Analyse de consultations médicales en présence d'un intermédiaire linguistique non professionnel

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1 Analyse de consultations médicales en présence d'un intermédiaire linguistique non professionnel par Véronique TRAVERSO Groupe de Recherche sur les Interactions Communicatives CNRS / Université Lumière Lyon 2 France Veronique.Traverso@univ-lyon2.fr Résumé Dans cette communication, nous présenterons une recherche en cours sur la communication interculturelle dans le cadre de la consultation médicale. La méthodologie utilisée est celle de l'analyse des interactions : enregistrement d'échanges réels en situation, transcription et description des faits saillants et récurrents. Nous nous concentrerons sur une situation particulière : celle où le médecin et le patient ne partagent pas la même langue et où la consultation se déroule donc en présence d'un intermédiaire linguistique. À cette situation peuvent correspondre différents cas de figure que nous détaillerons en fonction de différents facteurs (connaissances linguistiques, relation de l'intermédiaire linguistique au patient, fréquence des consultations, etc.). Les analyses porteront essentiellement sur les modes de gestion de l'interaction par les participants : - statut respectif des deux langues en présence (la langue officielle de la consultation et la langue du patient) - types de configuration du "trilogue" "médecin - patient - intermédiaire linguistique" selon les moments de l'interaction. Elles chercheront à mettre en évidence des moments critiques pour la communication et surtout la manière dont les partenaires y font face en adoptant des solutions qui permettent de "faire avancer la consultation".

2 Analyse de consultations médicales en présence d'un intermédiaire linguistique non professionnel Véronique Traverso Groupe de Recherche sur les Interactions Communicatives CNRS / Université Lumière Lyon 2 Cet article présente une recherche en cours sur la communication entre patients migrants et personnel soignant dans un service hospitalier 1 à Lyon. Après une présentation rapide de la problématique de cette recherche, il se concentre plus précisément sur les problèmes posés par la gestion de la consultation médicale en présence d'un intermédiaire linguistique. 1. Présentation de la recherche 1.1. Objectif L'objectif de la recherche est essentiellement descriptif : observer comment la communication fonctionne entre patients migrants et soignants, et plus précisément dans des situations où les disparités linguistiques / culturelles constituent une réalité qu'ils doivent nécessairement prendre en compte dans leurs échanges Cadres de l'analyse Méthodologie La méthodologie utilisée est celle du travail de terrain et de l'analyse des interactions. Elle vise à identifier les procédures utilisées par les acteurs pour effectuer les actions sociales. Sur le plan purement matériel, la démarche de recherche consiste à enregistrer les échanges en situation naturelle, à en effectuer une transcription méticuleuse, puis à les décrire à partir du repérage de faits saillants et récurrents dans les comportements communicatifs des participants Arrières-plans théoriques La question posée dans notre recherche se situe au croisement de deux champs de recherche bien délimités en analyse des interactions : celui qui s'est construit autour des interactions thérapeutiques, et celui qui concerne la rencontre interculturelle et la communication exolingue. La consultation médicale La consultation médicale a fait l'objet, dans des perspectives disciplinaires variées (sociologiques, psychologiques, ou linguistiques), de très nombreux travaux, dont un grand nombre trouvent leur inspiration initiale dans l'analyse de la relation de service proposée par Goffman (1969). Ces travaux abordent la consultation selon plusieurs perspectives qui permettent d'en mettre en évidence différents aspects, certains liés à la situation de face-à-face en tant que telle (le script des échanges, les normes des interactions de ce type, le travail de "figuration" et la relation de rôle qui s'y joue) 2, d'autres faisant intervenir des perspectives plus institutionnelles et organisationnelles 3. L'approche proposée ici est du premier type : elle se concentre sur l'interaction de face-à-face. Pour les analyse, j'ai pris comme point de départ de la réflexion plusieurs éléments que la description des situations de consultation médicale a permis de mettre en évidence. Le script La consultation médicale comporte un certain nombre de séquences qui s'enchaînent de façon relativement stéréotypée, constituant son script. Les étapes suivantes ont été détaillées dans les descriptions (voir sur ce point Cosnier 1993, ou ten Have 2001) : ouverture définition du problème interrogatoire examen diagnostic (discussion du diagnostic) prescription clôture. 1. Recherche qui s'est développée en relation avec le programme DO-RE "Communication entre soignants et patients migrants : quels moyens pour quelle efficacité? quelle responsabilité pour le personnel infirmier? quelle variation selon les services?", piloté par L. Gajo. 2. Voir, par exemple, Cosnier, Grosjean, Lacoste, Voir Grosjean et Lacoste 1999.

