Du diagnostic à la prise en charge de la gonarthrose

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Du diagnostic à la prise en charge de la gonarthrose"

Transcription

1 22 Disponible en ligne sur Du diagnostic à la prise en charge de la gonarthrose From diagnosis to management of knee osteoarthritis Fadia Rahal 1, Sabrina Haid 1, Samy Slimani 2, Nadjia Brahimi 1, Aicha Ladjouze-Rezig 1 1 Faculté de Médecine, Université d Alger 1 - Alger, Algérie 2 Faculté de Médecine, Université Hadj Lakhdar - Batna, Algérie Rev Mar Rhum 2012; 22: 22-8 Résumé La gonarthrose est une affection fréquente et constitue un véritable problème de santé publique. L origine de la gonarthrose est plurifactorielle mais la maladie est fortement liée à l age, elle associe une douleur et une incapacité fonctionnelle qui constituent les principaux motifs de consultation. Les signes radiologiques cardinaux de l arthrose permettent de confirmer le diagnostic. Les douleurs sont d abord intermittentes puis deviennent gênantes. Son évolution est capricieuse et le diagnostic différentiel se pose essentiellement en cas de douleur du genou avec radiographie normale. Son traitement associe des mesures non pharmacologiques et pharmacologiques. Il doit être adapté en fonction de la symptomatologie mais aussi en fonction de l âge et du terrain. Le recours à la chirurgie est tributaire de la gêne fonctionnelle. Mots clés : gonarthrose, diagnostic, traitement Abstract Knee osteoarthritis is a very frequent condition and constitutes a major health problem. Etiology is multifactorial but age seems to play a major role in the genesis of the disease; knee osteoarthritis associates pain and functional impairment. The presence of the main radiographic features is sufficient for diagnosis. Evolution is unpredictable and pain, which is moderate at the beginning, becomes bothering later on. Diagnosis is made difficult when radiographs are normal. Management is based first on medications and is symptomatic; it depends on age and comorbidities. Surgery is required when disability is important. Key words : Knee osteoarthritis, Diagnosis, therapeutic L arthrose du genou est une affection fréquente souvent invalidante du fait du caractère portant de l articulation. Sa prévalence est élevée et elle est parfaitement corrélée à l âge [1] chez la femme elle atteindrait 25% à 49% après 65 ans. Cependant seulement 40 % des arthroses modérées et 60 % des formes évoluées deviendraient symptomatiques [2]. Le genou est une articulation complexe. Anatomiquement instable, elle est constituée de trois compartiments qui sont : le fémoro tibial interne, externe et le fémoro patellaire. Diagnostic de la gonarthrose Le diagnostic d une arthrose du genou est le plus souvent évident quand cette dernière est évoluée. En revanche, il peut être difficile au début lorsque l affection est révélée par un épanchement articulaire, faisant alors discuter toutes les autres étiologies d un genou douloureux. Le principal motif de consultation est la douleur qui le plus souvent est installée depuis plusieurs mois, occasionnant à la longue une gêne à la marche et survenant pour des distances variables selon les périodes et le profil du terrain. Le tableau clinique diffère selon les formes anatomiques [3] : a- Arthrose fémoropatellaire [3] C est la plus fréquente des localisations dans la gonarthrose. Elle toucherait la totalité des femmes et 40% des hommes après 70 ans. Elle est habituellement bilatérale et symétrique. Correspondance à adresser à : F. Rahal ffadia_2007@yahoo.fr

2 Du diagnostic à la prise en charge de la gonarthrose 23 Etiologies : Elle est rarement primitive, plus fréquemment secondaire aux traumatismes : fracture de la rotule, d un condyle fémoral, luxation récidivante, plaie articulaire, et microtraumatismes répétés (corps étrangers, surmenage professionnel ou sportif) ; - Dysplasie rotulienne survenant sur une rotule centrée, troubles statiques axiaux (désaxation fémoro patellaire), frontaux (genu valgum, genu varum), ou sagittaux (flexum) - Syndrome d hyperpression externe de Ficat Clinique : La douleur est antérieure, parfois antéro-externe ou antérointerne. Elle survient à la marche en terrain accidenté, à la montée et à la descente des escaliers. La station assise prolongée est douloureuse incitant le sujet à étendre ses jambes. Elle s accompagne de pseudo blocages, de dérobements, parfois d épanchements. A l examen on recherche des signes de souffrance dans le compartiment fémororotulien : La douleur est réveillée : - A l extension contrariée de la jambe - A la pression de la rotule sur le genou fléchi - Au toucher rotulien - A la manœuvre du rabot (douleur déclenchée au frottement de la rotule contre la trochlée) - A la manœuvre de Zohlen : douleur lorsque l examinateur s oppose à l ascension de la rotule lors de la contraction du quadriceps Cependant ces signes cliniques sont d interprétation souvent difficile et fréquemment la douleur du genou est plus diffuse et traduit l atteinte associée d un compartiment fémoro-tibial. L examen s attache à rechercher un trouble de la statique (varus ou valgus), un épanchement articulaire même minime par la présence d un choc rotulien. La douleur spontanée est fréquemment retrouvée à la pression de l interligne médial ou latéral ou au niveau des facettes rotuliennes. Il faut aussi apprécier les amplitudes (flessum, limitation de la flexion), la stabilité de l articulation (tiroirs, laxité latérale) et une éventuelle amyotrophie quadricipitale. La recherche de signes de lésion méniscale (signe de Mac Murray, grinding test), d un trouble statique des pieds et d une pathologie de la hanche complète l examen clinique. Parfois, l affection est révélée par une hydarthrose de volume variable. En cas d épanchement volumineux, l examen est le plus souvent peu informatif et doit être réalisé de nouveau après évacuation la plus complète possible de l hydarthrose. Enfin, la maladie peut être révélée par la découverte d un kyste poplité, suspecté devant une tuméfaction douloureuse du creux poplité et affirmé par l échographie. b- Arthrose fémorotibiale : Bien qu elle ne soit pas la plus fréquente l atteinte fémorotibiale a fait l objet de nombreuses études du fait de son évolution invalidante. Elle est le plus souvent bilatérale, rarement primitive. L âge de survenue des douleurs imputables à l atteinte du compartiment interne se situe en moyenne à 62 ans chez la femme, et 64 ans chez I homme. Les douleurs en rapport avec l atteinte du compartiment femorotibial externe sont plus tardives. Facteurs étiologiques [3] : Plusieurs circonstances sont reconnues comme favorisant le développement d une arthrose fémorotibiale : - I âge et le sexe : la fréquence de la gonarthrose augmente avec l âge, avec une prévalence plus élevée chez l homme que chez la femme avant 45 ans, puis une atteinte préférentielle de la femme - I obésité : dans la majorité des travaux publiés, une association entre obésité et gonarthrose a été clairement démontrée avec une corrélation entre les deux chez la femme - La génétique: l existence d un facteur héréditaire semble avoir été mise en évidence par l étude de jumelles monoet dizygotes et montre que I héritabilité de l association gonarthrose-arthrose des mains est de 70% - La race : une prévalence plus élevée de la gonarthrose dans certaines populations (chinoise, jamaïquaine) et chez les femmes de race noire semble avoir été trouvée par certains auteurs mais les travaux sont controversés - Les troubles axiaux : le genu varum favorise la survenue d une gonarthrose fémorotibiale par augmentation des contraintes articulaires sur le compartiment interne. Par contre, l association gonarthrose-genu valgum semble moins forte et la survenue d un flessum est un facteur aggravant - Les traumatismes : les lésions méniscales (traumatique, méniscectomie), les lésions ligamentaires, l activité professionnelle (port de poids lourds ), les flexions répétées ou une position accroupie prolongée favorisent la survenue d une gonarthrose fémorotibiale.

