Discours lancement A1 16 décembre Plutôt que la mairie d arrondissement, notre maison commune, nous avons choisi la Maison Mère

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Caroline Malo
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Discours lancement A1 16 décembre 2015 Chers amis, Plutôt que la mairie d arrondissement, notre maison commune, nous avons choisi la Maison Mère pour lancer le premier numéro de la revue A1. Pourquoi?

1 Discours lancement A1 16 décembre 2015 Chers amis, Plutôt que la mairie d arrondissement, notre maison commune, nous avons choisi la Maison Mère pour lancer le premier numéro de la revue A1. Pourquoi? Parce que quand on a un peu d ambition, «la Maison Mère» c est toujours bien! Surtout, et plus sérieusement, parce que Vivien Blusset, responsable de cet établissement fait partie des contributeurs -au sens de ceux qui ont écrit- dans ce premier numéro et c est un parti pris que nous essayerons de tenir, autant que possible, pour chaque nouveau numéro : organiser un lancement hors de la mairie, dans un lieu qui correspond soit à la thématique abordée par la revue, soit dans un établissement qui est tenu, géré, animé par l une des personnes qui aura contribué à la rédaction du numéro. C est une manière pour nous de bien montrer que A1 n est pas seulement la revue de la mairie du 1 er arrondissement, mais qu elle est bien la revue du territoire, de ses quartiers, de ses habitants, de ses acteurs économiques, culturels, associatifs, Une manière encore et toujours de sortir de notre mairie, d être présents, sur le terrain, aux côtés de celles et ceux qui font l arrondissement au quotidien. Alors pourquoi une revue pour notre arrondissement? Et quelle en est la genèse? D abord parce qu à l heure où tout va de plus en plus vite, où une information en remplace une autre en quelques secondes, les élus du 1 er ont voulu un journal-papier, qui reste, que l on peut prendre le temps de feuilleter, de lire, de regarder, de garder. 1

2 Ensuite, nous avons voulu qu une revue puisse concrétiser, matérialiser, notre vision du rôle et de la place d une mairie. Je pense que vous le savez, une des marques de fabrique de mon équipe, est de favoriser l entrée citoyenne plutôt que l entrée partisane, de penser que la manière d exercer le pouvoir compte autant que les réalisations en elles-mêmes. Nous considérons que le rôle des élus n est pas de tout faire ni de faire à la place de. Qu il n est pas de récupérer, d écraser, d étouffer. Nous considérons au contraire que le rôle du politique est de donner des orientations en fonction de valeurs et de poser un cadre structurant pour qu au sein de ce cadre large puissent éclore des projets, surgir de l inattendu, de la vie. Nous préférons favoriser les projets ascendants, c'est-à-dire qui émanent des habitants et des acteurs de l arrondissement, pas forcément regroupés d ailleurs sous forme associative. Thierry Roche parle souvent de territoires «capables». Oui, faire de nos quartiers des espaces démocratiques, capables d innovation et de création, voilà une ambition politique qui nous va bien. Partant de là, et pour concrétiser ce rapport différent au pouvoir et au politique, il était clair que notre revue ne pouvait être une publication municipale classique. Une fois décidé ce parti pris par l ensemble de mon équipe d élus d arrondissement, coordonnée pour ce projet par Marwan Martelli élu en charge de l information aux habitants, une fois décidé ce parti pris donc, nous avons continué à cheminer et travailler. Et à ce stade, je tiens à remercier particulièrement Laurent Bosetti, directeur général des services de la mairie du 1 er, avec qui nous avons rédigé le cahier des charges de cette nouvelle publication. Nous avons d abord acté que cette revue ne pouvait être collée à l immédiate actualité, ni à l agenda du maire, ni aux seules réalisations des élus. Non, il fallait que la revue soit d abord une ouverture sur l arrondissement, un champ d expression. 2

