La participation des jeunes aux structures démocratiques en Angleterre 1

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1 La participation des jeunes aux structures démocratiques en Angleterre 1 Dr Tom Cockburn Conférencier principal en sciences sociales appliquées Faculté des sciences sociales et des humanités Université de Bradford Bradford, Royaume-Uni T.D.Cockburn@bradford.ac.uk Dr Frances Cleaver Maître de conférences Eau et développement en Afrique Ecole des études orientales et africaines Londres, Royaume-Uni fc5@soas.ac.uk La participation des jeunes aux processus démocratiques est un sujet de préoccupation sur tout le continent européen. Les jeunes sont en effet moins enclins que leurs aînés à voter et les questions autour de leur «active citoyenneté» autrement dit, bénévolat et contribution à la vie publique et de la façon de la promouvoir mobilisent les énergies des responsables politiques et des décideurs de l UE. La Commission européenne, par exemple, a récemment développé un Pacte européen pour la jeunesse qui vise à remplacer l approche d une gouvernance imposée d en haut par une approche qui encourage la démocratie et l inclusion, y compris celles des jeunes, à travers la société civile. En réalité, les enfants et les jeunes sont encouragés à participer aux processus démocratiques de maintes façons. Mais une participation significative à ces processus est selon nous liée à des expériences de bien-être et à l exercice d une certaine forme de contrôle sur sa vie personnelle. On préconise fréquemment les approches participatives au motif qu elles facilitent cela, ainsi que la participation croissante des jeunes à la démocratie, à l élaboration des politiques et à la société civile. Toutefois, le débat fait rage sur les effets générateurs de bien-être de tels processus, en particulier dans la mesure où les conditions de la participation, et les structures par le biais desquelles elle est sollicitée, sont souvent polluées par des relations de pouvoir inégales. Tout en reconnaissant que les jeunes ont peut-être besoin d être accompagnés dans la pratique participative pour optimiser leur capital social et culturel, notre étude soulève des questions importantes, et notamment celle de savoir dans quelle mesure la participation aux structures de démocratie délibérative promeut l inclusion et le bien-être. Une autre question concerne la façon de combler le fossé qui sépare l intérêt des enfants pour les affaires locales et les débats 1

2 politiques plus larges, par rapport auxquels ils se sentent distancés tandis que les plus âgés d entre eux manifestent surtout du cynisme envers les responsables politiques et la citoyenneté active. A la question de savoir comment les enfants et les jeunes pourraient nouer le contact avec l Etat, la littérature propose généralement en guise de réponse la démocratie représentative, participative ou encore délibérative même si les différences entre ces formes de démocratie sont souvent floues. Notre groupe de discussion avec des membres du Parlement des jeunes au Royaume-Uni a permis d explorer dans quelle mesure les jeunes adoptent les normes acceptées de la démocratie représentative (pour des raisons symboliques, de légitimité et d efficacité) et dans quelle mesure ils les contestent pour mettre au premier plan des priorités et des programmes qui les concernent. Méthodologie : entrer dans les mondes des enfants L étude reposait sur une approche combinant différentes méthodes et plusieurs techniques standard, y compris l examen approfondi de documents ; dix entretiens formels et informels avec des experts, des activistes, des praticiens et des décideurs ; et quatre études de cas conduites sur des associations d enfants à Bradford, dans le nord de l Angleterre, au moyen d entretiens informels, de groupes de discussion, d observations et d exercices participatifs. Les études de cas prévoyaient une série de visites d observation participatives dans un ensemble de logements sociaux à Delph Hill, Bradford ; un groupe de discussion avec quatre jeunes femmes participant à un projet pour jeunes mères à Reevy Hill ; un groupe de discussion avec dix membres du Parlement des jeunes de Bradford et Keighley (Bradford and Keighley Youth Parliament, BKYP) ; l observation d un groupe d enfants de familles de réfugiés et de demandeurs d asile, ainsi qu un exercice participatif avec cinq des enfants. Encourager le développement de compétences à la démocratie Dans tous les contextes dans lesquels nous avons mené notre étude, l environnement le plus efficace s est avéré être celui où les jeunes ont la possibilité de s exprimer et d être écoutés ; dans les environnements plutôt informels, les enfants et les jeunes se sentent plus à l aise pour s exprimer. Dans les contextes plus formels, en revanche, ils vont y être moins enclins. De fait, même les jeunes les plus âgés et s exprimant avec clarté avaient besoin du soutien des adultes pour prendre la parole. Les plus exclus trouvaient particulièrement difficile de s exprimer. Au sein des associations, le travail avec ces jeunes doit donc démarrer sur des questions élémentaires leur permettant de communiquer et de s exprimer : peuvent être abordés des sujets aussi élémentaires que l hygiène, qui vont être l occasion d exercer leurs capacités linguistiques et rhétoriques. La participation au sein 2