3 L'asymétrie La consultation médicale fonctionne sur une asymétrie des rôles, liée à la possession par le médecin d'un savoir spécialisé dont le patient est dépourvu, et qui est la raison même de la venue de ce dernier en consultation. Cette asymétrie est définitoire de la situation, mais n'empêche pas que se déroulent localement des négociations entre le médecin et le patient sur une décision, un traitement, l'importance d'un symptôme, etc. (voir par exemple Lacoste 1980, ou Cosnier, Grosjean, Lacoste, ibid.). En fait, les savoirs mis en jeu dans la consultation sont de différentes natures. Lacoste (1993 : 49) 4 les répartit en différentes catégories : les savoirs du patient (événements biographiques, rencontres avec d'autres médecins, symptômes et évolution passée de sa maladie) ; les savoirs du médecin (connaissances médicales spécialisées) ; les savoirs du médecin et du patient (ce qu'ils ont acquis en commun au cours de la consultation concernée ou avant) ; les savoirs de membre de la communauté (ce que savent les membres d'une communauté sociale parlant le même langage : ensemble illimité de connaissances vagues ou précises, de règles morales ou cognitives supposées communes, de "faits de bons sens"). La rencontre interculturelle et la communication exolingue Les consultations entre patients migrants et soignants peuvent d'autre part être étudiées dans le cadre des travaux sur les rencontres interculturelles et la communication exolingue (Porquier 1984). Ce sont en effet des situations qui se caractérisent par l'existence de disparités culturelles et/ou linguistiques entre les participants. Comme l'ont montré les très nombreux travaux sur ce type de situations, les participants y développent des stratégies spécifiques de facilitation de la communication et un très important travail de figuration 5 visant à réparer l'inégalité découlant de la compétence réduite ou défectueuse de l'un des partenaires dans la langue de communication utilisée. Dans nos situations, cette inégalité est accentuée par l'existence de l'asymétrie des savoirs entre le patient et le médecin. Dans cet article, je me concentrerai sur un cas particulier de communication exolingue, celui où la langue officielle de la situation, le français, n'étant pas maîtrisée par le patient, la présence d'un intermédiaire linguistique est nécessaire 6. Dans ces cas, non seulement les disparités linguistiques influencent la communication, mais elles formatent et structurent totalement la situation. 2. Le déroulement de la recherche 2.1. Le terrain Le travail de terrain a été effectué dans une clinique mutualiste de la banlieue lyonnaise, entre janvier 2000 et avril Il s'est déroulé en trois étapes : tout d'abord plusieurs rencontres avec une médecin du service de gynécologie obstétrique de la clinique et la surveillante chef du service de maternité, puis, durant un mois, plusieurs demi-journées de présence par semaine dans le service de maternité ou à la consultation en tant qu'observatrices, enfin, durant 3 mois, enregistrement de différentes situations de communication Les données collectées sont de différents types. 1) Des observations. L'accueil qui nous a été réservé et la possibilité que nous avons eue de passer du temps, tant dans le service de consultations que dans celui de maternité nous a permis de nous imprégner peu à peu de l'ambiance de travail et aussi de comprendre, dans une certaine mesure tout au moins, les modes de fonctionnement. 2) Des entretiens. Les entretiens réalisés sont de type (très) informel : ils ont été effectués parfois au cours d'un rendez-vous expressément pris, plus souvent au cours d'échanges à bâtons rompus durant notre présence sur le terrain, particulièrement au moment du repas. 3) Des enregistrements "audio" d'interaction qui ont été effectués : à la consultation de gynécologie : interactions "médecin / patiente" au secrétariat de gynécologie : interactions "secrétaires / patiente (/médecin)" 4. Elle les aborde à travers la notion de "territoire" (Goffman, 1974). 5. Goffman Sur ce type de situations, voir Müller 1989 et De Stefani et al., Par Lorette Rivière pour sa recherche de maîtrise "L'information dans l'interaction médicale et les problèmes liés à l'hétérogénéité culturelle des patients, mémoire de maîtrise de Sciences du Langage de l'université Lumière Lyon 2, 2001", et par moi-même.

