Rapport Semestriel N 5 Décembre 2008 Mai 2009

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Rapport Semestriel N 5 Décembre 2008 Mai 2009"

Transcription

1 Projet Décharge de Mbeubeuss : Analyse des impacts et amélioration des conditions de vie des populations de Diamalaye à Malika dans la banlieue de Dakar Rapport Semestriel N 5 Décembre 2008 Mai 2009 Général Intitulé du projet : Décharge de Mbeubeuss : Analyse des impacts et amélioration des conditions de vie des populations de Diamalaye à Malika dans la banlieue de Dakar Date de début : 25 octobre 2006 Fin du projet : 25 octobre 2010 Date de rapport : Mai 2009 Introduction Les deux premières années du projet ont été consacrées essentiellement aux activités de recherche. Des résultats importants ont été obtenus dans l ensemble des composantes du projet. Ces résultats ont servi de base à la définition de projets pilotes dont l objectif majeur est de contribuer à la mitigation des effets néfastes de la décharge de Mbeubeuss sur l environnement en vue d améliorer les conditions de vie des populations. Ce cinquième semestre du projet a essentiellement été consacré à l élaboration des termes de référence des études de faisabilité des projets pilotes, à l identification des consultants pour la conduite de ces données, à la collecte des indicateurs pour le plan de suivi et au démarrage des activités du projet de l Université de Laval intitulé «Vers une collectivité productive à Malika : une expérience d aménagement participatif» née des flancs du projet et financé par le Centre de Recherche pour le Développement International. Les activités réalisés durant ce semestre visent principalement les objectifs spécifiques 4, 5, 6, 7 du projet. Identifier et analyser, de façon participative, des options de solutions potentielles de développement des filières de maraîchage, d élevages de volaille et de porcs à Malika, de récupération de déchets de Mbeubeuss et de filières de substitution prenant en compte la fermeture annoncée de la décharge. Identifier, concevoir, mettre en œuvre et évaluer avec les populations de Diamalaye, la communauté des récupérateurs et d autres partenaires des projets pilotes viables d infrastructures de base dans le quartier de Diamalaye et de développement des filières de maraîchage, d élevages de volaille et de porcs à Malika et de récupération de déchets de Mbeubeuss; Contribuer à l élaboration de la stratégie nationale de gestion des déchets et du plan stratégique de gestion du Grand Dakar, au projet de récupération du gaz méthane de 1

2 la décharge préconisé dans le document de vision pour le développement durable de la ville de Dakar ainsi qu aux mesures politiques et institutionnelles dans le cadre de la gestion des déchets, de l aménagement du territoire et des études d impact sur l environnement; Synthétiser et diffuser largement les résultats de recherche en fonction des besoins et intérêts spécifiques de diverses audiences (communautés, politiques, chercheurs, privés, etc.) aux niveaux local, national et international. Situation du projet A Mise en œuvre, gestion et suivi du projet 1. Animation sociale Au cours de ce semestre d activités, les animateurs sociaux ont poursuivi l accompagnement des chercheurs de l équipe Ecosanté pour la réalisation des enquêtes exposés non exposés. L animatrice Fatou Diop accompagne l étudiante Emilie Pinard de L Ecole d Architecture de l Université de Laval dans ses activités au niveau de la Maison des femmes de Diamalaye. Ces activités entre dans le cadre du partenariat entre le projet et l Ecole d Architecture de l Université de Laval (EAUL). L animateur Pape Mar Diallo a effectué au cours de ce semestre le recensement des membres de l Association Bokk Diom des récupérateurs de Mbeubeuss. Ce recensement a été effectué par site (Gouye gui, Baol et plateforme) et suivant les classes d âge. Ces données serviront à l étude de faisabilité sur la valorisation des déchets. Les animateurs sociaux ont également participé aux différentes activités relatives à l alimentation en eau potable de Diamalaye comme le suivi des travaux effectués par la SDE, les réunions du comité de gestion des bornes fontaines 2. Cadre local de concertation Une réunion du cadre locale de concertation élargie aux populations de Diamalaye s est tenue le jeudi 22 janvier 2009 dans l enceinte du foyer des jeunes de Malika. L objectif de cette rencontre était de présenter aux communautés le projet «Vers une collectivité productive à Malika : une expérience d aménagement participatif» et ses interrelations avec le projet. Au cours de cette rencontre, l assistante scientifique et les professeurs de l Université de Laval ont présenté les activités du projet et la démarche méthodologique participative qui sera utilisée tout au long du processus. Les discussions ont porté sur les aspects formation et renforcement des capacités avec l implication d étudiants sénégalais et canadiens mais également de jeunes professionnels de Malika comme les maçons, carreleurs dans le cadre des activités de design built. 2

3 3. Cellule de mise en œuvre Le 28 janvier 2009 s est tenue une réunion de l équipe de mise en œuvre avec la participation des professeurs de l Ecole d Architecture de l Université de Laval au Québec. Cette rencontre a porté sur l initiative «Vers une collectivité productive à Malika (Sénégal) : une expérience d aménagement participatif» financée par le Centre de Recherche pour le Développement International. Ce projet vient s ajouter au projet comme une nouvelle composante portant sur l environnement bâti. Les activités prévues dans cette composante ont été présentées en détail par les professeurs de l EAUL. Cette présentation a été suivie d une large discussion pour la définition des thèmes des projets laboratoires. Il a été retenu lors de cette rencontre de démarrer par un premier laboratoire sur l aménagement d une porcherie. Ce labo présente des articulations avec le projet pilote relatif à l élevage des porcs. Un deuxième laboratoire portera sur la bande verte de protection du quartier de Diamalaye contre les vents provenant de la décharge. Une deuxième réunion s est tenue le 3 février 2009 pour définir les articulations entre les labos précédemment défini et les projets pilotes relatifs aux mêmes thématiques. Au cours de cette rencontre, deux thèmes de projets laboratoires ont été retenus et validés. Ces laboratoires sont relatifs à l aménagement d une porcherie et à la bande verte de protection du quartier de Diamalaye contre les pollutions de la décharge. Les animateurs sociaux ont attiré l attention de l équipe de mise en œuvre sur les attentes des populations et la nécessité de maintenir la communication avec ces dernières. Profitant de la visite du Dr François Gasengayiré, l équipe de mise en œuvre s est réunie à l IAGU le 39 avril 2009, sous la coordination du Dr Oumar Cissé. Cette réunion a porté sur l avancement des activités notamment la préparation des termes de référence des études de faisabilité des projets pilotes, les activités prévues de diffusion des résultats. Cette rencontre a noté la présence de Mme Maguette Diop Seydi de la Ville de Dakar, coordinatrice locale des activités du Réseau Plus (mis en place par Centre International pour les Villes Durables). Mme Seydi a fait une brève présentation des projets démonstratifs menés dans le cadre de ce réseau comme la valorisation des déchets organiques par la production de compost dans la commune d arrondissement de Hann- Bel Air. Des analyses physico-chimiques sont en cours pour la détermination de la qualité du compost produit. Mme Seydi a aussi manifesté la disponibilité d ICSC pour une collaboration dans la mise en œuvre des projets pilotes du PURE. Les comptes rendus des différentes réunions sont joints en annexe du rapport. 4. Plan opérationnel de suivi Un plan opérationnel de suivi du projet a été élaboré au démarrage du projet. L esquisse de plan élaboré par la coordination avait l objet d un atelier. Suite à l atelier, un groupe de chercheurs a été formé pour finaliser le plan de suivi sur la base d orientations fournies par le CRDI sur les principaux atouts. C est ainsi, qu un plan de suivi opérationnel a été validé. 3

4 Durant ce semestre, la situation de référence a été établie pour de nombreux indicateurs et le suivi de l évolution de certains indicateurs est effectif. Concernant le suivi des indicateurs relatifs à l amélioration des communautés de Diamalaye, des récupérateurs, des discussions sont en cours avec l équipe Ecosanté pour l élaboration d un guide méthodologique simplifié de recueil des données. Le plan de suivi est joint en annexe du rapport. 4

5 B Partenariat 1. Visite de la décharge de Mbeubeuss Mme Salimata S. Wone, assistante scientifique du coordinateur du projet a participé à la visite de la décharge de Mbeubeuss organisée par l APIX le vendredi 10 avril Dans le cadre du projet de l autoroute à péage Dakar Diamniadio, Mme Idah Pswarayi-Riddihough, expert environnementaliste de la Banque Mondiale basée à Washington a effectué une mission à Dakar. L IAGU a été invité à participé à la visite pour faciliter les discussions avec les récupérateurs de la décharge. Cette visite a noté la participation de Alé Badara Sy, chargé de mission à l unité environnementale, sociale et de libération des emprises de l APIX, du directeur de la CADAK Mr Ibrahima Diagne, de Mr Adama Gueye chargé de projet à l Agence de Développement Municipal de Dakar (ADM). Au cours de cette visite, des discussions ont eu lieu avec les représentants de l association Bokk Diom des récupérateurs Assane Sene et Mbaye Fall, du délégué du village de Baol. Des discussions ont porté sur les attentes des récupérateurs par rapport à la fermeture de la décharge. Les récupérateurs ont évoqué leurs souhaits d être réinsérés vers d autres ites de récupération, leurs besoins en accompagnement pour l adoption de meilleures techniques de travail et l appui pour la réinsertion des jeunes qui le souhaitent vers d autres activités génératrices de revenus. Les représentants de l APIX, de l ADM et de la CADAK ont réaffirmé aux récupérateurs leur volonté d adopter de manière participative des mesures de mitigation en vue de limiter les impacts économiques sur toutes les personnes dont l aménagement de l autoroute à péage risque d avoir des impacts. Les récupérateurs ont souligné l accompagnement de l IAGU qui a facilité les relations entre l association et les institutions telles que l APIX, la Banque Mondiale et la CADAK. Des photos de cette visite sont présentées en annexe. 2. Partenariat avec le Centre International des Villes Durables du Canada Le Centre International des Villes Durables du Canada dont le siège est basé à Vancouver (Canada) a mis en place le réseau 30 Plus qui regroupe actuellement de 40 villes dont 34 membres et 6 observateurs. L Afrique est représentée par 3 villes : Dakar, Dar es Salam, Durban Dans le cadre des activités du réseau Plus, des projets démonstratifs ont été mis en œuvre comme le projet de valorisation des déchets par la production de compost avec la commune d arrondissement de Hann Bel Air, l éducation environnementale avec deux écoles primaires et la restauration de la bande de filaos à Guédiawaye. L IAGU a participé de manière active à la conduite de ces projets notamment par un appui technique au projet de valorisation des déchets organiques par la production de compost. La première phase de ce programme est arrivée à terme et suite à l évaluation positive réalisée par les experts de l Agence Canadienne pour le Développement international (ACDI), il a été retenu d élaborer une deuxième phase pour une durée de cinq ans. 5

6 Dans le cadre du projet pilote sur l élaboration du plan stratégique de gestion des déchets ménagers de la Ville de DAKAR, la coordination du projet a sollicité l expertise d ICSC dans le domaine de la planification en facilitant les interrelations avec la Ville de Montréal qui dispose d un pan intégré de gestion des déchets. L expertise d ICSC sera également sollicitée dans le cadre de la valorisation des déchets. Les résultats de la caractérisation des déchets, du comptage des flux de matières et personnes et les forums tenus avec les communautés font état de l existence de filières porteuses de valorisation des déchets comme les métaux, les déchets électroniques L expertise de ICSC pourrait permettre de déterminer les besoins en matériel, renforcement de capacités pour la mise en place d unités de valorisation de ces déchets. Au cours du moi d Avril, la coordination s est entretenue sur ses différents axes de coopération avec Mr Amadou Dieng, chargé de projet au niveau du Centre. 3. Rencontre de Mr Yvan Roberts, conseiller à la coopération à l Ambassade du Canada Le mercredi 29 avril, Mme Salimata S. Wone, chargée de Programme à l IAGU a rencontré en compagnie de Mr Amadou Dieng, Chargé de projets au Centre International pour les Villes Durables (ICSC) basé au Canada, Mr Ivan Roberts, Conseiller à la coopération à l ambassade du Canada et Directeur du programme Sénégal. Cette rencontre avait pour objectif principal de voir les possibilités d appui de la coopération canadienne basée au Sénégal à la deuxième phase du programme d ICSC à Dakar. Mr Amadou Dieng a présenté le Centre International pour les Villes Durables composé actuellement de 40 villes dont 34 membres et 6 observateurs. L Afrique est représentée par 3 villes : Dakar, Dar es Salam, Durban Mr Dieng a présenté les trois initiatives menées avec la Ville de Dakar que sont : le projet de valorisation des déchets par la production de compost avec la commune d arrondissement de Hann Bel Air, l éducation environnementale avec deux écoles primaires et la restauration de la bande de filaos à Guediawaye. Cette première a été financée par l ACDI qui suite aux résultats positifs de l évaluation s est engagée à financer la deuxième phase avec l augmentation du financement et une durée des activités de 5 ans. Mais face aux restrictions imposées par la crise financière internationale, l ACDI ne peut augmenter que de 10 % sa participation ce qui a conduit à la baisse des activités prévues ramenant la durée de cette seconde phase à trois ans. Mr Amadou Dieng a présenté le partenariat entre le Centre et l IAGU dans la conduite des activités de la première phase et la volonté de renforcer ce partenariat. Il a également demandé à Mr Roberts quelles étaient les possibilités de trouver des fonds supplémentaires au niveau du bureau à la coopération à Dakar. Mme Salimata S. Wone a présenté l IAGU, ses domaines d activités et le projet «Décharge de Mbeubeuss : Analyse des impacts et amélioration des conditions de vie et de l environnement à Diamalaye (Malika)». Les principaux résultats issus de la recherche ont été discutés et les idées de projet découlant de ses résultats. Mr Yvan Roberts a salué le travail effectué par les deux organisations. Il a présenté la coopération bilatérale entre le Canada et le Sénégal qui a trois principaux domaines d intervention que sont l éducation (plus de 70 %), l économie populaire avec l appui aux filières de production dans les Niayes et en Casamance et la gouvernance locale à travers l appui au Plan National de Développement Local. 6

7 Toutefois la coopération dispose d un programme de «petites» subventions à travers le Fond Canadien d initiative Locale. Selon, Mr Yvan roberts l IAGU pourrait soumettre au FCIL les projets pilotes en particulier ceux portant sur la création de revenus pour les femmes, les projets de valorisation des déchets surtout si l objectif est de favoriser l amélioration des revenus des femmes et des populations démunies. Concernant ICSC, son siège étant basé au Canada il n est pas éligible aux subventions du FCIL sauf si l initiative est portée par des institutions comme l IAGU. Ce FCIL est coordonné par Mr Cheikh Thiam. Mr Roberts nous a orientés vers le site internet de l ambassade pour de plus renseignements sur les modalités du FCIL. La coordination du projet se propose de soumettre des fiches de projets pilotes découlant de la recherche pour un cofinancement par ce FCIL lors du prochain appel à contribution. 7

8 C Communication et réseautage 1. Journées Médicales de la Faculté de médecine, de pharmacie et d odontostomatologie de la santé publique Les dix septièmes journées médicales de la faculté de médecine se sont tenues les 23 au 26 février Une session a été consacrée Le thème central de cette année porte sur «Environnement et affections de longue durée». Le coordinateur du projet a animé une table sur le thème «Santé et Déchets» le mercredi 25 février. Cette table ronde a été initiée par l Institut de Santé de Publique et Développement (ISED). Au cours de ces journées médicales, l équipe Ecosanté a présenté plusieurs articles sur les résultats du projet. Les titres de ces publications sont joints en annexe. 2. Premières Journées de Santé Publique Du 16 au 17 Avril 2009, se sont tenues les Premières Journées de Santé Publique organisées par l Association Sénégalaise des Professionnels de Santé publique sous l égide de l Institut de Santé et Développement. Le thème principal de ces journées était «Santé et Développement». Un poster portant sur les résultats du projet de recherche sur Mbeubeuss notamment les impacts de la décharge sur la santé ont présenté lors de ces journées. Il est à signaler la forte présence des communautés de Diamalaye lors de la cérémonie d ouverture officielle de ces journées tenue au Méridien Président. 3. Participation du professeur Ayao Missohou au 19 ème Symposium sur la qualité des œufs et de la viande de volaille Le professeur Ayao Missohou a présenté un article à la commission scientifique du 19 ème Symposium Européen sur la qualité des œufs et de la viande de volaille «Analysis of microbiological and chemical quality of poultry meat in the vicinity of the Mbeubeuss Landfill in Malika». Cette communication a été retenue par le comité scientifique et sera présenté par le professeur Ayao Missohou. Le symposium se tiendra en Turku en Finlande du 21 au 25 juin Le résumé de cet article est joint en annexe. 4. Préparation d un ouvrage sur la composante «Etat de l Environnement» L équipe de la composante Etat de l environnement sous la coordination du Dr Seydou Niang prépare un ouvrage sur les activités réalisées dans le cadre de ce volet. Cet ouvrage est en cours de correction et devrait être édité par l IFAN avec un appui du projet. 8

