Le réseau d épidémiosurveillance en zones non. agricoles. Bilan des suivis sanitaires 2013

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1 FÉDÉRATION DE DEFENSE CONTRE LES ORGANISMES NUISIBLES Le réseau d épidémiosurveillance en zones non agricoles Bilan des suivis sanitaires 2013 Contact FREDON France fredon-france@fredon-france.org

2 Editorial Présentation du réseau La synthèse sanitaire 2013 SOMMAIRE Bioagresseurs en espaces verts Pyrale du buis (Cydalima perspectalis) Maladies du buis (Cylindrocladium buxicola, Volutella Buxi, Fusarium buxi) Etourneau sansonnet (Sturnus vulgaris) Charançon de l agave (Scyphophorus acupunctatus) Cynips du châtaignier (Dryocosmus kuriphilus) Charançon rouge des palmiers (Rhyncophorus ferrugineus) Chalarose du frène (Chalara fraxinea) Chancre coloré du platane (Ceratocystis fimbriata f.sp. platani) Feu bactérien (Erwinia amylovora) Tigre du platane (Corythucha ciliata) Mineuse du Marronnier (Cameraria ohridella) Processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa) Cicadelle blanche (Metcalfa pruinosa) Papillon palmivore argentin (Paysandisia archon) Chancre bactérien du marronnier (Pseudomonas syringae) Bombyx cul brun (Euproctis chrysorrhoea) et bombyx disparate (Lymantria dispar) Oïdium du platane (Erysiphe platani(howe) Syn. Microsphaera platani) Complexe maladies des rosiers Black rot du marronnier (Guignardia aesculi) Acariens (Tetranychus sp. Eotetranychus sp. Panonychus sp. ) Pucerons (Myzus sp. Aphis sp. Drepanosiphum sp. Eucallipterus sp. ) Psylle de l albizzia (Acizzia jamatonica) Cochenilles (Parthenolecanium sp., Euonyma sp., Pulvinaria sp., Icerya sp. ) Chrysomèles (Chrysolina americana, Xanthogaleruca luteola, Pyrrhalta viburni ) Chenilles phytophages hyponomeutes Oïdium du chêne (Erysiphe alphitoides, E. quercicola, E. hypophylla, Phyllactinia sp.) Oïdium perforant (sphaeroteca pannosa) Anthracnose du platane (Apiognomonia venata) Rouille grillagée du poirier (Gymnosporangium sabinae) Observations en jardins d amateurs Limaces (famille Arionidae (limace des jardins) et Limacidae) Mouche mineuse du poireau (Phytomyza gymnostoma) Mildiou de la tomate (Phytophthora infestans) Piéride du chou (Pieris brassicae) Observations sur terrains sportifs et pelouses d agrément Fusariose hivernale (Fusarium nivale et Fusarium spp. ) Maladie du Dollar spot (Sclerotinia homeocarpa) Autres maladies et ravageurs des pelouses Observations des plantes invasives et envahissantes Ambroisie (Artemisia ambrosiifolia) Berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum) Renouées (Fallopia japonica et Fallopia sacchalinensis) Balsamine de l Himalaya (Impatiens glandulifera) Jussies (Ludwigia grandiflora et Ludwigia peploides) Raisin d Amérique (phytolacca americana) Pour préparer 2014 L accompagnement du réseau des FREDON pour la maîtrise des phyto Contacts du réseau des animateurs BSV ZNA en région Rédaction du document : Virginie AUBERT, FREDON Alsace Alexandre FLEISCH, FREDON Alsace Regis QUAREN, FREDON Alsace Cyril KRUCZKOWSKI, FREDON Centre Lucile RIMBAULT, FREDON Corse Anne ROBERTI, FREDON Provence Alpes Côte d Azur Olivier PECHAMAT - FREDON France Céline MAGEN, FREDON Ile de France Charlie SOMMER, FREDON Lorraine Guillaume SIMON, FREDON Midi Pyrénées Karine PETIT, FREDON Nord Pas de Calais Francine GASTINEL, FDGDON de la Mayenne Nous adressons tous nos remerciements aux observateurs : anonymes et bénévoles, persévérants et curieux, avec tous un même intérêt technique ; nous vous attendons aussi nombreux et avec la même envie pour cette nouvelle campagne! p3 p4 p5 p7 p7 p8 p11 p12 p13 p14 p16 p18 p19 p20 p22 p24 p26 p28 p30 p32 p33 p34 p36 p37 p37 p38 p39 p39 p40 p40 p41 p42 p43 p45 p45 p46 p47 p48 p49 p49 p51 p53 p55 p56 p57 p58 p59 p60 p61 p62 p62 p63 Photographies de couvertures : FREDON Ile de France et K. PETIT, FREDON Nord Pas-de-Calais. Cartographies : E. ALGANS FREDON 34 - données des observateurs du réseau d épidémio-surveillance ZNA. Source : IGN-RGE 2

3 FREDON France - Réseau des FREDON et FDGDON - Editorial MAITRISER LES RISQUES La maîtrise du risque sanitaire végétal revêt différents visages, ce qui se traduit par différents systèmes épidémiosurveillances à objectifs distincts. Le premier système d épidémiosurveillance pour la surveillance du végétal s'insère dans le dispositif Français de la santé du végétal en réponse à la mondialisation des échanges et l apparition régulière sur le territoire national de maladies ou de ravageurs émergents et est stratégique pour préserver : la capacité de production de l agriculture Française, la capacité d export des denrées végétales Françaises à l étranger, l autosuffisance alimentaire de la France, la santé humaine par la qualité et la sécurité de l alimentation, la préservation du patrimoine naturel, Le second système d épidémiosurveillance pour la réduction des produits phytosanitaires s'insère dans le dispositif du plan dénommé Ecophyto 2018 de réduction des usages de pesticides. Il fait face aux dangers que peuvent représenter l usage inapproprié des produits phytosanitaires et est stratégique pour préserver : la santé des utilisateurs qu ils soient agriculteurs, responsable des espaces verts, particuliers, La qualité de l eau, L environnement. Le présent ouvrage traite de ce dernier objectif pour les zones urbaines. En effet, traiter mieux, c est avant tout adapter une réponse technique au constat d une maladie correctement identifiée. Maîtriser la reconnaissance des maladies végétales avant d envisager de traiter est essentiel. Or, la diversité hôtes en végétal (arbres, plantes annuelles, etc...), la diversité taxonomique et la diversité numérique des organismes nuisibles notamment, en font une science complexe. Cette seconde édition 2013 du «Bilan des suivis sanitaires en zone non agricole» a donc pour objectif de sensibiliser le public, parfois moins familier avec ces maladies, afin de favoriser l objectif de réduire et sécuriser l usage des produits phytosanitaires. Au-delà de cet objectif, il est enrichi des observations des plantes invasives et envahissantes. Jean Paul DALIES Président de FREDON France Olivier PECHAMAT Directeur FREDON France A propos de FREDON France : Fredon France est le 1er réseau indépendant français de protection des végétaux. Chaque jour nous surveillons le patrimoine végétal Français pour détecter l apparition d éventuelles épidémies, Chaque jour, nous conseillons les professionnels de l agriculture et les particuliers pour se protéger des dangers sanitaires, Chaque jour, nous formons à la reconnaissance des dangers sanitaires et aux traitements qui leurs sont associés, Avec 81 ans d expérience et un client de référence qui est l'etat pour les contrôles sanitaires officiels, nous sommes un acteur économique solide qui garanti une expertise de grande qualité, Mais surtout nous sommes une équipe d environ 400 collaborateurs passionnés qui se mobilisent au service de votre alimentation et de votre sécurité. 3

4 Présentation du réseau Les membres du réseau des FREDON sont reconnus Organismes à Vocation Sanitaires (OVS) par la puissance publique pour le secteur végétal à raison, notamment, de leurs compétences, de leurs indépendances et de leurs impartialités. Parmi ses multiples missions sanitaires, il anime les réseaux d épidémio-surveillance Ecophyto en zones non agricoles (ZNA) dans chaque région métropolitaine. Les coordonnées des animateurs régionaux sont présentes à la fin de ce document. Dans chaque régions* est rédigé un bulletin de santé du végétal (BSV) à partir des observations réalisées dans le cadre de ces réseaux régionaux de surveillance. Plus de 450 partenaires observateurs contribuent aux suivis des bioagresseurs. La majorité des observateurs sont des collectivités, des pépiniéristes, des entreprises d entretien d espaces verts. Les observateurs suivent, si besoin, une formation à la reconnaissance des bioagresseurs ainsi qu à la mise en œuvre des protocoles d observation. Ils reçoivent également le matériel d observation et de piégeage nécessaires à leur mission. Certaines régions ont également mis en place une surveillance dédiée aux bioagresseurs des jardins particuliers. Ces observations spécifiques faites par des jardiniers amateurs ou par des associations conduisent à l insertion dans les éditions existantes du BSV ZNA d une partie consacrée à ces problématiques. Certains réseaux régionaux suivent aussi les bioagresseurs des gazons d ornement et gazons sportifs. Associés à d autres structures, les réseaux d épidémio-surveillance peuvent dans certains cas suivre les plantes invasives. Les bioagresseurs suivis sont choisis par les réseaux régionaux en fonction des problématiques spécifiques à leur territoire, des informations nationales et européennes de veilles et d alertes sanitaires ainsi que les moyens accordés par le budget dont le réseau dispose. Ce dernier facteur est très variable d une région à l autre dans la filière ZNA observations ont été enregistrées pour l année 2013 une observation correspond à une donnée par couple hôte/ravageur à une date et un site donné. Les bulletins de santé du végétal sont édités tout au long de l année avec une périodicité plus élevée de mars à octobre. Ils sont accessibles gratuitement sur le site des FREDON et des DRAAF. Ils peuvent également être envoyés sur demande directement par courrier électronique dès leur parution. Ainsi en 2013, 8200 personnes et structures étaient abonnées à une édition régionale du BSV ZNA. Vous pouvez contribuer à cet objectif en faisant partie de ce réseau d épidémiosurveillance. Rejoignez nos partenaires observateurs en contactant l animateur régional FREDON. Reconnaître les symptômes : appuyez vous sur un expert! Les BSV ZNA aident au diagnostic en vous expliquant quand et comment observer : sur quelle partie du végétal, les symptômes à reconnaitre, En cas de doute, le réseau des FREDON est l expert qui saura vous aider à confirmer votre identification. Pour aller plus loin, nos cliniques du végétal réalisent des diagnostics et analyses de laboratoire. BSV* : Bulletin Santé du Végétal ZNA** : Zone Non Agricole DRAAF*** : Direction régionale de l alimentation, l agriculture et la forêt 4

5 TAXINOMIE La gradation de l épidémiosurveillance de la surveillance du végétal est une gradation des Bioagresseurs suivant la nuisibilité au végétal. En système d épidémiosurveillance de surveillance du végétal, les dangers sanitaires connaissent une gradation qui vous implique le cas échéant. Les bioagresseurs sont classés en différentes catégories de dangers sanitaires : Les dangers sanitaires de 1ère catégorie : ceux-ci sont qualifiés d intérêt général car ce sont des maladies qui sont de nature grave, par leur nouveauté (émergences), leur apparition ou persistance, à porter une atteinte grave à la santé publique (faiblesses mécaniques, chute des charpentières, ) ou à la santé des végétaux à l état sauvage ou domestique ou à mettre gravement en cause, par voie directe ou par les perturbations qu elles provoquent, les capacités de production végétale. Les mesures de surveillance et de luttes sont rendues obligatoires par l autorité administrative et il appartient à tout détenteur de végétaux concerné d en déclarer l existence aux DRAAF***. Les dangers sanitaires de 2ème catégorie : sont ceux,moins graves, autres que mentionnés ci-avant, pour lesquels il a pu être nécessaire dans un but d intérêt collectif de mettre en œuvre des mesures de prévention, de surveillance et de lutte définies par l Autorité Administrative ou approuvées par elle, sur proposition de l Association Sanitaire Régionale. Tout détenteur de végétaux concerné peut avoir à respecter ces mesures. Les dangers sanitaires de 3ème catégorie : sont ceux, peu graves, autres que mentionnés ci -avant, pour lesquels des mesures de prévention, de surveillance ou de lutte relèvent d initiatives privées. Aucune mesure ne s impose aux détenteurs des végétaux concernés. Cette classification fait l objet d une évaluation de risque par l ANSES puis d une catégorisation par l Etat, le tout dans le respect des convention internationales et de la règlementation européenne. La liste actuelle est consultable sur l arrêté du 31 juillet 2000 modifié. La synthèse sanitaire 2013 du système d épidémiosurveillance pour la réduction des produits phytosanitaires La synthèse sanitaire 2013 du système d épidémiosurveillance pour la réduction des produits phytosanitaires a été réalisée à partir des données géographiques issues des observations du réseau d épidémio-surveillance BSV en zones non agricoles et grâce à l expertise des animateurs du réseau des FREDON et FDGDON. Le bilan est présenté en 4 parties : les bioagresseurs en espaces verts urbains ; Les bioagresseurs en jardin d amateurs ; Les bioagresseurs en terrain sportif ; Les plantes exotiques envahissantes. 5