4 au service de maternité - pendant la grande visite : interactions "équipe médicale / patientes" - pendant les visites du matin : interactions "infirmières / patientes" Le total des enregistrements représente environ 40 heures : 20 heures à la consultation de gynécologie ; 20 heures au service de maternité + secrétariat. Tous ne sont pas utilisables pour des raisons de qualité sonore. 3. Les disparités culturelles 3.1. La vision des disparités culturelles qui se dégage des entretiens Avant d'en venir à l'analyse du corpus, il est intéressant d'observer ce qui se dégage des entretiens sur ce point. Les (difficultés liées aux) disparités culturelles sont volontiers commentées dans les entretiens et illustrées d'exemples qui semblent venir immédiatement à l'esprit. Elles sont aussi l'objet fréquent de commentaires qui alimentent les discussions de couloir dont les thèmes sont récurrents : les différences dans la représentation du temps (problèmes posés : les retards voire les absences aux rendez-vous, le non-respect des horaires de visite) ; les différences dans la conception de la relation individu-groupe (problème posé : les chambres sont souvent envahies par des visiteurs trop nombreux) ; les différences religieuses se traduisant par des problèmes dans la conception des relations entre sexes et dans celle de la maternité (par exemple, maris refusant que leur femme soit examinée par un médecin homme, refus de contraception) ; - les différences alimentaires (la question des interdits alimentaires est gérée de façon non problématique, mais des problèmes se posent à propos de la nutrition des femmes pendant leur grossesse ou après leur accouchement, les familles considérant souvent que les conseils donnés par les médecins, comme "surveiller son poids pendant la grossesse", sont inadéquats, et surtout que les repas servis aux accouchées à la clinique sont inappropriés, et se chargeant d'apporter les mets "requis" 8 ) ; - les différences dans la conception de ce qui est dû aux patientes (problème, semble-t-il récurrent, du paiement du supplément pour les chambres individuelles - non remboursé par la sécurité sociale). Signalons que l'existence de ces différences est par ailleurs aussi présentée par les soignants comme enrichissante pour eux : ainsi, il nous est dit à plusieurs reprises que les femmes d'autres cultures ont un rapport plus simple à la maternité, moins médicalisé et plus naturel ("on en apprend"). Les (difficultés liées aux) disparités linguistiques, quant à elles, sont rarement évoquées spontanément dans les entretiens. Pour commencer, ces cas ne sont pas très fréquents (dans nos enregistrements, il apparaît effectivement que cette situation se produit une ou deux fois par demi-journée). Lorsque les soignants sont interrogés sur ce point, les évocations faites sont généralement plutôt à tonalité euphorique ; elles concernent les modes de faire qui se sont peu à peu mis en place et qui fonctionnent bien, comme le recours à des patientes parlant la même langue, le fait de téléphoner à une voisine qui peut épeler un nom par exemple. À la question de savoir s'il semblerait préférable que les consultations se déroulent en présence d'un intermédiaire linguistique professionnel, les médecins répondent négativement, en invoquant le fait d'avoir l'habitude et de savoir "se débrouiller" et surtout la nécessité pour la patiente d'avoir confiance en l'interprète, point particulièrement crucial dans le domaine de la gynécologie Une typologie des situations de disparité culturelle Pour le présent article, seules les consultations se déroulant en présence d'un intermédiaire linguistique sont étudiées. La question des disparités culturelles est néanmoins pertinente dans quasiment toutes les interactions, pour peu que l'on adopte une définition étendue du terme "culture". Sur ce point, les interactions peuvent se répartir en différentes catégories Absence de culture médicale chez la patiente Ce cas correspond à la consultation médicale ordinaire, caractérisée par l'asymétrie des savoirs inhérente à la situation. Elle est particulièrement frappante dans nos données, du fait que de très nombreux couples consultent pour des problèmes d'infertilité et se trouvent donc engagés dans des procédures d'analyses et de traitement extrêmement longues et complexes Disparités dans les références culturelles d'arrière-plan Ces cas sont ceux qui viennent immédiatement à l'esprit au cours des discussions (voir entretiens). 8. Voir sur cette question l'article de Khalid, 2001.

