La performance à l'exportation de la France est vraiment une anomalie

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1 5 mai 21 N. 213 La performance à l'exportation de la est vraiment une anomalie Comparant l', la, l' et l', on voit : que les coûts de production dans l'industrie manufacturière n'ont pas plus augmenté (et ne sont pas plus élevés) en qu'en ; que l'effort d'innovation de la est certes un peu inférieur à celui de l', mais est très supérieur à celui de l' et de l' ; que les gains de productivité en (au total ou dans l'industrie) sont semblables à ceux observés en, nettement plus élevés qu'en ou en ; que la qualification de la population active est aussi bonne qu'en ; que la structure géographique ou la structure par produit des exportations n'explique pas du tout les différences entre la et l'. Pourtant, la performance à l'exportation de la est aussi mauvaise que celle de l' ou de l', bien moins bonne que celle de l'. Les comportements à l'exportation des grands groupes étant semblables, l'explication ne peut être qu'une explication microéconomique liée au comportement des PME (aversion pour le risque, taille, fiscalité, mauvaise structure de financement, niveau de gamme des produits et sensibilité de ce fait au taux de change de l'euro ). RECHERCHE ECONOMIQUE Rédacteur : Patrick ARTUS

2 La performance à l'exportation de la, comparée à celle de l', est aussi mauvaise que celle de l' et de l' L'évolution des exportations en valeur ou en volume (graphiques 1a-1b), celle des parts de marché à l'exportation (graphique 1c) montre que la performance à l'exportation de la est bien inférieure à celle de l', et qu'elle est comparable à celle de l' et de l' dans certains cas même plus mauvaise Graphique 1a Exportations et commerce mondial (volume, 1 en 1998) Commerce mondial en volume Graphique 1b Exportations (valeur, 1 en 22) M onde hors Russie et OPEP Graphique 1c Exportations totales en valeur (en % des exportations mondiales hors Russie et OPEP) Sources : Datastream, Services des Douanes, NATIXIS La compétitivité-coût de l'industrie manufacturière française n'est pas en cause Les coûts salariaux unitaires ou les prix des exportations (graphiques 2a-2b) n'ont pas augmenté plus vite en qu'en ; le niveau des coûts salariaux (tableau 1) est voisin en et en. Tableau 1 Salaire horaire dans l'industrie, charges comprises, en euros ,6 24, 25, 25,6 26,2 26,8 26,9 27,1 27,6 27,8-22,94 23,57 24,84 26, 27,4 27,68 28,46 29,29 3,25 31,24 31,97 14,13 14,22 14,22 13,7 13,63 14,21 14,76 15,22 15,77 16,39-18,3 18,68 18,99 19,27 19,99 2,64 21,39 21,99 22,53 23,17 - Sources : Eurostat, Natixis Flash

3 Graphique 2a Coût salarial unitaire manufacturier (1 en 1998) Graphique 2b Prix des exportations (1 en 1998) L'effort d'innovation est très supérieur en à ce qu'il est en ou en L'effort d'innovation et d'éducation supérieure est certes plus faible en qu'en, mais il est beaucoup plus élevé qu'en ou en (tableau 2). Il ne peut donc pas expliquer la mauvaise performance de la à l'exportation. Tableau 2 Effort d'innovation Tableau 2.1 Dépenses de R&D totales (en % du PIB) Pays ,49 2,52 2,49 2,49 2,54 2,53 2,6 2,23 2,17 2,15 2,1 2,1 2,8 2,1 1,13 1,11 1,1 1,9 1,14 1,15 1,16,99 1,5 1,6 1,12 1,2 1,21 1,21 Tableau 2.2 Dépenses de R&D en entreprises (en % du PIB) Pays ,63 1,76 1,74 1,72 1,77 1,78 1,83 1,16 1,36 1,36 1,3 1,32 1,31 1,32,54,52,52,55,55,55,57,54,57,58,6,67,71,72 Tableau 2.3 Nombre de chercheurs (pour 1 emplois) Pays ,76 41,83 41,74 42,99 43,76 43,49 38,61 4,77 44,5 43,14 45,38 45,6 12,96 12,31 12,46 12,53 13,16 15,99 14,71 15,83 17,71 18,46 2,22 21,2 Tableau 2.4 Nombre de brevets triadiques (par million d'habitants) Pays ,22 69,42 73,6 72,95 73,88 74,59 38,26 36,4 38,53 38,43 38,7 4,4 11,45 12,13 13,18 13,3 13,18 13,1 4,7 3,91 5,4 5,9 5,27 5,92 Sources : OCDE, principaux indicateurs de la science et de la technologie, Regard sur l'éducation 28 D'ailleurs, les gains de productivité sont aussi élevés en qu'en Quand on regarde, jusqu'à la crise de 28 qui crée d'importantes distorsions, les gains de productivité du travail dans l'ensemble de l'économie (graphique 3a) ou dans l'industrie (graphique 3b), on voit qu'ils sont plus élevés en qu'en. Flash