6 Dans chacune des parties qui suivent, les bioagresseurs sont classés en fonction de leur niveau de nuisibilité sur le territoire de la façon suivante : Bioagresseurs de nuisibilité importante à surveiller Les bioagresseurs sont qualifiés de nuisibilité importante à surveiller lorsqu ils : - Ils entraînent une dépréciation conséquente et précipitée de la vitalité de la plante pouvant rapidement entraîner sa mort dans des conditions édaphiques optimales. La pérennité d une espèce végétale peut être remis en question. - Les dégâts ou les symptômes entraînent une dévalorisation commerciale significative. - Ils sont à l origine d une nuisance esthétique ou commoditaire prouvée qui engendre nécessairement une action de lutte (mécanique, culturale, etc ) - Ils peuvent provoquer des faiblesses mécaniques (chute de charpentières ) pouvant porter atteinte à la sécurité des personnes, - ces agents pathogènes sont en progression sur le territoire national et/ou ont le statut d Organisme Nuisible Réglementés (ONR). Bioagresseurs d incidence significative en 2013 Les bioagresseurs sont qualifiés d incidence significative lorsqu ils : - entrainent une dépréciation notable de la vitalité de la plante atteinte pouvant engendrer la mort de son hôte à moyen terme dans des conditions édaphiques moyennes ; - leur aire de répartition a progressé significativement au cours de l année 2013 ; - la fréquence ou l intensité de leurs attaques ont progressé au cours de l année 2013 ; - ne sont pas considéré comme ONR par l Union Européenne mais peuvent figurer sur les listes d alerte (A1 - A2) de l Organisation Européenne et Méditerranéenne pour la Protection des Plantes (OEPP). Bioagresseurs d incidence moyenne en 2013 Les bioagresseurs sont qualifiés d incidence moyenne lorsqu ils : - sont fréquents en France métropolitaine ou dans leur secteur ; - entrainent une nuisance d ordre esthétique ou fonctionnelle irrémédiable durant la saison en court ; - peuvent avoir des conséquences sur la santé humaine ou animale (ex : les poils urticants du bombyx cul-brun). Bioagresseurs d incidence faible pour 2013 Les bioagresseurs sont qualifiés d incidence faible lorsqu ils : - sont rencontrés sur les végétaux des zones non agricoles en France métropolitaine ou dans leur secteur climatique sans nuire directement à la santé des végétaux ; - peuvent, dans certaines conditions favorables (climat, variétés, conduite culturale, ) engendrer des nuisances et entrainent une dépréciation esthétique momentanée ; - présentent des nuisances modérées (ex : miellat). 6

7 les bioagresseurs en espaces verts urbains Pyrale du buis (Cydalima perspectalis) Présentation du bioagresseur Lépidoptère récemment introduit en France et signalé pour la première fois sur le territoire en 2008 en Alsace, ce ravageur a également été signalé en Île-de-France dès Bien que les buis soient les hôtes préférentiels de cette pyrale, elle a également été signalée sur certaines variétés asiatiques de houx (Ilex sp.) et de fusain (Euonymus sp.). Selon le climat, le cycle de la pyrale du buis présente deux à trois générations par an. Les chenilles hivernantes reprennent leur activité à la sortie de l hiver, en mars et poursuivent développement. La nymphose dure environ un mois, au cours duquel les chenilles se transforment en adultes (stade chrysalide) dans un cocon tissé entre les feuilles. Le premier vol de papillons adultes peut être visible en juin. Les femelles pondent rapidement leurs œufs sur les feuilles et une nouvelle génération de chenilles émerge. Les chenilles de la dernière génération passent l hiver protégées dans un cocon ou dans les infractuosités de l écorce. En premier lieu, les chenilles se nourrissent des feuilles situées au cœur des arbustes, à l ombre et au bas des arbustes. Au cours de la saison, les dégâts deviennent visibles de l extérieur avec l arrivée de la seconde génération, entre les mois de juin et juillet. Les dégâts des chenilles âgées en fin d hiver sont les plus préjudiciables car les chenilles sont grosses et ont besoin de beaucoup de nourriture pour parfaire leur maturation. D importantes défoliations peuvent être observées lors de pullulations et peuvent conduire au dépérissement de plantes entières, même âgées. L aspect esthétique est également impacté du fait d un brunissement du feuillage, de la présence de fils de soie et de boulettes de déjections vertes. Chenille de pyrale du buis (FREDON Ile-de-France) Chrysalide de pyrale du buis (FREDON Alsace) Papillon de pyrale du buis (FREDON Île-de-France) 7

8 Etat sanitaire 2013 Les signalements sont en augmentation cette année. La présence de la pyrale du buis est confirmée cette année encore en Alsace, Auvergne, Ile-de-France, Provence-Alpes-Côted Azur et Midi-Pyrénées. Elle a été observée pour la première fois en 2013 en Aquitaine, Centre, Corse, Franche-Comté, Languedoc-Roussillon, Limousin, Poitou- Charentes et Rhône-Alpes. Etant donné la taille des foyers pour une première année d observation, dans la plupart de ces régions l insecte était probablement déjà là depuis un moment mais n était pas spécifiquement recherché. Les attaques ont été très importantes dans la plupart des régions citées. En Ile-de-France, elles ont été, dans certains cas, responsables de la mort de vieux buis à haute valeur patrimoniale. La pyrale du buis est jugée préoccupante du fait de son arrivée récente sur le territoire français, de sa dissémination très rapide dans l hexagone et sur les sites touchés. De plus, ce ravageur s attaque à des végétaux à feuillage persistant présents sur des sites à haute valeur historique, touristique et paysagère. Ce ravageur est à surveiller pour suivre son expansion très rapide. A retenir : à surveiller Arrivée récemment sur le territoire, la pyrale du buis est jugée préoccupante Maladies sur buis (Cylindrocladium buxicola, Volutella buxi, Fusarium buxi) Présentation des bioagresseurs Depuis 2012, les buis français sont bien souvent malmenés par plusieurs maladies qui agissent parfois en complexe. La symptomatologie de ces différentes maladies étant mal connue, le diagnostic en laboratoire est souvent requis pour les différencier. Cylindrocladium buxicola La première apparition européenne de Cylindrocladium buxicola a été observée en 1994 en Angleterre. Depuis, sa présence a été rapportée en Belgique, Nouvelle-Zélande, Allemagne et en France. Ces dernières années, quelques cas étaient recensés dans le nord de la France (en Ile de France, Bretagne, Bourgogne, etc.). Depuis, de nombreux cas ont été notés en Cylindrocladium buxicola peut infecter Buxus sempervirens, B. microphylla et B. sinica. La variété B. sempervirens Suffruticosa est particulièrement sensible. Le champignon est d avantage virulent lorsque les plantes sont stressées, lorsque la densité de buis est importante et en situation confinée, notamment, sur les buis taillés, les topiaires, les buis de bordure et de broderie. On rencontre cette maladie, de ce fait, maintenant souvent dans les jardins à la française. La maladie s attaque aux feuilles et aux tiges. 8

9 Sur ces deux supports, les symptômes sont différents. Sur les feuilles : taches foliaires marron ou gris clair bordées d une nécrose fine noire et d une zone brun-rougeâtre. Des taches plus foncées se forment en cas d attaque des vieilles feuilles et lors de l évolution de la maladie ces taches fusionnent. Les feuilles finissent par se dessécher complètement et tombent. Dans des conditions d humidité élevée, du mycélium blanc et des conidiospores apparaissent sur la face inférieure des feuilles. Sur les tiges : stries de couleur brun-foncé à noires sur l écorce. En cas de fortes attaques, la maladie entraine le dépérissement de ces dernières. fongique de faiblesse, Volutella buxi. Volutella buxi Tout comme C. buxicola, V. buxi est responsable de la chute des feuilles atteintes. Ces dernières blanchissent, se resserrent autour de la tige puis deviennent marron avant de tomber. Une fructification rosée apparaît en conditions humides sous les feuilles. Les conditions optimales pour le développement des symptômes sont comprises entre 20 et 25 C avec une hygrométrie de 85%. Cette maladie ne toucherait pas les rameaux donc les impacts sur la plante seraient moins préjudiciables que C. buxicola. Cylindrocladium buxicola est souvent Fusarium buxi Ce champignon passe l hiver dans le sol et les résidus végétaux. Lorsque les conditions sont humides, il infecte les racines et le collet. Il se développe ensuite dans les vaisseaux du xylème au niveau racinaire et remonte dans le système aérien, provoquent l obstruction des vaisseaux et le flétrissement des plantes. Les feuilles ramollissent, perdent leur chlorophylle, se décolorent, se dessèchent et les rameaux meurent. En général, les symptômes sont visibles par zones et démarrent toujours par les vieux rameaux donc par le bas des arbustes. Stries noires et dessèchement de rameau dûes à C. buxicola (FREDON Ile-de-France ) observéeen même temps qu une autre maladie Premières taches caractéristiques de C. buxicola (taches marron clair bordées d une nécrose noire et d un halo rouge) (FREDON Franche-Comté) Etat sanitaire 2013 Les deux champignons Cylindrocladium buxicola et Volutella buxi ont été très problématiques dans certaines zones en Peu d analyse laboratoire ayant été faites, les cas de maladies sur les buis ont été traités ensembles. Ces maladies ont été présentes avec des impacts forts en Alsace, Normandie, Bourgogne, Centre, Ile-de-France et Lorraine. Elles ont, par ailleurs, été observées avec des sévérités moyennes à faibles mais une occurrence plus forte qu en 2012 en Auvergne, Franche-Comté, Languedoc-Roussillon, Midi- Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais et Poitou- Charentes. Les attaques ont été très importantes dans certains cas, entrainant le dépérissement quasicomplet de buis à haute valeur patrimoniale comme certains buis de bordure de châteaux. La maladie Cylindrocladium buxicola est jugée préoccupante du fait de l intensité de ses 9

10 attaques et de l augmentation de sa fréquence d apparition ces dernières années. Ce champignon s attaque également à des végétaux à feuillage persistant présents sur des sites à haute valeur historique, touristique et paysagère dont le déclin a un impact économique important. Ce champignon est à surveiller. Attaque conjointe de C. buxicola et Volutella buxi (desséchement des feuilles, stries sur rameaux et fructifications roses) Dépérissement de buis dû à C. buxicola Dessèchement localisé du à Fusarium buxi A retenir : en progression, à surveiller L ensemble de ces maladies sont en progression sur le territoire. Elles sont jugées préoccupantes. Dessèchement par zones du à Fusarium buxi (photos : FREDON Ile-de-France) 10

11 Etourneaux sansonnet (sturnus vulgaris) Présentation du bioagresseur En France, ce passereau est partiellement migrateur et connu pour son comportement grégaire spectaculaire en période hivernale avec des rassemblements aériens de plusieurs milliers d'individus en fin de journée. Les étourneaux peuvent provoquer des dépérissements d'arbres en fin d'hiver dans les parcs et jardins des milieux urbains (prédortoirs ou dortoirs). Son comportement grégaire (d'octobre à mars) est à l'origine de dépérissement d'arbre, essentiellement des conifères, consécutivement aux déjections que chaque individu émet lorsqu'il est perché dans l'arbre. Les déjections (estimées à 2 grammes par jour et par individu) sont riches en acide urique et provoquent à terme des nécroses et brûlures des tissus verts des végétaux (feuilles, rameaux ) pouvant compromettre sérieusement la vitalité de l'arbre et son aspect esthétique. L étourneau sansonnet possède un plumage noir irisé de reflet métallique avec un bec jaune et des pattes brun à noir. Il mesure environ 20 à 25 cm de long pour 35 cm d'envergure avec un poids compris entre 70 et 90 grammes. Les pontes cavernicoles ont lieu d'avril à juin. Son espérance de vie est de 5 ans, certains individus ont vécu plus de 15 ans. La femelle possède une livrée plus tachetée que le mâle. Les étourneaux sont omnivores avec un régime composé essentiellement d'insectes durant l'été et de fruits et graines durant l'hiver. Les observations réalisées permettent de montrer que les étourneaux choisissent généralement comme perchoir nocturne de grands arbres (15-20 mètres) facilement distinguables, permettant l'arrivée et l'envol rapide et en nombre, positionnés assez loin des sources d'éclairage public. Les conifères qui offrent un feuillage en toutes saisons semblent retenir la préférence de ces oiseaux. L'arrêté du 26 juin 1987 classe l'étourneau sansonnet en tant que gibier sédentaire et donc chassable. Cependant, ce passereau est aussi mentionné dans les arrêtés parus suite à l'article L du code rural comme espèce susceptible d'être classée nuisible par les préfets. Etat sanitaire 2013 Les dégâts provoqués par les étourneaux ont été observés en Bretagne, Franche-Comté, Midi-Pyrénées et Lorraine. L impact de ces oiseaux sur la végétation est assez stable par rapport aux observations réalisées en À certains endroits, les dégâts ont pu provoquer le dépérissement complet d arbres d ornement (conifères). L ensemble des observations réalisées s accorde à classer ce bioagresseur dans les faits marquants de 2013 pour les dégâts économiques importants localement occasionnés. Dégâts d étourneaux sur cèdre bleu (FREDON Lorraine) A retenir pour 2013 : Présent partout en France, les étourneaux ont localement causés des dégâts importants. 11

12 Charançon de l agave (Scyphophorus acupunctatus) Présentation du bioagresseur Le charançon de l agave est un coléoptère originaire d Amérique centrale mais disséminé partout dans le monde. Contrairement à ce que son nom laisse supposer, ce coléoptère n est pas un ravageur spécifique de l agave. Il a été observé dans le Var sur de nombreux végétaux de la famille des Agavacées (Agave sp, Polianthes sp, Yucca sp), des Dracénacées (Beaucarnea sp et Dasylirion sp) et des Broméliacées. L œuf mesure environ 2 mm de long pour 0.5 mm de large, il est ovoïde et de couleur blanccrème. La larve est apode (dépourvue de pattes), d aspect compact et de couleur crème. Le dernier stade larvaire peut atteindre 18 mm de long pour 9 mm de large. L adulte mesure de 15 à 19 mm, il est généralement de couleur noire parfois rougeâtre et possède un rostre. Les adultes se nourrissent au niveau des racines et des feuilles basses de la plante. Ils creusent des galeries où ils déposent leurs œufs. Puis les larves s y développent en forant la couronne. Des champignons et bactéries profitent des galeries pour se développer comme par exemple Erwinia sp. qui peut provoquer le dépérissement de la plante. Adulte du charançon de l agave (Domaine du Rayol) Galeries dans un Yucca Les symptômes d une attaque de charançon de l agave s expriment par des perforations de feuilles, des flétrissements inexpliqués, des pourritures «bactériologiques» (bleuissement, odeur nauséabonde ), des ruptures de tige principale (pour les yuccas notamment), des galeries Pourriture bleue consécutive à une attaque sur cœur d agave Etat sanitaire national 2013 Il semble pour l instant cantonné au Sud Est de la France mais pourrait s observer dans des zones où les agaves sont cultivées notamment sur la bordure atlantique. A retenir : en progression, à surveiller Le charançon de l agave est jugé préoccupant Perforations liée à la présence du charancon de l agave (crédits photos : FREDON Paca) (Plaquette disponible auprès de la FDGDON 87 contact Denis TAURON ) 12

