La raison et le réel

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1 La raison et le réel Considérée comme ce qui fait le propre de l homme, la raison, par sa capacité à nous faire comprendre et maîtriser le réel, fait la grandeur et la noblesse de notre espèce. Cette capacité humaine à comprendre le réel peut étonner même les plus grands savants, tel Einstein qui disait : «Ce qui est incompréhensible, c'est que le monde soit compréhensible». Pour comprendre comment nous pouvons comprendre, il nous faut analyser notre raison ; or, comme l a remarqué Locke, il est particulièrement difficile à l homme de réaliser cette tâche : «L entendement, comme l œil, nous fait voir et comprendre toutes les autres choses, mais il ne s aperçoit pas lui-même.» I) Analyse de la raison Dans notre vie quotidienne, nous raisonnons, souvent fois sans en avoir conscience, en suivant un certain nombre de principes. Même si nous ne formulons pas toujours explicitement ces principes, ils sont au cœur de notre pensée. Leibniz disait de ces principes qu ils sont nécessaires pour penser «comme les muscles et les tendons le sont pour marcher, quoiqu on n y pense point.» On ne saurait comprendre le fonctionnement de notre esprit sans connaître ces principes, qui constituent les conditions de sa bonne utilisation. a) Les principes logiques inhérents à notre pensée On imagine quelque fois que notre esprit est entièrement libre et que notre pensée pourrait aller où elle veut, faire ce qu elle voudrait, fonctionner sans règles : c est une illusion. Notre esprit ne peut pas être plié dans tous les sens ; il a une certaine nature contre laquelle on ne peut pas s opposer. Depuis Aristote, le fondateur de la logique, on reconnaît l existence de trois principes logiques (qu on appelle parfois «les trois lois de la pensée») qui sont des règles axiomatiques sans lesquelles aucune pensée rationnelle ne serait possible : Le principe d identité, selon lequel une chose est ce qu elle est. Formellement, ce principe s exprime ainsi : «A=A». Si l on n admet pas ce principe, le discours rationnel serait impossible car la réalité que tenterait de saisir la raison avec ses concepts serait changeante, fuyante, insaisissable. Le principe de contradiction (ou de non-contradiction), selon lequel deux propositions contradictoires ne peuvent pas être vraies en même temps. La formule logique qui l exprime est «~(p ~p)». Le principe du tiers exclu, selon lequel, de deux propositions contradictoires, l une est nécessairement vraie, l autre étant fausse, sans qu il puisse y avoir une troisième solution possible. Formellement : «p ~p» b) Le principe du déterminisme Les principes logiques vus précédemment sont des règles internes à notre esprit ; celles que nous allons voir maintenant concernent le rapport entre notre raison et le monde extérieur. Le principe du déterminisme est le résultat de l observation répétée des phénomènes extérieurs à notre conscience. Grâce à mon expérience passée, je sais avec certitude qu il existe des liaisons nécessaires entre certaines causes et effet que j observe régulièrement. Comme pour les principes logiques, notre esprit semble contraint : on ne peut s empêcher de penser que les phénomènes se déroulant à l extérieur de nous suivent un ordre constant. C est pour cette raison qu on parle du principe du déterminisme. «Ce principe, qui est le fondement des généralisations que nous faisons sans cesse, affirme que tous les faits sont régis par des lois universelles et ne souffrent pas d exception.» (Alquié) Le principe du déterminisme est lié à l induction, qui est l opération par laquelle on passe de plusieurs faits particuliers à une loi générale. Loin d être un principe purement théorique, le principe du déterminisme s applique en permanence dans nos décisions de la vie quotidienne : 1

2 Tous nos actes conscients sont des actes intentionnels, c est-à-dire effectués en vue d une fin que nous prévoyons ; or, cette prévision serait entièrement impossible si nous n avions la conviction absolue que la nature est ordonnée, que tels antécédents déterminent, et détermineront toujours tels conséquents. Emile Meyerson, Identité et réalité c) Le principe de raison suffisante Toutefois, on ne saurait réduire l exigence de notre raison vis à vis du réel au principe du déterminisme. Il ne suffit pas d affirmer qu il y a un ordre universel et constant entre les phénomènes ; à chaque fois qu un événement se produit, je ne peux de surcroît m empêcher de croire qu il y ait une raison qui explique cet événement. Le principe de raison est lié à la question «pourquoi?». Je me demande quel est le pourquoi de ce fait, de cet être, de cette action, et je pense que je peux essayer de répondre à cette question du pourquoi. Leibniz exprime le principe de raison suffisante dans une formule qui est devenue célèbre : «Nihil est sine ratione» (rien n est sans raison). 