Surveillance d'une femme traitée pour un cancer gynécologique
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- Yvonne Joly
- il y a 7 ans
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1 Surveillance d'une femme traitée pour un cancer gynécologique LOuldamer 11 juin 2013 CHU de Tours
2 Les défauts des consultations de surveillance Protocoles variables Malades --> anxiété --> fatigue --> pas de soutien psychologique Médecin --> surcharge Organismes sociaux : frais
3 Les avantages de consultations de surveillance Intérêt pour la malade - Découverte plus précoce des récidives? des métastases? - Meilleur traitement des récidives? des métastases? - Meilleure survie? Intérêt pour le centre - Evaluation des protocoles
4 Les difficultés de l'examen clinique Dépression Induration Chirurgie? Rétraction < Radiothérapie? Télangiectasies Curiethérapie? Surveillance par le même médecin Education des patientes
5 Objectifs de la surveillance : Recherche d une récidive et des effets secondaires tardifs des traitements Prévention ou dépistage d un 2d cancer Accompagnement social et à la réinsertion professionnelle lorsque cela est pertinent Actes et examens réalisés : Examen clinique comprenant un examen gynécologique avec exploration de la totalité du vagin, les touchers pelviens et la palpation des aires ganglionnaires Pas d indication pour des examens d imagerie, de biologie ou des frottis vaginaux systématiques Périodicité : Tous les 4 à 6 mois durant les 3 premières années puis annuellement (stades I/T1 et II/T2) Tous les 4 à 6 mois durant les 5 premières années puis annuellement (stades III/T3 et/ou N1 et IV/T4 et/ou M1) Organisation : Surveillance peut être réalisée en ville par le médecin généraliste ou le gynécologue Surveillance alternée avec l équipe référente du traitement les premières années
6 Les examens complémentaires
7 Absence d indication pour des examens d imagerie, de biologie ou des frottis vaginaux systématiques La surveillance repose sur l examen clinique
8 Signes évocateurs de récidive : Informer la patiente sur la nécessité de consulter en cas de métrorragies ou de douleurs Réadresser la patiente à l équipe référente du traitement en cas de suspicion de récidive ou de complications Prévention et dépistage de 2d cancer : Encourager la participation aux programmes nationaux de dépistage organisé du cancer du côlon et du cancer du sein pour les femmes âgées de 50 à 74 ans Rechercher un syndrome HNPCC/Lynch si cela n a pas été réalisé lors du diagnostic Place des traitements substitutifs de la ménopause : Chez les femmes de moins de 50 ans : pas de contre-indication à un traitement hormonal substitutif uniquement oestrogénique (traitement de la ménopause secondaire à l ovariectomie bilatérale) Chez les femmes de plus de 50 ans : mêmes indications et contre-indications que la population générale Prise en charge globale de la patiente : Le suivi du cancer s intègre dans une prise en charge médicale globale, notamment cardiovasculaire, l obésité et le diabète étant des facteurs de risque de ce cancer
9 Le dépistage des maladies néoplasiques associées Le cancer du sein: examen clinique 1/an Le cancer de l'endomètre : explorer métrorragies Le cancer du colon : coloscopie si signes Si signes cliniques : explorations ++++
10 Le Soutien psychologique Ecouter : démêler les signes d'appel de l'anxiété Expliquer : on peut avoir un cancer et une pathologie bénigne Ne pas compliquer les choses simples et projeter sa propre angoisse Parler des choses qui intéressent la malade
11 Reprise du travail et réinsertion professionnelle Reprise des taches domestiques Reprise du travail à temps partiel ou temps plein Aménagement de postes "Vivre comme avant"
12 Conclusion I La surveillance étroite des femmes opérées d'un cancer gynécologique : Ne permet pas de détecter les récidives ou métastases plus tôt N'améliore pas la survie Est anxiogène pour les malades Gène la réinsertion professionnelle Coûte cher
13 Conclusion II Symptomes par la femme Examen clinique 2 ou 3 fois l'an Examens complémentaires sur signes d'appel Dépistage habituel au delà de 5 ans Associer les équipes spécialisées
14 Surveiller les malades : Oui Inquiéter les patients : Non Ruiner la sécu : Non
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