtain châtain brun blond brun brun châtain brun châtain châtain Table: Age et couleurs de cheveux d une population de 30 personnes le nombre d individus est n = 30 ; les variables sont l âge et la couleur de cheveux. 2 / 30

3 Exemple introductif 2 Individu Echelon Salaire Individu Echelon Salaire Table: Echelon (dans la fonction publique) et salaire (en euros) d une population de 32 personnes le nombre d individus est n = 32 ; les variables sont l échelon et le salaire. 3 / 30

4 Problème considéré Les séries statistiques considérées ci-dessus sont dites bivariées au sens où, pour chaque individu de la population, on considère deux caractéristiques. Les séries que nous allons considérer sont donc de la forme (x 1, y 1 ),..., (x n, y n ). Le but est : de représenter sous forme synthétique les données issues d une série statistique bivariée ; d étudier des ressemblances (ou non ressemblances) entre individus au regard des deux caractères étudiés ; d établir (lorsque cela est possible) une liaison fonctionnelle entre les deux caractères. 4 / 30

5 Sommaire 1 Présentation des données Tableau de contingence Représentations graphiques 2 Indépendance et corrélation Indépendance Corrélation 3 Ajustement affine Modèle linéaire simple Décomposition de la variance 5 / 30

6 Tableau de contingence Construction d un tableau de contingence Pour une série statistique univariée, il est plus commode de représenter les données sous la forme d un tableau des effectifs/fréquences plutôt qu un tableau donnant la caractéristique de chaque individu. De même, on représente rarement les données d une série statistique bivariée tel qu on l a fait dans les exemples introductifs. En pratique, on utilise un tableau dit de contingence. X \ Y y 1 y j y q x 1 n 11 n 1j n 1q x i n 1i n ij n iq x p n pi n pj n pq Table: Tableau de contingence X = x 1,..., x p et Y = y 1,..., y q désignent l ensemble des caractéristiques observées des deux variables ; n ij est le nombre de personnes ayant pour caractéristiques (x i, y pour tout 1 i p et 1 j q. j ) 6 / 30

7 Tableau de contingence Marginales Définition On appelle : distribution de la marginale en X l ensemble des nombres n i, 1 i p, où n i est l effectif de la population ayant pour caractéristique x i : n i = n i1 + n i2 + + n iq ; distribution de la marginale en Y l ensemble des nombres n j, 1 j q, où n j est l effectif de la population ayant pour caractéristique y j : n j = n 1j + n 2j + + n pj. 7 / 30

8 Tableau de contingence Exemple 1 de tableau de contingence Reprenons le premier exemple introductif. Age \ Cheveux châtain blond brun Table: Tableau de contingence de l âge et de la couleur de cheveux En particulier : la somme des nombres dans le tableau est égale à n = 30 ; les effectifs de l âge (marginale en X) sont n 18 = 8, n 19 = 12, n 20 = 6 et n 21 = 4 ; les effectifs de la couleur de cheveux (marginale en Y ) sont n châtain = 14, n blond = 6 et n brun = / 30

9 Tableau de contingence Exemple 2 de tableau de contingence Reprenons le second exemple introductif. Echelon \ Salaire Table: Tableau de contingence de l échelon et du salaire En particulier : la somme des nombres dans le tableau est égale à n = 32 ; de même, on obtient les distributions des marginales en X et en Y ; on constate que beaucoup de zéros apparaissent dans le tableau de contingence. On quantifiera un tel phénomène dans la section 2. 9 / 30

10 Tableau de contingence Fréquences d une série bivariée Définition Pour tout 1 i p, 1 j q, on appelle : fréquence de la caractéristique (x i, y j ), la quantité : f ij = n ij n ; fréquence (marginale) de la caractéristique x i (respectivement x j ), les quantités f i = n i n et f j = n j n ; fréquence (conditionnelle) de x i sachant y j (respectivement y j sachant x i ), les quantités f i j = f ij f j et f j i = f ij f i. 10 / 30