2 Le principe de raison suffisante fait que nous pensons que tout à une cause, que rien ne peut venir de rien. Même lorsque nous ne connaissons pas les causes exactes des phénomènes, nous nous efforçons d en imaginer une, ce qui explique le penchant humain à la superstition. L importance du principe de raison suffisante est si grande qu on peut l appeler l assise de toute science. Science veut dire, en effet, système de connaissances, c est-à-dire un tout de connaissances liées entre elles, par opposition à leur simple juxtaposition. Mais qu est-ce qui relie les éléments d un système, sinon le principe de raison suffisante? Ce qui distingue précisément une science d un simple agrégat, c est que les connaissances y dérivent l une de l autre comme de leur raison. Comme c est la supposition toujours faite a priori que tout a une raison qui nous autorise à demander partout le pourquoi, on peut appeler la question «pourquoi?» la mère de toute science. Arthur Schopenhauer, De la quadruple racine du principe de raison suffisante Il faut faire attention à ne pas confondre le principe du déterminisme et le principe de raison suffisante. Dans le principe de raison suffisante, on est animé par une recherche causale : la cause contient la raison de l effet, elle engendre et produit l effet. Dans le principe du déterminisme, au contraire, on affirme qu il existe des relations constantes entre des phénomènes hétérogènes que l on peut unifier dans la formulation d une loi. Le principe du déterminisme est un principe de généralisation, le principe de causalité un principe d explication. Le principe de raison suffisante engendre aussi la recherche de la finalité. Quand on demande le pourquoi d une chose, on ne demande pas toujours la cause, on demande aussi parfois sa finalité, son but. Le principe de finalité est anthropomorphique, c est pourquoi il a été contesté ; il fonctionne incontestablement dans le monde humain, où les actions sont liées à des intentions conscientes, mais ne peut s appliquer aux phénomènes naturels. C est à cause de ce principe que trop souvent nous avons considéré les êtres de la nature comme analogues aux produits de l activité humaine, comme s ils avaient eux aussi un but et qu ils poursuivaient inconsciemment un dessein. II) Origine de la raison A) L empirisme Pour l empirisme, l esprit ne possède aucune connaissance innée ; tout est acquis après la naissance, avec l instruction de l expérience. Les empiristes disent qu il faut faire une tabula rasa (table rase) pour comprendre l origine de nos idées. D après eux, toutes nos idées sans exception, et notre raison elle-même serait un pur produit de l expérience ; autrement dit, la connaissance et le support de la connaissance (la raison) ont une origine empirique. Par conséquent, pour les empiristes, les principes que nous avons décrits ne sont pas contenus par nature dans notre raison, mais sont simplement le fruit d habitudes régulières, développées au fur et à mesure par l observation répétée des mêmes phénomènes. Pour Hume probablement le plus influent des empiristes l idée de cause, si importante pour notre

3 compréhension du réel, nous vient seulement de l habitude de constater que certaines causes sont suivies du même effet ; or, l habitude ne peut jamais conduire à des vérités nécessaires, mais uniquement à des certitudes. Ainsi, dit, Hume, même si je suis sûr que le soleil se lèvera demain, il ne s agit pas d une proposition nécessaire à la manière des propositions a priori des mathématiques : je crois (à juste titre) que le soleil se lèvera demain, mais je ne peux pas le savoir à proprement parler. B) L innéisme rationaliste D après les innéistes, les principes résultent d une exigence de l esprit lui-même. La raison n est pas le simple fruit de l expérience, elle est, au moins en partie, constituée de manière a priori, indépendamment de l expérience. Pour justifier cette assertion, les philosophes ont élaboré des théories différentes : Platon croit à la réminiscence des Idées ; Descartes s appuie sur la véracité divine ; Leibniz a foi en l harmonie préétablie etc. Malgré la diversité de ces théories, le même schéma métaphysique est mis en place : Dieu, parce qu il est parfait et bienveillant, nous a conféré une raison par nature adéquate avec le réel. Ce sont des théories intéressantes, mais qui s écroulent dès lors qu on estime qu il n y a pas de démonstration satisfaisante de l existence de ce Dieu sur lequel tout repose. C) Les dispositions du cerveau Aujourd hui, pour répondre à cette question, nous faisons appel aux sciences cognitives, qui ont désormais les moyens de trancher la vieille querelle entre rationalistes et empiristes. La conclusion qu apporte la science est plutôt mesurée : comme le pensaient les rationalistes, il y a bien une certaine structure de notre raison qui est innée et qui contient des dispositions ; toutefois celles-ci ne proviennent pas de Dieu, mais sont le résultat direct de l évolution du vivant. C est donc le darwinisme et les sciences du cerveau qui nous permettent aujourd hui de résoudre la question. A