Plan de lutte contre l intimidation et la violence
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- Agnès Labonté
- il y a 7 ans
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1 Plan de lutte contre l intimidation et la violence Section 1 Portrait de la situation L école de l Île-d Orléans se situe sur l Île d Orléans et se divise en trois bâtisses : Saint-Pierre, Saint-Laurent et Sainte-Famille qui déservent la population complète des six paroisses. Les trois écoles forment un tout et il y a donc une direction ainsi qu une direction adjointe, deux jours semaine. Le territoire de l Île a été divisé en trois bassins pour établir la clientèle de chaque bâtisse. Le milieu socioéconomique est de niveau élevé et plusieurs familles vivent de la production agricole et de l industrie du tourisme. Autrement, la plupart des parents travaillent à Québec et les environs. La bâtisse de Saint-Pierre dessert uniquement la paroisse de Saint-Pierre et compte 118 élèves au total, incluant 17 préscolaires et 6 titulaires. La bâtisse de Saint-Laurent dessert les paroisses de Sainte-Pétronille, Saint-Laurent, Saint-Jean ainsi que Saint-François Sud. L école compte 162 élèves au total incluant 20 préscolaires et 8 titulaires. La bâtisse de Sainte-Famille dessert la paroisse Sainte-Famille et celle de Saint-François Nord et compte 65 élèves dont 11 préscolaires et 4 titulaires. Il y a 6 spécialistes ainsi qu une orthopédagogue (à temps plein), une orthophoniste et une psychologue qui desservent les trois bâtiments. Il y a deux techniciennes en éducation spécialisée dont une attitrée uniquement à Saint-Pierre et une pour les deux autres bâtisses. Il y a aussi les services complémentaires du policier éducateur, de l infirmière et du CSSS qui peuvent nous venir en aide en cas de besoin. Le service de garde «Le p tit bonheur des aventuriers» offre le service à la clientèle de la bâtisse de Saint-Pierre et Saint- Laurent. Il compte au total, 189 enfants dont, 103 à Saint-Laurent avec 6 éducatrices et 89 à Saint-Pierre avec 5 éducatrices. La communication entre le service de garde et l école reste tout autant primordiale pour garder une constance dans les interventions. Le service de garde de l école de Sainte-Famille est offert par la municipalité. Il est donc indépendant de la commission scolaire. Toutefois étant dans les mêmes locaux que l école, la communication entre l équipe école et les éducatrices se font de façon régulière. Chaque bâtiment utilise un système d encadrement pour les zones de récréations, vestiaires et corridors, dont les 4 règles sont les mêmes. Elles se retrouvent toutes dans l agenda de chaque élève des trois bâtisses, afin que chaque famille prenne connaissance de ceux-ci et signe les documents. Chaque école est indépendante dans le fonctionnement des manquements et
2 du Passeport, par contre, ils ont un but commun : favoriser les comportements pacifiques, le civisme, les échanges respectueux et diminuer les gestes de violence. Le protocole d intimidation est le même pour tous les points de service. Il est distribué à chaque année, à toutes les familles et celles-ci doivent le signer pour approuver et montrer qu elles ont pris connaissance des procédures en cas d intimidation. Il leur est fourni aussi avec le protocole, un dépliant expliquant la loi 51 ainsi que le concept de l intimation. À chaque début d année, des ateliers sont réalisés par la technicienne en éducation spécialisé dans le but de sensibiliser et d éduquer les élèves au sujet de l intimidation. À chaque année, un sondage est complété par tous les élèves de la troisième à la sixième année des trois bâtisses, sur l intimidation. Il en est ressorti que peu d intimidation est vécue dans nos écoles, mais l autobus, la cour d école et le vestiaire restent des zones vulnérables. C est pour cette raison qu un comité est formé avec un enseignant de chaque bâtisse, les éducatrices spécialisés et la direction, pour mettre en place des actions pour répondre aux besoins du milieu. En somme, tout le personnel de chaque bâtisse de l école de l Île d Orléans, incluant le service de garde, est mobilisé au sujet de l intimidation et leur implication est nécessaire pour contrer l intimidation dans nos écoles et ainsi, contribuer à maintenir un niveau bas de violence. Section 2 Actions Personne (s) responsable (s) Personnes concernées Échéancier Réalisations PRÉVENTION - Animation en classe (4/an) Inviter les éducatrices à la rencontre d explications du protocole dans leur groupe/classe. Ateliers préscolaire, 1 er cycle : conflit - 2 e et 3 e cycle : intimidation Atelier sur le civisme PAVSEC, Éducatrices SG Agent préventionniste de la Sureté du Québec Décembre 2014 Octobre 2014 Trois ateliers ont été animés en dont l un sur l intimidation, la résolution de conflits, et la cyberintimidation (5-6). Collaboration avec le policier éducateur de la Sûreté du Québec pour un atelier sur la cyberintimidation.