3 24 F. Rahal et al. Clinique : La douleur est souvent diffuse, parfois antéro-interne voir antéro-externe. - L examen du genou : se fait debout puis à la marche puis couché - L examen debout : s intéresse aux déviations axiales des membres inférieurs pour mettre en évidence une déformation à type de genu varum ou de genu valgum voire genu recurvatum - L examen à la marche : permet surtout de rechercher une majoration d un trouble statique - En décubitus dorsal : on étudie différentes mobilités du genou, la flexion du genou est longtemps conservée dans la gonarthrose, l existence de craquement est audible et palpable traduisant une atteinte du cartilage articulaire. On recherche systématiquement un épanchement intra articulaire par la recherche d un choc rotulien. En cas de gonarthrose il n y a pas de signes inflammatoires locaux importants. Dans les arthroses évoluées, on peut mettre en évidence des déformations plus importantes du genou avec un aspect globuleux et surtout un flessum. On teste aussi les stabilités antéropostérieures (conservées) et latérales, ces dernières sont un élément fondamental dans les indications ultérieures de la chirurgie. Imagerie Devant un tableau clinique d arthropathie chronique chez un sujet de plus de 50 ans, la radiographie standard est le seul examen, indispensable et le plus souvent suffisant, pour porter le diagnostic de gonarthrose. Radiographie standard : Le bilan radiographique d un genou arthrosique comporte un cliché comparatif des deux genoux de face en appui bipodal et en extension complète (quadriceps contractés) et un cliché postéro antérieur à 30 de flexion (incidence dite «en schuss»), un cliché de profil couché en légère flexion et une vue axiale des rotules, genoux fléchis à 45 (4). Le cliché en «schuss», qui explore la partie postérieure des compartiments fémorotibiaux, permet de détecter des pincements invisibles sur les incidences en extension, en particulier en cas d arthrose fémorotibiale latérale. Il doit donc être systématiquement demandé. Le cliché de profil garde son intérêt en permettant d apprécier une éventuelle dysplasie de trochlée (signe du croisement) ou en montrant une cupule d usure du plateau tibial dans certaines arthroses avancées. La vue axiale des rotules à 45 de flexion suffit pour rechercher une arthrose fémoropatellaire. Des clichés à 30 et 60 ne sont utiles que pour rechercher une instabilité rotulienne chez le sujet jeune. La présence d un ostéophyte même minime est indispensable pour porter le diagnostic de gonarthrose si l on se réfère aux critères du Collège Américain de Rhumatologie. Bien que peu spécifique le pincement de l interligne articulaire est le moyen le plus sensible pour suivre l évolution, d où l importance de réaliser les clichés dans les conditions les plus standardisées possible car des variations minimes des conditions de réalisation de la radiographie (inclinaison du tube, rotation des pieds, légère flexion du genou) peuvent faire varier de façon considérable la hauteur de l interligne fémorotibiale. On retrouve fréquemment une condensation osseuse souschondrale et des géodes localisées au niveau des zones d hyperpression. On peut coter l importance de l atteinte radiologique par la classification de Kellgren et Lawrence (basée sur le pincement et les ostéophytes) ou par la seule mesure du pincement de l interligne [5,6]. Il existe une dissociation anatomiquement, et l importance des lésions décelables à la radiographie n est pas corrélée au retentissement fonctionnel ni à l importance des douleurs : les lésions radiologiques peuvent être asymptomatiques et l arthrose découverte fortuitement. Autres examens : Ils sont habituellement inutiles et ne servent qu à éliminer d autres étiologies. L arthroscanner permet d objectiver avec précision des lésions localisées invisibles sur les clichés standards, en particulier au niveau du compartiment fémoropatellaire. L imagerie par résonance magnétique (IRM) permet d analyser le cartilage avec précision cependant l IRM ne doit pas être considérée comme un examen de choix pour le diagnostic et encore moins le suivi d une gonarthrose. L arthroscopie à visée diagnostique a été abandonnée et ne doit être réalisée que s il existe un doute diagnostique après l IRM ou si un geste thérapeutique ou une biopsie synoviale sont envisagés dans le même temps. L échographie a pour indication la recherche d un kyste poplité avec éventuelle ponction évacuatrice dirigée par l examen.