9 F Autres activités menées par la coordination 1. Rencontre avec les professeurs de l Ecole d architecture de l Université de Laval La coordination du projet a tenu trois séances de travail avec les professeurs André Casault et Louise Lachapelle. La première tenue le 12 janvier 2009 a porté sur la présentation détaillée du projet «Vers une collectivité productive à Malika : une expérience d aménagement participatif» par les professeurs de l EAUL et sur la l état d avancement des activités du projet de Mbeubeuss par le Dr Oumar Cissé. Ces présentations ont été suivies d une large discussion sur les thèmes éventuels des laboratoires et les possibilités d articulations avec les projets pilotes. La deuxième réunion a eu lieu le 14 janvier 2009 et a porté sur les mécanismes de gestion et les rôles et responsabilités assignés à chaque partie. Le professeur André Casault a présenté le calendrier prévisionnel des activités et le budget approuvé par le CRDI. Les attentes de l IAGU et de l EAUL ont été discutées. Il a été lors de cette rencontre d établir un protocole d accord entre l IAGU et l université de Laval formalisant les dispositions contractuelles liant les deux institutions dans le cadre de ce projet. Une troisième séance de travail a porté sur la préparation de l atelier de lancement du recueil de la charrette de Novembre Séances de travail avec le Dr François Gansegayiré du CRDI L administrateur du programme au niveau du CRDI a effectué une visite du projet du 27 au 29 avril Au cours de cette visite, il s est tenu deux séances de travail : La première a porté sur l état d avancement des projets pilotes, les activités de diffusion des résultats. Concernant les projets pilotes, des avancées notables ont été obtenues dans le cadre de l alimentation en eau potable du quartier de Diamalaye avec la mise en conformité du réseau d eau par la Sénégalaise des Eaux rendant ainsi les quatre bornes fontaines fonctionnelles. La coordination a également fait le point sur les renseignements pris dans le cadre de l assainissement de Diamalaye. En effet, la commune d arrondissement de Malika est éligible au Programme d Assainissement des Quartiers périurbains de Dakar de l Agence d Exécution des Travaux Publics (AGETIP) financé par la Banque Mondiale. Il est prévu la mise en place de système d assainissement périphérique dans ces quartiers périphériques. La Mairie de Malika à travers le conseiller municipal en charge des questions environnementales avait saisi l équipe du projet pour les impacts éventuels de ce système d assainissement sur la pollution des eaux souterraines à Diamalaye. La coordination du projet et le Dr Seydou Niang ont rencontré la chargée du projet au niveau de l AGETIP, Mme Ndeye Fatou Cissé sur les modalités pratiques d accès à ce programme et sur les spécificités techniques des ouvrages d assainissement préconisés. 9

10 Suite cette rencontre, le Dr Seydou Niang a soumis une note technique à la coordination exposant les investigations à mener et les besoins en étude supplémentaire la mise en place de tels ouvrages d assainissement autonome à Diamalaye. Concernant l étude de faisabilité sur les projets pilotes relatifs à l agriculture urbaine, le contrat avec la Fondation RUAF a été désigné et les guides méthodologiques pour la conduite des études est en cours de préparation. Le point des activités de diffusion a été fait avec une large distribution du numéro spécial de la Revue Vie consacrée au projet (organismes de coopération, ministères, municipalités, agences, écoles, universités ). Il est prévu la publication d un ouvrage de capitalisation sur les activités de projet. Dans ce cadre, des contacts ont été noués avec le CREPOS et Karthala avec qui, l IAGU a déjà une expérience de publication d ouvrages avec la récente parution de l ouvrage Agriculteurs dans les villes ouest- africaines : Enjeux fonciers et accès à l eau qui fait l économie des travaux du projet de recherche / consultation sur le développement durable de l agriculture urbaine en Afrique de l Ouest, coordonné par l IAGU exécuté sous l égide du Réseau francophone pour l agriculture urbaine en Afrique de l Ouest et du centre (RFAU / AOC) et financé par le CRDI. Une séance de travail est prévue prochainement avec Mr Momar Coumba Diop du CREPOS. Il a été lors e cette rencontre de réfléchir à la possibilité de publier un ouvrage en deux tomes dont le premier porterait sur la recherche et un le deuxième sur les actions pilotes et les formulations de politiques. Toujours dans le cadre de la diffusion des résultats de la recherche, il est prévu la préparation d une série d articles pour la revue Environment and urbanization. Des discussions ont été entamées par le coordinateur avec le responsable de la revue David Satterwaitte. Le mardi 28 avril s est tenue une seconde séance de travail sur les activités de suivi. Le Dr François Gasengayiré a rappelé l importance du plan de suivi dans le Programme Pauvreté urbaine et Environnement. Les recherches effectuées dans les différentes composantes du projet ont permis d établir les données de référence pour certains indicateurs. Le compte rendu de ces réunions sont joints en annexe. 10

11 G Projets pilotes 1. Alimentation en eau potable de Diamalaye Dans le cadre de ce projet pilote, il a été procédé à l aménagement de deux bornes fontaines et à la réfection de deux bornes existantes. Suite à ces travaux, des demandes d abonnement ont été adressées à la Sénégalaise des Eaux (SDE), société privée en charge de la distribution de l eau potable au Sénégal. Deux des quatre bornes fontaines sont fonctionnelles depuis mars Pour les deux autres, il s est avéré des défaillances dans la mise en place du réseau. Ce réseau a été mis en place dans le cadre d un partenariat entre la Mairie de Malika et le programme Eau populaire de ENDA. Une demande de devis estimant le coût des travaux a été adressée à la SDE pour une mise en conformité du réseau. Ce devis a été reçu plusieurs mois après la demande. Les raisons invoquées sont entre autres la non disponibilité des éléments de cartographie du réseau, les difficultés d échange avec les gestionnaires de ce projet au niveau de ENDA, les procédures administratives entre la Société nationale des Eaux de Sénégal (SONES) et la SDE. Le devis a finalement été reçu en novembre Les coûts des travaux ont été entièrement pris en charge par le projet ce qui a permis de rendre fonctionnelle les deux autres bornes fontaines. Un document de capitalisation des différentes activités réalisées dans le cadre de ce projet pilote est en cours de préparation. 2. Agriculture urbaine Les recherches de la composante agriculture urbaine ont porté sur le maraîchage dans la zone de Mbeubeuss avec les tests de comparaison des performances agronomiques du terreau de la décharge et de divers autres fertilisants. L élevage a porté sur l étude de la typologie, productivité et qualité des produits animaux en aviculture et en porciculture autour de la décharge de Mbeubeuss. Sur la base des résultats scientifiques de la recherche et des préoccupations des communautés concernées, des idées de projets pilote ont été formulées. Ces projets portent respectivement sur l aménagement des pépinières de plantes florales, forestières et médicinales, sur le développement durable de l aviculture avec l aménagement de poulailler, le renforcement des capacités techniques, la mise à disposition d intrants et le développement de l élevage des porcs avec la mise en place d un système de collecte des déchets alimentaires, l aménagement de porcherie existante et/ou la mise en place d une porcherie communautaire et le renforcement des capacités techniques des femmes éleveuses de porcs. Les termes de référence pour l étude de faisabilité de ces trois projets pilotes ont été élaborés. Ces études de faisabilité seront encadrées par la Fondation RUAF, partenaire de l IAGU depuis de nombreuses années. Les experts de la Fondation RUAF capitalisent plusieurs années d expérience dans la conduite d étude de faisabilité de projet sur l agriculture urbaine intégrant les aspects sociaux, environnementaux et économiques. 11

12 Au niveau local, deux équipes seront mises en place comprenant chacune un sociologue, un spécialiste des études de marché et un économiste. Ces équipes seront respectivement encadrées par Ayao Missohou et Youga Niang. Des guides méthodologiques sur la collecte des données, leur analyse et traitement sont élaborés par le RUAF. L atelier de formation des experts locaux aux guides méthodologiques était prévu dans la semaine du 25 au 30 mai. Il se tiendra dans la semaine du 7 au 12 juin Projet pilote Déchets Il a été retenu lors de l atelier de restitution des résultats de la recherche tenue en février 2008 de réaliser deux projets pilotes portant sur la valorisation des déchets et sur l élaboration du plan stratégique de la gestion des déchets solides ménagers de la Région de Dakar. Le projet pilote sur la valorisation des déchets s inscrit dans la logique de la fermeture annoncée de la décharge de Mbeubeuss. Ce projet va permettre la création de sites de récupération en amont des déchets et la réinsertion de certains récupérateurs. Les termes de référence pour l étude de faisabilité ont été élaborés sur la base des résultats de la caractérisation des déchets, du comptage des flux de matières et personnes et des résultats sur l état de l environnement en particulier les données sur la pollution des sols. Concernant le plan stratégique de la gestion des déchets, il a été pertinent d attendre l élection et l installation des nouvelles équipes municipales pour procéder à la préparation des termes de référence. Il a été décidé lors de la dernière visite de l administrateur du programme au CRDI le Dr François Gasengayiré d intégrer la valorisation des déchets au plan stratégique de gestion des déchets, la valorisation sera donc une composante intégrale du plan stratégique de gestion des déchets solides de la région de Dakar. Mr Ibrahima Diagne, directeur technique de la CADAK, a été désigné pour élaborer ces termes de référence. Un premier draft a été proposé et est en cours de finalisation par l APROSEN (Mme Assane Cissé) et l IAGU. 12

13 I. Impacts du projet Les impacts notés à ce stade du projet : Les populations de Diamalaye ont un meilleur accès à l eau potable ; Les récupérateurs de Mbeubeuss expriment directement leurs besoins et attentes aux responsables des institutions nationales et internationales responsables de la fermeture de la décharge de Mbeubeuss. Les prévalences des maladies chez les communautés de Diamalaye, les récupérateurs et les femmes éleveuses de porcs sont connues et diffusés au niveau national. Les impacts de la décharge de Mbeubeuss sur la qualité des œufs et de la viande de la volaille sont connus et diffusés au niveau international. Le partenariat entre le projet et les institutions en charge de la fermeture de la décharge est renforcée. 13

14 Annexe 1 : PV Rencontre U. Laval / Cellule de mise œuvre du PURE, CRDI, le 28 janvier 2009 Ordre du jour : 1. Présenter à l équipe de mise en œuvre le projet ; 2. Elaborer des outils de gestion participative du projet Remerciant l ensemble de l équipe pour sa disponibilité, M. André Casault et Louise Lachapelle ont introduit l initiative portée par l école d architecture de l Université Laval. Celle ci se présente comme une nouvelle composante du projet PURE coordonné par l IAGU et orientée vers l environnement bâti. Elle a une durée de 40 mois et se structurent en 9 principales activités : 1. Lancement du recueil et exposition suite à la «charrette 2007» et identification des partenaires et collaborateurs : cette phase est en cours. Le lancement du recueil a eu lieu le mercredi 21 janvier. Une copie du recueil est mise à la disposition de chaque chercheur. Le format numérique est disponible sur cd, téléchargeable pour ceux qui le désirent ; 2. Rencontre de planification et d orientations en vue des projets labos et de l arrimage avec les projets pilotes (PURE) : un atelier préliminaire de planification des «laboratoires» s est tenu avec les membres du cadre local de concertation et d autres membres de la communauté le jeudi 22 janvier; 3. Atelier participatif d aménagement durable, productif et culturellement adapté des milieux de vie à Malika ; ces ateliers son prévus annuellement tout au long de la durée du projet ; 4. Projet labo 1 : Espace communautaire : Il pourrait s agir de l aménagement d un équipement public (maison de la femme ou autres) au cours de la première et deuxième année; 5. Projet labo 2 : Equipement collectif : il pourrait s agir de l aménagement d un espace public (place publique, bande verte ) ; 6. Projet labo 3 : Atelier design build : Il s agit de la conception et de la construction d un édifice avec une attention aux activités productives. Ce labo sera ouvert à des universitaires canadiens et sénégalais mais aussi autant aux étudiants canadiens que sénégalais; 7. Formation mutuelle, interculturelle et trandisciplinaire et diffusion continue dans le cadre des projets labos destinés aux divers acteurs de la communauté ; 8. Colloque et recherche : cette phase correspond à la diffusion au niveau universitaire à travers des séminaires et colloques pour chercheurs canadiens et sénégalais ; 14

15 9. Colloques sur les politiques : Il correspond au transfert des résultats pour les politiques en vue de pérenniser les actions entreprises. Chaque laboratoire dispose d un financement qui prend en charge les chercheurs et étudiants canadiens et sénégalais et la réalisation de l aménagement en question. Questions / Réponses : M. Seydou Niang s est intéressé à la différence entre les activités présentées et les projets «laboratoires» et les résultats attendus pour chaque activité. M. André Casault affirme que les «laboratoires» sont considérés comme des activités dans le planning. Toutefois, même si la thématique des «laboratoires» est définie, le contenu des laboratoires reste à identifier. Mme Louise Lachapelle précise que les grands objectifs des «laboratoires» ont été fixés mais les objectifs spécifiques restent à déterminer. M. Amadou Diallo pense que par souci de durabilité des «laboratoires», il convient de les mettre en rapport avec les plans d urbanisme locaux et minimiser ainsi le risque de voir disparaître les réalisations face à l urbanisation galopante de la zone de Malika. André Casault rappelle que cette exigence se pose aussi pour les projets pilotes du PURE et réaffirme que ces «laboratoires» sont nécessairement directement associés à ces projets pilotes. M. Oumar Cissé a demandé à l équipe de considérer cette initiative sur «l environnement bâti» comme une composante du projet PURE qui intègre également les résultats de la recherche. L exemple du laboratoire sur les porcheries est une parfaite illustration de ce lien entre les deux initiatives. La qualité du bâti que ce «labo» tente d améliorer influe sans aucun doute sur l augmentation de la productivité tel que le projet pilote défini sur les porcheries ambitionne de le faire. L aménagement de la bande verte entre le quartier de Diamalaye et la décharge de Mbeubeuss concourt à la lutte contre la contamination aux métaux lourds des sols décelée par la recherche. En résumé, la mise en œuvre des «laboratoires» est une poursuite des activités de la «charrette» et des pistes dégagées par la recherche dans le cadre du PURE. L important aujourd hui est d identifier le contenu des «laboratoires» en prenant en compte les résultats de la recherche, les idées de projets pilotes et les axes prioritaires de la «charrette». M. Cissé a proposé de réfléchir sur la stratégie de poursuite des ateliers de «charrette» prévus afin d éviter l essoufflement des participants et ne pas susciter trop d attentes qui risquent d être déçues. M. André Casault rappelle que le budget total de ce projet est $ canadiens dont 8 millions de francs CFA pour la réalisation de chaque «projet pilote». L objectif visé n est pas en soi la construction d une structure mais la replicabilité de l aménagement en vue de l amélioration des conditions de vie des bénéficiaires. Mme Louise Lachapelle pense que les pistes de recherche pour la définition des «labos» restent les résultats de la recherche, les priorités mises en avant par la «charrette», mais aussi les ressources disponibles qui ne sont pas uniquement financières mais se retrouvent dans la capacité d action de chaque intervenant du projet (étudiants, communautés, chercheurs ). 15

16 Toutefois, pour déterminer l intervention de chacun, il semble primordial selon M. Cissé de préciser le contenu des «labos». Aussi, il est nécessaire de mutualiser les projets pilotes et les laboratoires par les deux équipes. Les projets pilotes du projet PURE ont fait l objet d un atelier avec l équipe de mise en œuvre (le PV de cette rencontre est disponible) et un document de synthèse sur les projets pilotes est aussi disponible. M. Seydou Niang a soulevé la question de l implication d architectes sénégalais qui pourraient servir de relais après le départ des architectes canadiens afin d assurer la pérennité des actions. A ce sujet, André Casault assure que des premiers contacts ont été établis avec des architectes locaux notamment avec les fondateurs du nouveau collège d architecture qui vient d ouvrir ses portes à Dakar. Le partenariat est aussi ouvert à d autres corps de métier oeuvrant dans le bâtiment (entrepreneurs) ou autres. Le Colonel Cheikh Fall suggère aussi de se rapprocher des professionnels du génie civil notamment de l école supérieure polytechnique de Dakar (ESP). Quant à l apport du volet santé dans les «laboratoires», il a été convenu de différer les projets pilotes relatifs à la santé humaine car tous les résultats de ce volet ne sont pas encore disponibles. Toutefois, il semble envisageable de s insérer dans un «labo» afin d améliorer la couverture sanitaire de la zone. L enquête qualité a montré que cette couverture demeure faible. M. Pape Mar Diallo plaide pour une plus grande attention en faveur de la maison communautaire pour les «laboratoires» destinés à des espaces communautaires au regard de sa fréquentation et des secteurs qu elle polarise. Il a en outre exhorté une définition exacte des rôles pour chaque acteur. Mme Louise Lachapelle affirme qu une séance est prévue avec le cadre local de concertation pour la planification des «laboratoires» mais quelques questions demeurent sans réponses : comment définir les rôles? Quelles ressources mettre à disposition? Quels seront les coûts des contributions? Quels liens établir entre les projets pilotes et les «laboratoires»? Elle suggère de se retrouver en groupes pour répondre à ces questions. Trois grands groupes seront ainsi constitués : les chercheurs, les animateurs et l IAGU. M. Cissé pense que le projet a toujours fonctionné en une seule équipe et qu il faudrait préserver cet esprit de groupe. Le plus important est de prendre le temps nécessaire par des cas pratiques pour définir ces «laboratoires». Selon M. André Casault, deux «laboratoires semblent faire l unanimité. Il s agit de la bande verte séparant Diamalaye de la décharge de Mbeubeuss et de l aménagement des porcheries au quartier Ndiago. Un exercice pratique de définition de rôles, des ressources ou des types de contributions pourrait être entamé avec ces deux exemples. L objectif de la réflexion étant de dégager les outils pour définir comment gérer et comment évaluer les projets «laboratoires». Mme Salimata Wone a présenté les aspects administratifs de gestion du projet. Les chercheurs et animateurs sont liés à l IAGU par des contrats fixant les tâches, le montant, le mode de paiement, la durée d intervention et les résultats attendus pour chaque intervenant. Selon M. Seydou Niang l apport de son intervention sur «le laboratoire» relatif aux porcheries pourrait se quantifier par une mesure de la quantité d urines par porcheries, par l analyse des eaux usées, du design à adopter pour l épuration des eaux usées et de la 16