5 Différences dans les comportements interactionnels Les situations de cette catégorie sont celles où des différences entre le comportement interactionnel attendu par le médecin de la part de la patiente et celui qu'elle adopte effectivement (ou inversement) peuvent être la source d'inférences négatives susceptibles de créer des problèmes dans la communication 9. Ces différences peuvent relever de différents niveaux, des plus "microscopiques" (un ton de voix, une intonation) aux plus globaux, par exemple les formes discursives choisies. Elles peuvent être l'indice de représentations différentes de la situation et de la relation de rôle qu'elle implique. Voici un exemple de ce type de situations tiré du corpus : Une femme portugaise vient consulter parce qu'elle prend du poids. Elle se plaint de son traitement et demande au médecin de le lui changer, ce que cette dernière accepte de faire. À plusieurs reprises au cours de la consultation, la patiente essaie d'obtenir du médecin la certitude que ce nouveau traitement ne la fera pas grossir, ce qu'elle ne peut assurer. À la clôture de la consultation, alors qu'elles sont toutes deux debout et que le médecin se dirige vers la porte du cabinet, la patiente relance l'interaction de la manière suivante (P : patiente, M : médecin) P- bon\ si i'm'fait grossir je reviens encore M- ah oui (.) tout d'suite P- (EN RIANT) c'est la vérité (.) j'espère qu'i m'fait pas grossir s'i te plaît M- ben j'espère hein P- ben oui pa'c'que- ba c'est la vérité je mange pas beaucoup/ [ M- [ouais (elle soulève son pull) P- regardez [me] ventre (elles sont debout et elles rient toutes les deux) M- (en rentrant le ventre) i faut faire comme ça P- ah oui ma: regardez/ M- eh ouais P- alors c'est toi qui m'fais grossir (silence) P- moi je-je mange pas- je mange qu'les biscottes pas sel et pas d'sucre i' m'fait grossir quand même/ M- ah l'sel ça fait ouais (.) pas trop en manger quoi [...] P- bon je [va] voir si i m'fait grossir je viens ici [ma je paie plus M- [vous v'nez tout d'suite P- je paie rien du tout je paie plus que (inaud.) M- (RIRES) p- (RIRES) (ouverture de la porte, elles sortent) Dans ce cas de communication exolingue, la patiente est tout à fait capable de s'exprimer en français. Elle parle cependant avec un très fort accent, et alterne l'emploi du pronom "tu" et "vous". Mais ce sont surtout les représentations d'arrière plan qui se dégagent de son comportement dans la situation qui seraient susceptibles de poser problème : par exemple le fait qu'elle mette en cause directement le médecin ("c'est toi qui me fais grossir") ou qu'elle menace de ne plus payer, mettant ainsi au cœur de la discussion la partie "contractuelle" de la consultation médicale qui est généralement, comme le dit Goffman, pudiquement écourtée (1969 : 383), pour ne pas dire passée sous silence. Dans cet extrait, les rires l'emportent, mais des émotions autrement plus négatives et préjudiciables au bon déroulement des échanges peuvent naître dans ce genre de situations Maîtrise imparfaite du français par la patiente (ou cas où l'intermédiaire lui-même maîtrise imparfaitement le français) Cette situation, parfois observée, se caractérise essentiellement par des patientes qui parlent extrêmement peu. Pour être étudiées, elles exigeraient des observations longitudinales sur des périodes de temps longues et des entretiens systématiques qui permettraient de mesurer jusqu'à quel point les patientes comprennent ce qu'on leur dit. On peut faire l'hypothèse qu'en cas de problème ces patientes ne viennent plus seules Présence d'un intermédiaire linguistique Dans nos situations, les intermédiaires linguistiques sont non professionnels, ce sont des proches de la patiente. Dans les faits, ces situations de consultations "trilogales" sont assez différentes les unes des autres selon 10 : 9. Voir les analyses de ce type de problèmes par exemple dans Gumperz et al. 1979, Erikson et Schultz Voir Knapp K.-Potthoff A., Knapp K., 1987.