11 Tableau de contingence Exemple 1 de fréquences marginales et conditionnelles Reprenons le premier exemple introductif. Les proportions d individus de 19 ans châtains et d individus de 21 ans châtains sont respectivement : f 19,chatain = 5 30 = 16.7% et f 21,châtain = 2 30 = 6.7%. Les proportions d individus de 19 ans et de 21 ans sont respectivement : f 19 = = 40% et f 21 = 4 30 = 13.3%. Les proportions de châtains parmi les individus de 19 ans et de châtains parmi les individus de 21 ans sont respectivement : f châtain 19 = = 41.8% et f châtain 21 = = 50%. 11 / 30

12 Tableau de contingence Exemple 2 de fréquences marginales et conditionnelles Reprenons le second exemple introductif. Les proportions d individus à l échelon 1 gagnant 1750 euros et d individus à l échelon 4 gagnant 2400 euros sont respectivement : f 1,1750 = 2 32 = 6.3% et f 4,2400 = 5 32 = 15.6%. Les proportions d individus à l échelon 1 et 4 sont respectivement : f 1 = 2 32 = 6.3% et f 4 = 5 32 = 15.6%. Les proportions d individus gagnant 1750 euros parmi ceux qui sont à l échelon 1 et d individus gagnant 2400 euros parmi ceux qui sont à l échelon 4 sont respectivement : f = = 100% et f = = 100%. 12 / 30

13 Représentations graphiques Représentations graphiques pour des séries bivariées On peut représenter une série statistique bivariée (x 1, y 1 ),..., (x n, y n ) de deux façons : 1 par un stéréogramme, représentant (dans l espace) un ensemble de parallélèpipèdes rectangles dont les hauteurs sont proportionnelles aux effectifs ou aux fréquences ou, éventuellement, aux densités des classes ; 2 par un nuage de points représentant (dans le plan) l ensemble des points (x i, y i ) 1 i n. Remarque 1 Le stéréogramme est l analogue du diagramme à bandes (utilisé pour les séries statistiques univariées). 2 On ne peut faire un nuage de points que si les variables statistiques X = x 1,..., x n et Y = y 1,..., y n sont toutes les deux quantitatives. 13 / 30

14 Représentations graphiques Exemple de nuage de points Figure: Nuage de points pour l échelon et le salaire (exemple introductif 2), réalisé avec Scilab 14 / 30

15 Représentations graphiques Poids d un nuage de points Il est également d usage de rajouter entre parenthèse l effectif n ij, appelé poids, sur le point de coordonnées (x i, y j ). Dans l exemple qui précède : le poids du point (1, 1750) est (2) ; le poids du point (2, 1975) est (6) ; le poids du point (3, 2150) est (6) ; le poids du point (4, 2400) est (5) ; le poids du point (5, 2600) est (6) ; le poids du point (6, 2775) est (7). 15 / 30

16 1 Présentation des données 2 Indépendance et corrélation Indépendance Corrélation 3 Ajustement affine 16 / 30

17 Indépendance Définition de l indépendance Définition Considérons une série statitistique bivariée (X, Y ). On dit que les séries X et Y sont indépendantes si, pour tout i, j : 1 les fréquences conditionnelles f i j ne dépendent pas de j ; 2 les fréquences conditionnelles f j i ne dépendent pas de i. En fait, il suffit qu une seule des deux conditions ci-dessus soit satisfaite (les deux conditions étant équivalentes). Une autre condition équivalente à l indépendance des deux séries est que f ij = f i f j pour tout i, j. Informellement, cela signifie que la variable Y n influence pas la variable X et réciproquement. Sur un tableau de contingence, deux séries sont indépendantes si les lignes ou/et les colonnes sont proprortionnelles. 17 / 30

18 Indépendance Exemples Dans l exemple introductif 1 (âge/couleur de cheveux), les deux variables sont "presque" indépendantes. On peut le voir de deux façons : 1 d une part, en constatant que les lignes et colonnes du tableau de contingence sont "presque proportionnelles" ; 2 d autre part, en calculant les fréquences conditionnelles et en remarquant qu elles sont "presque" indépendantes de la variable qui conditionne. Par exemple les fréquences f châtain 19 = 41.8% et f châtain 21 = 50% sont relativement proches. Dans l exemple introductif 2 (échelon/salaire), les deux variables dépendent totalement l une de l autre : le salaire d un individu dépend complètement de son échelon et inversement. 18 / 30