17 définition du type d assainissement adapté à l aménagement. Les questions liées au budget sont à discuter avec les membres de la coordination du PURE et ensemble dégager un montant global pour chaque projet pilote lié à un «laboratoire». M. Ayao Missohou met à disposition un étudiant qui s intéressera aux aspects liés à l amélioration de la productivité et qui travaillera en collaboration avec l étudiant canadien plutôt orienté vers le cadre bâti des porcheries. Mme Fatou Diop pense qu il y a un préalable à la planification des «laboratoires». Les projets pilotes n ont pas été validés par les communautés de Malika et convient d organiser la consultation de ville au plus tôt. De plus, Diamalaye mérite une plus grande diligence car étant porteur du projet. Elle propose donc d associer un jeune du quartier dans les projets «laboratoires» au même titre que les étudiants. A propos de la consultation de ville, Mme Salimata Wone estime que celle-ci reste toujours maintenue mais au préalable, il semble primordial de définir les projets pilotes mais aussi leur contenu et leur faisabilité avant de les soumettre aux populations. Elle a également souligné l approche des élections municipales où il est difficile de mobiliser les élus. Les décisions suivantes ont prises au terme de la réunion : Les responsables du volet environnement bâti se rapprochent de Mme Salimata Wone et de la coordination du projet pour discuter des aspects relatifs au budget ; M. André Casault et Mme Louise Lachapelle s entretiennent avec Messieurs Seydou Niang et Ayao Missohou pour davantage éclaircir leurs rôles dans les «laboratoires» ; Une deuxième séance est prévue avec l équipe de mise en œuvre le mercredi 04 février 2009 au CRDI à partir de 15 heures. 17

18 Annexe 2 : PV Rencontre U. Laval / Cellule de mise œuvre du PURE, CRDI, le 3 février 2009 Cette rencontre fait suite à celle du 28 janvier 2009 et a pour objectif d élaborer des outils de gestion pour la mise en œuvre des activités du projet : «Vers une collectivité productive à Malika (Sénégal) : une expérience d aménagement participatif» de l école d architecture de l Université Laval. Ce projet vient en appoint aux initiatives entamées par le PURE sous la coordination de l IAGU et est considérée comme une nouvelle composante prenant en compte l environnement bâti. Les participants à la réunion ont fourni un bref rappel de la séance précédente et les réflexions menées au-delà de la réunion. De l avis de Louise Lachapelle, l arrimage des projets pilotes et des «laboratoires» est nécessaire mais les deux ne devraient nécessairement pas se confondre. Le niveau et le temps d intervention des projets pilotes et des «laboratoires ne sont pas forcément assimilables. Les projets pilotes peuvent s ouvrir à d autres sources de financement à la différence des «laboratoires». Au cours de la semaine, André Casault et louise Lachapelle ont rencontré : 1. Pr. Ayao Missohou ; 2. Antoinette Corréa du BLD ; 3. Quelques conseillers régionaux du CRDI ; 4. Mamadou Sow, délégué de quartier de Diamalaye ; 5. Le cadre local de concertation élargi aux habitants de Diamalaye à la maison communautaire des récupérateurs ; 6. Amadou Diallo de ENDA ; S agissant des travaux entamés par Mme Emilie Pinard à la maison de la femme, le choix des activités de la maison est essentiel pour la conception du design à appliquer. Pour les travaux de construction, la collaboration de l entrepreneur local Gora Sene est envisagée. Ce dernier a suivi les travaux de la «charrette» et pourrait contribuer à la réalisation de l aménagement par son expertise ou par ses conseils. Revenant aux projets «laboratoires», M. André Casault a fait un focus sur la modestie de ces projets. L expérience a montré plusieurs projets pilotes qui ont été lancés mais n ont pu se pérenniser d où l importance de s arrimer à du solide et durable. A ce sujet, M. Seydou Niang affirme que la planification des projets pilotes découle d une démarche participative et ne fait pas de doute sur la participation des communautés. L inquiétude se situe surtout sur la présence de deux financements. L expérience prouve que les communautés bénéficiaires des financements oeuvrent toujours pour la présence de bailleurs multiples sans nécessairement qu ils ne soient au fait des actions des uns et des autres. Cette démarche n est pas toujours constructive et un effort de regroupement est nécessaire. Mme Salimata Wone précise aussi qu il est nécessaire de parler le même langage auprès des communautés et surtout d avoir les mêmes interlocuteurs. Pour toutes les rencontres tenues à Malika, l équipe de mise en œuvre est conviée et les chercheurs présents selon leur disponibilité. Cette démarche est à encourager pour ce volet. 18

19 Mme Fatou Diop a davantage insisté sur la communication. Elle est essentielle pour la poursuite des activités. Les attentes des populations seront toujours très grandes mais une bonne communication contribue au dynamisme des populations et les animateurs ont pour rôle de relayer l information. M. Eyba Bâ pense que la communication à la base n est pas toujours aisée d où l importance de s accorder sur le langage à tenir. Trois principes doivent être gardés à l esprit pour la réussite du projet selon Mme Lachapelle : - la cohérence : c est ce qui explique la diversité des rencontres entamées depuis le début du séjour ; - l interculturel est perceptible à travers les échanges entre acteurs : université Laval, IAGU, communautés (la culture étant toujours différente) ; - la concertation d où l intérêt de la communication. M. Pape Mar Diallo reste optimiste quant à la confiance des communautés pour le projet mais le défi est de sauvegarder cette confiance par des actions concrètes sur le terrain. Mme Salimata Wone suggère de mettre un contenu au labo et définir un rôle pour chacun. A ce titre, Amadou Diallo propose de mettre une à plusieurs idées de projet pilote sur chaque thématique de «laboratoire» et opérer un choix en fonction des priorités. Revenant aux propositions de «laboratoires» de la séance précédente, M. Seydou Niang affirme que concernant les élevages porcins, les projets pilotes proposées sont relatifs à une porcherie communautaire et/ou à l amélioration des porcheries individuelles. Le principal obstacle à la faisabilité de la porcherie communautaire est la disponibilité d un terrain. L espace précédemment octroyé par le maire de Malika s est avéré inapproprié à l installation d une porcherie. Le focus devrait donc être fait sur les porcheries déjà existantes. M. Amadou Diallo s interroge sur le choix des porcheries à améliorer puisque le financement disponible n est pas individuel mais collectif. Un large débat a été ouvert sur le terrain octroyé par le maire et la proposition d un nouveau terrain mais appartenant à un privé et sur les porcheries individuelles. Le colonel Fall a rappelé qu il faudrait garder à l esprit que ce sont les habitations qui sont venues trouver les porcheries et vouloir à tout prix faire sortir les porcheries sur un site qui ne conviendraient pas à tous sous prétexte qu elles sont incommodantes vis-à-vis des riverains pourrait être considérer comme un «déguerpissement». Mme Salimata Wone a rappelé que l un des principaux objectifs du projet est de lutter contre la pauvreté et de contribuer à l amélioration des revenus des communautés. Elle a rappelé aux animateurs que le projet n ambitionne pas de délocaliser les porcheries du quartier du Ndiago mais veut soutenir les femmes pour l adoption de meilleures pratiques d hygiène et de techniques en vue d améliorer la productivité de leur élevage. La proposition finale a été de se munir de garantie avant la mise en œuvre de ces projets pilotes : - l expérimentation concernera un premier lot de porcheries ; 19

20 - une participation substantielle des communautés est demandée ; - les premiers à s enquérir de leur participation bénéficieront en premier des projets. Mme Louise Lachapelle convient qu il y a plusieurs méthodes de mutualiser les moyens : - possibilité d additionner la durée d intervention ; - possibilité d élargir l échelle d intervention. Concernant la bande verte, Youga Niang pense qu il y a lieu de s interroger sur le choix des espèces en fonction de la nature du sol. La salinité du sol de la zone signalée par la recherche impose la mise en place de plantes halophytes avant d être médicinales, forestières ou fruitières. Il a cité l exemple du grand projet panafricain de lutte contre la désertification sur «la grande muraille verte» devant relier Dakar- Djibouti qui connaît un problème de mortalité des espèces. La pépinière mise en place dans le cadre du PURE pourrait alimenter ce grand projet en plantes. Le «laboratoire» pourrait prendre en compte le design de la bande verte et le choix des espèces et le projet pilote prend en charge la mise en œuvre de la bande verte (pépinière, plantes florales ). Selon Eyba Bâ, ce projet sur la bande verte semble prioritaire. Une réflexion est menée présentement avec la direction des eaux et forêts pour une délimitation de la décharge par une bande verte. Il a retenu que les chercheurs Youga Niang et Ayao Missohou proposent une note descriptive d une page ou plus sur respectivement la bande verte et les élevages porcins incluant le rôle que les membres de l équipe pourrait jouer. 20

21 Annexe 3 : PV réunion du cadre local de concertation élargie aux populations de Diamalaye, Malika, le 22 janvier 2009 Contexte En novembre 2007 s est tenu à Malika un atelier de participatif de planification sur l «Intégration des pratiques d agriculture et de récupération dans l architecture et l aménagement du quartier Diamalaye». Ce projet qui s inscrit dans le sillon du projet de recherche : «Décharge de Mbeubeuss : Analyse des impacts et amélioration du cadre de vie des populations de Diamalaye (Malika)» a réuni divers acteurs provenant du quartier Diamalaye, des récupératrices et récupérateurs de la décharge de Mbeubeuss, contiguë au quartier et d autres acteurs de la commune de Malika. L atelier a été l objet d échanges sur les orientations pour favoriser l aménagement du quartier et des habitations en y intégrant les pratiques d agriculture urbaine et de récupération. Ces échanges ont été sanctionnés par la publication d un recueil. Ce recueil synthétise l ensemble des travaux déroulés durant ces journées. Il a aussi été l objet d un lancement officiel à la mairie de Malika avec la présence remarquée de la directrice régionale du CRDI, Mme Kathryn Touré et le secrétaire de l Institut Africain de Gestion Urbaine (IAGU). Les résultats de ces travaux ont permis de développer des connaissances sur le milieu géographique et le cadre bâti de la zone, de ses enjeux et ses défis qui ont nourri la réflexion sur un projet de recherche-action lancé par l école d architecture de l Université Laval et financé par le Centre régional de développement international (CRDI). Ce projet en démarrage, vise à «contribuer à l aménagement de milieux de vie urbains et périurbains sains, durables, inclusifs, culturellement appropriés et productifs» 1. Par son caractère participatif, l approche encourage et aide une compréhension commune des défis posés par le développement de l habitat et de la manière dont toutes les parties prenantes du milieu peuvent contribuer à apporter des réponses durables aux problèmes posés. Le projet s appuie en cela sur une démarche de recherche mais aussi de création et d action. La création et l action se retrouvent dans la planification et la réalisation de Projets laboratoires «orientés vers des transformations modestes et efficaces du milieu bâti qui tiendront compte des ressources et des priorités des collectivités locales». Cet atelier vise 1. à faire le point sur les exercices menés antérieurement ; 2. valider les axes prioritaires dégagés et leur pertinence ; 3. explorer avec les parties prenantes les orientations des laboratoires en s arrimant davantage aux projets pilotes définis par le projet PURE de l IAGU. Introduction 1 Document de projet : Vers une collectivité productive à Malika (Sénégal) : une expérience d aménagement participatif 21

22 M. Seydina Sall, représentant le maire de Malika s est réjoui des travaux du jour et affirme l intérêt particulier et la totale adhésion que la commune accorde à ce projet. Il s est aussi excusé de ne pouvoir entièrement prendre part à cet atelier pour diverses sollicitations mais l mairie rest toujours représentée en la personne de M. Babacar Sow, conseiller municipal. Dans son mot d ouverture, Mme Salimata Wone a rappelé les différentes structures mises en place par le projet PURE. Le comité de pilotage dont la présidence est portée par le sénateur-maire de Dakar Pape Diop, la cellule de mise en œuvre, organe d exécution du projet regroupant diverses institutions et dont la coordination est assurée par l IAGU et le cadre local de concertation (CLC) qui assure l interface entre l équipe de mise en œuvre et les communautés de Malika. La participation de ces communautés à travers le CLC, les forums communautaires et la collaboration à travers les travaux de recherche ont contribué dans une large mesure aux résultats aujourd hui acquis par le projet. Cette mobilisation a aussi été d un apport considérable à la réussite de «la charrette» organisée avec les partenaires de l Université Laval et qui a valu la poursuite des activités à travers ce projet qui sera présenté. Elle sera encore essentielle dans cette phase qui va être amorcée et qui intègre la planification des projets labo et l exécution des projets pilotes du PURE. Activités et calendrier du projet Les 9 activités de ce volet sur le cadre bâti et le calendrier ont été présentés en wolof par Mme Salimata Wone. 10. Lancement du recueil et exposition suite à la «charrette 2007» et identification des partenaires et collaborateurs : cette phase est en cours. Le lancement du recueil est prévu le mercredi 21 janvier et une séance d échanges avec les membres du cadre local de concertation et d autres membres de la communauté ; 11. Rencontre de planification et d orientations en vue des projets labos et de l arrimage avec les projets pilotes (PURE) : 12. Atelier participatif d aménagement durable, productif et culturellement adapté des milieux de vie à Malika ; ces ateliers son prévus annuellement tout au long de la durée du projet ; 13. Projet labo 1 : Espace communautaire : Il pourrait s agir de l aménagement d un équipement public (maison de la femme ou autres) au cours des première et deuxième année; 14. Projet labo 2 : Equipement collectif : il pourrait s agir de l aménagement d un espace public (place publique, bande verte ) ; 15. Projet labo 3 : Atelier design build : Il s agit de la conception et de la construction d un édifice avec une attention aux activités productives ; 16. Formation mutuelle, interculturelle et trandisciplinaire et diffusion continue dans le cadre des projets labos destinés aux divers acteurs de la communauté ; 22

23 17. Colloque et recherche : cette phase correspond à la diffusion au niveau universitaire à travers des séminaires et colloques pour chercheurs canadiens et sénégalais ; 18. Colloques sur les politiques : Il correspond au transfert des résultats pour les politiques pour la pérennisation M. André Casault et Mme Louise Lachapelle ont tour à tour expliqué le contexte de ces laboratoires. Ils sont inspirés des grandes thématiques prioritaires retenues durant «la charrette» (les priorités dégagées durant l atelier ont été rappelés sur le tableau). Ces laboratoires sont constitués d une phase recherche incluant des chercheurs et étudiants canadiens et locaux mais aussi une phase de construction ou d aménagement avec un budget d environ 8 millions de francs CFA pour la réalisation de chaque laboratoire. La participation des communautés est aussi vivement attendue et elle se mesure en «temps consacré au projet, à l expertise ou à la force» que chaque membre mobilise pour la réussite des laboratoires. Discussion M. Babacar Sow s est interrogé sur comment le choix des projets pilotes s opérera. M. Abdoul Aziz Diop, résidant au quartier Diamalaye a insisté sur le rôle et la contribution du maire pour l aménagement urbain de Malika. Il juge que le maire gagnerait à s impliquer et à œuvrer d avantage dans les actions en faveur des communautés. Mariétou Diène habitante de Diamalaye juge que les axes prioritaires pour Diamalaye restent l accès à l eau potable et la formation des enfants afin de limiter leur accès à la décharge. M. Seydou Nourou Sall juge que le cadre de vie à Malika mérite d être améliorer. L étroitesse des rues du quartier Aliou Diallo par exemple ne permet même pas l évacuation des malades par voiture. Plusieurs quartiers n ont ni accès à l eau ni à l électricité. Mme Bineta Diop a déploré l absence d espaces verts à Diamalaye quand on sait que le quartier est attenant à la décharge avec toutes les nuisances (odeur nauséabonde, fumée, poussière, insécurité) que ce voisinage comporte. Mme Coura Ndiaye, récupératrice à Mbeubeuss a rappelé deux des priorités dégagées lors de l atelier participatif de Novembre 2007 et qui semble de haute importance à son regard. La mise en place d une bande verte séparant le quartier Diamalaye à la décharge de Mbeubeuss revêt une importance non négligeable pour les populations riveraines, car contribuant à l amélioration de la santé humaine. Elle a souhaité une plus grande implication de membres de la communauté dans le projet afin de relayer l information auprès de ces populations et donner davantage de visibilité au projet. M. Mbaye Fall de l association des récupérateurs a rappelé les propositions faites durant la charrette pour l aménagement de l entrée de la décharge. Le manque d organisation et la 23