3 Il fallait que la revue soit thématique, qu elle permette, sur un même sujet, le croisement de différents regards, points de vue, expériences, expertises. Elle ne devait pas dire aux habitants ce qu ils devaient penser, mais leur donner à penser. Il fallait qu elle soit ouverte au débat y compris contradictoire. Il fallait qu elle soit largement ouverte à l expression de tous et toutes et donc qu elle soit contributive. Et pour coordonner cette écriture contributive ou collaborative, mais aussi pour nous aider à décaler notre regard et prendre du recul, nous avons décidé que chaque numéro serait piloté par un invité de la rédaction. Cet invité de la rédaction serait à la fois garant de la qualité du contenu de la revue, de son degré d expertise, mais aussi garant de l ouverture de l expression à d autres, garant que la revue ne soit pas que l expression des élus. Une sorte de garde-fou pour A1, car vous le savez les élus ont besoin de garde-fous et de contre-pouvoirs! Cela aussi c est notre marque de fabrique sur le 1 er : veiller nous-mêmes à nous créer des limites. Et puis parce que de nombreux artistes vivent, habitent, créent, inventent, exposent, transmettent dans notre arrondissement et que cette présence n est pas anodine mais influe sur notre territoire, nous avons voulu ouvrir notre revue à l art et donner, sur une double-page, carte blanche à un artiste de l arrondissement. Nous l avons voulu aussi parce que la presse qui sait innover aujourd hui est une presse qui fait la part belle aux arts visuels et graphiques. Alors nous avons voulu placer notre revue sous ces auspices et il y avait de notre part une exigence en ce qui concerne le traitement visuel et graphique de la revue. Voilà donc avec quelles lignes directrices nous avons rédigé le cahier des charges de notre revue. Plusieurs agences ont candidaté, toutes attirées par la nouveauté et l originalité du projet, plutôt que par l appât du gain je dois dire car nous avons proposé -j en ai conscience- un budget extrêmement serré. 3

4 C est l agence Sienne Design qui a été retenue. L équipe menée par Olivier Fischer est celle qui a certainement le mieux compris notre envie d aventure rédactionnelle et graphique. C est elle aussi qui nous a proposé ce titre «A1» à la fois court, efficace, original, qui se prête bien à un traitement graphique, qui peut faire penser à la fois à Arrondissement 1, mais qui est aussi un clin d œil à un format d édition papier : le format A1. Un titre qui peut aussi faire penser à «Angles» : plusieurs angles d attaque pour 1 thème. Enfin, notez bien que A1 permet plein d hashtag participatifs et contributifs sur les outils associés à la revue puisque vous retrouvez A1 sur Facebook et sur Instagram, en plus du site internet. Bref, nous nous sommes retrouvés avec l équipe de Sienne Design sur la notion de plaisir, plaisir de créer et faire ensemble! Après avoir parlé de la revue, je terminerai sur ce numéro, ce premier numéro, dont le thème est «le 1 er arrondissement». Le «1 er arrondissement dans la ville et la métropole», qu est-il ce territoire, quels en sont les multiples visages? Je remercie toutes celles et ceux qui ont contribué à sa rédaction : Delphine Baud, Marie Benneteau, Vivien Blusset, Thierry Bonnet, Cédric Chaffard et Carole Ohana, François Mailhes, Pierre Mercier, Marie-Dominique Moulines, Mimmo Pucciarelli, Fatiha Toumi. Je remercie l artiste qui a eu carte blanche pour ce numéro : Mariette Guigal, illustratrice installée rue Saint Polycarpe. Je remercie les photographes professionnels, Karen Firdmann, Didier Michalet et Denis Svartz. Je remercie aussi Pascale Albertini, enseignante et pour l occasion photographe amateur repérée sur la page Facebook «Stair Art Prunelle» et à qui nous devons rien de moins que la Une de la revue. Les escaliers Prunelle une autre création inédite sur le 1 er arrondissement, réalisée sous la direction artistique de Genaro Lopez, que je salue ce soir car lui aussi a contribué par ses conseils à la naissance de A1. 4

5 Je remercie également les élus de l arrondissement qui se sont pliés à l exercice et même pris au jeu. Je remercie encore Marwan Martelli, l agence Sienne Design, mais aussi Guillaume Dupeyron et Katia Soittoux du cabinet de la mairie du 1 er. Personne n a compté ses heures pour ce premier numéro. Je remercie enfin, et tout particulièrement, notre premier invité de la rédaction, l architecte et urbaniste Thierry Roche, qui nous a apporté sa connaissance du 1 er arrondissement dans la ville, mais aussi son recul et sa vision sur les enjeux urbains et démocratiques actuels et à venir. Au-delà de ce premier numéro, je tiens à dire que Thierry a fait évoluer y compris la revue elle-même, en nous poussant vers plus d exigence, et vraiment je le remercie d avoir si pleinement joué son rôle. Un premier numéro, une revue, qui veulent donner à voir et à comprendre la diversité du 1 er arrondissement, une diversité qui n est pas obstacle mais source de possibles, une diversité qu il ne faut pas vouloir gommer mais au contraire célébrer parce qu elle est source de réjouissance et de vie. C est sur ces mots que je me permets au nom de toutes et tous de souhaiter longue et belle vie à notre revue A1! 5

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