19 Indépendance Remarques sur la notion de d indépendance/dépendance Lorsque, pour chaque valeur x i de X correspond une unique valeur y j de Y, autrement dit lorsque chaque ligne du tableau de contingence ne contient qu un seul effectif n ij non nul, on dit que Y dépend totalement de X. En pratique, on n a jamais d indépendance "parfaite" des variables. Pour mesurer la dépendance entre deux variables (en un sens qui sera précisé), on introduit dans la section suivante la notion de coefficient de corrélation. A partir de maintenant, on se limite aux variables quantitatives. 19 / 30

20 Corrélation Définition et propriétés de la covariance Définition Considérons une série statistique bivariée (X, Y ) où X = x 1,... x n et Y = y 1,..., y n sont des variables quantitatives. On appelle covariance de X et de Y la quantité : Cov(X, Y ) = 1 n n (x i x)(y i y) = 1 n i=1 p q i=1 j=1 n ij (x i x)(y j y). Propriété 1 Cov(X, Y ) = Cov(Y, X) ; 2 Cov(aX + b, Y ) = acov(x, Y ) pour tous réels a, b ; 3 Cov(X, X) = Var(X) ; 4 Cov(X, Y ) = 1 n n i=1 x iy i x y = 1 p q n i=1 j=1 n ijx i y j x y. 5 Si X et Y sont indépendantes, alors Cov(X, Y ) = / 30

21 Corrélation Définition et classification de la corrélation Définition Considérons une série statistique bivariée (X, Y ) où X = x 1,... x n et Y = y 1,..., y n sont des variables quantitatives. On appelle coefficient de corrélation la quantité : Cor(X, Y ) = Cov(X, Y ) = Cov(X, Y ) [ 1, 1]. Var(X) Var(Y ) σ(x) σ(y ) On classe les différents degrés de corrélation comme suit : forte corrélation si Cor(X, Y ) [ 1, 0.8] [0.8, 1] ; corrélation médiocre si Cor(X, Y ) [ 0.8, 0.5] [0.5, 0.8] ; mauvaise corrélation si Cor(X, Y ) [ 0.5, 0.5]. 21 / 30

22 Corrélation Exemple de coefficient de corrélation et remarques Exemple : Pour l exemple introductif 2 (échelon/salaire), on peut montrer, à l aide d un tableur ou d une calculatrice, que la corrélation est En particulier, il existe une très forte corrélation entre l échelon et le salaire. Remarques : Si (X, Y ) est une série bivariée telle que Y = ax + b, où a et b sont des réels, alors Cor(X, Y ) = 1. En particulier, si la corrélation entre X et Y est proche de 1, cela peut venir a priori d une relation linéaire entre les deux variables. Dans le cas de la statistique bivariée (échelon/salaire), le nuage de points suggère que le salaire dépend linéairement de l échelon. 22 / 30

23 Corrélation Corrélation et causalité Le fait que deux variables soient fortement corrélées provient, a priori, du fait que les variables sont liées. En revanche, une forte corrélation ne suffit pas pour établir une causalité entre ces deux variables : d autres facteurs peuvant entrer en ligne de compte. Par exemple : Une étude a prouvé que les gens habitant près de pylônes à haute tension étaient significativement plus souvent malades que le reste de la population. Est-ce à cause du courant électrique? Pas nécessairement parce qu une autre étude a révélé que les habitants sous les pylônes étaient en moyenne plus pauvres. Comme il existe un lien entre la santé et la pauvreté, l étude, à elle seule, ne permet pas de conclure que la faute est due au courant électrique : la cause réelle est peut-être la pauvreté. un autre exemple, dû à Coluche : "quand on est malade, il ne faut surtout pas aller à l hôpital : la probabilité de mourir dans un lit d hôpital est 10 fois plus grande que dans son lit à la maison" / 30