24 présence de camions d ordures ou de sable dans ce secteur est à l origine de nombreux accidents et souvent des pertes en vie humaine. M. Tafsir Sall, récupérateur s est réjoui de la place réservée à la récupération et au quartier Diamalaye dans les discussions mais appréhende des frustrations de la part des autres quartiers. M. a fait part du programme EVA (Eau pour les villes africaines), financé par ONU HABITAT et dont la commune de Malika est bénéficiaire. Ce programme est à la phase II et s oriente plus vers des activités dans le domaine de l eau et de l assainissement en faveur des couches les plus pauvres. Des pistes de solutions pour l accès à l eau potable des populations de Malika pourraient être trouvées par ce canevas. Le coordonnateur du projet est le Dr Ousmane Diop. A ces propos, Mme Louise Lachapelle a précisé que les orientations dégagées durant la «charrette» équivalent aux thématiques proposées dans les projets labos. Les thèmes regroupent plusieurs aspects. Concernant l eau à Diamalaye, Mme Salimata Wone a rappelé le processus qui a été enclenché et les difficultés rencontrées pour la poursuite des opérations. Deux bornes fontaines sont présentement fonctionnelles et les échanges sont en cours pour rendre fonctionnelles les deux autres. Sur le choix des laboratoires, Mme Louise Lachapelle et André Casault expliquent que la réponse ne revient pas aux responsables du projet mais à l ensemble des acteurs. Par où commencer? Quel choix opérer? Qui fait les choix? Ce projet réunit plusieurs intervenants mais avec des intérêts différents. Les choix s opèrent donc par consensus afin de renforcer le processus d appropriation et augmenter ainsi les chances de succès des labos. 24

25 25

26

27 Annexe 4 : Plan de suivi Atouts financiers Atouts sociopolitiques Incidences attendues Indicateurs Situation de référence mai-09 Amélioration des Amélioration des revenus de Diamalaye et 4 à 8 bassines d'eau en revenus des des récupérateurs consacrés aux services moyenne par jour ménages de d approvisionnement en eau potable Diamalaye et des Dépenses des ménages de Diamalaye récupérateurs consacrées au traitement des maladies liées aux systèmes déficients d'approvisionnement en eau Revenus des ménages de Diamalaye et 43,6% pauvres, 34,8% des récupérateurs, maraîchers et éleveurs moyennement riches, 21,6% riches pour Diamalaye; 11 % inférieur à 1 000f, 64,9% entre et , 5,5% plus de f La commune de Malika comprend les problèmes environnementaux, s en préoccupe et s engage à apporter des correctifs à l échelle locale Création de nouveaux emplois à Diamalaye, dans la récupération, le maraîchage, et l'èlevage Création d un bureau du projet dans les locaux de la commune de Malika Réunion du conseil municipal incluant à l'ordre du jour la question de la décharge Inscription d'une ligne budgétaire sur le projet (appui aux projets pilotes) 0 4 postes de fontainières crées 0 Un bureau du projet a été créé 0 L'équipe du projet a pris part à 2 séances du conseil municipal concernant la décharge

28 Les maraîchers, les éleveurs et les récupérateurs sont en mesure de prendre en charge le projet et de contribuer à son maintien Utilisation des résultats des différents volets de la recherche dans le plan de développement local de la commune Nombre d innovations que les récupérateurs, maraîchers et éleveurs ont officiellement convenu de mettre en œuvre pendant ou après le projet Nombre d ententes conclues entre les récupérateurs, maraîchers et éleveurs, les organismes communautaires et la commune de Malika, la CADAK et/ou le Ministère de l environnement à propos de la décharge Influence accrue des Nombre de réunions de la CADAK sur la 0 0 La commune de Malika obtient le financement du raccordement en eau du quartier de Médina Malika grâce aux résultats de la recherche, 0 1 association des éleveurs est créée ; l'association des récupérateurs procède à une restructuration de son équipe en tenant en compte la fermeture prochaine de la décharge 0 entente entre récupérateurs et carbon reduction dans le cadre de l'exploitation du biogaz de la décharge; Les récupérateurs ont été 28

29 Atouts en ménages de Diamalaye, récupérateurs, maraîchers et éleveurs sur les politiques et pratiques locales en matière d environnement et de ressources naturelles situation foncière des maraîchers et des éleveurs ressources Amélioration de la décharge où les récupérateurs, maraîchers, éleveurs ont été conviés et ont pris part Intégration de l agriculture urbaine et périurbaine (maraîchage et élevage) dans le plan local de développement de la commune de Malika Nombre de maraîchers et éleveurs ayant connu un changement perçu ou réel au chapitre du régime foncier ou des titres de propriété Pas de plan local de développement 48% des maraîchers sont propriétaires des champs conviés à la réunion de partage des initiatives en cours sur la décharge (12 /07/ 07) Préparation appel d'offre de la reconversion de la décharge (rencontre avec la CADAK à Mbeubeuss le 31/01/08) 1 rencontre entre les récupérateurs et la Banque Mondiale sur la future fermeture et réhabilitation de la décharge (06/ 08/ 08); les populations de Diamalaye, les récupérateurs, les éleveurs, maraîchers ont pris part à la séance de restitution officielle des résultats de la recherche organisée par la mairie (25/ 11/ 08); Pas de plan local de développement le maire de Malika a octroyé un terrain pour l'aménagement d'une porcherie communautaire mais le milieu physique est 29

30 inapte pour l'installation de cette infrastructure Amélioration de l accès des ménages de Diamalaye, des maraîchers et éleveurs aux services environnementaux et de l utilisation de ces services Amélioration de l accès des récupérateurs, maraîchers et éleveurs aux ressources et de l utilisation de ces ressources Nombre de nouvelles dispositions institutionnelles citées par les maraîchers et éleveurs comme étant favorables à un changement de régime foncier ou d accès aux terres Nombre de ménages jouissant d un accès adéquat aux services d approvisionnement en eau et de l utilisation de ces services (BF non utilisées ) Accès équitable aux services d approvisionnement en eau dans l ensemble du quartier de Diamalaye Augmentation du nombre de ménages de Diamalaye ayant accès à des espaces ou des terres pour cultiver des aliments ou pratiquer l élevage Pourcentage de matières récupérables disponibles pour les récupérateurs Niveau de diminution des terres consacrées au maraîchage à Diamalaye et aux alentours de la décharge % des ménages consomment l eau des puits 4 nouvelles bornes fontaines fonctionnelles 1 BF fonctionnelle la répartition des BF couvre l'ensemble du quartier 8,4% disposent de terres photos vidéo 30

31 Atouts en capacité et santé humaine Estime de soi et dignité accrues au sein des ménages de Diamalaye et des récupérateurs Diminution de la vulnérabilité des ménages de Diamalaye sur le plan environnemental Amélioration de la santé des ménages de Diamalaye et des récupérateurs Augmentation du nombre de ménages de Diamalaye et des récupérateurs qui ont une bonne estime de soi Niveau de sensibilisation et de compréhension des menaces environnementales causées par la décharge chez les ménages de Diamalaye Prévalence des maladies liées à la proximité avec la décharge chez les ménages de Diamalaye Prévalence des maladies chez les récupérateurs liées au travail dans la décharge Proportion des ménages de Diamalaye et des récupérateurs adoptant les pratiques d hygiène recommandées (utilisation des toilettes, lavage des mains etc ) Les récupérateurs sur la plateforme n'assument pas toujours leur présence sur la décharge refus d'être filmé ou photographier) 79,7% des ménages de Diamalaye pensent que la proximité de la décharge présente des inconvénients et dont 68,5% pensent que la décharge est à l'origine d'odeurs fétides et 13,7% que c'est la cause de problèmes de respiration vidéo Le projet a amélioré l'accès à l'eau pour les ménages de Diamalaye par la mise en place de bornes fontaines mais l'usage est seulement effectif pour l'eau de boisson, certains ménages continuent à utiliser l'eau des puits pour la vaisselle ou le linge 31

32 Amélioration des capacités des chercheurs en outils et méthodes relatifs à la recherche participative Renforcement des capacités en techniques participatives des femmes de Diamalaye, récupérateurs, maraichers, et éleveurs Amélioration de l'implication des récupérateurs, maraîchers, et éleveurs par les chercheurs dans le processus de recherche Nombre de récupérateurs, maraîchers et éleveurs qui connaissent le projet Nombre de session de formation de l équipe en technique participative Nombre de formations offertes par le projet aux femmes, récupérateurs, éleveurs et maraîchers, Nombre de femmes, récupérateurs, maraîchers et éleveurs ayant pris part aux sessions de formation Nombre de personnes de Diamalaye, récupérateurs, maraîchers et éleveurs ayant pris part aux forums organisés par le projet, enquêtes 0 Participants aux forums: Récupérateus = 28 Eleveurs volailles:32 Eleveurs porcs: 152 Maraîchers: 55 Diamalaye: session de formation en technique participative 0 Formation des récupérateurs aux techniques de comptage Formation des femmes en gestion de microcrédit 0 16 récupérateurs formés aux techniques de comptage 12 femmes formées en gestion de microcrédit 0 10 récupérateurs impliqués dans la caractérisation des déchets, 2 jeunes de Diamalaye ont pris part à l'enquête socioéconomique; 2 jeunes de Diamalaye ont participé à la confection des dossiers sur les branchements sociaux; la recherche sur le maraîchage a été appuyée par un maraîcher de Malika 32

33 Innovation dans la pratique de la recherche participative Développement des capacités et renforcement institutionnel de l'équipe de mise en œuvre Nouvelles pratiques adoptées visant à mieux impliquer les communautés dans la recherche Nombre d'étudiants ayant pris part à la recherche 0 Création du cadre local de concertation, Implication des animateurs sociaux membres de la communauté de Malika dans la recherche, restitution auprès des communautés, du CLC et du conseil municipal 7 soutenances de thèses, communications, publications 33

34 34

35 Annexe 5 : PV Rencontre avec partenaires de l Université de Laval Lundi 12 janvier 2009 L école d architecture de l Université Laval a soumis en juin 2008 un projet intitulé «Vers ne collectivité productive à Malika (Sénégal) : une expérience d aménagement participatif» suite à l atelier participatif tenu en novembre 2007 sur «L'intégration des pratiques d'agriculture urbaine à l'architecture, au design urbain et à l'aménagement du quartier de Diamalaye à Malika».et en partenariat avec l'institut Africain de Gestion Urbaine et la Mairie de Malika. Les responsables de ce nouveau projet séjournent à Dakar pour le lancement du recueil qui synthétisent les résultats des réflexions et des propositions soumises durant ces journées de partage par la centaine d acteurs présents lors de cet atelier. L objet de cette rencontre est de présenter ce recueil à la coordination du projet PURE à l IAGU mais aussi de présenter ce nouveau projet, ses objectifs, sa mise en œuvre et l articulation avec le projet «Décharge de Mbeubeuss : analyse des impacts et amélioration des conditions de vie de Diamalaye (Malika)». Etaient présents à cette réunion : 1. André Casault : Professeur en architecture et responsable du projet 2. Louise Lachapelle : Professeur associée en architecture et 3. Oumar Cissé : Secrétaire exécutif de l IAGU 4. Salimata Wone : Chargé de programme à l IAGU 5. Marie Sophie Ndione : Assistante de projet A l entame de la rencontre, M. André Casault a proposé de reconstituer l historique des deux projets, d en ressortir les grands axes et de situer les points de convergence. Historique du projet PURE Le centre de recherche et de développement international (CRDI) a lancé en 2005 le programme Pauvreté urbaine et environnement (PURE). Celui ci appuie les activités de recherche-action et de renforcement des capacités contribuant à réduire les pressions qui s exercent sur l environnement et à promouvoir la sécurité alimentaire et du revenu des pauvres en milieu urbain par un accès aux ressources naturelles. Dans le cadre de cette initiative, le projet «Décharge de Mbeubeuss : analyse des impacts et amélioration des conditions de vie de Diamalaye (Malika)» a été choisi à l instar de sept autres projets répartis à travers les cinq continents. Ce projet est structuré en trois grandes phases : une phase recherche qui a duré deux ans et qui arrive à son terme, une deuxième phase de planification de projets pilotes et une troisième de vulgarisation des résultats. Cette première phase qui vient de s achever est constituée de six volets comprenant : la socio-économie, la caractérisation de la décharge, l environnement ; la santé animale, le maraîchage et la santé humaine. Le rôle des chercheurs a particulièrement été mis en avant durant cette avec la participation active des communautés qui ont accompagné tout au long du processus les experts engagés. 35

36 La phase actuelle est une transition vers la mise en œuvre des projets pilotes énoncés. Elle correspond à l élaboration des termes de références pour la faisabilité des projets. Ces études nécessiteront l apport supplémentaire de compétences autres que celles jusque là sollicitées. Ces qualifications extérieures ne peuvent néanmoins se démarquer du travail consenti par les équipes de recherche. La recherche se poursuit donc mais sous forme de suivi et de vérification des résultats obtenus antérieurement. Concernant les études de faisabilité, la Fondation RUAF a été pressentie pour une implication dans la réalisation des études. Le mandat confié à la Fondation RUAF est de conduire une étude de faisabilité sociale, politique, institutionnelle, technique, économique et financière des idées de projets pilotes notamment celles relatives à l agriculture urbaine. Concernant la valorisation des déchets et le plan stratégique de gestion, la réflexion se poursuit pour l élaboration des termes de référence en prenant en considération tous les facteurs externes pouvant contribuer au frein, au succès ou à la bonne mise en œuvre des projets pilotes. Le constat actuel chez les récupérateurs est que l association Bokk Joom qui devrait regrouper l ensemble des acteurs évoluant dans la récupération, ne fédère pas tous les récupérateurs. Or, les autorités centrales ont manifesté une ferme intention de fermer mais aussi de réhabiliter la décharge. Cette probabilité impose une participation effective afin d assurer un accompagnement socio-économique et une réinsertion sociale des acteurs. Le manque de cohésion de groupe ne saurait plaider en faveur d une préservation des intérêts voire d une pérennisation de leurs activités même si celles-ci devraient être reconsidérées sous d autres formes. Les intérêts sont divergents : si d aucuns aspirent à abandonner l activité pour d autres plus valorisantes, d autres souhaitent probablement la poursuite de leurs activités. A cet effet, le projet accompagne l association vers une politique de redynamisation du groupe et il importe donc de prendre en considération et accorder le temps nécessaire à la résolution de ces facteurs. Louise Lachapelle a relevé le rôle de levier joué par l IAGU entre chercheurs, décideurs et communautés. Historique de la charrette et du projet de l Université de Laval M. André Casault est revenu sur la genèse de ce volet qui s intègre dans le sillage du PURE. Les premiers contacts établis au Sénégal procèdent d une expérience avec la structure Bibliothèque- lecture- Développement (BLD) et des étudiants canadiens pour la construction d un centre culturel à Mbao à l automne Cette première visite a été l occasion d échanges sur le développement de la ville, l aménagement urbain avec des personnes ressources et Moussa SY de l IAGU qui ont fait germer l idée de la charrette sans toutefois définir un site. Les concertations ont abouti au choix de Diamalaye. Le choix du site n est pas fortuit, correspondant au site du projet : «Décharge de Mbeubeuss : analyse des impacts et amélioration des conditions de vie de Diamalaye (Malika)». Ce dernier projet constitue en réalité le socle du projet intitulé : «Vers une collectivité productive à Malika (Sénégal) : une expérience d aménagement participatif» et ledit projet apporte un complément aux différentes composantes du projet PURE. L atelier participatif dénommé «charrette» sur «L'intégration des pratiques d'agriculture urbaine à l'architecture, au design urbain et à l'aménagement du quartier de Diamalaye à 36