3 d organisations plus formelles, y compris volontaires, requiert une plus grande capacité d organisation et de gestion du temps, mais aussi davantage de confiance et la capacité à exprimer clairement ses idées. Toutefois, nombre de jeunes pensaient ne pas vouloir de ces capacités ou tout simplement ne pas les avoir. Comment enseigner de la meilleure façon qui soit ces capacités et encourager au mieux la participation aux structures démocratiques? Les écoles ont bien évidemment leur rôle à jouer, dans la mesure où elles ont la possibilité d enseigner à tous les jeunes comment s exprimer. Quelques progrès ont été réalisés en Angleterre avec l introduction de l instruction civique dans le curriculum national. Toutefois, les écoles, du moins en Grande-Bretagne, ne sont pas des institutions démocratiques, et privilégient les questions de comportement et de discipline au détriment de la pratique de la démocratie. Aussi l éducation formelle à la citoyenneté a-t-elle à ce jour un effet limité sur la citoyenneté. Il faudrait plutôt que la recherche concentre son attention sur les processus d apprentissage informels dans la société civile et la citoyenneté active des groupes socialement exclus. Le Parlement des jeunes a noté l importance de l apprentissage hors de l école, susceptible de réduire les effets de l exclusion sociale comme le racisme et le désengagement des enfants issus des communautés pauvres, au sein des écoles. Qui plus est, l un des décideurs interrogés a fait observer que l une des difficultés inhérentes au fait d aborder des questions politiques à l école était le risque d être accusé de parti pris comme en témoigne la récente controverse au Royaume-Uni déclenchée par la projection du film «La vérité qui dérange» (The Inconvenient Truth). De même, les agences les moins formelles craignaient de laisser partir le bus qui devait conduire des jeunes à Londres pour participer à une manifestation contre la guerre en Irak. Oui, mais est-ce que vous écoutez? Dans de nombreuses enceintes publiques, on commence à écouter les enfants et les jeunes. Pour autant, la représentation de leurs voix, si tant est qu elles sont rassemblées aspect crucial du processus, peut se faire de telle façon qu elle ait une valeur de simple symbole ou, à l inverse, de réelle habilitation. Le dialogue doit se dérouler entre d une part les enfants et les jeunes et, d autre part, les adultes qui ont le pouvoir sur leur vie. C est ce processus de «mise en relation» qui a retenu l essentiel de l attention des gouvernements, des experts, des praticiens et des décideurs. La littérature au sens large examine les succès et les échecs de ces processus, parfois se concentrant sur l efficacité (si efficacité il y a) des dialogues qui se nouent autrement dit, il s agit de savoir si les individus au pouvoir écoutent les 3

