Compte-rendu du colloque sur le Molecular Farming

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Compte-rendu du colloque sur le Molecular Farming"

Transcription

1 Compte-rendu du colloque sur le Molecular Farming «De la recherche scientifique vers une innovation technologique» Colloque organisé par l association AgroParisBiotech fondée par Mathieu Baron (Président), Jonathan Cahn, Léa Gauthier, Gabriel Guihard (Trésorier) Stéphane Julié Galaud, Ekaterine Merkulova, Maeva Mollion, Elodie Monestie, Vincent Nicolas, Camille Roux (secrétaire), Violette Turon. élèves ingénieurs en 3 ème année à AgroParisTech Compte-rendu réalisé avec l aimable participation de M. Marc Galland, ingénieur de recherche à l Institut Jean-Pierre Bourgin (INRA, Versailles) Paris, le 23 février 2012

2

3 Sommaire Introduction...4 Intervention de M. Axel Kahn, ancien président de l Université Paris Descartes et de l Institut Cochin...5 Le citoyen et la science...5 Naissance de mouvements d opposition aux biotechnologies végétales en Europe...5 La relation du citoyen au risque...6 Conclusions...6 Intervention de M. Andéol Falcon de Longevialle, docteur en biologie cellulaire et moléculaire, chef de projet Plant Process Innovation...7 Introduction...7 Un défi triple : produire des vaccins efficacement, rapidement, pour un coût raisonnable.7 La technologie VLP Express...7 Le procédé de fabrication dans son détail...7 Fréderic Bourgaud (Plant Advanced Technologies, SAS)...9 Les plantes sont des productrices naturelles de substances médicinales...9 Une technologie mature, les «Plantes à traire»...10 «PAT Friday» ou la production de protéines recombinantes en plante carnivore...10 Conclusions...10 Intervention de M. Herman Höfte, Directeur de Recherche à l INRA...11 Applications de l ingénierie métabolique en alimentation et dans l industrie...11 Des grands enjeux dans l énergie et la chimie des matériaux...11 La paroi végétale renferme de la lignine qui peut gêner la production de biocarburants de deuxième génération L étude d espèces modèles permet de modifier de manière contrôlée la structure de la lignine...12 Conclusions...13 Intervention de M. Daniel BURTIN, directeur général d Agro Biotech Accélérateur...14 Brève historique du «Molecular Farming»...14 Premier exemple : production d une lipase gastrique de chien dans du Maïs OGM cultivé en plein champ (société Meristem)...14 Le confinement, une solution rentable?...15 Conclusion : un secteur en évolution vers un modèle pharma...15 Intervention de M. Jean-Yves Le Deaut, député de Meurthe et Moselle et Vice-président de l'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques...16 Préambule...16 Innovation & société...16 Innovation, facteurs positifs et freins...16

4 Introduction Introduction Face aux mauvais chiffres de l économie en Europe, l innovation et la valorisation économique de la recherche sont plus que jamais à l ordre du jour pour faire naître de nouveaux secteurs porteurs d emploi. En 2009, en France, on comptait environ personnes travaillant en tant que chercheurs dont dans des entreprises (INSEE, 2009). Il est intéressant de noter que ces chercheurs présents dans le secteur privé sont regroupés soit dans de petites entreprises de moins de 500 salariés (39% du total) soit dans de très grands groupes de plus de 5000 salariés (32%). L innovation apparaît donc soit dans de petites structures soit dans de grandes structures. La création de petites sociétés innovantes dans le domaine des biotechnologies pourrait donc permettre de créer de l emploi, de l innovation et d irriguer le tissu industriel. C est dans ce contexte qu à eu lieu le colloque sur le «Molecular Farming, de la recherche scientifique vers une innovation technologique». Organisé par 11 élèves ingénieurs d AgroParisTech en 3 ème année via leur association, AgroParisBiotech, ce premier colloque sur le «Molecular Farming» a eu lieu le jeudi 23 février dans les locaux d AgroParisTech et fut un succès comme marqué par le grand nombre de personnes présentes (156 inscrits). Le premier intervenant, Marcel Kuntz est directeur de recherche au CNRS dans le laboratoire de Physiologie Cellulaire Végétale de Grenoble (source : Lors de son intervention, il a défini le «Molecular Farming» comme «la production de composés pharmaceutiques ou industriels dans les plantes hors aliments et fibres». En particulier, dans un contexte où plus de 80 expérimentations d OGM ont été détruites, il a insisté sur l importance de la mise en place d une réglementation spécifique par la puissance publique. Il a pris pour exemple la réglementation sur les OGM prises en Afrique du Sud (Genetically Modified Organisms Act, n 15 of 1997).

5 Intervention de M. Axel KAHN, ancien président de l Institut Cochin et de l Université Paris V Intervention de M. Axel Kahn, ancien président de l Université Paris Descartes et de l Institut Cochin Le célèbre généticien est intervenu pour replacer le «Molecular Farming» dans le débat sur les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM). Même si son intervention était parfois très éloignée de la thématique principale, elle a permis à l auditoire de retracer plus de 20 ans de recherche et de polémique sur les OGM. De plus, M. Axel Kahn, de par sa place au sein de la Commission du Génie Biomoléculaire (CGB) a été un témoin privilégié du développement des biotechnologies végétales et de la réaction de la société aux OGM. Le citoyen et la science M. Axel Kahn a voulu décrire l état d esprit du citoyen européen aujourd hui. Pour cela, il a décrit le siècle passé comme celui où est morte l idée d un progrès constant grâce aux progrès scientifiques. Pourquoi s est-il demandé? La réponse tient bien évidemment aux deux guerres mondiales où la science a souvent servi l industrie de l armement ou encore aux catastrophes industrielles (Seveso, Bâle, Bhopal) aux lourdes conséquences humaines et écologiques. Désormais, pour chaque nouveau progrès ou nouvel technologie, la population exige des preuves que ce progrès ou cette technologie apporte un réel progrès humain. La relation du citoyen avec la science est ambivalente car si la population est méfiante vis-à-vis de la science, elle semble soutenir massivement les chercheurs et enseignant-chercheurs dans leurs revendications. Naissance de mouvements d opposition aux biotechnologies végétales en Europe En parallèle de cette mise en doute des progrès apportés par la science, des oppositions écologistes parfois violentes sont récemment apparues. M. Axel Kahn a donné plusieurs explications à leur essor. Tout d abord, plusieurs grands scandales alimentaires sont venus semer le doute parmi les consommateurs. Parmi tant d autres, le scandale de la vache folle (novembre ) et celui des poulets contaminés à la dioxine (mars ) ont particulièrement ébranlé la confiance des consommateurs. L idée selon laquelle les actes contre nature aboutissaient nécessairement à des catastrophes s est rapidement répandue parmi les populations européennes. La jonction avec le mouvement de lutte contre la malbouffe s est alors fait tout naturellement. Finalement, la vigueur du mouvement altermondialiste s est également greffé sur ces oppositions en particulier contre la mainmise des grandes compagnies sur des filières entières. Comment dès lors, en est-on arrivé à une telle crispation autour des OGM et surtout, des plantes génétiquement modifiées (PGM)? 1 Direction de l information légale et administrative, La crise de la vache folle de 1985 à juin 1999, Le Point, Frédéric Lewinot, «L Europe roulée dans la farine»