37 Malika» en novembre 2007 grâce à un financement du Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI) du Canada a été organisé en partenariat avec, l'institut Africain de Gestion Urbaine et l'ecole d'architecture de l'université Laval (Canada) et la Mairie de Malika. Cet atelier a servi d étude exploratoire à ce présent projet. Il visait «l avancement des savoirs et des savoirs faire- faire pour l intégration des pratiques d agriculture et de récupération des déchets dans le cadre bâti». Il a en outre permis d approfondir les connaissances sur le terrain et déterminer ses principaux enjeux mais aussi d établir des axes de collaboration avec les chercheurs sénégalais et la collectivité locale de Malika. Les résultats de ces journées de partage ont été répertoriés dans un recueil dont le lancement officiel est prévu durant ce séjour. Au terme de cet exercice, la démarche a été soumise à Jean D Aragon qui a proposé de la soumettre au CRDI en vue de donner suite aux travaux enclenchés. M. André Casault a aussi rappelé le mode d élaboration du projet. Cette initiative prévoit 9 grandes activités incluant les «laboratoires» assimilables aux «projets pilotes» du PURE. Ces laboratoires sont élaborés de manière ouverte et ne sont donc, à ce stade prédéfinis mais découleront de l inter-action de tous les acteurs du projet. L action est prévue pour les communautés. Le projet consacre aussi une place de choix à la diffusion à travers des publications, des recueils, des films La méthodologie de la charrette est un processus continu, prévue annuellement et sur une durée de 3 ans. Au final, les «charrettes» devraient dégager une vision consensuelle (elles réunissent toutes les parties prenantes du projet et de l aménagement du territoire) d un aménagement productif, durable et culturellement approprié. Dr Oumar Cissé s est interrogé sur l échelle d intervention du projet (Diamalaye ou Malika). Le projet PURE tel qu il est libellé fait référence au quartier de Diamalaye mais son envergure a dépassé les limites de ce quartier et les projets pilotes concernent autant le quartier Diamalaye que d autres (porcheries du quartier Njaago n appartiennent pas à Diamalaye). A cet égard, M. André Casault a rappelé l ancrage de ce projet au PURE et se développe sur le site d intervention du projet. En outre, il rappelle que le projet veut développer son réseau de partenariat. Il importe présentement de trouver une collaboration avec des partenaires œuvrant dans l architecture (avec une ouverture à tous les corps intéressés par l environnement bâti : architectes, urbanistes, historiens, anthropologues ). Les ressources locales sont à chercher dans les institutions. Mme Louise Lachapelle a insisté sur la dimension culturelle. Son rapport avec l environnement est fondamental. Mieux le quartier est compris, plus les projets ont des chances d émerger et les solutions proposées de convenir davantage aux communautés. M. Cissé a proposé de se rapprocher de Mbacké Niang, architecte, conseiller à la mairie de Dakar. Mme Louise Lachapelle a souhaité disposer des rapports finaux des différents volets de la recherche afin d articuler davantage les projets pilotes aux laboratoires. M. André Casault a brièvement exposé les trois laboratoires proposés : 37

38 Labo 1 : Il est relatif à un équipement collectif (bande verte ou autres). Il pourrait s agir de développer une expérience test autour de la cohabitation entre un quartier périphérique et une décharge en fermeture. Labo 2 : Il est orienté vers la conception et permet de développer les connaissances sur la conception et la construction d une porcherie améliorée. Labo 3 : Il concerne l aménagement d un espace communautaire. Un quatrième laboratoire concerne les travaux entamés par Emilie Pinard concernant l aménagement de la maison de la femme à Malika. Mme Pinard bénéficie d une bourse écopolis comportant un financement pour l aménagement de la maison afin de mieux l adapter à ses activités de production. Le Dr Oumar Cissé a aussi proposé de mener une réflexion sur des actions susceptibles d être menées en faveur du Dahra de Malika. Cette structure située en face de la décharge de Mbeubeuss est un foyer qui accueille des enfants de la rue et offre une variété de formation à ces enfants. Après discussion autour de ces laboratoires, M. Cissé a soumis une préoccupation relative à la question foncière au regard de sa complexité et souhaite que d amples réflexions soient menées dans ce cadre. Calendrier de rencontres à venir : - Mercredi 14 Janvier 09 à 10 heures : Présentation de l atelier «Habitat et Culture» au personnel de l IAGU et aux membres de l équipe de mise en œuvre du PURE ; - Mercredi 14 janvier 09 à 15 heures : Rencontre avec le programme «Déchets» pour la préparation du lancement du recueil ; - Mercredi 21 ou Jeudi 22 janvier 09 (Date à confirmer avec la direction du CRDI) : Lancement du recueil à Malika ; dans l après midi, atelier de planification avec les membres du cadre local de concertation et autres de la communauté de Malika. 38

39 Annexe 5 : Compte rendu des séances de travail entre la coordination du projet et le Dr François Gasengayiré, IAGU 28 avril 2009 Ordre du jour : 1. Etat d avancement des projets pilotes 2. Plan de suivi 3. Diffusion des résultats 4. Divers Ont participé à la rencontre : - François Gasengayiré - Oumar Cissé - Salimata Wone - Mare Sophie Ndione Mme Salimata Wone a fait le point sur la situation actuelle des projets pilotes. I- Les projets pilotes 1. Projet Pilote Eau Dans une perspective de trouver des solutions aux problèmes relevés par la recherche et en réponse à la sollicitation pressante de la population de Diamalaye face aux problèmes liés à l eau à Diamalaye, le projet pilote Eau pour le quartier a été lancé. Ce projet envisage de raccorder tous les ménages de Diamalaye au réseau d eau potable. Les dossiers ont été introduits au service de l urbanisme pour le visa de ce service pour les branchements sociaux mais cette demande reste encore sans suite. Les travaux d aménagement de quatre bornes fontaines ont été entamés et une demande de branchement- abonnement adressée à la SDE pour la mise en eau de ces BF. Deux des quatre bornes fontaines sont fonctionnelles depuis le mois d août et les deux autres étaient sans eau du fait de la déficience du réseau d eau du quartier. Une demande de devis pour la mise en conformité du réseau en place a été adressée à la Sénégalaise des Eaux (SDE) pour la fonctionnalité des deux dernières bornes fontaines. Les travaux complémentaires ont été effectués par la SDE et toutes les bornes sont fonctionnelles depuis le 22 avril Messieurs Cissé et Gasengayiré proposent d établir un rapport détaillé de ce projet pilote. Ce document devra systématiser les activités menées pour ce projet pilote : installation des BF, mode de fonctionnement, rôle du comité de gestion, évolution de la consommation d eau, proportion de la consommation d eau des BF consommée par rapport à l eau des puits, et examine aussi l opportunité de mettre en place les branchements sociaux dans le quartier. En outre, ce rapport devrait mettre en exergue la viabilité du projet pilote notamment en terme économique. 2. Assainissement 39

40 Les animateurs sociaux ont fait part à l équipe des travaux du programme PAQPUD (Programme d assainissement des quartiers péri-urbains de Dakar) exécuté par l AGETIP (Agence d exécution des travaux d intérêt public) et financé par la Banque Mondiale. Malika est éligible pour la mise en place d un système d assainissement de type autonome. Ce programme propose des puisards et fosses sceptiques entre autres aux quartiers bénéficiaires du programme avec une subvention de 75% assurée par la Banque Mondiale et 25% pris en charge par les populations. Des rencontres ont été entreprises avec Mme Cissé, coordonnatrice du programme à l AGETIP afin de s imprégner davantage de ce projet et des discussions ont été établies avec M. Seydou Niang afin de faire la jonction avec le projet pilote sur l assainissement envisagé à Diamalaye. A cet effet, M. Seydou a proposé une note succincte qui rappelle que les actions menées par le PAQPUD à Malika ne sont pas en adéquation avec les recommandations découlant de la recherche. Il a néanmoins préconisé de connecter à ce programme un réseau collectif de petit diamètre aboutissant à un système extensif de traitement avec possibilité de valorisation énergétique des boues et agricoles des eaux traitées. M. Gasengayiré pense qu il faudrait s assurer de la viabilité de cette proposition. Examiner s il existe une expérience similaire à cette proposition et qui a fait ses preuves et évaluer son efficacité avant de s engager dans une quelconque action. Une évaluation technique, financière, institutionnelle des 2 propositions s avère donc nécessaire. Une rencontre entre Seydou Niang qui a en charge le volet Environnement du projet et le PAQPUD, partenaire privilégié pour l assainissement est prévu pour discuter de la faisabilité de ce projet pilote. 3. Agriculture urbaine La coordination a introduit un partenariat avec la Fondation RUAF, partenaire stratégique de l IAGU, dans le cadre des projets pilotes de ce grand volet Agriculture urbaine. Ce volet intéresse les projets liés aux élevages de porcs, à l aviculture et aux activités agricoles. Les démarches entreprises ont dès maintenant abouti à une signature du contrat par le RUAF et la Fondation s est investi dans la formulation d un guide méthodologique et de la proposition des termes de référence des chercheurs locaux, en l occurrence Messieurs Ayao Missohou et Youga Niang qui déterminera le niveau d implication de ces chercheurs. 4. Valorisation des déchets Les termes de références relatifs aux projets pilotes sur la valorisation ont été finalisés et soumis à un cabinet disposant d une solide expérience sur la gestion des déchets. Ces pilotes ont pour objectif de sortir la récupération de la décharge et valoriser les activités liées à la récupération notamment dans des filières porteuses et à grande valeur ajoutée. Des discussions ont aussi été menées avec le ICSC (Centre international pour les villes durables) pour un partenariat dans les projets pilotes liés à ce volet. Cette entité déroule présentement une expérience de compostage des déchets organiques ménagers dans la commune d arrondissement de Hann Bel-Air qui vient de boucler sa première phase. Elle dispose aussi d une expérience avérée dans le domaine du déchiquetage des épaves et du démantèlement des déchets électroniques. Les projets enclenchés par l APIX concernant l autoroute à péage Dakar- Diamniadio viennent en appoint à ces projets pilotes sur la valorisation des déchets. La coordination a 40

41 été vivement sollicitée pour les travaux déroulés dans le processus de fermeture et de réhabilitation de la décharge de Mbeubeuss qui prévoit des initiatives à l endroit des récupérateurs. La Banque Mondiale, principal bailleur de fonds de ce projet a montré son adhésion à cette idée de transfert de l activité de la récupération et s engage à accompagner ce transfert. Il urge aujourd hui d avancer rapidement dans ces projets pilotes afin d accéder à une réplication des actions pilotes menées par le projet à travers les initiatives découlant de la fermeture et de la réhabilitation de la décharge de Mbeubeuss. M. Gasengayiré estime que cette relation avec la Banque Mondiale est une dimension stratégique à sauvegarder. Se référant aux termes de références de l étude de faisabilité des projets pilotes, il pense que l articulation faite concernant le suivi sanitaire des récupérateurs est à revoir dans les TDR. Cet aspect mériterait un chapitre indépendant et s allierait davantage avec un suivi socio-économique des récupérateurs mettant en exergue leur chiffre d affaires après transfert Aussi, le choix et la négociation des sites de transfert des activités gagnerait à être combiné au plan stratégique de gestion des déchets, autre initiative pilote de ce grand volet consacré aux déchets. Les TDR des deux projets mériterait donc d être mis en parallèle et des TDR exhaustives élaborées et soumises pour discussion aux autorités des collectivités locales nouvellement élues. Ces documents devraient constituer un excellent outil de plaidoyer dans le choix des sites à aménager et destinés à accueillir les activités se rapportant à la valorisation des déchets en dehors de la décharge et qui requiert une implication des collectivités locales. Enfin, s agissant de l association des récupérateurs, il semble essentiel de se questionner sur le devenir de cette association après transfert de la décharge. 5. Microcrédit Le projet a enclenché un projet de microcrédit en faveur des femmes de Diamalaye. Celui-ci concerne trois groupements de femmes. Le forum social organisé à Diamalaye a offert l opportunité de discuter sur les modalités d octroi des crédits et des besoins en formation pour ces femmes. La demande de crédits des femmes est soumise à un comité de crédit constitué d une femme de Diamalaye, du représentant du GECPASS (mutuelle qui loge les fonds destiné au microcrédit) et de la consultante commise par l IAGU pour accompagner ce projet. M. Gasengayiré suggère de se rapprocher davantage du projet en établissant un lien réel de ce pilote au contexte du projet solidement rattaché à la problématique de la décharge de Mbeubeuss. En ce sens, les femmes travaillant dans la décharge et qui risquent de perdre leurs emplois après sa fermeture ou impliquées de manière quelconque dans les activités du projet sont privilégiées. M. Cissé propose ainsi de renforcer la justification du projet en s appuyant d avantage des résultats du volet socio-économique et de la relation entre la pression de la décharge de Mbeubeuss et l accroissement de la pauvreté dans le quartier de Diamalaye. La viabilité du microcrédit est à sauvegarder par un encadrement renforcé des activités des femmes. Mme Salimata Wone a toutefois rappelé que peu de femmes de Diamalaye s activent dans la décharge. Elles s adonnent particulièrement à des activités de petits commerces à l intérieur du quartier ou dans les environs de Malika. 41

42 II- Plan de suivi En raison d une contrainte de temps et de la disponibilité du Dr Oumar Cissé, ce point a été différé au Mercredi 29 avril III- Diffusion des résultats 1- Revue VIE Dans le cadre de la diffusion des résultats issus de la recherche, un numéro spécial de la revue VIE (Vert- Information- Environnement) consacré aux résultats de la recherche a été publié.une demande a été adressée aux éditeurs du magazine afin d obtenir une version électronique du document mais la requête est restée sans suite à nos jours. M. Gasengayiré propose de garantir aux éditeurs que la disposition de la version électronique du magazine n est pas destinée à fins commerciales (duplication et vente de la revue) mais destinée à une diffusion plus large à des organismes partenaires. L important est de disposer surtout des articles corrigés et publiés. 2- Communications et thèses La diffusion des résultats de la recherche s est aussi opérée à travers des communications. M. Ayao Missohou a déjà soumis trois communications et quatre projets de publications. Les équipes Ecosanté et Environnement ont travaillé sur des communications dont la liste n est pas encore exhaustive au niveau de la coordination. S agissant des thèses : - 4 thèses ont été soutenues en sciences et médecine vétérinaires - 2 en médecine ; - 1 en pharmacie (soutenance prévue le mercredi 29 avril à 16h) Les titres des thèses, noms des étudiants, date de soutenances et membres du jury sont disponibles. Les versions corrigées des documents ne sont pas encore parvenues à la coordination. M. Gasengayiré a noté l importance de disposer de l ensemble des communications, publications, et thèses issues du projet. Celles-ci sont partagées avec l ensemble du programme PURE que dirige le CRDI et restent un outil considérable pour l évaluation du projet. 3- Livres L IFAN envisage de co-éditer avec l IAGU un livre sur les résultats de la recherche du volet Environnement. Le premier draft de cet ouvrage est achevé et est soumis à une relecture. L IAGU a été sollicité pour une contribution financière pour la réalisation de cet ouvrage. Les coûts d édition seront proposés après finalisation du document. 42

43 Dans ses activités de diffusion, le projet prévoit de publier un ouvrage de capitalisation. Dans ce cadre, des contacts ont été noués avec le CREPOS avec qui, l IAGU a déjà une expérience de publication d ouvrages avec la récente parution de l ouvrage Agriculteurs dans les villes ouest- africaines : Enjeux fonciers et accès à l eau qui fait l économie des travaux du projet de recherche / consultation sur le développement durable de l agriculture urbaine en Afrique de l Ouest, coordonné par l IAGU exécuté sous l égide du Réseau francophone pour l agriculture urbaine en Afrique de l Ouest et du centre (RFAU / AOC) et financé par le CRDI. Une séance de travail est prévue prochainement avec M. Momar Coumba du CREPOS. IV- Recommandations 1- Faire une évaluation technique, financière et institutionnelle de la proposition de M. Seydou Niang sur le volet assainissement ; 2- Prévoir une rencontre entre M. Seydou Niang, le PAQPUD et la coordination du projet ; 3- Mettre en parallèle les TDR sur la valorisation et l étude sur le plan stratégique de gestion des déchets ; 4- Renforcer la justification du microcrédit en la mettant en adéquation avec la problématique du projet ; 5- Répertorier toutes les communications, publications, thèses à l actif du projet pour une diffusion plus large. 43

44 Rencontre du mercredi 29 avril 2009 Ordre du jour : Plan de suivi M. Gasengayiré a fait le rappel de quelques points discutés la veille. Revenant sur la diffusion des résultats, M. Cissé affirme que des discussions avancées ont été menées avec le CREPOS concernant le livre de capitalisation et les échanges avec le Président du CRDI lors de sa dernière visite à Dakar a laissé entrevoir une possibilité d intégrer le CRDI dans la publication de l ouvrage. M. Gasengayiré confirme que le CRDI dispose de structures orientées vers la publication d ouvrages et qui peuvent apporter un appui pour la réalisation du livre. Au regard du long processus que comprend l édition d un livre, les premiers résultats de la recherche ont été présentés au CREPOS pour entamer les travaux préliminaires de lecture. M. Gasengayiré propose à ce sujet, de scinder cet ouvrage en deux tomes : le premier présentant la problématique de la décharge et des résultats de la recherche et le second mettant en relief les expériences de projets pilotes développés par le projet. S agissant de l implication du CRDI pour la parution de l ouvrage, M. Gasengayiré s est engagé a noué les contacts nécessaires au niveau de la structure pour étudier le type de partenariat à mener. M. Cissé a aussi a rappelé l initiative de publier des articles dans la revue Environment and urbanization, dirigée par David Satterwaitte qui a manifesté son entière disponibilité. M. Gasengayiré propose aussi de réaliser un policy brief à l endroit principalement des acteurs politiques et des nouveaux élus locaux. Ce guide mettra un accent particulier sur les grands résultats de la recherche (nombre de personnes travaillant dans la décharge, chiffres d affaires journalier et annuel) mais aussi sur le projet de fermeture et de réhabilitation de la décharge (réhabilitation de la montagne de déchets, réhabilitation des récupérateurs). Sur le plan de suivi, M. Gasengayiré a rappelé le plan de suivi réalisé par le programme PURE du CRDI afin de donner une visibilité aux résultats des projets du grand programme PURE. Ce plan permet de définir dans quelle mesure à travers les projets, le programme Pauvreté Urbaine et Environnement a atteint ses objectifs. Pour ce projet Dakar Ville ciblée, des résultats tangibles sont mesurables : - sur les atouts sociopolitiques : la sollicitation des récupérateurs par les agents de la Banque Mondiale est un résultat fort appréciable, cela dénote de la capacité des récupérateurs à exprimer leurs préoccupations sans un intermédiaire quelconque. La relation du projet avec la Banque Mondiale et l APIX est aussi à matérialiser. Il est admis que le projet a œuvré à l évolution du discours par les hautes autorités qui sont passées d un discours de simple fermeture de la décharge à une fermeture et une réhabilitation de celle-ci. - sur la capacité humaine : La connaissance acquise par l équipe de mise en œuvre est un résultat considérable. Les membres de l équipe ont su côtoyer et collaborer avec d autres disciplines, des élus, des institutions et une relation privilégiée s est installée avec les communautés. Un guide spécifique pour chaque communauté devrait aider à comprendre la notion de collaboration entre communautés et 44