cause des nécessités de l action, afin de pouvoir agir sur le monde, l homme a développé un cerveau suffisamment développé pour pouvoir comprendre le monde et s y adapter. III) Le rapport entre la raison et le réel a) La foi dans l adéquation entre la raison et le réel Malgré ce qu on a vu auparavant, nous ne sommes toujours pas capables d expliquer correctement comment nous pouvons raisonner adéquatement sur le réel. Pour certains philosophes, le fait que nous parvenions à comprendre le réel implique, de manière implicite, une analogie de structure entre notre raison et le réel, et c est justement ce que nous peinons à expliquer. Il faut donc postuler une identité de rapport entre la pensée (logos) et le réel. C est Hegel qui a poussé le plus loin cette thèse, résumée dans la formule : «Tout ce qui est réel est rationnel, tout ce qui est rationnel et réel.» En termes techniques, cela signifie qu il y a une équivalence entre la logique et l ontologie, et que «de la pensée à l être, la conséquence est bonne» (Descartes). Le problème de cette thèse est qu elle ne peut pas être prouvée. Pour Hegel, il est aussi absurde d essayer de prouver la correspondance entre la raison et le réel que d «apprendre à nager avant de se risquer dans l eau» Hegel, nous devons avoir la foi entre l accord entre la raison et le réel et il est inutile de remettre en question cet accord : Le courage de la vérité, la foi en la puissance de l esprit sont la première condition de l étude philosophique ; l homme doit s honorer lui-même et s estimer digne de ce qu il y a de plus élevé. De la grandeur et de la puissance de l esprit il ne peut avoir une trop grande opinion. L essence fermée de l univers n a en elle aucune force qui pourrait résister au courage de connaître, elle doit nécessairement s ouvrir devant lui et mettre sous ses yeux ainsi qu offrir à sa jouissance sa richesse et ses profondeurs. Hegel b) L intervalle entre la raison et le réel : l idéalisme transcendantal kantien 3

4 Kant a essayé, au XVIIIè siècle (et là est sa grandeur), d affirmer un innéisme rationaliste sans les aberrations métaphysiques qui l accompagnent habituellement. Il tente une synthèse audacieuse entre l empirisme et le rationalisme. Il admet que la raison possède une structure a priori (il y a des catégories de l entendement qui organisent le donné que nous recevons du monde) : les principes de la raison sont donc bien innées, ils sont fondés sur la nature de l esprit, ils résultent de sa structure même. Mais, selon Kant, la raison n est pas une faculté de contemplation, c est une faculté de liaison, de construction. La connaissance est acte et jugement ; l esprit impose au réel ses formes et ses catégories, et non l inverse. Les principes de la raison sont la condition de toute expérience possible des phénomènes ; cependant, ils n ont pas de nécessité et d universalité objectives concernant les choses en soi, les noumènes, par opposition aux phénomènes. Puisque connaître, ce n est pas connaître le réel en lui-même, dans sa pureté, et que connaître c est plutôt imposer au réel les formes de l esprit, il apparaît que le réel tel qu il est en dehors de l esprit demeure inconnaissable : c est cela, l idéalisme transcendantal (ou idéalisme critique). Bref, avec Kant, on ne peut plus saisir la totalité de l Être ; la science n est qu une science des phénomènes, n ayant jamais accès aux choses en soi. Le phénomène, c est le réel tel qu il se donne à ma perception. Certes, les mathématiques et la physique permettent effectivement de connaître objectivement les phénomènes, mais ces phénomènes ne sont que des représentations dérivées de la nature de l esprit humain : «L homme est, par son entendement, le législateur de la nature.» Ceux qui, à l inverse de Kant, pensent que le réel est rationnel et que le rationnel est réel sont sans doute victime d un trompeur optimisme épistémologique. On doit renoncer à cet optimisme fondé sur le postulat peu vraisemblable que la raison est la structure même du réel, pour préférer une conception de la raison plus modeste, considérée comme une faculté humaine qui ordonne la réalité, ayant ses limites, et ne pouvant, au fond, pas prétendre connaître l essence même de la réalité. c) La nécessaire adaptation de notre raison au réel Avec les progrès des sciences et les changements radicaux de notre manière de voir le monde que ces progrès ont apporté, on s aperçoit que l accord entre la raison et le réel est très loin d être aussi parfait que les premiers rationalistes l ont cru. Avec l apparition des théories de la relativité d Einstein et de la physique quantique, nous nous apercevons que nous sommes contraints de modifier nos cadres de pensée pour nous adapter au réel. Nous devons réformer sans cesse les cadres de compréhension de notre esprit. Le réel résiste aux efforts répétés de la raison pour le rendre pleinement intelligible ; il n est pas donné d avance à l homme, et celui-ci doit déployer des efforts pour inventer de