3 - Présentation du protocole aux enfants dès le début de l année - Faire des affiches, rappels visuels - Expliquer aux enfants quoi faire s ils sont témoins Janvier 2014, il y a maintenant des rappels dans les aires communes. Plusieurs affiches ont d ailleurs été réalisées par les élèves. À poursuivre. Pour avoir de l impact, changer les visuels Mener un sondage pour valider si nos nouvelles interventions portent fruits au niveau du sentiment de sécurité Tout le personnel Avril 2014 Sondage mené auprès des élèves de 3 e, 4 e, 5 e et 6 e année. Comité de travail école 3 enseignants PAVSEC et à poursuivre Actions RÉGULATION SUITE AU SONDAGE SAINT-LAURENT Mettre en place des élèves médiateurs Installer des récréations animées SAINT-PIERRE Peindre une limite, un lignage sur le sol pour délimiter l espace du rang Barrer la porte durant la récréation À l entrée des enfants, toujours un adulte qui précède les enfants Personne(s) responsable(s) Personnes concernées 6 e année 5 e année (responsable) 1 re et 2 e année Tous les élèves Échéancier Juin 2015 Sera mis à l essai. Réalisations Une vague de 6 semaines à l automne + une au printemps. Penser à mêler les degrés.
4 Installer des récréations animées 6 e année (responsable) Juin 2015 L animation est confiée aux grands. La assume la présence. SAINTE-FAMILLE Mener une sensibilisation sur le message clair à faire aux enfants à l automne Poursuivre l alternance des activités sur la cour qui sont différentes l été et l hiver Tous les élèves Tous les élèves Octobre 2013 La titulaire assiste aussi à l atelier. RÉALISER UN NOUVEAU SONDAGE POUR VALIDER L IMPACT DE NOS ACTIONS de 3 e à 6 e année Mars 2014 COLLABORATION AVEC LE CLSC DANS LE CADRE DU PROGRAMME «MA COUR, UN MONDE DE PLAISIR» Comité Juin 2015 Analyser et revoir nos pratiques organisationnelles Saison hivernale Saison estivale Actions Personne(s) responsable(s) Personnes concernées Échéancier Réalisations COLLABORATION DES PARENTS -En situation d intimidation, le parent de l intimidateur est informé de chaque situation - Création d un document d information destiné aux parents - Notre protocole est envoyé chaque année aux familles Réalisé à l automne Le protocole est distribué aux parents. Ce protocole prévoit obtenir la collaboration des parents des enfants concernés. - Appel dès la 1ere situation - À la 2 e récidive, il y a rencontre parent-direction
5 PORTER PLAINTE -Mise en place d une boîte aux lettres - En s adressant aux enseignants directement ou en rédigeant un courriel au stpierreio@csdps.qc.ca - Chaque cas fait l objet d une enquête ACTIONS ENTREPRISES PAR LE PERSONNEL - Mise en place d un comité règles de vie - Sensibilisation du personnel - Organiser des activités-récompenses - Nomination d un coordonnateur PASP Enseignants Éducatrices Août Réguler régulièrement l utilisation du Passeport avec les équipes - Le coordonnateur se rend aux activités de formation offertes par la commission scolaire - Tous les membres du personnel reçoivent le protocole et le plan de lutte Juin 2013 PRÉVOIR INTÉGRER VICTIME, TÉMOINS ET AGRESSEUR AU PROTOCOLE - Réaliser un sondage - Le protocole prévoit des mesures d encadrement pour l agresseur/intimidateur. Il indique aussi les mesures d aide aux victimes et les actions à poser envers les témoins ainsi que leurs parents. Enseignants Éducatrices Janvier 2013, nous portons attention aux témoins silencieux. Nous offrons un suivi aux victimes. Des sanctions sont appliquées aux agresseurs. CONFIDENTIALITÉ - Utilisation d un courriel pour dénoncer anonymement les situations - Référer au cartable lorsqu il y a des situations dénoncées pour vérifier s il s agit d une récidive Secrétaires
6 Section 3 Intimidateur Dénonciation 1 re récidive 2 e récidive 3 e récidive Intimidateur rencontré : éducation, prévention, explication du protocole Conséquence ou réparation Téléphone aux parents Suivi ponctuel Consignation au registre Intimidateur rencontré Fiche d engagement Conséquence ou réparation Suspension à l interne téléphone aux parents Suivi ponctuel Consignation au registre Information aux membres du personnel Nous reprenons toutes les étapes de la 1 re récidive, sauf que Retour sur la fiche d engagement signée à l étape précédente Le suivi devient régulier Durant sa suspension, l élève doit réaliser une réflexion sur l intimidation Le parent et l élève doivent rencontrer la direction Voir 2 e récidive, sauf que la suspension est à l externe et la réflexion sur l intimidation est à présenter en classe Intervention du policier éducateur ou référence à un intervenant du CLSC, selon la situation Selon la gravité, un manquement majeur peut être remis, et ce à n'importe quelle étape du protocole Section 4 Engagement de la direction de l école La direction veille à l application du Protocole et du Plan d action. Elle prend position pour lutter contre l intimidation et assurer la mobilisation du personnel. Elle s assure que le parent de l agresseur et de la victime soient informés. En collaboration avec le CE, la direction rédige le Rapport annuel du plan d action pour contrer la violence et l intimidation. Enfin, elle doit faire un rapport à la direction générale pour chaque plainte reçue pour de l intimidation ou de la violence.
7 Membres du comité règles de vie Membres du comité règles de vie Patrice Carrier, enseignant Alexandre Bélanger, enseignant Nadia Pouliot, enseignant Mathilde Huot, et éducatrice en service de garde Maggie Blouin, et éducatrice en service de garde Natalie Plamondon, directrice Amandine Alicot, enseignante Maggie Blouin, Nancy Kipling, Valérie Rousseau, animatrice à la vie spirituelle et communautaire Sébastien Godbout, directeur adjoint
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