45 chercheurs (éleveuses de porcs / étudiants et chercheurs par exemple). Les chercheurs et étudiants ont vivement été sollicités par les communautés pour des raisons diverses. Le guide sur les récupérateurs devrait aider à mesurer leur estime de soi, leur niveau de compréhension des méfaits de la décharge, leur capacité d être un interlocuteur viable auprès des autorités nationales et internationales. La collaboration entre chercheurs est aussi un atout non négligeable (M. Cissé délivre des cours à l ISED) et la collaboration entre institutions a permis de prendre part aux journées scientifiques de l ISED. - sur les atouts financiers : d un point de vue économique, les résultats de la mise en place des bornes fontaines sont mesurables. Recommandations 1. Opter pour deux tomes pour la publication du livre de capitalisation du projet: le premier présentant la problématique de la décharge et des résultats de la recherche et le second mettant en relief les expériences de projets pilotes développés par le projet ; 2. Préparer un policy brief en faveur des acteurs politiques et singulièrement aux nouveaux élus locaux ; 3. Etablir un rapport du plan de suivi dans les deux prochaines semaines 45

46 Annexe 6 : Analysis of microbiological and chemical quality of poultry meat in the vicinity of the Mbeubeuss Landfill in Malika (Senegal) Missohou A. 1,Mbodj M. 1, Zanga D. 2, Niang S. 3, Sylla K. S.B. 2, Seydi Mg. 2 Cissé O. 4, Seck W.S. 4, 1 Service de Zootechnie-Alimentation, Ecole Inter-Etats des Sciences et Médecine Vétérinaires, EISMV, BP 5077, Dakar, Sénégal Service d Hygiène et d Industrie des Denrées Alimentaires d Origine Animale, Ecole Inter- Etats des Sciences et Médecine Vétérinaires, EISMV, BP 5077, Dakar, Sénégal 3 Laboratoire de Traitement des Eaux Usées, Département de Biologie Animale, Institut Fondamental d Afrique Noire Cheikh Anta Diop (IFAN Ch. A. Diop), BP 206, Dakar, Sénégal 4 Institut Africain de Gestion Urbaine, Liberté VI extension, BP : 7263, Dakar missohou@refer.sn Abreviated title: poultry meat quality Mbeubeuss landfill Abstract One hundred (100) samples of poultry meat were collected in poultry farms in the vicinity of the Mbeubeuss landfill in the Niayes (Senegal) for microbiological and chemical analysis. Fifty five (54) samples were collected in farms located at less than 1 km of the landfill and 46 samples were collected in farthest farms (more than 1 km from the landfill). Microbiological quality was determined using techniques recommended by AFNOR. Lead and cadmium concentration in poultry meat was measured by flame spectrometry while total mercury was determined by atomic absorption spectrometry. Three percent (3%) of the samples quality were unsatisfactory for E. coli, 1% for staphylococci and 7% for salmonella. Poor meat quality was found either in farms located less than 1 km of the landfill or in farms located at more than 1 km of the landfill. Except for Salmonella, only meat samples from poultry receiving drinking water from well showed unsatisfactory microbiological quality. The samples were free of cadmium and lead but were contaminated by mercury. Sixty heigh percent (68%) of the samples contained mercury with the contamination level ranging from mg/kg (48% of the samples) to mg/kg (20% of the samples). No significant difference was found between nearest and farthest farms from the landfill while the source of drinking water seemed to be the main cause of contamination of poultry meat by mercury. Key words: microbiological, chemical quality, poultry, Mbeubeuss landfill, Niayes, Senegal 46

47 Introduction In Senegal, modern poultry production is developing due to advantages such as short cycle production, source of revenues and employment, high quality of products. During this last decade meat productions from this sector have increased from tons in 1998 to tons in 2007 (Gueye, 2008). Poultry farms are mainly located in the periurban area of Dakar where in 1990, 80% of broiler and 90% of layers farms were encountered (Laurent et Msellati, 1990). This concentration of poultry farms around the Senegalese capital arises from the proximity of a major consumption center, airport and port (access to inputs) and the cool and subcananean climate that characterizes the Niayes belt which surrounded Dakar and which is favourable for poultry production (Arbelot et al., 1997). In this poultry production basin, mainly in the town district of Malika, was created in 1968, the Mbeubeuss landsfill, which collects each year t of domestic and industrial wastes from the city of Dakar. Covering a total surface area of 175 ha of land, it presents risks of contamination of the environment (ground and surface water and air) with potential impacts on health for both humans and animals. In developed countries, epidemiological studies have revealed various health problems in human populations living along landfills (Fielder et al. 2000, Elliot et al. 2001, Gilbreath and Kass, 2006). In Senegal, data available on the negative impact of the Mbeubeuss landfill on poultry are relative to poultry products. According to Fofana (2004) poultry meat produced in the Niayes belt is highly contaminated by microbes. Furthermore, a recent study carried out by Pesticide Action Network (PAN) Africa (2005), showed that eggs produced in the vicinity of the Mbeubeuss landfill are contaminated by dioxins, polychlorinated biphenyls (PCBs) and hexachlorobenzene (HCB). Although these data are scarce, disparate and even questionable (only 10 eggs from the traditional poultry production sector were analysed in this last study), they seem to demonstrate that public health concerns could arise from the consumption of poultry products from farms surrounding the Mbeubeuss landfill. This study was undertaken to analyze the impact of the Mbeubeuss landfill on the quality of poultry meat produced in its vicinity. Materials and methods 2.1 Sampling This study was carried out from January 2007 to February 2008 in the town district of Malika located in the Niayes, at 40 km from Dakar. For sampling procedure, all poultry farms around the Mbeubess landfill were identified, geo-referenced with a Global Position System (GPS) and characterised throughout a transversal survey and multivariate statistical analysis (unpublished data). One hundred (100) samples of broiler meat were collected from farms of reference of the topology at different distance from the landfill. Fifty four (54) and forty six (46) samples were provided from poultry farms located, respectively, at less and more than 1 km from the landfill. The choice of this distance was made on the basis of previous studies which revealed negative impact of landfills within this distance (Golberg et al., 1999). 2.2 Laboratory analysis All the samples were submitted to the bacteriological analysis while the chemical analysis, given their cost, were carried out on a quarter of the samples. The bacteriological quality of meat samples was determined according to the NF V techniques recommended by the Association Française de Normalisation (AFNOR) (table I). The chemical analysis carried out were those recommended by AOAC (1975). Lead and cadmium were measured by flame spectrometry while total mercury was determined by atomic absorption spectrometry. 47

48 2.3 - Data analysis The distribution map of farms around the Mbeubeuss landfill (figure 1) was constructed and the distance between poultry farms and the landfill was calculated using the Arcview package. The Statistical Package for the Social Science (SPSS) was used for the descriptive statistical analysis. 3 - Results and discussion Microbiological quality of poultry meat Level of contamination of broilers On the basis of a three-class clustering (satisfactory, acceptable and unsatisfactory), three percent (3%) of the samples were found to be unsatisfactory for E. coli, 1% for staphylococci and 7% for salmonella (Figure 2). In the absence of multiple contaminations, only 11% of meat samples were considered unsatisfactory when all the 6 microorganism analysed were considered. The microbiological quality of broiler meat produced in the vicinity of the Mbeubeuss landfill is very satisfactory compared to that reported by different authors in Senegal on local and imported poultry products. Musabyerarya et al. (2004), Sakho (1988) and Kane (2002) on imported poultry cuts, showed level of contamination by aerobic flora and E. coli ranging from to 100%. According Fofana (2004), whose study concerned only Salmonella spp and E. coli, 77.5% of the chickens produced locally in the Niayes were contaminated. The prevalence of Salmonella observed in this study is higher than that reported by Sakho (1988), Kane (2002) and Musabyerarya et al. (2004), but salmonella are pathogens that are most frequently isolated from poultry farms. Of 904 poultry meat samples analysed in Japan, 50% were positive for this germ (Murase et al., 2001). Poultry is the largest reservoir of salmonella and its dissemination in the meat occurs during the slaughtering procedure (Demerig, 1998; Lahelec, 1988) Factors of variation of the level of contamination of poultry meat The comparison of the microbiological quality of the poultry meat on the basis of the distance separating the farms and the Mbeubeuss landfill showed that poor-quality products are observed in the two types of farms (less and more than 1 km from the landfill). For E. Coli, the proportion of unsatisfactory samples was 3.7% on farms located less than 1 km from the landfill and 2.2% in those beyond (table II). Farms farthest from the landfill showed more contaminated poultry meat for Salmonella and Staphylococci. In contrast, when drinking water was considered (table III), with the exception of Salmonella, which as previously indicated is a fairly common germs in poultry farms, all samples found to be unsatisfactory originated from farms where the well is the source of drinking water. 3.2 Chemical quality of poultry meat Level of contamination The meat samples studied are free of lead and cadmium although a high level of lead was noticed mainly in the rainy season in the drinking water collected from the well (unpublished results). This is in controversy of results published by Gonzalez-Weller et al. (2006) who reported that meat of different species (cattle, porc, chicken) from the Tenerife Island in Spain contained various levels of lead and cadmium. Total mercury is found in 68%. of the samples with a high level (0.014 to 0.30 mg/kg) in 20% of them.. This level of mercury contamination is higher than that reported in swine (Vos et al., 1986) and in sheep meat (Vos et al., 1988) in The Netherlands, in poultry in the northern part of Poland (Falandysz, 1991), in swine meat in a mining area of China (Feng et al., 2008) and even in Japanese cetaceans (Simmonds et al., 2002). In Sweden, the presence of this heavy metal in the form of traces is revealed in pig meat and was linked to the use of fish meal in pig feed. The high 48

49 contamination of poultry meat by mercury around the Mbeubeuss landfill is a matter of public health concerns. It could be a proof of the presence of other contaminants (biphenyls, organochlorine pesticides, hexachlorbenzene) as revealed by PAN (2006) in eggs produced around the landfill. In Japan the contamination of whale meat by mercury was associated with that of these contaminants (Simmonds et al., 2002). The risks posed by human exposure to mercury compounds are mainly neurotoxicity in terms of brain and nerve tissue damage and nephrotoxicity. However one should be cautious about our results because methyl mercury which is the toxic form of this heavy metal was not determined in our study. Feng et al., (2008) demonstrated in swine meat that high level of total mercury could however be associated to a low level of methyl mercrury Source of contamination The rate of contaminated meat is higher (26.7%) in the nearby farms (less than 1 km from the landfill) than in farthest farms (11.1%) (more than 1 km from the landfill). However, when the comparison took into account the source of water (Table IV), only chickens from farms where drinking water was from wells showed unsatisfactory chemical quality. Conclusion The analysis of the impact of the Mbeubeuss landfill on the quality of meat of poultry in surrounding farms has showed good microbiological quality whatever the localisation of the farm from the landfill. It however revealed a high total mercury contamination of poultry meat which is from well water origin. For a precise appraisal of human exposure to this contamination methyl mercury which is the toxic form of this heavy metal needs to be determined and average daily intake calculated. However for caution, we advocate the connection of poultry production units to the urban water supply network. Acknowledgement The authors are grateful to International development and Research Center for financing this study. 49

50 Références Association of Official Agricultural Chemist AOAC (1975). Official methods of analysis, 12th Ed. AOAC. Washington, D.C. Arbelot, B., Foucher, H., Dayon, J.F. and Missohou A. (1997). Typologie des aviculteurs dans la zone du Cap vert au Sénégal. Revue d élevage et de médecine vétérinaire des pays 50 : Demerig, Ch., (1998). Système HACCP et la qualité microbioolgique des viandes de volaille et des ovoproduits. Microbiologie. Alimentaire. (N spécial)-volailles-œufs-ovoprodiuts. Elliot, P.,Briggs, D., Morris S., De Hoogh, C., Hurt, C., Kold, Jensen T., Maitland, I., Richarson, S.,Wakefield, J. and Jarup L. (2001). Risk of adverse birth outcomes in populations living near landfill sites. British Medical Journal 323: Falandysz, J. (1991). Mangenese, copper, zinc, iron, cadmium, mercury and leat in muscle meat, liver and kidneys of poultry, rabbit and sheep slaugheterd in the northern part of Poland, Food Addit. Contam., 8, Feng, X., Li P., Qiu G., Shang, I., Jiang, H., Li, Z. and Fu X. (2008). Human exposure to methylmercury through rice intake in mercury mining areas, Guishou province, China. Environ. Sci. Technol., 42, Fielder, H M P., Poon-King, C. M., Palmer, S R., Moss N. and Coleman G. (2000). Assessment of impact on health of residents living near the Nant-y-Gwyddon landfill site : retrospective analysis. British medical journal., 320, Fofana, A. (2004). Etude de la résistance aux antibiotiques des souches de salmonella (spp) et de Escheichia coli isolées de la vainde des poulets de chair au Sénégal. Memoire de DEA : Productions Animales, Dakar, EISMV/UCAD, 6. Gilbreath, S. and Kass, P H. (2006). Adverse birth outcomes associated with open dumpsites in Alaska native villages.am. J. Epidemiol.,164, Golberg, M.S., Siemiatyck, J., DeWar, R., Desy, M. and Riberdy, H. (1999). Risks of developing cancer relative to living near a municipal solid waste landfill site in Montreal, Quebec, Canada. Arch. Envir Health, 1999, 54: Gonzalez-Weller, D., Karlsson, L., Caballero, A., Hernandez, F., Giutierrez, A., Gonzalez-Iglesias, T., Marino, M. and Hardisson A. (2006). Lead and cadmium in meat and meat products consumed by the population in Tenerfe Island, Spain. Food additives and Contaminants, 23, Gueye, B. (2008). Présentation de la filière avicole Sénégalaise. Conférence Internationale sur le renforcement de la compétitivité en aviculture semi-industrielle en Afrique., 5-9 mai 2008, Dakar, Sénégal. Kane, M. (2002). Contribution à l étude de la qualité bactériologique des cuisses de poulets importées au Sénégal. Thèse Médecine Vétérinaire, EISMV, Dakar, Sénégal. Lahelec, C. (1988). Technologie et hygiène de la préparation de la viande des volailles : leur influence sur la qualité microbiologique, physique et organoleptique ( ). In : l aviculture française-paris : Informations techniques des services vétérinaires ; Rosset R. 816 p. Laurent, J. and Msellati L. (1990). Développement de l aviculture au Sénégal : étude péparatoire. Maisons-Alfort IEMT, 133 p. Murase, T., Denjyuko, K., Maeda, T., Tanaka, M., Sakaye, H., Mastumoto, Y., Kaneda, Y., Ito, T. and Otsuki K. (2001). Monitoring of chicken houses and attached egg-processing fcility in a laying farm for salmnella contamination between 1994 and Journal of Food Protection 64 :

51 Musabyemarya, B., Sylla, K.S.B. and Seydi Mg. (2004). Niveau de contamination bactérienne des cuisses de poules congelés importés au Sénégal. Revue Africaine de Santé et de Productions Animales 2 : PAN. (2005). Contamination of chicken eggs near the Mbeubeuss dumpsite in a suburb of Dakar by dioxins, PCB S and hexachlorobenzene: rapport.- Dakar; Pesticide Action Network; Arnika Association.-29 p. Sakho, M.O. (1988). Contribution à l étude de la qualité bactériolgique des viandes de volailles importées congelées au Sénégal. Thèse Médecine Vétérinaire, EISMV, Dakar, Sénégal. Simmonds, M.P., Haraguchi, K., Endo, T., Cipriano, F., Palumbi, S.R. and Troisi, G.M. (2002). Human health significance of orgnochlrine and mercury contaminants in Japanese whale meat. Journal of Toxicology and Environmental Health 65: Vos, G., Teeuwen, J.J. and van Delft W. (1986). Arsenic, cadmium, lead and mercury in meat, livers and kidneys of swine slaughtered in The Netherlands during the period International Journal of Food Research and Technology 183: Vos, G., Teeuwen J.J. and van Delft W. (1988). Arsenic, cadmium, lead and mercury in meat, livers and kidneys of sheep slaughtered in The Netherlands. International Journal of Food Research and Technology 187:

52 Annexe 7 : Photos de la visite de la décharge (IAGU, Banque Mondiale, APIX, ADM) Visite de la station de transfert de Mbao 52

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD PRÉSENTATION POWER POINT Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD Cheikh FOFANA, Assistant au Secrétaire Exécutif, Secrétariat

Plus en détail

L Assurance agricole au Sénégal

L Assurance agricole au Sénégal COLLOQUE FARM - Pluriagri : Assurer la production agricole Comment faire des systèmes assurantiels des outils de développement? 1 Paris, le 18 décembre 2012 Thème L Assurance agricole au Sénégal Un système

Plus en détail

INSTITUT AFRICAIN DE GESTION URBAINE

INSTITUT AFRICAIN DE GESTION URBAINE INSTITUT AFRICAIN DE GESTION URBAINE Partnership for sustainable cities Overview of IAGU IAGU is an international NGO specialized in research & development, technical support, training and information.