nouveaux modèles pour penser adéquatement le monde. La raison n est pas immuable, elle est dynamique, souple, plastique. L accord de la raison avec le réel n est pas un accord tout fait, et une fois pour toute établi, mais un accord progressif dont on peut voir la genèse dans l histoire des sciences. La raison, pour comprendre les choses, doit se mouler sur elles et par conséquent, comme l a bien résumé Bachelard : «Toute réforme de la science est une réforme de l esprit» IV) Les limites de la raison a) Les limites de la raison pure La plupart des erreurs que font les hommes viennent du fait, que, présomptueux, ils surestiment les capacités de leur raison. Il est donc nécessaire à la fois de reconnaître les exigences de la raison et les limites que l homme est obligé de respecter s il ne veut pas se fourvoyer ; tel est l objectif que s est assigné Kant dans la Critique de la raison pure : 4

5 La raison humaine a cette destinée singulière, dans une partie de ses connaissances, d être accablée de certaines questions qu elle ne saurait éviter. Ces questions en effet sont imposées à la raison par sa nature même, mais elle ne peut leur donner une réponse, parce qu elles dépassent tout à fait sa portée. D après Kant, on ne peut éviter de poser des questions métaphysiques c est cela, le grand problème... La raison, poussée par ses exigences métaphysiques, s aventure au-delà de ce que l expérience peut nous apprendre : La colombe légère, lorsque, dans son libre vol, elle fend l'air dont elle sent la résistance, pourrait s'imaginer qu'elle réussirait bien mieux encore dans le vide. C'est justement ainsi que Platon quitta le monde sensible, parce que ce monde oppose à l'entendement trop d'obstacles divers, et se risqua au-delà de ce monde, sur les ailes des idées, dans le vide de l'entendement pur. La connaissance, pour Kant, est une adéquation entre un concept et une intuition. «L intuition sans concept est aveugle ; le concept sans intuition est vide». Nos besoins métaphysiques poussent la raison à spéculer sur trois concepts ne pouvant être associés à aucune intuition et que Kant appelle les Idées de la raison. Il y a trois Idées de la raison qui sont le Moi, le Monde, Dieu. Ces idées expriment des totalités unificatrices : le moi est la totalité de mes pensées, c est mon âme ; le monde c est la totalité des objets pensables ; et dieu, qui est «l idéal de la raison pure», permet d unifier la totalité du réel. Ces idées, la raison peut les penser mais pas les connaître. Toutefois, Kant y insiste beaucoup, même si on ne peut pas connaître l existence de Dieu, savoir si nous sommes libres, ou démontrer l immortalité de notre âme, on peut malgré tout y croire ; d où une autre phrase célèbre de Kant : «J ai dû abolir le savoir pour laisser une place à la croyance.» b) Les vérités du cœur Pascal, opposé à des rationalistes comme Descartes («inutile et incertain»), pensait lui aussi qu il fallait limiter la raison et ses prétentions : «Deux excès : exclure la raison, n admettre que la raison». «La dernière démarche de la raison est de reconnaître qu'il y a une infinité de choses qui la surpassent ; elle n'est que faible, si elle ne va jusqu'à connaître cela.» Mais Pascal ne limite le pouvoir de la raison que pour mieux valoriser le pouvoir de l intuition, que Pascal appelle le cœur : «Le cœur a ses raisons, que la raison ne connaît point ; on le sait en mille choses.» L erreur de Descartes est de mélanger l ordre de la raison et l ordre du cœur : «Le cœur a son ordre ; l'esprit a le sien, qui est par principe et démonstration ; le cœur en a un autre. On ne prouve pas qu'on doit être aimé en exposant les causes de l'amour : cela sera ridicule.» Mais si notre cœur ne nous donne pas la foi, que fera-t-on? Conclusion wittgensteinienne : 6.41 Le sens du monde doit être en dehors de lui L immortalité de l âme humaine, c est-à-dire sa survie éternelle après la mort, non seulement n est en aucune manière assurée, mais encore et surtout n apporte nullement ce qu on a toujours voulu obtenir en en recevant la croyance. Car quelle énigme se trouvera résolue du fait de mon éternelle survie? Cette vie éternelle n est-elle pas aussi énigmatique que la vie présente? La solution de l énigme de la vie dans le temps et dans l espace se trouve en dehors de l espace et du temps Nous sentons que, à supposer même que toutes les questions scientifiques possibles soient résolues, les problèmes de notre vie demeurent intacts. À vrai dire, il ne reste plus alors aucune question ; et cela même est la réponse La solution du problème de la vie, on la perçoit à la disparition de ce problème. (N'est-ce pas la raison pour laquelle les hommes qui, après avoir longuement douté, ont trouvé la claire vision du sens et de la vie, ceux-là n'ont pu dire en quoi ce sens consistait?) Il y a assurément de l'indicible. Il se montre, c'est le Mystique. 7. Sur ce dont on ne peut parler, il faut garder le silence. 5

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