4 enfants et les jeunes et agissent en conséquence ; le processus est d une importance primordiale. Lorsque les jeunes s expriment, il faut que les adultes les écoutent. Le défaut d écoute a des conséquences extrêmement dommageables sur la relation future entre ces les uns et les autres ; c est pourquoi la question de la représentation a été perçue comme un processus fondamental. Tous les adultes que nous avons interrogés et tous les jeunes avec qui nous avons travaillé étaient conscients de l insuffisante représentation des enfants et des jeunes qui ne sont pas écoutés ou qui n ont pas accès aux voies de communication avec les adultes. Les relations enfants-adultes et la démocratie Notre étude démontre qu il est nécessaire que la participation à la prise de décision publique et formelle fasse partie du quotidien des enfants et des jeunes et de leur prise de décision aux plans personnel et familial. C est la dynamique de ces relations qui va en modeler les aboutissements. Cette approche est déterminante pour le développement et l ancrage, entre les adultes, les organisations et les enfants, de relations qui soient durables et non limitées à la participation à des événements ponctuels ou à des structures isolées. Notre étude nous a montré en quoi la participation des adultes aux organisations influait sur la vie des enfants et des jeunes. Or, force est de noter le déclin de l investissement des adultes auprès des enfants et des jeunes. Il a été observé à travers le pays que les jeunes les plus âgés avaient bénéficié d une plus grande implication des parents (en particulier des mères) dans le primaire. Néanmoins, à l entrée dans l enseignement secondaire, l implication parentale chute, et celle des hommes plus particulièrement. Cette situation, qui a généré un fossé entre le monde des adultes et celui des jeunes, contribue par ailleurs au renforcement des craintes et des suspicions entre les deux groupes. Avec le désengagement des adultes dans la vie des jeunes naissent des craintes autour de la «protection de l enfance». Plusieurs de nos praticiens et décideurs interrogés ont noté que les contrôles de police constituaient une dissuasion au mélange des adultes et des enfants. D autres participants à nos entretiens ont observé que certains craignaient une réaction brutale de la part des parents s ils faisaient quelque chose de mal. Il serait intéressant d explorer la question dans un contexte européen à des fins de comparaison. Démocratie représentative Confirmant d autres travaux plus généraux, notre étude a mis en évidence plusieurs problèmes inhérents à la démocratie représentative : Le «représentant» ne dispose pas forcément de moyens explicites pour s acquitter de son obligation de rendre des comptes et de remonter des 4

5 informations à ceux qu il représente la voix des jeunes devenant ainsi une opinion individuelle. Les jeunes marginalisés de Delph Hill ignoraient qui les représentait au Conseil municipal, et d ailleurs, ça ne les intéressait pas. Il est intéressant de noter que les jeunes mères ne connaissaient qu un seul de leurs conseillers par son nom, en relation avec l église locale ce qui illustre la force du sentiment envers les membres de la communauté et les étrangers. La représentation peut aussi exacerber les divisions. S investir dans la formation des membres d un petit groupe afin qu ils prennent part aux structures adultes peut limiter le nombre d enfants et de jeunes qui se sentent en mesure de participer. Il peut en effet en résulter la participation de petits groupes d activistes très engagés dans certaines causes et, par contre, des obstacles à la participation régulière de jeunes plus ambivalents au sujet des préoccupations du quotidien. Force est de constater que les modes de représentation n encouragent pas la participation de tout le spectre des organisations et de la société. Or, il faut reconnaître que la participation de beaucoup de jeunes, impliqués à différents niveaux et de différentes façons, facilite la coopération et des décisions partagées. Il n est alors guère surprenant que les jeunes de Delph Hill et Reevy Hill ne se sentent pas proches de ceux qui les représentent. Notre étude a révélé que les problèmes inhérents à la participation démocratique des enfants et des jeunes reflétaient ceux que rencontrent les adultes ; les structures adultes sont en effet également affectées par l exclusion sociale. Les adultes d antécédents ethniques minoritaires sont plus à l aise avec les structures informelles tout comme d ailleurs les adultes présentant des handicaps ou des problèmes de santé mentale. Il ne serait donc pas réaliste d espérer que les visions des enfants et des jeunes soient différentes, malgré les efforts énormes qu ils déploient pour ne pas exclure. Compte tenu de cette situation, les membres du Parlement des jeunes se sont mobilisés pour surmonter ces obstacles, n exclure personne et prendre en compte la voix des jeunes qui justement se sentent exclus, comme ceux des familles de demandeurs d asile ou de condition modeste. Démocratie, participation et espace Il existe une forte corrélation entre les espaces de jeu, le bien-être et la participation à la démocratie. Ces espaces sont un élément important d analyse, et ce à trois égards. Premièrement, la participation et la vie associative sont «romancées» et homogénéisées par des évocations acceptées comme une évidence de «la communauté locale» : qui forme cette communauté locale et qui s exprime en son nom sont des processus complexes, que les structures représentatives simplifient. Or, les communautés locales sont formées de mondes sociaux complexes où les identités sociales sont modelées par les 5