4 Du diagnostic à la prise en charge de la gonarthrose 25 septique, tuberculeuse ou microcristalline, rhumatisme inflammatoire ou hémarthrose). L analyse systématique du liquide doit comporter une cytochimie avec recherche de cristaux et une analyse bactériologique si le liquide est de formule inflammatoire. Les marqueurs sanguins de l inflammation (vitesse de sédimentation, protéine C réactive) sont utiles pour corroborer les résultats de l analyse du liquide synovial au moindre doute. Figure 1 : Radiographie du genou de face. Pincement fémoro-tibial médial associé à une ostéophytose marginale tibiale médiale (flèche). Figure 2 : Radiographie du genou de profil. Pincement évolué de l interligne fémoro-patellaire avec ostéophytose patellaire et fémorale volumineuse et ostéochondromatose. Biologie Les examens biologiques ne sont indispensables qu en cas de doute diagnostique (radiographies non concluantes ou épanchement articulaire avec signes inflammatoires). Dans ce cas, une ponction articulaire voire une biopsie synoviale est indispensable afin de pouvoir formellement exclure un épanchement d une autre origine (arthrite Diagnostic différentiel [7] a- Devant une douleur mécanique du genou avec radiographie normale, on évoque : - Pathologie dégénérative du ménisque : Chez un sujet de la cinquantaine souffrant d une douleur mécanique du compartiment interne du genou sans signe radiographique d arthrose, on évoque une pathologie dégénérative du ménisque (méniscose) d autant plus probable s il existe une hydarthrose de formule mécanique et des manoeuvres méniscales positives. Les examens d imagerie (IRM, arthroscanner) ne seront utiles qu en cas d échec d un traitement médical correctement conduit (repos relatif, anti-inflammatoires à doses efficaces, deux à trois infiltrations de corticoïdes), la méniscectomie après 50 ans est à déconseiller du fait du risque majeur d arthrose sévère qu elle induit. - Ostéonécrose : Chez un patient plus âgé, on évoque une ostéonécrose du condyle interne, plus rarement du plateau tibial, ou une fracture de contrainte du plateau tibial justifiant la réalisation d une IRM. - Algoneurodystrophie : Le diagnostic d algoneurodystrophie est habituellement facile dans 70% des cas où l interrogatoire retrouve une cause précise (traumatisme, immobilisation). Les signes radiologiques sont retardés de plusieurs semaines par rapport à la présentation clinique (douleur diffuse, gonflement global avec parfois petite hydarthrose de formule mécanique). La scintigraphie osseuse ou mieux encore l IRM permet le diagnostic précoce. - Tendinopathies : Les tendinopathies (quadricipitale, rotulienne, de la patte-d oie, de la bandelette de Maissiat) touchent habituellement des sujets plus jeunes, volontiers sportifs. Le diagnostic est clinique (interrogatoire, examen articulaire normal, douleur d insertion tendineuse) et le recours à l échographie, voire à l IRM, est rarement nécessaire. La présence d un épanchement articulaire élimine le diagnostic de tendinite.

5 26 F. Rahal et al. b- Devant un épanchement articulaire inaugural avec radiographie normale, on évoque : - Devant un liquide de formule mécanique, on évoque une pathologie méniscale, une chondromatose synoviale, une ostéonécrose ou une ostéochondrite du condyle interne. L IRM est alors l examen de choix qui permet d affirmer le diagnostic dans la grande majorité des cas. - Devant un liquide inflammatoire, on évoque une arthrite infectieuse, une arthrite microcristalline (goutte ou chondrocalcinose) ou une monoarthrite inflammatoire (polyarthrite rhumatoïde, spondyloarthropathie, en particulier arthrite réactionnelle). - Devant une hémarthrose : On s oriente vers une synovite villonodulaire, dont le diagnostic est affirmé par l IRM et la biopsie synoviale, une chondrocalcinose articulaire ou une tuberculose articulaire. Diagnostic étiologique (7) L arthrose du genou est le plus souvent considérée comme «primitive». Elle est alors bilatérale dans deux tiers des cas. L âge de découverte est en moyenne de 65 ans pour l arthrose fémorotibiale, plus précoce pour l arthrose fémoropatellaire. On ne considère que l arthrose est secondaire qu en cas d arthrose unilatérale avec notion de traumatisme du genou (rupture d un ligament croisé, lésion méniscale grave, contusion sévère de la rotule) ou de méniscectomie, ou encore en cas de trouble important de la statique (genu varum ou valgum, instabilité rotulienne). Critères de diagnostic Le Collège Américain de Rhumatologie (American Collège of Rheumatology-ACR) a proposé en 1986 des critères de classification de la gonarthrose selon 3 méthodes : clinique seule, clinique et biologique ou clinique et radiologique (6), mais ces critères sont surtout utilisés dans les essais cliniques, les critères cliniques et radiologiques semblent les plus intéressants pour faire le diagnostic d une gonarthrose. Evolution L évolution la plus habituelle est marquée par des périodes douloureuses qui alternent avec des périodes de rémission. Il n y a pas d éléments permettant de prédire la durée de cette évolution ni d identifier des facteurs de risque bien individualisés de l évolutivité en dehors du surpoids, il existe des formes de dégradation rapide et des formes très peu évolutives. Même à un stade avancé la gêne fonctionnelle peut rester mineure avec conservation d un périmètre de marche suffisant. Traitement Dans les dernières recommandations de l OARSI (Osteoarthritis Research Society International), consacrées à la prise en charge de l arthrose du genou et de la hanche (8), il est précisé que tout patient doit bénéficier d un accès à l information et d une éducation concernant les objectifs du traitement et l importance des modifications du mode de vie, de l adaptation des activités, de la perte de poids et d autres mesures pour décharger la ou les articulations endommagées. L accent initial doit être mis sur les moyens et les traitements pouvant être mis en œuvre par le patient luimême plutôt que par les traitements passifs délivrés par les professionnels de santé. Ensuite, les efforts devront surtout encourager le patient à adhérer aux traitements non pharmacologiques. - L objectif du traitement est double : 1. Soulager les symptômes 2. Améliorer la fonction articulaire et en théorie, ralentir l évolution anatomique de la maladie - Principes généraux : 1. Ce traitement doit être adapté au patient, il existe une grande variabilité dans l intensité et le rythme des douleurs d un patient à un autre 2. Ne pas laisser passer l heure de la chirurgie, soit préventive visant à corriger un défaut d axe, ou de remplacement prothétique lorsque le traitement médical ne fait plus effet. a- Traitement non pharmaceutique Le traitement non pharmaceutique est toujours indiqué (9).Il est basé sur une activité de marche : il faut recommander une activité de marche modérée (maintient la force musculaire) Mesures de ménagement de l articulation : éviter les marches intensives et les stations debout prolongées, éviter le port de charges lourdes, prendre éventuellement une canne du coté opposé à la douleur, observer un repos quotidien. Mesures hygiéno-diététiques : la perte de poids est impérative et conseiller le port de chaussures avec des semelles épaisses La rééducation est fondamentale : elle a pour objectif de maintenir la trophicité musculaire, par la rééducation isotonique et isométrique, qui améliore la tolérance fonctionnelle et diminue la douleur, maintenir le jeu articulaire et lutter contre les attitudes antalgiques vicieuses : flessum du genou.