6 Intervention de M. Axel KAHN, ancien président de l Institut Cochin et de l Université Paris V La relation du citoyen au risque Nous l avons vu, l apparition des PGM a eu lieu alors que l alimentation devenait un sujet de préoccupation majeur pour la population. De plus, les tentatives de mobilisation de l opinion sur d autres OGM que les plantes se sont soldés par des échecs relatifs. Enfin, nous l avons vu, la mainmise de grosses entreprises semencières sur la filière était remise en question par des mouvements affiliés à l altermondialisme. Le journal Libération pouvait alors titrer sans retenue : «le soja fou arrive sur l Europe» 3. Si ces facteurs sont souvent évoqués lorsque l on traite des PGM, M. Axel Kahn a voulu insister sur la notion de risque acceptable pour le citoyen/consommateur. La notion de risque est fonction de la fréquence de l incident mais aussi de la gravité de l incident. Par exemple, un événement rarissime mais aux conséquences très graves est acceptable au niveau des risque (c est le cas par exemple des crashs aériens). Dans le domaine pharmacologique, les risques acceptés par rapport aux effets secondaires des médicaments sont énormes car le bénéfice escompté l emporte. Conclusions A l époque où Axel Kahn siégeait au CGB, la commission n avait pas reçu de preuves scientifiques suffisantes pour interdire la culture des PGM en plein champ. Le 22 avril 1998, la Commission Européenne autorise la culture du maïs MON810 4 (qui possède un gène bactérien codant pour une toxine anti-insecte) i. Cependant, le débat français sur les PGM s est rapidement politisé et un moratoire sur la culture du maïs MON810 a depuis été régulièrement renouvelé 5. En conséquence, le déplacement du débat des PGM s est déplacé vers le politique puis vers un débat idéologique coupé des réalités scientifiques. Encore à l heure actuelle, l absence de neutralité dans ce débat ne permet plus à la parole scientifique d être écoutée. Sans promouvoir spécifiquement les PGM, il est aisé de constater que le scientifique et donc indirectement le citoyen est la première victime d une absence d espace de débat sur ce thème. 3 Une du journal Libération, 1 er novembre Journal Officiel des Commissions Européennes, Décision du 22 avril Journal Officiel de la France, 18 mars 2012

7 M. Andéol Falcon de Longevialle, chef de projet Plant Process Innovation Intervention de M. Andéol Falcon de Longevialle, docteur en biologie cellulaire et moléculaire, chef de projet Plant Process Innovation Introduction M. Andéol Falcon de Longevialle est venu présenter la plate-forme VLP Express de découverte à haut-débit de vaccins en utilisant la technique des particules pseudo-virales (VLP). Cette plate-forme a été développée par la société canadienne Medicago en partenariat afin de développer des vaccins dans des délais très courts. Ce développement technologique s est fait au sein du Génopole, premier bioparc français dédié aux biotechnologies. Actuellement, M. Andéol Falcon de Longevialle est chef de projet auprès du Génopole pour la mise en place du laboratoire P2I (Plant Process Innovation) qui sera ouvert prochainement sous la direction de M. Héribert Hirt. Un défi triple : produire des vaccins efficacement, rapidement, pour un coût raisonnable La production de vaccins repose sur deux grandes approches. La première consiste à isoler un virus natif, à l inactiver puis à le produire à grande échelle dans des systèmes animaux (œuf, cultures cellulaires). La seconde utilise le génie génétique en produisant un peptide épitope dans des cellules d insectes, de bactéries, de levure ou encore de plantes. M. Andéol Falcon de Longevialle a expliqué les avantages de la seconde approche lorsque des particules pseudo-virales sont produites en système plante. D après une étude de la société ALCIMED parue en 2009, il y avait 49 vaccins en développement dont la plupart sont développés en systèmes cellulaires. Cependant, on peut voir un développement rapide des vaccins développés à base de particules pseudo-virales. Cette technologie possède des avantages en terme de rapidité, d efficacité et pour un coût raisonnable. La technologie VLP Express Plusieurs versions de la protéine hémagglutinine A du virus H1N1 de la grippe aviaire ont pu être exprimée de manière transitoire dans des plants de tabac, le tout en milieu confinée. Les différentes versions de la particule pseudo-virale sont alors testées pour leur pouvoir antigénique et le meilleur candidat est produit à grande échelle. La production commerciale de vaccin a lieu en moins de 4 semaines ce qui a démontré la rapidité et la fiabilité du processus. Le procédé de fabrication dans son détail La technologie VLP Express repose sur des approches de génie génétique, de biochimie et de chimie analytique.

8 M. Andéol Falcon de Longevialle, chef de projet Plant Process Innovation Dans un premier temps, les techniques du génie génétique (clonage) sont utilisées pour produire la protéine recombinante d intérêt (ici des glycoprotéines H5 ou H1) à l aide des 8 vecteurs d expression disponibles. Ensuite, le vecteur recombinant est introduit dans la bactérie Agrobacterium tumefaciens pour pouvoir ensuite transformer de manière transitoire les plants de tabac par infiltration des feuilles. A l aide d un processus automatisé, il est possible de réaliser 50 infiltrations par jour (3 plantes / infiltration) ce qui accroît l homogénéité et la reproductibilité des transformations. Après un temps d incubation de 3 à 5 jours, les protéines recombinantes sont exprimées et sécrétées dans l espace entre la membrane plasmique et la paroi végétale à savoir l apoplasme (spécifique des végétaux). Dans un second temps, la paroi est digérée de manière enzymatique de manière à ne libérer que les produits présents dans l apoplasme. Les produits de l apoplasme sont ensuite séparés et caractérisés par un analyseur couplé à un microscope électronique (pour visualiser les particules pseudo-virales). Le passage à la phase de production s est fait via l unité de production de vaccins en Caroline du Nord. Plus de 120 millions de doses de vaccins contre la grippe pandémique H1N1 et 40 millions de doses contre la grippe saisonnière ont été produites (Figure 1).

9 Figure 1. De la R&D au produit, la stratégie scientifique chez Plant Process Innovation

10 M. Fréderic Bourgaud, Professeur à l ENSAIA et membre fondateur de Plant Advanced Technologies SAS Fréderic Bourgaud (Plant Advanced Technologies, SAS) Les plantes sont des productrices naturelles de substances médicinales Si la transgénèse ouvre de nouvelles perspectives pour la production de molécules à intérêt pharmaceutique, c est vite oublier le potentiel naturel des plantes. En effet, celles-ci sont capables de synthétiser des molécules complexes dont certaines servent de traitement thérapeutiques contre certains cancers par exemple (cas de la vinblastine extrait de la pervenche de Madagascar, Catharanthus roseus, Figures 2 & 3). Historiquement, les plantes ont fourni nombre de molécules utilisées dans la pharmacopée moderne. Citons l exemple bien connu de l aspirine (acide salicylique extrait de l écorce du saule). Pourtant, à l heure actuelle, le pipe-line d homologation de l industrie pharmaceutique est relativement pauvre en substances naturelles. L explication pourrait venir de la formation en chimie des personnes qui travaillent pour la pharmaceutique. Peut-être pensent-ils qu il sera toujours plus facile de synthétiser la molécule que de l extraire. D autre part, le dogme «une molécule par maladie» n incite pas à traiter les pathologies par un mélange complexe de substances naturelles. Comment, dès lors, rendre les plantes attractives pour l industrie pharmaceutique? Tout d abord, les plantes sont capables de synthétiser des molécules uniques dans le règne du vivant à l exemple des alcaloïdes complexes de la pervenche de Madagascar (Fig. 2 & 3). De plus, au sein d une espèce végétale, il est possible de sélectionner les plants qui sécrètent le plus de substances grâce à la variabilité génétique naturelle parmi des populations naturelles. Enfin, et c est là l une des idées ingénieuses de la société, il est possible d accroître la production d une substance par la plante suivant les conditions environnementales (stress salin, UV, attaque par un agent pathogène, etc.).

11 Figure 2. Fleur de Catharanthus roseus Figure 3. Structure de la vinblastine

12 M. Fréderic Bourgaud, Professeur à l ENSAIA et membre fondateur de Plant Advanced Technologies SAS Une technologie mature, les «Plantes à traire» Pour tirer au mieux parti de la capacité des plantes à sécréter des molécules d intérêt, la société PAT cultive les plantes en hydroponie c est-à-dire avec les racines qui baignent dans une solution nutritive (Figure 4). M. Fréderic Bourgaud a pris l exemple de la Ruta graveciens, une espèce qualifiée «d herbe aux mille grâces» au Moyen-âge. Cette espèce synthétise des centaines de métabolites secondaires comme les furalcoumarines 6 et la sécrétion racinaire de ces molécules en hydroponie a donné de bons résultats. La question s est alors posée quant à savoir si la technique des «Plantes à traire» était généralisable à d autres espèces. En utilisant des tensioactifs pour perméabiliser les parois racinaires, l extraction d alcaloïdes d une espèce de Datura a confirmé l intérêt de cette technologie. En effet, il était possible d obtenir autant d alcaloïdes par la sécrétion racinaire qu en broyant l intégralité de la plante. De plus, grâce aux apports de la biologie moléculaire et des bases de données publiques, il fut possible d identifier certains des gènes clés impliqués dans ces voies de synthèse. «PAT Friday» ou la production de protéines recombinantes en plante carnivore A l origine, une idée un peu folle (née un vendredi soir!), la production de protéines recombinantes avec des plantes carnivores s avère pleine de promesses. En effet, les plantes carnivores possèdent des cellules spécialisées dans la sécrétion de substances collantes ou digestives pour attraper et digérer leurs proies. La transformation des plantes carnivores par Agrobacterium est possible (test GUS) ce qui a rendu possible et la production de protéines recombinantes (interféron gamma humain) chez Drosera sp. La technologie «PAT Friday» permet une récolte aisée des molécules d intérêt et une purification simplifiée. Ceci représente un avantage compétitif car l extraction représente environ 80% du coût total. Conclusions L intervention de M. Fréderic Bourgaud a été utile pour montrer que toute l innovation sur le «Molecular Farming» ne passait pas nécessairement par de la transgénèse. Sur des espèces d intérêt pharmaceutique, toute connaissance fondamentale sur la voie de biosynthèse d une molécule à forte valeur ajoutée a des retombées économiques intéressantes 6 Gontier et al., Plant Sci. 163 (2002)

13 Figure 4. La technologie des «plantes à traire»

14 Herman Höfte, Directeur de Recherche à l INRA de Versailles Intervention de M. Herman Höfte, Directeur de Recherche à l INRA Applications de l ingénierie métabolique en alimentation et dans l industrie Dans le cas de l alimentation humaine, des espèces comme la canne à sucre ou le riz ont été transformées génétiquement afin d améliorer leurs propriétés saccharifiantes ou nutritionnelles. Dans le cas de la canne à sucre, de l ingénierie métabolique a été réalisé afin de transformer le saccharose en isomaltulose, un sucre au pouvoir sucrant important mais peu digeste et qui peut être utilisé comme édulcorant 7. Pour le riz, un des principaux défis est d augmenter la valeur nutritionnelle du riz blanc, naturellement pauvre en vitamines et en minéraux. En Asie du Sud-Est, les enfants souffrent généralement d une carence en provitamine A du fait d un régime alimentaire peu diversifié qui repose majoritairement sur la consommation de riz blanc 8. Pour remédier à cette carence, des lignées transgéniques de riz qui expriment un gène de maïs et un gène de riz dans le riz blanc ont été produites 9. Ce nouveau riz est appelé «riz doré» car il contient de grandes quantité de béta-carotène qui sert de précurseur à la synthèse de la vitamine A dans le corps humain. En application industrielle, la transgénèse peut servir à modifier des voies de synthèse pour orienter le métabolisme de la plante pour produire spécifiquement un composé d intérêt. Un exemple récent vient de la création par la société BASF d une variété de pomme de terre transgénique baptisé Amflora. Cette variété, dont la culture en champ était autorisée par la Commission Européenne, produit beaucoup plus d amylopectine (forme ramifié de l amidon) et peu d amylose (forme linéaire de l amidon) 10. Cette variété de pomme de terre a pour débouché l industrie papetière ou encore agroalimentaire (épaississants). A noter que BASF, face à l opposition sociétale aux PGMs, a décidé de transférer l intégralité de son département R&D sur les biotechnologies végétales à Raleigh, en Caroline du Nord (Etats-Unis) 11. Des grands enjeux dans l énergie et la chimie des matériaux L Union Européenne cherche à promouvoir la filière des biocarburants et s est dotée d objectifs chiffrés 12. Le développement de carburants dits de «seconde génération» doit permettre de mieux exploiter la biomasse végétale. De plus, une large part de l industrie chimique est basé sur la pétrochimie c est-à-dire sur la transformation chimique de produits dérivés du pétrole. Le passage à une «chimie verte» basée sur des ressources renouvelables 7 Basnayake et al., (2012). Plant Biotechnology Journal, 10(2): Bulletin de l OMS, volume 70, 2 ème édition 9 Paine et al., (2005), Nature Biotechnology 23: Journal Officiel de l Union Européenne, décision du 2 mars 2010 (n C(2010) 1193) 11 BASF, communiqué de presse du 16 janvier Journal Officiel de l Union Européenne, directive 2003/30/CE du Parlement Européen et du Conseil du 8 mai 2003

15 Herman Höfte, Directeur de Recherche à l INRA de Versailles comme les végétaux doit également permettre de tirer profit au mieux de la ressource végétale. Pour relever ces défis ambitieux, il faudra améliorer les caractères de plantes cultivées pour leur biomasse comme Miscanthus (une herbe pérenne de la famille des Graminées qui peut atteindre deux mètres), le sorgho (bien adapté à la sécheresse) ou l eucalyptus (arbre à croissance rapide mais exigeant en eau). De manière complémentaire, nous manquons de connaissances fondamentales sur les voies de biosynthèse des sucres complexes chez les plantes. Par exemple, sur la plante modèle Arabidopsis (Arabidopsis thaliana) la mieux décrite au niveau génétique, plus d un millier de gènes sont impliqués dans la synthèse de sucres complexes mais peu ont réellement été étudiés en détail. La paroi végétale renferme de la lignine qui peut gêner la production de biocarburants de deuxième génération. Chez les céréales dont la biomasse est d intérêt industriel (Miscanthus, sorgho, etc.), la paroi cellulaire est structurée par des microfibrilles de cellulose décorées par des hémicelluloses d arabinoxylanes (Figure 5). De plus, des polymères de lignines viennent renforcer cet assemblage composite. Globalement, on peut estimer que la paroi cellulaire des graminées est composée à 45% de cellulose, à 30% d hémicellulose, à 20% de lignine et à quelques pourcents d autres composés. Il serait intéressant de modifier quantitativement et qualitativement la lignine car c est l obstacle majeur pour la dépolymérisation des polysaccharides, condition indispensable à la production de biocarburants. En effet, la lignine et ses dérivés inhibent la fermentation par les souches de levure et il y a une forte corrélation négative entre la teneur en lignine et la saccharification. Pour enlever la lignine de la biomasse végétale, il faut recourir à des procédés dont le coût varie entre 50 et 800 la tonne. L étude d espèces modèles permet de modifier de manière contrôlée la structure de la lignine L étude d une petite céréale (Brachypodium distachyon) a permis d identifier certains gènes majeurs qui contrôlent la structure de la paroi des graminées. La structure linéaire de la lignine est très liée avec les chaînes de cellulose. L isolement d un mutant de Brachypodium déficient dans une enzyme, la cinnamyl alcool déshydrogénase (CAD1), a montré que ce mutant incorpore des aldéhydes à la place des alcools dans les polymères de lignine sans observer de changements notables au niveau de la plante. La lignine de ce mutant possède moins de chaines linéaires et plus de points de branchements : la saccharification de la lignine de ce mutant est ainsi améliorée. Sur la plante modèle Arabidopsis, un mutant double déficient dans les gènes Laccase 4 et Laccase 17 possède une

16 Figure 5. Composition de la paroi végétale chez les céréales

17 Herman Höfte, Directeur de Recherche à l INRA de Versailles croissance altérée en présence d une lumière continue (24h/24) car ses vaisseaux conducteurs de la sève brute sont collapsés. Il semble donc que des variations de la composition et des propriétés physicochimiques de la lignine peuvent être soit bien tolérées par la plante, ou au contraire, avoir des conséquences graves pour la physiologie de la plante. De plus, le degré de polymérisation des branchements influence l extractibilité de la lignine et ses propriétés technologiques. Conclusions Il reste beaucoup de connaissances fondamentales à acquérir sur la régulation de la composition de la paroi des végétaux. Ainsi, la composition chimique de la paroi peut être extrêmement variable. Les fibres du coton sont composées à 95% de cellulose tandis que les parois de l albumen du grain de blé sont formées à 90% d arabinoxylanes. Il faudra donc exploiter cette variabilité tout en estimant l impact de l ingénierie de la paroi végétale sur la performance de la culture.

18 M. Daniel BURTIN, directeur général d Agro Biotech Accélérateur Intervention de M. Daniel BURTIN, directeur général d Agro Biotech Accélérateur Brève historique du «Molecular Farming» Les premières plantes transgéniques ont été crées il y a plus de 30 ans 13. Grâce aux progrès en génie génétique et dans les rendements culturaux, l idée qu il devient possible de produire des protéines humaines dans des plantes transgéniques fait son chemin. Des sociétés de biotechnologies comme Croptech, Medicago, Biosem, etc. sont fondées. Cependant, le modèle économique («business plan») n est pas toujours très clair et les coûts additionnels spécifiques aux OGM ne sont pas toujours bien appréhendés. Une fois la preuve de concept établi, les espoirs de l industrie pharmaceutique ont souvent été déçus et peu de candidats sont allés jusqu aux essais cliniques. Les sociétés de biotechnologies spécialisées dans le «Molecular Farming» ont alors évolué suivant le modèle des sociétés pharmaceutiques par le recrutement de pharmaciens, la mise en place d un contrôle qualité ou encore la collaboration avec des agences spécialisées dans le pharmaceutique. Premier exemple : production d une lipase gastrique de chien dans du Maïs OGM cultivé en plein champ (société Meristem) L insuffisante pancréatique exocrine entraîne une diminution de la digestion des lipides et une perte de poids. Des traitements à base de lipases gastriques de porc sont disponibles mais 50% des patients n y répondent pas. La production d une lipase gastrique issue du chien et résistante au passage dans l estomac humain permettrait d améliorer les traitements de l insuffisance pancréatique. Le choix pour produire la lipase gastrique du chien s est porté sur le grain de maïs. Pourquoi un tel choix? Tout d abord, il fallait un système de production eucaryote car la lipase gastrique du chien est glycosylée (modification impossible en système bactérien procaryote). Ensuite, le grain de maïs pouvait être conservé facilement à température ambiante tout en préservant la protéine d intérêt. Il était également possible de sélectionner des lignées transgéniques stables de maïs issues de variétés élites, c'est-à-dire avec de forts rendements. Finalement, pour éviter des problèmes de dissémination de pollen transgénique, un fond génétique mâle stérile a été choisi et la fécondation naturelle se faisait à l aide de plants de maïs normaux placés à intervalle régulier entre les rangées de maïs transgéniques. Une fois l autorisation de la culture en plein champ obtenue, la traçabilité était assurée à chaque étape de la culture et la protéine était extraite après polissage du grain, 13 Marc Van Montagu (2011) Annual Review of Plant Biology 62: 1-23

19 M. Daniel BURTIN, directeur général d Agro Biotech Accélérateur broyage, extraction, filtration,chromatographie, ultrafiltration, purification à 97% et enfin séchage final du produit. Ici encore, la majeure partie du coût était due à l extraction et à la purification de la protéine. Le rendement final s établissait à 400g de lipase purifiée par tonne de maïs dégermé pour un volume de production égale à 1kg de purification de lipase par semaine. Finalement, le passage en essais de phase I et phase II se sont bien déroulés. Cependant, après ce beau succès, l affaire Prodigene aux Etats-Unis 14, une récolte de soja destinée à l alimentation humaine a été contaminée par du maïs produisant une protéine recombinante, est venue remettre en cause cette technologie. D autre part, les craintes sur la sécurité d approvisionnement en médicament par rapport aux fluctuations des rendements ont scellé le destin de cette technologie. Le confinement, une solution rentable? Le confinement répond à des préoccupations diverses (sociétales, agricoles, etc.) et les cultures transgéniques se distinguent par leur degré de confinement : En serre de type S2 pour des cultures de PGM stables ou avec des expressions transitoires. En bioréacteurs stériles pour des lentilles d eau, des cellules de mousse ou des algues unicellulaires. Les solutions retenues par les différentes sociétés du secteur sont variables. Meristem cultive des plants de tabac transgéniques en serre (25kg de biomasse par an par m2). L extraction de la protéine d intérêt se fait à partir de biomasse congelée ou en flux tendu sur une journée. M. Daniel Burtin estime que pour produire une tonne de lipase, il faut compter de 15 à 20 millions d euros soit le coût de culture 5 générations par an sur 8ha de serre utile. D autres sociétés ont fait le choix de développer des bioréacteurs avec des lentilles d eau ou des cellules de carotte afin de pouvoir produire en milieu clos, stérile et en faisant de la propagation clonale des végétaux. Dans tous les cas, pour une culture rentable du fait des coûts du confinement, il faut des produits à haute valeur ajoutée et des besoins de l ordre du kilogramme ou de dizaines de kilogramme par an. Conclusion : un secteur en évolution vers un modèle pharma La production en masse à faible cout s estompe et les sociétés du «molecular farming» se transforment en PME qui se développent sur le modèle de la pharmaceutique. Ces sociétés produisent des protéines protégées par brevet ou signent avec un grand groupe pharma pour les essais cliniques. Dans le secteur, les besoins en financement deviennent à la fois conséquents et récurrents. Il faut donc baser le modèle économique en fonction des opportunités en particulier sur la valeur ajoutée de la molécule produite. 14 Washington Post, Biotech Firm Mishandled Corn in Iowa, 14 novembre 2002

20 M. Jean-Yves Le Deaut, député de Meurthe et Moselle et Vice-président de l'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques Intervention de M. Jean-Yves Le Deaut, député de Meurthe et Moselle et Vice-président de l'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques Préambule M. Jean-Yves Le Deaut fait partie d un groupe de 18 députés et 18 sénateurs qui traitent de sujets qui ont rapport avec les sciences et technologies 15. En 2005, il a réalisé une mission parlementaire sur les OGM et un rapport sur la place des biotechnologies en France et en Europe. M. le député a également participé à un rapport sur la question de l innovation à l époque de la peur des risques paraîtra très prochainement. Innovation & société Il y a un continuum entre la recherche fondamentale et appliquée et il ne sert à rien de les opposer de manière stérile. En effet, M. le député a voulu insister sur l importance de développer un milieu favorable pour développer de la connaissance tout en allant vers l application quand c est possible. Dans notre pays et à la différence des Etats-Unis ou de l Angleterre, aucun président ou premier ministre ne s est exprimé dans les tribunes de grands journaux scientifiques. La science n apparaît donc pas comme une priorité dans notre pays. Comme dit précédemment par M. Axel Kahn, la société dans son ensemble perçoit la science comme un progrès mais à la condition qu elle bénéficie à l ensemble de l humanité. Le député s est alors adressé directement à l assemblée composée en grande partie d étudiants et de chercheurs pour promouvoir l idée que la valorisation de la recherche est un service rendu à la société. Il n a cependant pas précisé par quel moyen incitatif. Innovation, facteurs positifs et freins L innovation est freinée du fait d un manque de débat et aussi par un manque de mise en avant des bénéfices liés à une technologie. Le député a voulu citer ce qui, selon lui, comptait parmi les facteurs d innovation. Au niveau de l enseignement supérieur, il a cité le goût du travail de groupe et la qualité de l enseignement et la création et qualité de l enseignement. Au niveau entrepreneurial, il a plaidé pour la promotion de l esprit d entreprise par les médias, la séparation du crédit impôt recherche entre PME/PMI et grands groupes et la combinaison de plusieurs sources de financement (Oséo, banques, etc.). Enfin, concernant le respect de la propriété intellectuelle, il a estimé qu il faut protéger le certificat d obtention végétal (COV) qui permet de créer de nouvelles variétés tout en rétribuant le sélectionneur sans pour autant bloquer des améliorations futures (à l inverse du brevet qui interdit). En résumé, c est tout un environnement favorable à la prise de risque 15

21 M. Jean-Yves Le Deaut, député de Meurthe et Moselle et Vice-président de l'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques qu il faut créer. On estime qu en 2030, dans la zone l OCDE, les biotechnologies pourraient assurer 2.7 % du PIB

22 Organisation Le colloque «MOLECULAR FARMING : de la recherche scientifique vers une innovation technologique» a été organisé par les 11 étudiants de la Dominante d'approfondissement Explore and Promote Plant Resources (ExPPRes) d AgroParisTech. Ils ont été assistés par un conseil scientifique composé de Sylvain Chaillou (Professeur AgroParisTech), Philippe Grappin (Maître de Conférences AgroParisTech), Agnès Ricroch (Maître de Conférences AgroParisTech) et Marcel Kuntz (Directeur de Recherches au CNRS). Il s est tenu le 23 février 2012 au siège d AgroParisTech au 16 rue Claude Bernard à Paris. Soutien financier Laboratoire d Excellence Saclay Plant Sciences

Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement

Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement A l initiative de François Loos Ministre délégué à l Industrie Page 1 Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l

Plus en détail

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier Les OGM 5 décembre 2008 Nicole Mounier Université Claude Bernard Lyon 1 CGMC, bâtiment Gregor Mendel 43, boulevard du 11 Novembre 1918 69622 Villeurbanne Cedex OGM Organismes Génétiquement Modifiés Transfert

Plus en détail

Domaine : Sciences, Technologies et Santé Mention : Nutrition, Sciences des aliments, Agroalimentaire

Domaine : Sciences, Technologies et Santé Mention : Nutrition, Sciences des aliments, Agroalimentaire Contexte Domaine : Sciences, Technologies et Santé Mention : Nutrition, Sciences des aliments, Agroalimentaire Fédération des spécialités de Master des 5 pôles universitaires partenaires de la région Nord-Pas-de-Calais

Plus en détail

Conférence technique internationale de la FAO

Conférence technique internationale de la FAO Décembre 2009 ABDC-10/7.2 F Conférence technique internationale de la FAO Biotechnologies agricoles dans les pays en développement: choix et perspectives pour les cultures, les forêts, l élevage, les pêches

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique

Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique Exemple d activité : recenser, extraire et exploiter des informations afin de comprendre les caractéristiques et les limites de la modification

Plus en détail

OUTILS DE FINANCEMENT DE L INNOVATION TECHNOLOGIQUE ET DE LA VALORISATION DE LA RECHERCHE

OUTILS DE FINANCEMENT DE L INNOVATION TECHNOLOGIQUE ET DE LA VALORISATION DE LA RECHERCHE OUTILS DE FINANCEMENT DE L INNOVATION TECHNOLOGIQUE ET DE LA VALORISATION DE LA RECHERCHE Un exemple de Projet PNRI Pr. Ahmed Noureddine HELAL 11 Mars 2015, Hôtel Monastir Center, Monastir Notre Projet

Plus en détail

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de Mabsolut-DEF-HI:Mise en page 1 17/11/11 17:45 Page1 le département prestataire de services de MABLife de la conception à la validation MAB Solut intervient à chaque étape de vos projets Création d anticorps

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

SKW. Les enzymes dans la technologie des détergents. Schweizerischer Kosmetikund Waschmittelverband

SKW. Les enzymes dans la technologie des détergents. Schweizerischer Kosmetikund Waschmittelverband SKW Schweizerischer Kosmetikund Waschmittelverband Association suisse des cosmétiques et des détergents The Swiss Cosmetic and Detergent Association Les enzymes dans la technologie des détergents Les enzymes

Plus en détail

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY «Cette action contribue au PNNS». «IL FAIT BIO À CHÂTEAU THIERRY A Chateau Thierry, la Municipalité souhaite développer les produits BIO et issus de filières de proximité dans les menus de la restauration

Plus en détail

Prise de position sur les biosimilaires. Résumé

Prise de position sur les biosimilaires. Résumé Prise de position sur les biosimilaires Résumé Les médicaments biotechnologiques, appelés également biomédicaments, occupent une place importante dans le traitement de maladies comme le cancer, la polyarthrite

Plus en détail

Comment utiliser les graines de soja à la cuisine

Comment utiliser les graines de soja à la cuisine Comment utiliser les graines de soja à la cuisine Auteur : Renate Schemp Box 90612 Luanshya Zambie Traduction : SECAAR Service Chrétien d Appui à l Animation Rurale 06 BP 2037 Abidjan 06 Côte d Ivoire

Plus en détail

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier Itinéraire cultural Type de sol et préparation avant semis Le sorgho grain sucrier est relativement peu exigeant par rapport au

Plus en détail

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek I) Les cellules procaryotes II) Les cellules eucaryotes o 1) Caractéristiques générales des cellules eucaryotes o 2) Organisation des cellules eucaryotes

Plus en détail

MASTER (LMD) PARCOURS MICROORGANISMES, HÔTES, ENVIRONNEMENTS (MHE)

MASTER (LMD) PARCOURS MICROORGANISMES, HÔTES, ENVIRONNEMENTS (MHE) MASTER (LMD) PARCOURS MICROORGANISMES, HÔTES, ENVIRONNEMENTS (MHE) RÉSUMÉ DE LA FORMATION Type de diplôme : Master (LMD) Domaine ministériel : Sciences, Technologies, Santé Mention : BIOLOGIE DES PLANTES

Plus en détail

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution?

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Les Rencontres de l Inra au Salon de l agriculture Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Lundi 23 février 2015 Programme 14h30

Plus en détail

Contexte : Objectif : Expérimentation :

Contexte : Objectif : Expérimentation : Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote

Plus en détail

Environmental Research and Innovation ( ERIN )

Environmental Research and Innovation ( ERIN ) DÉpartEment RDI Environmental Research and Innovation ( ERIN ) Le département «Environmental Research and Innovation» (ERIN) du LIST élabore des stratégies, des technologies et des outils visant à mieux

Plus en détail

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION Mardi 24 janvier 2012 au Centre de Formation Multimétiers de REIGNAC L objectif de cet atelier sur la santé est de guider chacun vers une alimentation plus

Plus en détail

Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu

Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu (TP multiposte : groupes de 4 élèves qui se répartissent sur les 4 postes une fois chaque poste travaillé, un bilan sera établi

Plus en détail

AVIS adopté par le Conseil économique et social au cours de sa séance du 7 juillet 1999... I - 1

AVIS adopté par le Conseil économique et social au cours de sa séance du 7 juillet 1999... I - 1 III SOMMAIRE Pages AVIS adopté par le Conseil économique et social au cours de sa séance du 7 juillet 1999... I - 1 INTRODUCTION...3 TITRE I - LA FRANCE FACE AU DÉFI DES BIOTECHNOLOGIES : APPROCHE GÉNÉRALE...5

Plus en détail

Investissements d avenir. Action : «Projets agricoles et agroalimentaires d avenir (P3A)»

Investissements d avenir. Action : «Projets agricoles et agroalimentaires d avenir (P3A)» Investissements d avenir Action : «Projets agricoles et agroalimentaires d avenir (P3A)» Appel à projets «Innovation et compétitivité des filières agricoles et agroalimentaires» Volet compétitif «Initiatives

Plus en détail

Les débouchés des diplômés de L LMD Sciences de la Nature et de la Vie

Les débouchés des diplômés de L LMD Sciences de la Nature et de la Vie Les débouchés des diplômés de L LMD Sciences de la Nature et de la Vie Pour quel métier vous êtes fait? Des doutes sur ta formation actuelle : faut-il poursuivre? Vous avez une idée de métier mais est-ce

Plus en détail

Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver.

Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver. Syndicat des apiculteurs de Thann et environs Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver. Auteurs : R.Hummel & M.Feltin Octobre 2014 Les sirops de nourrissement : La qualité des sirops utilisés pour

Plus en détail

Portrait du Groupe Roquette

Portrait du Groupe Roquette Portrait du Groupe Roquette «Servir les femmes et les hommes en offrant le meilleur de la nature» Vision Devenir, sur des marchés identifiés, un acteur leader à l échelle mondiale en solutions et produits

Plus en détail

Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude

Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude Note d information / Politiques agricoles n 13 Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude 27 mai 2013 / Sélection par l équipe technique RECA RECA Réseau

Plus en détail

Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins»

Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins» Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins» Bernard Duval Institut National de Santé Publique du Québec 18 avril 2002 Objectifs Grands axes de la réponse immunitaire Conjugaison

Plus en détail

Master UP 6. Mention Santé Publique et Management de la Santé. Spécialité Pharmacologie Clinique. Construire une carrière dans l industrie

Master UP 6. Mention Santé Publique et Management de la Santé. Spécialité Pharmacologie Clinique. Construire une carrière dans l industrie Master UP 6 Mention Santé Publique et Management de la Santé Spécialité Pharmacologie Clinique Construire une carrière dans l industrie pharmaceutique Alain Leclerc, CTPartners 3 mars 2009 Your Executive

Plus en détail

- 2 - faire industriel dans la mise au point des produits biologiques. L Institut Roche de Recherche et Médecine Translationnelle (IRRMT, basé à

- 2 - faire industriel dans la mise au point des produits biologiques. L Institut Roche de Recherche et Médecine Translationnelle (IRRMT, basé à Information presse Roche, l Agence Nationale de Recherches sur le Sida et les hépatites virales (ANRS), le Baylor Research Institute (BRI) et Inserm Transfert mettent en place une coopération stratégique

Plus en détail

lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés

lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés Objectif : Sensibiliser les élèves à ce qui se trouve dans leur nourriture et les aider à se méfi er des sucres cachés. Matériel Feuille à imprimer : Chaîne

Plus en détail

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits 2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits L interprétation des cotes attribuées dans le cadre des évaluations des risques relatifs aux produits décrite plus loin repose

Plus en détail

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis TITRE NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis Selon le règlement NOP de l USDA 205.406(a), un opérateur certifié doit transmettre chaque année à son

Plus en détail

MYCOTOXINES : changements règlementaires et analytiques

MYCOTOXINES : changements règlementaires et analytiques MYCOTOXINES : changements règlementaires et analytiques E. MARENGUE ( LDA22 ) et S. HULOT ( IDAC ) PLAN 1) La problématique 2) Les évolutions règlementaires 3) L échantillonnage : étape clé 4) Les techniques

Plus en détail

Augmenter l impact économique de la recherche :

Augmenter l impact économique de la recherche : Augmenter l impact économique de la recherche : 15 mesures pour une nouvelle dynamique de transfert de la recherche publique, levier de croissance et de compétitivité Partout dans le monde, la recherche

Plus en détail

Document d information 1. Principaux aspects de la proposition de la Commission COM (2000) 716 du point de vue de l alimentation animale

Document d information 1. Principaux aspects de la proposition de la Commission COM (2000) 716 du point de vue de l alimentation animale Proposition de la Commission COM (2000) 716 établissant les principes généraux et les prescriptions générales du droit alimentaire, instituant l Autorité Alimentaire Européenne et fixant des procédures

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR ÉPREUVE DE MANAGEMENT DES ENTREPRISES BOITIER PHARMA

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR ÉPREUVE DE MANAGEMENT DES ENTREPRISES BOITIER PHARMA BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR ÉPREUVE DE MANAGEMENT DES ENTREPRISES BOITIER PHARMA La commission de choix de sujets a rédigé cette proposition de corrigé, à partir des enrichissements successifs apportés

Plus en détail

Offrir une réponse durable à des industriels qui veulent produire autrement

Offrir une réponse durable à des industriels qui veulent produire autrement Benjamin GONZALEZ Président Directeur Général Antoine DARBOIS Directeur Général Délégué METabolic EXplorer Paris, 22 mars 2012 Offrir une réponse durable à des industriels qui veulent produire autrement

Plus en détail

Présentation Générale

Présentation Générale Mars 2009 Présentation Générale 1- Le Master Recherche en Sciences de la Vie et de la Santé à Nice Objectifs, environnement scientifique, organisation Enseignements, les spécialités, les cours et les stages

Plus en détail

Liste des matières enseignées

Liste des matières enseignées Liste des matières enseignées Domaine : Sciences de la Nature et de la Vie Filière : Biologie Parcours : Tronc Commun Semestre1 VHG Coefficient Cours TD/TP Crédits/s. unité crédits U.E fondamental : 13

Plus en détail

Master Développement et Immunologie

Master Développement et Immunologie Master Développement et Immunologie MASTER 2 PROFESSIONNALISANT EN IMMUNOLOGIE Le Master 2 Professionnalisant en Immunologie propose aux étudiants des filières scientifiques et médicales une formation

Plus en détail

Spécialisation 3A AgroSup Dijon IAA Microbiologie Industrielle et Biotechnologie (MIB)

Spécialisation 3A AgroSup Dijon IAA Microbiologie Industrielle et Biotechnologie (MIB) Spécialisation 3A AgroSup Dijon IAA Microbiologie Industrielle et Biotechnologie (MIB) Responsable : Jean-François Cavin (Pr. Microbiologie Biotechnologie) Tel 03 80 77 40 72, Fax 03 80 77 23 84 jf.cavin@agrosupdijon.fr

Plus en détail

Fabrication de farines à base de maïs

Fabrication de farines à base de maïs SAILD agridoc Fabrication de farines à base de maïs Zone géographique Mots clés Public(s) cible(s) Afrique centrale, Cameroun Farine ; Maïs ; Transformation agroalimentaire ; Couscous, Bouillie. Petites

Plus en détail

mon maïs fourrage, (GNIS) rassemble toutes les parties prenantes de la filière semences française, soit 72 entreprises de sélection,

mon maïs fourrage, (GNIS) rassemble toutes les parties prenantes de la filière semences française, soit 72 entreprises de sélection, Ma vache, mon maïs fourrage, et moi 50 ans de progrès! Depuis maintenant 50 ans, le maïs fourrage a bénéficié avec succès du progrès génétique et de l innovation variétale. Il a su s inscrire durablement

Plus en détail

L ensilage de maïs en Ardenne? D un point de vue alimentaire. Isabelle Dufrasne Ferme expérimentale Service de Nutrition FMV Université de Liège

L ensilage de maïs en Ardenne? D un point de vue alimentaire. Isabelle Dufrasne Ferme expérimentale Service de Nutrition FMV Université de Liège L ensilage de maïs en Ardenne? D un point de vue alimentaire Isabelle Dufrasne Ferme expérimentale Service de Nutrition FMV Université de Liège Plan L ensilage de maïs en général Caractéristiques anatomiques

Plus en détail

Nouveau. TRIMAXX, le raccourcisseur qui en fait un MAXX.

Nouveau. TRIMAXX, le raccourcisseur qui en fait un MAXX. Coup de tonnerre dans les raccourcisseurs Nouveau. TRIMAXX, le raccourcisseur qui en fait un MAXX. Trimaxx est un nouveau raccourcisseur pour céréales à paille et féveroles doté d une formulation Son absorption

Plus en détail

Swisscanto (CH) Equity Fund Green Invest

Swisscanto (CH) Equity Fund Green Invest Swisscanto (CH) Equity Fund Green Invest Profil Développement durable Etat: août 2012 1 Le fonds a été contrôlé par le Comité pour un développement durable et satisfait les critères d attribution du label

Plus en détail

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010)

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010) Méthode OIV- -MA-AS315-23 Type de méthode : critères Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage (OIV-Oeno 427-2010) 1 Définitions des

Plus en détail

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul Colloque sur la pomme de terre Une production à protéger 13 novembre 2009, Québec Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul Marc F. CLÉMENT., agronome, conseiller

Plus en détail

Contribution des industries chimiques

Contribution des industries chimiques Contribution des industries chimiques au débat national sur la transition énergétique Les entreprises de l industrie chimique sont des acteurs clés de la transition énergétique à double titre. D une part,

Plus en détail

La production de Semences potagères

La production de Semences potagères La production de Semences potagères Intérêts de l autoproduction de semences Les producteurs qui se lancent dans leur propre production de semences le font pour diverses raisons. Maintien d une biodiversité

Plus en détail

Accès aux antiviraux contre les hépatites dans les pays à bas et moyens revenus : produire localement des génériques. Maurice Cassier CNRS CERMES3

Accès aux antiviraux contre les hépatites dans les pays à bas et moyens revenus : produire localement des génériques. Maurice Cassier CNRS CERMES3 Accès aux antiviraux contre les hépatites dans les pays à bas et moyens revenus : produire localement des génériques Maurice Cassier CNRS CERMES3 Production de génériques dans les PVD et accessibilité

Plus en détail

Contrat d étude prospective de l emploi et de LA formation de la filière santé dans le Nord-Pas de Calais. Synthèse des résultats

Contrat d étude prospective de l emploi et de LA formation de la filière santé dans le Nord-Pas de Calais. Synthèse des résultats Contrat d étude prospective de l emploi et de LA formation de la filière santé dans le Nord-Pas de Calais Synthèse des résultats Septembre 2013 Etude coordonnée par Dispositif soutenu et financé par Le

Plus en détail

3: Clonage d un gène dans un plasmide

3: Clonage d un gène dans un plasmide 3: Clonage d un gène dans un plasmide Le clonage moléculaire est une des bases du génie génétique. Il consiste à insérer un fragment d'adn (dénommé insert) dans un vecteur approprié comme un plasmide par

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

Programme consultant expert (PCE)

Programme consultant expert (PCE) Programme consultant expert (PCE) Bénéficiez par le biais du PCE de l expertise d un consultant sénior et/ou d un jeune chercheur expérimenté Ce programme s adresse aux entreprises de la filière chimie

Plus en détail

L UFR des sciences pharmaceutiques

L UFR des sciences pharmaceutiques Séance délocalisée de l Académie nationale de Pharmacie Bordeaux 4 & 5 avril 2014 L UFR des sciences pharmaceutiques L UFR des Sciences pharmaceutiques L une des 5 composantes du Collège Sciences de la

Plus en détail

ENSEIGNEMENTS ET SÉMINAIRES

ENSEIGNEMENTS ET SÉMINAIRES CHAIRE ESSEC-AVENTIS ÉTHIQUE & BIOTECHNOLOGIES Dans un marché comme celui du médicament où les clients sont d abord des patients, les biotechnologies sont appelées à répondre à un double défi, à la fois

Plus en détail

ESSAIS AU CHAMP PLURIANNUELS DE MAIS GENETIQUEMENT MODIFIE EXPRIMANT UNE LIPASE GASTRIQUE POUR DES APPLICATIONS MEDICALES

ESSAIS AU CHAMP PLURIANNUELS DE MAIS GENETIQUEMENT MODIFIE EXPRIMANT UNE LIPASE GASTRIQUE POUR DES APPLICATIONS MEDICALES DEMANDE D AUTORISATION AUPRES DU MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ALIMENTATION, DE LA PECHE ET DES AFFAIRES RURALES ESSAIS AU CHAMP PLURIANNUELS DE MAIS GENETIQUEMENT MODIFIE EXPRIMANT UNE LIPASE GASTRIQUE

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

MÉMOIRE RELATIF À L ÉVALUATION DU RÉGIME GÉNÉRAL D ASSURANCE MÉDICAMENTS PRÉSENTÉ PAR LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC

MÉMOIRE RELATIF À L ÉVALUATION DU RÉGIME GÉNÉRAL D ASSURANCE MÉDICAMENTS PRÉSENTÉ PAR LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC MÉMOIRE RELATIF À L ÉVALUATION DU RÉGIME GÉNÉRAL D ASSURANCE MÉDICAMENTS PRÉSENTÉ PAR LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC Québec, le 21 février 2000 2. PRÉAMBULE La Fédération des médecins

Plus en détail

Proposition en vue de la préparation du budget fédéral 2015

Proposition en vue de la préparation du budget fédéral 2015 Proposition en vue de la préparation du budget fédéral 2015 Recommandations pour appuyer la croissance et le développement de la production commerciale de biocarburants cellulosiques pour une économie

Plus en détail

Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts

Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts Millions t 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 La demande en grains va augmenter avec la population 500 MAÏS : +76% 0 2000 2010 2015 2020 2030 RIZ

Plus en détail

Annexe 1. Glossaire... 19 Annexe 2. Éléments de gestion de la PFQ de produit GM dans le grain... 22

Annexe 1. Glossaire... 19 Annexe 2. Éléments de gestion de la PFQ de produit GM dans le grain... 22 Projet de politique nationale sur la gestion de la présence de faibles quantités de cultures génétiquement modifiées dans les importations et son cadre de mise en œuvre connexe Septembre 2012 Table des

Plus en détail

Le compost. Un petit écosystème au jardin

Le compost. Un petit écosystème au jardin Le compost Un petit écosystème au jardin En utilisant du compost au jardin, nous rendons les matières organiques produites par le jardin ou par notre alimentation, à l écosystème naturel. Ainsi l écosystème

Plus en détail

Physiopathologie : de la Molécule à l'homme

Physiopathologie : de la Molécule à l'homme Mention Sciences du Vivant Spécialité de Master : Physiopathologie : de la Molécule à l'homme Pourquoi, comment, combien, contourner, greffer, restaurer, inhiber, suppléer Responsables : Dr Gilles Prévost

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

DU RISQUE DANS LES CADRES RÉGLEMENTAIRES*

DU RISQUE DANS LES CADRES RÉGLEMENTAIRES* R. GESTION DU RISQUE DANS LES CADRES RÉGLEMENTAIRES* Le Groupe de travail des politiques de coopération en matière de et de normalisation: Reconnaissant que l atténuation du risque qui peut avoir une incidence

Plus en détail

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY)

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) Lise Vézina, technicienne de laboratoire Michel Lacroix, agronome-phytopathologiste Direction de l innovation scientifique et technologique Au Laboratoire

Plus en détail

Master professionnel aliments, microbiologie, assurance qualité

Master professionnel aliments, microbiologie, assurance qualité Master professionnel aliments, microbiologie, assurance qualité OBJEIFS Parcours Microbiologie appliquée à l agro-alimentaire et l agro-environnement La spécialité a pour but de former des cadres de haut

Plus en détail

PRESENTATION GROUPE LHP

PRESENTATION GROUPE LHP PRESENTATION GROUPE LHP 1. PRESENTATION DU GROUPE Micropolluants Technologie : Laboratoire d analyses spécialisé dans la détection de polluants présents à l état de traces et d ultra traces dans les domaines

Plus en détail

MYRIAD. l ADN isolé n est à présent plus brevetable!

MYRIAD. l ADN isolé n est à présent plus brevetable! MYRIAD La Cour Suprême des Etats-Unis revient sur plus de 30 ans de pratique : l ADN isolé n est à présent plus brevetable! Mauvaise passe pour les inventions en biotechnologies sur le territoire américain.

Plus en détail

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Gestion de la crise sanitaire grippe A Gestion de la crise sanitaire grippe A Sommaire de la présentation Nature du risque lié au virus A H1N1 Plan gouvernemental de pandémie grippale Mesures de protection Historique de la grippe La grippe

Plus en détail

LISTE V AU PROTOCOLE A MAROC. Description des produits

LISTE V AU PROTOCOLE A MAROC. Description des produits LISTE V AU PROTOCOLE A MAROC 04.03 Babeurre, lait et crème caillés, yoghourt, képhir et autres laits et crèmes fermentés ou acidifiés, même concentrés ou additionnés de sucre ou d'autres édulcorants ou

Plus en détail

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE 9ÈME RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM La Valette 27 septembre 2012 DECLARATION FINALE page 1 A l invitation de S.E. George Pullicino,

Plus en détail

STRUCTURE ET FONCTION DES PLURICELLULAIRES

STRUCTURE ET FONCTION DES PLURICELLULAIRES Plan de cours STRUCTURE ET FONCTION DES PLURICELLULAIRES 101-FYA-PT Pondération 3-1-2 Gilles Bourbonnais (C360) gilles.bourbonnais@dgpc.ulaval.ca Sciences de la Nature / PASC@L http://ici.cegep-ste-foy.qc.ca/profs/gbourbonnais/

Plus en détail

Les Maladies Tropicales, la Société de Pathologie Exotique. et l Institut Pasteur

Les Maladies Tropicales, la Société de Pathologie Exotique. et l Institut Pasteur Les Maladies Tropicales, la Société de Pathologie Exotique et l Institut Pasteur Un partenariat qui a bien plus de 100 ans Beaucoup des grands noms de la recherche française sur les maladies tropicales

Plus en détail

les deux premières années du Bachelor of Science en sciences pharmaceutiques

les deux premières années du Bachelor of Science en sciences pharmaceutiques UNIVERSITÉ DE FRIBOURG SUISSE FACULTÉ DES SCIENCES UNIVERSITÄT FREIBURG SCHWEIZ MATHEMATISCH-NATURWISSENSCHAFTLICHE FAKULTÄT Plan d'études pour les deux premières années du Bachelor of Science en sciences

Plus en détail

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 WHA63/200/REC/ WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins... 9 WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 La Soixante-Troisième Assemblée mondiale de la

Plus en détail

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Marcel MAZOYER professeur à La Paz juillet 2 007 Contenu 1. Une situation agricole et alimentaire mondiale inacceptable 2. Développement

Plus en détail

Pour une meilleure santé

Pour une meilleure santé Pour une meilleure santé LA CONSOMMATION QUOTIDIENNE DE VIANDE APPORTE DES GRAISSES SATURÉES. => AUGMENTATION TAUX DE CHOLESTÉROL ET MALADIES CARDIO-VASCULAIRES. => RISQUE DE SURPOIDS ET D'OBÉSITÉ. LES

Plus en détail

PHYSIQUE Discipline fondamentale

PHYSIQUE Discipline fondamentale Examen suisse de maturité Directives 2003-2006 DS.11 Physique DF PHYSIQUE Discipline fondamentale Par l'étude de la physique en discipline fondamentale, le candidat comprend des phénomènes naturels et

Plus en détail

Laboratoire Eau de Paris. Analyses et Recherche

Laboratoire Eau de Paris. Analyses et Recherche Laboratoire Eau de Paris Analyses et Recherche L eau, un aliment sous contrôle public Pour Eau de Paris, approvisionner la capitale en eau, c est garantir à ses 3 millions d usagers une ressource de qualité,

Plus en détail

Compléments ments alimentaires Les règles du jeu - SCL / Strasbourg-Illkirch 14 octobre 2011

Compléments ments alimentaires Les règles du jeu - SCL / Strasbourg-Illkirch 14 octobre 2011 Compléments ments alimentaires Les règles du jeu - SCL / Strasbourg-Illkirch 14 octobre 2011 Bureau 4A : Nutrition & Information sur les denrées alimentaires Novel Food, Adjonction V&M, SBNP Compléments

Plus en détail

1st International Workshop on Harmonization of GMO Detection and Analysis in the Middle East and North Africa (MENA) Region

1st International Workshop on Harmonization of GMO Detection and Analysis in the Middle East and North Africa (MENA) Region Université Mentouri Constantine 1st International Workshop on Harmonization of GMO Detection and Analysis in the Middle East and North Africa (MENA) Region Dead Sea, Jordan, 4-5 June 2012. 1 Les OGMen

Plus en détail

Aurélie GUYOUX. Directrice scientifique Scientific Business Manager

Aurélie GUYOUX. Directrice scientifique Scientific Business Manager Aurélie GUYOUX Directrice scientifique Scientific Business Manager Interface R&D et marketing + Communication scientifique Industries pharmaceutique & cosmétique Mon parcours Fac d Orsay BIOCHIMIE Institut

Plus en détail

Élargissez vos compétences en intégrant une formation Bac +6 répondant aux enjeux de l'éco-innovation

Élargissez vos compétences en intégrant une formation Bac +6 répondant aux enjeux de l'éco-innovation Mastère Spécialisé Économie circulaire : les outils de l Écologie industrielle et de l Éco-conception Bac +6 Élargissez vos compétences en intégrant une formation Bac +6 répondant aux enjeux de l'éco-innovation

Plus en détail

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE Série : Sciences et Technologies de Laboratoire Spécialité : Biotechnologies SESSION 2015 Sous-épreuve écrite de Biotechnologies Coefficient de la sous-épreuve : 4 Ce sujet est

Plus en détail

Aspartame ou stévia: le duel

Aspartame ou stévia: le duel Nutri sciences Aspartame ou stévia: le duel L aspartame fait peur, le stévia rassure. L un sort des laboratoires et a une connotation artificielle, l autre est issu des champs de Stevia et cultive une

Plus en détail

Un lieu de débats privilégié

Un lieu de débats privilégié Un lieu de débats privilégié Créé en 2009 par La Rechercheet Le Monde, le Forum Science, Recherche Sociétéattire chaque année près de 900 personnesvenant s informer, réfléchir, débattre autour de multiples

Plus en détail

Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique

Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique Economies d'énergies dans les procédés agro-alimentaires : l'optimisation coût/qualité, un équilibre pas si facile à maîtriser Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique

Plus en détail

Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne

Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne VITICULTURE 27 Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne Marc Chovelon Grab Mathieu Combier Chambre d Agriculture du Var Gilles Masson Centre du

Plus en détail

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL BACCALAURÉAT GÉNÉRAL Session 2013 SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE Série S Durée de l épreuve : 3 heures 30 coefficient : 8 ENSEIGNEMENT DE SPÉCIALITÉ L usage de la calculatrice n est pas autorisé. Dès

Plus en détail

LE CHEMINEMENT COMPLEXE D UN VACCIN

LE CHEMINEMENT COMPLEXE D UN VACCIN LE CHEMINEMENT COMPLEXE D UN VACCIN Chaîne de production, exigences réglementaires et accès aux vaccins International Federation of Pharmaceutical Manufacturers & Associations LE CHEMINEMENT COMPLEXE D

Plus en détail

RÉSUMÉ. Mots-clés: blé variété microflore des semences, combat

RÉSUMÉ. Mots-clés: blé variété microflore des semences, combat RÉSUMÉ Mots-clés: blé variété microflore des semences, combat Importance de la récolte de blé a entraîné attention sur la recherche sur la santé des plantes et, en particulier, mycose affectant la récolte

Plus en détail

FD/YMC N 1-5961 Contacts IFOP : Frédéric Dabi / Yves-Marie Cann POUR

FD/YMC N 1-5961 Contacts IFOP : Frédéric Dabi / Yves-Marie Cann POUR FD/YMC N 1-5961 Contacts IFOP : Frédéric Dabi / Yves-Marie Cann POUR Enquête sur la responsabilité sociale du scientifique Résultats détaillés Février 2007 Annexes La publication des données qui fondent

Plus en détail

TOUR DE FRANCE NOUVEAU DIALOGUE FORUM-DEBAT POITIERS

TOUR DE FRANCE NOUVEAU DIALOGUE FORUM-DEBAT POITIERS TOUR DE FRANCE NOUVEAU DIALOGUE FORUM-DEBAT POITIERS Synthèse des débats rédigée par : 26 janvier 2012 Dans le cadre de son Tour de France du Dialogue, la CFE-CGC a organisé à Poitiers, le 26 janvier 2012,

Plus en détail

2 C est quoi la chimie?

2 C est quoi la chimie? PARTIE 1 AVANT LA CHIMIE VERTE... 2 C est quoi la chimie? L inconnu étant source d angoisse, nous allons essayer de définir les grands domaines de la chimie pour mieux la connaître, l appréhender et donc

Plus en détail

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015 Energie Nucléaire Principes, Applications & Enjeux 6 ème - 2014/2015 Quelques constats Le belge consomme 3 fois plus d énergie que le terrien moyen; (0,56% de la consommation mondiale pour 0,17% de la

Plus en détail

RESOLUTION OIV-VITI 469-2012 GUIDE D APPLICATION DU SYSTÈME HACCP (HAZARD ANALYSIS AND CRITICAL CONTROL POINTS) A LA VITICULTURE DE L OIV

RESOLUTION OIV-VITI 469-2012 GUIDE D APPLICATION DU SYSTÈME HACCP (HAZARD ANALYSIS AND CRITICAL CONTROL POINTS) A LA VITICULTURE DE L OIV RESOLUTION OIV-VITI 469-2012 GUIDE D APPLICATION DU SYSTÈME HACCP (HAZARD ANALYSIS AND CRITICAL CONTROL POINTS) A LA VITICULTURE DE L OIV L ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, Suivant la proposition de la Commission I

Plus en détail