6 1) le niveau de la patiente en français. Il peut aller d'une ignorance quasiment totale (sauf "bonjour", "ça va", "merci"), à une connaissance suffisante pour suivre certains passages de l'interaction et pour comprendre des choses simples ("allez vous peser"), voire pour intervenir directement, au cas plus rare d'une connaissance de la langue (imparfaite sans doute), mais d'un refus de la parler ; 2) le niveau de l'intermédiaire en français, qui peut lui aussi être très variable ; 3) la relation entre l'intermédiaire et la patiente dont la nature influence nécessairement la communication. Dans les données enregistrées, les intermédiaires sont de trois "catégories" : les filles 11, le mari, ou les amies ou femmes adultes de la même famille. 4. Le cas de la consultation en présence d'un intermédiaire linguistique 4.1. Une représentation préliminaire de l'interaction Pour étudier cette situation, j'ai pris comme point de départ une représentation diachronique de la situation, qui me semble se justifier pour deux raisons. La première tient à la "fidélité" des patientes. Cette fidélité provient du type de consultations dont il s'agit (gynécologie obstétrique) où, pour les suivis de grossesse, une visite par mois a lieu pendant la durée de la grossesse. Dans bien des cas, par ailleurs, les différentes femmes d'une même famille, souvent de différentes générations, viennent consulter à la clinique, chez le même médecin. La seconde raison est que la représentation en diachronie permet de prendre en compte d'emblée l'importance du dossier médical des patientes. On peut signaler sur ce point que les soignants, lorsqu'ils sont interrogés sur les problèmes linguistiques avec les patientes migrantes, établissent une forte différence entre le premier rendez-vous (où justement il faut mettre en place le dossier médical) et les suivants (où cette base est déjà établie) ; tous insistent sur le fait que, dans ces situations, le dossier devient vraiment le centre de la consultation. Cette représentation diachronique peut être la suivante : axe du temps > dossier (t-1) => rencontre au temps t => dossier t La rencontre au temps t, quant à elle, peut se schématiser ainsi : I <-> M en français traduction et apport I P I <-> P interaction en langue étrangère (traduction et conversation) M P <-> M interaction en français Dossier L'écriture dans le dossier constitue toujours une forme de traduction Sur le plan des langues, la situation se caractérise par : une langue "officielle", le français : c'est la langue dans laquelle sont produites les paroles qui constituent à proprement parler la consultation, c'est-à-dire celle dans laquelle sont formulées les questions ("depuis combien de temps vous avez mal?") et les injonctions du médecin ("il faudrait vous peser"), dans laquelle est formulé le diagnostic, dans laquelle est rédigée l'ordonnance, enfin dans laquelle sont notées les informations du dossier ; une langue qui est "gommée" de l'interaction, la langue du patient (dans notre corpus le turc ou l'arabe) qui est partagée avec l'intermédiaire. Même si cette langue intervient au cours de la consultation, elle peut être considérée comme gommée, tant dans l'ici et maintenant de la consultation (au moment où est produite la "traduction" en français, seule qui sera traitée ; plus encore lorsque ce que dit la patiente n'est pas traduit et n'existe donc pas dans le circuit officiel de communication) que dans la mémoire de l'interaction et dans les traces qui en resteront (le dossier). la traduction, elle, est censée fonctionner dans les deux sens : traduction des propos du médecin tenus en français vers la langue de la patiente, traduction des propos de la patiente dans sa langue vers le français. Comme nous allons le voir, ce n'est pas toujours ce qui se passe dans les faits Analyse du corpus Dans les analyses qui suivent, j'ai choisi de relever un certain nombre d'éléments apparaissant dans le corpus et qui semblent être potentiellement problématiques. 11. Situation considérée comme gênante par les soignants.