6 Du diagnostic à la prise en charge de la gonarthrose 27 b- Traitement médical Dans la mesure où il n y a pas de preuve formelle d une efficacité supérieure des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sur les antalgiques, ces derniers doivent être utilisés en première intention compte tenue de leur faible toxicité, mais ils doivent être prescrits à dose suffisante avant de conclure à leur efficacité ou inefficacité (10) : Les antalgiques de palier 1 : paracétamol (jusqu à 4g/j). Ce seul traitement peut soulager les patients Les AINS : en cas de résistance au traitement antalgique ou lors de périodes plus douloureuses (poussées congestives) ou s il existe un épanchement inflammatoire on recommande la prescription d un AINS sur des périodes courtes (8-15 jours) et par voie orale (la voie intramusculaire n est pas supérieure). Le rapport bénéfice/risque doit être soigneusement pesé chez les patients âgés exposés aux complications digestives : il faut porter une attention particulière à la prise conjointe (et contre-indiquée) de deux AINS et éviter les formes à libération prolongée. Le celecoxib (celebrex) entraine moins d accidents digestifs mais il ne protège pas des incidents rénaux. Antalgiques du palier 2 : en cas de résistance aux AINS, et aux antalgiques usuels, on a recours au tramadol (dose efficace de 200 à 400 mg) ou aux associations paracétamol-codéine ou paracétamol-tramadol Antalgiques du palier 3 : leur usage n est pas recommandé dans l arthrose Chondroprotecteurs ou anti-arthrosiques à action lente : ils ne doivent être utilisés que dans le but d améliorer les manifestations algofonctionnelles de l arthrose et de diminuer la prise d antalgiques ou d AINS (11) : Diacérhéine, insaponifiable de soja, chondroïtine sulfate et glucosamine. Ces produits ont en commun : in vitro un certain degré d action sur l activité du chondrocyte, un effet antalgique retardé (variable), n agissant qu au terme de 3 semaines à un mois, un effet rémanent de 1 à 3 mois après l arrêt du produit (12), on peut les prescrire par cures de 3 à 6 mois, renouvelables dans les formes résistantes aux antalgiques usuels ou à visée chondroprotectrice bien que cet effet soit encore incertain. Les traitements locaux sont importants dans la prise en charge de la gonarthrose - Infiltration de corticoïdes : on peut utiliser : Hexatrione à la dose de 40 mg, Cortivoszol (Altim ) ou de Diprostène, Tableau 2 : Critères ACR 1986 de la gonarthrose Douleur du genou et au moins Sensibilité Spécialité Rapport de vraisemblance Critères cliniques 3 des 6 critères suivants Age > 50 ans Raideur matinale < 30 minutes Crépitements articulaires Douleur osseuse périarticulaire à l examen Hypertrophie osseuse périarticulaire Absence de chaleur locale à la palpation 95% 69% 3,1 Critères cliniques et biologiques 5 des 9 critères suivants Age > 50 ans Raideur matinale < 30 minutes Crépitements Douleur osseuse périarticulaire à l examen Hypertrophie osseuse périarticulaire Absence de chaleur locale à la palpation VS < 40 mm Facteur rhymatoïde < 1/40 Liquide synovial mécanique 92% 75% 3,7 Critères cliniques et radiologiques 1 des 3 critères suivants Age > 50 ans Raideur matinale < 30 minutes Crépitements Et présence d ostéophytes à la radiographie 91% 86% 6,5 ils sont indiqués dans les gonarthroses avec épanchement inflammatoire, l évacuation du liquide articulaire précède l infiltration, l effet antalgique n excède pas 2 à 3 semaines, la dose et l intervalle qu il faut respecter entre deux infiltrations restent très empiriques, il est de règle de ne pas dépasser une série de trois infiltrations de corticoïdes. Injections d acide hyaluronique On dispose d acide hyaluronique de poids moléculaire varié. Ils ont démontré un effet antalgique au bout de 2 à 3 semaines avec un effet rémanent parfois pendant plusieurs mois (13). Le schéma thérapeutique en cas de gonarthrose dépend du poids moléculaire et de la formulation du viscosupplément et consiste habituellement en trois injections intra-articulaires d acide hyaluronique à une semaine d intervalle, les viscosuppléments à haut PM permettent une injection annuelle. L indication de ces acides hyaluroniques est la gonarthrose résistante au traitement médical et n ayant peu ou pas