Plus en détail

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF :

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF : INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF : Complément au chapitre VII «Valorisation du Patrimoine Régional et Projets Innovants» du cadre d intervention régional sur l habitat et le logement, adopté par délibération

Plus en détail

LA CHARTE REGIONALE D ACCES AUX AIDES AGRICOLES

LA CHARTE REGIONALE D ACCES AUX AIDES AGRICOLES LA CHARTE REGIONALE D ACCES AUX AIDES AGRICOLES Version A Aide sollicitée auprès du Conseil Régional de Picardie au titre de (cocher l aide sollicitée) : o L investissement en agriculture biologique o

Plus en détail

Titre du projet : Contribution à la réhabilitation et à la sauvegarde de

Titre du projet : Contribution à la réhabilitation et à la sauvegarde de Termes de référence pour l évaluation et la capitalisation du projet PMF-FEM Titre du projet : Contribution à la réhabilitation et à la sauvegarde de l'abeille jaune par l'introduction de ruches peuplées

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

Gestion urbaine et municipale en Afrique

Gestion urbaine et municipale en Afrique Présentation La migration massive des populations rurales vers les régions urbaines est le bouleversement démographique le plus spectaculaire que l Afrique ait connu au cours des dernières décennies. La

Plus en détail

MAQUETTE GENERALE MASTER DIDL.

MAQUETTE GENERALE MASTER DIDL. MAQUETTE GENERALE MASTER DIDL. PROGRAMME DE FORMATION AU MASTER EN «DECENTRALISATION ET INGENIERIE DU DEVELOPPEMENT LOCAL» DE BAMAKO 2009-2010 Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Plus en détail

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION Investir pour le futur Anticiper - Innover 01 BP 3726 ABIDJAN

Plus en détail

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION REPUBLIQUE TOGOLAISE Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE ET DE SECURITE ALIMENTAIRE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET

Plus en détail

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Distr. générale 14 octobre 2014 Français Original: anglais Conseil du développement industriel Quarante-deuxième session Vienne, 25-27 novembre

Plus en détail

Brou-sur-Chantereine Elaboration du PLU Compte-rendu de la réunion publique de présentation du diagnostic 20 janvier 2011 1

Brou-sur-Chantereine Elaboration du PLU Compte-rendu de la réunion publique de présentation du diagnostic 20 janvier 2011 1 1. Avant-propos de Monsieur Bréhaux (adjoint au maire en charge de l urbanisme) : L importance du P.L.U. en tant qu outil législatif permettant une maîtrise de l urbanisme de la commune est rappelée aux

Plus en détail

Une démarche engagée dans le cadre du Réseau Rural bas-normand

Une démarche engagée dans le cadre du Réseau Rural bas-normand Longtemps dédiés au monde agricole, les espaces ruraux ont connu ces dernières années des transformations, dues notamment, à l arrivée de nouveaux habitants, néo-ruraux pour la plupart. L espace rural

Plus en détail

Forum des investisseurs privés

Forum des investisseurs privés Forum des investisseurs privés Panel : Investir dans l Immobilier au Sénégal Groupe Consultatif 25 février 2014 Chambre de Commerce et d'industrie de région Paris Ile-de-France 27, avenue de Friedland

Plus en détail

3 ème année. Cet appel à proposition s inscrit dans la continuité du travail engagé en année 1 et 2.

3 ème année. Cet appel à proposition s inscrit dans la continuité du travail engagé en année 1 et 2. Appel à proposition Projet Alimen terre Un système d'alimentation local sur le Pays de Vannes 3 ème année Avec près de 60 % de surfaces agricoles, l agriculture demeure prépondérante sur notre territoire.

Plus en détail

demain Aujourd hui ACDIC A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS

demain Aujourd hui ACDIC A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS ACDIC Aujourd hui & demain A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS D. QUATRE THEMES D ACTIONS PRIORITAIRES E. NOS AMBITIONS

Plus en détail

Protocole d Accord de Coopération. Entre. Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS)

Protocole d Accord de Coopération. Entre. Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) COMITE PERMANENT INTER-ETATS DE LUTTE CONTRE LA SECHERESSE DANS LE SAHEL AGENCE PANAFRICAINE DE LA GRANDE MURAILLE VERTE Protocole d Accord de Coopération Entre Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte

Plus en détail

TRAVAUX DU GROUPE GUINEE/CONAKRY ET BISSAO

TRAVAUX DU GROUPE GUINEE/CONAKRY ET BISSAO TRAVAUX DU GROUPE GUINEE/CONAKRY ET BISSAO PLAN DE PRESENTATION BREVE PRESENTATION DES DEUX PAYS - GUINEE/CONAKRY GUINEE BISSAO Population = 7 156 406hbts dont 51% de femmes et 46% de jeunes, - 1 200 000

Plus en détail

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE 9ÈME RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM La Valette 27 septembre 2012 DECLARATION FINALE page 1 A l invitation de S.E. George Pullicino,

Plus en détail

Évaluation périodique du programme MBA coop Résumé Faculté d administration

Évaluation périodique du programme MBA coop Résumé Faculté d administration Évaluation périodique du programme MBA coop Résumé Faculté d admini istration Mai 2012 1 Le programme de maîtrise en administration des affaires, cheminement coopératif (MBA Coop) de la Faculté d administration

Plus en détail

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC 1. INTRODUCTION 2. ETAT DES LIEUX PLAN 3. PROBLEMATIQUE DE LA DEGRADATION DES TERRES ET DE LA

Plus en détail

INTRODUCTION... 2 CALENDRIER... 3 TRAVAUX DE L ANNEE 2004... 4 BUDGET REALISE 2004... 8 ANNEXES... 10

INTRODUCTION... 2 CALENDRIER... 3 TRAVAUX DE L ANNEE 2004... 4 BUDGET REALISE 2004... 8 ANNEXES... 10 Rapport d avancement des travaux de lla Commiissiion Localle de ll Eau du bassiin du Loiiret ANNÉE 2004 INTRODUCTION... 2 CALENDRIER... 3 TRAVAUX DE L ANNEE 2004... 4 BUDGET REALISE 2004... 8 ANNEXES...

Plus en détail

Développement rural 2007-2013. Document d orientation

Développement rural 2007-2013. Document d orientation Développement rural 2007-2013 MANUEL RELATIF AU CADRE COMMUN DE SUIVI ET D EVALUATION Document d orientation Septembre 2006 Direction générale de l agriculture et du développement rural TABLE DES MATIÈRES

Plus en détail

Préparer le fond de plan

Préparer le fond de plan Préparer le fond de plan Objectif et résultat attendu L opération d adressage doit être précédée d un travail préparatoire qui consiste à récupérer un maximum d informations urbaines et géographiques sur

Plus en détail

RAPPORT DE LA MUTUELLE LA TONTINE DE LOMPOUL. Bonjour à tous les membres de la Tontine.

RAPPORT DE LA MUTUELLE LA TONTINE DE LOMPOUL. Bonjour à tous les membres de la Tontine. RAPPORT DE LA MUTUELLE LA TONTINE DE LOMPOUL Bonjour à tous les membres de la Tontine. La Mutuel a financé dans son fonds de roulement des projets individuels et a déposé le montant restant dans un compte

Plus en détail

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC)

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) GUIDE À L INTENTION DES ORGANISATIONS Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) Pour des paniers de légumes locaux et sains, directement livrés

Plus en détail

EVALUATION FINALE SEN/024. Programme d Appui à la Mise en Œuvre de la Réforme de l Enseignement technique et Formation professionnelle

EVALUATION FINALE SEN/024. Programme d Appui à la Mise en Œuvre de la Réforme de l Enseignement technique et Formation professionnelle EVALUATION FINALE SEN/024 Programme d Appui à la Mise en Œuvre de la Réforme de l Enseignement technique et Formation professionnelle FICHE SYNTHETIQUE Pays Titre long du projet Titre court du projet Code

Plus en détail

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES 1 Marrakech -29, 30 et 31janvier 2014 Session 2 Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole L expérience de la Compagnie

Plus en détail

L AMS EN MISSION OFFICIELLE AU MALI du 12 au 18 Juin 2011

L AMS EN MISSION OFFICIELLE AU MALI du 12 au 18 Juin 2011 L AMS EN MISSION OFFICIELLE AU MALI du 12 au 18 Juin 2011 Suite à l adhésion de la République du Mali, le 30 mai 2011, à l Organisation Intergouvernementale Alliance Mondiale des Sports (AMS), une Délégation

Plus en détail

Bilan de la concertation 2011-2015

Bilan de la concertation 2011-2015 Bilan de la concertation 2011-2015 Dès sa création en 2011, l association de préfiguration a mis en place une méthode destinée à impliquer au maximum les acteurs locaux dans l écriture de charte (méthode

Plus en détail

MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA

MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA Préparé par l ARD de Kaolack Dans le Cadre de la Convention PNDL Enda ECOPOP Table des matières Sigles et acronymes

Plus en détail

10 ème Forum IES 2010 Enjeux et Perspectives de l Intelligence Economique Au carrefour des Pratiques REIMS 6-8 octobre 2010

10 ème Forum IES 2010 Enjeux et Perspectives de l Intelligence Economique Au carrefour des Pratiques REIMS 6-8 octobre 2010 10 ème Forum IES 2010 Enjeux et Perspectives de l Intelligence Economique Au carrefour des Pratiques REIMS 6-8 octobre 2010 Mission Chanvre pour le Cluster Beaujolais Numéro de la communication : IES-2010-28

Plus en détail

Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE

Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE Un aperçu du nouveau sous-programme LIFE Action pour le climat 2014-2020 istock Action pour le climat Qu est-ce que le nouveau sous-programme LIFE

Plus en détail

SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA

SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA TERMES DE REFERENCE SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA TDR : REFERENTIELS ET PROCEDURES

Plus en détail

EVALUATION FINALE BKF/012

EVALUATION FINALE BKF/012 EVALUATION FINALE BKF/012 Projet d Appui à la Gestion participative des Ressources naturelles dans la Région des Hauts-Bassins FICHE SYNTHETIQUE Pays Titre du projet Code LuxDev Burkina Faso Projet d Appui

Plus en détail

Augmentation de l efficience

Augmentation de l efficience SENEGALAISE DES EAUX Augmentation de l efficience Affermage de l eau au Sénégal Par Mamadou DIA Dakar 7 Juin 2012 L ENTREPRISE SDE Filiale de FINAGESTION (57%), créée en 1995, 33% privés sénégalais, 5%

Plus en détail

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Numéro WHH du projet: AF 1519 / COD 1063-07 Numéro KfW du projet : KfW 2007 65 537

Plus en détail

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE Exploiter le Potentiel de la Science, de la Technologie et de l Innovation dans les chaînes Agro-alimentaires en Afrique : Créer emplois et richesse

Plus en détail

1-Thème du chantier : LE DEVELOPPEMENT DURABLE

1-Thème du chantier : LE DEVELOPPEMENT DURABLE Chantier d Emmaus International sur le DEVELOPPEMENT DURABLE Lisbonne du 10 au 18 octobre 2008 1-Thème du chantier : LE DEVELOPPEMENT DURABLE Le thème du développement durable a été choisi étant un vecteur

Plus en détail

Elaboration participative des programmes communaux

Elaboration participative des programmes communaux Séminaire Elaboration participative des programmes communaux 29-29 Mars 2014 à Ain Draham Hôtel «Nour El Ain» Première journée : Vendredi 28 Mars Ain Draham Contexte général et objectifs : L Association

Plus en détail

10h-13h Tour de table / Accompagnement de projet Intervenants: Alaa Homsi (Club international des Jeunes à Paris)

10h-13h Tour de table / Accompagnement de projet Intervenants: Alaa Homsi (Club international des Jeunes à Paris) Samedi : 10h-13h Tour de table / Accompagnement de projet Intervenants: Alaa Homsi (Club international des Jeunes à Paris) La séance a commencé par un tour de table afin de présenter chaque association

Plus en détail

DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV. Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche

DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV. Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche 2015 1 PRESENTATION DE LA STRUCTURE RAViV est un réseau solidaire de compagnies et structures franciliennes de spectacle vivant

Plus en détail

Réunion tenue en séance publique sous la présidence de M. DESHAYES Jean-Pierre, Maire.

Réunion tenue en séance publique sous la présidence de M. DESHAYES Jean-Pierre, Maire. Le lundi 28 octobre 2013 à 20h00, réunion du Conseil Municipal suivant convocation du 18 octobre 2013 remise ou envoyée aux conseillers municipaux et affichée ce même jour en mairie. Ordre du jour : -

Plus en détail

BURKINA FASO ---------- Unité Progrès Justice MAIRIE ------------ SECRETARIAT GENERAL ------------- DIRECTION DE L ADMINISTRATION GENERALE

BURKINA FASO ---------- Unité Progrès Justice MAIRIE ------------ SECRETARIAT GENERAL ------------- DIRECTION DE L ADMINISTRATION GENERALE COMMUNE DE BOBO-DIOULASSO BURKINA FASO ---------- Unité Progrès Justice MAIRIE ------------ SECRETARIAT GENERAL ------------- DIRECTION DE L ADMINISTRATION GENERALE PROJET D ARRETE N 2014 /CB/M/SG PORTANT

Plus en détail

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes La loi n 2000-1028 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbain, dite «loi SRU», avait instauré une participation

Plus en détail

Opération d Intérêt National Éco-Vallée EcoCité plaine du Var. www.ecovallee-plaineduvar.fr

Opération d Intérêt National Éco-Vallée EcoCité plaine du Var. www.ecovallee-plaineduvar.fr Opération d Intérêt National Éco-Vallée EcoCité plaine du Var www.ecovallee-plaineduvar.fr 1 2 3 3 Eco-Vallée Un nouveau positionnement économique Faire d Eco-Vallée l accélérateur de la mutation économique

Plus en détail

I. PRESENTATION DE LA CHAIRE

I. PRESENTATION DE LA CHAIRE PANEL 6 LES CENTRES ET ECOLES DE FORMATION EN ADMINISTRATION ELECTORALE DANS L ESPACE FRANCOPHONE LA CHAIRE UNESCO DES DROITS DE LA PERSONNE ET DE LA DEMOCRATIE UNIVERSITE D ABOMEY-CALAVI (BENIN) PAR NOEL

Plus en détail

la pauvreté 33 ses lutte contre territorial. création.cette n ne doit pas d insertion. 1. UNE Accompagner la Participation travaux sont évidemment

la pauvreté 33 ses lutte contre territorial. création.cette n ne doit pas d insertion. 1. UNE Accompagner la Participation travaux sont évidemment Accompagner la participation des allocataires Par Marion Drouault, responsable de projets à l (Version courte) Participation et RSA : «Accompagner la l participation des allocataires» S appuyant en particulier

Plus en détail

APPEL A COMMUNICATIONS

APPEL A COMMUNICATIONS APPEL A COMMUNICATIONS Colloque régional UEMOA-CRDI sur Intégration régionale et stratégies régionales de réduction de la pauvreté 8-10 décembre 2009, Ouagadougou, Burkina Faso Délai de soumission de résumé

Plus en détail

Page 02 Page 05 Page 08 Page 11 Page 13 Page 15 Page 17 Page 20 Page 28 Page 32 Page 34 Page 36 Page 37

Page 02 Page 05 Page 08 Page 11 Page 13 Page 15 Page 17 Page 20 Page 28 Page 32 Page 34 Page 36 Page 37 Livret pour l Assainissement en Milieu Rural ²²² Communes de Ngogom et de Gainte Kaye Plan du livret Page 02 Présentation du projet Page 05 La mise en œuvre du service public d assainissement Page 08 L

Plus en détail

La documentation, l archivage et la dissémination des micros-données au Sénégal NIANG Mamadou OBJECTIFS

La documentation, l archivage et la dissémination des micros-données au Sénégal NIANG Mamadou OBJECTIFS La documentation, l archivage et la dissémination des micros-données au Sénégal NIANG Mamadou Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD); Rue de St Louis x Rue de Diourbel - Point E

Plus en détail

Charte d exploitation et de demande d accès aux Géoservices. Plateforme Territoriale GUYANE SIG

Charte d exploitation et de demande d accès aux Géoservices. Plateforme Territoriale GUYANE SIG Charte d exploitation et de demande d accès aux Géoservices Plateforme Territoriale GUYANE SIG 25/02/2014 SOMMAIRE 1. LEXIQUE... 3 2. DEFINITION... 3 3. DOMAINE D APPLICATION... 3 A. Objet... 3 B. Bénéficiaires...