6 dynamiques locales, les constructions de l espace/du lieu et des forces sociales plus grandes. Les enfants et les jeunes peuvent ainsi se trouver réduits au silence dans les «constructions sociales» de leur communauté, dont «la voix» les identifient comme des problèmes. Deuxièmement, les lieux sont façonnés par les forces du marché et le bien-être matériel, ce qui va se répercuter sur la façon dont un espace géographique est défini par rapport aux espaces voisins, plus riches ou plus pauvres. Par exemple, le quartier de Delph Hill est relativement plus pauvre que les quartiers adjacents qui ont une perception négative de cette pauvreté. Or, même le quartier de Delph Hill ne peut être considéré comme pauvre de façon homogène ; il est en réalité composé d un ensemble complexe de rapports de formation identitaire qui dessinent des distinctions entre les personnes. En conclusion, il est important de centrer l analyse sur la façon dont sont présentés les espaces participatifs et associatifs. Par exemple, les espaces «fournis», comme les réunions du conseil municipal, tendent souvent à priver les habitants de tout pouvoir ; ceux qui sont victimes de discrimination et d exclusion, quand ils pénètrent dans ces espaces, peuvent les trouver intimidants. La façon dont les conseillers s expriment, et les sujets qu ils abordent, peuvent leur paraître incohérents, sans pertinence voire déstabilisants. Par contraste, les espaces «revendiqués» permettent une participation plus «organique». Ainsi, les jeunes de Delph Hill et les jeunes mères de Reevy Hill, qui ont le sentiment qu un fossé les sépare des autorités locales et de leurs services, sont en revanche à l aise avec les personnes issues de leurs propres communautés. La prise de possession de ces espaces est un élément crucial de notre analyse. L attachement à un espace, à une localité avec ses réseaux sociaux spécifiques, est un facteur positif qui va soutenir le sentiment d identité, de responsabilité et de parenté. Cela étant, cet attachement peut aussi constituer une limite à la participation des jeunes ; ainsi, pour ceux des quartiers défavorisés, l attachement à la famille et aux amis de leur environnement peut être un appui et un encouragement d ordre social, mais il peut aussi agir à la manière d un frein à leurs opportunités de recherche de liens à l extérieur. Conclusions et voies à suivre Les modes de participation des jeunes doivent permettre que TOUS puissent être entendus et avoir pour résultat un changement positif. La meilleure façon de promouvoir la participation est d offrir des opportunités d engagement dans le dialogue, en évitant les situations de confrontation entre les enfants et les jeunes, d un côté, et les décideurs de l autre. 6

7 La participation doit être ancrée dans la vie des enfants et des jeunes et porter sur des questions tangibles, qui les préoccupent et comptent à leurs yeux. La participation doit n exclure personne, grâce à des opportunités offertes aux jeunes de participer selon leurs propres conditions et sur les questions qui les intéressent, et pas seulement par le biais de processus et de modèles initiés ou créés par les adultes. Il faut multiplier les contacts entre les jeunes, les plus âgés et les plus jeunes, et ceux des adultes qui sont en position de pouvoir ; cela doit se produire dans les espaces des jeunes. 1 Cet article est un résumé du document «La participation des jeunes aux structures démocratiques en Angleterre», présenté lors de la conférence internationale «Youth and Politics: Strange Bedfellows? Comparative Perspectives on Political Socialization», organisée par le projet d Etude comparative de la jeunesse de l Université catholique de Louvain (Belgique) du 3 au 4 juillet 2008 à Bruges, Belgique. 7

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