7 28 F. Rahal et al. d épanchement pour éviter l effet de dilution du produit. Le lavage articulaire : Réservé aux formes résistantes au traitement médical, hydarthodiales, notamment celle associée à une CCA - Traitement chirurgical Il comprend deux volets Traitement chirurgical dit «conservateur» : La chirurgie de réaxation s adresse à des arthroses unicompartimentales douloureuses, ayant un défaut d axe sans hyperlaxité ligamentaire avant 70 ans, elle permet de retarder en moyenne de 12 ans la mise en place d une prothèse Chirurgie prothétique : la chirurgie prothétique doit répondre à certaines règles : 1. Ne pas porter abusivement et trop facilement l indication d une chirurgie totale de genou car si la durée de vie des prothèses s est considérablement améliorée, la durée de vie des patients en moyenne a aussi augmentée et la remise en place d une seconde prothèse est toujours plus difficile et délicate que la première. 2. Ne poser l indication que devant l importance de l atteinte clinique, douleur et/ou gêne fonctionnelle, cette atteinte doit être associée à une atteinte radiologique avancée. 3. L atteinte radiologique seule ne permet de porter l indication de la mise en place d une prothèse totale articulaire. - Il peut s agir d une prothèse totale (PTG) à glissement (avec ou sans conservation du système ligamentaire et remplacement de l ensemble des pièces articulaires), soit prothèse dite «unicompartimentale» (PUC). La prothèse du genou entraine toujours une gêne modérée et une limitation fonctionnelle. Conclusion Affection fréquente et souvent invalidante lorsqu elle est évoluée, la gonarthrose doit pouvoir bénéficier d une prise en charge globale, associant des mesures orthopédiques à des thérapeutiques médicamenteuses avant de recourir à la chirurgie prothétique qui peut être retardée, voire évitée, dans de nombreux cas. Déclaration d intérêt Les auteurs déclarent n avoir aucun conflit d intérêt. Références 1. Oliviera SA, Felson DT, Reed JL, Cirillo PA, Walker AM. Incidence of sympromatic hand, hip, and knee osteoarthritis among patients in a health maintenance organization. Arthritis Rheum 1995 ; 38 : Felson DT, Naimark A, Anderson J, et al. The prevalence of knee osteoarthritis in the elderly. The Framingham Osteoarthritis Study. Arthritis Rheum 1987;29: Ravaud P, Dougados M, et al. Définition et épidémiologie de la gonarthrose. Rev Rhum 2000;67(Suppl. 3): Altman R, Asch E, Bloch D, et al. Development of criteria for the classification and reporting of osteoarthritis Classification of osteoarthritis of the knee. Diagnostic and Therapeutic Criteria Committee of the American Rheumatism Association. Arthritis Rheum 1986;29: Kellgren JH, Lawrence JS, et al. Radiological assessment of osteoarthrosis. Ann Rheum Dis 1957;16: Altman RD, Hochberg M, Murphy WA, et al. Atlas of individual radiographic features in osteoarthritis. Osteoarthritis Cartilage 1995;3(Suppl. A): T.Conrozier.reconnaitre et prendre en charge une gonarthrose. EMC (Elsevier Masson SAS, Paris), traité de medecine Akos , Zhang W, Moskowitz RW, Nuki G, et al. OARSI recommendations for the management of hip and knee osteoarthritis, part I: critical appraisal of existing treatment guidelines and systematic review of current research evidence. Osteoarthritis Cartilage 2007; 15: Altman R, Hochberg M, Moskowitz R, et al. Recommendations for the medical management of osteoarthritis of the hip and knee: 2000 update. Arthritis Rheum 2000;43: Zhang W et al, EULAR evidence-based recommandation for the diagnosis of knee osteoarthritis. Ann Rheum Dis 2010 ; 69 : Mac Allindon TE et al, Glucosamine and chondroitine for treatment of osteoarthritis. A systematic quality assessment and meta analysis.jama 2000,283 : Hochberg MC et al. Structure modifying effects of chondroitine sulfate in knee osteoarthritis : an updated meta-analysis of randomised placebo controlled trials of 2years duration. Osteoarthritis Cartilage 2010, 18 (Supple) :S28-S Bellamy N et al. Viscosupplementation for the treatment of osteoarthritis of knee.cochrane Database Syst Rev 2006 (2) : CD

Genou non traumatique

Genou non traumatique Epidémiologie Genou non traumatique Laure Brulhart (Paola Chevallier) 25 37% des patients >50 ans souffrent de gonalgie 50% restriction dans les AVQ 33% consultent leur généraliste Facteurs associés avec

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13 Anatomie Enthésopathies Docteur Emmanuel Hoppé Service de Rhumatologie CHU Angers 18.10.2013 Symphyse pubienne Coxo-fémorales Bursopathies Sacroiliaques 4 tableaux 3 grands cadres Douleur lombofessière

Plus en détail

Quel que soit le matériel d ostéosynthèse, un certain nombre de principes permettent de bien conduire le geste chirurgical

Quel que soit le matériel d ostéosynthèse, un certain nombre de principes permettent de bien conduire le geste chirurgical Information supplémentaire 3 Quel que soit le matériel d ostéosynthèse, un certain nombre de principes permettent de bien conduire le geste chirurgical Installation Sur table normale, en décubitus dorsal

Plus en détail

REEDUCATION APRES RUPTURE DU LIGAMENT CROISE ANTERIEUR OPERE

REEDUCATION APRES RUPTURE DU LIGAMENT CROISE ANTERIEUR OPERE REEDUCATION APRES RUPTURE DU LIGAMENT CROISE ANTERIEUR OPERE REEDUCATION APRES RUPTURE DU LIGAMENT CROISE ANTERIEUR OPERE Eric HALLARD, Kinésithérapeute La rupture du LCAE est de plus en plus fréquente

Plus en détail

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES. Spondylarthrites. Décembre 2008

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES. Spondylarthrites. Décembre 2008 SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Spondylarthrites Décembre 2008 OBJECTIFS - Mieux identifier les patients atteints de spondylarthrite afin de raccourcir le délai entre l apparition des symptômes

Plus en détail

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S INTRODUCTION La lombalgie est un symptôme fréquent avec une prévalence

Plus en détail

La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde

La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde Vivre avec une polyarthrite rhumatoïde Décembre 2008 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Au programme. Les blessures fréquentes chez les coureurs de fond

Au programme. Les blessures fréquentes chez les coureurs de fond Au programme Les blessures fréquentes chez les coureurs de fond Club La Foulée 5 août 2004 Dre Mireille Belzile La lombo-sciatalgie Inflammation du périoste au site d insertion des muscles du mollet Erreur

Plus en détail

1 ère Edition, septembre 2010. La Rhumatologie au Quotidien Dr RALANDISON D. Stéphane Page 1

1 ère Edition, septembre 2010. La Rhumatologie au Quotidien Dr RALANDISON D. Stéphane Page 1 Dr RALANDISON D. Stéphane 1 ère Edition, septembre 2010 La Rhumatologie au Quotidien Dr RALANDISON D. Stéphane Page 1 C l i q u e z s u r l e s l i e n s S o m m a i r e R é s u m é d e s c h a p i t r

Plus en détail

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Les spondylarthopathies 0.2% de la population en France Arthrites Réactionnelles rares S. Ankylosante

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

CHAPITRE VI : L ARTHROSE

CHAPITRE VI : L ARTHROSE CHAPITRE VI : L ARTHROSE I- Introduction II- Définition III- Epidémiologie descriptive A- Prévalence B- Incidence C-Les facteurs de risque D- Facteurs de risque de progression structurale IV- Retentissement

Plus en détail

Protocole de rééducation des syndromes fémoro-patellaires

Protocole de rééducation des syndromes fémoro-patellaires 1 Protocole de rééducation des syndromes fémoro-patellaires Dans la grande majorité des cas, les syndromes fémoro-patellaires (SFP) guérissent avec un traitement médical bien conduit. Pour être efficace,

Plus en détail

Biomécanique des pathologies de contraintes de l avant-pied et du médio-pied

Biomécanique des pathologies de contraintes de l avant-pied et du médio-pied Les Entretiens de Bichat Podologie 2013 Biomécanique des pathologies de contraintes de l avant-pied et du médio-pied C. Cazeau* * Clinique Geoffroy saint-hilaire, 59 rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris,

Plus en détail

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil Liens d intérêt Intérêts financiers : aucun Liens durables ou permanents : aucun Interventions