24 1 Présentation des données 2 Indépendance et corrélation 3 Ajustement affine Modèle linéaire simple Décomposition de la variance 24 / 30

25 Principe de la régression (ou de l ajustement) Lorsque deux variables X et Y sont quantitatitives (par ex : échelon/salaire), on souhaite souvent établir une relation fonctionnelle entre elles, c est-à-dire chercher une fonction f telle que Y = f (X). Quand on chercher à "expliquer" Y par X (c est-à-dire à prévoir les valeurs de Y à partir de celles de X supposées connues), on dit qu on fait une régression (ou un ajustement) de Y en X. En d autres termes, on cherche à approcher le nuage de points associé à (X, Y ) par une courbe de la forme {(x, f (x)), x R}. On peut également chercher à expliquer X par Y. Cependant, on notera que l une ou l autre de ces régressions peut ne présenter aucun intérêt (par ex : il est plus naturel d expliquer le salaire par l échelon que l échelon par le salaire). 25 / 30

26 Modèle linéaire simple Régression linéaire par moindres carrés Lorsque le nuage de points (x 1, y 1 ),..., (x n, y n ) d une série statistique bivariée (X, Y ) présente une forme "allongée", il est naturel d approcher le nuage par une droite de la forme y = ax + b où a et b sont des paramètres à déterminer. En pratique, les variables X et Y ne sont pas directement liées par une droite : pour chaque donnée i, il existe une erreur e i entre la réalité et l approximation "idéale" par la droite. On note cette erreur : e i = y i (ax i + b i ). Le plus souvent, la recherche de a et de b s entend aux moindres carrés : on les choisit de telle sorte qu ils rendent minimale l erreur : = n ei 2. i=1 26 / 30

27 Modèle linéaire simple Droite et coefficients de régression Théorème Soit (X, Y ) un couple de variables quantitatives à variances non nulles. Alors, il existe un unique couple (a, b) rendant minimale l erreur au sens des moindres carrés (pour la régression linéaire) donnés par : a = Cov(X, Y ) Var(X) et b = y ax. Les paramètres a et b et la droite d équation y = ax + b s appellent respectivement les coefficients de régression et la droite de régression de Y en X. En pratique, pour faire une régression, on procède comme suit : 1 D abord, on calcule le coefficient de corrélation Cor(X, Y ). 2 Si celui-ci est supérieur (en valeur absolue) à 0.8, on construit la droite de régression à l aide d un tableur ou d une calculatrice. Sinon, on ne fait pas de régression car celle-ci sera trop mauvaise. L intérêt de la régression est de prévoir des données futures. 27 / 30

28 Modèle linéaire simple Exemple de droite et de coefficients de régression Reprenons l exemple introductif 2 (âge/salaire). La corrélation est d environ Il est donc légitime de faire une régression linéaire. Cette régression est donnée dans le graphique suivant : Figure: Régression linéaire pour l échelon et le salaire (exemple introductif 2), réalisé avec Scilab 28 / 30

29 Décomposition de la variance Décomposition de la variance Soit (X, Y ) un couple de variables quantitatives à variances non nulles. On note : Ŷ = ax + b : la série statistique obtenue par régression linéaire ; E = Y Ŷ : la série statistique des erreurs (écarts verticaux). Théorème Avec les notations précédentes, on a : Var(Y ) = Var(Ŷ ) + Var(E). En d autres termes, le résultat précédent signifie que : "la variance totale en Y " est la somme de "la variance expliquée" et de "la variance résiduelle". Le nom de la variance de Ŷ vient du fait que cette dernière est expliquée par le modèle par opposition à la variance résiduelle. Plus la variance résiduelle est petite, plus l approximation est bonne au sens des moindres carrés. 29 / 30

30 Décomposition de la variance L essentiel Représenter les données sous forme de tableaux (ponctuel/contingence) et de graphiques (nuage de points). Calculer le coefficient de corrélation d une série statistique bivariée. Effectuer, lorsque cela est légitime, une régression linéaire d une série statistique bivariée. 30 / 30

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