Plus en détail

Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * *

Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * * République du Sénégal Ministère de la Santé et de l Action Sociale Direction Générale de la Santé Direction des Laboratoires Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * * PLAN DE FORMATION DES PERSONNELS

Plus en détail

INITIATIVE FRANCOPHONE POUR LA FORMATION A DISTANCE DES MAÎTRES (IFADEM) APPELS À PROJETS DE RECHERCHE 2014

INITIATIVE FRANCOPHONE POUR LA FORMATION A DISTANCE DES MAÎTRES (IFADEM) APPELS À PROJETS DE RECHERCHE 2014 INITIATIVE FRANCOPHONE POUR LA FORMATION A DISTANCE DES MAÎTRES (IFADEM) APPELS À PROJETS DE RECHERCHE 2014 1. Contexte des appels à projets Co- pilotée par l Agence universitaire de la Francophonie (AUF)

Plus en détail

Campus et hygiène de vie

Campus et hygiène de vie SEMINAIRE DE SENSIBILISATION Compte-rendu d atelier Campus et hygiène de vie Publié le 15/06/2015 Page 2 6 Introduction Qu est-ce que l hygiène de vie? Comment faire un retour d expérience utile? Comment

Plus en détail

EUROPE-INTERNATIONAL. Isabelle Compagnie Chef du Service International Union des Villes et Communes de Wallonie

EUROPE-INTERNATIONAL. Isabelle Compagnie Chef du Service International Union des Villes et Communes de Wallonie Les communes sur la scène européenne Après vous avoir présenté le programme citoyen "L Europe pour les citoyens" dans le Mouvement communal de mai 2007, nous vous présentons, ci-dessous, l ensemble des

Plus en détail

Le bien-être animal en action : programme canadien d assurance qualité à la ferme

Le bien-être animal en action : programme canadien d assurance qualité à la ferme Colloque sur la production porcine «Comment faire autrement?» Le mardi 7 novembre 2006, Hôtel Universel Best Western, Drummondville Le bien-être animal en action : programme canadien d assurance qualité

Plus en détail

Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité.

Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité. Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité. Sous titre: Projet d appui aux mutuelles de santé et incidence

Plus en détail

Appui aux mutuelles de santé en Afrique: un partenariat entre Solidarité Socialiste et les mutualités socialistes

Appui aux mutuelles de santé en Afrique: un partenariat entre Solidarité Socialiste et les mutualités socialistes Appui aux mutuelles de santé en Afrique: un partenariat entre Solidarité Socialiste et les mutualités socialistes 1 Solidarité Socialiste Formation, Coopération & Développement rue Coenraets, 68 1060 Bruxelles

Plus en détail

Résumé du rapport final du Projet ECDD

Résumé du rapport final du Projet ECDD Résumé du rapport final du Projet ECDD Janvier 2010 avril 2013 A propos du projet ECDD Le projet ECDD a été mis en œuvre par la Bristol Conservation & Science Foundation (une unité opérationnelle de Bristol,

Plus en détail

CONSEIL MUNICIPAL DU MARDI 13 SEPTEMBRE 2005 A 18h30 NOTE DE SYNTHESE

CONSEIL MUNICIPAL DU MARDI 13 SEPTEMBRE 2005 A 18h30 NOTE DE SYNTHESE CONSEIL MUNICIPAL DU MARDI 13 SEPTEMBRE 2005 A 18h30 NOTE DE SYNTHESE En préalable, Mr Mély donne lecture des actes et contrats signés lors des derniers mois A remarquer un nombre de transactions toujours

Plus en détail

Rapport d activités du 1 novembre 2009 au 31 octobre 2010

Rapport d activités du 1 novembre 2009 au 31 octobre 2010 Rapport d activités du 1 novembre 2009 au 31 octobre 2010 Conseil d administration, comité exécutif et comité consultatif Conseil d administration Pour la dernière année d activités, les membres du conseil

Plus en détail

NOTE DE POSITIONNEMENT EGF.BTP SUR LA NUMERISATION DE LA FILIERE BATIMENT

NOTE DE POSITIONNEMENT EGF.BTP SUR LA NUMERISATION DE LA FILIERE BATIMENT NOTE DE POSITIONNEMENT EGF.BTP SUR LA NUMERISATION DE LA FILIERE BATIMENT 1 ) Expérience et perception de la numérisation Les entreprises générales de BTP sont familiarisées avec la numérisation du bâtiment

Plus en détail

Cas de la Plateforme du Niger

Cas de la Plateforme du Niger Plateformes Nationales de Dialogue entre Acteurs pour l Adaptation de l Agriculture au Changement Climatique Cas de la Plateforme du Niger M me HIMA Fatimatou, Plateforme Paysanne/Niger avril 2013 UNE

Plus en détail

Coup de projecteur : Transferts d'argent des migrants et produits financiers associés

Coup de projecteur : Transferts d'argent des migrants et produits financiers associés Coup de projecteur : Transferts d'argent des migrants et produits financiers associés BIM n - 19 février 2008 Ce BIM est réalisé en partenariat avec le Portail francophone de la microfinance : www.lamicrofinance.org.

Plus en détail

MÉMOIRE CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE

MÉMOIRE CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE MÉMOIRE DU CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE PRÉSENTÉ À LA COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES AOÛT 2009

Plus en détail

Sélection d un Qualified Security Assessor (QSA), chargé d évaluer la conformité du GIM-UEMOA. à la norme PCI-DSS, level 1

Sélection d un Qualified Security Assessor (QSA), chargé d évaluer la conformité du GIM-UEMOA. à la norme PCI-DSS, level 1 POUR L EVALUATION DE LA CONFORMITE DU GIM-UEMOA A LA NORME PCI-DSS, LEVEL 1 TERMES DE REFERENCE Sélection d un Qualified Security Assessor (QSA), chargé d évaluer la conformité du GIM-UEMOA à la norme

Plus en détail

Un fonds climat énergie au GL? Présentation de la démarche

Un fonds climat énergie au GL? Présentation de la démarche Un fonds climat énergie au GL? Présentation de la démarche 1 1 1 Contexte et enjeux Un engagement territorial pour le climat Objectifs du plan climat d ici 2020 : les 3x20-20% des émissions de gaz à effet

Plus en détail

Argumentaire du Développement de la Couverture Universelle en Santé au Niger

Argumentaire du Développement de la Couverture Universelle en Santé au Niger Argumentaire du Développement de la Couverture Universelle en Santé au Niger Dr HIM & AGK Niamey, avril 2014 P a g e 1 Introduction La Constitution nigérienne du 25 Novembre 2010 dispose, en son article

Plus en détail

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers Maisons de Santé Pluridisciplinaires Conditions d éligibilité à des soutiens financiers Les maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) visent à offrir à la population, sur un même lieu, un ensemble de

Plus en détail

MAIRIE de LACANAU REPUBLIQUE FRANÇAISE EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBERATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL DE LA COMMUNE DE LACANAU

MAIRIE de LACANAU REPUBLIQUE FRANÇAISE EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBERATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL DE LA COMMUNE DE LACANAU MAIRIE de LACANAU REPUBLIQUE FRANÇAISE EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBERATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL DE LA COMMUNE DE LACANAU Département de la Gironde Arrondissement de Lesparre Canton de Castelnau de Médoc

Plus en détail

CHARTE BUDGET PARTICIPATIF

CHARTE BUDGET PARTICIPATIF CHARTE BUDGET PARTICIPATIF PREAMBULE Depuis 2001, la Ville de Paris a associé les Parisiens de façon accrue à la politique municipale, en s appuyant notamment sur les conseils de quartier, les comptes

Plus en détail

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION Direction de la ville et de la cohésion urbaine CONTRATT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION Proposition d architecture Novembre 2014 Les contrats de ville de nouvelle génération qui succèderont, à compter

Plus en détail

Chantier-Formation PARTENARIAT ENTRE UNE ENTREPRISE PRIVÉE ET 2 STRUCTURES D INSERTION POUR LA RÉPONSE À UNE CLAUSE ART.14 DANS UN MARCHÉ PUBLIC

Chantier-Formation PARTENARIAT ENTRE UNE ENTREPRISE PRIVÉE ET 2 STRUCTURES D INSERTION POUR LA RÉPONSE À UNE CLAUSE ART.14 DANS UN MARCHÉ PUBLIC Chantier-Formation PARTENARIAT ENTRE UNE ENTREPRISE PRIVÉE ET 2 STRUCTURES D INSERTION POUR LA RÉPONSE À UNE CLAUSE ART.14 DANS UN MARCHÉ PUBLIC LOCALISATION : Quartier des bassins à Cherbourg-Octeville

Plus en détail

L obligation de négocier sur la pénibilité dans les entreprises. Premiers éléments de bilan. Direction générale du travail

L obligation de négocier sur la pénibilité dans les entreprises. Premiers éléments de bilan. Direction générale du travail CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 21 novembre 2012 à 14 h 30 «Pénibilité. Transition emploi-retraite. Elaboration de cas-types pour les projections.» Document N 6 Document de travail,

Plus en détail

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur.

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur. INVESTIR AU TCHAD POURQUOI INVESTIR AU TCHAD Des Potentialités Economiques Enormes Un Environnement Politique et Economique Favorable Une Activité Economique Réglementée Un Cadre Indicatif Favorable. DES

Plus en détail

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement Nations Unies Conseil économique et social Distr. générale 13 avril 2015 Français Original: anglais E/ECE/1471/Rev.1 Commission économique pour l Europe Soixante-sixième session Genève, 14-16 avril 2015

Plus en détail

Marché solidaire Du Sud au Nord, pour une autre économie et l autonomie des femmes

Marché solidaire Du Sud au Nord, pour une autre économie et l autonomie des femmes Marché solidaire Du Sud au Nord, pour une autre économie et l autonomie des femmes Samedi 6 juin 2015, rue des amandiers, Paris 20 ème CONTACTS Corinne Mélis, 06 25 51 86 12 - corinne.melis@quartiersdumonde.org

Plus en détail

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL GB.277/ESP/4 (Add.1) 277 e session Conseil d administration Genève, mars 2000 Commission de l'emploi et de la politique sociale ESP QUATRIÈME QUESTION À L ORDRE DU JOUR

Plus en détail

Pourquoi le Canada a besoin de services bancaires postaux

Pourquoi le Canada a besoin de services bancaires postaux Pourquoi le Canada a besoin de services bancaires postaux Symposium international sur les services bancaires postaux John Anderson 613-290-0016 andersjs1@gmail.com «Ils sont des millions à ne pas avoir

Plus en détail

23 ème Edition de la Commission des Statistiques Agricoles pour l Afrique (AFCAS)

23 ème Edition de la Commission des Statistiques Agricoles pour l Afrique (AFCAS) 23 ème Edition de la Commission des Statistiques Agricoles pour l Afrique (AFCAS) Rabat (Maroc) du 04 au 07 décembre 2013 PLAN DE PRÉSENTATION (1/2) La description du 4 ème RNA; La méthodologie utilisée;

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» SESSION PLENIERE DES 19 ET 20 JUIN 2014

CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» SESSION PLENIERE DES 19 ET 20 JUIN 2014 CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» I.Contexte : Convaincue de l intérêt stratégique de l innovation pour le renforcement de la compétitivité des entreprises, la a lancé un appel

Plus en détail

Préparation des contrats de ville. Réunions Chefs de projet Novembre 2014

Préparation des contrats de ville. Réunions Chefs de projet Novembre 2014 Préparation des contrats de ville Réunions Chefs de projet Novembre 2014 Contenu des contrats de ville 3 piliers Cohésion sociale Cadre de vie et renouvellement urbain (y compris hors NPNRU) Développement

Plus en détail

Elaboration des documents méthodologiques des comptes nationaux selon le SCN 1993 et préparation du passage au SCN 2008

Elaboration des documents méthodologiques des comptes nationaux selon le SCN 1993 et préparation du passage au SCN 2008 AFRITAC de l Ouest (AFW) Abidjan Côte d Ivoire SÉMINAIRE Elaboration des documents méthodologiques des comptes nationaux selon le SCN 1993 et préparation du passage au SCN 2008 Institut national de la

Plus en détail

Impact économique du secteur des coopératives. George Karaphillis CED Institute, Cape Breton University

Impact économique du secteur des coopératives. George Karaphillis CED Institute, Cape Breton University Impact économique du secteur des coopératives George Karaphillis CED Institute, Cape Breton University Tendances Les coopératives au Canada 350 300 250 200 150 100 50 0 Les coopératives en Nouvelle- Écosse

Plus en détail

Centre d etudes. strategiques de l Afrique. E t a b l i r d e s p a r t e n a r i a t s p o u r l a v e n i r d e l A f r i q u e

Centre d etudes. strategiques de l Afrique. E t a b l i r d e s p a r t e n a r i a t s p o u r l a v e n i r d e l A f r i q u e Centre d etudes strategiques de l Afrique E t a b l i r d e s p a r t e n a r i a t s p o u r l a v e n i r d e l A f r i q u e Séminaire pour hauts responsables - Lisbonne, Portugal Le premier événement

Plus en détail

Termes de référence du groupe de travail «Risques professionnels et sanitaires»

Termes de référence du groupe de travail «Risques professionnels et sanitaires» Termes de référence du groupe de travail «Risques professionnels et sanitaires» 1 Contexte et justification du groupe de travail 1.1 Présentation de la Plateforme Re-Sources est une Plateforme pour la

Plus en détail

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services 1 Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services Pays Cœur de Flandre I Phase II La formulation de la stratégie Région Nord Pas de Calais Avril 2013 Région Communauté Nord Pas de

Plus en détail

Séminaire sur la Coopération Territoriale Européenne 2014/2020

Séminaire sur la Coopération Territoriale Européenne 2014/2020 Les opportunités 2014/2020 des programmes INTERREG pour les acteurs du Nord Pas de Calais Les 1ères rencontres de la Coopération Territoriale Européenne 2014/2020 Séminaire sur la Coopération Territoriale

Plus en détail

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale!

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale! Plan «Urgences» 1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale! Fiche 1.1 La permanence des médecins généralistes Mesure 1 Assurer la permanence de soins Mesure

Plus en détail

Séminaire éducation Focus Rythmes scolaires Compte-rendu 11 mars 2014

Séminaire éducation Focus Rythmes scolaires Compte-rendu 11 mars 2014 Séminaire éducation Focus Rythmes scolaires Compte-rendu 11 mars 2014 OUVERTURE DU SEMINAIRE : Bernard Amsalem, Vice-président du CNOSF Etat de l avancée des travaux depuis le dernier séminaire Rappel

Plus en détail

CONVENTION D OCCUPATION DU DOMAINE PUBLIC COMMUNAL POUR L AMENAGEMENT D UN BATIMENT TECHNIQUE «POINT DE MUTUALISATION»

CONVENTION D OCCUPATION DU DOMAINE PUBLIC COMMUNAL POUR L AMENAGEMENT D UN BATIMENT TECHNIQUE «POINT DE MUTUALISATION» Entre les soussignées : CONVENTION D OCCUPATION DU DOMAINE PUBLIC COMMUNAL POUR L AMENAGEMENT D UN BATIMENT TECHNIQUE «POINT DE MUTUALISATION» 1) LA COMMUNE DE LONGJUMEAU, sise, représentée par Madame

Plus en détail

pour un pacte écologique local : questions aux futurs élus locaux

pour un pacte écologique local : questions aux futurs élus locaux pour un pacte écologique local : questions aux futurs élus locaux Préserver la biodiversité dans la commune La commune dispose-t-elle d'un inventaire du patrimoine écologique local? Quelle part de budget

Plus en détail

De vraies perspectives d avenir Des dispositifs d accompagnement et de financements De multiples complémentarités

De vraies perspectives d avenir Des dispositifs d accompagnement et de financements De multiples complémentarités De vraies perspectives d avenir Des dispositifs d accompagnement et de financements De multiples complémentarités Organisateurs : Partenaires : Des outils d accompagnement Des outils de financement Zoom

Plus en détail

La gestion des performances en Europe. Panel d expériences européennes et possibles synergies

La gestion des performances en Europe. Panel d expériences européennes et possibles synergies La gestion des performances en Europe. Panel d expériences européennes et possibles synergies Atelier n 15 Organisateurs : Conseil de l Europe (Centre d expertise sur la réforme de l administration locale

Plus en détail

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Dans son avis de 2012 «L assurance maladie : les options du HCAAM» qui synthétise l ensemble

Plus en détail