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

PROTHÈSE TOTALE DE GENOU

PROTHÈSE TOTALE DE GENOU Dr Alain CAZENAVE chirurgien orthopédiste traumatologie sportive 52 rue du Dr calot 62600 BERCK/mer FRANCE tel: 03 21 89 20 44 site web : www.orthopale.org PROTHÈSE TOTALE DE GENOU QUELQUES GÉNÉRALITÉS

Plus en détail

INFORMATION CONCERNANT L OSTEOTOMIE DU GENOU

INFORMATION CONCERNANT L OSTEOTOMIE DU GENOU INFORMATION CONCERNANT L OSTEOTOMIE DU GENOU Votre état nécessite la réalisation d'une ostéotomie au niveau du genou. Cette fiche est destinée à vous en expliquer les grands principes, le but et les bénéfices

Plus en détail

LES TROUBLES MUSCULO- SQUELETTIQUES

LES TROUBLES MUSCULO- SQUELETTIQUES LES TROUBLES MUSCULO- SQUELETTIQUES DE L EPAULE CHEZ DES TECHNICIENNES DE LABORATOIRE L. MERIGOT, F. MARTIN, Avec la participation des Drs G. DALIVOUST, G. GAZAZIAN 26 Janvier 2010 1 SOMMAIRE 1. Introduction

Plus en détail

LES ORTHESES DE COMPRESSION CONTENTION

LES ORTHESES DE COMPRESSION CONTENTION LES ORTHESES DE COMPRESSION CONTENTION Parfois sous estimées, les orthèses de compression contention augmentent le niveau de vigilance par leur mécanisme de «rappel à l ordre», préviennent les récidives

Plus en détail

COMMISSION NATIONALE D EVALUATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX ET DES TECHNOLOGIES DE SANTE. AVIS DE LA COMMISSION 08 février 2011 CONCLUSIONS

COMMISSION NATIONALE D EVALUATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX ET DES TECHNOLOGIES DE SANTE. AVIS DE LA COMMISSION 08 février 2011 CONCLUSIONS COMMISSION NATIONALE D EVALUATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX ET DES TECHNOLOGIES DE SANTE AVIS DE LA COMMISSION 08 février 2011 Nom : Modèles et références retenus : Fabricant : Demandeur : Données disponibles

Plus en détail

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Pathologies inflammatoires et connectivites Pathologies dégénératives Exclusion du métabolisme phosphocalcique et des marqueurs du remodelage osseux

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie :

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie : ANNEXE A : Formulaire de première demande Formulaire de première demande de remboursement de la spécialité HUMIRA pour une spondylarthrite axiale sévère sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante

Plus en détail

Protocoles canins pour les traitements par ondes de choc radiales STORZ MEDICAL

Protocoles canins pour les traitements par ondes de choc radiales STORZ MEDICAL Delivered by Protocoles canins pour les traitements par ondes de choc radiales STORZ MEDICAL Docteur Artem Rogalev et Spok APPLICATEURS - PARAMETRES MACHINE CERA-MAX C 15 : Grâce à sa composition en poudre

Plus en détail

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013 Douleurs des mains Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements C.Zenklusen septembre 2013 Causes de douleurs aux mains Articulations (origine articulaire) Nerfs (origine nerveuse)

Plus en détail

Collection Soins infirmiers

Collection Soins infirmiers Collection Soins infirmiers Une production du Université de Caen Basse-Normandie Traumatologie : traitements des fractures Dr. J-P de ROSA CH. AVRANCHES-GRANVILLE Fractures diagnostic 2 Fractures-diagnostic

Plus en détail

Traitement médicamenteux de l arthrose

Traitement médicamenteux de l arthrose 30 DOSSIER ARTHROSE Disponible en ligne sur www.smr.ma Traitement médicamenteux de l arthrose Pharmacological management of osteoarthritis Sabrina Haid 1, Samy Slimani 2, Fadia Rahal 1, Amina Abdessemed

Plus en détail

Fiche pathologie n 1 : Tendinopathie

Fiche pathologie n 1 : Tendinopathie Fiche pathologie n 1 : Tendinopathie Fiches pathologies du danseur Inflammation d un tendon ou des structures avoisinantes résultant d une surcharge de travail ou d une contrainte anormale. 4 stades (du

Plus en détail

Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003

Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003 Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003 Pré-Requis : Anatomie descriptive et fonctionnelle de l extrémité inférieure du radius Résumé : Les fractures

Plus en détail

La polyarthrite rhumatoïde est-elle une maladie courante parmi la patientèle d'un rhumatologue?

La polyarthrite rhumatoïde est-elle une maladie courante parmi la patientèle d'un rhumatologue? Association Française des Polyarthritiques & des Rhumatismes Inflammatoires Chroniques 9, rue de Nemours - 75011 Paris E-mail : afp@nerim.net - www.polyarthrite.org Tél. : 01 400 30 200 - Fax : 01 400

Plus en détail

Problèmes locomoteurs

Problèmes locomoteurs VOLUME 2 Aspects cliniques Chapitre 10 Problèmes locomoteurs Problèmes locomoteurs 343 Problèmes locomoteurs J.P. Praet, T. Mets Les problèmes locomoteurs sont fréquents et le deviennent de plus en plus

Plus en détail

Prothèse Totale de Genou

Prothèse Totale de Genou Hôpital de Martigny Prothèse Totale de Genou Informations patients 2 Impressum Editeur: Hôpital du Valais (RSV), Direction générale, Communication, 1950 Sion Auteur: Hôpital de Martigny, Service d orthopédie

Plus en détail

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde 1 ETSL Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde TP 1 GABIN-GAUTHIER 13/11/2009 I. LA MALADIE... 2 II. TECHNIQUES QUALITATIVES... 2 1. PRINCIPE... 2 2. MODE OPERATOIRE... 3 2.1. WRST ou Waaler Rose

Plus en détail

Institut Régional de Réadaptation Nancy DUHAM 2010

Institut Régional de Réadaptation Nancy DUHAM 2010 C. Gable - DUHAM 2010 Les orthèses provisoires en pathologie traumatique LES FRACTURES DIGITALES LA MAIN COMPLEXE LES ENTORSES DIGITALES Institut Régional de Réadaptation Nancy DUHAM 2010 Colette Gable,

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER I : INTRODUCTION Dans le cadre de la Semaine Européenne de la Construction il est utile de se remémorer ou de prendre simplement conscience que notre