13 Cynips du châtaignier (Dryocosmus kuriphilus) Présentation du bioagresseur Dryocosmus kuriphilus est un organisme réglementé selon l arrêté ministériel du 31 juillet 2000, annexe B (lutte obligatoire sous certaines conditions), et listé sur la liste A2 de l'organisation Européenne et méditerranéenne pour la Protection des Plantes (OEPP). Un arrêté plus spécifique (14/09/2011) décrit les mesures de lutte contre le cynips du châtaignier. Le cynips du châtaignier, originaire d Asie, est un petit hyménoptère de couleur noire. Au printemps, ses larves provoquent la formation de galles vertes puis roses rouges. Il est considéré comme le ravageur le plus important du châtaignier. Il ne s attaque qu à cette essence et sa présence engendre des pertes de production de châtaignes pouvant aller jusqu à 70%. Il peut également provoquer la mort des rameaux et des branches, voire de l arbre. Dans les régions qui ne sont pas des régions de castanéiculture et compte tenu des latitudes, les dégâts de ce ravageur ne vont pas au-delà d un affaiblissement de l'arbre. Galle et larve de cynips du châtaignier (M. LEPLAT, MFR Verneil le Chétif Etat sanitaire national 2013 Etant donné son caractère réglementé, peu d informations sont disponibles ou communicables. Cependant, certains départements ont mis en place des arrêtés préfectoraux sur leur territoire, preuve de la présence de ce ravageur. Cet organisme est en pleine expansion et donc à surveiller de très près. Larve de cynips du châtaignier dans sa galle (M. LEPLAT, MFR Verneil le Chétif A retenir : en progression, à surveiller Bien installé dans plusieurs foyers de contamination en France, le cynips du châtaigner continue sa progression. Source Carte : Cynips_chataignier_cle81c385.jpg 13

14 Charançon rouge des palmiers (Rhyncophorus ferrugineus) Présentation du bioagresseur Le charançon rouge des palmier (CRP), un coléoptère originaire des régions tropicales du sud-est asiatique, est un important ravageur des cocotiers dans son aire d origine. Les échanges commerciaux sont la principale cause de sa dissémination mondiale. Il a été signalé en France pour la première fois en 2006 en Corse (département de Corse-du-Sud) et en région Provence-Alpes-Côte-d Azur (département du Var) sur des palmiers Phoenix canariensis. La totalité du cycle de développement (environ 4 mois) de ce ravageur se passe dans la plante hôte. Les larves se nourrissent des tissus vasculaires en forant l'intérieur des palmes. Le stade larvaire dure de 1 à 3 mois. Les larves se nymphosent dans des cocons cylindriques et ovales constitués de fibres végétales. Les différentes générations se chevauchent et on peut trouver tous les stades au même moment. Les palmiers fortement attaqués perdent la totalité de leurs palmes et le pourrissement des troncs conduit à leur mort. Les premiers symptômes n'apparaissent que bien après le début de l'infestation. Ce ravageur est une menace sérieuse pour la population des palmiers en Europe et en Afrique du nord. La De gauche à droite : adulte, cocon et larve du charançon rouge des palmiers (FREDON Corse) Adulte du charançon rouge des palmiers (FREDON Corse) Etat sanitaire national 2013 Le ravageur gagne du terrain dans toutes les régions contaminées. En PACA il s étend vers l est, vers l ouest et le nord de la région sur les départements littoraux et ceux de la vallée du Rhône. Des attaques sont recensées sur d autres espèces, notamment Washingtonia sp.. Un nouveau mode d infestation est également observé : une attaque par la base du stipe des palmiers ce qui fragilise fortement la plante et occasionne des chutes soudaines et imprévisibles de palmiers. En Corse, un nouveau secteur a été contaminé cette année. C est à présent, l ensemble des Dégâts provoqués par le charançon rouge des palmiers (FREDON Corse) 14

15 zones plantées en palmier qui est infestée. Par endroit, les palmiers ont complètement disparu ce qui entraîne un changement radical du paysage. En Languedoc-Roussillon, la contamination s intensifie dans le département des Pyrénées Orientales où l on observe de plus en plus de palmiers atteints et une augmentation significative du nombre de communes contaminées. contaminés issus d une pépinière espagnole (OEPP, 2013). De manière générale, les vols de charançons adultes ont été retardés en 2013 du fait des conditions climatiques fraiches du printemps. La région Bretagne a enregistré ses premiers foyers dans le département du Morbihan. La source de cette contamination n est pas une dissémination naturelle mais bien consécutive à l importation de nouveaux palmiers A retenir : Ravageur qui accroit son aire de répartition notamment sur le littoral. La découverte de charançon rouge en Bretagne fait craindre de nouvelles contaminations de ce type sur tous les départements bordant l Atlantique. 15

16 Chalarose du frêne (Chalara fraxinea) Présentation du bioagresseur La chalarose du frêne est une maladie due au champignon Chalara fraxinea, pour sa forme asexuée et Hymenoscyphus pseudoalbidus, pour sa forme sexuée. Cette maladie provoque des symptômes variés à différents niveaux de l arbre. Sur le houppier, on peut voir des flétrissements des pousses, des nécroses des rameaux, des chancres, des descentes de cime, Sur les jeunes sujets, les premiers symptômes s observent facilement. Au niveau du collet, la maladie peut initier des nécroses, qui peuvent être envahies par l armillaire, ce dernier ayant un caractère opportuniste. Le cycle biologique du champignon reste encore mal connu. Le vent est un vecteur important de contamination. Une étude de l INRA a montré que la densité de spores était encore importante à 500 mètres de la source, d où des contaminations possibles des peuplements de proche en proche à l échelle d une collectivité. Le transport du bois peut être une source de contamination ainsi que la plantation de frênes provenant d une zone contaminée. Cette maladie, détectée pour la première fois en France en 2008 (département de la Haute- Saône), a un caractère invasif et gagne rapidement du terrain. Chez les sujets adultes, la dégradation semble lente et le taux de mortalité reste, pour l instant, faible en espaces verts. Cependant, leur aspect est nettement dégradé. Leur fonction d ombrage ou d ornement s en trouve compromise. Chez les jeunes sujets, elle est, le plus souvent, mortelle. Etat sanitaire 2013 Ain, Isère, Rhône, Loire, Puy-de-Dôme, Allier, Yonne, Loiret, région Ile-de-France, Oise, Orne, Manche, Haute et Basse Normandie, en milieu forestier selon le département de la Santé des Forêts. En espaces verts, aucune progression de la maladie dans les départements cités cidessus, n'a été observée. Comme en 2012, les symptômes évoluent de façon variable selon les sites : certains sujets semblent présenter moins de symptômes que l'an passé alors que d autres montrent une aggravation de la maladie. On observe des abattages de frêne en bordure de route notamment en Alsace et en Lorraine où la maladie est très présente. Concernant la sensibilité des espèces, on observe que la maladie touche des frênes élevés, des frênes pleureurs, des frênes à fleurs et des frênes à feuilles étroites. Toutefois, nous n'avons pas relevé de sensibilité variétale spécifique. Le quart Nord Est de la France est fortement touché par la maladie suivant un axe d'expansion diagonal Jura, Côte-d'Or, Aube, Seine et Marne, Oise et Somme pour l'année En 2013, la maladie, présente dans les régions normandes, dans le Nord de l'auvergne et de la région Rhône-Alpes a progressé significativement selon une ligne recouvrant les départements suivants : Haute-Savoie, Savoie, Chalarose du frêne (FREDON Lorraine) 16

17 Les premières mortalités importantes sont signalées dans certains départements comme la Haute-Saône ou les Vosges. Il semble que les sites touchés soient le plus souvent des bosquets à la périphérie de collectivités, des sujets en bords d axes routiers. Les parcs et jardins semblent, pour le moment, moins atteints. Il y a toutefois des signalements sur des arbres d alignements situés en centre ville (Alsace, ). de la maladie se situe sur une diagonale traversant la Normandie, l Ile de France, la Champagne-Ardenne, la Bourgogne et la région Rhône-Alpes, avec quelques cas en Auvergne. En Franche-Comté, une progression de la maladie en altitude a été remarquée. La région Centre doit être particulièrement surveillée en Indemne pour le moment, elle se situe juste en avant du front de progression de la maladie. En 2013 la maladie a gagné du terrain vers le Sud-Ouest. Actuellement le front de progression A retenir : en progression, à surveiller Bien installée dans le nord-est de la France, la chalarose du frêne maladie progresse vers le sudouest. L évolution des symptômes est variable. 17

18 Chancre coloré du platane (Ceratocystis fimbriata f.sp. platani) Présentation du bioagresseur Probablement arrivée en France au milieu du siècle dernier, cette maladie spécifique au platane est provoquée par le champignon Ceratocystis fimbriata f.sp. platani. Elle est transmise essentiellement par les activités humaines mais également par l eau, le vent ou des vecteurs animaux comme des rongeurs. La diversité des voies de propagation du chancre coloré favorise son développement épidémique. Le champignon pénètre en général par une plaie, puis colonise les canaux de sève de l'arbre et les détruit. Il colonise les branches, le tronc puis le système racinaire. Peu à peu l'arbre se dessèche. Sur le tronc ou les charpentières, la progression du champignon se traduit au niveau de l'écorce par l'apparition de veines bleu noir mêlées de violet et d'orange. Les arbres infestés par ce champignon meurent en 3 à 7 ans. Il s agit d un organisme réglementé contre lequel la lutte est obligatoire. Chancre coloré du platane (FDGDON 84) Etat sanitaire national 2013 Le chancre coloré du platane progresse de manière significative dans toutes les régions touchées (Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Aquitaine, Rhône-Alpes), hormis en PACA où la progression est relativement stable. En 2012, la présence de la maladie était suspectée en région Lorraine, cela n a pas été confirmé. Le platane étant une des essences majoritaires dans les villes et sur les alignements en bords de routes, les enjeux économiques sont très importants. A retenir : à surveiller Une maladie en progression constante à surveiller très attentivement car elle est responsable de la mort de nombreux platanes d alignement en France. Le chancre coloré du platane est un parasite dangereux car il n existe aucun moyen de lutte. 18

19 Feu bactérien (Erwinia amylovora) Présentation du bioagresseur Erwinia amylovora est un organisme réglementé et fait l objet d une «lutte obligatoire en tout temps et en tout lieu» selon l arrêté ministériel du 31 juillet 2000, annexe A. le feu bactérien en France a été détecté en La destruction des sujets contaminés est obligatoire. Les plantes sensibles au feu bactérien sont les rosacées de la sous famille des maloïdés : pommiers, poiriers, cotonéasters, pyracanthas... Les conditions météorologiques (pluie, vent, orages, grêle) et le développement végétatif (floraison et jeunes pousses) favorisent la dissémination de la bactérie. Les gouttelettes d exsudat produites au niveau des tissus infectés sont propagées par la pluie, le vent, les insectes, l homme et pénètrent dans la plante par les ouvertures naturelles (stomates, ) et artificielles (taille, ). Les conditions climatiques optimales de développement sont des températures douces accompagnées d humidité. Rameau recourbé en crosse caractéristique du feu bactérien (FREDON Pays de la Loire ) Cette bactériose entraîne le noircissement des bouquets floraux, la courbure des jeunes pousses en forme de crosse et un suintement d exsudat jaunâtre. Le feuillage semble brûlé mais garde un aspect gras. Les organes infestés (feuilles, fleurs, fruits) restent suspendus aux rameaux. Elle peut entraîner rapidement la mort des végétaux fortement contaminés et très sensibles. Une attention particulière doit être apportée aux plantations afin de détecter toute présence éventuelle et ainsi se prémunir d une extension de cet organisme nuisible. En cas de suspicion, contacter immédiatement l animateur du BSV ou le Service Régional de l Alimentation de votre région. Production d exsudat de couleur miel lié au feu bactérien (FREDON Pays de la Loire ) Etat sanitaire national 2013 Quelques cas isolés ont été signalés en ZNA. Il convient de ne pas relâcher l attention face à cette maladie. Les foyers en ZNA peuvent être des sources de contamination pour les zones de production de végétaux situés à proximité, assurant alors un rôle de catalyseur pour l expansion de la bactérie. A retenir : à surveiller Les foyers observés en ZNA sont des sources potentielles d infection pour les zones de production. Il ne faut pas relâcher l attention. 19

20 Tigre du Platane (Corythucha ciliata) Présentation du bioagresseur Insecte piqueur suceur signalé pour la première fois dans le Sud de la France en 1975, il s est depuis répandu à l ensemble du territoire. Ses hôtes sont principalement les arbres du genre Platanus. L'adulte mesure de 3 à 4 mm de long. Le corps est de couleur foncé et les ailes sont transparentes et réticulées de blanc. Les larves, pouvant mesurer jusqu à 3 mm de long, sont de couleur foncée et leurs ailes ne sont pas développées. Le cycle biologique comporte deux à trois générations par an. Les adultes hivernent sous l'écorce des arbres (rhytidomes) ou dans la litière formée par les feuilles mortes. Au printemps, les œufs sont déposés au début de la saison de croissance de l'arbre, sur la face inférieure des feuilles, près des nervures. Dégâts d alimentation du tigre du Platane sur feuilles (FREDON ALSACE) Une femelle peut pondre jusqu'à 350 œufs, qui éclosent après 3 semaines environ. Les larves sont tout d abord grégaires aux premiers stades puis se dispersent dans le feuillage. Les attaques du tigre du platane peuvent conduire à une défoliation prématurée de l arbre. De fortes infestations répétées d années en années peuvent affaiblir l hôte. Le tigre du platane est également vecteur de phytopathogènes : l agent responsable du chancre coloré du platane (Ceratocystis fimbriata ) et l agent responsable de l'anthracnose du platane (Apiognomonia venata). Tigres du platane adultes (FREDON ALSACE) Par ailleurs, cet insecte peut causer des dégradations (sur mobiliers urbains, voiries, véhicules ) dues aux excrétions de miellat. 20

