De la lumière vive aux horloges de l esprit

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1 CETES OMMEIL de Liège De la lumière vive aux horloges de l esprit Estimation 62 du temps (sec) Vigilance Bonne Mauvaise Humeur Bonne Mauvaise Fréquence cardiaque Température SOMMEIL Heures jours 1 10 Sujet entraîné sur les synchroniseurs externes τ = 24h Le même sujet en situation de "libre cours" τ = 24,6h (24 h 36 min ) heures période d'inactivité et de sommeil 1

2 NOYAU DE L OSCILLATEUR CIRCADIEN CLOCK BMAL1 CLOCK BMAL1 PER2 PER CRY P P P PER + CKI ε CLOCK BMAL1 CRY1 + cry1 cry2 per1 per2 Gènes per3 horlogers CRY2 PER1 PER2 CKI ε Gènes Chronocontrôlés PER3 per 1 per 2 per h LUMIÈRE = ENTRÉE CREM NAT SORTIES Brown Algae Diatoms Ciliates Dinoflagellates Red Algae PLANTAE FUNGI ANIMALIA Sponges PLANTAE Arabidopsis Chllamidomonas Gonyaulax Brown Algae Diatoms ANIMALIA Mammals mouse, humans Mi Insects - Antheraea Drosophila Sponges FUNGI Neurospora Euglenoids Vairimorpha necatrix Trichomonas foetus Giardia lamblia Mycoplasma capricolum Plant Chloroplast Mi Cyanobacteria Synechococcus EUBACTERIA Plant Mitochondria Pseudomonas testosteroni Escherichia coli ARCHAEBACTERIA 2

3 Heures éveil sommeil MIDI pas de changement de phase MATIN avance de phase A C Jours lumière vive B Nuit subjective SOIR : retard de phase 3

4 NOYAU SUPRACHIASMATIQUE GLANDE PINÉALE (MÉLATONINE) FAISCEAUX RÉTINO- HYPOTHALAMIQUE (ACh) RÉTINE GANGLION CERVICAL SUPÉRIEUR (Nadr) 4

5 Equinoxe de printemps Solstice d été Equinoxe d automne Solstice D hiver MOIS RYTHMES ET MÉCANISMES DU SOMMEIL LE MODÈLE DE BORBÉLY Stade Éveil REM COURBE S HOMÉOSTATIQUE (Adénosine) COURBE C Éveil Temp du noyau Sommeil Éveil Sommeil CIRCADIENNE (Sérotonine) (Mélatonine) JOUR NUIT JOUR FACTEUR «C» circadien FACTEUR «S» homéostatique SLP JOUR NUIT NUIT NUIT NUIT NUIT NUIT 5

6 SITUATION NORMALE TROUBLE DÉPRESSIF MAJEUR SITUATION NORMALE DÉPRESSION SAISONNIÈRE 1981 : Première publication d un patient dépressif traité par photothérapie en lumière vive Lewy A et al, Lancet 1981,14:

7 Syndrome Affectif Saisonnier S.A.D. Prévalence : 4% - 14% Sex ratio : 4 F / 1 H a. Décours temporel Début en automne ( oct. nov. ) Fin spontanée au printemps ( Mars Avril ) b. "Symptômes végétatifs inverses" 1- Augmentation de l'appétit 2- Boulimies pour les sucres 3- Prise de poids 4- Hypersomnie 5- Apathie importante c. Symptômes dépressifs moins sévères Idées suicidaires = 33% versus 70% 7

8 ILLUMINANCES RELEVÉES DANS QUELQUES CONDITIONS DE LA VIE COURANTE lux Le soir à un mètre et demi d un téléviseur (écran moyen) 15 Travail, le soir, à 35 cm d un écran de portable 30 Anesthésiste en salle d opération 50 Cabinet médical examen d un patient éclairage naturel 150 Dehors, journée nuageuse, octobre (09 :00 am) 200 En salle d opération, sous la lampe scialiytique (chirurgien) 300 Dehors, journée nuageuse, octobre (12 :00 am) 900 Dehors, matinée nuageuse, avril (08 :00 am) Dehors, journée ensoleillée, juillet (12 :00 am), au bord d un lac (La Gileppe)

9 LUX min. Terman J S et al, Psychopharmacology Bulletin :26, 1,

10 NOYAU SUPRACHIASMATIQUE GLANDE PINÉALE (MÉLATONINE) FAISCEAUX RÉTINO- HYPOTHALAMIQUE (ACh) RÉTINE Freedman,M.S. et al. Science; vol. 284, pp , 1999 GANGLION CERVICAL SUPÉRIEUR (Nadr) 10

11 Longueurs d onde de Brainard 480 SENSIBILITÉ EN % U. V. LONGUEUR D ONDE ( EN NANOMÈTRES ) I. R. Brainard G.C. et al. J. of Neuroscience; vol. 21 (16), pp , nm 500 nm 11

12 L EXPOSITION DE LA SURFACE INFÉRIEURE DE LA RÉTINE EST PLUS EFFICACE QUE CELLE DE LA PARTIE SUPÉRIEURE. Glickman G. et al. J. of Biological Rhythms; vol. 18 (1), pp 71-79, 2003 L EXPOSITION DE LA PARTIE NASALE DE LA RÉTINE EST PLUS EFFICACE QUE CELLE DE LA PARTIE TEMPORALE. GORDIJN m.c.m.. et al. J. of Biological Rhythms; vol. 20 (1), pp 60-70, 2005 Système à lampes fluorescentes, Kelvin, 10,000 lux, filtre UV, montée sur table, et basculée pour une incidence convenable 12

13 Emission Ciblée de Lumière Ana-Thymique E.C.L.A.T. Emission Ciblée de Lumière Ana-Thymique E.C.L.A.T. Luminettes U.S. :Luminite 13

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