Plus en détail

D re Francine Borduas, médecin de famille, Québec D r Richard Blanchet, médecin de famille, expert en médecine du sport, Québec D r David Dixon,

D re Francine Borduas, médecin de famille, Québec D r Richard Blanchet, médecin de famille, expert en médecine du sport, Québec D r David Dixon, Conflits d intérêts Comité d élaboration D re Francine Borduas, médecin de famille, Québec D r Richard Blanchet, médecin de famille, expert en médecine du sport, Québec D r David Dixon, médecin de famille,

Plus en détail

La signification des mots signalés par un astérisque* est exposée dans un glossaire situé en fin de fiche. I DÉFINITION DE LA NUISANCE ET DU RISQUE

La signification des mots signalés par un astérisque* est exposée dans un glossaire situé en fin de fiche. I DÉFINITION DE LA NUISANCE ET DU RISQUE Fiche de sécurité H2 F 19 02 Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics Tour Amboise 204, rond-point du Pont de Sèvres 92516 BOULOGNE-BILLANCOURT CEDEX Tél. : 01 46 09 27

Plus en détail

Chirurgie de la gonarthrose

Chirurgie de la gonarthrose .. 14-326-A-10 Chirurgie de la gonarthrose G. Bellier, P. Djian Le traitement de la gonarthrose n est pas univoque. Il nécessite une prise en charge globale du patient et doit tenir compte des demandes

Plus en détail

La main traumatique: traumatismes ostéo- articulaires des doigts longs. DR Moughabghab

La main traumatique: traumatismes ostéo- articulaires des doigts longs. DR Moughabghab La main traumatique: traumatismes ostéo- articulaires des doigts longs. DR Moughabghab Rappel anatomique! Phalanges: P1 P2 P3 = os longs! Articulations IP = trochléennes un seul degré de liberté. - tête

Plus en détail

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre Page 1 Garantie Responsabilité civile - Lésions corporelles de l assurance automobile - Étude des dossiers de demande d indemnisation fermés en Ontario Descriptions des blessures Élaborées à partir des

Plus en détail

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008 LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES Le 2 décembre 2008 DEROULEMENT DE LA RENCONTRE 1ère partie : les localisations des TMS, les facteurs d'apparition, la prise en charge thérapeutique 2ème partie : les chiffres

Plus en détail

Marche normale et marche pathologique

Marche normale et marche pathologique Marche normale et marche pathologique Pr. JM Viton, Dr. L. Bensoussan, Dr. V. de Bovis Milhe, Dr. H. Collado, Pr. A. Delarque Faculté de Médecine, Université de la Méditerranée, Fédération de Médecine

Plus en détail

Préfaces... 6. Introduction... 8

Préfaces... 6. Introduction... 8 Préfaces... 6 Introduction... 8 Comment aborder une problématique musculosquelettique chronique?... 10 Termes importants... 12 La douleur... 14 Repérage anatomique... 24 Les principaux syndromes musculosquelettiques...

Plus en détail

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010 Lombalgie inflammatoire François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010 Pronostic d une lombalgie aigue 1mois: 66 à 75% encore symptomatiques quelques limitations fonctionnelles 82

Plus en détail

Diagnostic différentiel des infections ostéoarticulaires

Diagnostic différentiel des infections ostéoarticulaires Diagnostic différentiel des infections ostéoarticulaires Emmanuelle Vignot Hôpital Edouard Herriot, Lyon Unité Inserm UMR1033 Lyon emmanuelle.vignot@chu-lyon.fr Arthrite septique (1) 1/ Monoarthrite :

Plus en détail

LA PROTHESE TOTALE DE GENOU

LA PROTHESE TOTALE DE GENOU LA PROTHESE TOTALE DE GENOU Introduction : La destruction du cartilage est fréquente au niveau du genou qui est une articulation très sollicitée et soumise à tout le poids du corps. La conséquence de cette

Plus en détail

La prise en charge de votre spondylarthrite

La prise en charge de votre spondylarthrite G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre spondylarthrite Vivre avec une spondylarthrite Décembre 2008 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Mieux comprendre le syndrome douloureux fémoro-patellaire pour mieux le traiter

Mieux comprendre le syndrome douloureux fémoro-patellaire pour mieux le traiter synthèse Mieux comprendre le syndrome douloureux fémoro-patellaire pour mieux le traiter Rev Med Suisse 2014 ; 10 : 1451-6 M. Saubade R. Martin A. Becker G. Gremion introduction Le syndrome douloureux

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat

Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat rappeler l examen clinique du rachis Reconnaître les signes d alertes(red flags) Distinguer la lombalgie commune d une lombalgie

Plus en détail

La reprise de la vie active

La reprise de la vie active Prothèse de hanche Les conseils de votre chirurgien La reprise de la vie active Vous êtes aujourd hui porteur d une prothèse de hanche ; elle va vous permettre de reprendre vos activités sans gène ni douleur.

Plus en détail

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021 Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges Membre enseignant chercheur EA 4021 Rhumatisme inflammatoire chronique Prévalence des SA ies en Europe = 1 à 2% Age moy : 26 ans, ratio homme/femme:

Plus en détail

Guide de prise en charge après reconstruction du Ligament Croisé Antérieur (LCA) du genou

Guide de prise en charge après reconstruction du Ligament Croisé Antérieur (LCA) du genou Guide de prise en charge après reconstruction du Ligament Croisé Antérieur (LCA) du genou 1 Objet Ce guide a pour objectif d orienter la prise en charge du patient en physiothérapie après sa chirurgie

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Accidents musculaires. Dr Marie-Eve Isner-Horobeti Praticien Hospitalier Service de Médecine Physique et de Réadaptation CHU Strasbourg-Hautepierre

Accidents musculaires. Dr Marie-Eve Isner-Horobeti Praticien Hospitalier Service de Médecine Physique et de Réadaptation CHU Strasbourg-Hautepierre Accidents musculaires Dr Marie-Eve Isner-Horobeti Praticien Hospitalier Service de Médecine Physique et de Réadaptation CHU Strasbourg-Hautepierre I. Lésions musculaires aiguës Classification Clinique

Plus en détail

Échographie normale et pathologique du grand pectoral

Échographie normale et pathologique du grand pectoral Échographie normale et pathologique du grand pectoral JL Brasseur, N Gault, B Mendes, D Zeitoun-Eiss, J Renoux, P Grenier G H Pitié-Salpêtrière Introduction La pathologie du grand pectoral est relativement