21 Etat sanitaire 2013 Des colonies de tigres du platane ont été signalées sur l ensemble du territoire en 2013 à l exception des régions Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Normandie, Poitou-Charentes et Bretagne. Le niveau des attaques est variable en fonction des régions : l intensité des dégâts est importante dans les régions du Sud : Corse, Midi- Pyrénées et PACA. Au contraire, elle est faible dans les régions Champagne-Ardenne, Pays de la Loire et Rhône-Alpes. Des symptômes d intensité moyenne sont observés dans les autres régions. Les migrations vers le houppier, débutées en avril, se sont principalement réalisées pendant le mois de mai. Les dégâts les plus importants ont dans l ensemble eu lieu à partir du mois d août. Par rapport aux années précédentes, les observations semblent globalement indiquer une stabilité de la pression dans de nombreuses régions hormis sur les régions Midi- Pyrénées, Ile-de-France et PACA qui ont connu des populations et des intensités de dégâts plus importantes en 2013 qu en Des dégâts préjudiciables ont été relevés ponctuellement. Les dégâts de tigre sont souvent associés à ceux de l anthracnose et de l oïdium. Les dégâts et les populations sont plus importants sur les sujets ayant subi une taille sévère. A retenir pour 2013 : Le tigre du platane reste bien présent sur le territoire. Le niveau des attaques est important dans le Sud de la France. 21

22 Mineuse du Marronnier (Cameraria ohridella) Présentation du bioagresseur Lépidoptère signalé en 1998 dans l Est de la France, ce ravageur a connu une progression très rapide, puisqu en 2003 il était signalé dans presque tous les départements de métropole. L hôte principal de cette mineuse est le marronnier d Inde (Aesculus hippocastanum). Elle peut toutefois faire des dégâts minimes sur d autres espèces de marronniers, sur l'érable sycomore (Acer pseudoplatanus) et l érable plane (Acer platanoides). La mineuse du marronnier présente généralement 3 générations par an en France et le cycle complet varie de 6 à 11 semaines. Mineuse du marronnier adulte (FREDON Alsace ) Les chrysalides hivernent dans les feuilles tombées au sol et émergent au printemps. Peu après la fécondation, les femelles pondent plusieurs dizaines d œufs sur la face supérieure des feuilles. Après une à trois semaines, les chenilles éclosent et s'enfoncent à l'intérieur de la feuille pour se nourrir. La nymphose se produit à l'intérieur de la mine. La chrysalide perce ensuite l'épiderme de la feuille et le papillon adulte émerge. Il convient de faire attention aux confusions avec les dégâts provoqués par le Black Rot du marronnier! (cf. paragraphe Black Rot du marronnier p. 36) Les feuilles minées brunissent, s assèchent et tombent prématurément. Les arbres subissent ainsi une diminution de la photosynthèse. La nuisibilité est avant tout esthétique. Une défoliation en été limite l ombre dans les parcs et jardins. Etat sanitaire 2013 La mineuse du marronnier a été signalée sur l ensemble du territoire en L apparition des individus et des symptômes ont été globalement plus tardive qu en 2012 (environ 1 à 2 semaines de décalage) du fait des conditions climatiques fraiches et Dégâts causés par la mineuse du marronnier (FREDON Alsace ) 22

23 pluvieuses du printemps. Les premiers papillons ont été signalés fin mars/début avril et leur présence s est poursuivit jusqu à la chute des feuilles. Les premières mines ont été observées entre mi-avril et début mai. Des dégâts importants de mineuses couplés avec le blackrot sont signalés ponctuellement en fin de saison dans certaines régions. lieu en mai, le deuxième en juillet et la troisième fin août/début septembre. Une 4 ème génération est parfois observée dans certaines régions (Auvergne, Alsace). Globalement, la pression de la mineuse a été jugée majoritairement stable par rapport aux années précédentes. Le pic de vol de la première génération a eu A retenir pour 2013 : Pression stable en la mineuse du marronnier reste un ravageur préoccupant. 23

24 Processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa) Présentation du bioagresseur La processionnaire du pin est un papillon nocturne de couleur gris brun inféodé au pin maritime, au pin noir d Autriche et au pin laricio. On peut aussi la rencontrer sur le pin sylvestre, le pin d Alep et sur les cèdres. Sa chenille d aspect grisâtre est fortement velue. Cette espèce est surtout connue pour le caractère extrêmement urticant de ses chenilles, ainsi que par leur mode de déplacement en file indienne d où elles tirent leur nom. La ponte comporte de 100 à 300 œufs en moyenne. Recouverte d écailles issues de l abdomen de la femelle, cette ponte forme un manchon caractéristique de 3 à 4 cm de longueur fixé sur les aiguilles. Le développement larvaire dure entre 5 et 8 mois et s effectue en 5 stades de croissance. Dans les boisements fermés, le ravageur colonise essentiellement les lisières orientées sud, sud-ouest et ne commet alors que très peu de dégâts à l intérieur. Les boisements ouverts et dispersés conviennent mieux à la processionnaire qui s y développe plus facilement et peut occasionner des dégâts importants. Elle défolie activement les arbres, ce qui leur donne un aspect inesthétique et les fragilise : ils deviennent sensibles aux ravageurs (insectes xylophages) et aux maladies. Les attaques dans les secteurs fréquentés par des personnes posent essentiellement un problème de santé publique en raison du fort pouvoir urticant des milliers de poils, que les chenilles propulsent comme moyen de défense. Elles sont urticantes à partir du 3ème stade larvaire. Ces minuscules poils en forme de harpons, se cassent et libèrent alors une protéine urticante qui, au contact de la peau ou des muqueuses, déclenche des réactions allergiques très vives, chez l homme et les animaux. Etat sanitaire national 2013 Globalement, les niveaux de population en 2013 ont été inférieurs à ceux observés en Dans l ensemble, le vol a été plus tardif qu en 2012 : il s est déroulé de mi juin à fin septembre avec un pic de vol de mi-juillet à fin août. Les processions ont notamment débuté dès la mi-novembre en Bretagne et en décembre sur quelques sites de Midi-Pyrénées. La plupart des processions se sont déroulées de février à avril. Partout où il a été présent en 2013, ce ravageur pose de nombreux problèmes aux végétaux et aux riverains et à leurs animaux (défeuillaisons et urtications)! Certains territoires sont encore indemnes de ce ravageur : Lorraine, Nord-Pas-de-Calais, moitié Ouest Côtes d Armor, moitié Nord Finistère, Haut -Rhin, Oise, Somme, Marne, Haute-Marne, Ardennes, l Est de la Haute-Vienne, le Nord de la Corrèze et le Sud de la Creuse, le Territoire de Belfort, le Nord et Sud Est de la Haute-Saône, le Doubs et l Est du Jura. Les situations au niveau des fronts sont les suivantes : Le foyer en Nord-Pas-de-Calais détecté en 2011 a été éradiqué et contrôlé cette année, l absence du ravageur a été constatée en 2012 et En Ile-de-France, la présence de ce ravageur se généralise. En Picardie, un foyer a été détecté en 2012 à Chamouille (02). En 2013, malgré les mesures de lutte, des chenilles sont toujours présentes sur cette commune ainsi que sur la commune limitrophe de Neuville/Ailette. En Alsace, un foyer avait été détecté sur la commune d Obernai (67) en 2008 sur des arbres isolés. Les moyens de prospection et de lutte ont permis de limiter la propagation de ce bioagresseur. En Champagne-Ardennes, ce ravageur est présent en forêt sur les communes de Palis et Pouy-sur-Vannes dans l Aube. En 2012 et 2013, des individus de processionnaires du pin ont été piégés en ZNA, dans la région de Vitry-le-François (Marne) sans que les nids n aient pu être 24

25 localisés. En Franche-Comté, le front progresse vers le Nord Ouest de la Franche-Comté, notamment vers le Sud Ouest de la Haute-Saône. Les fronts de progression en Bretagne et dans le Massif Central semblent s être stabilisés en En Auvergne, ce ravageur est absent ou peu présent à des altitudes supérieures à 1000 mètres. Stade adulte de la processionnaire du pin (FREDON Ile de France) A retenir pour 2013 : à surveiller Bien que 2013 ait été une année stable en terme de pression parasitaire pour la processionnaire du pin, il convient de rester vigilant car elle gagne du terrain sur le territoire national. 25

26 Cicadelle blanche (Metcalfa pruinosa) Présentation du bioagresseur Originaire d'amérique du Nord, on retrouve la cicadelle blanche en France depuis Son aire de répartition ne cesse de progresser dans les régions du sud. Sa propagation semble se faire notamment en suivant les axes routiers, ferroviaires et les cours d'eau. On ne compte qu'une génération par an. La ponte a lieu entre mi-juillet et fin septembre. Les larves passent par 5 stades successifs. D'abord blancs, les adultes sont ensuite bruns puis finalement gris. En grand nombre, ils s'observent en file indienne sur les rameaux. M. pruinosa est capable de se déplacer sur une distance estimée à 3 km par an. Metcalfa pruinosa est un insecte piqueur suceur très polyphage. Il est observé sur tous les végétaux d ornement à l exception des bambous et des conifères. des populations est identique ou en baisse par rapport à Des attaques ponctuelles sont cependant observées avec des dégâts localement très importants. Sur le territoire français, une lutte biologique est menée en introduisant l auxiliaire hyménoptère Neodryinus typhlocybae. Il s agit d un parasitoïde : l'insecte parasite le ravageur en se développant au détriment de celui-ci et entraîne sa mort. L insecte absorbe la sève et rejette l excès d eau et de sucres sous forme de miellat, sur lequel se développent des fumagines qui perturbent alors la photosynthèse, la croissance des végétaux allant jusqu à dévaluer leur valeur ornementale. Metcalfa pruinosa, individus adultes (FREDON Corse) Etat sanitaire national 2013 Metcalfa pruinosa est très bien implantée sur les régions du Sud. En Aquitaine, Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte-d Azur, Corse, Rhône- Alpes et Languedoc-Roussillon, la présence de ce ravageur est généralisée. En 2013, pour la première fois en Alsace, un foyer est signalé aux alentours de l agglomération de Colmar (département du Haut Rhin, 68) sur une parcelle de vigne isolée et entourée d habitations (jardins de particuliers). Cocons de N. thyphocybae Mues de la cicadelle Metcalfa pruinosa, cocons et mues (FREDON Corse) En Midi-Pyrénées, les premières larves sont apparues en mai ; les adultes ont été observés jusqu au mois de novembre et le pic d activité a été constaté autour du mois d août. En Midi-Pyrénées, PACA, Aquitaine et Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes le niveau 26

27 A retenir pour 2013 : Metcalfa pruinosa est un parasite qui gagne du terrain sur le territoire français. Un nouveau foyer a été détecté en Alsace. 27

28 Papillon palmivore argentin (Paysandisia archon) Présentation du bioagresseur Ce ravageur des palmiers est originaire d Amérique du Sud. Il est présent en France depuis Il a été introduit par le biais d importations argentines de palmiers. Les adultes sont des grands papillons, avec une envergure de 10 à 11 cm. Les ailes antérieures sont vert bronze foncé, striées de brun. Les ailes postérieures sont rouge orangé brillant avec des marques grasses noires et blanches. On les observe pendant la période de vol, qui s étale entre mai et mi-septembre, généralement aux heures les plus chaudes de la journée. La femelle dépose ses œufs à proximité du stipe des palmiers. Dès le premier stade, la larve y pénètre. A la fin de son évolution, la chenille foreuse se dirige vers le bord externe du stipe et forme un cocon à base de soie et de sciure. Au bout d un certain temps, le papillon émerge en laissant derrière lui l exuvie de la chrysalide. Papillon palmivore adulte (FREDON Languedoc-Roussillon) Papillon palmivore adulte (FREDON Aquitaine) L activité de la chenille dans le stipe provoque une perforation des palmes, des trous à la base du rachis, un développement anormal de bourgeons axillaires, un dessèchement précoce de palmes, puis le dépérissement du palmier. Cet insecte ne constitue pas un danger pour les forêts de palmiers dans son habitat naturel mais en Europe, il est un ravageur redoutable pour ces plantes. En France, il est observé sur à peu près 10 genres de palmier qui sont Brahea, Butia, Chamaerops, Livistona, Phoenix, Sabal, Syagrus, Trachycarpus, Trithrinax et Washingtonia. Nymphes vides de papillon palmivore (FREDON Aquitaine ) Ce ravageur étant placé sur la liste B des organismes de quarantaine, la lutte est obligatoire en parcelle de culture et de vente. Etat sanitaire national 2013 Dans les premières régions touchées, à savoir Languedoc-Roussillon et PACA, la contamination atteint des niveaux très élevés avec de nombreuses mortalités de plantes et des sites où les palmiers ont tendance à disparaître. Larves de papillon palmivore (FREDON Languedoc-Roussillon) 28

29 En Aquitaine, les foyers se situent surtout autour de Bordeaux. La dispersion des foyers détectés en 2012 se poursuit et de nouveaux foyers apparaissent. Les palmiers qui meurent à la suite d attaques de papillon palmivore sont remplacés massivement. Cela fait craindre l entrée sur le territoire de nouveaux ravageurs tel que cela a été le cas pour le charançon rouge des palmiers. En Midi-Pyrénées, ce ravageur est signalé pour la première fois en 2013 dans le département de la Haute-Garonne. Pour l instant, seul une dizaine de palmiers contaminés ont été détectés. A retenir pour 2013 : Le papillon palmivore est en pleine expansion dans les régions touchées. La région Midi-Pyrénées est nouvellement touchée en Ce ravageur est responsable de la mort de nombreux palmiers sur le territoire national et de changements radicaux dans les paysages de certaines régions littorales. 29

30 Chancre bactérien du marronnier (Pseudomonas syringae) Présentation du bioagresseur Le chancre bactérien du marronnier est une maladie causée par la bactérie Pseudomonas syringae. Elle touche surtout, mais pas seulement, les marronniers blancs. Les symptômes occasionnés par cette bactérie sont variés. La maladie est caractérisée par la formation de chancres et de suintements sur les troncs et les branches des sujets atteints. Les symptômes apparaissent souvent au printemps ou à l automne, mais des suintements peuvent également être visibles en été. Au niveau de l écorce, des fissures longitudinales peuvent apparaître suite au dessèchement des tissus atteints. Les tissus atteints peuvent également bloquer la circulation de la sève, d où des symptômes dans la couronne (jaunissements foliaires, chute prématurée des feuilles, ). Cette maladie peut provoquer la mort de l arbre. Même si la bactérie n attaque pas directement le bois, elle ouvre des voies d entrée pour des champignons lignivores. Les arbres atteints peuvent devenir dangereux. Le chancre bactérien peut donc engendrer indirectement un risque pour la sécurité d un site. Chancre bactérien du marronnier : fissures et écoulement au niveau du tronc (FREDON Nord Pas-de-Calais) Etat sanitaire 2013 Le chancre bactérien du marronnier est très présent en région Nord Pas-de-Calais, où les fréquences des parcelles touchées et les intensités sur parcelles sont en nette augmentation par rapport à l année dernière. En Champagne-Ardenne, les attaques sont constantes par rapport à l année dernière. En Nord Pas-de-Calais, l augmentation des signalements est liée certainement au fait d une meilleure information via le Bulletin Santé du Végétal régional. Chancre bactérien du marronnier : dépérissement d une partie du houppier (FREDON Nord Pas-de-Calais) 30

31 De fortes présomptions de cas non confirmés ont été signalés en région Auvergne, Aquitaine, Franche Comté, Lorraine et Alsace. En effet, les symptômes sont diversement exprimés par les arbres atteints et peuvent être confondus avec d autres problèmes d origine abiotique. Par ailleurs, l échantillonnage n est pas aisé : il faut qu il contienne la bactérie vivante afin que l analyse de laboratoire soit concluante. La vigilance s impose donc sur tout le territoire et plus particulièrement dans les régions Alsace, Auvergne, Franche-Comté et Lorraine. A retenir pour 2013 : Bien installée dans une grande partie nord de la France, le chancre bactérien du marronnier pourrait bien être présent dans d autres régions. La sensibilisation et l information sont à maintenir pour détecter d éventuels foyers. 31

32 Bombyx cul brun (Euproctis chrysorrhoea) et bombyx disparate (Lymantria dispar) Présentation du bioagresseur Les bombyx sont des lépidoptères qui se développent sur de nombreuses essences forestières, bocagères, fruitières et ornementales, telles que les rosacées et préférentiellement dans des lieux à faible densité de couverture. Le bombyx disparate (Lymantria dispar) a une préférence pour les chênaies. En région Languedoc-Roussillon, ce ravageur est en augmentation sur des secteurs très localisés. Au niveau forestier, des foyers moyennement impactant sont signalés dans l'hérault, le Cher et sur le massif des Corbières (Aude, Pyrénées-Orientales) tandis que dans le département du Lot, les foyers présents les années antérieures sont en nette baisse. Pour la santé humaine et animale, la période à risque débute en avril-mai, les chenilles sortent des cocons pour se nourrir et elles sont urticantes (stade L3). Ce risque est variable, en lien avec la fréquentation des lieux infestés par le public. Les interventions se raisonnent également selon l âge des arbres et le degré d infestation, avec une attention particulière à porter sur les jeunes plantations. Etat sanitaire national 2013 Comme en 2012, ce ravageur à tendance cyclique s'est fait peu remarquer en zones non agricoles sauf en région Pays de Loire sur chênes aux mêmes lieux qu'en 2012 et en Normandie, bien qu'il apparaît que l'infestation est moins préoccupante qu'en Ce ravageur a été observé en avril-mai sur quelques secteurs où il a occasionné des défoliations significatives sur chênes notamment. En zones forestières, les observations sont relativement anecdotiques sur l'ensemble du territoire national. Chenille de Bombyx Cul-brun (FREDON Nord Pas-de-Calais ) A retenir pour 2013 : Ponctuel, à surveiller Bien que 2013 soit une année calme en terme de pression parasitaire pour le Bombyx cul brun et disparate, il convient de rester vigilant dans les sites où demeure une population sensible (maison de retraite, école, centre de loisirs ) compte tenu de son caractère cyclique de croissance. Son homologue d'origine européenne, le bombyx disparate (Lymantria dispar), quant à lui a était détecté en zones non agricoles en Gironde notamment dans le secteur de Pessac et le long du bassin d'arcachon où il a pu causer quelques défoliations sommes toutes significatives. Ce lépidoptère a également été rencontré en région Nord-Pas-de-Calais d avril à octobre (en une forte présence en juillet) sur de nombreux végétaux dont des conifères. 32

33 Oïdium du platane (Erysiphe platani (Howe) Syn. : Microsphaera platani) Présentation du bioagresseur Erysiphe platani se développe pendant les périodes chaudes associées à une forte humidité ambiante. Pour cette raison on l observe surtout au printemps et au début de l automne, saisons durant lesquelles les nuits fraiches et les jours chauds entraînent une humidité ambiante accrue. Les températures propices à son développement se situent entre 20 à 28 C. Dans l ensemble, le pic d intensité des dégâts a été observé à partir du mois d août. Sur les tissus végétaux, les spores germent en 2 heures environ. L infection de la plante a lieu 2 jours plus tard. La propagation se fait surtout par le vent. Le champignon hiverne sous forme de spores sur la plante même et dans ses débris. Une attaque d oïdium se manifeste par un feutrage blanc à la surface des feuilles et une chute prématurée des feuilles touchées. En général, les attaques d oïdium ne sont pas mortelles. Toutefois, elles limitent la photosynthèse et affaiblissent ainsi les plantes. La nuisance est surtout d ordre esthétique. Oïdium sur platane (FREDON Ile de France) Etat sanitaire national 2013 En raison de ses exigences climatiques (besoin de chaleur), ce champignon a été observé en 2013 surtout dans le Sud de la France. En PACA, Midi-Pyrénées, Auvergne, Corse, Aquitaine et Lorraine, l oïdium du platane a localement causé des dégâts modérés à importants conduisant à un enroulement et un dessèchement du feuillage. Ces dégâts sont également le plus souvent associés à ceux du tigre du platane et de l anthracnose. Oïdium sur platane (FREDON Alsace) En Alsace, Champagne-Ardenne et Limousin des intensités de dégâts plus faibles qu en 2012 ont été constatées en Les activités orageuses estivales ont favorisé le développement de la maladie notamment en PACA. On constate également que l incidence du champignon est renforcée par une taille sévère des arbres. En Corse et en région Provence-Alpes-Côte d Azur, on observe que les arbres du littoral sont plus attaqués que ceux se situant dans les terres en raison d une humidité ambiante plus élevée. A retenir pour 2013 : L oïdium du platane a été surtout problématique dans les régions du Sud, où elle a provoqué des chutes de feuilles précoces. 33

34 Complexe des maladies des Rosiers : Maladie des taches noires (Marssonina rosae), Oïdium (Sphaerotheca pannosa var. rosae), Rouille (Phragmidium mucronatum, P. disciflorum), et le Mildiou (Peronospora sparsa) Présentation des bioagresseurs Le champignon responsable de la maladie des taches noires du rosier hiverne sous forme de mycélium. Il provoque des taches plus ou moins arrondies, violacées à noires avec un diamètre pouvant atteindre 1 cm. Il peut y avoir présence d une auréole jaunâtre. Le feuillage au pied de la plante est très souvent la première zone à exprimer ces symptômes. Les feuilles jaunissent et tombent prématurément. La présence d eau est nécessaire à la germination des spores ainsi qu une température comprise entre 13 et 35 C. Sous des conditions très favorables, un été chaud et humide, le champignon peut effectuer son cycle complet en une semaine. Les symptômes induits par le champignon responsable de l oïdium peuvent être visibles à partir du printemps, lorsque les spores sont libérées. L hivernation se fait sous forme de mycélium. Un feutrage farineux blanc-gris apparaît et peut alors recouvrir les boutons floraux, les feuilles et les jeunes pousses. A terme, il y a déformation et dessèchement des organes touchés. Les fortes températures (audelà de 30 C) favorisent l extension de ce champignon. Les dégâts de rouille sur rosiers sont provoqués par un champignon. L hivernation se fait sous forme de spores sur les feuilles mortes. Au printemps, la fructification donne lieu aux contaminations primaires. Les symptômes principaux sont l apparition de pustules orangés de formes variables avec de possibles déformations des nervures et pétioles. Par la suite, des taches anguleuses et des amas poudreux couvrent de part et d autre les feuilles. A ce stade, on assiste à une défoliation importante qui diminue la vigueur de la plante. Le développement de ce parasite nécessite des températures importantes. Bien que n étant pas la maladie principale du rosier, le mildiou peut, dans certains cas, causer de graves dégâts. Les symptômes apparaissent sur les feuilles et les tiges. La face supérieure des feuilles se couvre de taches irrégulières de couleur brune avec une bordure violacée. Sur la face inférieure, un feutrage blanc est visible sous les taches. Les symptômes sur tiges sont tout d abord des taches longitudinales qui peuvent évoluer en chancres crevassés. Les tissus contaminés (feuilles et tiges) conservent le pathogène sous forme de spores enkystées résistantes. La propagation, par émission de spores, s effectue entre 1 C et 25 C. La présence d eau est nécessaire pour la germination des spores. L ensemble de ces maladies des rosiers peut, en cas d attaques répétées et importantes, conduire au dépérissement de la plante. Les dégâts visuels sont également très importants pour ces plantes d ornement. Symptômes de la maladie des taches noires du rosier (FREDON ALSACE) Symptômes de rouille sur rosier (FREDON ALSACE) 34

35 Etat sanitaire 2013 En 2013, la maladie des taches noires sur rosiers a été très présente de juin à octobre sur l ensemble du territoire. Les symptômes exprimés sont toutefois en diminution ou constants par rapport à l année dernière sur de nombreuses régions (Aquitaine, Bourgogne, Centre, Champagne-Ardennes, Limousin, Lorraine, Midi Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais, Provence-Alpes-Côte-d Azur). L oïdium sur rosiers a été observé de mi-mai à octobre. Les conditions météorologiques du début d été ont été favorables au développement du champignon. Les dégâts occasionnés restent globalement constants par rapport à l année dernière. La rouille sur rosiers a été globalement peu présente en Les dégâts constatés ont été inférieurs par rapport à l année précédente. Cependant, en Languedoc-Roussillon et en région Centre, les attaques ont été localement sévères. Les conditions météorologiques jusqu au mois de juin et après le mois de septembre ont été favorables à son développement. Le mildiou sur rosiers a été observé ponctuellement sur le territoire. Peu d attaques ont été relevées en début et en fin de saison. En 2013, la pression des maladies sur rosiers a été importante du fait des conditions météorologiques favorables au développement des champignons pathogènes (température fraiche et humidité importante au printemps, faibles précipitations et forte hygrométrie en début d été). A retenir pour 2013 : La pression des maladies sur rosiers a été importante du fait des conditions météorologiques de cette année. Cependant, les dégâts que causent ces maladies sur rosiers sont courants et ne permettent pas de les classer dans les phénomènes marquants de l année

36 Black Rot du marronnier (Guignardia aesculi) Présentation du bioagresseur La maladie des taches rouges des feuilles du marronnier ou Black Rot est causée par le champignon Guignardia aesculi. On observe des symptômes caractéristiques sur les feuilles : taches brun-rougeâtre auréolées de jaune, enroulement en forme de cornet. Les feuilles tombent précocement. Cette maladie, originaire des Etats-Unis, se développe maintenant sur tout le continent européen. En raison des symptômes quelquefois proches, il convient de faire attention aux confusions avec les dégâts provoqués par la mineuse du marronnier! (cf. paragraphe mineuse du marronnier p. 22). Le champignon se conserve dans les feuilles tombées au sol. Les spores sont libérées au printemps, en lien avec des températures fraîches et des pluies persistantes lors de la floraison et dans les deux semaines suivantes. En cours de végétation, des spores sont de nouveau libérées et à l origine de nouvelles contaminations. Sur les jeunes sujets, les impacts de ce champignon peuvent entraîner une défoliation totale, un grave affaiblissement et parfois la mort de la plante. Sur les sujets de grand développement, c est le critère esthétique qui est impacté. Les arbres peuvent également être affaiblis si les conditions de sécheresse viennent s ajouter en fin de saison. Black rot (tache brune entourée d un halo jaune) sur Aesculus à gauche Galeries de mineuses à droite (FDGDON 53 ) Etat sanitaire national 2013 Cette maladie, présente sur tout le territoire, s est développée de façon hétérogène. En 2013, concernant la pression parasitaire, les attaques sont contrastées. Certaines régions notent une diminution de la pression parasitaire par rapport aux années précédentes (Rhône- Alpes, Provence-Alpes-Côtes-d Azur), alors que d autres régions ont vu une augmentation de l expression des symptômes suivie d un dessèchement du feuillage (Auvergne, Lorraine, Midi-Pyrénées, Pays de la Loire). Les attaques de Black Rot ont été variables d une région à l autre et même d un arbre à l autre sur un même alignement. Il est à noter que lorsque le Black rot a été présent sur un arbre, les dégâts observés ont souvent été importants. A retenir pour 2013 : Courant En 2013, cette maladie, présente partout sur le territoire national, s est développée de façon très contrastée. 36

37 Acariens (Tetranychus sp., Eotetranychus sp., Panonychus sp., Eriophyes sp. ) Présentation des bioagresseurs Les acariens phytophages sont de petits organismes parfois indétectables à l œil nu qui se rencontrent pratiquement sur tous nos végétaux (arbres et arbustes d ornement, fruitiers, légumes ). Les symptômes se rencontrent sous différentes formes : rugosités, décolorations du feuillage (exemple de l acarien tétranyque tisserand Tetranychus urticae ou de l acarien du tilleul Eotetranychus tiliarium), gaufrages, rabougrissements, argentures ou sous forme de galles (exemple galle à Eriophyes tiliae sur tilleul ou galle à phytopte sur feuille d érable (Vasates aceris). Galle à phytopte sur feuille d érable ( FREDON CENTRE) Généralement, un temps chaud et sec est favorable au développement des acariens. Etat sanitaire 2013 Comme en 2012, les dégâts d acariens sont restés globalement faibles sur l ensemble du territoire. Aucun problème sanitaire ni esthétique majeur n a été recensé. A retenir pour 2013 : courant Pas de dégâts significatifs à déplorer en Pucerons (Myzus sp., Aphis sp., Drepanosiphum sp., Eucallipterus sp., ) Comme en 2012, les dégâts de pucerons sont restés globalement faibles sur l ensemble du territoire. Les conditions climatiques relativement humides voire fraiches du printemps ont été défavorables à ce ravageur. De plus, plusieurs régions (Centre, Alsace, Champagne-Ardenne, Nord Pas de Calais...) ont observé une bonne régulation par certains prédateurs tels que les coccinelles, les syrphes et les chrysopes. Exemples d auxiliaires rencontrés l été 2013 à proximité des colonies de pucerons à gauche une larve de syrphe et à droite une larve de coccinelle (FREDON 37) A retenir pour 2013 : très courant Pas de dégâts significatifs à déplorer en Colonie de pucerons sur rosier (FREDON 37) 37

38 Psylle de l albizzia (Acizzia jamatonica) Présentation du bioagresseur Acizzia jamatonica est un psylle associé au genre Albizia. En Europe, il s'observe surtout sur Albizia julibrissin. Les adultes mesurent environ 2 mm. Selon la saison, leur couleur varie du jaune-vert en été au rose-brun en hiver. On observe 5 stades larvaires. Le psylle de l albizzia passe l'hiver au stade adulte. Il y a plusieurs générations par an qui se chevauchent. Les dégâts s'observent sur feuilles, fleurs, gousses et jeunes pousses qui sont colonisées par les larves et les adultes. Un abondant miellat est produit (source de fumagines et de nuisances commoditaires en milieu urbain). Les prises alimentaires entraînent un dessèchement partiel ou total des organes colonisés. Lors de fortes infestations, une défoliation précoce des arbres peut être constatée. Dégâts occasionnés par le psylle de l abizzia (FREDON PACA) Psylle de l abizzia (FREDON PACA) Etat sanitaire national 2013 On retrouve Acizzia jamatonica dans les régions avec des hivers doux où sa plante hôte, l albizzia, est présente. En France, ce psylle est signalé en Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte d Azur, Rhône-Alpes, Corse, Auvergne et Languedoc-Roussillon. La présence des larves varie selon la région, les adultes sont observés toute l année. En Midi-Pyrénées, ce ravageur a été observé cette année de juin à octobre avec un pic d intensité de dégâts de juillet à septembre. Pour toutes les régions confrontées au psylle de l albizzia, il s agit d un ravageur dont la présence est généralisée mais peu préoccupante. Toutefois, il peut être localement problématique. A retenir pour 2013 : Le psylle de l albizzia est un ravageur généralisé dans les zones où la plante hôte est présente. Il est peu préoccupant. Il peut être toutefois localement problématique. 38

39 Cochenilles (Parthenolecanium sp., Euonyma sp., Pulvinaria sp., Icerya sp.,) L année 2013 est caractérisée par certaines pullulations localisées de cochenilles diaspines lécanines ou pulvinaires, toute au long de la saison d observation. Les dégâts induits par les cochenilles peuvent être soit directs : par la ponction de sève et la sécrétion parfois importante de miellat selon les espèces ; soit indirects puisque les cochenilles, comme de nombreuses espèces d hémiptères, peuvent être vectrices de virus. L aspect visuel peut occasionner des nuisances esthétiques. Comme chaque année, de nombreuses espèces sont signalées sur divers ornementaux, sans toutefois induire de dommages importants sur tilleuls, olivier, mûrier, laurier-sauce Et ceci dans de nombreuses régions : Bourgogne, Champagne-Ardenne, Corse, Languedoc- Roussillon, Midi-Pyrénées, Pays de la Loire, Nord Pas de Calais et Rhône-Alpes. Les végétaux les plus touchés en 2013 ont été le fusain (par Unapsis euonymi), l if (par Parthenolecanium pomeranicum) et les agrumes (par Icerya purchasi), respectivement en Limousin et Nord-Pas-de-Calais ; en Lorraine et enfin en région PACA. Infestation d un lilas par cochenille (FREDON Alsace) la A retenir pour 2013 : Les cochenilles sont régulièrement signalées sur divers végétaux. Les pullulations, bien que fréquentes, sont d une année sur l autre et dans toutes les régions d observation d intensité relativement constante. L année 2013 n a pas échappé à cette règle. Chrysomèles (Chrysolina americana, Xanthogaleruca luteola, Pyrrhalta viburni ) Les chrysomèles sont rarement problématiques en zones non agricoles, à l exception d espèces précises comme Chrysolina americana sur romarin et lavande ou encore la chrysomèle de l aulne Agelastica alni, toutes deux signalées en populations pullulent. En 2013, les principaux dégâts ont été observés en Aquitaine, Corse, Languedoc-Roussillon et en région Nord-Pas-de-Calais. Les populations de galéruque de l orme (Xanthogaleruca luteola) ont été en nette augmentation dans les 3 premières régions citées. Les dégâts observés ont localement été très importants (en plus de ceux induits par la Graphiose de l orme). Dans le Nord-Pas-de-Calais et Ile de France, la galéruque de la viorne (Pyrrhalta viburni) a été fortement présente. Toute ces espèces provoquent une défoliation importante de leurs hôtes lorsque leurs Dégâts provoqués par la chrysomèle de l aulne (Agalestica alni) (FREDON Corse) A retenir pour 2013 : Les différentes espèces de chrysomèles peuvent localement induire d importants dégâts esthétiques. 39

40 Chenilles phytophages - Hyponomeutes L année 2013 n a pas été favorable au développement des chenilles phytophages et des hyponomeutes. Quelques foyers d hyponomeutes ont été ponctuellement signalés dans certaines régions. De façon globale, en 2013, ces ravageurs ont peu fait parler d'eux, exceptés quelques foyers ponctuels où il y a eu des défoliations de forte intensité. A retenir pour 2013 : Courant Les chenilles phytophages ont été présentes comme tous les ans, mais pas de dégâts significatifs en Hyponomeute sur Prunus avium (C. Knittel, entreprise Paysage Fertois Services) Oïdium du chêne (Erisyphe alphitoides, E. quercicola, E. hypophylla, Phyllactinia sp.) Un cortège de champignons peut provoquer des symptômes lié à ce que l on appelle communément l oïdium du chêne : Erisyphe alphitoides (le plus courant), Erisyphe quercicola, Erisyphe hypophylla et Phyllactinia sp. Les symptômes sur chêne sont comme pour la plupart des oïdiums : l apparition de taches blanchâtres et poudreuses sur les jeunes pousses et les jeunes feuilles. Ces infections conduisent ensuite à un dessèchement précoce des organes affectés. Ces champignons infectent les tissus en croissance, les feuilles plus âgées ne présentent plus une porte d entrée. Trois périodes à risque, liées aux périodes de croissance du végétal, sont à surveiller : De fin avril à début mai, Au début de l été, Et au mois d août. Généralement, la première période de croissance est la moins propice à l installation de foyers d oïdium. L impact sur la santé de l arbre est bien souvent négligeable. Lorsque les jeunes pousses sont atteintes, une diminution de la photosynthèse peut se produire lors de fortes attaques. Oïdium sur chêne (FREDON Alsace) Les retards de croissance induits sont généralement compensés sur l ensemble des périodes de croissance. Toutefois, les dégâts et les impacts peuvent être plus importants sur des sujets déjà affaiblis par d autres bioagresseurs, par des retards de cycles dus aux conditions météorologiques et/ ou de mauvaises conduites de taille ou d entretien. Etat sanitaire 2013 Les régions les plus touchées ont été en 2013 la Bourgogne, la Lorraine, le Nord-Pas-de-Calais, les Pays de la Loire et la région Rhône-Alpes. 40

41 Ces régions ont connu un nombre conséquent de foyers avec une intensité importante des symptômes. Le développement de cette maladie est fortement lié aux conditions climatiques, très locales. De ce fait, l année 2013 a été caractérisée par une hétérogénéité des évolutions de la pression de ce bioagresseurs, par rapport à La période de forte pression fut quant à elle très homogène sur l ensemble des régions touchées. Les premiers départs de foyers ont été visibles à partir de fin juin, parfois caractérisés par une très forte intensité (en Alsace notamment). Les foyers ont ensuite été visibles jusqu au début de l automne (fin septembre, début octobre). A retenir pour 2013 : Les dégâts et la présence de foyers restent en 2013, comme les années précédentes, très hétérogènes d une région à l autre. Cette maladie est généralement courante dans les secteurs observés. Aucun dégât important, pouvant altérer réellement la santé des chênes, n a été signalé. Oïdium perforant (Sphaeroteca pannosa) Présentation du bioagresseur Cette maladie provoque l apparition d un feutre blanchâtre sur la face inférieure des feuilles de lauriers cerises, des déformations du feuillage ainsi que des nécroses sur le limbe. Elle s installe en priorité sur les jeunes pousses. L impact principal est le plus souvent esthétique, ce qui est d autant plus gênant que le feuillage est persistant. ont été fortement atteints en Languedoc- Roussillon et PACA, avec un important nombre de foyers. Les régions Bourgogne et Nord-Pas-de-Calais ont également été le lieu de foyers, mais avec un impact négligeable sur l esthétisme et la santé des lauriers. On peut noter les cas des régions PACA et Pays de la Loire qui ont connu en 2013 une augmentation de dégâts par rapport aux précédentes campagnes d observations. Les dégâts ont principalement été visualisés au cours du printemps (mars, avril, mai) ainsi que de juillet à octobre, selon les régions. Symptômes caractéristiques de l oïdium perforant sur laurier cerise (FDGDON 53) A retenir pour 2013 : Maladie courante sans réel danger pour la santé des végétaux. Les dégâts importants ont été relevés dans le sud de la France. Etat sanitaire national 2013 En 2013, Les régions Bourgogne, Languedoc- Roussillon, Limousin, Nord-Pas-de-Calais, PACA, Pays de la Loire et Rhône-Alpes furent touchées par des foyers de cette maladie. Les lauriers 41

42 Anthracnose du platane (Apiognomonia venata) Présentation du bioagresseur Ce champignon passe l'hiver sous différents états sur les feuilles tombées au sol, au niveau des chancres sur les rameaux et les bourgeons. La sensibilité des différentes variétés de Platanes est variable : Platanus x acerifolia et P. occidentalis sont très sensibles alors que la variété P. orientalis est tolérante. Au printemps, les spores sont libérées et transportées par la pluie et le vent. Elles contaminent alors les nouvelles feuilles en débourrement. Avec l'humidité, le champignon pénètre dans les jeunes feuilles et y dégrade les tissus. Les blessures favorisent également les infections et la propagation de la maladie. Le degré d infestation de cette maladie cryptogamique est conditionné par l humidité et surtout la température (froid et humide). Le risque est négligeable en dessous de 11 C et augmente progressivement jusqu à être maximal autour de 12 C. Le risque diminue à nouveau au dessus de 15 C. Ces dégâts, associés au développement d autres pathogènes, ont participé à une importante dépréciation du feuillage des platanes en fin de printemps Symptôme d anthracnose du platane (FREDON ALSACE) Les symptômes de cette maladie sont variables : des nécroses le long des nervures et la chute prématurée des feuilles, un dessèchement des rameaux, des bourgeons et des jeunes pousses. Plusieurs années d attaques peuvent affaiblir l arbre et le rendre plus fragile à d autres pathogènes et ravageurs. Tous ces symptômes conduisent également à une dépréciation visuelle des arbres touchés. Etat sanitaire 2013 Jusqu à mi-juin, le développement de cette maladie a été en augmentation en 2013 sur la quasi-totalité des régions à cause des conditions climatiques favorables. Les régions les plus touchées ont été la Provence-Alpes- Côte-d Azur, l Alsace, l Auvergne, la Bourgogne, la Lorraine, et les Pays de la Loire. Cependant au cours du mois de juin qui a enregistré peu de précipitations, le développement s est rapidement stoppé. Dans les régions de Franche-Comté et Rhône-Alpes, l intensité de la maladie a été moindre. A retenir pour 2013 : Exceptionnellement développé en 2013 avec les conditions printanières très favorables. 42

43 Rouille grillagée du poirier (Gymnosporangium sabinae) Présentation du bioagresseur La rouille grillagée du genévrier et du poirier est une maladie provoquée par le champignon pathogène Gymnosporangium sabinae. Ce parasite doit obligatoirement se développer de façon alternée sur le genévrier, puis sur le poirier pour réaliser son cycle complet de développement. A la fin de l hiver, sur le genévrier, des tumeurs, de 5 à 10 mm de long, plus ou moins gélatineuses et de couleur brune puis orange, commencent à se développer sur de jeunes rameaux. Au mois de mai, les spores, en provenance du genévrier, germent sur le feuillage du poirier. Dès la fin mai, des petites taches jaunes, puis orangées à rougeâtres se forment sur la face supérieure des feuilles. Vers juillet-août, des excroissances en forme de cage se développent. Les spores formées sur le poirier vont se disperser en fin d été, début d automne et pourront contaminer un genévrier d une espèce ou d une variété sensible. Alors que la maladie ne se maintient pas sur le poirier après la chute des feuilles, le genévrier contaminé reste boursouflé au niveau des rameaux et reconnaissable pendant les années suivantes. Les excroissances peuvent s y développer plusieurs années de suite. Les spores sont disséminées par le vent sur des distances allant jusqu'à 500 m, voire davantage. Rouille grillagée sur genévrier (V. COOMANS, ville de Roubaix (59)) Rouille grillagée sur poirier (C. Knittel, entreprise Paysage Fertois Services) Etat sanitaire 2013 Peu de dégâts en Les attaques sont restées faibles. Aucun signalement d attaques graves (comme en 2012 dans le Nord Pas de Calais) n a été recensé. A retenir en 2013 : Dégâts et présence faibles. 43

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45 Observations en jardins d amateur Limaces (famille Arionidae (limace des jardins) et Limacidae) Présentation du bioagresseur Souvent rencontrée dans les jardins d amateurs, la limace grise ou loche mesure de 3 à 6 cm. Elle est de couleur beige avec des réticulations brunes. La limace horticole est plus petite (3-4 cm) et de couleur noirâtre. En général, ces limaces se reproduisent toute l année. Leur activité est très dépendante des conditions climatiques : par temps sec ou très froid, elles hibernent dans le sol. Dès que les conditions sont très humides, elles sont actives et sortent la nuit pour se nourrir de végétaux. Sur les jeunes plantations, les dégâts de limaces sont souvent fatals. Dégât de limace sur salade (FREDON 37) Bilan sanitaire 2013 En 2013, sur certaines régions, on parle volontiers «d année à limaces», tant la présence et les dégâts ont été importants. Les conditions pluvieuses du printemps dans beaucoup de régions expliquent en grande partie la prolifération de ce ravageur. En 2012, les limaces faisaient déjà parler d elles surtout dans les régions de l Ouest avec de nombreux dégâts sur les cultures, conséquence de conditions météorologiques assez pluvieuse à l automne. A retenir pour 2013 : forte présence Les limaces ont fait de nombreux dégâts partout où les conditions météorologiques leur ont été favorables. Morsure de limace sur iris (FREDON 37) 45

46 Mouche mineuse du poireau (Phytomyza gymnostoma) Présentation du bioagresseur La mouche mineuse du poireau est un diptère qui a fait son apparition en France en Depuis elle s est rapidement propagée sur notre territoire et constitue une sérieuse menace sur nos alliacées comme le poireau et l oignon. C est une petite mouche grisâtre d environ 3 mm de long. Les ailes sont plus longues que le corps. La tête est jaune ainsi que le dessous de l abdomen. Les adultes passent l hiver sous forme de pupes fixées dans les débris végétaux. Au printemps, les adultes émergent et occasionnent des piqûres de nutrition sur le feuilles d alliacées. Ces piqûres sont caractéristiques car elles sont alignées verticalement suivant l axe de la feuille et en forme de petits carrés blancs. Après cette période d alimentation, les mouches pondent dans les tissus des feuilles. Les asticots s alimentent en minant les feuilles et progressent vers la base du végétal (bulbe de l oignon ou fût de poireau). Les symptômes commencent généralement par un retard de croissance de la plante, puis un dépérissement complet du végétal. En disséquant la plante, on retrouve souvent la présence d asticots. A l approche de l hiver, ces asticots se transforment progressivement en pupes prêt à ré-émerger au printemps suivant. Larve de Phytomyza gymnostoma - poireau (FDGDON 53) Dégâts et observations de pupes dans un fût de poireau (FREDON 37) Etat sanitaire 2013 La mouche mineuse du poireau pose toujours autant de problème en Jardins d Amateurs. Peu de solutions efficaces existent à l heure actuelles et les jardiniers semblent démunis face à ce ravageur. Cette année encore, les dégâts ont été importants, notamment dans le Centre- Ouest. Dans le Sud Ouest et le Nord Pas de Calais, la présence de cette mouche dans les potagers nous a également été rapportée. Piqûres de nutrition d adultes sur ciboulette (FREDON 37) A retenir pour 2013 : forte présence - dégâts importants En 2013, de nombreuses attaques sur poireau dues à ce ravageur. 46

47 Mildiou de la tomate (Phytophthora infestans) Présentation du bioagresseur Le mildiou de la tomate (Phytophtora infestans) est un champignon que l on rencontre sur les Solanacées et plus particulièrement les tomates et les pommes de terre. Son développement est souvent explosif si les conditions climatiques sont humides. Ainsi lors de printemps ou d été pluvieux, il n est pas rare qu il fasse parler de lui. P. infestans se conserve dans les débris végétaux du sol (tubercules de pomme de terre, tiges, feuilles, fruits ) et se dissémine par le vent, la pluie et les travaux culturaux. Dès que les conditions sont humides, le champignon se développe en pénétrant par les orifices naturels des plantes (stomates) ou par des blessures (d insectes ou de taille). Symptôme de mildiou sur tomate (FDGDON 49) L humidité persistante sur la plante est un critère d infestation très important : on estime qu il suffit de 2 heures de présence d eau pour déclencher une contamination. Un temps pluvieux ou un arrosage excessif du feuillage sont donc des conditions très favorables. Concernant la température, le mildiou de la tomate se développe entre 3 et 25 C. Son optimum de croissance se situe aux alentours de 23 C : des nuits fraîches et des journées douces sont donc favorables à son apparition. Sur le feuillage, les symptômes se manifestent par des taches humides, vert pâles qui finissent par se dessécher. Sous les feuilles, on observe parfois un discret duvet blanc par temps humide. Sur la tige, le mildiou provoque de grandes taches brunes irrégulières. Enfin sur les fruits, on observe généralement des plages marbrées de brun et irrégulières. Symptôme de mildiou de la tomate sur tige et feuilles (FREDON 37) Etat sanitaire 2013 Seules 2 régions ont effectué le suivi du mildiou de la tomate. En Pays de Loire, cette maladie était encore bien présente jusqu à la fin du mois de juin dans les jardins d amateurs alors qu en région Centre, l été chaud et surtout sec n a pas été propice à son développement. Duvet blanc (fructification) sous les feuilles (FREDON 37) A retenir, en 2013 : Dégâts sérieux mais toutefois moins importants qu en 2012 et variables selon les régions. 47

48 Piéride du chou (Pieris brassicae) Présentation du bioagresseur La piéride du chou est un ravageur extrêmement commun sur notre territoire. Bien que le papillon soit inoffensif pour les cultures, les chenilles quant à elles, s attaquent volontiers à toutes sortes de crucifères dont les choux. Les papillons sont facilement reconnaissables : l adulte mesure de 4 à 6 cm d envergure, Son corps est brun-noir et mesure 2 cm de long, Il possède 2 paires d ailes blanches à la face supérieure, plus jaunâtre en dessous avec des taches variables. Chenilles de piérides du chou : jeunes stades à gauche et stade avancé à droite (FREDON 37) Les œufs de piérides sont jaune citron. Les femelles pondent entre 200 et 300 œufs qu elles déposent par paquets de 20 à 40 sous les feuilles. Une fois les œufs éclos, les chenilles commencent à se nourrir et se dispersent progressivement sur la plante. Elles ont la tête noire et possèdent 3 paires de pattes. Leur corps est globalement vert grisâtre avec 3 lignes jaunes, parsemé de petites taches noires. Ce ravageur apparait généralement à partir du mois de juillet et se rencontre jusqu à l automne. Ponte de piéride sous une feuille de chou (FREDON 37) Les chenilles grignotent le feuillage. En cas de fortes attaques, les dégâts peuvent être spectaculaires, ne laissant aux feuilles que les nervures. De plus, au cours de leur croissance, les chenilles laissent derrière elles leurs excréments s accumuler entre les feuilles, renforçant le caractère impropre à la consommation. Etat sanitaire 2013 Les dégâts sont restés faibles dans le Centre et le Sud Ouest. Sur l Ouest (Pays de La Loire), la présence et les dégâts ont été un peu plus marqués. A retenir, en 2013 : Dégâts et présence faibles. Dégâts des chenilles sur chou (FREDON 37) 48

49 Observations sur terrains sportifs et pelouses d agrément Fusariose hivernale (fusarium nivale et fusarium spp.) et sclerotiniose Présentation des bioagresseurs La fusariose hivernale est une maladie cryptogamique des gazons aussi connue sous le nom de Fusarium nivale ou moisissure rose des neiges. Ce champignon est un ascomycète qui peut provoquer d'importants dégâts sur les pelouses d'ornement et les pelouses sportives, d'autant plus lorsque le gazon est court. Il est courant dans la moitié nord de la France. Cette maladie est favorisée par des écarts de températures importants (de fin août à début mai), des températures basses et une humidité prolongée du feuillage des Poacées. Ce pathogène des pelouses se distingue notamment d'autres maladies fongiques, telles que la pourriture froide ou moisissure grise des neiges (Typhula spp, Basidiomycète) ou bien encore la sclérotiniose hivernale (Myriosclerotinia borealis, Ascomycète), par la coloration des symptômes qui touchent le feuillage du gazon et le rythme de progression des symptômes. La symptomatique de la fusariose hivernale est caractérisée par une progression des colorations des feuilles de gazon : - La maladie démarre par la formation de zones rondes vert sombre d'aspect huileux, mesurant généralement quelques centimètres de diamètre. Cette zone progresse sous forme d'anneaux pouvant s'étendre jusqu'à former des plages de plus de 50 cm de diamètre, notamment lorsque se produit une coalescence entre deux ou plusieurs taches. - Ces taches évoluent en anneaux concentriques irréguliers de jaune à brun-tabac (feuillage nécrosé et mort) puis de couleur blanc rosé (le feuillage ou la Poacée entière pourrissent). - Enfin, au centre réapparaît une tache vert clair signe de la reprise du gazon à l'endroit où l'infection a démarré. Cette tache verte se manifeste sur des plantes peu atteintes en début d'infection ou sur des plantules de pâturin annuel. Par temps humide ou forte rosée, un mycélium gris-rosâtre est visible en surface du gazon, il est le signe que la maladie est active et progresse. La température optimale de développement de cette maladie se situe entre 15 C et 25 C, avec une croissance ralentie jusqu à 0 C. La moisissure grise des neiges et la sclérotiniose hivernale se distingue de la fusariose hivernale par la présence de sclérotes en surface du sol dans les débris de végétaux ou le feutre. Concernant la moisissure grise des neiges, les taches sur les gazons sont jaune brun avec présence de sclérotes de 0,5 mm à 3 mm de diamètre de forme elliptique d'aspect rosé à brun foncé selon leur maturité. 49

50 La température optimale de croissance se situe Sur les autres régions françaises, la maladie est à 9 C et est active à au moins 2 C. visible durant la seconde partie de l'hiver et le début du printemps. La sclérotiniose hivernale s'exprime par la formation d'une plage circulaire où le feuillage du gazon se tache de blanc sur la totalité du feuillage avec la formation conséquente d'un mycélium. Les sclérotes sont de taille plus importante que pour la moisissure grise des neiges (de 0,5 à 7 mm de diamètre) et de marron à noire. La maladie se déclare généralement sur sol gelé et en présence de neige (températures comprises entre 5 C et + 8 C ). État sanitaire national 2013 La fusariose hivernale est la maladie des gazons la plus problématique dans la partie nord, nordest de la France avec des dégâts conséquent en région Ile-de-France, Alsace, Lorraine, Rhône -Alpes et Nord-Pas-de-Calais. Dans ces régions, la fusariose hivernale débute au cours de l'automne et se poursuit jusqu'en fin d'hiver. En Alsace-Lorraine, les symptômes de la maladie très présente en automne-hiver 2012 se sont prolongés jusqu'en mai Les premiers symptômes sont réapparus fin-août début septembre 2013 lorsque les températures nocturnes étaient significativement plus fraîches que les températures diurnes. La maladie a progressé assez lentement durant l'automne et la première partie de l'hiver avant de s'installer de façon assez généralisée. Fusariose nivale sur green (zone ombragée) (Daniel VARREY, Golf de Plobsheim) Fusariose nivale sur Agrotis tenuis tondu à 4 mm (FREDON LORRAINE) A retenir pour 2013 : forte présence De nombreux dégâts partout où les conditions météorologiques ont été favorables. Pour 2014, surveiller les zones contaminées. 50

51 Maladie du dollar spot (Sclerotinia homeocarpa) Présentation du bioagresseur La maladie du dollar spot est provoquée par un champignon s'attaquant aux feuilles des Poacées connu sous le nom de Sclerotinia homeocarpa. Toutefois, des divergences biologiques de cet agent causal du dollar spot obligent à revoir sa classification. Il n'a jamais été observé de formation de sclérotes chez Sclerotinia homeocarpa contrairement aux autres espèces du genre Sclerotinia spp.. De plus, la biologie de l'appareil reproducteur diffère également des autres Sclerotinia spp. Les agrostides sont les poacées à gazon les plus sensibles à cette maladie. Le champignon produit des enzymes qui ont une action spécifique sur les racines de ce genre de poacées. Les pelouses d'ornement ont touchées que les autres années. été moins Tache de Dollar spot (Daniel VARREY, Golf de Plobsheim) La maladie forme de petites taches, de la taille d'une pièce d un dollar, pouvant s'agrandir par la suite notamment lorsqu'il y a coalescence avec d'autres taches (1 à 10 cm de diamètre). Les taches apparaissent couleur jaune paille à blanchâtre selon les poacées atteintes ainsi que la présence d'un mycélium blanc-argenté bien en surface par temps de rosée matinale. À l'échelon des feuilles de poacées, le champignon entre par la pointe du feuillage et progresse vers le bas ou entre dans le limbe et progresse latéralement. Les premiers symptômes sont la formation de lésions blanche à jaune paille puis la formation d'une bande brune en limite de progression de la zone nécrosée. Dollar spot sur green (Daniel VARREY, Golf de Plobsheim) État sanitaire national 2013 En juillet 2013, l'ensemble des régions françaises déclaraient être touchées par le Dollar Spot, essentiellement sur terrains de sport. Dans certaines régions la maladie a fait son apparition dés fin mai à début juin 2013 et des symptômes ont pu être observés jusqu'en octobre de la même année : Alsace, Aquitaine, Centre, Corse, Ile-de-France, Nord-Pas-deCalais, PACA, Pays-de Loire et Rhône-Alpes. En Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Lorraine et Picardie, le Dollar-Spot est apparu en juillet et essentiellement sur terrain de sport. Dollar spot sur pelouse d ornement tondue à 30 mm (FREDON LORRAINE) 51

52 A retenir pour 2013 : forte présence sur terrains sportifs avec de nombreux dégâts partout où les conditions météorologiques ont été favorables. Dégâts moins significatifs sur pelouses d agrément. Pour 2014, surveiller les zones contaminées. 52

53 Autres maladies et ravageurs des pelouses État sanitaire national 2013 Quelques cas de pythium ont été observés en région Aquitaine, Centre, Midi-Pyrénées et Nord -Pas-de-Calais. Les pythiums peuvent aussi parfois être présents en complexe au sortir du printemps sur des zones affectées par la fusariose hivernale. Les autres maladies telles que le fil rouge, les rouilles, l anthracnose ( ) essentiellement dus à des stress des conditions climatiques, hydriques ou minérales, ont été observées de façon générale sur l ensemble du territoire national avec des incidences variables selon le type de pelouse touchée. Rouille sur pelouse d ornement (FREDON LORRAINE) Maladie du fil rouge : principalement observée en fin de printemps, début d été et courant de l automne. Rouilles et anthracnoses : principalement observées en fin d été début d automne. Tipules : observées essentiellement sur gazons sportifs sur l ensemble de la France en mai et fin août début septembre. Les dégâts causés par les larves de hannetons ont été observés dans la partie nord, nord-est de la France et sur les régions bordant la façade atlantique, l Auvergne et le Limousin. Aux dégâts directement imputables aux larves de hannetons, il faut aussi ajouter ceux occasionnés par leurs prédateurs tels que les sangliers et les corbeaux parfois plus destructeurs que les larves de hannetons ellesmêmes. Fil rouge sur pelouse d ornement (FREDON LORRAINE) Larve de tipules (N. ROUYER, ville de Lunéville) 53

54 54

55 Observations des plantes invasives et envahissantes Certaines plantes introduites à des fins ornementales se sont révélées devenir des «pestes végétales» lorsqu elles s échappent des jardins où elles sont cultivées. Colonisant des habitats naturels où elles détruisent les niches écologiques des espèces autochtones, générant même parfois des problèmes de santé publique de par leur caractère allergisant (ambroisie, berce du Caucase ), elles génèrent actuellement un grand nombre d interventions en milieu naturel et urbain. Dans le cadre de l épidémiosurveillance en 2013, plusieurs régions ont mis en place des suivis spécifiques sur certaines espèces en fonction des problématiques locales. Parmi ces suivis, 6 espèces ou groupe d espèces sont apparus comme problématiques dans une majorité de régions françaises : l ambroisie, la berce du Caucase, le raisin d Amérique, les renouées, les jussies, la balsamine de l Himalaya. Ces six espèces sont donc développées dans les pages suivantes. On notera toutefois que localement d autres espèces peuvent poser problèmes aux gestionnaires, c est le cas du robinier, de l ailanthe, de l herbe de la pampa, de la canne de Provence, du mimosa etc. 55

56 Ambroisie (Artemisia ambrosiifolia) Présentation de la plante L ambroisie est une plante annuelle. La graine est un akène fécondé de forme cylindrique avec de petites épines. Les cotylédons sont en forme de cuillère et charnus, ils mesurent 4 à 5 mm de large pour 1 cm de long. Les feuilles de la plantule sont vertes opposées à nervures blanchâtres, duveteuses avec un pétiole et une tige munie de longs poils. La plante est une herbacée de 30 cm à 1 m de hauteur. Elle présente un port buissonnant. La tige est souvent rougeâtre, robuste et ramifiée dès la base. Les feuilles sont vertes sur les deux faces, très découpées, opposées à la base puis alternes vers le haut de la tige. L ambroisie est une plante monoïque. La fleur mâle est de couleur verte en épi au sommet des tiges, la fleur femelle est plus discrète, de couleur jaune, elle se trouve à l aisselle des feuilles. Plante entière : Artemisia ambrosiifolia (FREDON Aquitaine) La floraison a lieu d août à octobre. Le pollen est disséminé par le vent. Les fleurs femelles fécondées donnent des graines qui tombent sur le sol à proximité des pieds mères. Un pied peut produire jusqu à 5000 graines. La graine entre ensuite en dormance jusqu au printemps suivant (la dormance peut durer jusqu à 40 ans). L ambroisie est une plante pionnière qui se développe sur des sols dénudés naturellement ou par l action de l homme. Elle tolère tout type de sols ainsi que des climats secs. L activité de l homme est le vecteur de dissémination le plus efficace. Le pollen d ambroisie est particulièrement allergisant pour l homme. C est la première cause d arrêt de travail au mois de septembre dans les régions les plus infestées. Inflorescence : Artemisia ambrosiifolia (FREDON Aquitaine) A retenir pour 2013 : à surveiller allergisante pour l homme - très 56

57 La berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum) Présentation de la plante La berce du Caucase est une herbacée vivace de très grande taille. Il s agit de la plus grande ombellifère d Europe. Les feuilles sont alternes, dentées finement, de couleur vert tendre. Elles mesurent entre 2 et 13 cm de long. La tige est robuste, creuse et cannelée. Elle peut être tachetée de rouge et couverte de poils blancs à la base. La fleur est une ombelle de très grande taille pouvant atteindre 50 cm de diamètre. Elle est composées de petites fleurs blanches qui s épanouissent en juin et juillet. La berce du Caucase aime les sols humides et fertiles, les milieux ombragés et riches en azote. Elle affectionne particulièrement les milieux perturbés et on la retrouve fréquemment dans les friches et sur les bords de route. On l observe également sur les berges, dans les prairies Berce du Caucase en fleurs (FREDON Lorraine) Le contact de la sève est indolore mais les toxines qu elle contient rendent la peau extrêmement sensible au soleil. Ces toxines provoquent des dommages au niveau de la peau pouvant se développer jusqu à 48 heures après l exposition à la sève de Heracleum mantegazzianum. Ces lésions cutanées peuvent après guérison demeurer sensibles au soleil pendant plusieurs mois. Le contrôle de Heracleum mantegazzianum est important pour des questions de santé public. De plus, pour des raisons écologiques, il est important de lutter contre cette plante parce que son caractère envahissant perturbe les écosystèmes et favorise l érosion des berges. Détail de la feuille d une berce du Caucase (Isabelle WIEDENSOHLER, Ville de Saint Louis) A retenir pour 2013 : à surveiller - la sève de la plante entraine une photosensibilisation par contact. 57

58 Les renouées (Fallopia japonica et Fallopia sacchalinensis) Présentation de la plante Les renouées sont des plantes robustes pouvant mesurer jusqu à 4 mètres de hauteur. Les feuilles qui mesurent de 20 à 40 cm de long sont alternes sur une tige creuse. Elles sont cordiformes et sont entourées d une gaine membraneuse et translucide à leur insertion sur la tige. Les fleurs sont petites, blanches à cinq tépales et groupées en panicules. Le fruit est un akène. En France, ces renouées se multiplient de façon végétative, la multiplication par graine, reste rare. Une souche génère de nouvelles tiges qui conduisent à la formation d un couvert parfois très dense entrant en compétition avec les autres espèces herbacées, qui ne peuvent plus se développer. Feuilles de renouée (FREDON Ile de France) Lorsque les racines sont détachées du pied d origine, elles peuvent se réimplanter plus loin et former un nouveau foyer, ce qui arrive fréquemment au bord des rivières. La dissémination se fait aussi passivement par l homme le long des chantiers, car le transport de fragments de racines ou de rhizomes peut être effectué via les camions ou les engins. Habitat colonisé (FREDON Ile de France) Ces renouées envahissent très rapidement les berges, les talus et les bords de route. Elles entraînent une limitation de la flore herbacée spontanée, facilitent l érosion des berges et peuvent même créer des ralentissements de débit sur les petites rivières. La biodiversité des milieux colonisés est très appauvrie. Fallopia japonica et Fallopia sacchalinensis sont des espèces végétales présentes depuis plusieurs années sur le territoire et leur prolifération dans des systèmes naturels, non ou peu perturbés induisent un impact important sur le milieu infesté. A retenir pour 2013 : forte présence Caractère invasif avéré Espaces verts en Zones Non Agricoles colonisé (FREDON ALSACE) 58

59 La balsamine de l Himalaya (Impatiens glandulifera) Présentation de la plante La balsamine de l Himalaya est une plante annuelle herbacée. Les feuilles mesurent de 5 à 18 cm de long pour 2 à 7 cm de large. Elles sont opposées ou verticillées par trois, glabres, lancéolées et très dentées. Elles présentent des glandes à la base du pétiole. La tige est charnue, cannelée, creuse et parfois translucide ou rougeâtre. Les fleurs blanches ou pourpres mesurent de 2 à 4 cm de long, elles présentent 5 pétales inégaux, le pétale supérieur étant beaucoup plus grand. Elles sont également dotées d un éperon très court et recourbé. Elles sont groupées en grappe de 12 à 14 fleurs. La floraison a lieu de juin à octobre. fleurs de la balsamine de l Himalaya (FREDON Ile de France) La reproduction se fait essentiellement par graine. Le fruit en capsule éclate au moindre contact, éjecte les graines (800 par plant) jusqu à 6 m du pied mère et les graines sont ensuite transportées par l eau. La balsamine de l Himalaya est une plante de milieux humides qui est également présente dans les jardins cultivés. C est une plante héliophile qui aime les sols riches. La balsamine de l Himalaya gène les autres plantes héliophiles de petite taille en leur faisant de l ombre. La masse végétale importante peut gêner l écoulement des eaux de crues en automne. Elle est une espèce exotique présente sur le territoire qui provoque des dommages avérés ou supposés sur les populations indigènes et leur milieu. Feurs de balsamine de l Himalaya (FREDON Alsace) A retenir pour 2013 : forte présence Caractère invasif avéré Habitat colonisé par la balsamine de l Himalaya (FREDON Ile de France) 59

60 Les jussies (Ludwigia grandiflora et Ludwigia peploides) Présentation des plantes Les jussies sont des plantes aquatiques. Elles sont enracinées au fond de l eau et ont deux modes de vie : immergées ou émergées. Elles présentent des tiges allongées rougeâtres de 7 à 10 mm de diamètre pouvant atteindre jusqu à 6 m de long. Lorsque les tiges se dressent à la surface de l eau les tiges atteignent 80 cm de haut. Les feuilles sont alternes, allongées et polymorphes. Pour L. grandiflora, le limbe est allongé, le pétiole est nul à très réduit et les faces des feuilles sont plus ou moins velues. Pour L. peploides le limbe est plus court avec un vrai pétiole et seules les nervures de la face inférieure sont velues. Les fleurs sont situées à l aisselle des feuilles sur les tiges émergées. Elles présentent 5 pétales jaunes, mesurent de 2 à 5 cm de diamètre et s épanouissent de juin à septembre. Jussie à petites fleurs (L. peploides) (FREDON Ile de France) Les fruits sont des capsules noires mesurant 13 à 25 mm de long et 3 à 4 mm de large. Elles se reproduisent par boutures, les fragments de tiges entraînés par l eau générant de nouvelles pousses en aval. Les semences produisent également des plantules viables. Les jussies se développent dans les milieux humides stagnants ou à faible courant : étangs, marais, cours d eaux, canaux et prairies humides. La croissance d un herbier de jussie est très rapide, sa biomasse pouvant doubler en deux semaines. Les jussies entrent en compétition avec la flore locale et entraînent une baisse de biodiversité. Les herbiers étant très denses ils diminuent le taux d oxygène et le ph ce qui impacte la vie animale. Les plans d eau colonisés sont rapidement encombrés. Habitat colonisé (Fredon Basse-Normandie) A retenir pour 2013 : à surveiller Caractère invasif avéré 60

61 Le raisin d Amérique (Phytolacca americana) Présentation de la plante Le raisin d Amérique est une herbacée vivace qui mesure de 1 à 3.5 m de hauteur. Les tiges sont glabres, parfois pruineuses, elles sont de couleur rougeâtre et virent au rouge vif en fin de saison. Les feuilles sont alternes, entières, ovales et lancéolées. Elles mesurent jusqu à 40 cm de long pour 3 à 10 cm de large. Le bord des feuilles est légèrement ondulé et le pétiole est court. Plante en cours de fructification (FREDON Alsace) Les fleurs se présentent en grappes dressées, pourvues de cinq tépales d abord vert-clair puis rouges. A maturité, les baies noires et charnues font plier la grappe sous leur poids. Les graines sont disséminées par les oiseaux amateurs de baies, les fruits non consommés tombent au pied de la plante mère et donnent de nouveaux individus. La dissémination est aussi assurée de manière passive par l homme par l intermédiaire des engins forestiers. L invasion de cette espèce en France s observe surtout dans des milieux fortement perturbés comme : les friches, les décombres, les sites industriels, les bords de route, les sablières, les anciennes carrières, les voies ferrées ou gares peu fréquentées ou à l abandon, les digues d étangs Plante en fleurs et fruits (FREDON Auvergne) Le raisin d Amérique entraîne surtout des nuisances sur la régénération naturelle des forêts. En effet, la densité de ses peuplements gêne la croissance des autres essences. La modification des formations végétales due à sa présence entraîne une modification des habitats qui pourrait nuire à la biodiversité des sites colonisés. Les baies sont toxiques, mais les intoxications humaines recensées sont très restreintes. A retenir pour 2013 : à surveiller Caractère invasif avéré Fruit (FREDON Auvergne) 61

62 Pour préparer Abonnez-vous gratuitement au BSV de votre région auprès de l animateur Pour développer vos connaissances en phytopathogène : investissez du temps en étant observateur pour le BSV, vous serez formé et encadré Rappelez vous que la lutte contre une problématique sanitaire repose sur des actions concertées et rapides: informez votre animateur de tout symptôme inhabituel. L accompagnement du réseau des FREDON pour la maîtrise des phyto Entre , l accompagnement par le réseau des FREDON c est : 2300 Communes accompagnées, 2409 chartes d entretien des espaces publics, 25 FREDON formatrices pour la délivrance des différents certificats Certyphyto auprès des différents publics, agents de collectivités formés Certiphyto, 1035 gestionnaires de bords de routes formés à la maîtrise des pesticides alternatives. Vous aussi bénéficiez de notre expertise (formations, audit des pratiques phytosanitaires, réalisation de plans de désherbage communaux, plans de gestion différenciée, mise en place de Protection Biologique Intégrée, aménagement urbain, entretien des cimetières) et intégrez nos démarches de progrès qui vous permettrons, dès aujourd hui, d envisager sereinement l avenir vers le «zéro phyto». La charte d entretien des espaces publics (Trophée Territoria 2008 «projet innovant» au Sénat), propose une démarche de progrès établie à partir d un bilan de départ et un engagement progressif de la collectivité (de la mise en conformité jusqu à la non utilisation de produits phytosanitaires). Le réseau est le conseiller référencé pour le déploiement de Pelouses Sportives Ecologique (PSE) par son créateur l institut Paysage environnement. Cette démarche permet d avoir une gestion éco - responsable des terrains sportifs et aires de jeux. Abonnez vous bulletin Phyt Ornement pour aller plus loin dans l information technique, réglementaire et de conseil collectif pour une gestion environnementale et durable des ZNA. Actualisez vos connaissances à l occasion des nombreuses journées techniques, de démonstrations ou des colloques organisés par le réseau des FREDON tout au long de l année. 62

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