7 La complexité des cadres de participation La consultation en présence d'un intermédiaire linguistique est une situation trilogale : médecin patient intermédiaire. Elle pose les problèmes habituels de distribution de la parole dans les trilogues : qui parle à qui? à qui est adressé la parole? C'est en particulier au niveau de la réception des propos du médecin que les choses sont délicates. En effet, toutes les paroles prononcées par le médecin ne sont pas traduites. On peut dès lors considérer qu'elles sont traitées comme destinées à l'intermédiaire, qui les arrête en quelque sorte. L'étude devrait prendre en compte la diachronie, non seulement du côté de l'institution hospitalière (i.e. le dossier), mais aussi du côté du patient, en observant ce qui se passe après la consultation. Dans le quotidien du service, on observe que la situation est souvent plus complexe encore qu'un trilogue, puisqu'il n'est pas rare que plusieurs femmes regroupent leurs rendez-vous, une seule d'entre elles parlant français. L'exemple suivant est tiré d'une consultation où trois femmes turques se trouvent simultanément dans le cabinet (accompagnées de deux enfants en bas âge), et consultent toutes les trois. Se pose alors un problème de sérialisation des interactions, les patientes ayant tendance à imbriquer les trois consultations. Trois femmes. 8/03/01. Troisième patiente M est en train d'ausculter Madame P, Madame IP revient sur sa propre consultation, qui a précédé (M : médecin, P : patiente, IP : intermédiaire linguistique parente) M- ça va/ l'épisio ça fait pas mal P- non M- (on vous a) bien coupée hein (.) ça va/ P- hm M- là ça fait pas mal (inaud.) j vais vous donner quelque chose (.) ça va passer ça normal ment hein (.) elle a encore une p tite douleur au niveau d la cicatrice mais ça va passer IP - euh:: o kesig@in yarasi acirmis5 sonra gecermis [la blessure de coupure ça fait mal mais après ça va] P- humhum (silence. M se lave les mains) M- (inaud.) IP - voyez où vous m'avez touchée là maint nant j'ai des douleurs M- oui IP- et chaque fois c'est comme ça M- oui oui oui (l'enfant se met à pleurer, M revient au bureau) M- y a des maladies d vessie dans vot pays? (inaud. Les deux enfants se sont mis à pleurer) M- des bilarzhiozes des trucs comme ça (inaud. Elles parlent de sucettes. M dit "chu chu chut") M- Madame D. vous pesez combien? À la ligne 12, l'intermédiaire revient sur sa propre consultation qui a eu lieu juste avant : des lignes 12 à 19, le médecin est ainsi conduit à s'engager dans une autre interaction que celle qui est en cours, puis doit réinitier la consultation en cours avec Madame D à la ligne Les difficultés à effectuer le "travail du patient" J'emprunte cette notion à Lacoste (1993) qui, s'inspirant du travail de Strauss sur le patient hospitalisé (1992), l'applique à la consultation médicale. Elle définit ce travail du patient (ce qu'il est attendu qu'il fasse ou s'abstienne de faire) selon diverses composantes : un travail de remémoration biographique, essentiel lors des premières consultations, lorsque le médecin entreprend de reconstituer l'histoire du patient. un travail de remémoration de la maladie en cours et un travail descriptif qui portent sur la qualification des événements (nomination, description des symptômes), un travail de signalement qui concerne les faits supplémentaires que le patient pourrait avoir à signaler en plus de ce qui fait l'objet principal de la consultation. un travail de coopération corporelle. Chacune des composantes de ce travail est susceptible de poser problème lors de la consultation en présence d'un intermédiaire linguistique. Je développerai essentiellement ceux liés au travail descriptif et de remémoration de la maladie. Celui-ci, mettant en œuvre les types de savoirs présentés en 1.2, est l'occasion d'observer la complexité de nos situations. Il faut en effet intégrer une autre typologie des savoirs pour décrire ce qui se passe,

8 si l'on prend en compte l'intermédiaire dans la situation : les savoirs de la patiente partagés avec l'intermédiaire les savoirs absents, parmi lesquels se distinguent :. les savoirs dont ne dispose pas l'intermédiaire et qui sont traduits. les savoirs "tabous" dont on ne parle pas entre la patiente et l'intermédiaire. les savoirs dont ne disposent ni la patiente ni l'intermédiaire. L'exemple suivant permet d'observer la complexité de la situation sur ce point : Mère et fille turques. 