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

Kinésithérapie et réadaptation pour les patients PSH Retour d'expérience 2006-2012. Alaitz AMEZQUETA kinésithérapeute + Équipe de rééducation

Kinésithérapie et réadaptation pour les patients PSH Retour d'expérience 2006-2012. Alaitz AMEZQUETA kinésithérapeute + Équipe de rééducation Kinésithérapie et réadaptation pour les patients PSH Retour d'expérience 2006-2012 Alaitz AMEZQUETA kinésithérapeute + Équipe de rééducation Anniversaire ASL Paris 26 mai 2012 Présentation de l'équipe

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

Trucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression

Trucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis Trucs du métier Son épidémiologie et son expression Le psoriasis est une maladie cutanée inflammatoire chronique qui touche de 1 % à 3 % de la population

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE D. VAN LINTHOUDT La Chaux-de-Fonds Lausanne, le 19.11.2004 SYNDROMES DOULOUREUX PAR SURCHARGE DU MEMBRE SUPERIEUR épaule

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

PROTHÈSE TOTALE DE GENOU

PROTHÈSE TOTALE DE GENOU Service Orthopédie www.cliniquesdeleurope.be Site St-Michel 2 COMPRENDRE L ARTHROSE ET L ARTHROPLASTIE DE GENOU L arthrose est le reflet d un déséquilibre entre la surcharge mécanique et la tolérance de

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

Lombalgies inflammatoires de l homme jeune

Lombalgies inflammatoires de l homme jeune Lombalgies inflammatoires de l homme jeune Auteur : Dr Éric TOUSSIROT, Besançon Comité éditorial : Dr Laure GOSSEC, Paris Dr Henri NATAF, Mantes-La-Jolie Relecteurs CFMR : Pr Bernard DUQUESNOY, Lille Pr

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

Traumatologie de l enfant. Joël Lechevallier Saad Abu Amara

Traumatologie de l enfant. Joël Lechevallier Saad Abu Amara Traumatologie de l enfant Joël Lechevallier Saad Abu Amara Plan Spécificités de l enfant Traumatismes de l enfant Cas particuliers Traitement Spécificités de l enfant Traumatismes de l enfant Cas pa Physiologie

Plus en détail

Le syndrome SAPHO Ostéomyélite multifocale chronique récidivante Spondylarthrite hyperostosante pustulo-psoriasique

Le syndrome SAPHO Ostéomyélite multifocale chronique récidivante Spondylarthrite hyperostosante pustulo-psoriasique Ostéomyélite multifocale chronique récidivante Spondylarthrite hyperostosante pustulo-psoriasique La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre

Plus en détail

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Céphalées vues aux Urgences Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Deux Objectifs aux Urgences Identifier les céphalées à risque vital Optimiser le traitement des céphalées

Plus en détail

Le guide de l orthopédie

Le guide de l orthopédie Le guide de l orthopédie PETIT APPAREILLAGE www.bastideleconfortmedical.com Le groupe Bastide, créé en 1977 par Guy BASTIDE, pharmacien, est spécialisé dans la prestation de services (location) et la vente

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT A5-MNTrefonte.indd 1 28/07/2011 08:28:01 & BONNES S TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES Le guide Guide offert par la MNT A5-MNTrefonte.indd 2 28/07/2011 08:28:02 SOULEVER UN OBJET LOURD OU UNE PERSONNE

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Les formes cliniques. Maxime Breban

Les formes cliniques. Maxime Breban Reconnaître la Spondylarthrite en 2011 Les formes cliniques Maxime Breban maxime.breban@apr.aphp.fr Qu'est-ce que les rhumatismes inflammatoires? Inflammation chronique des articulations Maladies complexes

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

Les anomalies des pieds des bébés

Les anomalies des pieds des bébés Les anomalies des pieds des bébés Pierre Mary Consultation d orthopédie pédiatrique Service d orthopédie et de chirurgie réparatrice de l enfant Hôpital Jean Verdier Hôpital Trousseau Comment étudier un

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 novembre 2009

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 novembre 2009 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 18 novembre 2009 LEDERTREXATE 5 mg, solution injectable B/1 ampoule de 2 ml (Code CIP : 315 012-5) LEDERTREXATE 25 mg, solution injectable B/1 ampoule de 1 ml (Code CIP

Plus en détail

en s entraînant avec le Stability Trainer Votre guide professionnel d entrainement journalier

en s entraînant avec le Stability Trainer Votre guide professionnel d entrainement journalier En forme, en s entraînant avec le Stability Trainer Votre guide professionnel d entrainement journalier DEMANDEZ L O R I G I N A L www.thera-band.de Contenance Introduction...2 Le Stability-Trainer...3

Plus en détail

Quelques pathologies traitées en physiothérapie :

Quelques pathologies traitées en physiothérapie : Quelques pathologies traitées en physiothérapie : Veuillez prendre note que cette liste est à titre indicatif et ne comprend pas toutes les pathologies existantes. Les définitions sont tirées du Larousse

Plus en détail

INTRODUCTION GÉNÉRALITÉS

INTRODUCTION GÉNÉRALITÉS INTRODUCTION Le nombre de sportifs, régulier et ou occasionnel ne cesse d'augmenter, quelque soit l'age. Alors que le mode de vie est de plus en plus sédentaire et que la population vieillit, il existe

Plus en détail

Équivalence et Non-infériorité

Équivalence et Non-infériorité Équivalence et Non-infériorité Éléments d Introduction Lionel RIOU FRANÇA INSERM U669 Mars 2009 Essais cliniques de supériorité Exemple d Introduction Données tirées de Brinkhaus B et al. Arch Intern Med.

Plus en détail

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se Le psoriasis est une maladie fréquente Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se traduit le plus souvent par des plaques rouges sur la peau, légèrement surélevées

Plus en détail

C es interventions étaient effectuées à ciel

C es interventions étaient effectuées à ciel LCA RÉÉDUCATION APRÈS LIGAMENTOPLASTIE À la fin des années 70 et au début des années 80, les plasties du LCA pouvaient être intra-articulaires, extra-articulaires ou mixtes, le transplant était naturel

Plus en détail

Traiter la goutte sans être débordé

Traiter la goutte sans être débordé Fédération des médecins omnipraticiens du Québec Traiter la goutte sans être débordé Hélène Demers et Michel Lapierre Vous voulez traiter et prévenir la goutte? Lisez ce qui suit! Les différentes phases

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail