Bulletin statistique régional

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1 Bulletin statistique régional Édition 2008 Montérégie

2 Équipe de rédaction : Valérie Barrette Stéphane Ladouceur Pierre Cambon Mario Ringuette Stéphane Crespo Marguerite Simo Claude Fortier Quynh-Van Tran Henri-Claude Joseph Avec l assistance technique de : Marie-Ève Cantin Rémi Thivierge Fanny Desrochers Révision linguistique : Nicole Descroisselles Geneviève Laplante Sous la coordination de : Yrène Gagné Sous la direction de : Camille Courchesne Nos coordonnées : Institut de la statistique du Québec 200, chemin Ste-Foy, 3 e étage Québec (Québec), G1R 5T4 Téléphone : Télécopieur : Courriel : regions@stat.gouv.qc.ca Visitez notre site Web : Signes conventionnels.. Donnée non disponible... N ayant pas lieu de figurer - Néant ou zéro p Donnée provisoire r Donnée révisée e Donnée estimée x Donnée confidentielle Pour mille % Pour cent n Nombre $ En dollars k En milliers M En millions G En milliards Dépôt légal Bibliothèque du Canada Bibliothèque du Québec 2e trimestre 2008 ISSN (version imprimée) ISSN (en ligne) Table des matières Territoire 2 Démographie 3 Population : état et évolution 3 Naissances, décès, accroissement naturel 4 Migrations interrégionales 6 Marché du travail 7 Indicateurs de l emploi et du chômage 7 Nombre, taux et revenu moyen des travailleurs 9 Revenu 10 Revenu personnel 10 Mesure du faible revenu 12 Revenu médian des familles 13 Activité économique 14 Produit intérieur brut 14 Investissements 18 Permis de bâtir 19 Exportations 21 Éducation 23 Primaire et secondaire 23 Formation au collégial : inscriptions et diplômes 24 Formation universitaire : diplômés au baccalauréat 25 Science et technologie 26 Brevets 26 Innovation 27 Culture et communications 29 Concepts et définitions 31 Tableaux comparatifs 32 Gouvernement du Québec

3 Bulletin statistique régional 1 Territoire La région de la Montérégie est située dans la partie sud du Québec, bornée au sud par les États- Unis, à l ouest par l Ontario, au nord par le fleuve Saint-Laurent et à l est par les régions du Centredu-Québec et de l Estrie. Le territoire se divise en 15 municipalités régionales de comté (MRC) et territoire équivalent (TE) : Acton, Beauharnois-Salaberry, Brome-Missisquoi, La Haute-Yamaska, La Vallée-du-Richelieu, Lajemmerais, Le Bas-Richelieu, Le Haut-Richelieu, Le Haut-Saint-Laurent, Les Jardins-de-Napierville, Les Maskoutains, Longueuil, Roussillon, Rouville, Vaudreuil-Soulanges. Avec une superficie en terre ferme de ,8 km 2 pour habitants en 2007, la Montérégie est la troisième région du Québec quant à la densité de peuplement (126,3 hab./km 2 ). En 2007, 28,3 % de la population se regroupe dans les trois principales municipalités de la région : Longueuil ( hab.), Saint-Jean-sur-Richelieu ( hab.) et Brossard ( hab.). Situé dans la zone tempérée nordique, le territoire de la Montérégie comprend peu de terrains forestiers; ces derniers occupent km 2 du territoire (33,7 %). Par contre, on peut noter, en 2007, que 9 537,3 km 2 du territoire se trouvent dans la zone agricole (85,8 %), dont 7 085,5 km 2 sont occupés par des exploitations agricoles (63,8 %). 2

4 Montérégie 2 Démographie Population : état et évolution En 2007, la population de la Montérégie s établit à individus, soit 18,2 % de la population totale du Québec. On y compte hommes (49,5 %) et femmes (50,5 %). Le TE de Longueuil se distingue par sa population ( individus), ce qui correspond à 28,0 % de la population totale de la région. À l inverse, la MRC d Acton compte individus. Depuis 1997, la population de la Montérégie a crû de 8,9 %, pendant que celle du Québec augmentait de 5,9 %. En conséquence, le poids démographique de la région s est élevé; il est passé de 17,7 % en 1997 à 18,2 % en Pendant cette période, la majorité des MRC et TE ont enregistré une évolution positive, particulièrement Vaudreuil-Soulanges (+ 29,6 %). À l inverse, Le Bas- Richelieu, Acton et Le Haut-Saint-Laurent sont les seules MRC à avoir subi une évolution négative ( 3,2 %, 1,3 % et 0,4 % respectivement). Le poids démographique de la Montérégie continue d augmenter. Tableau 1 - Population, densité et âge moyen, MRC et TE de la Montérégie et ensemble du Québec, 2007 Population n Variation 2007/1997 Part régionale Densité Âge moyen % % hab./km 2 années Acton ,3 1,1 26,6 40,1 Beauharnois-Salaberry ,3 4,4 131,0 42,1 Brome-Missisquoi ,2 3,4 31,1 42,5 La Haute-Yamaska ,3 6,3 117,8 39,9 La Vallée-du-Richelieu ,7 7,9 188,0 37,7 Lajemmerais ,9 5,0 203,3 35,9 Le Bas-Richelieu ,2 3,6 85,8 44,0 Le Haut-Richelieu ,8 7,9 119,1 39,3 Le Haut-Saint-Laurent ,4 1,8 21,2 40,9 Les Jardins-de-Napierville ,9 1,8 31,2 38,8 Les Maskoutains ,6 5,9 63,3 40,5 Longueuil ,1 28, ,3 40,5 Roussillon ,1 11,7 388,0 37,1 Rouville ,9 2,3 67,0 39,1 Vaudreuil-Soulanges ,6 9,0 148,0 37,2 Montérégie , ,3 39,4 Ensemble du Québec ,9... 5,9 40,1 Source : Institut de la statistique du Québec. En 2007, la structure de la population par grands groupes d âge montre que la proportion de 0-14 ans dans la région (17,2 %) est supérieure à leur part au Québec (16,0 %). La proportion de 65 ans et plus dans la région (13,1 %) se situe par contre en dessous de celle de la province (14,4 %). Par ailleurs, le rapport de dépendance démographique de la Montérégie (43,3 %) est légèrement inférieur à celui qu on observe dans la province (43,6 %). 3

5 Bulletin statistique régional Tableau 2 - Répartition de la population par groupe d âge et rapport de dépendance démographique (RDD), MRC et TE de la Montérégie et ensemble du Québec, 1997 et ans ans 65 ans et 65 ans et RDD 0-14 ans ans plus plus RDD n % n % Acton , ,5 Beauharnois-Salaberry , ,1 Brome-Missisquoi , ,4 La Haute-Yamaska , ,1 La Vallée-du-Richelieu , ,6 Lajemmerais , ,4 Le Bas-Richelieu , ,5 Le Haut-Richelieu , ,3 Le Haut-Saint-Laurent , ,4 Les Jardins-de-Napierville , ,4 Les Maskoutains , ,9 Longueuil , ,0 Roussillon , ,2 Rouville , ,4 Vaudreuil-Soulanges , ,5 Montérégie , ,3 Ensemble du Québec , ,6 Source : Institut de la statistique du Québec. La MRC de Lajemmerais affiche le rapport de dépendance démographique le plus faible de la région. Notons aussi que la part des 0-14 ans est constamment en baisse dans la région depuis 1997 ( 3,1 points de pourcentage), à l inverse des 65 ans et plus (+ 2,6 points). Durant la période , les tranches d âge 0-14 ans et ans ont subi une nette évolution négative ( 7,8 % et 6,5 % respectivement), alors que les tranches d âge ans et 75 ans et plus ont enregistré une forte évolution positive (+ 35,1 % et + 50,6 % respectivement). Par ailleurs, la MRC du Bas-Richelieu affiche la plus faible proportion de 0-14 ans (13,0 %), contrairement à Lajemmerais qui culmine à 20,9 %. À l inverse, la MRC du Bas-Richelieu enregistre la plus forte proportion de personnes âgées de 65 ans et plus (17,8 %), tandis que Lajemmerais n en compte que 7,9 %. La MRC de Lajemmerais affiche le plus faible rapport de dépendance démographique de la région (40,4 %) Naissances, décès et accroissement naturel Selon les données provisoires de 2006, le nombre de naissances est de dans la Montérégie, soit 18,2 % du total provincial. Ce nombre est en croissance depuis 2004 (+ 13,6 %). Parmi les MRC et TE, Rouville se distingue comme ayant connu la plus forte évolution de la région durant la période (+ 26,9 %). À l inverse, les MRC des Jardins-de-Napierville et du Haut-Saint-Laurent sont les seules à avoir enregistré une évolution négative ( 5,3 % et 5,2 % respectivement). Quant au taux de natalité, il atteint 10,8 dans la région, soit un taux légèrement supérieur à celui de la province (10,7 ). En 2006, l indice synthétique de fécondité dans la Montérégie (1,73 enfant par femme) est plus élevé qu au Québec (1,62). L âge moyen des mères de la région (29,4 ans) est, quant à lui, légèrement inférieur à celui de la province (29,5 ans). 4

6 Montérégie Le nombre de décès s élève à dans la Montérégie en 2006, soit 16,5 % du total provincial. Ce nombre est en baisse depuis 2004 ( 1,9 %). Durant la période , la majorité des MRC et TE a connu une évolution négative, notamment Le Haut-Saint-Laurent ( 21,3 %). À l inverse, sept MRC et TE ont affiché une évolution positive, surtout Lajemmerais (+ 7,5 %). L évolution est généralement constante dans tous les TE et MRC de la région. Quant au taux de mortalité, il atteint 6,4 dans la région, soit un taux inférieur à celui de la province (7,0 ). Pour ce qui est de la période , l espérance de vie des femmes dans la Montérégie est identique à celle du Québec (81,9 ans). Chez les hommes, elle est de 76,8 ans, cette fois légèrement supérieur à celle du Québec (76,3 ans). Graphique 1 - Naissances, décès et accroissement naturel, Montérégie, Naissances Décès Accroissement naturel Source : Institut de la statistique du Québec. En 2006, l accroissement naturel de la Montérégie montre un solde positif de individus. Longueuil est le TE affichant l accroissement naturel le plus élevé de la région ( individus). Par ailleurs, la majorité des MRC et TE connaît un accroissement naturel positif, à l exception de la MRC du Bas-Richelieu ( 42 individus). Ces MRC et TE enregistrent toujours assez de naissances pour surpasser le nombre de décès. Le taux d accroissement naturel de la région atteint + 4,4 en 2006, comparativement à + 3,7 au Québec. Ce taux est en hausse depuis 2004 et connaît son plus haut niveau depuis 1997 dans la Montérégie, résultat combiné de la croissance constante du taux de natalité et de la diminution du taux de mortalité. À l exception de la MRC du Bas- Richelieu, les MRC de la région connaissent un accroissement naturel positif. 5

7 Bulletin statistique régional Migrations interrégionales En ce qui a trait aux migrations interrégionales, pour l année , on dénombre, en Montérégie, entrants et sortants, ce qui résulte en un solde positif de individus et en un taux net positif de + 0,47 %; ce taux est en baisse depuis La majorité des MRC et TE de la région affichent un taux migratoire positif, notamment Vaudreuil-Soulanges (+ 2,56 %) et Les Jardins-de-Napierville (+ 1,45 %). À l inverse, la MRC d Acton, la MRC du Haut-Saint-Laurent et le TE de Longueuil sont les seuls à subir un solde migratoire négatif ( 0,66 %, 0,41 % et 0,26 % respectivement). Le solde migratoire nettement positif combiné au fort accroissement naturel positif explique l augmentation de la population depuis 1997 (+ 8,9 %) par rapport à celle du Québec (+ 5,9 %). Les trois principales régions de destination des sortants sont, dans l ordre, Montréal, les Laurentides et l Estrie. D ailleurs, ces trois régions sont aussi, et dans le même ordre, les principales régions d origine des entrants en Montérégie. Carte 1 - Migration interrégionale annuelle, Montérégie, Sources : Institut de la statistique du Québec, exploitation du Fichier d inscription des personnes assurées (FIPA) de la Régie de l assurance maladie du Québec; Ministère des Ressources naturelles et de la Faune. Gains migratoires importants chez les ans. Le solde migratoire positif de la Montérégie se concentre dans la tranche d âge des ans en ( individus), même si le solde migratoire des autres tranches d âge est majoritairement positif. À l inverse, la tranche d âge des ans connaît un taux migratoire négatif ( individus) ainsi que les ans ( 93 individus). 6

8 Montérégie Tableau 3 - Migration interrégionale annuelle selon le groupe d'âge, Montérégie, Entrants Sortants Solde Taux d'entrée Taux de sortie Taux net n % Total ,72 2,25 0, ans ,20 1,85 1, ans ,46 1,75 0, ans ,80 1,34 0, ans ,12 2,30-0, ans ,86 5,91-1, ans ,94 5,51 1, ans ,63 3,65 1, ans ,67 2,37 1, ans ,33 1,79 0, ans ,75 1,50 0, ans ,56 1,50 0, ans ,44 1,54-0, ans ,52 1,43 0, ans ,29 1,18 0, ans ,05 0,90 0, ans ,18 0,93 0,25 80 ans et plus ,78 1,27 0,50 Source : Institut de la statistique du Québec, exploitation du Fichier d inscription des personnes assurées (FIPA) de la Régie de l assurance maladie du Québec. 3 Marché du travail Indicateurs de l emploi et du chômage En Montérégie, en 2007, il s est créé emplois, ce qui représente une hausse de 2,0 % en regard de l année précédente. Cette croissance est entièrement attribuable à la progression du travail à temps plein (+ 2,5 %), puisque l emploi à temps partiel recule de 0,2 %. Au cours de l année, les femmes ont profité d une importante hausse de l emploi (+ 4,6 %), tandis que, chez les hommes, il se replie de 0,3 %. Par ailleurs, le taux d emploi de la région grimpe de 0,4 point de pourcentage et s établit à 63,1 %. En comparaison, dans l ensemble du Québec, le taux d emploi augmente de 0,8 point et atteint un sommet historique de 61,0 %, en raison de l augmentation du nombre de personnes occupant un emploi (+ 2,3 %). Tableau 4 - Caractéristiques du marché du travail, Montérégie, Unité Population active k 739,0 739,8 730,7 750,6 755,5 Emplois k 682,7 686,8 680,0 695,5 709,4 Emplois à temps plein k 557,1 564,8 554,7 574,4 588,5 Emplois à temps partiel k 125,6 122,0 125,3 121,1 120,9 Chômeurs k 56,3 53,0 50,6 55,1 46,0 Taux d'activité % 69,3 68,4 66,7 67,6 67,2 Taux de chômage % 7,6 7,2 6,9 7,3 6,1 Taux d'emploi % 64,0 63,5 62,1 62,7 63,1 Part des emplois à temps partiel % 18,4 17,8 18,4 17,4 17,0 Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active. 7

9 Bulletin statistique régional Baisse importante du nombre de chômeurs dans la région. Sous l effet conjugué de la hausse de la population active (+ 0,7 %) et de la baisse marquée du nombre de chômeurs ( 16,5 %), le taux de chômage fond de 1,2 point et tombe à un creux inégalé (6,1 %). Au Québec, le taux de chômage recule de 0,8 point et s établit à 7,2 %, soit son plus bas niveau depuis Notons que, dans la région, le taux de chômage des femmes baisse de 1,8 point et se fixe à 5,3 %, et que celui des hommes diminue de 0,7 point et s établit à 6,8 %. La progression de l emploi dans la Montérégie est attribuable à la vigueur du secteur des services. Des gains substantiels ont été observés en 2007 dans l hébergement et la restauration ( emplois) ainsi que dans le secteur de la finance, assurances, immobilier et location ( ). Toutefois, on note un recul dans le secteur de la production des biens causé par une baisse dans la fabrication ( 8 400) et l agriculture ( 400). Le fléchissement de l emploi dans le secteur manufacturier a principalement touché les industries de fabrication de produits en bois ( 3 800), de meubles et de produits connexes ( 2 600), de même que de produits métalliques ( 2 100). Tableau 5 - Nombre d'emplois par industrie, selon les secteurs du SCIAN, Montérégie, k Montérégie 682,7 686,8 680,0 695,5 709,4 Secteur de la production de biens 195,4 189,7 196,4 187,4 183,4 Agriculture 17,7 14,6 17,3 17,4 17,0 Foresterie, pêche, mines et extraction de pétrole et de gaz 1,9 2,0 1,5 2,1 Services publics 6,8 6,9 6,5 6,6 7,1 Construction 31,0 32,7 35,2 36,6 41,5 Fabrication 138,1 133,5 135,8 124,7 116,3 Secteur des services 487,2 497,1 483,7 508,0 526,1 Commerce 115,4 114,4 115,2 121,5 119,7 Transport et entreposage 35,3 34,9 30,6 38,1 38,3 Finance, assurances, immobilier et location 36,2 40,6 41,0 43,8 50,6 Services professionnels, scientifiques et techniques 37,2 43,9 41,9 42,6 45,0 Services aux entreprises, services relatifs aux bâtiments et autres services de soutien 18,4 18,4 22,8 25,7 24,5 Services d'enseignement 41,2 34,2 45,7 42,5 41,5 Soins de santé et assistance sociale 73,2 83,8 73,3 81,7 81,6 Information, culture et loisirs 32,2 31,6 25,9 26,6 30,6 Hébergement et restauration 34,9 36,6 33,3 28,6 37,4 Autres services 30,0 29,4 27,7 26,9 31,2 Administrations publiques 33,2 29,3 26,2 30,0 25,6 Note : Une population inférieure à représente une estimation non fiable selon les critères de diffusion de Statistique Canada. Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active. 8

10 Montérégie Nombre, taux et revenu d emploi moyen des travailleurs En 2005, le nombre de travailleurs de 25 à 64 ans croît dans l ensemble des territoires supralocaux de la Montérégie, à l exception du Haut-Saint-Laurent où il recule pour une deuxième année consécutive. On note des hausses marquées dans Vaudreuil-Soulanges (+ 4,3 %), Roussillon (+ 4,0 %) et Rouville (+ 3,2 %). En ce qui a trait au taux de travailleurs, il recule par rapport à 2004 dans Le Haut-Saint-Laurent ( 1,3 point de pourcentage), La Vallée-du-Richelieu ( 0,4 point) et Acton ( 0,3 point). Dans le cas de ces deux dernières MRC, le repli du taux s explique par une hausse plus importante de la population des ans que du nombre de travailleurs. Toujours en 2005, 3 des 15 territoires de la région enregistrent un taux de travailleurs inférieur à la moyenne québécoise (71,7 %), soit Le Haut-Saint-Laurent (60,6 %), Le Bas-Richelieu (64,7 %) et Beauharnois- Salaberry (70,3 %). En revanche, Lajemmerais (82,6 %), Rouville (82,5 %) et Vaudreuil-Soulanges (80,8 %) continuent d afficher les plus hauts taux au Québec. Repli du nombre et du taux de travailleurs dans Le Haut- Saint-Laurent. Tableau 6 - Nombre, taux et revenu d emploi moyen des travailleurs de 25 à 64 ans, MRC et TE de la Montérégie, ensemble du Québec, 2005 Nombre Taux Revenu d'emploi moyen n Var. (%) 05/04 % Écart (point de %) 05/04 $ Var. (%) 05/04 Brome-Missisquoi ,9 71,7 0, ,7 La Haute-Yamaska ,2 74,7 0, ,1 Acton ,3 73,9-0, ,4 Le Bas-Richelieu ,5 64,7 0, ,8 Les Maskoutains ,6 77,1 0, ,3 Rouville ,2 82,5 1, ,9 Le Haut-Richelieu ,6 75,3 0, ,8 La Vallée-du-Richelieu ,2 80,5-0, ,9 Longueuil ,7 73,2 0, ,0 Lajemmerais ,4 82,6 0, ,2 Roussillon ,0 77,8 1, ,9 Les Jardins-de-Napierville ,1 75,6 0, ,3 Le Haut-Saint-Laurent ,9 60,6-1, ,8 Beauharnois-Salaberry ,9 70,3 0, ,6 Vaudreuil-Soulanges ,3 80,8 0, ,2 Montérégie ,9 75,5 0, ,9 Ensemble du Québec ,4 71,7 0, ,0 Sources : Institut de la statistique du Québec; Ministère du Revenu du Québec. Le revenu d emploi moyen des travailleurs augmente en 2005 dans tous les TE et MRC de la Montérégie, particulièrement dans Acton (+ 4,4 %), Les Jardins-de-Napierville (+ 4,3 %), La Vallée-du- Richelieu (+ 3,9 %), Le Haut-Richelieu (+ 3,8 %) et Vaudreuil-Soulanges (+ 3,2 %), qui connaissent une progression supérieure à la moyenne québécoise (+ 3,0 %). Les territoires supralocaux situés à proximité de Montréal affichent pour la plupart les revenus d emploi les plus élevés de la région, tels que Lajemmerais ( $), Longueuil ( $) et Vaudreuil-Soulanges ( $). À l inverse, c est dans Acton ( $) et Le Haut-Saint-Laurent ( $) que le revenu d emploi est le plus faible. 9

11 Bulletin statistique régional 4 Revenu Revenu personnel Après avoir connu une hausse de 5,3 % en 2005, le revenu personnel croît dans la Montérégie de 4,7 % en 2006 et s élève à 45,2 G$. En comparaison, au Québec, il augmente dans une moindre mesure en 2006, soit de 4,3 %. L accroissement dans la région au cours de l année s explique notamment par l augmentation combinée de la rémunération des salariés (+ 3,9 %), principale composante du revenu personnel, des revenus de placement (+ 6,4 %), de même que des transferts courants en provenance des administrations publiques (+ 9,3 %). Notons qu à l instar des autres régions du Québec, les revenus nets des exploitants agricoles sont en forte baisse ( 32,7 %), et ce, pour une deuxième année consécutive. Tableau 7 - Revenu personnel et ses principales composantes, Montérégie, r 2006 p Variation 06/05 M$ % Rémunération des salariés , ,4 3,9 Revenu net des exploitants agricoles au titre de la production agricole 122,8 82,6-32,7 Revenu net des entreprises individuelles non agricoles, loyers compris 2 785, ,0 3,2 Intérêts, dividendes et revenus divers de placement 4 717, ,3 6,4 Transferts courants en provenance des administrations publiques 5 566, ,7 9,3 Transferts courants en provenance des sociétés 63,5 68,9 8,4 Transferts courants en provenance des non-résidents 64,6 68,8 6,6 Revenu personnel , ,8 4,7 Moins: Impôts directs, cotisations et autres transferts aux administrations , ,0 4,7 Égale : Revenu personnel disponible , ,8 4,8 Source : Institut de la statistique du Québec. La hausse importante des transferts gouvernementaux versés aux particuliers, deuxième composante en importance du revenu personnel, est attribuable, d une part, au début du versement des prestations du Régime québécois d assurance parentale et, d autre part, au calendrier de versement (quatre versements trimestriels en 2006 et trois en 2005) de la prestation du nouveau programme de soutien aux enfants. D ailleurs, la part que représentent les transferts en provenance des administrations publiques dans le revenu personnel ne cesse de s apprécier dans la Montérégie depuis 2004 et atteint un sommet de 13,5 % en Au Québec, la part relative des transferts gouvernementaux est encore plus élevée et s établit à 15,8 % du revenu personnel. 10

12 Montérégie Par habitant, le revenu personnel disponible s apprécie de 3,6 % en 2006 dans la région, soit à un rythme légèrement inférieur à celui qu on observe au Québec (+ 3,7 %). Parmi les 17 régions administratives, la Montérégie se classe au deuxième rang grâce à un revenu disponible de $ par habitant. Elle n est devancée à ce chapitre que par Montréal ( $). La croissance du revenu disponible par habitant en Montérégie se reflète sur l ensemble des territoires supralocaux, à l exception d Acton où il recule de 2,0 %, principalement à cause d un repli de la rémunération des salariés ( 2,0 %) et de l effondrement des revenus nets des exploitants agricoles ( 54,8 %). Les MRC de La Haute-Yamaska (+ 6,2 %) et de Beauharnois-Salaberry (+ 5,4 %) sont celles qui connaissent une hausse très rapide. La Montérégie se classe au 2 e rang au chapitre du revenu disponible par habitant. Par ailleurs, en 2006, les territoires supralocaux situés à proximité de Montréal affichent, pour la plupart, un revenu disponible par habitant supérieur à la moyenne québécoise ( $), tels que La Vallée-du-Richelieu ( $), Vaudreuil-Soulanges ( $) et Lajemmerais ( $). En revanche, les MRC à caractère rural comme Acton ( $) et Le Haut-Saint-Laurent ( $) présentent les niveaux de revenu les plus faibles. Les résidants de cette dernière MRC sont également ceux qui dépendent le plus des transferts gouvernementaux comme source de revenu. En 2006, dans ce territoire, la part relative des transferts courants en provenance des administrations publiques s établit à 22,4 % du revenu personnel, soit une proportion sans précédent. Tableau 8 - Indicateurs du revenu personnel par habitant, MRC et TE de la Montérégie et ensemble du Québec, Revenu personnel 2005 r 2006 p Var. 06/05 Revenu personnel disponible 2005 r 2006 p Var. 06/05 Transferts des administrations publiques 2005 r 2006 p Var. 06/05 $/hab. % $/hab. % $/hab. % Brome-Missisquoi , , ,5 La Haute-Yamaska , , ,5 Acton , , ,1 Le Bas-Richelieu , , ,0 Les Maskoutains , , ,7 Rouville , , ,2 Le Haut-Richelieu , , ,9 La Vallée-du-Richelieu , , ,6 Longueuil , , ,7 Lajemmerais , , ,4 Roussillon , , ,6 Les Jardins-de-Napierville , , ,6 Le Haut-Saint-Laurent , , ,8 Beauharnois-Salaberry , , ,7 Vaudreuil-Soulanges , , ,6 Montérégie , , ,1 Ensemble du Québec , , ,8 Sources : Institut de la statistique du Québec; Statistique Canada. 11

13 Bulletin statistique régional Mesure du faible revenu Le taux de faible revenu des familles est en baisse dans 11 des 15 territoires supralocaux de la région. 1 famille monoparentale sur 4 est en situation de faible revenu. En 2005, la proportion de familles en situation de faible revenu est moins élevée dans la région de la Montérégie (7,2 %) que dans l'ensemble du Québec (9,6 %). De 2001 à 2005, le taux de faible revenu après impôt des familles diminue de 0,4 point dans la région, tandis qu'il demeure à peu près stable au Québec ( 0,1 point). Par rapport à 2004 seulement, il est en diminution de 0,4 point, comme c'est aussi le cas au Québec. C'est dans Lajemmerais (3,5 %) et La Vallée-du-Richelieu (3,9 %) que l'on trouve, en proportion, le moins de familles à faible revenu en À l'inverse, Le Haut-Saint-Laurent affiche de loin le taux de faible revenu le plus élevé de toute la région (18,2 %); ce taux est environ deux fois supérieur à celui de l'ensemble du Québec. Au cours de la période , le taux de faible revenu est en baisse dans onze des quinze territoires supralocaux de la région, plus particulièrement dans Rouville ( 1,2 point). À l'instar des autres régions, le taux varie beaucoup selon le type de famille en Montérégie. En 2005, ce taux est six fois plus élevé concernant les familles monoparentales (24,9 %) qu en ce qui concerne les familles comptant un couple (4,2 %). Depuis 2001, le taux des familles monoparentales augmente de 0,5 point, comparativement à une diminution de 0,3 point concernant les couples. Toujours en 2005, on dénombre en Montérégie familles à faible revenu, dont sont monoparentales. Le Haut-Saint-Laurent affiche le taux de faible revenu des familles monoparentales de loin le plus élevé de la région (49,3 %). Dans la région de la Montérégie, le nombre d'enfants en situation de faible revenu passe de en 2001 à en 2005, soit une diminution de 10,5 %. Cette diminution est beaucoup plus prononcée que celle du nombre total d'enfants de la région ( 0,9 %). Tableau 9 - Taux de faible revenu de l'ensemble des familles, MRC et TE de la Montérégie et ensemble du Québec, % Écart 2005/2001 point de pourcentage Brome-Missisquoi 8,8 9,2 9,2 8,6 7,8-1,0 La Haute-Yamaska 7,5 7,8 8,0 7,6 7,2-0,3 Acton 7,8 8,7 9,6 8,5 7,9 0,1 Le Bas-Richelieu 9,7 9,8 9,5 9,6 9,1-0,5 Les Maskoutains 7,2 7,3 7,5 7,4 7,3 0,1 Rouville 6,7 6,8 6,4 6,6 5,5-1,2 Le Haut-Richelieu 8,0 7,9 7,9 7,9 7,2-0,8 La Vallée-du-Richelieu 4,6 4,5 4,5 4,3 3,9-0,6 Longueuil 8,6 9,0 9,2 9,1 8,6-0,1 Lajemmerais 3,9 4,1 3,9 3,6 3,5-0,4 Roussillon 6,7 7,1 6,9 6,6 6,5-0,2 Les Jardins-de-Napierville 7,7 7,8 8,3 7,3 7,2-0,5 Le Haut-Saint-Laurent 16,8 18,3 18,5 18,3 18,2 1,4 Beauharnois-Salaberry 9,4 9,4 9,0 8,9 8,6-0,8 Vaudreuil-Soulanges 4,8 5,3 5,3 5,3 4,8 0,0 Montérégie 7,5 7,8 7,8 7,6 7,2-0,4 Ensemble du Québec 9,7 10,2 10,1 10,0 9,6-0,1 Source: Statistique Canada. 12

14 Montérégie Revenu médian des familles De 2004 à 2005, le revenu médian avant impôt de l'ensemble des familles, exprimé en dollars constants, augmente en Montérégie de 2,5 %, soit à un rythme légèrement supérieur à celui de l'ensemble du Québec (+ 2,4 %). Tous les territoires supralocaux de la région profitent d'une croissance réelle, plus particulièrement Les Jardins-de-Napierville (4,6 %) et Rouville (4,4 %). Par ailleurs, la région demeure toujours en avance par rapport au Québec puisque, selon les données de 2005, le revenu médian avant impôt des familles s'établit à $, comparativement à $ au Québec. Lajemmereais ( $), La Vallée-du-Richelieu ( $) et Vaudreuil- Soulanges ( $) figurent parmi les territoires qui, en 2005, enregistrent un revenu médian supérieur à celui de l'ensemble du Québec. Croissance du revenu médian avant impôt des familles dans la région, plus particulièrement dans Les Jardins-de- Napierville et Rouville. Tableau 10 - Revenu médian avant impôt de l'ensemble des familles, MRC et TE de la Montérégie et ensemble du Québec, Variation 2005/2004 $ constants de 2005 % Brome-Missisquoi ,0 La Haute-Yamaska ,9 Acton ,2 Le Bas-Richelieu ,5 Les Maskoutains ,3 Rouville ,4 Le Haut-Richelieu ,0 La Vallée-du-Richelieu ,4 Longueuil ,8 Lajemmerais ,8 Roussillon ,3 Les Jardins-de-Napierville ,6 Le Haut-Saint-Laurent ,5 Beauharnois-Salaberry ,5 Vaudreuil-Soulanges ,2 Montérégie ,5 Ensemble du Québec ,4 Source: Statistique Canada. Quant au revenu médian après impôt, il varie beaucoup selon le type de famille. En 2005, les familles monoparentales ( $) ont un revenu médian après impôt moins élevé que celui des familles comptant un couple ( $). Toutefois, de 2004 à 2005, la situation des deux types de familles s'améliore quelque peu, le revenu médian après impôt des familles monoparentales augmentant de 3,9 % et celui des familles comptant un couple, de 2,6 %. 13

15 Bulletin statistique régional Tableau 11 - Revenu médian après impôt selon le type de famille, Montérégie, Variation 2005/2004 $ constants de 2005 % Famille comptant un couple ,6 Sans enfants ,2 Avec 1 enfant ,1 Avec 2 enfants ,0 Avec 3 enfants et plus ,1 Famille monoparentale ,9 Avec 1 enfant ,0 Avec 2 enfants ,2 Avec 3 enfants et plus ,2 Source: Statistique Canada. 5 Activité économique Produit intérieur brut En 2005, le PIB de la Montérégie affiche une croissance près de la moyenne québécoise. Le produit intérieur brut (PIB) 1 aux prix de base de la Montérégie, exprimé en dollars courants, s élève à 37,4 G$ en Avec 14,7 % du PIB québécois, la Montérégie occupe le deuxième rang au Québec, derrière Montréal. En 2005, le PIB de la région a augmenté de 3,9 %, soit un taux inférieur à celui de l année précédente (4,9 %), quand on enregistrait la plus forte hausse depuis La croissance du PIB en Montérégie en 2005 se situe tout près de la moyenne québécoise (4,0 %). Sur une plus longue période, le PIB de la Montérégie évolue à un taux de croissance annuel moyen (TCAM) de 4,4 % entre 2001 et Huit régions ont enregistré des résultats inférieurs. Dans l ensemble du Québec, le TCAM du PIB est évalué à 4,2 %. La croissance du PIB de la Montérégie est attribuable aux industries productrices de services (TCAM de 5,9 %), croissance supérieure à la moyenne québécoise (TCAM de 5,3 %). 1. Pour plus de renseignements concernant les bases économiques des régions administratives, veuillez consulter : «Lemelin, A. et P. Mainguy (2008). Analyse des structures économiques des 17 régions administratives québécoises en 2005, cahier technique et méthodologique préparé pour l Institut de la statistique du Québec. Québec, Institut de la statistique, 133 p.» 14

16 Montérégie Produit intérieur brut par industrie En 2005, les industries productrices de services composent près des deux tiers (64,6 %) du PIB de la Montérégie, soit 24,1 G$. Cette proportion est légèrement en dessous de ce qu on observe dans l ensemble du Québec (69,0 %). De 2001 à 2005, le PIB des industries productrices de services a progressé à un rythme de 5,9 % par année en moyenne,. Seules quatre régions ont enregistré une croissance plus élevée. Parmi les secteurs en évolution rapide, notons ceux des services administratifs, de soutien, de gestion des déchets et d assainissement (TCAM de 10,0 %), de l hébergement et de la restauration (TCAM de 7,6 %), des services professionnels, scientifiques et techniques (TCAM de 7,5 %) et des arts, spectacles et loisirs (TCAM de 7,5 %). Un secteur très important parmi les fournisseurs de services, soit celui des finances, assurances et services immobiliers et de location à bail et gestion de sociétés et d entreprises, a crû de 5,7 % en moyenne annuellement. Le PIB des industries productrices de services augmente plus rapidement que la moyenne québécoise entre 2001 et Avec un PIB de 13,2 G$ en 2005, les industries productrices de biens représentent près du tiers de l activité économique régionale (35,4 %), ce qui est légèrement supérieur à la proportion calculée pour l ensemble du Québec (31,0 %). De ces industries, le secteur de la fabrication constitue un élément de poids, puisque la Montérégie est la deuxième plus grande région manufacturière du Québec. Le PIB du secteur de la fabrication représente 62,6 % des industries productrices de biens et 22,1 % du PIB total de la région. Par ailleurs, les activités agricoles constituent l une des bases économiques importantes. La Montérégie est la première région agricole du Québec. Entre 2001 et 2005, la part des industries productrices de biens s est quelque peu érodée, la croissance du PIB étant relativement plus faible (TCAM de 2,0 %) que dans les services. Au cours de cette période, le PIB du secteur de la fabrication a stagné (TCAM de 0,1). Dans ce secteur, la situation est différente selon le sous-secteur considéré. Le recul de la part relative des industries productrices de biens entre 2001 et 2005 n est pas propre à la Montérégie. Dans cette région, la part des industries productrices de biens diminue de 3,4 points (de 38,8 % à 35,4 %). On observe une situation quelque peu analogue en examinant les données de l ensemble du Québec. Au Québec, la part des industries productrices de biens s abaisse de 3,0 points (de 34,0 % en 2001 à 31,0 % en 2005), tandis que le PIB du secteur de la fabrication diminue de 0,3 % en moyenne annuellement. La place occupée par les industries productrices de biens subit un recul entre 2001 et

17 Bulletin statistique régional Tableau 12 - Produit intérieur brut aux prix de base par industrie, Montérégie, p 2005 p Part de l'industrie en 2005 k$ TCAM 2005/2001 % Variation 2005/2004 Ensemble des industries ,0 4,4 3,9 Industries productrices de biens ,4 2,0 0,5 Agriculture, foresterie, pêche et chasse ,5 1,6-6,3 Cultures agricoles et élevage ,1 1,7-6,3 Foresterie et exploitation forestière ,1 3,5 12,2 Pêche, chasse et piégeage x x Activités de soutien à l agriculture et à la foresterie x x Extraction minière et extraction de pétrole et de gaz ,2-8,3-39,1 Services publics ,7 3,9 4,3 Construction ,8 10,6 7,9 Fabrication ,1-0,1-0,6 Aliments ,0 1,3 0,8 Boissons et de produits du tabac x x Usines de textiles et de produits textiles ,8-4,9-12,3 Vêtements X X Produits en cuir et de produits analogues x x Produits en bois ,9 1,7-4,8 Papier ,7-3,5 9,9 Impression et activités connexes de soutien ,9 2,6 2,9 Produit du pétrole et du charbon x x Produits chimiques ,7 5,5 5,5 Produits en plastique et en caoutchouc ,3 1,5 0,7 Produits minéraux non métalliques ,8 5,4 1,1 Première transformation des métaux ,0-18,4-38,8 Produits métalliques ,8 2,0 1,7 Machines ,0-4,6-3,2 Produits informatiques et électroniques x x Matériel, d appareils et de composants électriques ,6 5,3 1,2 Matériel de transport x x Meubles et de produits connexes ,8 2,6 4,9 Activités diverses de fabrication ,5 2,8-10,7 Industries productrices de services ,6 5,9 5,8 Commerce de gros ,4 5,5 5,6 Commerce de détail ,3 6,7 5,8 Transport et entreposage ,8 2,7 3,9 Industrie de l information et industrie culturelle ,6 5,7 6,1 Finances, assurances et services immobiliers et de location à bail et gestion de sociétés et d'entreprises ,0 5,7 6,0 Services professionnels, scientifiques et techniques ,3 7,5 8,0 Services administratifs, de soutien, de gestion des déchets et d assainissement ,5 10,0 9,0 Services d'enseignement ,0 4,3 3,4 Soins de santé et assistance sociale ,6 5,6 6,9 Arts,spectacles et loisirs ,1 7,5 5,3 Hébergement et services de restauration ,0 7,6 5,7 Autres services, sauf les administrations publiques ,8 6,1 5,4 Administrations publiques ,3 6,4 4,2 Autre agrégation ,1 0,3-0,5 1. Autre agrégation : extraction minière, services publics et fabrication. Sources : Institut de la statistique du Québec; Ministère des Affaires municipales et des Régions; Ministère du Revenu du Québec; Pêches et Océans Canada; Statistique Canada. 16

18 Montérégie Produit intérieur brut par habitant Le PIB par habitant est un indicateur souvent utilisé pour faciliter les comparaisons entre les régions quant à l importance de la production dans un territoire donné. À cet égard, la Montérégie figure au dixième rang parmi toutes les régions administratives du Québec en En effet, le PIB par habitant atteint $, en majoration de 3,3 % par rapport à Dans l ensemble du Québec, le PIB par habitant s élève à $ en 2006, après une hausse annuelle de 3,5 %. La Montérégie se situe au 10 e rang au chapitre du PIB par habitant en Carte 2 - Produit intérieur brut (PIB) et revenu personnel (RP) par habitant en lien avec les déplacements domicile-travail, MRC et TE de la Montérégie, 2006 Sources : Institut de la statistique du Québec, exploitation du Fichier d inscription des personnes assurées (FIPA) de la Régie de l assurance maladie du Québec (RAMQ); Ministère des Ressources naturelles et de la Faune. Pour ce qui est de l année 2006, on remarque que le PIB par habitant de la Montérégie est largement inférieur au revenu personnel par habitant ( $). Cet écart est dû à la différence entre le PIB, qui est lié au lieu de production, et le revenu personnel qui est fonction du lieu de résidence. Ainsi, la faiblesse du PIB par habitant s explique par le fait qu un nombre important de résidents travaillent à l extérieur de leur région de résidence. En effet, selon les statistiques du Recensement de 2001, plus de résidents de la Montérégie vont travailler dans d autres régions, notamment Montréal ( ). Ces individus proviennent essentiellement des MRC Vaudreuil- Soulanges, Roussillon, La Vallée-du-Richelieu, Lajemmerais et du TE Longueuil. Ces navetteurs, par leur salaire et traitement reçus, contribuent au PIB des régions avoisinantes. Ce phénomène est aussi observable dans plusieurs MRC limitrophes de Montréal, où l on s aperçoit que les déplacements interrégionaux entre le domicile et le lieu de travail des individus occupés sont importants. 17

19 Bulletin statistique régional Investissements Faible augmentation des dépenses en immobilisation en En 2007, les dépenses en immobilisation de la Montérégie s élèvent à 9,8 G$, soit une augmentation de 3,2 % par rapport à 2006, ce qui va dans le sens de la croissance amorcée en Ce montant place la Montérégie au deuxième rang des régions du Québec, avec une part de 18,1 % dans l ensemble des dépenses en immobilisation. Le taux de croissance annuel moyen (TCAM) entre 2003 et 2007 s établit à 5,9 %. En comparaison, pour l ensemble du Québec, une augmentation de 6,6 % est enregistrée en 2007, avec, par contre, un TCAM entre 2003 et 2007 de 5,7 %. Il est important de noter que même si le secteur secondaire voit ses dépenses en immobilisation dans la Montérégie diminuer en 2007 ( 11,7 %), l augmentation plus importante des secteurs primaire, tertiaire et du logement influence positivement l ensemble des dépenses de la région (+ 0,6 %, + 9,6 % et + 0,7 % respectivement). Tableau 13 - Dépenses en immobilisation selon l'industrie, le type d'actif et le secteur, Montérégie, Part relative TCAM 2007/2003 Variation 2007/2006 Industrie Primaire ,6-7,1 0,6 Secondaire ,5-4,0-11,7 Tertiaire ,5 12,2 9,6 Logement ,5 3,5 0,7 Type d'actif Construction ,2 5,3 4,2 Machines et équipement ,8 7,0 1,6 Secteur Public ,2 11,8 24,5 Privé ,8 4,8-0,6 Total ,0 5,9 3, : données réelles; 2006: données réelles provisoires; 2007: perspectives. Source : Institut de la statistique du Québec. k$ % Dans le secteur primaire, les dépenses en immobilisation atteignent 156,3 M$ en 2007, soit 8,2 % du total provincial. La faible augmentation de 2007 s insère dans une évolution relativement à la baisse depuis 2005, comme en fait foi le TCAM entre 2003 et 2007 de 7,1 %. Les sous-secteurs principaux de l élevage (110,3 M$) et des cultures agricoles (42,5 M$) connaissent une évolution parallèle; une certaine stabilité y est observée ces quatre dernières années. Ces sous-secteurs permettent à la Montérégie d arriver au premier rang au niveau provincial (25,0 % respectivement). Dans le secteur secondaire, on enregistre des investissements de 1,0 G$ en 2007, soit 19,1 % du total provincial. Le recul important de 2007 est dû principalement aux sous-secteurs des produits chimiques (69,5 M$), des machines (76,4 M$) et des aliments (111,5 M$) qui connaissent des diminutions respectives de 41,0 %, 36,3 % et 14,5 %, soit une baisse combinée de 110,8 M$. 18

20 Montérégie Le secteur tertiaire récolte la plus grande part des dépenses en immobilisation de la Montérégie avec 4,8 G$ en 2007, représentant 16,0 % du total provincial. L augmentation de 2007 est due principalement au sous-secteur de l administration publique (1,2 G$) qui connaît une hausse de 36,0 %, équivalant à 314,3 M$. Il s agit d une évolution qui s inscrit dans une croissance amorcée en 2004, comme en fait foi le TCAM entre 2003 et 2007 de 25,7 %. Le sous-secteur des finances et assurances, services immobiliers et services de location et de location à bail (1,5 G$) demeure tout de même le plus important, grâce à un TCAM entre 2003 et 2007 de 10,7 % notamment. À noter que le sous-secteur du commerce (663,0 M$) est toujours en hausse depuis 2000, avec un TCAM entre 2003 et 2007 de 17,2 %. Ces trois sous-secteurs permettent à la Montérégie d arriver au deuxième rang à l échelle provinciale (18,4 %, 26,5 % et 21,7 % respectivement). Enfin, les investissements dans le logement atteignent 3,9 G$ en 2007, en hausse de 0,7 % par rapport à 2006, ce qui représente 22,5 % du total provincial. En ce qui a trait à la provenance des dépenses en immobilisation, on observe que 18,2 % de celles-ci concernent le secteur public (1,8 G$), ce qui représente 12,0 % des dépenses de l ensemble du secteur public du Québec. Ces dépenses sont en hausse de 24,5 % par rapport à La proportion des investissements dans le secteur privé est de 81,8 % (8,0 G$), soit 20,4 % des dépenses de l ensemble du secteur privé du Québec. Ces dépenses sont en baisse de 0,6 % par rapport à Permis de bâtir La valeur des permis de bâtir de la Montérégie totalise 2,8 G$ en 2007, soit une hausse de 13,2 % par rapport à De 2003 à 2007, la valeur des permis de bâtir a augmenté de 42,5 % dans la région comparativement à 28,6 % au Québec. Le TE de Longueuil est celui qui, en 2007, récolte la plus grosse part des permis de la région (28,2 %), suivi par la MRC de Vaudreuil-Soulanges (15,3 %). Le secteur résidentiel (1,9 G$) représente 68,1 % de la valeur totale des permis de bâtir et il enregistre une hausse de 10,6 % par rapport à De 2003 à 2007, la valeur de ce type de permis a crû de 27,4 % dans la région, suivant ainsi la tendance québécoise (+ 29,3 %). Le TE de Longueuil (394,1 M$) et la MRC de Vaudreuil-Soulanges (338,2 M$) représentent 37,7 % du secteur résidentiel de la région. Ce secteur a été marqué par une augmentation importante dans Roussillon (+ 56,6 M$), La Vallée-du-Richelieu (+ 51,8 M$), Vaudreuil-Soulanges (+ 42,6 M$), Beauharnois- Salaberry (+ 20,0 M$) et Le Haut-Richelieu (+ 10,0 M$), ainsi que par une baisse dans Longueuil ( 9,0 M$), Lajemmerais ( 2,4 M$) et La Haute-Yamaska ( 2,1 M$). Valeur des permis de bâtir de 1,9 G$ dans le secteur résidentiel en

21 Bulletin statistique régional Le secteur non résidentiel a enregistré une hausse de 19,1 % pendant la dernière année. Les composantes commerciale (+ 1,3 %), industrielle (+ 31,6 %) et institutionnelle (+ 69,4 %) y ont toutes contribué. L augmentation dans la composante commerciale a été influencée par la hausse dans les MRC de La Haute-Yamaska (+ 24,0 M$) et de Roussillon (+ 24,8 M$), ainsi que par la baisse dans Le Haut-Richelieu ( 21,1 M$), Beauharnois-Salaberry ( 18,2 M$), Lajemmerais ( 11,0 M$) et le TE de Longueuil ( 7,7 M$). Pour sa part, le secteur industriel a progressé dans le TE de Longueuil (+ 7,9 M$) et dans presque toutes les MRC, notamment Vaudreuil-Soulanges (+ 11,4 M$), Le Haut-Richelieu (+ 8,0 M$) et Roussillon (+ 7,3 M$). Enfin, seules les MRC de Vaudreuil- Soulanges (+ 75,1 M$) et du Bas-Richelieu (+ 17,6 M$) ont connu une augmentation de la valeur des permis de bâtir dans tous les secteurs, ce qui reflète la situation de la Montérégie dont la valeur totale des permis de bâtir s est, en fait, appréciée de 331,5 M$ en Tableau 14 - Valeur des permis de bâtir selon le type de construction, MRC et TE de la Montérégie et ensemble du Québec, 2007 Résidentiel Commercial Industriel Institutionnel k$ Var. (%) 07/06 k$ Var. (%) 07/06 k$ Var. (%) 07/06 k$ Var. (%) 07/06 Brome-Missisquoi , , , ,8 La Haute-Yamaska , , , ,7 Acton , , , ,1 Le Bas-Richelieu , , , ,6 Les Maskoutains , , , ,1 Rouville , , , ,5 Le Haut-Richelieu , , , ,8 La Vallée-du-Richelieu , , , ,1 Longueuil , , , ,4 Lajemmerais , , , ,8 Roussillon , , , ,7 Les Jardins-de-Napierville , , , ,7 Le Haut-Saint-Laurent , , , ,4 Beauharnois-Salaberry , , , ,0 Vaudreuil-Soulanges , , , ,2 Montérégie , , , ,4 Ensemble du Québec , , , ,3 Source : Statistique Canada, Enquête des permis de bâtir. Compilation : Institut de la statistique du Québec. 20

22 Montérégie Exportations Après la poussée de 15,4 % observée en 2004, la valeur des biens exportés de la région croît dans une moindre mesure en 2005, soit de 5,9 %. Sur les 68,8 G$ de marchandises exportées par le Québec en 2005 dont 6,0 G$ ne peuvent être répartis régionalement 12,6 G$ sont attribuables à la Montérégie. La part relative de la région dans les exportations québécoises ne cesse d augmenter depuis 2001 et atteint un sommet de 18,4 % en D ailleurs, parmi les régions administratives du Québec, la Montérégie est celle qui exporte le plus de marchandises après Montréal. Les exportations continuent de croître dans la région. Les États-Unis sont la principale destination des exportations de la Montérégie. En 2005, les exportations vers ce pays se chiffrent à 10,0 G$, soit 79,1 % de la valeur totale des marchandises exportées. Plus précisément, la Côte-Est 2 et le Centre-industriel 3 des États-Unis reçoivent respectivement 53,6 % et 18,6 % de ces exportations. D autre part, on observe une diversification des marchés d exportation depuis quelques années. Entre 2003 et 2005, les exportations de la région vers des pays autres que les États-Unis ont fait un bond de 36,6 %, passant de 1,9 G$ à 2,6 G$. D ailleurs, durant cette période, les exportations de la Montérégie vers le Mexique et le Japon ont connu des hausses vertigineuses, soit de 148,9 % et 70,0 % respectivement. Tableau 15 - Valeur des marchandises exportées selon la destination, Montérégie, r 2002 r 2003 r 2004 r 2005 TCAM /2001 M$ % Amérique du Sud 83,8 74,2 60,1 63,3 86,7 0,8 Mexique 18,8 24,9 49,9 42,2 124,2 60,3 États-Unis 8 596, , , , ,2 3,8 Japon 125,4 108,7 250,3 367,5 425,6 35,7 Europe 1 015, , , , ,3 4,7 Autres 702,0 741,3 541,9 809,8 787,6 2,9 Total , , , , ,6 4,6 1. Taux de croissance annuel moyen Source : Statistique Canada, Registre des exportateurs canadiens. On dénombre établissements exportateurs dans la Montérégie en 2005, soit 46 de moins que l année précédente. Seulement 103 d entre eux comptent plus de 200 employés, mais ces établissements génèrent 47,0 % des exportations totales de la région. D autre part, plus de la moitié des établissements exportateurs de la région relèvent du secteur manufacturier, et leurs exportations se chiffrent à 9,1 G$, soit 71,9 % des exportations totales de la Montérégie. Le matériel de transport (2,5 G$), la première transformation des métaux (1,8 G$) et les aliments, boissons et produits du tabac (1,0 G$) se démarquent quant à leur importance dans le secteur de la fabrication. Néanmoins, ces sous-secteurs enregistrent tous des baisses entre 2004 et 2005, à l exception du soussecteur de la première transformation des métaux qui affiche une hausse de 12,6 %. Le secteur qui présente la plus forte augmentation en 2005 dans la Montérégie est celui du transport et de l entreposage; une croissance de 162,2 % y est observée. 2. Côte-Est des États-Unis : Connecticut, Delaware, District de Columbia, Maine, Maryland, Massachusetts, New Hampshire, New Jersey, New York, Caroline du Nord, Pennsylvanie, Rhode Island, Vermont, Virginie, Virginie occidentale. 3. Centre-industriel des États-Unis : Illinois, Indiana, Kentucky, Michigan, Ohio, Wisconsin. 21

23 Bulletin statistique régional Tableau 16 - Valeur des marchandises exportées selon le groupe d industries, Montérégie, Agriculture, foresterie, pêche et chasse, extraction minière et extraction du pétrole et du gaz, services publics et construction 2001 r 2002 r 2003 r 2004 r 2005 M$ 116,7 129,6 116,5 147,6 139,1 Fabrication 9 650, , , , ,7 Aliments et Boissons et produits du tabac 697,5 748,8 864, , ,7 Usines de textiles 422,4 376,1 305,9 268,2 228,2 Usines de produits textiles 92,0 90,5 81,7 100,6 96,5 Vêtements et Produits en cuir et produits analogues 29,3 29,1 29,6 33,4 29,3 Produits en bois 280,0 322,1 302,0 292,8 229,1 Papier 282,5 237,1 180,6 189,2 187,3 Impression et activités connexes de soutien 95,4 101,8 112,1 107,0 99,2 Produits du pétrole et du charbon 2,9 3,1 3,4 1,7 1,7 Produits chimiques 728,7 789,8 714,3 739,6 714,6 Produits en caoutchouc et en plastique 613,7 733,9 668,5 676,4 662,2 Produits minéraux non métalliques 138,0 152,2 160,9 141,6 129,9 Première transformation des métaux 1 616, , , , ,9 Fabrication de produits métalliques 358,3 416,3 388,0 500,0 414,2 Machinerie 389,1 376,5 341,2 411,3 463,9 Produits informatiques et électroniques 80,1 104,4 95,0 134,1 135,7 Produits, appareils et composants électroniques 253,8 232,9 174,4 222,5 230,3 Matériel de transport 3 170, , , , ,0 Meubles et produits connexes 209,4 198,6 182,0 168,5 117,4 Activités diverses de fabrication 189,9 154,3 164,9 151,3 110,6 Commerce de gros et Commerce de détail 559,5 553, , , ,3 Transport et entreposage 17,9 20,5 25,6 25,1 65,8 Information et industries culturelles 12,7 9,9 3,6 2,7 3,1 Finances et assurances 56,1 31,6 38,3 99,6 192,1 Services aux entreprises 114,7 132,0 139,4 232,6 271,8 Autres 14,8 15,0 11,4 14,6 34,8 Total , , , , ,6 Source : Statistique Canada, Registre des exportateurs canadiens. Sur le plan méthodologique, il importe de préciser que la répartition des exportations par région se fait selon le lieu de résidence de l établissement exportateur, et non selon l origine du fabricant ou du producteur. De plus, les exportations d une région dirigées vers les autres provinces canadiennes ne sont pas couvertes par le Registre des exportateurs canadiens. 22

24 Montérégie 6 Éducation Primaire et secondaire Les établissements primaires de la Montérégie ont un effectif de élèves en ; le nombre des garçons est supérieur à celui des filles ( et ). Depuis , cet effectif tend à diminuer dans la région ( 13,1 %), davantage même qu au Québec ( 12,8 %). Ce phénomène est dû essentiellement à la diminution que connaît la tranche d âge de la population des 5-9 ans depuis 1999 ( 20,1 %). Notons aussi que les 0-4 ans augmentent depuis 2003 (+ 9,7 %), ce qui devrait éventuellement se refléter dans l effectif au primaire. Quant à l enseignement secondaire, l effectif des établissements de la Montérégie en est de élèves; le nombre des garçons est supérieur à celui des filles ( et ). L effectif a connu une hausse de 0,6 % par rapport à , ce qui continue la croissance amorcée en De plus, l effectif des élèves du secondaire a augmenté de 11,0 % depuis , soit davantage que la croissance de 7,9 % du Québec. En , les effectifs au primaire ont diminué, tandis que ceux au secondaire ont augmenté. Tableau 17 - Effectif scolaire à temps plein et à temps partiel du secteur des jeunes, selon le réseau d'enseignement et le sexe, Montérégie, à n Montérégie Préscolaire Garçons Filles Primaire Garçons Filles Secondaire Garçons Filles Source : Ministère de l'éducation, du Loisir et du Sport, Déclaration des clientèles scolaires. Compilation : Institut de la statistique du Québec. En ce qui concerne le taux de décrochage du secondaire dans la Montérégie, il est de 27,0 % en Il demeure ainsi au-dessus de la moyenne québécoise (24,2 %) et se situe au neuvième rang dans la province. Comme dans toutes les régions du Québec, le taux de décrochage des garçons contribue à la hausse du total. Cependant, même si le taux de décrochage des filles est très inférieur à celui des garçons, ce dernier a diminué depuis ( 1,3 point de pourcentage) Quant à celui des filles, malgré la hausse de 0,3 point depuis , il a connu une baisse depuis

25 Bulletin statistique régional Tableau 18 - Taux de décrochage (sorties sans qualification ni diplôme) du secondaire, en formation générale des jeunes, selon le sexe, Montérégie et ensemble du Québec, à Écart 05-06/01-02 % Point de pourcentage Montérégie 27,7 28,3 26,7 27,5 27,0-0,8 Garçons 36,1 36,4 34,6 35,9 34,8-1,3 Filles 19,6 20,4 19,0 19,2 19,3-0,3 Ensemble du Québec 25,0 25,0 24,9 24,5 24,2-0,8 Garçons 31,7 31,8 31,4 31,0 30,3-1,4 Filles 18,6 18,5 18,5 18,3 18,4-0,2 Source : Ministère de l'éducation, du Loisir et du Sport, Direction de la recherche, des statistiques et des indicateurs. Compilation : Institut de la statistique du Québec Formation au collégial : inscriptions et diplômes Les établissements collégiaux de la Montérégie ont décerné diplômes en formation préuniversitaire (48,7 %) et diplômes en formation technique (51,3 %) en On constate que le nombre de diplômes du collégial décernés à des femmes dépasse celui des diplômes remis aux hommes (58,2 % et 41,8 % respectivement), et ce, tant en formation préuniversitaire que technique. Au préuniversitaire, les sciences humaines regroupent 54,0 % des diplômes décernés et les sciences, 28,6 %. En ce qui a trait à l enseignement technique, ce sont les techniques administratives qui comptent le plus de diplômes décernés, soit 34,4 %, suivies par les techniques biologiques, 24,2 %. En 2005, le nombre de diplômes préuniversitaires décernés a connu une baisse de 0,1 %, ce qui continue le recul amorcé en Pour ce qui est des diplômes techniques, on assiste à une diminution de 3,6 % de diplômes décernés en 2005, et ce, malgré la hausse de 5,6 % survenue l année précédente. 3 finissants du secondaire inscrits au collégial sur 5 poursuivent des études dans la région. En 2006, 63,4 % des finissants du secondaire de la Montérégie qui ont décidé de poursuivre des études préuniversitaires l on fait à l intérieur de la région, contre 36,6 % à l extérieur. En ce qui concerne les études techniques, le phénomène est identique, tout en étant moins prononcé : 51,9 % des finissants de la Montérégie continuent à l intérieur de la région et 48,9 % poursuivent à l extérieur. Ainsi, finissants du secondaire issus de la Montérégie ont poursuivi leurs études préuniversitaires et techniques à l extérieur de la région, contre qui ont continué à l intérieur. Entre 2002 et 2006, le nombre de nouveaux diplômés du secondaire de la région a crû (+ 2,4 %), ce qui a amené l augmentation du nombre de diplômés qui ont poursuivi un enseignement préuniversitaire (+ 8,0 %) par rapport à un enseignement technique ( 11,1 %). Pour ce qui est des nouvelles inscriptions qui proviennent de l extérieur, la Montérégie accueille 432 individus dans ses établissements collégiaux; ce nombre stagne depuis Ces finissants du secondaire issus de l extérieur de la région s orientent à 58,3 % vers les études préuniversitaires et à 41,7 % vers les études techniques. 24

26 Montérégie Tableau 19 - Nombre de diplômes décernés au collégial par famille de programme, Montérégie, r 2002 r 2003 r 2004 r 2005 n Montérégie Préuniversitaire Arts Arts et lettres Lettres x x x Multiples x x x Sciences Sciences humaines Technique Techniques physiques Techniques biologiques Techniques administratives Techniques artistiques Techniques humaines Source : Ministère de l'éducation, du Loisir et du Sport, Secteur de l'enseignement supérieur, Direction des systèmes et du contrôle en collaboration avec le Secteur de l'information et des communications, Direction de la recherche, des statistiques et des indicateurs Formation universitaire : diplômés au baccalauréat La Montérégie se situe au deuxième rang quant au nombre de diplômés au baccalauréat parmi les régions du Québec, soit diplômés en 2004, en très grande majorité des femmes (61,1 %), de même qu au Québec (62,1 %). Seul le domaine des sciences naturelles et génie compte plus de diplômés masculins. Parmi les domaines d études, c est celui des sciences sociales et humaines qui procure le plus de diplômés (68,8 %). Depuis 2001, on observe que le nombre de diplômés au baccalauréat a augmenté de 12,7 % dans la Montérégie, essentiellement grâce à la croissance des domaines des sciences sociales et humaines. Cette hausse est la onzième dans la province, derrière l Estrie (+ 18,5 %). Au Québec, la croissance a été de 11,3 %. Tableau 20 - Diplômés au baccalauréat par domaine d'études selon le sexe, Montérégie, n Montérégie Santé Hommes Femmes Sciences naturelles et génie Hommes Femmes Sciences sociales et humaines Hommes Femmes Source : Ministère de l'éducation, du Loisir et du Sport, Banque des cheminements scolaires. Compilation : Institut de la statistique du Québec. 25

27 Bulletin statistique régional Les trois principales universités d où viennent les diplômés au baccalauréat de la Montérégie sont, dans l ordre, l Université du Québec à Montréal (1 128 diplômés), l Université de Montréal et l Université de Sherbrooke (1 062 et 516 diplômés respectivement). 7 Science et technologie Brevets Entre 2000 et 2006, la région administrative de la Montérégie a fait breveter en moyenne 196 inventions environ par an auprès de United States Patents and Trademark Office (USPTO). Ce nombre a connu un sommet en 2003, année où il y eut 213 inventions brevetées dans la région de la Montérégie, soit 1 invention de plus qu en 2006 (212 inventions). En moyenne, la région représente à elle seule le quart de l ensemble inventions brevetées du Québec. Près de 63,3 % de ces inventions ont été brevetées en collaboration interrégionale. En 2006, cette région s est classée au 2 e rang par rapport à l ensemble des régions du Québec. C est pratiquement le même rang depuis Tableau 21 - Inventions brevetées à l USPTO, Montérégie, Moyenne n Montérégie Inventions brevetées En collaboration interrégionale Ensemble du Québec Inventions brevetées En collaboration interrégionale % Part régionale Inventions brevetées 24,7 25,0 23,8 26,1 23,9 26,3 25,5 25,0 En collaboration interrégionale 39,1 36,3 34,3 37,3 37,0 40,4 38,9 37,6 Source : United States Patents and Trademark Office. Compilation : Observatoire des sciences et des technologies. Entre 2000 et 2006, la région de la Montérégie a détenu en moyenne 92 inventions par an, avec un record de 108 inventions en 2006, soit une hausse de 28,6 % par rapport à En moyenne, près de 68,5 % de ces brevets sont détenus par des institutions au cours de cette période. Pour la propriété intellectuelle, la région se situe également au 2 e rang par rapport à l ensemble des régions de la province de Québec entre 2000 et

28 Montérégie Tableau 22 - Brevets d'invention de l'uspto détenus, selon le type de titulaire, Montérégie, Moyenne n Montérégie Brevets détenus Titulaires institutionnels Titulaires individuels Ensemble du Québec Brevets détenus Titulaires institutionnels Titulaires individuels % Part régionale Brevets détenus 9,7 8,1 7,6 9,4 8,9 9,6 12,2 9,4 Titulaires institutionnels 7,6 5,1 6,6 7,2 7,3 7,4 11,7 7,6 Titulaires individuels 20,5 26,6 14,2 25,4 19,3 23,0 14,4 20,5 Source : United States Patents and Trademark Office. Compilation : Observatoire des sciences et des technologies Innovation L innovation de produit correspond à l introduction d un nouveau bien ou service ou encore d un bien ou d un service sensiblement amélioré, mais non à la simple revente de nouveaux biens achetés ou à des modifications d ordre esthétique sur un produit. De la même façon, une innovation de procédé se rapporte à la mise en œuvre d une technologie de production, d une méthode de distribution ou d une activité de soutien nouvelle ou nettement améliorée. Dans la région de la Montérégie, 71,5 % des entreprises du secteur de la fabrication ont introduit au moins une innovation de produit ou de procédé durant la période 2002 à Graphique 2 - Distribution relative des entreprises de la fabrication, par type d innovateurs, Montérégie et ensemble du Québec, 2005 Source: Statistique Canada, Enquête sur l'innovation Compilation : Institut de la statistique du Québec. 27