22/02/01. (M : médecin, P : patiente, IF : intermédiaire linguistique fille) M- (VOIX BASSE. Elle écrit) alors:/ (.) vous avez quel âge/ (silence) IF- (A VOIX BASSE) 46 bientôt M- 46 (inaud.) (elles parlent entre elles, inaud.) très bien/ (.) allez\ (ferme le dossier) j vais vous examiner/ IF- (on/elle) voulait vous dire/ elle a:- elle a une genre de boule sous la- sous- sous- sous la poitrine (silence) M- ah ouais on va r garder IF- surtout quand elle a- elle a (inaud.) fin c'- elle a une boule/ M- une grosse/ IF- ben::: (j sais pas/j'crois)= M-=on va r garder (.) depuis quand/ IF- ne zamadan beri oldu? (.) boule [depuis quand?] P- ne bileyim [je ne sais pas] IF- je ne sais pas On peut observer ici : les savoirs partagés entre I et P : concernant l'âge, ligne 3, concernant la raison d'être de la visite formulée directement par l'intermédiaire, ligne 6 ; parmi les savoirs absents : ceux dont ne disposent ni la patiente ni l'intermédiaire, ligne 14-18, et sans doute ceux qui sont tabous (hésitations, bafouillements), ligne Les tâches du traducteur et leurs difficultés Pour finir, je distinguerai quelques-unes des tâches qui incombent à l'intermédiaire, et dont l'analyse du corpus montre qu'elles sont effectuées de façon potentiellement problématique Présenter le problème Outre la question des savoirs, se pose celle de la "clarté d'exposition" du problème de la patiente. Dans notre cas, cet exposé n'est pas toujours très clair, comme ici : Deux femmes turques. 12/04/01 IP - (inaud., en turc) P- (inaud., en turc) IP - (RIRE) elle est trop fatiguée pa ce que bon\ (.) elle a eu du r tard/ (.) [et elle M- [oui IP - a pas envie de prendre tout d suite une prise de sang pa ce que::: elle a peur de pas avoir un enfant pa ce que non non c'est pas un enfant\ non non c'est pas un enfant\ à la fin on a pr- pris une prise de sang/ [ mais avant d'chercher les résultats/ (.) elle sentait trop mal (.) elle arrivait M- [oui\ IP - pas à rester d bout comme si elle va s'é- s'é- s'effondrer ou alors euh: pe- perdre conscience (.) et: puis elle a ses règles/ (.) [et:: M- [d'accord\ et les bétahcg sont positifs IP - oui: et: à c qui paraît ils ont dit (inaud.) qu'elle soit enceinte M- oui\ (.) vous allez vous installer/ et puis on- j vais vous examiner\ K- (inaud.)

9 La description du problème exposé ici fera par la suite l'objet d'une élaboration coopérative (souvent entre les trois partenaires). Mais on voit que, dans cette première phase, le médecin passe très vite à l'auscultation. La confusion de l'exposé du problème peut provenir de la compétence parfois incertaine de l'intermédiaire en français ainsi que de possibles différences culturelles dans les modes d'exposition. Elle est peut-être aussi due au fait qu'il ne s'agit pas d'une traduction, mais d'un exposé effectué sur la base de savoirs de "deuxième main", provenant de la fréquentation personnelle de la patiente par l'intermédiaire et sans doute de la préparation de l'entretien Suivre ce qui se passe L'interprétation dans cette situation exige de l'intermédiaire bien d'autres compétences que linguistiques. L'une d'entre elles concerne sa vigilance à l'égard de ce qui se passe. On observe que des problèmes apparaissent surtout à l'étape de l'auscultation : l'intermédiaire n'a alors plus d'accès visuel à la situation de consultation, puisque le médecin et la patiente sont derrière un paravent, mais il doit rester attentif à ce qui se dit pour traduire, en cas de besoin. On observe que ce n'est pas toujours le cas, et que le médecin est parfois obligé d'appeler l'intermédiaire pour attirer son attention Sélectionner L'aspect sans doute le plus problématique de la situation tient au fait que l'intermédiaire ne traduit pas tous les propos tenus dans la situation (ni l'intégralité des échanges dans la langue étrangère qu'il a avec la patiente, ni l'intégralité des propos du médecin) 12. S'il traduit les questions auxquelles il ne peut répondre directement, il a tendance à opérer une importante sélection dans les propos du médecin. L'observation montre en particulier qu'il a tendance à ne pas traduire les paroles produites par ce dernier en accompagnement de l'action qu'il est en train d'effectuer, paroles visant à rassurer la patiente, à lui expliquer ce qui est fait et à la prévenir de ce qui va être fait. L'intermédiaire choisit souvent de ne traduire que ce qui est injonctif : Pose de stérilet. Couple maghrébin. 29/03/01. (M : médecin, P : patiente, IM : intermédiaire linguistique mari) M- vous allez tousser un p tit peu ça va piquer (.) allez-y (silence)im- s alï [tousse]p- (elle tousse)m- très biencette sélection est susceptible de poser problème à toutes sortes de niveaux : celui de la coopération corporelle de la patiente dans des actes médicaux délicats (l'énoncé du médecin peut, comme ci-dessus, avoir par exemple comme but de prévenir la patiente de ce qui va se passer afin qu'elle n'effectue pas un mouvement malencontreux), celui de l'application du traitement ou du respect des consignes pour l'après-consulation. Cette sélection effectuée par l'intermédiaire me conduit au dernier point que je souhaiterais souligner, qui concerne la gestion des émotions dans la consulation. Cette dimension de la situation n'est jamais vraiment thématisée. Dans les cas difficiles, le médecin exprime plutôt son empathie de façon indirecte, par exemple par le fait même d'apporter des explications, qui ont aussi un rôle au niveau de la relation interpersonnelle (comme on le voit ci-dessus, elles sont généralement non traduites). Il manisfeste surtout cette empathie par différents indices vocaux et non-verbaux (les intonations, le ton de voix, le regard, les mimiques). Mais, dans la communication avec des patientes migrantes qui ne comprennent pas la langue, même si ces éléments paraverbaux et non verbaux sont bien perçus, il est difficile de mesurer jusqu'à quel point ils sont décryptés, les marques prosodiques et les mimiques ne signifiant pas la même chose dans toutes les cultures. Conclusion Un relevé de pistes de réflexion ne se prête guère à la formulation de conclusions. Je me contenterai de quelques remarques. Tout d'abord, on observe que l'analyse de ces situations oblige à poser les problèmes à l'intersection des questions de la traduction et de la médiation, la partie traduction proprement dite dans ces interactions étant au total assez réduite. Par ailleurs, il apparaît clairement qu'une analyse à différents niveaux s'impose, puisqu'on mesure à quel point les questions d'information par exemple sont en réalité entremêlées avec les caractéristiques situationnelles (par exemple la configuration des lieux, le fait que l'intermédiaire voie ou pas ce qui se passe, etc.), ou les données interpersonnelles (la relation entre l'intermédiaire et la patiente, la gestion des émotions dans la situation). On observe enfin que la compréhension de ce qui se passe nécessite une vision longitudinale des choses : dans l'idéal, il faudrait avoir accès à ce qui se passe après la consultation entre la patiente et son intermédiaire, pour pouvoir mesurer ce qui lui parvient réellement de ce qui s'est dit dans la situation, et sous quelle forme. 12. On retrouve ici, sous une autre forme, la questions des activités discursives qui se tiennent au cours de la consultation (les échanges conversationnels, les plaisanteries, etc.).

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11 Bibliographie Cosnier, Grosjean, Lacoste, dir. 1993, Soins et communication, Lyon : PUL. De Stefani E., Miecznikowki J., Mondada L., 2000, Les activités de traduction dans des réunions de travail plurilingues. Können sie vielleicht kurz übersetzen?", Revue française de linguistique appliquée, V-1 : Erickson F. et Schultz J., 1982, The counselor as gatekeeper. Social interaction in interview, London : Academic Press. Goffman E., Asiles, 1969, Paris : Minuit (chapitre 4, Les hôpitaux psychiatriques et le schéma médical-type (quelques remarques sur les vicissitudes des métiers de réparateurs). Goffman E., 1974, Les rites d'interaction, Paris : Minuit. Grojean M., Lacoste M., 1999, Communication et intelligence collective, Paris : PUF. Gumperz J., Jupp T., Roberts G., 1979, Cross-Talk. A study of cross-cultural communication. Background material ans notes to accompany B.B.C. film, southhall (Midlesex) : The National center for industrial Language Training. Have ten P., "Sequential structures in doctor-patient interaction: ethnomethodology and history", Paper read at the conference Structure and Emergence of professionalized Praxis, J. W. Goethe-Universität, Frankfurt, Germany, September 26 28, 2001, consultable sur < Khalid B., 2001, "La construction des soins dans la situation d'échanges interculturels : l'exemple de la maternité", dans Lahlou & Vinsonneau (eds). Knapp K.-Potthoff A., Knapp K., 1987, "The man (or woman) in the middle : Discoursal aspects of nonprofessional interpreting", in Knapp K., Enninger W., Knapp-Potthoff A. (eds), : Knapp K., Enninger W., Knapp-Potthoff A. (eds), Analysing Intercultural Communication, 1987, Berlin / New Yok / Amsterdam : Mouton de Gruyter. Lacoste M., 1980, "La vieille dame et le médecin : contribution à une étude des échanges linguistiques inégaux", Études de linguistique appliquée, 37, Lahlou M., Vinsonneau G. (eds), La Psychologie au regard des contacts de cultures, Limonest : L'interdisciplinaire. Müller F.H., 1989, "Traduction en conversation bilingue. Quelques aspects de son ordre séquentiel et interactif", in Py B., Jeanneret R., Minoration linguistique et interaction, Genève : Droz. Porquier R., 1984, "Communication exolingue et apprentissage des langues", Acquisition d une langue étrangère III, Paris, Presses de l Université de Vincennes, Neuchâtel :

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