4 Graphique 3a Productivité par tête (1 en 1998) Graphique 3b Productivité par tête dans le secteur manufacturier (1 en 1998) Quand on calcule la croissance de la productivité globale des facteurs (graphique 4), qui représente le progrès technique, on voit qu'elle est similaire en et en, plus forte qu'en et en. 4 2 Graphique 4 Productivité globale des facteurs* (en % an) (*) = PIB volume(%an) -,7 Emploi (%an) -,3 capital productif (%an) Qualification de la population active Le tableau 3 montre que la part des diplômes de l'enseignement supérieur dans la population active est légèrement plus élevée en qu'en. En % Inférieur au 2e cycle du Tableau 3 Structure par niveau d'éducation de la population active (25 à 64 ans) 2e cycle du et post non tertiaire Tertiaire Inférieur au 2e cycle du 2e cycle du et post non tertiaire Tertiaire Inférieur au 2e cycle du 2e cycle du et post non tertiaire Tertiaire Inférieur au 2e cycle du 2e cycle du et post non tertiaire Sources : regards sur l'éducation 29 (OCDE) Tertiaire Flash

5 La structure géographique ou par produits des exportations n'explique pas les différences entre la et l' Graphique 5a : exportations vers (valeur, GA en %) On avance souvent que la meilleure performance à l'exportation de l' par rapport à la vient de sa structure plus favorable géographique (tableaux 4a-4b, graphiques 5a-5b-5c-5d-5e) ou par produit des exportations (tableaux 5a-5b, graphiques 6a-6b). PECO Aut res émergent s d'asie + Chine + Inde Amérique Lat ine + M exique M onde Russie + OPEP Graphique 5b : exportations vers (valeur, GA en %) 7 6 UE à 15 5 Etats-Unis 4 Japon Graphique 5c : exportations vers en valeur (GA en %) UE 15 PECO Chine + Asie + Inde Graphique 5d : exportations vers en valeur (GA en %) Amérique Latine y compris M exique Etats-Unis Japon Graphique 5e : exportations vers en valeur (GA en %) Russie + OPEP M onde Graphique 6a : exportations en valeur (GA en %) Biens agricoles et alimentaires Biens de consommat ion Biens int ermédiaires Biens d'équipement et mat ériels de transport Flash

6 Graphique 6b : exportations en valeur (GA en %) Biens agricoles et alimentaires Biens de consommation Biens intermédiaires Biens d'équipement et matériels de transport Tableau 4a Structure géographique des exportations (en % des exportations totales) 29 UE à 15 52,3 56,9 PECO 11,1 3,7 Asie* 9,8 6,6 Amérique Latine 2,1 1,6 Etats-Unis 6,7 5,8 Japon 1,3 1,4 Russie + OPEP 5,2 8,7 Reste du Monde 11,4 15,3 (*) Asie : Chine + ensemble des émergents d'asie hors Chine + Inde Sources : Datastream, FMI, Natixis Tableau 4b Croissance moyenne annuelle des exportations ( ) Exports des pays vers : UE 15 4,68 4,74 PECO 11,32 9,52 Chine + Asie + Inde 8,96 8,3 Amérique Latine y compris Mexique 7,33 7,1 Etats-Unis 4,57 3,96 Japon 4,2 1,25 Russie + OPEP 11,54 11,4 Reste du Monde 3,85 1,13 Sources : Datastream, Natixis Tableau 5a Croissance moyenne annuelle des exportations ( ) Exportations des biens (en % du total) Biens agricoles et alimentaires 5,39 12,21 Biens intermédiaires 1,75 2,33 Biens de consommation 45,25 44,44 Biens d'équipement et matériels de transport 45,54 37,48 Sources : Datastream, Natixis Moyenne 1998:21 (en %) Tableau 5b Croissance moyenne (annuelle) sur des exportations de la et de l' Produits agricoles et alimentaires Biens de consommation Biens intermédiaires Biens d'équipement et matériels de transport 4,672 6,6 6,261 4,339 9,325 17,228 7,996 7,182 Sources : Datastream, Natixis Flash

7 C'est inexact. Si la exportait autant vers les PECO, l'asie, l'amérique Latine, la Russie et l'opep que l' (soit 27% des exportations et non 21%), ses exportations croîtraient de,3% de plus par an. Si la exportait autant de biens d'équipement que l' (46% et non 37% du total, ses exportations seraient plus faibles, la croissance moyenne des exportations de biens d'équipement étant faible. Synthèse : la microéconomie des PME Que la ait une performance à l'exportation aussi mauvaise que celle de l' et de l', bien moins bonne que celle de l' ne s'explique pas par : les coûts de production ; l'effort d'innovation ; la productivité ; la qualification de la population active ; la structure géographique ou par produit des exportations. Cette sous-performance à l'exportation ne s'explique pas non plus par le comportement des grands groupes, qui ont la même diversification internationale en qu'en (tableau 6). Tableau 6 Structure géographique du chiffre d'affaires 29 (en %) En % CAC 4 24,9 Autres Europe 42,7 Asie 6,8 Amérique du Nord 8,4 Reste du monde 17,1 Total 1 En % DAX 33,3 Autres Europe 37,5 Asie 6,5 Amérique du Nord 7,8 Reste du monde 14,9 Total 1 On ne peut donc l'attribuer qu'au comportement microéconomique des PME : aversion pour le risque plus forte en ; taille plus petite des entreprises en (tableau 7), ce qui rend plus difficile les exportations, et peut-être dû au mode de financement (en dette ou en capital), aux règlementations du travail, à la pression fiscale (graphique 7) ; moindre niveau en gamme des productions, ce qu'on peut repérer à la sensibilité des exportations au taux de change réel (des exportations de haut de gamme sont peu sensibles à leur prix). Tableau 7 Nombre d'entreprises par taille (milliers, en 28) à 9 salariés 1 à 49 salariés 5 à 249 salariés > 25 salariés ,9% 7,3% 1,5%,3% ,3% 5,6%,9%,2% Sources : Nationales, Natixis, BLS Flash

8 Graphique 7 Charges sociales (contributions, en % du PIB) Sources : Datastream, OCDE, NATIXIS ,6 1,5 1,4 1,3 1,2 1,1 1,,9,8 Graphique 8 Exportations, commerce mondial et taux de change euro contre dollar Taux de change $/euro (G) (en volume, 1 en 1998:1, D) (en volume, 1 en 1998:1, D) (en volume, 1 en 1998:1, D) (en volume, 1 en 1998:1, D) Commerce mondial (en volume, 1 en 1998:1, D) L'appréciation de l'euro de 27 à 28 freine les exportations françaises espagnoles et italiennes, pas les exportations allemandes (graphique 8). Flash

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